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f est une application du plan P vers lui même signifie que à tout point M du plan P on associe
par f un seul point M’du plan P ; on note f(M) ce point.
Si de plus pour tout point N de P , il existe un seul point M de P tel que f(M) = N, f est une
bijection de P vers P : on dit que f est une transformation du plan P .
a) Définition
Soit k un réel strictement positif et soit f une application du plan vers lui-même.
Lorsque pour tout couple de points (M, N) du plan, on a f(M)f(N) = k MN, on dit que
f multiple les distances par k et que f est une similitude de rapport k.
b) Exemples
l étant un réel non nul, les homothéties de rapport l sont des similitudes de rapport |l|.
b) Conséquence de la définition
Les isométries sont les similitudes de rapport 1.
c) Exemples
Id, les translations, les rotations et les symétries axiales sont des isométries donc des
similitudes de rapport 1 ; les symétries centrales qui sont les rotations d’angle plat et qui sont
les homothéties de rapport -1 en sont un cas particulier.
II Premières propriétés des similitudes
Soit f une similitude du plan P de rapport k ( k ]0, +[) .
Dans cette partie, M étant un pont quelconque du plan, nous noterons M’pour l’image de ce
point M par f.
Théorème
Si A, B et C sont 3 points alignés dans cet ordre, alors A’, B’ Et C’ sont alignés dans le
même ordre. En particulier si B est le milieu de (A, C), B’ est le milieu de (A’, B’).
Démonstration C A’
B B’ C’
A
a)
A, B et C sont alignés dans cet ordre AB + BC = AC
kAB + kBC = kAC
A’B’ + B’C’= A’C’
A’, B’ et C’ sont alignés dans cet ordre
Finalement, on a l’équivalence :
A, B et C sont alignés dans cet ordre A’, B’ et C’ sont alignés dans cet ordre
c) L’énoncé du théorème est prouvé par les deux équivalences obtenues en a) et b).
Démonstration
A B C’ A’
C D O’
D’ B’
Démonstration
Démonstration
Soit et ’ les mesures dans [0 ; ] respectivement des angles géométriques BAC et
B’A’C’.
A’B’·A’C’= k2 AB·AC cela donne A’B’·A’C’ cos ’ = k2AB·AC cos d'où
k AB.k AC .cos ’ = k2AB·AC cos . Comme k, AB et AC sont des réels non nuls,
cos ’ = cos . où et ’ sont dans [0 ; ] d’où et ’ sont égaux.
5 Effet sur un repère orthogonal, sur les coordonnées d’un point, d’un vecteur
On suppose que les points O,I et J définissent un repère orthogonal d’origine O, R = (O, i , j )
où i OI et OJ j .
O’I’=kOI et O’J’ = k OJ , l’angle I’O’J’ est un angle droit comme IOJ ; les points O’, I’ et J’
définissent un repère orthogonal d’origine O’, R’ = (O’, i ' , j ' ) où i ' O' I' et O' J' j ' .
O’
J
M
O I I’ M’ J’
①Théorème
Avec x et y réels :
a) Soit un point M de coordonnées x et y dans R, M’ a alors les mêmes coordonnées x et y
dans le repère R’.
b) Soit 2 points A et B du plan tels que AB xi yj , on a encore A' B' xi yj .
Démonstration
∗ On a OM xi yj .
Soit x’ et y’ les coordonnées de M’ dans le repère orthogonal R’ : O' M' x' i ' y' j ' .
OM i ( xi yj ) i xi ² yj i où i ² OI² et j i 0 d' où OM i x OI²
OM j ( xi yj ) j xi j yj ² où i j 0 et j ² OJ² d' où OM j y OJ²
De la même façon O' M' i ' x' O' I'² et O' M' j ' y' O' J'² où O’I’ = k OI et O’J’ = k OJ,
ainsi O' M' i ' = x’ k2 OI2 et O' M' j ' = y’ k2 OJ2.
On a vu aussi que O' M' i ' = k2 OM i et O' M' j ' = k2 OM j , cela donne :
x’ k2 OI2 = k2 x OI2 et y’ k2 OJ2 = k2y OJ2.
Comme k2, OI2 et OJ2 sont non nuls, après simplification on obtient : x’=x et y’ = y.
La partie a) du théorème a été démontrée.
b) On a : AB xi yj . Soit le point M du plan de coordonnées x et y dans R , il est tel que
OM xi yj , soit OM = AB . On sait d’après le paragraphe 2 que O' M'= A' B' .
Comme d’après la partie a) du théorème qui vient d’être démontrée, on a bien O' M' xi ' yj ' ,
on obtient A' B' = xi ' yj ' .
La partie b) du théorème a été démontrée.
② Théorème
N étant un point quelconque du plan, il existe un seul point M du plan tel que f(M) = N.
f est ainsi une transformation du plan P .
a) L’image du cercle (C) de centre et de rayon r (avec r dans ℝ+*) est le cercle (C’) de
centre ’=f() et de rayon kr.
Démonstration
b) Réciproquement : Pour tout N de (C’), f étant une transformation du plan, soit le point M
tel que M’ = f(M) = N.
On a k r = ’N= ’M’ où ’M’= k ainsi k r = k soit r = d'où
M (C) et N= f(M).
Conclusion : On a démontré que (C’) est l’ensemble de tous les points f(M) où M (C) ; (C’)
est l’image de (C) par f.
b) En faisant intervenir les cordonnées de points dans des repères orthogonaux (voir le
paragraphe précédent), on montre que :
f conserve les barycentres de points (avec les mêmes coefficients).
En particulier, l’image d’un segment par f est un segment, l’image d’une droite par f est une
droite.
Opérations sur les similitudes du plan
P désigne le plan habituel, les points sont les éléments de P .
A et B étant 2 points du plan, AB désigne la distance de A à B : AB= || AB ||
Compositions de similitudes
Si f et g sont 2 similitudes du plan de rapport k et l respectivement, f∘g est une similitude de
rapport kl.
2) L’identité
L’application qui à chaque point du plan associe lui-même est appelé la transformation
identité et est noté id : Pour tout point M, id(M) = M.
3) Transformation réciproque
Ainsi pour tout point M du plan, le point N du plan défini par N= f(M) est le point N du plan
tel que f -1 (N)= M (ce point N est unique) ; f -1 est aussi une transformation du plan et f est
aussi l’application réciproque de f.
∗∗ On peut vérifier encore que si f et g sont deux applications du plan vers lui-même,
f est une transformation du plan du plan d’application réciproque g si et seulement si :
g ∘ f = id = f ∘g.
c) Quelques exemples
La transformation réciproque d’une translation de vecteur v est une translation de vecteur - v .
La transformation réciproque d’une rotation est une rotation de même centre d’angle opposé.
La transformation réciproque d’une symétrie axiale est elle même.
La transformation réciproque d’une homothétie de rapport k est une homothétie de même
centre et de rapport 1/k.
c) Associativité
Si f, g et h sont des applications du plan vers lui-même, f∘ ( g∘ h)=(f∘ g)∘ h.
Démonstration
f, ( g∘ h), (f∘ g), h sont des applications du plan vers lui-même, il en est de même de
f∘ ( g∘ h) et (f∘ g)∘ h.
M1’’ = g(M1) et M2’’ = g(M2) ont respectivement pour affixes z1’’et z2’’.
M1’’M2’’ a pour affixe z2’’– z1’’d’où M1’’M2’’= | z2’’– z1’’|.
M1M2 a pour affixe z2– z1d’où M1M2= | z2– z1|.
z2’’– z1’’= a z2+b – (a z1+b) = a(z2– z1) = a(z2– z1) d’où | z2’’– z1’’| = |a| | z2– z1| soit
| z2’’– z1’’| = |a| | z2– z1| ; cela donne M1’’M2’’ = |a| M1M2 .
2 Réciproque
Théorème
Soit f une similitude du plan de rapport k (k ℝ*+).
Il existe alors un complexe a non nul de module k et un complexe b tel que l’on se trouve dans
un des deux cas suivants :
1er cas : f est l’application du plan P vers lui-même qui à tout point M d’affixe z
associe le point M’ d’affixe z’ tel que z’=az+b.
La relation z’=az+b est appelée l’écriture complexe de la similitude f.
2ème cas : f est l’application du plan P vers lui-même qui à tout point M d’affixe z
associe le point M’ d’affixe z’ tel que z’=a z+b.
La relation z’=a z+b est appelée l’écriture complexe de la similitude f.
Démonstration
M’
j'
y
/ 2 i'
O’ i
j
y M
O
i x
i ' a pour norme k, soit une mesure de l’angle orienté ( i , i ' ) : i ' a ainsi pour affixe a, le
complexe de module k et d’argument : a = k ei
j ' a pour norme k et / 2 est une mesure de l’angle orienté ( i , j ' ) : j ' a pour affixe le
complexe de module k et d’argument / 2, égal à k ei(+/2) = k eiei/ 2 = i k eiia
x et y sont les coordonnées de M dans le repère R , on sait aussi que x et y sont aussi les
coordonnées de M’ = f (M) dans le repère R’.
On a OM' OO' O' M' OO' xi ' yj ' où b est l’affixe du vecteur OO' , a est l’affixe du
vecteur i ' et ia est l’affixe du vecteur j ' .
L’égalité vectorielle précédente se traduit par z’= b + xa+yia , soit z’ = b + a( x+ iy), soit
encore z’ = b + az.
On est dans le cas où f est l’application du plan vers lui-même qui à tout point M d’affixe z
associe le point M’ d’affixe z’ tel que z’= az + b.
2ème cas : l’angle orienté ( i ' , j ' ) est droit indirect
x
i'
O’ i M’
j -
y M y
O
i x j'
i ' a pour norme k, soit une mesure de l’angle orienté ( i , i ' ) : i ' a ainsi pour affixe le
complexe de module k et d’argument : a = k ei
j ' a pour norme k et –/ 2 est une mesure de l’angle orienté ( i , j ' ) : j ' a pour affixe
le complexe de module k et d’argument –/ 2, égal à k ei(–/2) = k eie - i/ 2 = -i k ei-ia
x et y sont les coordonnées de M dans le repère R , on sait aussi que x et y sont aussi les
coordonnées de M’ = f (M) dans le repère R’.
On a OM' OO' O' M' OO' xi ' yj ' où b est l’affixe du vecteur OO' , a est l’affixe du
vecteur i ' et -ia est l’affixe du vecteur j ' .
L’égalité vectorielle précédente se traduit par z’= b + xa+y(- ia) , soit z’ = b + a( x– iy), soit
encore z’ = b + a z
On est dans le cas où f est l’application du plan vers lui-même qui à tout point M d’affixe z
associe le point M’ d’affixe z’ tel que z’= a z + b.
II Classification des similitudes
Pour tout point M du plan :
On note zM pour l’affixe de M ,
Pour tout vecteur v du plan, on note z v pour l’affixe de v ; A et B étant 2 points du plan, on
note z AB pour l’affixe du vecteur AB .
Soit 4 point du plan A, B, C et D tels que A≠B et C≠D. On sait que A’≠B’ et C’≠D’.
Théorème
Lorsque f est une similitude directe, l’angle orienté (A' B' , C' D' ) est égal à l’angle orienté
(AB, CD ) .
On dit que f conserve les angles orientés.
Lorsque f est une similitude indirecte, l’angle orienté (A' B' , C' D' ) est égal à l’opposé de
l’angle orienté (AB, CD ) .
On dit que f transforme les angles orientés en leur opposé.
Démonstration
z CD
Soit un argument du complexe . On sait que est aussi une mesure de l’angle
z AB
orienté (AB, CD ) .
3 Classification géométrique
Soit s une symétrie axiale (symétrie par rapport à une droite du plan) : On sait que s est une
similitude indirecte de rapport 1 et s∘s = Id
Soit f une similitude indirecte du plan, on sait que f1 = s∘f et f2 = f∘s sont 2 similitudes
directes du plan. D’autre part s∘f1 = s∘(s∘f) = (s∘s)∘f= Id∘f=f et
f2∘s= (f∘s)∘s= f∘(s∘s) = f∘Id= f.
Finalement s étant une symétrie axiale, pour toute similitude indirecte f du plan, il existe deux
similitudes directes f1 et f2 telles que f= s∘f1 = f2∘s,.
Figure du paragraphe II 2
A’
C’
B’
C ’ D’
A
j D
O i B
Rappels concernant les arguments
z
Les arguments du complexe CD sont aussi les mesures de l’angle orienté (AB, CD ) .
z AB
zC' D'
Les arguments du complexe sont aussi les mesures de l’angle orienté (A' B' , C' D' ) .
z A'B'
∗ Exercice
Soit le point A d’affixe 1 et h l’homothétie de centre A et de rapport 2 ; soit r la rotation de
centre O et d’angle de mesure
1°) a) On sait que h a pour écriture complexe z’= 2(z–1)+1 soit z’=2z – 1.
b) On sait que r a pour écriture complexe z’= ei z soit z’= i z.
f=h∘r est l’application du plan vers lui-même qui à tout point M d’affixe z associe le point
M2 d’affixe z2 avec z2 = 2iz –1.
L’écriture complexe de f est z’=2iz – 1.
g=r∘ h est l’application du plan vers lui-même qui à tout point M d’affixe z associe le point
M4 d’affixe z4 avec z4 = 2iz –i.
L’écriture complexe de g est z’=2iz – i.
r(M) h(M)
j
M
O i
4 Une application de la classification
Exercice
Soit f la réflexion d’axe la droite la droite d’équation y =x/2 + 5/4.
a) Représenter la droite
b) Donner l’écriture complexe de f.
________________________________________
Résolution
5 5 5
a) x/2 + 5/4 = 0 pour x= - ×2= - : contient le point A( - ; 0).
4 2 2
5
0/2+5/4 = 5/4 : contient le point B( 0 ; ).
4
B
j
A O i
b) f est la symétrie d’axe , c’est une similitude indirecte de rapport 1 ; son écriture complexe
est donnée par z’=a z +b où aℂ* et bℂ.
A et B ont pour affixes respectives zA = -5/2 et zB = 5i/4
5 5 5 5 4
L2 – L1 donne i a( i) : On multiplie par et on obtient : 2+i=a(2–i) d’où
2 4 2 4 5
2 i (2 i)(2 i) 2² i ² 2(2i) 3 4
a= i.
2 i (2 i)(2 i) 2² 1² 5 5
5 5 5 5 3 4 5 3
L1 donne alors b= - a - ( i) - 2i -1 2i .
2 2 2 2 5 5 2 2
Finalement f est l’application du plan vers lui-même qui à tout point M d’affixe z associe le
3 4
point M’ d’affixe z’ tel que z’ = ( i ) z – 1 + 2i.
5 5
III Exemples
Soit k un réel non nul, un réel quelconque, et un point du plan d’affixe w.
– La transformation h du plan d’écriture complexe z’– w =k(z–w) est l’homothétie de centre
et de rapport k ; h est une similitude directe de rapport k.
– La transformation r du plan d’écriture complexe z’– w =ei(z–w) est la rotation de même
centre et d’ angle de mesure ; r est un déplacement du plan.
Compositions de h et r
Finalement les 2 transformations h∘r et r∘ h sont les mêmes : À tout point M d’affixe z, elles
associent le point M’ d’affixe z’ avec z’= kei(z–w) +w.
h∘r est une similitude directe de rapport k.
'
j 1’
O i
∗ Exercice ( Composition d’une rotation et d’une homothétie de centres différents)
Soit le point A d’affixe 1 et h l’homothétie de centre A et de rapport 2 ; soit r la rotation de
centre O et d’angle de mesure
1°) a) On sait que h a pour écriture complexe z’= 2(z–1)+1 soit z’=2z – 1.
b) On sait que r a pour écriture complexe z’= ei z soit z’= i z.
f=h∘r est l’application du plan vers lui-même qui à tout point M d’affixe z associe le point
M2 d’affixe z2 avec z2 = 2iz –1.
L’écriture complexe de f est z’=2iz – 1.
g=r∘ h est l’application du plan vers lui-même qui à tout point M d’affixe z associe le point
M4 d’affixe z4 avec z4 = 2iz –i.
L’écriture complexe de g est z’=2iz – i.
j h(M)
M
O i A
Étude complémentaire des similitudes
Le plan P est muni du repère orthonormé direct R = (O, i , j ) d’origine O.
À chaque point ou vecteur est associé un seul complexe : l’affixe de ce point ou vecteur.
zM désigne l’affixe du point M.
Théorème et définition
Soit f une similitude directe du plan, d’écriture complexe z’= az+ b où aℂ* et bℂ.
Soit un argument de a.
Pour tout couple (A ;B)de points distincts du plan, soit A’= f(A) et B’= f(B).
l’angle orienté ( AB; A' B' ) est constant : Il a pour mesure ; on dit que cet angle orienté
( AB; A' B' ) est l’angle de la similitude directe f.
Démonstration
A et B étant 2 points distincts du plan, les affixes zA et zB de ces points sont distincts ; A’ et B’
sont aussi 2 points distincts du plan, les affixes zA’ et zB’ de ces points sont distincts .
z z A'
zB’ = azB+ b et zA’ = a zA+ b d’où zB’ – zA’ = a (zB – zA) soit B' a où zB – zA est
zB zA
l’affixe du vecteur AB et zB’ – zA’ est l’affixe du vecteur A' B' .
Finalement un argument de a, est aussi une mesure de l’angle orienté ( AB; A' B' ).
Démonstration
∗ Ce cas où a= 1 est déjà connu.
∗∗ On se place dans le cas où a≠1 : est un argument de a et k est le module de a : a= kei
0≠ 1–a.
a) Soit M un point quelconque d’affixe z ; f(M) a pour affixe az+ b.
f(M) = M az+ b = z b = (1–a) z b / (1–a) = z.
Soit donc w = b / (1–a) : w est l’affixe du seul point du plan qui est invariant par f ; w est le
seul complexe qui vérifie aw+ b = w.
b) Soit M un point quelconque d’affixe z ; f(M) a pour affixe z’= az+ b, comme w= aw+ b.
Alors z’–w = a ( z–w) soit z’–w = kei ( z–w) : Ceci est l’écriture complexe de f. On sait que
d’après cette écriture f est la composée dans un ordre indifférent de l’homothétie de centre
de rapport k avec la rotation de centre et d’angle de mesure .
Démonstration
Soit ,, ’ et ’ les affixes respectives des quatre points A, B, A’ et B’ : ≠ ≠ et
’≠ ’ .
– – et ’– ’ sont 3 complexes non nuls.
∗ On suppose que f est une similitude directe du plan telle que A’ = f’(A) et B’= f(B).
Avec a complexe non nul et b complexe, soit l’écriture complexe de f : z’=az+b .
A’ = f’(A) et B’= f(B) donne ’ = a +b et ’ = ab.
' ' ' '
Ainsi ’ – ’ = a ( – d’où a= ; ’ = a +b donne b=’–asoitb’–
f est ainsi l’unique similitude directe du plan qui a pour écriture complexe
' ' ' '
z’= z+’–
∗∗Réciproquement : Soit f la similitude directe d’écriture complexe
' ' ' '
z’= z+’–
' ' ' '
On a : +’– ’ d’où f(A) = A’. On a aussi les égalités :
' ' ' ' ' '
+’– ’– ( – ’ – ( ’–’)= ’
Cela prouve que f(B)=B’.
On a bien démontré que f(A) = A’ et f(B)=B’.
Conclusion : Avec les parties ∗ et ∗∗, on a bien démontré la partie du théorème concernant
une similitude directe.
Conclusion : Avec les parties ∗ et ∗∗, on a bien démontré la partie du théorème concernant
une similitude indirecte.
Il existe une seule similitude f telle que A’= f(A), B’= f(B) et C’=f(C).
Démonstration
On peut remarquer que les 3 points A’, B’ et C’ sont distincts 2 à 2, comme A, B et C ( par
multiplication des distances de points par k).
Soient f et g 2 similitudes du plan telles que f(A)=A’= g(A), f(B)=B’= g(B) et f(C)=C’= g(C).
A, B et C étant non alignés, f(A) = A’, f(B)=B’ et f(C) = C’ sont aussi 3 points non alignés.
A' B'
► Le rapport des similitudes f et g est le même puisqu’il est égal à =k.
AB
► Supposons que f ≠ g . Il existe alors un point M du plan tel que f(M) ≠ g(M).
On a f(A) f(M) = k AM et g(A) g(M) = k AM d’où f(A) f(M) = g(A) g(M) soit :
A’f(M) = A’g (M).
De la même façon on a aussi B’f(M) = B’g (M) et C’f(M) = C’g (M).
Finalement les 3 points A’, B’ et C’, étant à égale distance des 2 points distincts f(M) et g(M),
sont sur une même droite : la médiatrice de [f(M) ; g(M)].
C’est absurde parce que A’, B’ et C’ ne sont pas alignés.
∗ On sait qu’il existe une unique similitude directe g telle que A’= g(A) et B’= g(B).
Comme A’B’ = k AB, k est le rapport de cette similitude.
Soit s la symétrie d’axe la droite (A’B’), s est une similitude indirecte de rapport 1.
Dans tous les cas les 3 points A, B et C ont pour images par la similitude f, A’, B’ et C’
respectivement.
∗ Soit s la symétrie d’axe (AB), c’est une similitude indirecte de rapport 1 laissant A et B
invariants
On sait aussi que Id est une similitude directe laissant A et B invariants.
Comme d’après le paragraphe 3, il n’existe que deux similitudes telles que A ait pour image
A’ et B ait pour image B’, ces 2 similitudes sont s et Id.