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La méthode
La Roqya, dit aussi exorcisme, est le traitement des maladies par des
paroles et des actes.
Il existe plusieurs méthodes ; Ici, tout est halal (permis), sauf ce qui
est interdit par l’Islam (Chirk et autres).
La méthode qu’on vous présente ici est celle développée par Cheikh
Ben Halima Abderraouf.
Elle est basée sur le coran et la médecine prophétique (sounna) et
vise à traiter la sorcellerie, les Djinns et le mauvais œil.
Après de longues années de recherches et d’expériences, le Cheikh
(Djazahoullahou khayr) a pu développer une méthode qui, à mon humble
avis est la plus transparente, la plus rationnelle, la plus accessible ; Mieux, la
plus efficace (et ce sans esprit partisan).
Le Cheikh
Cheikh Ben Halima Abderraouf, de père tunisien et de mère
américaine, est né en 1967 à Tunis et vit en France depuis 1986.
Champion olympique en mathématiques, ingénieur en statistiques et
économie, il se consacre au service de l’islam depuis 1995.
Ecrivain, traducteur et éditeur, il a aussi mémorisé le coran et
pratique professionnellement la Roqya depuis 1997 à travers le monde.
Ce fascicule
Ce fascicule est l’œuvre de l’un des élèves du Cheikh qui vit à
Dimbokro en Côte d’Ivoire.
En effet, le Cheikh a déjà publié suffisamment pour qu’on puisse
prétendre apporter quoi que ce soit à la Roqya, surtout quand on est un
débutant dans la Roqya comme cet élève du Cheikh.
Cependant, l’élève veut d’une part témoigner de sa reconnaissance au
Cheikh et d’autre part fait un petit contrôle de connaissance ; ce fascicule
est donc à prendre telle une mémoire.
Ici, il vous sera présenté juste le niveau 1, et si le Cheikh consent, nous
pourrons incha ALLAH avoir le niveau 2.
Le programme de formation
Niveau 1
1. Risques pour le Raqi
2. Précautions et protections
3. Le diagnostic
4. Le traitement (explication)
5. La Hijjama
6. Les symboles
Niveau 2
1. Le captage
2. La psychothérapie
3. La relation avec la médecine
4. La voie spirituelle
5. Notre petite famille (venant pas du Cheikh)
6. Arguments juridiques
NIVEAU 1
L’ÉPREUVE
Il se peut que malgré qu’on ait suivi tous ces conseils à la lettre, il
nous arrive d’être atteint.
Il faudra dans ce cas s’armer de patience et d’endurance ; ALLAH ne
nous aurait pas abandonné. Non, loin de là !
Au contraire Il nous aime et veut nous élever en degré.
On va donc Lui montrer la sincérité de notre parole « certes mon allié
est ALLAH… », Récitée en début de captage.
Le Policier qui encaisse une balle ou le sportif qui se casse une jambe
abandonne-t-il sa fonction ? ; Ce n’est pas parce qu’on a un accident qu’on
jette son véhicule.
Quel que soit donc ce qui va nous arriver dans ce djihad contre le
satanisme, il faut se soigner ou se faire soigner par un collègue pour ensuite
prier ALLAH de détruire nos ennemis, puis reprendre le combat de plus
belle.
Pour cela, il faut être alerte dès les premiers signes ; il arrive qu’on
fait un rêve érotique (on baisse par alors suffisamment le regard), ou qu’on
soit attaqué en rêve, puis on se lève le matin frappé d’un affaiblissement
spirituel et/ou physique (souvent même une petite grippe à l’appui).
On va donc se soigner, remonter les marches de la spiritualité par le
zikr, et sans attendre qu’on nous attaque à nouveau, on passe nous-même à
l’attaque.
Pour ce faire, on fait avant de se coucher un zikr renforcé ; on récite
d’abord les douahs pour dormir (voir citadelle du musulman), puis onze
(11) fois Ayatoul koursi (S2 v255). Enfin on demande à ALLAH de ramener
nos ennemis en rêve et de nous donner la force de les vaincre, et on récite
« Aynan man takounou ya-ti bikoumoullaho djami3an innallaha 3ala kouli
chayne qôdir » (S 2 v 148) et ce plusieurs fois avec la rage de les exterminer
tous.
On est alors sûr qu’ALLAH va les ramener. Et une fois qu’ils sont là, à
toi de jouer!
Tu vas soit les fixer (s’ils sont loin) ou les attraper et réciter le coran-
ayatoul koursi de préférence- jusqu’à ce qu’ils fuient ou meurent. Si on les a
raté la première fois, et bien on essaie encore et encore jusqu’à y arriver.
Ce qu’il ne faut pas faire pourtant, c’est de s’arrêter de soigner ;
abandonner la Roqya.
Si nous arrêtons, nous disons aux chayatines (Djinns et Sorciers)
« Allez, c’est bon ! J’abandonne ! Votre patron (Chaytône) est le plus fort. Je
réalise que rien ne peut contre vous, même pas le coran ».
Soubhanallah !
JAMAIS ! Nous dirons plutôt comme les Sahabas à Ouhoud « Nous
n’espérons qu’un des deux biens. Soit qu’ALLAH nous donne le martyr ou vous
châtie de nos mains » ;
Cher frère/Sœur en ALLAH, cher Raqi, regarde tous ces frères et
sœurs qui souffrent et n’ont d’autre solution que le Chirk ou la mort (Si le
mauvais œil tue bi idhnillah, selon des hadiths, que dire de la sorcellerie ?)
et dis-toi : « je n’accepterai jamais de livrer mes frères et sœurs à Chaytône. Je
n’arrête point la Roqya. ALLAH est mon allié et je n’ai rien à craindre. »
Rappelons-nous chaque fois ces paroles très significatives du Cheikh :
« Eliminez de votre vie tout autre objectif qu’ALLAH et tout ira bien »
III. LE DIAGNOSTIC
Le diagnostic est un moment crucial dans la pratique de la Roqya ; si
vous l’avez raté, vous avez tout raté et votre traitement s’en trouvera
inefficace ou peu efficace.
Á ce niveau, il important de signaler que la sorcellerie et les Djinns
fonctionnent un peu comme l’ordinateur et les logiciels ; La plupart de ceux
qui ont des Djinns ont de la sorcellerie et vice versa. Il y a toutefois des cas
de Djinns venus pour une raison autres que la sorcellerie (amour,
vengeance…), de même que des sorcelleries sans Djinns.
Al hamdoulillah ! Dans la méthode du Cheikh, nous donnons un
traitement à la fois pour la sorcellerie, les djinns et le mauvais œil.
Quand donc vous avez un patient, la première chose à faire est de
vous assurer qu’il est effectivement atteint de la sorcellerie et des Djinns.
Vous allez pour cela vérifié la présence de ces quatre symptômes l’un
après l’autre : blocages, maladies anormales, états mentaux anormaux et les
cauchemars.
1) Blocages dans la vie
C’est le but principal de la plupart des sortilèges. Nous le vérifions par
la question « Y a-t-il un blocage dans votre vie ? », puis nous essayons
éventuellement de creuser un peu plus loin ; êtes-vous marié(e), ça se passe
bien, avez-vous des enfants ? Avez-vous un emploi, tout y est normal ?, Ah
vous êtes élève, et les études, pas de blocage ? Ainsi de suite, dans tous les
domaines où il peut avoir blocage. Vous notez le(s) problème(s) et passez
au point suivant.
2) Les états de santé anormaux
C’est généralement des effets secondaires de la sorcellerie, mais il
arrive que ce soit le but principal.
Vous posez la question « Avez-vous une maladie ou un problème
dans l’organisme que vous ne comprenez pas ? » On aura à poser
d’autres questions, mais je préfère les laisser pour un peu devant.
3) Les états mentaux anormaux
Tout comme le symptôme précédent, ce dernier est un effet
secondaire mais peut se retrouver être l’objectif du sorcier. Peu importe de
le savoir de toute façon ; il suffira de traiter tout ce qui cloche.
Il faut demander au patient « Vous oubliez trop ? Êtes-vous triste ? Avez-
vous du mal à réfléchir, à vous décider ?... »
4) Les cauchemars
La plupart des sorcelleries qui sont fait aux gens se retrouvent dans
leurs rêves. Vous chercherez donc à savoir ses cauchemars : « Faites-vous
des cauchemars ? Y a-t-il un rêve qui vous revient beaucoup de fois ? »
Á ce niveau, savoir si notre patient est atteint ou pas n’est plus une
question à poser ; La présence chez lui de ne serait-ce qu’un des symptômes
suscités le confirmerait.
Nous voici maintenant à un pas de lui donner son traitement. Il faut
juste savoir comment la sorcellerie a été faite (pourquoi n’est pas la
question).
Il existe quatre manières de faire la sorcellerie ; Le sortilège peut
avoir été mangé, touché (contact), déposé dans le corps par un Djinn
et/ou fait à distance à l’aide des symboles.
On vérifie donc d’abord si c’est mangé : Avez-vous des douleurs au
ventre ? Des brulures ? Du mal à digérer ?...
Ensuite s’il y en a qui fut touché, il doit généralement avoir des
affectations cutanées : Avez-vous des boutons ou des tâches bizarres quelque
part sur le corps ? Avez-vous des douleurs/la chaleur/brulures dans les
pieds ?...
Puis on passe au contrôle du cas suivant, est-ce déposé ? Pour ça, on
vérifiera s’il y a des douleurs et/ou des disfonctionnements chez notre
patient : Avez-vous des disfonctionnements/douleurs quelque part ? On peut
éventuellement pousser plus loin en citant les différentes parties de la tête
aux pieds : Mal à la tête ? Aux épaules ? La poitrine … ?
Enfin, il faut voir la dernière possibilité ; Les symboles (voir Chapitre
VI).
On vérifie donc les rêves et les états mentaux : Quels rêves faites-
vous ? Vous rêvez de poursuites, bagarres, corps habillés ou emprisonnement ?
Rêvez-vous de serpents ? Que vous tombez ? Est-ce que vous vous énervez trop ?
Vous oubliez trop?... Citez les symboles les plus fréquents (vous les
connaitrez à force de diagnostiquer) et notez ceux qu’il confirme.
Le lavage
On prend 18 bouteilles de 1,5 litre. On les rempli d’eau et on les ouvre
devant soi. Puis on rapproche la bouche autant que possible pour lire les
versets de la Roqya (voir plus bas) avant de refermer les bouteilles ; C’est la
coranisation de l’eau.
Le patient, en plus de boire une bouteille par jour durant toute la
journée, se lavera pendant 12 jours, chaque soir au couché du soleil avec
une bouteille après avoir réchauffé l’eau.
Comment réchauffer l’eau ???
On fait bouillir de l’eau (non coranisée) dans une casserole. Puis une
fois déchargée du feu, on y introduit une bouteille d’eau coranisée. On
laisse que ça chauffe, presque brulante, à la limite du supportable et on
se lave avec.
On peut éventuellement, au lieu de l’eau bouillante dans une
casserole, réchauffer la bouteille sur le radiateur ou à la micro-onde.
1. La sorcellerie mangée
Si elle est détectée pendant le diagnostic par de grandes douleurs au
ventre, on prescrit 12 jours de tisane (sana makki). Pour de légères
douleurs avec plusieurs symptômes de sorcelleries (blocages), on donnera
8 jours de sana. Dans les autres cas on donnera 4 à 6 jours.
La tisane
Sana makki est une plante venant de la Mecque. On l’appelle aussi
gomme ammoniaque ou feuille de séné. Sa consommation provoque la
diarrhée.
Le prophète (saw) l’a recommandé dans des hadiths ; C’est donc de la
médecine prophétique.
Où en trouver ??? Rendez-vous sur le site web du Cheikh
www.benhalimaabderraouf.fr, dans la section liste des soignants, vous
trouverez juste après la longue liste des pays “vendeurs de sana“.
Mode d’emploi
Dans les cellules de Roqya, vous trouvez sana presque toujours pilé.
Quand ce n’est pas le cas, vous le pilez avec du sidr à en faire de petits
morceaux (pas de la poudre).
Le patient fait bouillir la moitié d’une bouteille d’eau coranisée dans
une casserole, puis ajoute une cuillerée à soupe du mélange obtenu (sana-
sidr).
Ensuite il diminue le feu (feu doux) et laisse bouillir pendant 15
minutes.
Enfin, il le renverse dans un verre, attend que ce soit tiède et le boit à
jeun.
C’est mieux de ne rien manger après la prise avant 20 minutes.
V. LA HIJJAMA
La Hijjama fait partie de la médecine prophétique ; elle a été citée
dans des hadiths comme étant un remède contre la sorcellerie, et
dans d’autres comme remède contre 40 maladies.
Il s’agit de faire de petites ouvertures sur la peau du malade et d’y
placer une ventouse, pour qu’avec la lecture, la sorcellerie contenue
dans son sang s’évacue par les quelques gouttelettes de sang qui
sortent.
Pour cela, l’emplacement de la ventouse est déterminé par le
problème du patient :
1-Les ovaires pour les femmes qui ne peuvent avoir d’enfants ;
2-Deux aux reins et une au pubis pour l’homme qui ne peut avoir
de rapports ;
3-La tête pour un mal de tête accablant. Si la personne peut se
raser la tête, on place la ventouse à l’arrière entre les deux oreilles.
Sinon on la met sur la nuque ou sur la vertèbre à la base de la nuque ;
On peut aussi mettre sur le front, mais ça fait très mal et ça laisse sur
les personnes à peau blanche une marque très rouge pendant
quelques jours ;
4-Sur le cœur pour des serrements de cœur ou palpitations ;
5-Les autres endroits n’ont pas de règle. On peut mettre là où le
malade à mal.
Important : Il est interdit, sauf en cas d’extrême nécessité, aux
hommes de placer les ventouses sur les femmes (surtout quand c’est
aux endroits intimes). Il faut enseigner le processus à une femme ou au
pire des cas à un proche parent (époux, frère, père...) pour le faire à
notre place.
Outils
Une lame de rasoir neuve à usage unique, un petit pot en verre, des
gans, du coton, de l’alcool, un briquet, du papier, une bougie et un drap.
Mode d’emploi
1-Découper le papier en plusieurs petits morceaux d’environ 5cm x
3cm, puis plier en deux pour obtenir 5cm x 1,5cm ;
2-Allumer la bougie (C’est pour gagner du temps en évitant de
rallumer le briquet à chaque fois) ;
3-Casser la lame de rasoir en deux (plus économique et plus
pratique) ;
4-Désinfecter la partie concernée avec du coton imbibé d’alcool sans
oublier de mettre ses gans ;
5-Donner sans enfoncer, de petits coups de lame pour faire des
coupures en trois rangées de trois (juste pour faire de petites ouvertures et
pas plus) ;
6-Allumer un morceau de papier alors qu’on tient le pot ;
7-Mettre le papier dans le verre la partie enflammée la première ;
8-Plaquer rapidement le pot sur la partie concernée (coupures à
l’intérieur du pot) ;
9-Couvrir entièrement le malade du drap (s’il supporte et ne s’y
oppose pas. Sinon on laisse la tête)
10-Attraper la tête (annulaire et pouce sur les tempes) ou bien la
partie où se situe le mal et réciter (ou lire) tous les versets de la Roqya.
Méthode de retrait
Une fois la lecture terminée, prendre du coton, l’imbiber d’alcool,
appuyer avec son doigt dans un côté de façon à faire pénétrer l’air, et retirer
la ventouse tout en essuyant le sang avec le coton.
CAS DE DJINNS
Pour les cas de Djinns, généralement une fois que toutes les
sorcelleries ont été enlevées, les Djinns vont d’eux-mêmes.
Quand ce n’est pas le cas, on va lire et relire sur la personne et donner
encore l’eau pour se laver, l’huile ou la pommade et de l’encens.
Pour l’encens, le malade, habillé seulement en tunique/robe, en met
dans de la braise qu’il a, déposée entre les jambes, et laisse la fumée monter
sa taille.
L’huile ou la pommade quant à elle, sera utilisée pour se pommader
tout en récitant la Fatiha 11 ou 22 fois.
Cependant, pour gérer efficacement les cas de Djinns, il faut passer au
niveau 2 de la formation.
Conclusion
Ce livre que j’ai nommé “Guide du stagiaire à la Roqya“ n’est pas une
formation complète à la Roqya.
Ce n’est qu’un abrégé de la formation offerte par le Cheikh pour
accompagner le stagiaire.
En outre, tous les cours abordés sont expliqués de façon claire et
efficace dans le livre du Cheikh que vous pouvez trouver gratuitement sur
son site.
Par ailleurs, vous avez des vidéos du Cheikh sur le site qui vous
démontrent la Hijjama et d’autres modules de façon pratique (il y en a de
théorique).
Consultez le site du Cheikh www.benhalimaabderraouf.fr