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ASSEMBLEE REPUBLIQUE FRANCAISE
NATIONALE LIBERTE - EGALITE - FRATERNITE
Bruno LE ROU . ,
Dputs de Soine-Saint-Denis Paris, le 04 février 2016
Président du groupe Socialist
Aépubliean et Gitayen
Cher(e) collégue,
Ce vendredi 5 février, le débat sur la révision constitutionnelle va s’engager dans notre
hémicycle.
L’année 2015, est-il utile de le rappeler, a été marquée par deux terribles attentats en France
les 7, 8 et 9 janvier et 13 novembre. Dix attentats ont été déjoués ces deux demniéres années.
Une série d'attentats ~tels que celui qui a eu lieu 4 Damas, il y a trois jours, et qui a fait
cinquante morts ont été perpétrés dans le monde. La menace a laquelle nous sommes
confrontés est d'une intensité exceptionnelle et rend probable d'autres attentats.
Nous devons y faire face avec les moyens que nous confére notre démocratie, les outils
Iggislatits qui sont les ndtres et les projets de loi a venir, tels que la réforme pénale qui nous
permet de compléter l'arsenal législatif.
C’est aussi l'objet de cette révision constitutionnelle,
Nous sommes engagés.
‘A Versailles, le 16 novembre, le Président de la République a annoncé que la France était en
guerre et qu’elle allait intensifier ses actions contre Daech. Il a souhaité 'unité nationale et
demandé au Parlement de prolonger l'état d’urgence. Il a annoncé que « nous devons faire
évoluer notre Constitution pour permettre aux pouvoirs publics d'agir, conformément a T'état
de droit, contre le terrorisme de guerre », que «cette révision de la Constinuion doit
s‘accompagner autres mesures. Hen va de la déchéance de nationalité ». 1 a aussi ajouté
« La Constitution c'est la charte commune, c'est le contrat qui unit tous les citoyens d'un
méme pays. Des lors que la Constitution est le pacte indispensable pour vivre ensemble, il est
égitime que la Constitution comporte les réponses pour lutter contre ceux qui voudraient y
porter atteinte... »
Le 23 décembre demier, le Président de la République s'est engagé devant les Frangais sur un
projet de loi révisant la Constitution sur deux articles : I’état d’urgence et la déchéance de
nationalité pour les terroristes.
Nous avons une responsabilité face & I’extréme gravité de la menace terroriste. Nous devons
€tre totalement la hauteur du moment que vivent nos concitoyens, et dans cette période de
tension, conforter lautorité, absolument nécessaire pour le pays, du Président de la
République.
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brunolerouxdeputesyahoo. fr - www.hrunoleroux.org- htps.fwitterconvbrunolerouxCelui-ci ne peut laisser prospérer les malentendus, notamment sur l'article 2 de la révision
constitutionnelle.
Il faut réaffirmer une évidence : la déchéance de nati
condamnés pour terrorisme.
mnalité ne concerne que les Frangais
Nous avions une exigence : Que ne soit opérée aucune distinction entre nationaux et
nationaux, alors que cette distinction existe aujourd'hui dans notre droit.
Nous-mémes d’ailleurs, introduisons d
par un juge judiciaire.
waneé
cette peine de déchéance sera prononeée
Aucune référence ne sera faite dans Ia Constitution ni dans les lois d’application a la bi-
nationalité ou a 'apatridie. Aucune stigmatisation ne pourra s’opérer.
Enfin, il faut rappeler nos principes : les sanctions seront prononeées dans le respect des
engagements internationaux de la France,
Les échanges sur ce sujet ont été longs. L."équilibre s*est formé progressivement dans le débat
entre les groupes parlementaires, les formations politiques et les échanges avec nos
concitoyens.
Le pays ne peut se permettre une division, les Francais ne nous le pardonneraient pas.
La parole et l'engagement du Président de la République doivent étre respectés, plus encore,
soutenus par sa majorité,
Les évolutions ou précisions demandées ont été apportées. Il nous faut aujourd’hui nous
rassembler et entrainer le rassemblement du Parlement et des Franc:
La voie retenue permet de cibler les terroristes en constatant qu’ils s'excluent d’eux-mémes
de la communauté nationale, tout en maintenant l’unité de la communauté nationale dans sa
diversité. Dés lors, je compte sur ton engagement et la force qu’il donnera a notre pays.
Je te prie de croire, Cher(e) collégue, en expression de mon engagement total dans ce
‘moment particuliérement important,
Noes osow fait face. Now ounees a! ce.
Noke unle’c 3k woke fae: me p
(ile, Pot