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-

Nature du sol
- Organique
- minérale
 Nature minéralogique (composition chimique même de la roche mère),

Description du sol
1. Topo
Pente, plateau, déprissions
Gisement et tri (ségrégation ou non).
- Stratifier
- Remanier

2. Texture
argile, limon, sable

les grains grossiers, on peut observer la forme des grains, leur aspect (poli, rugueux...), leur
nature.

Pour les grains fins, on pourra séparer les silts des argiles par un test de secousse : un sol
silteux abandonne son eau assez facilement et devient poudreux, un sol argileux colle aux
doigts et se dessèche lentement.

La présence de matières organiques se révèle souvent à la couleur et à l’odeur

Classification des sables suivant altérations mécaniques

 Les sables éoliens :


transportés par le vent, se rencontrent généralement sous forme de dunes marines ou
continentales.
 Les sables fluviatiles :
se rencontrent dans les alluvions fluviatiles quelques fois sous
forme de terrasses.
 Les sables marins :
Comprennent aussi bien les sables littoraux que les sables marins anciens.
 Les sables résiduels ou arènes :
Produits de la fragmentation sur place d’une roche mère propice
Forme des grains
- Emoussés luisants : caractéristique du transport par l’eau
- Ronds mats, émoussés et piquetés caractéristiques du transport par le vent
- Non usé : caractéristiques des grains non transportés
Les limons (ou Silts)
La définition la plus admise est celle d’un sol dont la majeure partie des grains est comprise
entre 2 et 20 μ (définition purement descriptive ). Ils sont en grande partie formés de quartz.
On distingue suivant leurs origines :
 Les limons éluviaux
formés par altération sur place d’un substratum favorables (à l’altération),
 Les limons de ruissellement et d’inondation qui se présentent en strates.
Les argiles
On distingue suivant leur origine :
 Les argiles d’altération : formées principalement par l’altération des calcaires en climat
tempérés
ou l’altération des latérites en climat chaud et humide ,
 Les argiles fluviatiles : Elles se déposent surtout dans le lit majeur des fleuves, lors des
décrues,
 Les argiles lacustres : déposées dans les lacs et étangs,
Les argiles marines : Ce sont des argiles d’origine continentale déposées en milieu marin, et
généralement modifiées par la diagénèse

Type de sol Taille (mm) Description visuelle

Bloc > 60 Visible à l’œil nu

Grossier 20 Forme des grains : angulaire, arrondi, plat


Gravier Moyen 6 allongé
Fin 2 Aspect : rugueux à poli

Grossier 0,6 .Classement Bien gradué,

Sable Moyen 0,2 Mal gradué,...

Fin 0,06 Mal gradué,...

Limon 0,002 Non visible à l’œil nu


Crissant/poudreux au toucher
Montre de la dilatance quand on l’écrase
dans la main.
Se désintègre dans l’eau rapidement.

Argile Toucher « savonneux » quand il est frotté


avec de l’eau dans la main.
Colle aux doigts et sèche lentement.
Pas de dilatance.

Sol organique Contient une quantité notable de matières


organiques.

Tourbe Essentiellement des restes végétaux.


Sombre, brun ou noir.
Très faible densité.

3. éléments grossiers (%, nature),

4. la consistance d’un sol


Etat liquide :
Le sol n’a qu’une cohésion très faible. Il a l’aspect d’un fluide. Il tend à s’étaler si on le pose
sur une surface horizontale.
b) Etat plastique :
Le sol a une cohésion plus importante. Posé sur une surface horizontale , il n’a pas tendance à
s’étaler mais n’offre aucune résistance à l’action de charges même très faibles.
c) Etat solide avec retrait :
La déformabilité du corps est beaucoup plus faible. Soumis à la dessiccation, il perd une
partie
de son eau interstitielle tout en se contractant d’une valeur appréciable.
d) Etat solide sans retrait :
La rigidité du corps augmente encore et son volume ne change pas quand sa teneur en eau
diminue.
5. Réaction HCl,
6. Couleur,
7. Hydromorphie,
8. Taches et concrétions,
9. Humidité,
sec, sature
10. Compacité,
- meuble
- Compacte
- Friable
- Due

11. Structure
12. Porosité
13. Galeries
14. Type de sol en fonction du % en CaCo3
15. 0 – 10 Non marneux
16. 10 – 30 Faiblement marneux
17. 30 – 70 Marneux
18. 70 – 90 Calco - marneux
19. 90 – 100 Calcaireux – crayeux
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solution de TP Essai de Cisaillement


Posted on 14:24 by abdenour

INTRODUCTION

L’élaboration et l’exécution des projets -tel que les structures (bâtiment) ou l’infrastructure (tracer
routier)- en site neuf nécessitent une bonne connaissance des terrains traversés. Pour cela, la
connaissance géotechnique constitue une source d’information indispensable.
- L'étude de sa capacité portante.
- L'étude des différents types de fondations que l'on peut préconiser… .

Ces caractéristiques se traduisent en général par deux paramètres très important qui sont:
• L'angle de frottement interne des grains "j".
• La cohésion du sol "C".

Afin de déterminer ces deux paramètres, nous avons recours à un essai en laboratoire très sollicités
par les ingénieurs qui est "L'essai de cisaillement rectiligne" ou "L'essai de cisaillement à la boite"
proposé Mr. Alexandre COLLIN (1846) et mise au point par le Pr. CASAGRANDE.

#Nota:
Il existe un autre essai toute aussi important et précis pour déterminer l'angle de frottement interne "j"
et la cohésion "C" qui est "L'essai triaxial" que l'on exécutera ultérieurement.
Ainsi que des essais in-situ tel que l'essai au scissomètre, le théotest et le pénétromètre

Quelques définitions :
Sol pulvérulent : (sol grenue):
Les sols pulvérulents regroupent le gravier, le sable et le silt. Ils sont constitués de particules
volumineuses, et leur résistance au cisaillement est assurée par le frottement et l’enchevêtrement des
particules.
Sol cohérent : (sol fin)

Les sols cohérents sont constitués de particules d’argile en forme de feuillet, et leur résistance au
cisaillement provient du frottement et de l’enchevêtrement des particules, ainsi que de la cohésion
entre les particules.

L’angle de frottement « φ » :

Angle que fait la réaction du sol avec la normale de l’ouvrage. Cet angle dépend de la rugosité
de la surface et de son déplacement relatif par rapport au sol.
Pour un sable parfait (matériau idéal) qui est :
• un matériau parfaitement granuleux, sans cohésion !
• tri parfait (tous les grains ont ± la même taille)
• grains arrondis
• parfaitement sec
On peut faire un certain nombre d'essais
Faire couler gentiment sur une table → beau cône se forme

Déranger ce cône à sa base


o du glissement s'active sur le cône
o la pente se stabilise vers une nouvelle géométrie
o l'angle de la nouvelle pente sera le même.
La cohésion « C » :

Aussi appelée forces de cohésion est la résistance au cisaillement d’un sol sous une contrainte
normale nulle.
Les matériaux "normaux" résistent aussi à la traction et ont une certaine cohésion.

Cette cohésion est liée à la présence, à la surface des particules d’argile, de charges électriques qui
engendrent des forces d’attraction entre les particules par l’intermédiaire des impuretés contenues dans
l’eau qui sature souvent les sols cohérents. Certaines de ces impuretés

On considère qu’un sol est cohérent lorsqu’il comprend plus de 50 % de particules d’argiles. A
l’opposé, les sols pulvérulents totalement dépourvus d’argile n’offrent aucune cohésion ; il est
d’ailleurs impossible de les façonner.

Il faut cependant souligner qu’un sable partiellement saturé peut manifester une cohésion dite
apparente, créée entre autres par la tension.

BUT DE L'ESSAI :

Comme nous l'avons souligné précédemment, nous devons déterminer les deux paramètres qui sont
"C" et "j" déduits graphiquement à partir de la courbe intrinsèque du sol t = F(s).
§ tgj représente la pente de la courbe.
§ C représente t à s0 ( lorsque s = 0 bars)
Donc en premier lieu nous devons tracer cette courbe

Courbe intrinsèque des sols  = () (Cas général)


Le cisaillement d’un sol :

- L’étude au laboratoire, des déplacements des grains d’un sol sous une fondation montre la formation
d’un coin rigide sous la fondation. A l’intérieur de ce coin, les grains s’enfoncent verticalement sans
mouvements des uns par rapport aux autres.
- Le schéma mécanique adopté est donc le suivant :

MATERIEL UTILISE

 La boite de CASAGRANDE.
 Le bâti de consolidation sur lequel on dépose la boite surmontée d'un étrier recevant les poids
qui vont fournir la charge N.
 Un échantillon de sol d'environs 250 ml
 Le dispositif de cisaillement qui permet de cisailler le sol à vitesse constante, il est constitué :

- D'un anneau dynamométrique.


- D'un chariot sur lequel, on vient placer la boite de CASAGRANDE, le chariot est animé
par un moteur d'un mouvement de translation à vitesse constante réglable.

DESCRIPTION DU DISPOSITIF:

Le dispositif est constitué comme suit:

• Pierre poreuse: Elle permettent de drainer l'échantillon et elles assurent une bonne adhérence entre
l'échantillon et les demi boites.
• Demi boite supérieure: formée d'un cadre et d'un piston elle permet de respecter la charge verticale N
sur l'échantillon seulement.
• Demi boite inférieure: Elle est fixe et elle sert de moule.
• Dispositif à contrainte contrôlée: il entraîne la demi boite inférieure à vitesse constante la mesure de
la contrainte de cisaillement  est effectué par un dynamomètre.

PRINCIPE D'ESSAI
Nous essayer d'obtenir la l'échantillon suivant un plan imposé.
L'échantillon à la forme d'une plaquette carrée ( 10cm * 10cm * 3cm ) est placé entre deux demi
boites indépendantes. On applique un effort N de compression et un effort T de traction suivant le plan
de symétrie de la boite.

La connaissance de "N" et "T" permet la détermination d'un point de la courbe intrinsèque.

En répétant plusieurs fois l'expérience, on peut ainsi tracer la courbe intrinsèque du sol appelé "droite
de COULOMB" ou "MOHR-COULOMB".

La courbe intrinsèque du sol qui sépare le domaine élastique du domaine plastique dépend de la nature
du sol, on distingue pour cela :

• La courbe relative aux sols pulvérulents

• La courbe relative aux sols cohérents :


.MISE EN PLACE D’UN ECHANTILLON DE SABLE

a. Préparer environ 1 kg de sable sec tamisé à 0- 0,4 mm.


b. Solidariser les 2 demi boîtes et vérifier que le piston coulisse bien dans la demi boîte (à chaque
boîte correspond un piston repéré par un numéro )
c. Mettre en place une plaque dans le fond de la demi- boîte inférieure
d. Remplir la boîte avec du sable compacté ou non (Le plan de cisaillement doit se trouver
sensiblement à mi hauteur de l’éprouvette (Après mise en place le piston doit dépasser de 1cm).
e. Araser avec soin la surface du matériau et placer la plaque supérieure et le piston.
f. Déterminer la hauteur et la masse initiale de l’échantillon. En déduire son poids volumique

RESULTATS

Pour chaque position choisie correspond une vitesse de déformation consentante; nous avons choisie
la position A 60/30 qui correspond d'après la fiche technique de l’appareil ou du bâti à une vitesse
V=1.22 mm/min.

• L'effort tranchant "T" ou la « force nette » est égale au produit du coefficient de raideur (raideur du
dynamomètre) à celui de la lecture sur l'anneau du dynamomètre.

• Pour tracer la courbe intrinsèque du sol (droite de COULOMB) ,il est nécessaire d'avoir au moins
deux points. pour plus d'exactitude refaire l'essai autant de fois que possible pour avoir le maximum de
point. on se contentera de refaire l'essai trois fois (pour avoir 3 points), pour cela trois contraintes
normales serons appliquées, elle sont égale à 1 ; 2 et 3 ,elle correspondent respectivement à un poids P
= 2 ; 4 et 6 kg.

Détermination de tpic :

la lecture anneau maximale noté Lpic correspond à l'abscisse t = tpic


Procéder de la même façon pour ce qui concerne les deux autres pressions restantes.
Les résultats obtenus sont inscrits dans le tableau qui suit :
INTERPRETATION

L'allure du graphe est linéaire et montre que nous avons affaire à un sol cohérent possèdent une
cohésion "C" et un angle de frottement "  ". alors que nous avons supposé que le sol était de nature
pulvérulente, Ceci est peut être du à
- L'inexactitude des calcul.
- Le mal fonctionnement de la machine
- Ou peut être que le sol comporte réellement une certaine cohésion, par conséquent il y a eu
attraction des grains, ce qui fait diminuer l’angle de frottement de l’échantillon.

Détermination de " C " et "  " :

La courbe obtenu a l'allure d'une droite de la forme Y = Ax + B où:


- A : représente la tangente.
- B : l'ordonnée à x = 0.
D'autre part nous avons:

donc par analogie

- La cohésion " C " représente l'ordonnée à partir du point  =0 au point d'intersection de la courbe

avec l'axe des y  B = C


- L'angle de frottement "" est l'angle formé par la droite de Coulomb avec l'axe des x

CONCLUSION

Ce présent TP nous à permit de déterminer deux paramètres mécanique typique à chaque type de sol

- La cohésion C
- L'angle de frottement interne des grains .

Cependant cette essai contient plusieurs imperfections ne reflètent pas des résultats intactes.
Ces imperfections sont dues aux dispositifs lui même ( demi boites, déplacement de l'échantillon,
uniformité de la répartition des contraintes, efforts de frottement parasites…)

C'est pourquoi nous avons souvent recours à l'essai triaxial que nous aurons l'opportunité d'étudier
ultérieurement
La cohésion et l’angle de frottement interne sont les paramètres qui servent à calculer la capacité
portante des sols à la rupture et la stabilité des murs de soutènement et des pentes. La vitesse à laquelle
les charges sont appliquées sur le sol, la perméabilité du sol et les conditions de drainage
détermineront le choix des paramètres.
Enfin, on utilise toujours un seul paramètre, l’angle de frottement interne (φ) dans les sols
pulvérulents, car elles sont perméables pour dissiper rapidement les augmentations de la pression
interstitielle.

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TP MDS: Essai oedométrique Part 2


Posted on 01:04 by abdenour

La part 1 de ce
TP: http://coursgeniecivil.blogspot.com/2012/11/tp-mds-
essai-oedometrique.html

2- Mode opératoire :

la réussite de l’exécution de cet essai passe par le respect des etapes et des
consignes qui suivent .
- Préparation de l’éprouvette
Le prélèvement de l’échantillon qui est la partie la plus délicate d’une
reconnaissance géotechnique, se fait à l’aide d’un carottier, l’échantillon doit
être représentatif de la carotte prélevée, en cas d’hétérogénéité de celle-ci, le
choix effectué doit être explicite et accompagné d’une description détaillée de
l’ensemble de la carotte, il convient que toutes les zones remaniées soient
exclues.

- Taillage : ce type de cellule oedométrique est munie d’une trousse coupante


de forme cylindrique qui portera l’éprouvette de sol par taillage. Pour cela on
doit opérer de la manière suivante: tout en s’appuyant légèrement sur la
trousse coupante qui est placée sur l’échantillon, on commence à tailler au
couteau d’une façon tronconique afin de conserver un diamètre toujours
supérieur au diamètre final. Il s’agit là d’obtenir une éprouvette :
- non remaniée par le taillage
- cylindrique aux dimensions exactes de la trousse coupante;
- ayant deux faces planes et parallèles.

Ces critères dépendent de la nature du sol, de l’expérience et l’habilite de


l’opérateur. le taillage étant terminé , peser l’ensemble trousse coupante +
échantillon pour pouvoir calculer la teneur en eau exacte en fin d’essai et la
densité apparente.
- saturation de la cellule: il est nécessaire de saturer toutes les conduites qui
composent la cellule oedométrique, conduite de la contre pression, de la
pression interstitielle et de la chambre par laquelle est appliquée la pression
verticale, afin d’éviter la présence d’air; cette opération peut se faire avant la
mise en place de l’éprouvette dans la cellule.
- mise en place de l’éprouvette: mettre l’éprouvette de sol entre deux papiers
filtres et placer l’ensemble trousse + échantillon dans le logement prévu a cet
effet, au niveau de la partie supérieure de la cellule doit être assemblée a la
partie inférieure .

Remarque :
L’essai proprement dit consiste a soumettre l’échantillon à la série de charges
et mesurer le tassement de l’échantillon au cours du temps sous chacune de
ces charges et chacune d’elles sera maintenue 24h, mais dans notre cas,
lorsqu’on placera les charges, on attendra que l’échantillon commence à
terminé de tasser et commence à gonfler pour qu’on puisse noter le
tassement, tout de suite après on place une autre charge.
3- La relation entre l’indice des vides et le logarithme de la contrainte
effective
A partir des résultats de l’essai de consolidation, on trace une courbe avec en
ordonnée, sur une échelle arithmétique, les indices des vides en fin de palier de
chargement ou de déchargement, et en abscisse, sur une échelle
logarithmique, les pressions d’essai.

- Description de la courbe oedométrique :


La courbe comporte trois segments bien distincts. Elle commence par un
segment de faible pente pour ensuite s’incliner fortement à l’approche d’une
contrainte notée σc’. Cette contrainte porte le nom de pression de
consolidation : elle représente la contrainte effective maximale que
l’échantillon a subie au cours de son histoire géologique.
Pendant le chargement de l’échantillon, quand la pression dépasse la pression
de pré consolidation, le tassement s’accentue et l’indice des vides diminue
considérablement. La pente du second segment de la courbe est représentée
par le symbole Cc : c’est l’indice de compression.
La forme de la courbe de consolidation démontre que dans un dépôt d’argile,
tant que la contrainte effective due au poids du sol et à la surcharge (σ’ + Δσ )
demeure inférieure à la pression de pré consolidation ( σc’ ) , les tassements
restent faibles. Toutefois, si la contrainte effective dépasse la pression de pré
consolidation, il risque de survenir dans le dépôt des tassements nuisibles au
fonctionnement et à l’intégrité structurale des constructions.
La troisième partie de la courbe met en évidence le gonflement de l’échantillon
d’argile qui survient lorsque la pression est relâchée. C’est un léger gonflement
élastique du sol qui se traduit par une faible augmentation de l’indice des vides
et une légère remontée de la courbe. Même si la charge est totalement retirée,
le tassement ne se résorbe jamais complètement. La pente de cette portion de
courbe s’appelle indice de gonflement, et elle est représentée par le symbole
Cg .

III- Expression des résultats et interprétation :


1- Caractéristiques physiques de l’éprouvette
 section de l’éprouvette S = 38,46 cm²
 hauteur initiale ho = 1,9 cm

 volume de l’échantillon V = 73,074 cm3

- Paramètres d’identification

densité des grains solides γs = 2,7 g / cm3

 densité du sol γh = W / V = 2,147 g / cm3

 poids volumique humide γd = γh / ( 1 + ωmoy ) = 1,891 g / cm3

-Calcul de l’indice des vides


- e : indice des vides = hvide / hs

hvide : hauteur des vides = hep - hs

hs : hauteur des grains solides = Ws / γs S = 1,336 cm

hep : hauteur de l’éprouvette = ho – ΔH

ΔH : le tassement total = ΣΔhi

Δhi : le tassement à chaque intervalle de contrainte

-Calcul de contrainte de consolidation σc’


Elle correspond à l’intersection des deux branches de la courbe de chargement,
pour nous :

- Calcul de la contrainte effective σo’

la contrainte effective agissante dans le cas de notre échantillon

h : la mi-profondeur de notre échantillon

2
ainsi donc : σo’ = 1,656 .10-3. 9 . 10 σo’ = 1,49 bar

-Calcul de l’indice de compression Cc

Elle représente la pente de la partie vierge située dans la partie chargement.

Cc = -Δe / Δ logσ = ( ( 60,55– 61,91 ).10-2 / ( log( 7,762 )– log( 3,762 ) )

-Calcul de l’indice de gonflement Cg

il représente la pente de la phase de déchargement


Cg = -Δe / Δ logσ = ( 60,77 – 60,55 ).10-2 / ( log( 7,762 )– log( 3,762 )
Cg = 0.00699 0.007

-Le module oedométrique E’


E’ =[ ( 1 + e ) / Cc ] . Δσ / log ( 1 + Δσ / σ )

Palier 1

E’ = [ ( 1 + 42,21.10-2 ). 0,25 ] / [log ( 1 + ( 0,25 / 0,012) ) .(0.0432)] =7,16 bar


Palier 2

E’ = [ ( 1 + 42,21.10-2 ). 0,5 ] / [log ( 1 + ( 0,5 / 0,012) ) .(0.0432)] = 41,21bar


Palier 3

E’ = [ ( 1 + 42,21.10-2 ). 0,25 ] / [log ( 1 + ( 0,25 / 0,012) ) .(0.0432)] = 104,47bar


Palier 4

E’ = [ ( 1 + 42,21.10-2 ). 0,25 ] / [log ( 1 + ( 0,25 / 0,012) ) .(0.0432)] = 229,81bar


Palier 5

E’ = [ ( 1 + 42,21.10-2 ). 2 ] / [log ( 1 + (2 / 0,012) ) .(0.0432)] = 476,59bar

On considérera E’ de notre sol comme:

E’ = 7,16 bar
2-Interprétation des résultats :
 D’après l’allure de la courbe, on peux dire que c’est de l’argile.
 0,02 < Cc = 0,0432 < 0,05 , donc c’est un sol très peu compressible

 Cg = 0,007 > 0,005 , donc c’est un sol peu gonflant


c’est un sol sous consolidé ( U.C ) , en cours de consolidation sous son poids
propre , il s’agit de remblais récents mal ou non compactés ou bien d’une vase .

 1 bar < E’ = 5,77 bar < 10 bar , donc c’est de l’argile molle

On peux facilement remarquer qu’il y a deux différentes interprétation,


d’après l’allure de la courbe, on a dit que ce sol s’approcher plus de l’argile, on
a précisé, d’après le module oedométrique, que c’était de l’argile molle telle
que la Montmorillonite, qu’est une agile extrêmement compressible, qu’on
peux l’assimilé à une éponge, et qu’en plus, elle gonfle en contact de l’eau, et
d’un autre côté, et d’après l ‘indice de compression, on a déduit que c’est un
sol très peu compressible, plus proche des sables ! !

III- Conclusion
Apres avoir effectué cet essai appelé essai de compressibilité à l’oedomètre on
peut dire qu’il a pour objet essentiel d’étudier la consolidation d’un échantillon
de sol soumis à des charges verticales, drainé suivant cette direction et
maintenus latéralement par une paroi rigide.
Et ainsi determiner la nature du sol qui est dans notre cas une argile molle
Il permet de suivre la consolidation au cours du temps, de déterminer d’autre
propriétés caractéristiques du sol en place tel que le coefficient de
consolidation noté Cv, et de déterminer les relations entre les charges et les

déformations obtenues sous ces charges après consolidation. Pratiquement cet


essai nous permet de prévoir l’importance et la durée des tassements sous une
charge donnée.
A remarquer aussi dans ce TP, la temps de chargement extrêmement limité, vu
son caractère pédagogique ce qui influe sur la précision des résultats car le
comparateur ne s’arrete pas en vérité a une valeur précise mais il continue de
tourner pendant une période allant jusqu’à 3 semaines , donc dans notre cas,
on ne peux se permettre d’en tirer des conclusions définitives sur notre sol, ces
résultats très peu ou pas du tout représentatif du milieu et par conséquent
peut créer une mauvaise interprétation, comme c’est d’ailleurs le cas dans
notre TP, et qui pourrait avoir des répercussions très grave sur le choix
technique de la solution à retenir ainsi que sur le plan financier .

CONCLUSION GENERAL :

Pour réussir un ouvrage, il est impératif de connaître les


caractéristiques techniques du sol à utiliser.

L’analyse granulométrique nous permet de dessiner la courbe


correspondante au tamisage afin de déduire les composantes du sol et le
classifier ensuite.

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TP MDS: Essai oedométrique Part 1


Posted on 01:15 by abdenour
TP mécanique de sols: Essai oedométrique

I- Introduction

Dans ce TP nous allons étudier un phénomène très répandu qui se produit au niveau des sol
destinés a accueillir des ouvrages divers donc soumis a des charges importantes et se phénomène se
manifeste par une compressibilité et des tassement au niveau de ce sol .
et il s’avère que le comportement d’un sol soumis des charges n’est pas si simple.
Si un sol constituait un milieu homogène isotrope et parfaitement élastique, il n’y aurait pas de
problèmes et on appliquerait la loi de l’élasticité. Hélas tel n’est pas le cas, le sol est un milieu dont les
compositions sont hétérogènes et de caractéristique mal connu et finalement difficile a maîtriser. Dans
le soucis de trouver des solutions, des recherches ont été menées par certains spécialiste notamment
TERZAGHI. Grâce a ces principes bien des méthodes sont nées de nouveau appareils d’analyse et
d’essais ont vu le jour.
Lorsqu’un sol est soumis à une charge, ses particules adoptent une structure plus compacte. Cette
capacité qu’ont les sols d’être comprimés dépend de leur nature et de leur porosité. Comme la
conception des fondations vise à éviter les tassements excessifs susceptibles de nuire à la stabilité et à
l’efficacité des ouvrages, nous nous intéressons à quelque méthodes d’évaluation du tassement.
Dans les sols pulvérulents, le tassement est évalué à l’aide de méthodes empiriques basées sur des
essais de terrain ; dans les sols cohérents, ce sont plutôt les résultats de l’essai de consolidation, un
essai en laboratoire, qui servent à évaluer le tassement.

1- Notion de Compressibilité :
la compressibilité est le phénomène de diminution du volume cela dépend des contraintes effectives
dues aux surcharges a différentes profondeurs l’essai œdométrique permet d’évaluer l’amplitude des
tassements des ouvrages ainsi que leur évolution dans le temps.
Du point de vue de la physique, il est utile de comparer le comportement d’un sol chargé à celui de
tout autre matériau qui fléchit sous une charge. La similitude perd cependant de sa pertinence lors du
relâchement des charges, parce que, contrairement aux matériaux utilisés en construction, les sols ne
sont pas des matériaux homogènes ayant un comportement élastique dans un intervalle de chargement
normal. Les déformations subies par les matériaux élastiques s’annulent lors du relâchement de la
charge, alors que le tassement des sols n’est jamais complètement réversible. Ce phénomène dépend
surtout de la nature poreuse du sol.
Car la compressibilité n’est possible que s’il y a expulsion de l’eau et de l’air occupant les vides du
sol. En milieu saturé, la compressibilité d’un sol est donc directement reliée à sa perméabilité qui, on
le sait, dépend de la grosseur de ses particules.

2- comportement des sols à gros grains :


La majorité des propriétés physiques, mécaniques et hydrauliques des sols à gros grain ( sables et
graviers ) sont associées à leur granulométrie. L’importance des tassements dans ces sols dépend de
l’arrangement et de la grosseur des particules. En effet, dans les sols à granulométrie étalée, les vides
entre les grosses particules sont aisément occupés par des particules plus petites. La réduction de
l’indice des vides y est donc plus importante que dans les sols à granulométrie plus uniforme.
Les sols ayant un indice des vides plus petit sont à priori moins compressibles que ceux dont l’indice
est élevée, puisque leur volume potentiel de vides à réduire est moindre. De plus, le tassement sous un
chargement statique est d’autant plus important que la compacité initiale est lâche. Enfin, comme la
stabilité des sols à gros grains est assurée par la friction et l’enchevêtrement des particules, de fortes
vibrations causées par des séismes ou par l’activité humaine ( dynamitage, excavation, enfoncement
des pieux et utilisation d’équipements motorisés ) peuvent y entraîner des tassements
3- comportement des sols à grains fins :
Puisque les sol à grains fins (argiles) sont peu perméables, l’eau se trouvant dans leurs vides est
expulsée très lentement lorsqu’un réaménagement des particules fait suite à l’augmentation des
contraintes. La compression de ces sols, ou réduction de leur volume, évolue avec le temps : c’est ce
qu’on appelle un tassement de consolidation. Sous une charge, il se produit parfois un tassement
immédiat de l’argile ainsi qu’un gonflement du sol autour de la surface chargée. Ce phénomène, qu’on
appelle communément « effet du coussin de caoutchouc », est une déformation élastique due à la
plasticité et à la cohésion de l’argile. Ce n’est en rien une consolidation, car le sol reprend sa forme
initiale si on enlève la charge après une courte période.
La vitesse de consolidation est proportionnelle à la perméabilité du sol ; le temps de consolidation
augmente quand la perméabilité diminue. Ainsi, les tassements dans les argiles très peu perméables
peuvent se poursuivre pendant des mois, voire des années, après l’application d’une surcharge.

4- Le tassement dans les sols cohérents :


Comme le tassement des sols cohérents est un tassement à long terme, on ne peut pas se fier aux
résultats des essais de terrain pour en évaluer l’importance, car ces derniers s’étendent sur des périodes
trop courtes. Par contre, un essai de laboratoire, l’essai de consolidation œdométrique, fournit des
données qui permettent d’évaluer le tassement et le temps de consolidation dans les sols cohérents.
Considérons un sol fin saturé auquel on applique au temps t = 0, une certaine charge Q qui reste
constante par la suite. Sous l’action de ces charges, le sol a tendance à subir des variations de volume,
comme le sol étant saturé et l’eau ne pouvant s’évacuer par la suite de faible perméabilité.
Les variations de volume n’ont pas lieu et elles se traduisent par une surpression de la pression de
l’eau interstitielle ( Δu ) au voisinage des points d’application des charges.
Au cours de l’écoulement appelé drainage, les surpressions Δu diminuent, donc les contraintes
effectives augmentent puisque la distribution des charges Q reste constante le long de l’essai. Les
charges sont donc peu à peu reportées sur le squelette solide qui subit ainsi des déformations et des
tassements. L’écoulement s’arrête lorsqu’en tous point Δu = 0, l’ensemble de ces phénomènes est
appelé consolidation.

5-Classification des sols vis-à-vis de la compressibilité


Soit σc’ la pression de consolidation, trois cas sont possibles, selon la valeur de

σo’ la contrainte effective véritable avant son extraction du sol.

sol sur consolidé : (c0) notés OC


un sol est sur consolidé lorsque il a subit au cours de son histoire une pression supérieure a l’actuelle
pression due au poids des terres .

sol normalement consolidé : (c=0 )notés NC


c’est un sol qui a tassé sous son propre poids et qui n’a jamais subi d’autres pressions supérieure a
celle de l’actuelle (de chargement )

sol sous consolidé : (c0) notés UC


c’est un sol en cours de consolidation sous son poids propre il s’agit de remblais récents mal ou non
compactés ou bien d’une vase .

6- Indice de compression et module oedométrique :

les courbes oedométriques e=log nous permettent de définir un indice appelé indice de compression ,
mais le problème réside dans la difficulté de mesure de l’indice des vides a tout moment , pour cela il
faut calculer a partir du tassement en supposant que les grains solides sont incompressibles .

donc on suppose que la variation de volume touche seulement la variation de l’indice des vides (vs
constante ) , par unité de surface on a :

vs=v(1+e)=(hxs)/(1+e)=h/(1+e)

s=1 (unité de surface )

h/(1+e)=(h+h)/(1+e+De)
(Dh/h)=(De/1+e) cette formule nous permet d’avoir (e) a tout moment .

c est appelée pression de consolidation qui est proportionnelle a l’indice des vides et au coefficient
de proportionnalité Cc (indice de compression ).

Pression de consolidation c’est la pression maximale qu’a subi le sol durant son histoire et qui a
permis sa consolidation .c’est la pression qui correspond a l’intersection des deux branches de la
courbe de chargement .
Module oedométrique :
Le module oedométrique noté E’ varie suivant les pressions de un à quelques milliers de « Bar ».
C’est une analogie du module de Young E . Ces valeurs sont bien inférieures néanmoins à celles des
modules de Young des aciers et des bétons. Les argiles ont des modules oedométriques plus faibles
encore. Mais là, il convient de faire la distinction entre les argiles normalement consolidées et les
argiles surconsolidées.
* Le tableau ci-dessous donne la comparaison des modules de Young de l’acier et du béton avec les
modules oedométrique E’ de différents types de sols soumis à des contraintes inférieures à 10 Bar.

* les figures ci-dessous indiquent l’allure des courbes oedométriques pour trois types de sols
différents : sable, argile et vase.

coefficient de compressibilité volumétrique :


mV = ( /1+e)/

coefficient de compressibilité : av = - (e/) .

7- But de l’assai :

La méthode d’essai est choisie pour les terrains qui pourraient être saturés lors de fortes pluies, on se
place ainsi dans les conditions les plus défavorables du point de vue de la déformabilité des sols sous
des surcharges ponctuelles ou permanentes .
- La compressibilité est un phénomène de diminution de volume. Cela dépend des contraintes
effectives dues aux surcharges à différentes profondeurs. Ainsi, l’essai oedométrique permet d’évaluer
l’amplitude des tassements des ouvrages ainsi que leurs évolutions dans le temps. Le but de l’essai
étant de déterminer quelque caractéristiques du sol, à savoir :

- la pression de consolidation σc’

- le coefficient de compression Cc
- le module oedométrique E’
- le coefficient de gonflement Cg

II- Déroulement de l’essai :

1- Description de l’apareillage :
-le moule oedométrique ou moule de consolidation
différentes variantes dans la conception du moule oedométrique , mais qui répondent toutes au
principe défini dans le paragraphe précédant , et représenté sur la coupe schématisé si suivant.
Coupe schématisée du moule oedométrique

L’éprouvette est retenu latéralement par une paroi lisse indéformable . Elle est comprise
entre deux pierres poreuses ou entre deux disques en métal fritté , avec possibilité pour l’eau de
circuler .

L’effort de compression s’exerce verticalement sur l’éprouvette par l’intermédiaire d’un


couvercle ou d’un piston rigide qui répartit l’effort .

Les déformations de l’éprouvette sont lues sur un comparateurs .

Moule de Terzaghi:
Il comprend essentiellement :

Un piston creux coulissant, sans jeu ni frottement , dans un cylindre de 70 mm de diamètre
intérieur.

Une goupille pouvant bloquer l’ensemble piston cylindre suivant deux positions telles que
le logement destiné à l’éprouvette d’essai ait une hauteur de 12-24 mm
Une base comprenant un conduit d’évacuation d’eau et dans laquelle se visse le collier de
serrage du cylindre.

une rondelle en caoutchouc assurant une parfaite étanchéité de l’ensemble cylindre base .
deux pierres poreuses bien encastrées jusqu’à affleurement , l’une dans la base du moule
l’autre dans le piston creux .

deux broches de visage pour le collier de serrage .


Avec un tel moule oedométrique les dimensions de l’éprouvette d’essai sont de 7 cm pour le diamètre
, de 1,9 cm pour la hauteur. Les charges sont transmises à l’éprouvette par l’intermédiaire du piston et
les déplacements du piston par rapport au cylindre fixe , la lecture sur un comparateur nous donne la
déformation. Le drainage vertical est assuré , l’eau s’écoulant librement entre le conduit d’évacuation ,
la pierre poreuse inférieure , l’éprouvette d’essai et la pierre poreuse supérieure , la partie inférieure
perforée du piston et les trous de goupille .
- Le bâti de consolidation
comprenant essentiellement un levier qui permet de transmettre les charges, le bâti de consolidation
doit être rigide et doit appliquer les charges suivant l’axe du piston . Ces exigences étant satisfaites, il
admet de nombreuse s variantes de forme et de gabarit .

- Les poids
les poids nécessaires pour l’obtention des charges successives d’un essai complet constituent une série
, chaque bâti de consolidation doit avoir sa série complète.
Ce sont des disques plats fendus , permettant leur centrage et leur superposition sur le plateau de
charge du bras de levier, pour nous les poids se constituent de :
0,25 – 0,5 – 1 – 2 – 4 ( bar ).

* Aussi on aura besoin des éléments qui suivent :


- une meule à découper les étuis contenant les éprouvette .
- une balance précise à 0.1 g portée de 500 g au minimum, pour la mesure des teneurs en eau .
- une étuve 105°C
- un calibre donnant les diamètres des éprouvettes .
- couteaux de différentes taille pour tailler les éprouvettes .
- un comparateur au centième de millimètre ayant une course de 10 mm . Pour les sols très
compressibles des comparateurs de même précision ayant une course de 20 mm ,environ .
Continue la part 2 de ce TP: http://coursgeniecivil.blogspot.com/2012/11/iii-expression-
des-resultats.html
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