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Intro
Insitutions:
Elles sont diverses: geographique (mondiales, regionales), numeraires (G8, FMI,...) et
juridique (Banque mondiale, Club de Paris > bailleur de fonds publiques, renégociation de
dettes)
Partie I:
La multiplicité des acteurs de la mondialisation economique
Pour essayer d'identifier ces acteurs il y a plusieurs approches. Nous etudierons les acterus a
vocations mondials et regionals. L'idee etant qu'une certaine hierarchisation devrait prevaloir
dans le systeme economique international.
C'est ce qu'on appelle les societes transnationnales selon la denomination des USA, appelées
egalement « firmes multinationnales ». Celles ci ne sont pas apréhender par l'ordre juridique
international. Ce qui veut dire qu'elles ne produisent pas de normes, dans l'ordre juridique
international. Pourtant, elles sont les principales destinataires de cette mondialisation. On
peut meme dire qu'elles accompagnent la mondialisation notamment car elles peuvent avoir
une activité de lobbying à l'egard des institutions internationnales (lors cycle de Doha en
2001 > medicaments)
Fondée en juin 45, a San Francisco succedant a la Société des Nations. Elle a ete cree par la
Chatre de St Francisco, son but etant la paix et la securité internationale. Actuellement, cette
organisation compte 197 Etats membres. Lorsque l'on parle de famille des Nations Unis, on
se refere a toutes les institutions derivées de l'organisation ou celles qui y sont associées via
des accords internationaux. En ce sens, les soeurs de Bretton Woods en 1944 lorsque furent
cree le FMI, et la Banque international pour la reconstruction et le developpement BERD.
Une autre institution appartenant a la famille sera creee plus tard en 1994 il s'agit de l'OMC.
Ses organes:
54 Etas-membres au Conseil, donc plus restreint que l'assemblée des UN. Ainsi une
designation sur une base geographique est fait au sein de l'assemblée generale des UN.
14 sieges sont attribués a l'Afrique, 11 a l'Asie, 6 pour l'Europe orientale, 10 pour l'Amerique
latine et Caraibes, et 13 pour l'Europe occidentale et les autres Etats.
Les membres du conseil sont elus par tiers, tous les ans, et ce pour 3 ans. Cela veut dire que
chaque année, 18 Etats sont elus. D'un point de vue mathematique, les Etats en
developpement sont majoritaires au sein de l'ECOSOC.
Le mode de votation est le meme que celui de l'assemblée generale: 1 Etat 1 voix. Le conseil
dispose d'un bureau avec a sa tete un president (actuellemnt haitien).
Comme le prevoit la chartre des UN, l'ECOSOC peut créer des organes subsidiaires des lors
que le besoin s'en fait sentir pour l'exercice de ses competences.Il existe actuellement 28
commissions.
Le rôle normatif:
les pouvoirs normatifs sont faibles. Ils disposent de 2 types de competences essentielles:un
rôle consultatif et coordination. Le rôle consultatif car il peut commander des rapports dans
les domaines economiques, socials, culturels et adresser des recommandations a l'assemblée
generale. Le rôle de coordination car il peut avoir un rôle centralisateur a la demande des
differentes institutions specialisées. Pouvoir faible car il ne peut pas predre d'actes juridiques
contraignants.
Le declin progressif:
dans les annees, il a connu u ncertain enthousiasme de la part des Etas-membres car il
constituait un veritable outil de cooperation tant formellement que substantiellement.
Formellement car il fut le premier organe ou les ONG pouvaient intervenir et
substantiellement car son domaine d'intervention etait tres large. Mais du fait des lourdeurs
administratives et du fait de l'absence de prise de normes contraignantes, ce conseil suscite
actuellement le desinteret.
Le FMI
Deux institutions financiere qui joue desormais un rôle majeur dans le systeme economique
international. Celles ci, furent consus des le depart comme devant etre complementaire.
L'une devait s'occuper de la stabilité des changes et l'autre de la remise en marche du
systeme economique international. Celles ci, ont chacunes evoluées independamment, mais
ensembles.
La premiere est le FMI (fond monetaire international) et la seconde est la BERD qui au fil du
temps, s'est muée en groupe de la Banque mondiale.
Pour esayer de parvenir a ces objectifs le FMI dispose de plusieurs organes et de moyens:
La BIRD
Le groupe de la Banque mondiale est semblable a une cooperative dans laquelle les
actionnaires sont les 186 Etats-membres. Les actionnaires sont represent és par un conseil
des gouverneurs qui est l'organe de decision supreme de la Banque mondiale. Comme pour
le FMI, conseil dispose lui aussi de 24 administrateurs se reunissant toutes les semaines. Pour
le sommet de la hierarchie administrative, il y a le president de la BIRD, M Zoellick. Il preside
le conseil d'administration et c'est le superieur hierarchique des 10000 fonctionnaires que
compte le groupe de la Banque mondiale.
- Historiquement la premiere est la BIRD.Institution de la Banque qui collabore avec les pays
a revenu intermediaire et avec des pays plus pauvres mais solvables . Son but est de
promouvoir la croissance economique, reduire la pauvreté, et faire face aux problemes posés
par la mondialisation. « elle contribue a la satisfaction des besoins de developpement
humain et social que les creanciers privés ne financent pas; elle protege la solidité financiere
des emprunteurs en leur fournissant un appuie en periode de crise; elle a recours a ces
propres financement pour promouvoir des reformes stratégiques et institutionnelles
essentielles ».
- Depuis 1960, il existe une autre insitution specialisée au sein du groupe dans les prêt au
plus pauvre (Agence internationnale de developpement). Pour y etre membre il faut etre
membre de la BIRD. Il y a actuellement 165 membres , elle vise a reduire la pauvreté en
accrdant des dons et des prets sans interet ou avec peu d'interet (0,5%) destiné a financer
des programmes dont le but est la stimulation de la croissance economique. L' AID est l'un
des principaux des baillleurs de fonds pour les 178 Etats les plus desherités dont 39 se
trouvent sur le continenn africain. C'est la principale source de financement des services
sociaux de base dans les pays les plus pauvres. Alors que la BIRD mobilise l'essentielle de ses
ressources sur les marches internationnaux des capitaux, l'AID est tributere des contributions
des plus riches de ses Etats-membres. Ce qui la rend tres dependante des pays occidentaux.
- La Societe Financiere Internationalle (SFI), creee en 1956 et compte actuellement 179
membres. Elle investit et fournit des services de conseil pour promouvoir des projets
durables a la fois economiquement et commercialement. L'originalité de la SFI, c'est qu'elle
peut octroyer des prets sous certaines conditons a des entreprises privés.
- L'Agence Multilaterale de Garanties des Investissements, creee en 1985, et compte
actuellement 172 membres. Pour en faire parti il faut etre membre de la BIRD. Les
preocuppations relatives a l'investissements et la perception des risques politiques
empechent souvent l'investissement etrangers directs ce qui enduit qu'une majorite des flux
financiers vont vers une poignee limitée de pays. Elle fournit 3 types de service: une
assurance risque-politique pour les investissements etrangers dans les pays en
developpement, une assistance technique pour ameliorer le climat d'investissement et
promouvoir les possibilités d'investissements dans les pays en developpement, et enfin lever
les eventuels obstacles pour les investissements futurs.
o Le Centre International pour le Reglement des Differents Relatifs aux
Investissements, creee en 1965 par la convention de Washington, et compte 140 Etats-
membres. Son objectif principal, est de fournir un cadre de conciliation et d'arbitrage pour
les differents relatifs aux investissements. Le CIRDI, cherche a eliminer les principaux
obstacles a la libre circulation internationalle de l'investissement privé posé par les risques
non commerciaux. C'est la premiere fois qu'une personne privée a un droit a agir devant une
juridiction internationale contre un Etat. Aujourd'hui le CIRDI est considere comme la
principale institution de l'arbitrage international consacré au reglement des differents
investisseurs-Etats.
L'OMC
Le 1/01/95, elle est le fruit des accords de Marrackech signée en 94 et compte actuellement
153 Etats-membres. Elle n'est pas la premiere organisation a encadreer le commerce
international. En effet des 1948, le GATT fut mis en place.
De 1948 a 1994, le GATT a constitué les regles regissant une grande partie du commerce
mondial. C'est pendant cette periode que le commerce international a enregistré ses taux de
croissance les plus elevés. Mais le GATT n'etait qu'un accord provisoire. Il visait a mettre en
place a coté des soeurs de Bretton Woods, une troisieme organisation qui s'occuperait du
volet commercial. Plus de 50 Etats ont signé en 1948, la chartre de La Havanne portant
institution de l'organisation internationale du commerce. Mais cette chartre n'est jamais
entré en vigueur notamment du fait du blocage du senat americain. Pendant pres d'un demi
siecle, les principes du GATT sont restés inchangés. Les resultats obtenus, en matire
commerciale, ont été rendu possible par plusieurs series, plusieurs cycles de negociation
denomés les « round ». Les plus grands progres realisés en matiere de liberalisation du
commerce ont ete accompli lors du round des 60' appelé aussi Kennedy Round. Dans les 70',
le Tokyo Round a tenté de remedier aux obstacles du commerce autre que les droits de
douanes. Enfin, a partir de 1986, s'ouvre l'Uruguay Round qui debouchera en 1994 sur la
creation de l'OMC.
Toutes les grandes decisions sont prises par l'ensemble des membres soit a l'echelle des
ministres soit au niveau des ambassadeurs. Les decisions sont normalement prises, par
concensus avec l'accord de tous les membres. L'OMC est une organisation tres differente du
FMI et la Banque. Devant les difficultés devant le concensus, a immergé l'idee de creer un
conseil d'administration comme dans le cadre du FMI ou de la Banque. L'autorité supreme
de l'OMC est la conference ministerielle. Elle doit se reunir au moins une fois tous les deux
ans. Elle est abilitée a prendre des decisions sur toutes les questions relevant de tout accord
commercial multilateral. Cette conference ministerielle, les Etats membres de l'UE sont
representés par une seule et meme personne, le commisaire europeen au commerce. En
dessous de la conference ministerielle c'est le conseil general. Celui gere les activités
courantes de la conference ministerielle et est composé de tous les Etats membres et il
s'acquitte des fonctions de trois organes: le conseil general stricto-sensu, l'organe des
reglements des differents et l'organe d'examen des politiques commerciales. En dessous du
conseil ministerielle, il y a un troisieme niveau, il existe un conseil pour chaque grand
domaine du commerce. Il y en a trois: le conseil du commerce des marchandises, le conseil
du commerce des services et le conseil des aspects des droits de proprietes intellectuelles
qui touchent au commerce. Comme leur l'indique ces conseils sont chargés de surperviser le
fonctionnement des accords de l'OMC relatif a leur domaine respectif.
A la tete de l'OMC, on trouve le directeur general qui est le chef de l'administration de l'OMC
sachant qu'il y a 550 personnes qui y travaillent, et c'est avant tout un negociateur. Le DG est
Pascal Lamy.
C'est avant tout un cadre de negociations, c'est a dire un lieu ou les gouvernements se
rendent pour essayer de resoudre leur probleme commerciaux. L'OMC accueille
actuellement une nouvelle serie de negociations que l'on appelle « le programme de Doha »
lancée en 2001. Lorsque les pays se sont heurtés a des obstacles au commerce, et ont voulu
les reduire, souvent les negociations ont contribué a liberaliser le commerce. La liberalisation
du commerce, n'est pas la seul politique l'organisation car celle ci autorise le maintien
d'obstacle pour proteger les consommateurs ou empecher la propagation de maladies.
Si c'est avant tout un cadre de negociation l'OMC est aussi un ensemble de regles: il existe a
l'heure actuelle 7 accord au sein de l'OMC. Le premier de ceux ci est le GATT toujours en
vigueur appelé desormais GATT 94, le deuxieme de ces accords est l'accord general sur les
services que l'on appelle GATS, le troisieme est l'accord sur l'agriculture, le quatrieme est
l'accord sur les mesure saniatire et phyto-sanitaire, le cinquieme accord est celui sur les
aspects du droit de propriété intellectuelle liée au commerce, le sixieme est l'accord sur les
mesures concernant l'investissement lié au commerce, et le dernier accord porte sur les
obstacles techniques liés au commerce. Ces 7 accords ont pour but de reguler voir de
reglementer le commerce international. Il pose des regles contraignantes c'est a dire
obligatoires sous peine de recours devant une juridiction mis en place par les accords de
Marrackech l'organe de reglements des differents.
Cet organe est une sorte de tribunal constitué sous la forme d'un panel de trois personne. Il a
pour mission d'examiner a la lumiere des accords de l'OMC, la question de droit portée par
un Etat ou des Etats membres devant lui et de faire des constatations afin d'aider l'ORD a
formuler des recommandations. Il y a toujours une possibilité d'appel devant l'organe
d'appel de l'OMC. Les decisions de ce dernier sont directement executoires cela veut dire
qu'il n'y a plus de recours possible. L'une des ses faiblesses c'est qu'il ne dispose d'aucun
moyen contraignant pour obliger un Etat a se conformer a ses decisions. Il existe un juge
pour controler la correcte application des accords OMC est un pas en vant vers un plus grand
respect des accords internationnaux.
Ces institutions ont pour vocation de rassembler les Etats provenant de differents continents
sans pour autant avoir comme objectif de reunir la totalité des Etats. Elle n'aspire pas a
l'universalité. Les organisations dont il s'agit sont des insitutions intergouvernementales. On
les classe en deux categories, celles qui ont une vocation multiple c'est a dire des
competences transversales, et celles qui ont une competence plus particiuliere a vocation
sectorielle
L'ocde peut etre qualifié d'institution a competences transversales car elle a 5 principaux
axes d'intervention: l'economie, l'envirronement, questions sociale, l'energie et l'aide au
developpement.
L'OCDE compte actuellement 30 Etats membres provenant de tous les continents. En mai
2007, les pays membres ont ouvert des discussions pour l'adhesion a l'organisation de 9
nouveaux Etats. En decembre 2008, 5 de ces 9 Etats etaient pre-qualifiés, le Chili, l'Estonie,
l'Israel, la Russie et la Slovenie. A la difference de la plupart des organisations internationales,
devenir membre de l'OCDE ne releve pas d'une procedure automatique. L'adhesion est
conditionné.
1. De l'OECE a l'OCDE
Il a été cree en 1947, afin d'administrer l'aide americaine et canadienne dans le cadre du
plan Marshall pour la reconstruction de l'Europe. L'OCDE a succedé formellement a l'OECE en
1961.
Le siege de l'organisation se trouve a Paris. Depuis 1975, elle a pour mission d'aider les
gouvernements a realiser une croissance durable de l'economie et de l'emploi et de favoriser
la progression du niveau de vie des pays membres tout en maintenant la stabilité financiere.
La convention portant creation de l'OCDE lui donne aussi pour mandat de favoriser une
scene d'expansion economique dans les autres pays et de contribuer a la croissance du
commerce mondial sur une base multilaterale et non discriminatoire.
2. Le conseil de l'OCDE
le conseil est l'organe decisionnel de l'organisation. Il se compose d'un representant par pays
membre auquel il faut ajouter un representant de l'UE. Le conseil se reunit regulierement au
niveau des representants permanents aupres de l'OCDE et adopte ses decisions par
concensus.une fois par an, le conseil de l'OCDE se reunit au niveau des ministres pour
discuter des grands problemes du moment et fixer la politique de l'organisation. En dessous
du conseil il existe des comités spécialisés dans les domaines competences de l'organisation.
L'OCDE compte environ 200 comités, environ 40000 hauts-fonctionnaires des
adiministrations nationales participent chaque année aux reunions de ces comites. L' OCDE
dispose d'un organe administatif, le secretairiat, 2500 fonctionnaire y travaillent et le
secretaire general actuel est mexicain, Gurria.
Il est assez restreint et faible. Son rôle essentiel consiste dans l'adoption de principe
directeur que les Etats s'engagent a respecter volontairement, notamment l'OCDE a adopté
des principes directeurs concernant le deliement de l'aide. Ces principes directeurs ne sont
pas contraignants. Ce sont des comportements que les Etats membres s'engagent a
respecter. L'OCDE adopte aussi des conventions cadres qui elles sont contraignantes
notammen la convention de 2003 sur la lutte de la corruption. Mais la plus grande plus-value
de l'organisation reside dans l'etablissement de previsions economiques a court et moyen
terme par le biais de la collecte et de l'analyse des données fournies par les comités et par
les Etats membres l'OCDE constitue une veritable matrice des previsions economiques et
statistiques. L'OCDE a juridiquement parlant peu de pouvoir mais c'est une organisation
majeure du systeme economique capitaliste actuel.
L'organe plénié est la conference de l'organisation de l'OPEP qui est l'autorité supreme. Cette
conference se reunit en generale 2 fois par an en mars et en septembre, mais elle peut se
reunir de maniere extraordinaire si la situation le demande. La conference est responsable
de la formulation de la politique generale de l'organisation et des orientations de cette
politique. On trouve au sein de l'OPEP, un conseil des gouverneurs. Il existe un gouverneur
pour chaque Etats membre. Ce conseil est chargé du suivi des decisions adoptées par la
conference. C'est lui qui determine le budget de l'organisation. Le secretariat de l'OPEP est
basé a Vienne
Irruption a l'apres guerre. Rapidité de leur mise en place. Economie en perpetuelle evolution.
A l'origine de leur constitution, il y a toujours une volonte politique, les Etats ne veulent pas
etre contraints au sens juridique du terme dans leur action. Ils souhaitent donc pouvoir les
faire et les defaire au gres de leurs interets. Ce qui explique, une logique institutionnelle
souple.
LE G8
Le G8 a etait cree en 1975 a l'inititive de Valery Giscard d'Estaing lors du sommet de
Rambouillet. A en sa creation il n'y avait que 6 Etats: GB, All, It, Jap, USA et Fr. Puis Can en
1976, et depuis 2003 c'est la Russ qui devient le 8e membre. Il s'agit d'un groupe de
discussion entre les chefs d'Etat des pays les plus industrialisés. En 2007, le G8 ne recouvrait
que 13% de la pop mondiale mais produisait 58% du PIB mondial. C'est une presidence
tournante presidee chaque année par un Etat different. C'est un groupe a orientation
economique, son but est d'identifier les mesures a prendre pour favoriser une
mondialisation la moins risquée possible. Le G8 est devenu l'embleme du certaine forme de
mondialisation capitaliste.c'est la raison pour laquelle il est la cible chaque année des « alter-
mondialiste ».
Le sommet de Pittsburg du 25 Sept 2009 a fortement reduit son rôle. Desormais le G8 aura
pour fonction principale de s'occuper des questions diplomatiques. En effet, les problemes
notamment economiques et politiques liés a la mondialisation sont transferés a un autre
groupe le G20.
LE G20
Il a ete mis en place en 1999 et a pour vocation initiale de constituer a un forum de
cooperation et de concertation sur les questions qui relevent du systeme financier
international. Il permet aux pays industrialisés et aux pays emergeants de favoriser la
concertation et l'examen des politiques economiques en vue de promouvoir la stabilité
financiere internationale et de rechercher des solutions communes. Arg, Aus, Ar Saou, Afr du
Sud, Bre, Ch, Coree du Sud, Inde, Indo, Mex, Turq, UE. Ce groupe est plus representatif de la
diversité des situations politiques, economiques et geographiques des Etats participants a la
mondialisation.c'est l'une des raisons pour lesqelles a la suite du sommet de Londres d'Avril
2009, il ressort en tant que grand vainqueur du sommet de Pittsburg. Cela etant certains
groupes d'Etat ne sont pas representés au sein du G20. Il existe d'autre groupe plus
representatif le G177.
Le G77 ou Non-alignés
Cree le 15 Juin 1964, forum economique. Au depart il y avait 77 et maintenant 130. Le
groupe des non-alignés, a pour but d'etre une force de contre proposition face a la
mondialisation tel que souhaités par les pays industrialisés. Il a pour vocation de representer,
de defendre les points de vue et interets des pays dit « du Sud » dans toutes organisations du
systeme des NU. Un autre de ses buts et de favoriser la cooperation Sud-Sud.
Le Club de Paris
Il s'agit d'un groupe informel de creancier publique dont le rôle est de trouver des solutions
coordonnées et durables aux difficultés de paiement des pays endettes. Au sein de ce club,
les creanciers publics decident sous conditions de reechelonner voir d'annuler partiellement
la dette publique des Etats debiteurs. Depuis 1956, le CDP a signé un peu plus de 400 accords
relatifs a 85 Etats endettes. Depuis 1983, le montant total de la dette couverte par ces
accords s'eleve a 511 milliards de dollars. On l'appelle CDP car le secretairiat de ce groupe est
situé a Bercy.
Le Club de Londres
Ce club est un groupe informel de creanciers bancaires privés qui s'occupent de la dette
publique des Etats. La premiere reunion a eu lieu en 1976 et concerné la dette du Zaire
(Republique Democratique du Congo). Il se reunit uniquement pour une serie de
negociations avec un Etat debiteur. Il n'y a donc aucune permanence. Les negocaitions sont
en general dirigées par une institution financiere et elles reunissent l'Etat et les banques ou
fonds d'investissement. Contrairement au CDP, ce club ne procede pas a l'annulation de dette
mais seulement a leur reechelonnement.
Il y a peu de permanence dans ces fora informels. Ils se reunissent une a deux par ans
maximum lors des « sommets ordinaires ». certains d'entre eux disposent d'un secretairiat
comme le CDP mais la majorité n'a pas de structure institutionnelle permanente comme le
CDL ou le G8. La volonté politique de disposer de peu ou pas d'organe reside dans la
souplesse voulue par les Etats pour ses groupes.
Certains moyens d'interventions de ces forums ne sont pas juridiquement obligatoires alors
que d'autre le sont. Les accords relatifs a la tete concluent dans le cadre du CDP ou du CDL
sont obligatoires. C'est a dire que l'Etat soumis a un accord de reechelonnement est tenu
sous peine de sanctions de respecter ces accords. A contrario, les decisions prises dans le
cadre du G8 ou du G20 ne sont pas obligatoires. Il s'agit essentiellement d'une obligation
morale, de comportement mais certainement pas d'une obligation juridique. Ainsi par
exemple, lors du sommet de Glenneagles en 2005 au Royaume Uni, le G8 s'etait engagé a
procure au continent africain 25 milliard de dollar d'aides au developpement. En Mars 2009,
rien n'a été versé.
C'est plus une convergence subie que voulue. Les pays emergents constituent desormais les
moteurs de la croissance economique. C'est l'une des raisons pour lesquelles que le G20 est
né et qu'il va accroitre son importance dans le systeme economique international dans les
prochaines années. Les Etats membres du G8 se sont rendus compte notamment lors de la
crise debutée en Septembre 2008 qu'il ne pourrait se passer a l'avenir des pays emergents et
notamment la Chine.
C'est un phenomene ancien bien anterieur aux organisations actuelles. Mais leur
multiplication date surtout des années 1950' lorsque sont apparus notamment les
communautés europeennes. Ils existent plusieurs classifications de ces organisations
regionales economiques soit d'un point de vue sectoriel ou formel. Ici on envisagera une
classification sectorielle en faisant une dicotomie entre les organisations regionales relatives
a l'investissement et celles a vocation commerciale. Avant de les etudier il paraît necessaire
de se poser la question de la place de ces organisations regionales dans le systeme
economique international: est ce que ces organisations constituent un renforcement ou une
nuissance a la cooperation internationale? En effet, la multiplication des organisations
regionales est susceptible de nuire a la coherence de l'action internationae. Il y a un risque
de scissiparité (division successive jusqu'à la disparition). A contrario, le regionnalisme peut
constituer la premiere marche vers la constitution d'un ordre mondial. La pratique montre
que les regles economiques utilisées d'une region a une autre ont tendance a converger. Les
regions economiques cooperent, discutent afin de mettre en place des normes dont le
contenu est quasi identique. Il y a donc une logique systemique notamment en matiere
commerciale. En effet dans ce domaine, quelque soit la region envisagée, 5 etapes se
succedent:
- mise en place d'une zone de libre echange
mise en place d'une union douaniere
mise en place d'un marché commun
mise en place d'une union economique
mise en place de l'integration
Ces organisations regionales sont multiples. Chaques regions disposant d'une ou pluseiurs
institutions financieres ayant un interet dans le domaine de l'investissement.
Il existe sur le continent europeen deux institutions majeures qui traitent de l'investissement.
La premiere, a la fois hsitoriquement et quantitativement, est la Banque europeenne
d'investissement, BEI. Et la seconde c'est la banque europeenne pour la reconstruction et le
developpement.
1. LA BEI
Premiere banque multilaterale du monde, en 2008 la BEI a accordé 59,3 milliards d'€ de
prets. Elle est l'institution financiere de l'UE. Creee en 1958 a la suite du Traité de Rome,
portant creation des communautés economiques europeennes. D'un poitnde vue
insitutionnelle on trouve a la tete de la BEI un conseil des gouverneurs qui est l'organe
politique de la Banque et qui est composée de 28 membres. D'un piont de vue pratique se
sont les ministres des finances qui siegent au conseil des gouverneurs. En dessous de ce
conseil, il y le conseil d'administration composé egalement de 28 administrateurs qui
adoptent leurs decisions a la majorité d'au moins un tiers des etatsmembres, representant
au moins 50% du capital souscrit. Pour assurer la gestion quotidienne de la BEI il a ete cree
un comité de direction composé de 9 membres, a sa tete le directeur de la BEI. Cette banque
octroit 2 types de prets:
-pret individuel, se sont des prets qui peuvent etre demandés par des personnes privés ou
publiques pour une duree variable de 12 ans max pour le secteur de l'industrie et pour une
duree de 20 a 30 ans pour le secteur des infrastructures. En general, les prets sont accordes
en € mais ce n'est pas une obligation. Le taux d'interet est fixé par la banque et peut etre
fixe, variable, ou revisable.
-Les prets globaux: se sont des lignes de credit mise a la disposition de banque ou
d'institutions financieres qui retrocedent les fonds a l'appui de projet d'insvestissement de
petites et moyennes entreprises repondant aux criteres de la banque.
La BEI concentre son action sur le secteur minier, industriel, agricole et energetique. Depuis
plus de trois ans, la BEI, participe activement a la politique europeenne de cooperation et
d'aide au developpement dans les pays ACP (Afrique, caraibes, pacifique). C'est un groupe
car en son sein a été creee le fond europeen d'investissement. Par le biais de ce fond sont
octroyés des prets concessionnels aux pays tiers non membres de l' UE.
1.2 La BERD
Creee en Mai 1990, dont le precurseur est l'ancien president de la Republique Mitterand. Le
but etait a la suite de la chute du mur de Berlin, de faciliter le passage des pays de l'europe
de l'Ouest d'une economie planifiée a une economie de marché. Le siege de cette banque
est situé a Londres. Elle est rentrée en fonction en Avril 1991.
Cette banque emet des emprunts sur le marché international qui lui servent a financer ou a
cofinancer des investissements soit par le biais de prets soit par le biais de prise de
participation qui favoriseront la transition vers une economie de marché dans les PECO (pays
d'europe central et oriental) dans les pays de l'ex URSS et en Mongolie. Contrairement a de
nombreuses insitutions financieres notamment le FMI et la BM, la BERD accorde des prets en
tenant compte de facteurs politiques. En effet elle n'accorde des prets qu'aux pays « qui
s'engagent a respecter et mettre en pratique les principes de la democratie pluraliste, du
pluralisme politique et de l'economie de marché qui s'engagent a favoriser la transition de
leurs economies vers des economies de marché et qui s'engagent a promouvoir l'initiative
privé et l'esprit d'entreprise. Ceci veut dire que la BIRD peut refuser des prets aux pays qui ne
respectent pas les 10 principes. Actuellement 3 pays connaissent des relations difficiles avec
la BERD a savoir l'Ouzbékistan, le Turkmenistan et la Bielorussie. En 2006, la BERD a investit
environ 5 milliards d'€ dans 300 projets differents. Elle est composée de 53 membres ayant
ratifiés la convention de Londres.
Elles sont multiples qu'en a leurs objectifs. En effet il existe plusieurs moyens de commercer.
Certaines organisations ont une simple vocation libre-echangiste, dont l'objectif est de
supprimer des freins au developpement du commerce entre les etats membres comme faire
disparaître les droit de douanes ou les quotas. D'autres organisations peuvent avoir comme
vocation l'integration des marchés des etats membres c'est a dire qu'ils souhaitent aller plus
loin que le libre echange en definissant en commun et de maniere harmonieuse leur
politique economique.
a/ ALENA
L'ALÉNA résulte de l'extension d'un accord précédant qui ne concernait que le Canada et les
E.U : l'ALE (« Accord de libre-échange »), dont il reprend une bonne partie des principes.
Les négociations ont été lancées par le gouvernement des États-Unis sous la présidence de
George Herbert Walker Bush , avec le représentant du gouvernement canadien, Brian
Mulroney et son homologue mexicain, le président Carlos Salinas de Gortari. L'Accord a été
signé le 17 décembre 1992 et est entré en vigueur le 1er janvier 1994.
Bien qu'il soit en partie une réponse au Traité de Maastricht qui a été signé le 7 février 1992,
l'ALÉNA, qui avait commencé par l'établissement d'un Marché commun, n'a pas vocation à
créer des institutions supranationales à pouvoir législatif, comme l'Union européenne, étant
plus proche d'un traité international d'ordre économico-financier. Depuis son instauration, la
plupart des produits grand public du continent nord-américain sont livrés avec des
informations en trois langues : anglais, espagnol et français.
Objectifs de l’ALÉNA :
Éliminer les barrières douanières et faciliter les échanges transfrontaliers des biens et
des services,
Assurer les conditions d’une concurrence équitable dans la zone de libre-échange,
Augmenter substantiellement les occasions d’investissement au sein des trois pays
membres,
Fournir une protection et une application adéquate des droits de propriété
intellectuelle dans chacun des territoires,
Adopter des procédures efficaces de mise en œuvre, d’administration conjointe et de
résolution des litiges,
Approfondir la coopération trilatérale pour étendre les bénéfices de l’accord.
Protection de l'environnement et des conditions de travail.
b/ AELE
Les membres actuels de l'AELE sont :
Islande (adhésion en 1970)
Liechtenstein (adhésion en 1991)
Norvège (membre originel)
Suisse (membre originel)
L'accord de l'Espace économique européen - entré en vigueur en 1994 - est venu approfondir
les relations entre certains Etats de l'AELE (Islande, Liechtenstein et Norvège) et l'UE. La
Suisse, après avoir participé aux négociations et signé l'accord, ne l'a pas ratifié, suite à un
refus exprimé par le peuple dans une votation. Toutefois, depuis, la Suisse a conclu des
accords bilatéraux avec l'UE, mais en-dehors des mécanismes de l'Espace économique
européen.
c/ ASEAN
L’Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ANASE ou ASEAN) est une organisation
politique, économique et culturelle regroupant dix pays d'Asie du Sud-Est. Elle a été fondée
en 1967 à Bangkok (Thaïlande) par cinq pays dans le contexte de la guerre froide pour faire
barrage aux mouvements communistes, développer la croissance et le développement et
assurer la stabilité dans la région. Aujourd'hui, l'association a pour but de renforcer la
coopération et l'assistance mutuelle entre ses membres, d'offrir un espace pour régler les
problèmes régionaux et peser en commun dans les négociations internationales. Un sommet
est organisé chaque année au mois de novembre. Son secrétariat général est installé à
Jakarta (Indonésie).
N.B. : on emploie désormais plus couramment le sigle anglais ASEAN (Association of
Southeast Asian Nations) bien que le sigle officiel français soit ANASE. Le sigle ANSEA
(Association des nations du Sud-Est asiatique) n'est plus utilisé.
En 2005, les pays de cette organisation représentaient :
558 millions d'habitants (environ 10% de la population mondiale)
862 milliards $USD de PIB
26 milliards $USD d'investissements étrangers
L'ASEAN a été fondée par cinq États, principalement de l'Asie du Sud-Est maritime :
Philippines, Indonésie, Malaisie, Singapour, et Thaïlande. Le Brunei les rejoints 6 jours après
son indépendance du Royaume-Uni le 8 janvier 1984. Le Vietnam entre en 1995, suivit du
Laos et de la Birmanie le 23 juillet 1997 et du Cambodge le 30 avril 1999.
La Papouasie-Nouvelle-Guinée a le statut d'observateur depuis 1976 et réfléchit à une
possible candidature. Le 23 juillet 2006, le Timor oriental a posé sa candidature et pourrait
devenir membre d'ici à 2012. L'Australie est aussi intéressée mais certains pays membres s'y
opposent.
A/ UE
CEE :
Le traité de Rome, signé le 25 mars 1957 : les « six » pays décident d'aller plus loin dans la
coopération. Les domaines économiques, mais aussi politiques et sociaux, sont concernés. Le
but est d'aboutir économiquement à un « Marché commun » permettant la libre circulation
des personnes, des marchandises et des capitaux. La Communauté économique européenne
(CEE) est l'entité internationale, de type supranational, instituée par le traité de Rome, et se
dote d'une capacité autonome de financement, indépendante du plan Marshall concerté
dans l’OECE. Ce traité fonde également une troisième communauté européenne d’une durée
indéfinie, l’Euratom ou Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA), entre les
membres des deux autres communautés (la CECA originelle et la nouvelle CEE.)
CE :
Le traité de Lisbonne est un traité signé le 13 décembre 2007 à Lisbonne entre les 27 États
membres de l'Union européenne, qui transforme l'architecture institutionnelle de l'Union.
Ce traité a été préparé au second semestre 2007 par une conférence intergouvernementale
(CIG) constituée pour pallier la non-ratification du traité établissant une constitution pour
l’Europe de 2004[1].
À la différence du traité constitutionnel de 2004, qui remplaçait les deux grands traités par
un texte nouveau, le traité de Lisbonne conserve les traités existants tout en les modifiant en
profondeur :
le traité instituant la Communauté européenne (Rome, 1957) qui est rebaptisé
« traité sur le fonctionnement de l’Union » ;
le traité sur l'Union européenne (traité de Maastricht) de 1992.
La date d'entrée en vigueur du traité de Lisbonne est fixée au 1er décembre 2009[2] soit le
premier jour du mois qui suit l'achèvement du processus de ratification dans les 27 États
signataires, avec dépôt des instruments de ratification à Rome.
Acte Unique :
L'Acte unique européen est signé à Luxembourg le 17 février 1986 par neuf États membres,
suivis par le Danemark (suite au résultat positif d’un référendum), l'Italie et la Grèce le 28
février 1986. Entré en application le 1er juillet 1987, il avait pour but de redynamiser la
construction européenne en fixant l'achèvement du marché intérieur en 1993, permettant la
libre circulation également des capitaux et des services. Par ce traité, les compétences
communautaires sont élargies aux domaines de la recherche, du développement
technologique, de l'environnement et de la politique sociale. L'Acte unique consacre aussi
l'existence du Conseil européen, réunissant les chefs d'État et de gouvernement. Il décide de
renforcer les pouvoirs du Parlement européen au moyen de la « procédure de coopération ».
Ce traité amorce une démarche commune en matière de politique étrangère ainsi qu'une
coopération en matière de sécurité sans qu'il soit porté atteinte ni à l'Union de l'Europe
occidentale (UEO) ni à l'OTAN. L’UEO trouvera un rôle limité dans le règlement de la paix en
Europe notamment après la chute du communisme en Russie, les conflits ethniques menant
au démantèlement de la fédération Yougoslave à la mort de Tito, et l’UEO parviendra à
contenir de nouveaux conflits en Albanie et à pacifier les révolutions dans les pays européens
libérés à l’Est. Toutefois, ces pays ne tarderont pas à rejoindre l’OTAN seul capable de les
défendre en l’absence immédiate de l’acte unique.
Traité Maastricht :
Le traité de Maastricht est signé le 7 février 1992 et entre en vigueur le 1er novembre 1993.
L'Union européenne prit la suite du Marché commun et de la Communauté économique
européenne, devenue Communauté européenne (CE) en fusionnant la CECA qui expirait en
2002. Il marque une nouvelle étape dans le processus d'union sans cesse plus étroite entre
les peuples d'Europe. À présent, la politique européenne repose sur trois piliers :
1er pilier : les communautés (principalement la CE ou Marché commun, et Euratom) ;
2e pilier : la coopération en matière de politique étrangère et de sécurité commune
(PESC), voire de défense commune (PESCD) ;
3e pilier : la coopération policière et judiciaire en matière pénale.
Le traité de Maastricht crée la citoyenneté européenne et permet de circuler et de résider
librement dans les pays de la Communauté, le droit de voter et d'être élu dans l'État où l'on
réside pour les élections européennes et municipales.
Il est décidé de créer « une monnaie unique sous l'égide d'une Banque centrale
européenne ». Ce sera l'euro. Les compétences de la Communauté sont étendues, selon le
principe de subsidiarité / suppléance, à de nouveaux domaines : éducation, formation
professionnelle, culture, santé publique, protection des consommateurs, réseaux
transeuropéens de transport, politique industrielle, services (eau, énergie) et
environnement.
Le traité de Maastricht entérine notamment la création d'une monnaie dite unique. L'euro
est la monnaie commune des 27 États membres de l’Union européenne et la monnaie
unique de 16 d’entre eux, ainsi que, de facto, de certains États et territoires, comme le
Monténégro ou le Kosovo. Hormis le Danemark et le Royaume-Uni qui ont obtenu une
dérogation lors de la rédaction du traité de Maastricht, tout pays appartenant à l'Union
européenne doit adhérer à l'euro. La Suède a retardé l'échéance suite à un référendum
défavorable, les nouveaux membres quant à eux préparent leur économie en vue d'un
changement dans les années à venir. La Banque centrale européenne, située à Francfort-sur-
le-Main, est chargée de gérer son émission et de garantir sa valeur vis-à-vis des autres
monnaies, notamment le dollar américain. Mis en circulation depuis le 1 er janvier 2002 sous
sa forme fiduciaire pour les particuliers, mais en usage dès le 1 er janvier 1999 pour les
entreprises, il succédait à l’European Currency Unit (ECU), soit « l’unité de compte
européenne », mise en service en 1979. L'Euro est, depuis la crise financière de 2007-2009,
un sujet de préoccupation pour le Royaume-Uni, qui a vu sa monnaie fondre à la même
allure que son économie réputée et enviée. En effet, le Royaume-Uni souffre de la crise
financière qui a dévalué sa livre Sterling face à l'euro. Cette faiblesse de sa monnaie lui donne
l'idée d'intégrer la zone euro qui n'est pourtant pas épargné par la crise. Cependant, la
majorité des Britanniques n'est pas prête à abandonner sa monnaie.
5 Organes vitaux :
- La Commission europeenne est l’organe execuif de l’UE. C’est elle qui est
chargé du suivi et de la mise en place des politiques decidées par le Conseil de
l’Union et le parlement européen.
- Le Conseil de l’Union : au sein de ce conseil se reunissent les ministres des
Etats membres selon leur specialités.
- La Cour de Justice des Communauté Europeenne (CJCE) dont le but est de
veiller au respect du droit communautaire tant par les Etats membres que par
les institutions de la communauté. Les particuliers peuvent saisirent cette
cour.
- La cour des Comptes dont l’objet est de veiller a la bonne utilisation du budget
communautaire.
Au dela de ces 5 institutions, d’autres plus nombreuses interviennent. C’est le cas du Conseil
Europeen qui detient le role d’impulsion politique puisqu’il reunis 2 fois par an les chefs
d’Etat et de gouvernements des Etats membres.
Afin de renforcer ce role politique, le traité de Lisbonne a creee le poste de President du
Conseil Europeen.
Il existe une institution en matiere eco, de l’Union qui detient un role a part : la Banque
Centrale Europeenne. Creee par le traité de Maastricht, la BCE est independante du
gouvernement des Etats membres. Elle ne recoit pas d’ordre de ces Etats. Elle est la seule a
autoriser l’emission de l’€. elle a pour mission de veiller a la stabilité de l’€ et au maintien de
la stabilité des prix. A cette fin, elle dispose d’une arme : la politique des taux d’interet. La
BCE possede un capital de 4 Millard d’€. la Banque Centrale Nationale doivent agir
conformement aux orientations de la BCE. Cette independance est l’objet de nombreuses
critiques notamment concernant la place de l’€ face au $. Nombreux sont les Etats qui
souhaiteraient voir la Banque jouait sur les taux d’interet afin de maintenir une certaine
parité entre les 2 monnaies.
La BCE est constituée d’un directoire ou siege un President (Trichet), un vice-President et 4
membres nommés par les gouvernements.
PARITE 2 :
Approche critique de la mondialisation économique
A Bretton Woods, il s’agit avant tout d’etablir un statut par le FMI et la BIRD mais aussi
d’introduire dans ce statut des regles juridiques contraignantes en matiere monetaire a
destination des Etats
Il y a 3 regles essentielles qui vont fondees le systeme monetaire :
- convertibilité des monnaies en Or. Ces monnaies peuvent etre convertibles en
Or par reference au $ qui lui est librement convertible en Or. Ainsi l’Or
constitue la monnaie de reference ;
- La regle de la stabilité des monnaies : il est etablie un systeme de change fixe
ou chaque monnaie ne doit pas s’ecarter de plus de 1% des autres monnaies.
Ce ci entraine 2 obligations pour les Etats : le maintien d’un taux de change
ordonné et l’elimination progressive des restriction de change
- Tout membre du FMI est en droit d’acheter au fond la monnaie d’un autre
membre contre sa propre monnaie. Cette regle entraine 3 obligations pour les
Etats : le respect mutuel de reglement nationaux d’echanges, la
communication d’information au FMI et la collaboration avec celui-ci.
Il s’agit de regles strictes susceptibles de remettre en cause l’autorité monetaire de l’Etat.
Ainsi l’Etat peut etre tenu de communiquer leur donneés eco au FMI pour que ce dernier
s’assure par exemple de savoir si la monnaie n’est pas surevaluée.
Mais ce systeme a echoue. Ce coup de grace a ete donné par Nixon en 1970 lorsqu’il pris la
decison de suspendre la convertibilité $/Or. Lorsqu’il decida d’introduire une taxe de 10% sur
les importations etrangeres mais surtout lorsqu’il decida de devaluer le $.
Les crises precedentes avaient deja renforcé la defiance de nombreux Etats essentiellement
en developpement a l’egard du systeme monetaire et financier international cela etant ces crises
etaient ponctuelles et limitées geographiquement. La crise declenchée depuis septembre 2008, n’a
fait qu’accroitre cette defiance qui par effet de contagion touche certains Etats dit developpés.
Pq en est on arrivé a une telle crise mondiale ? est ce que les institutions financieres internationales
disposent de reels moyens de regulation voir de reglementation afin d’éviter ces crises ? les reformes
annoncées en Avril 2009 a Londres et en Septembre 2009 a Pittsburg sont elles a meme d’eviter
qu’une crise survienne a nouveau ?
Ce gendarme que constitue ces institutions de Bretton Woods dispose de plusierus moyens
juridiques pour s’assurer du respect de ses missions.
La pierre angulaire de son contrôle reside dans la cooperation des Etats avec le fond. En effet,
les Etats sont tenus par les statuts du FMI et plus particulierement l’article 4, de cooperer de bonne
foi avec le FMI. Cette cooperation passe par la transmission reguliere d’information essentielle sur
leur economie respective. Elle peut etre volontaire ou suggerer. Le FMI peut aussi surveiller les Etats,
c'est-à-dire qu’il envoit une equipe d’experts qui sera chargée d’evaluer et d’analyser en collaboration
avec l’Etat les données economiques de cet Etat. Juridiquement cette surveilance a lieu au moins une
fois tous les deux ans mais pratiquement certains Etats ne sont controlés que tous les 3 a 4 ans alors
que d’autres sont surveiller tous les ans voir plusieurs fois dans l’année. Ceux qui beneficient d’une
surveillance tres reguliere sont les Etats qui beneficient a un titre ou a un autre d’un financement de
la part du FMI. La surveillance exercée par le FMI ne touche pas ou peu les Etats qui ne beneficient
pas de fond de sa part ou sont consideres comme de bons eleves alors que ce sont eux qui sont les
plus a meme de destabiliser le systeme financier international.
L’action du FMI s’inscrit dans une logique interétatique. Depuis 1944, le systeme financier
s’est non seulement accru, mais aussi diversifié. Ainsi, l’action internationale des acteurs privés
transnationaux ne rentrent pas le cadre de l’action du FMI.
3e faiblesse, c’est la mise en place du forum de stabilité financiere. Il regroupe a la fois des
Etats mais aussi des acteurs du marché financier. Ce conseil n’aucun pouvoir contraignant sur ses
membres, il fournit uniquement des recommandations. Libre a ses membres de les suivre. Les
modifications lors du sommet de Pittsburg sont susceptibles d’ordonner et reguler le systeme
financier. Le communiqué final du sommet de Pittburg constitue une declaration d’intention, laissant
libre les membres du G20 quant a leur application. Ainsi, par exemple, la remuneration des traders et
les bonus versés ne fait pas l’objet d’une reglementation internationale.
Arreter de considerer le FMI uniquement comme un pompier en cas de crise. Il a ete decide a
Pittsburg d’augmenter le volume global des fonds du FMI de 800 millions de dollars. Cette
augmentation si souhaitable soit elle est uniquement la pour lui permettre de repondre aux besoins
d’Etat en cas de crise de leur liquidité et de leur balance des paiements.
Un autre piste serait de developper le régionalisme. En effet, lorsqu’en 1992, l’union eco et monetaire
est mise en place, les Etats s’engagent a reduire le nombre de monnaie, en les faisant passer de 12,
puis 15, puis 25, puis 27 a 2 (€ et £). On reduit ainsi les risques monetaires. En effet il est bcp plus
facile d’essayer de mettre en place une stabilité monetaire des lors que le nombre de ces monnaies
est reduit. Ainsi pourquoi ne pas imaginer une reduction du nombre de monnaie en fonction de la
constitution d’organisations economiques regionales. Dans cette hypothese, les risques de
speculations et de destabilisation monetaire seraient reduits et on en reviendrait finalement a la
philosophie premier de Bretton Woods.
C’est la raison pour laquelle, le phenomene de regionalisation economique s’est accrue depuis les
années 1990. tous les bailleurs de fond ont tenté de promouvoir la mise en place d’une structure
hierarchisée regionale en matiere economique. L’idee dans un premier temps, est de separer chaque
region en sous region. Dans chacune de ces sous regions doit emerger une seule organisation
economique. Cette organisation economique doit etre hierarchiquement subordonnée a
l’organisation economique regionale qui elle-même sera structurellement hierarchisée a
l’organisation mondiale. Actuellement les IER constituent les piliers de la reforme du systeme
monetaire et fianncier international.
Il serait certainement necessaire de reformer la structure du FMI afin, non pas d’accroitre
l’importance des pays emergents ce qui est le cas depuis Pittsburg (en effet cet accroissement est
trop minime pour etre significatif), soit d’accorder une place aux entités privés intervenant en matiere
financiere soit etendre la juridiction, la competence du FMI a l’activité de ces institutions privés.