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Jai gard un vif souvenir de cette femme, plus large que haute, avec une tte
qui reposait directement sur le tronc, des bras courts qui sagitaient constamment.
Son visage lisse et rond minspirait un certain dgot. Je naimais pas quelle
membrasst. ()
Enfin, tout le monde sengagea dans lescalier .Nous nous trouvmes bientt
dans la rue.
Les deux femmes marchaient tout petits pas, se penchant parfois lune sur
lautre pour se communiquer leurs impressions dans un chuchotement. la maison,
elles faisaient trembler les murs en racontant les moindres futilits, tellement leurs
codes vocales taient toute preuve ; elles devenaient, dans la rue, aphones et
gentiment minaudires.
Parfois je les devanais, mais elles me rattrapaient tous les trois pas pour me
prodiguer des conseils de prudence et de des recommandations. Je ne devais pas me
frotter aux murs : les murs taient si sales et javais ma superbe djellaba blanche, je
devais me moucher souvent avec le beau mouchoir brod pendu mon cou, je devais
de mme mcarter des nes, ne jamais tre derrire eux car ils pouvaient ruer et
jamais devant car ils prenaient un malin plaisir mordre les petits enfants.
8) a)- Relevez dans le texte les trois conseils donns lenfant par les deux
femmes. (1,5 pt)
-Il ne devait pas se frotter aux murs.
-Il devait se moucher souvent avec le beau mouchoir brod pendu
son cou.
-Il devait scarter des nes.
b)- Quel est le verbe qui introduit ces conseils dans le texte ? (0,5 pt)