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CONSTRUCTIONS CIVILES B3
National
Des arts et métiers Michel BERTHAUD / Alain DUVIVIER
Séquence 2
CNAM de Basse-Normandie
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Conservatoire
CONSTRUCTIONS CIVILES B3
National
Des arts et métiers Michel BERTHAUD / Alain DUVIVIER
Séquence 2
IDEES PRINCIPALES
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OBJECTIFS: Il s'agit de déterminer les fondations superficielles par semelles filantes ou isolées
Séquence 2
COURS
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a) - définitions -
Les fondations superficielles sont définies par opposition aux fondations profondes. Les fondations
profondes sont les fondations par pieux ou par puits: ce sont avant tout des fondations pour lesquelles la
largeur est inférieure au 1/6 de la hauteur d'encastrement, lorsque celle-ci est supérieure à 3 m.
Une fondation qui ne répond pas à ces critères est considérée comme superficielle.
a ' en m
0,5 1,0 1,5 2,0
0
1 Fondations superficielles
2
Fondations profondes: se
3
reporter au DTU 13.2 et aux
4 normes particulières.
5
p
6
a' p en m
aa
aa
<3 aa
a'<3a
Proportions courantes
proportions courantes
aa
aa
' > 3a
a>3a
libage
libage glacis
glacis
Semelle
semelleen en
T T Semelle
semelletrapézoïdale
trapézoïdale
d) - documents de référence –
a) - but -
On calcule la charge ultime supportée par la semelle.
La neige n'est pas prise en compte.
La combinaison d'actions à considérer est la suivante ( BAEL 99 Art. B.9.2):
N u = 1,35 ⋅ G + 1,50 ⋅ QB
Lorsque l'action du vent est importante (rarement) on est amené à considérer les combinaisons d'actions
suivantes:
N u = 1,35 ⋅ G + 1,50 ⋅ QB + W
N u = 1,35 ⋅ G + 1,50 ⋅ W + 1,3ψ 0 QB avec ψ 0 = 0,77
N u = G + 1,50 ⋅ W
b) - méthodes de calcul -
Î 1ère méthode: on peut calculer le poids total et admettre qu'il se répartit uniformément sur
la fondation. C'est un cas simple et rarement utilisé.
Î 2ème méthode: on peut modéliser la structure et calculer les actions aux appuis, méthode
complexe qui s'applique bien aux bâtiments ossaturés (avec des portiques).
capacité portante du sol) σS exprimée en MPa ou en bar . Dans ce cas on peut prendre comme
D'une manière générale, quelle que soit la forme de la semelle, il y a trois dimensions à déterminer pour
définir la géométrie de la semelle.
Î Longueur: Une semelle sous un mur, appelée aussi semelle filante, est calculée pour une
longueur de 1,00 mètre.
Î Largeur: Lorsqu'on connaît la charge apportée par le mur et la contrainte de calcul du sol,
on détermine la largeur de la semelle par une relation du type :
effort normal
contrainte du sol ≥
surface
Nu N
soit en considérant une longueur de mur et de semelle de b' = 1,00 m : qc ≥ = u
a '⋅b' a'
Nu
soit encore: a' ≥ .
qc
• pour N u en MN et q c en MPa , a' est exprimé en m .
• pour N u en kN et q c en MPa , a' est exprimé en mm .
aa ddo
ddo
0
0
'
aa'
Nota 2: Quelles que soient les conditions de fissuration, les bureau d'études prévoient généralement
un enrobage de 50 mm . C'est cette valeur que l'on retiendra dans tous nos calculs.
2d
2d
d d/2 a
a ddo
0
2
semelle
massive dd hh
sans arm.tr.
aa''
semelle rigide
semelle rigide
Nota 3: Sous un poteau rond il est plus facile de prévoir une semelle carrée qu'une semelle
circulaire, on prend alors a = ∅ du poteau.
Les calculs sont conduits en théorie avec des semelles à débords homothétiques (méthode des bielles).
Cependant, dès que la longueur du poteau est supérieure à trois fois sa largeur, la semelle devient
disproportionnée, exagérément longue par rapport à sa largeur. Il est préférable de choisir alors des débords
égaux.
On connaît S , a et b . Il faut calculer a ' et b' dans chaque cas :
Î Dimensions verticales
Comme pour une semelle sous mur on doit avoir :
( a '− a ) (b'−b)
≤ d ≤ a '− a mais aussi ≤ d ≤ b ' −b avec b' ≤ a '
4 4
(a '− a ) (b'−b) (a '− a )
soit: d ≥ Max
4
;
4
=
4
[
et d ≤ min ( a '− a ); ]
(b'−b) = (b'−b)
( a '− a )
soit: ≤ d ≤ (b'−b)
4
On choisit généralement pour d la valeur la plus proche de a , arrondi au multiple de 5 cm supérieur.
La hauteur réelle de la semelle sera : h = d + 5cm
Cette hauteur minimale devra être contrôlée et, au besoin, corrigée pour respecter les conditions d'enrobage
supérieur des aciers.
σ sol ≤ q c
N u + 1,35 ⋅ (G0 + G1 )
avec σ sol =
a '⋅b'
où G0 est le poids de la semelle
Î condition de non-poinçonnement
• Cas général
Dans le cas de semelles sur sol donnant lieu à des contraintes de sol relativement élevées
( σ sol > 0,6 MPa ) sous l'effet de charges localisées, il faut vérifier le comportement de la semelle vis à vis
a '− a
du poinçonnement. Cette vérification est inutile si: h≥
2
a ⋅b
'
On appelle Pu la charge poinçonnante: [
]
Pu' = N u + 1,35 ⋅ (G0 + G1 ) 1 − 2 2
a '⋅b'
La condition de non-poinçonnement s'écrit ( BAEL 99 Art. A.5.2,42):
f cj
Pu' ≤ 0,045 ⋅ uc ⋅ h ⋅ avec uc = 2 ⋅ (a1 + b1 )
γb
avec: a1 = a + h a 2 = a + 2h
b1 = b + h b2 = b + 2h ⇒ u c = 2 ⋅ ( a + h + b + h) = 2 ( a + b + 2 h)
• Cas des semelles filantes
A priori la condition de non-poinçonnement ne s'applique pas, la charge ne pouvant pas être considérée
comme localisée. On peut cependant faire la vérification en prenant: b = b' = b1 = b2 = 1,00 m .
(a + 2h) ⋅ (b + 2h)
[N ]
f cj
+ 1,35 ⋅ (G0 + G1 ) 1 − ≤ 0,09 ⋅ (a + b + 2h) ⋅ h ⋅
u
a '⋅b' γb
Au cas où la condition de non-poinçonnement n'est pas vérifiée, il faut augmenter la hauteur h de la
semelle.
Dans le cas de charges centrées, le règlement ( BAEL 99 Art. B.9.3) autorise et préconise l'utilisation de
la méthode des bielles pour la détermination des ferraillages des semelles filantes ou isolées à condition que
les dimensions soient homothétiques.
Soit un élément de semelle de largeur dx et de longueur unité, situé à la distance x de l'axe Oy . Le sol
a '⋅h0 8 ⋅ h0
La hauteur h0 n'est pas évidente à évaluer. Les triangles ACO et BCD sont homothétiques, on peut donc
T N u ⋅ ( a '− a )
Ast = soit Ast =
f su 8 ⋅ d ⋅ f su
• Bien que les calculs ne donnent pas de sections minimales, en pratique on utilise les
ferraillages minimaux suivants:
•• diamètre minimum: 8 mm
•• espacement maximum: 33 cm soient 3 aciers par m.
• Arrêt des barres
Les armatures sont normalement terminées par des crochets normalisés, cependant certains cas permettent
d'utiliser des ancrages droits. On peut donc distinguer trois cas de figures en fonction des valeurs des
longueurs de scellement droit l s et de la largeur de la semelle a ' .
Rappel: les longueurs de scellement droit (ou ancrages rectilignes) sont données dans le règlement
( BAEL 91-99 Art. A.6.1,22).
Les ancrages courbes sont définis dans le règlement en BAEL 91-99 Art.6.1,25.
a'
•• ls > ⇒ ancrage par crochets normalisés
4
a' a'
•• ≤ ls ≤ ⇒ ancrage rectiligne sur toute la largeur de la semelle
8 4
a'
•• ls < ⇒ deux possibilités:
8
••• ancrage rectiligne une barre sur deux sur toute la largeur de la
semelle, la suivante de longueur 0,71 ⋅ a ' , axée.
A
Asl ≥ Max st ; A f avec au minimum 3 barres, où A f prend l'une des valeurs suivantes:
4
A f = 3,0 cm² pour des aciers doux
A f = 2,0 cm² pour des HA Fe E 400
A f = 1,6 cm² pour des HA Fe E 500 (Ce sont ces aciers qui sont couramment utilisés)
Pour les grandes longueurs, les barres successives doivent avoir un recouvrement d'au minimum 35 ∅ . Il
faut assurer la continuité dans les angles.
Î Semelle carrée : chaque nappe se calcule par la relation précédente sans se préoccuper
de la différence des valeurs de d .
Î Semelle rectangulaire : on calcule les armatures dans chaque sens (avec b' ≤ a ' ).
N u ⋅ ( a '− a )
• armatures parallèles au sens a Asta = (armatures principales)
8 ⋅ d a ⋅ f su
N u ⋅ (b'−b) (∅ a + ∅ b )
• armatures parallèles au sens b Astb = avec d b = d a −
8 ⋅ d b ⋅ f su 2
En pratique on ne connaît pas ∅ b puisque Astb n'est pas encore connue, on prendra donc: d b ≈ d a − ∅ a
Les aciers Asta sont toujours placés en nappe inférieure parallèlement au grand coté a (rappel: a ≥ b
et a ' ≥ b' ).
Rappel: les longueurs de scellement droit (ou ancrages rectilignes) sont donnés dans le règlement (
BAEL 91-99 Art. A.6.1,22).
Les ancrages courbes sont définis dans le règlement en BAEL 91-99 Art.6.1,25.
a'
• ls > ⇒ ancrage par crochets normalisés
4
a'
• ls ≤ ⇒ ancrage rectiligne sur toute la largeur de la semelle
4
Les conditions sont similaires dans le sens b .
D'autre part il ne faut pas oublier les amorces des aciers du poteau qui doivent être descendues au moins
jusqu'à la nappe inférieure de la semelle dans le cas d'une charge centrée, et avec un retour horizontal de
35 ∅ , dans le cas d'une charge excentrée (avec moment fléchissant).
c) - conditions de fissuration –
Quel que soit le type de semelle, le calcul des armatures est conduit à l'état limite ultime, en fissuration non
préjudiciable.
Dans le cas où la fissuration est préjudiciable, les sections d'acier obtenues par les calculs précédents sont
majorées forfaitairement de 10% (coefficient multiplicateur de 110
, ).
Dans le cas où la fissuration est très préjudiciable, les sections d'acier obtenues par les calculs en
fissuration non préjudiciable sont majorées forfaitairement de 50% (coefficient multiplicateur de 1,50 ).
d) - enrobage -
Les aciers des semelles doivent être enrobés au minimum de 3 cm. Il est très fréquent de prévoir un
enrobage de 5 cm, par sécurité, même en fissuration non préjudiciable (voir Nota 2).
a) - présentation du problème –
Le calcul par la méthode des bielles est un calcul très simple autorisé par le BAEL uniquement dans le cas
de charge centrée et de semelle à débords homothétiques. Dans tous les autres cas c'est la méthode dite
"des moments" ou encore du CEB (Comité Européen du Béton) qui doit être utilisée. C'est cette méthode
qui est définie ici.
On ne rentrera pas dans le détail de la théorie, on se contentera de calculer les dimensions et le ferraillage
de la semelle.
b) - dimensionnement de la semelle –
L'axe du couple de flexion est supposé perpendiculaire au plan contenant le plus grand coté du poteau.
La contrainte du sol est supposée uniformément répartie.
Le moment M u est calculé en tenant compte des effets du second ordre ( BAEL 99 Art. A.4.3,5).
Nu
a
Mu
N u + 1,35 ⋅ G0
σ sol
a' a'
2e −e −e
a' 2 2
a'
Mu
On obtient alors e= (on néglige G1 )
N u + 1,35 ⋅ G0
La section de la semelle se calcule comme précédemment en augmentant la dimension dans le sens
Nu
d'action de M u de la valeur 2e , soit: S = a ' r ⋅b' = , avec ensuite: a ' = a ' r +2e
qc
Nota 3: on n'est plus astreint à utiliser des débords homothétiques, on utilise alors
fréquemment des débords égaux.
M uS 1
Î µ= avec b0 = b'
f bu .b0 . d ²
Î α = 1,25.(1 − 1 − 2. µ )
Î z = (1 − 0,4.α ). d
M uS 1
Î Asta =
z . f su
Dans le sens transversal, il n'y a généralement pas de moment, le calcul se fait par la méthode des bielles
N u ⋅ (b'−b)
soit: Astb =
8 ⋅ d b ⋅ f su
Nota 4: Dans le cas de semelle sous voile avec un moment, les calculs sont similaires en
prenant b = b' = 1,00 m
Nota 5: Tous les calculs complémentaires tenant compte de la fissuration ou pour les arrêts
de barres, les enrobages ou les espacements restent les mêmes.
Nota 6: Au cas où on utilise la méthode des moments alors que la charge est centrée (c'est
le cas en théorie dès que l'on veut faire le calcul avec des semelles à débords égaux sous charges centrée),
on calcule par rapport à une section située S1 à une distance de 0,25 ⋅ a de l'axe du poteau en ne prenant
en compte que le réaction du sol au delà de cette section.
Il comprend un plan et une ou plusieurs coupes, souvent à plus grande échelle, pour définir le coffrage. Des
détails sont souvent nécessaires. Le ferraillage qui est en général simple peut s'indiquer sommairement et
dans un calepin si les armatures sont préfabriquées.
• Pour faire ressortir les semelles on peut dessiner leur contour en traits renforcés et le contour
des murs ou des poteaux en traits forts.
• Les axes horizontaux des semelles sont repérés dans les 2 directions. Ces axes sont aussi ceux
des murs porteurs et doivent se retrouver sur tous les autres plans du projet.
• La cotation d'implantation (en cotes cumulées) est préférable mais au bureau d'études on ne sait
pas en général par quel angle du bâtiment la construction va commencer. Il faut donc réaliser
cette cotation de manière logique par rapport à l'implantation probable.
• L'indication du niveau des fondations est primordiale et il faut préciser de quel niveau il s'agit,
fond de fouille ou arase supérieure. En général on essaie d'avoir une arase supérieure
commune et on indique le niveau du fond de fouille des semelles qui peut être variable mais doit
respecter la mise hors gel de la surface d'appui sur le sol ( − 0,80 m pour notre région).
• Sur un dessin de coffrage ou de ferraillage le béton coupé est laissé blanc. On n'utilise la
représentation symbolique du béton (pointillés et ronds) que sur des dessins de détail et jamais
mélangée avec des armatures.
• Sur le plan des fondations doivent figurer les canalisations enterrées qui passent sous les
semelles ou sous le dallage ou dans le vide sanitaire car ces canalisations seront mises en
place en même temps que les fondations. Des coupes et des détails sont souvent nécessaires.
• Les semelles sont coulées sur un béton de propreté de 50 mm d'épaisseur minimale qui donne
une assise plane et horizontale et évite au béton de la semelle de se mélanger avec le terrain
sous-jacent.
A chaque fois que cela est possible les semelles sont coulées directement dans une rigole creusée
dans le terrain, ce qui évite le coffrage et le décoffrage et permet un bon encastrement, mais cause souvent
des imprécisions sur la largeur de la semelle. Ce sont finalement les armatures longitudinales (et
transversales si elles existent) qui matérialiseront la largeur réelle de la semelle.
Séquence 2
EXEMPLES DE CALCUL
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Exemple 1
Déterminer la dimension et le ferraillage de la semelle filante suivante soumise à une charge centrée:
Î poids propre du BA: g 0 = 25 kN/m3
poids propre du remblai: g1 = 20 kN/m3
3) - Dimensions de la semelle:
Nu 0,63
• largeur a ' de la semelle: a ' = Î a' = = 1,575 m
qc 0,40
arrondi au multiple de 5 cm par excès soit:
a' = 1,60 m
( a '− a ) (1,60 − 0,25)
• hauteur utile d avec: ≤ d ≤ a '− a Î ≤ d ≤ (1,60 − 0,25) ⇒
4 4
d = 0,35 m
• hauteur réelle h avec h = d + 5cm Î h = 0,35 + 0,05 = 0,40 m
4) - Vérifications de la semelle
• poids propre de la semelle:
G0 = 1,00 ⋅ a '⋅h ⋅ g 0 Î G0 = 1,00 ⋅ 1,60 ⋅ 0,40 ⋅ 0,025 = 0,016 MN
• longueur de scellement: l s = 44 ⋅ Φ L
• Aciers longitudinaux:
A
AstL ≥ Max sta ' ; 1,6cm²
4
• choix des aciers
exemple 2
Déterminer la dimension et le ferraillage de la semelle isolée sous poteau suivante soumise à une charge
centrée:
Î poids propre du BA: g 0 = 25 kN/m3
poids propre du remblai: g1 = 20 kN/m3
• fissuration préjudiciable
b
• Largeur de la semelle: b' = ⋅S
a
a
• Longueur de la semelle: a ' = b'
b
( a '− a )
• hauteur utile d avec: ≤ d ≤ (b'−b)
4
4) - Vérifications de la semelle
• poids propre de la semelle:
G0 = ⋅a '⋅b'⋅h ⋅ g 0 Î G0 = 1,20 ⋅ 0,90 ⋅ 0,45 ⋅ 0,025 = 0,0122 MN
N u ⋅ (b'−b)
• Aciers sens b : Astb =
8 ⋅ d b ⋅ f su
• majoration pour fissuration préjudiciable
• choix des aciers
• longueur de scellement: l s = 44 ⋅ Φ L
Principe de calcul: L'occupation des locaux est indépendante d'un niveau à l'autre.
Utilisation: Calculs des éléments porteurs de la structure: fondations, murs, poteaux, etc...
Schéma de principe de la
structure d'un
Q bâtiment Cas de charges identiques Cas de charges différentes
0
Q1
Q1 = Q2 =... = Qn = Q Q1 ≠ Q2 ≠... ≠ Qi ≠... ≠ Qn
∑0 = Q0 ∑0 = Q0
Q2
∑1 = Q0 + Q ∑1 = Q0 + Q1
Q3
∑2 = Q0 + 1,9 ⋅ Q ∑2 = Q0 + 0,95 ⋅ (Q1 + Q2 )
Q4
∑3 = Q0 + 2,7 ⋅ Q ∑3 = Q0 + 0,90 ⋅ (Q1 + Q2 + Q3 )
Q5
∑4 = Q0 + 3,4 ⋅ Q ∑4 = Q0 + 0,85 ⋅ (Q1 + Q2 + Q3 + Q4 )
Qn ------------------
------------------
3 + n
∑n = Q0 + ⋅ Q
∑n = Q0 +
3 + n n
⋅ ∑ Qi
2 2n 1
pour n ≥ 5 pour n ≥ 5
∑0 = Q0 = 1000 ∑0 = Q0 = 1000
Séquence 2
EXERCICES
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Si une donnée venait à manquer, vous devrez formuler des hypothèses judicieuses et cohérentes vous
permettant de poursuivre les calculs.
Exercice n° 1
Vous devez étudier et définir les dimensions et le ferraillage d'une semelle sous le poteau défini ci-dessous:
Î dimensions du poteau prévues par l'architecte:
a = 400 mm
b = 300 mm
Î caractéristiques des matériaux employés
béton: fcj = 28 MPa, cg = 25 mm
aciers longitudinaux Fe E 500, η = 1,6
aciers transversaux Fe E 500
La contrainte ultime du sol est de: qu = 1,20 MPa
Les charges de service appliquées en pied de poteau sont les suivantes:
G= 630 kN
QB = 270 kN
La profondeur de l'arase inférieure est de -0,80 m au minimum par rapport au sol voisin.
Nota: aucune venue d'eau extérieure n'est prévisible au niveau des fondations.
Vous réaliserez le plan de coffrage de la semelle et le plan de ferraillage accompagné d'une coupe et d'une
nomenclature détaillée y compris l'amorce de ferraillage du poteau en 6 HA 12.
Exercice N° 2
Calculer les dimensions et les armatures d'une semelle rigide sous poteau rectangulaire
• de section: 0,35 m x 0,25 m
• soumis à une charge centrée ultime de Nu = 1,45 MN
• pour une contrainte ultime du sol de qu = 0,65 MPa
Effectuer les vérifications d'usage.
Représenter la section de la semelle et son ferraillage sur un schéma à l'échelle.
Exercice N° 3
Exercice N° 4
Vous devez étudier la fondation d'un poteau en béton armé de 0,300 x 0,400 à la base d'un bâtiment.
Cette fondation sera rigide et homothétique.
Les caractéristiques mécaniques sont les suivantes:
• charge ultime en pied de poteau: Nu = 3,04 MN
• moment ultime en pied de poteau: Mu = 0.456 MN.m
• résistance du sol qu = 2,80 MPa
• béton f c 28 = 30 MPa
• enrobage c ≥ 4 cm
Exercice N° 5
Vous avez reçu sur chantier un ferraillage qui ne vous est pas destiné a priori. Le fabricant ne veut pas le
récupérer et vous dit de l'utiliser si vous le pouvez.
Les caractéristiques de ce ferraillage sont les suivantes:
• largeur apparente de la semelle avec un enrobage ≥ 4 cm: 0,85 m
• dimension apparente du voile: 0,20 m
• aciers principaux avec crochets normaux: 7 HA 10 par m
• aciers longitudinaux filants: 5 HA 8
A quelle charge centrée ultime correspond cette semelle dans le cas de fissuration non préjudiciable? Quelle
est la contrainte ultime minimale du sol correspondant à la charge précédemment calculée? Quelle serait la
hauteur de la semelle?
Mêmes questions dans le cas de fissuration préjudiciable.
Mêmes questions dans le cas de fissuration très préjudiciable.
Exercice N° 6
Vous devez déterminer les dimensions de la semelle sous un poteau, effectuer les vérifications et
déterminer les sections d'acier théoriques et pratiques correspondant aux hypothèses formulées ci-dessous:
Î dimensions du poteau:
a = 300 mm
b = 200 mm
Î valeurs des charges de service:
G = 456 kN
Q = 280 kN
Î caractéristiques des matériaux employés
béton: fcj = 28 MPa, cg = 25 mm
aciers longitudinaux fe E 500, η = 1,6
aciers transversaux fe E 500
Î contrainte ultime du sol: qu = 0,80 MPa
Î des venues accidentelles d'eau extérieure considérée très agressive sont prévisibles au niveau
des fondations.