Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
NIVEAU 1
Introduction
Risques pour le raqi
Protections et précautions
La ventouse
La lecture
Les explications
Les symboles
Le diagnostic
NIVEAU 2
La voie spirituelle
Le monde des djinns
Captage et vision
Le mauvais œil
Le lien avec la médecine
La psychothérapie
Arguments juridiques
Autres méthodes
PROGRAMME DE FORMATION
NIVEAU 1
BUT
Le but du niveau 1 est la maîtrise de la pratique de la roqya depuis le diagnostic jusqu’aux explications. Il y
aura donc la partie théorique relative à ces éléments et autant de pratique que nécessaire pour atteindre la
maîtrise. Nous voulons que le stagiaire à l’issue de cette étape puisse pratiquer la roqya autour de lui.
INTRODUCTION
La réalité de la sorcellerie et de la possession
Le caractère interdit de la sorcellerie, voyance, mariage avec les djinns, pactes et sacrifices pour les djinns.
Pour le mariage avec les djinns, les anciens savants n’ont pu adopter des positions tranchées. L’imam Malik,
qu’Allah lui accorde sa miséricorde, a été confronté à une situation où un djinn s’est présenté très
courtoisement à une famille pour demander la main de leur fille stipulant qu’il ne cherchait que le halal. Il
dit : « Ce qui me déplaît en cette situation est qu’une femme pourra tomber enceinte puis dire qu’elle est
mariée avec un djinn ». D’autres ont utilisé le verset : « parmi ses signes… » 33/21, pour affirmer que le
mariage d’espèces différentes est interdit. C’est effectivement ce qui apparaît quand nous lisons ce verset
aux djinns.
Le Coran en sorcellerie : l’écrire à l’envers, l’écrire avec les impuretés, remplacer le nom d’Allah par un
autre.
Les traitements antéislamiques (roqya avant l’Islam) et les guérisseurs traditionnels : ce qui n’est pas chirk
est autorisé.
Le Coran comme guérison
Les manières d’appliquer le Coran
La roqya pour défendre la foi
Le combat contre les sorciers et leurs alliés.
PROTECTIONS ET PRECAUTIONS
Invocations matin et soir
5 bismillah : entrer à la maison, manger, WC, se déshabiller et les rapports.
Colère peur et tristesse.
Lieux sales et humides
La discrétion
La jalousie : une maladie qui n’a pas de remède. Dans la vie, il y a les bons et les mauvais, les gentils et les
méchants. Qu’est-ce qui détermine qu’on est parmi les bons ou les mauvais ? Les bons croient qu’il faut
faire le bien pour réussir, même s’ils n’en font pas assez, ils pensent qu’en en faisant plus leur vie irait
mieux, et même s’ils font du mal par « contrainte » ou « faiblesse », ils voient cela comme un défaut et
aimeraient pouvoir s’en débarrasser. Les mauvais regardent ceux-là comme des imbéciles qui n’ont rien
compris à la vie et qui sont voués à l’échec permanent. Ils pensent que pour réussir il faut faire du mal et
éliminer tous les ennemis potentiels. Ils croient qu’en faisant plus de mal, on met toutes les chances de son
côté pour réussir. Ils regardent la réussite ou la montée de toute personne comme un danger potentiel. Ainsi
le jaloux ne supporte pas la réussite des autres et œuvre à leur destruction sans bénéfice apparent pour lui.
Donc quand vous repérez une personne jalouse dans votre entourage fuyez-la comme la peste, ne cherchez
pas à vous réconcilier avec elle et ne lui laissez pas l’occasion de se mêler de votre vie ou de vos affaires.
LA VENTOUSE
Dans la sunna et chez d’autres
Les jours déconseillés et les jours de pleine lune.
Les hadiths qui déconseillent la ventouse certains jours sont tous faibles, donc rien n’empêche de faire la
ventouse tous les jours et à toutes les heures. Il y a des hadiths sahih recommandant des jours pour la
ventouse. Les jours de pleine lune s’expliquent par l’instabilité des fluides lors des jours de pleine lune ce
qui favorise l’évacuation du mauvais sang. Mais en roqya, l’objectif visé est l’évacuation de la sorcellerie et
djinns et cela est valable à tout moment.
Annulation du jeûne ? Certains hadiths attestent que la ventouse annule le jeûne tandis que d’autres disent le
contraire. Ce sont ces derniers qui dominent.
Quand et où appliquer ? Eviter le front pour les blancs et les peaux très claires.
Les outils.
S’entraîner sur soi d’abord sans couper. Pour ne pas brûler, mettre le papier dans le pot rapidement et le
placer rapidement. Il faut répéter l’opération sur soi jusqu’à maîtriser le geste. En cas de brûlure, retirer
immédiatement la ventouse. En cas de brûlure, utiliser la biafine, pommade en pharmacie.
Les entailles petites, dans le sens des vaisseaux et sur toute la surface, en lignes et non en cercle pour ne pas
repasser aux mêmes endroits.
LA LECTURE
Le traitement simplifié : lire 21 fois Fatiha, Korsi, 3 qoul et 7/117-122, 10/81/82 et 20/68-70, dans l’eau,
l’huile, les pommades et l’encens ainsi que le patient, puis boire, laver, asperger et masser.
Les versets
Rapidité et colère.
2
Couvrir le patient permet de cumuler l’effet de la lecture sur lui, mais si cela pose un problème : enfant qui
pleure, asthme, personne qui a peur ou refuse, laissez et n’en faites pas un problème.
On met les stagiaires à lire avec les raqis.
LES EXPLICATIONS
Insister sur le combat en rêve. Trop de patients quand ils reviennent disent qu’ils ont vu leurs ennemis en
rêve mais n’ont pas su qu’ils devaient les tuer. Le malade doit se coucher avec la colère d’en finir avec les
djinns et sorciers qui le fatiguent et demander à Allah de les ramener pour qu’il puisse les tuer. Dès qu’il les
voit soit il les attrape et lit le verset du trône, soit il prend une machette et les découpe jusqu’à ce qu’il se
réveille. Il doit recommencer cette opération toutes les nuits jusqu’à ce qu’il réussisse et que tous ses
ennemis soient neutralisés. Quand on n’a pas la force ou la présence d’esprit de les tuer, à force de
recommencer et d’essayer, on y arrive petit à petit.
Huile ou pommade avec 11 ou 21 Fatiha : c’est en même temps que le malade se frotte qu’il récite les Fatiha
et non pas réciter sur la bouteille ou le pot avant de se frotter.
Les invocations ont pour but de renforcer la spiritualité du malade pour accélérer la guérison et aussi le
protéger contre des réactions ou des vengeances.
LES SYMBOLES
LE DIAGNOSTIC
Les djinns viennent presque exclusivement par la sorcellerie – ou éventuellement les pactes passés par les
ancêtres ou les protections que la personne a délibérément cherchées auprès des djinns, mais même ces deux
cas sont assimilables à la sorcellerie. Donc s’il y a des manifestations de djinns, cherchez quelle sorcellerie
les a envoyés.
Pour le mauvais œil, l’effet est trop léger pour que la personne vienne se soigner pour cela. Il arrive que le
mauvais œil soit tellement fort qu’il agisse comme la sorcellerie ; à ce moment-là, on le traite comme de la
sorcellerie. De toute façon, le traitement du mauvais œil est inclus dans tous les traitements.
Il y a 4 symptômes : les blocages dans la vie, les problèmes de santé anormaux, les états mentaux anormaux
et les cauchemars. Les blocages dans la vie sont l’objectif même de la sorcellerie et c’est ce qui détermine la
présence de sorcellerie ; les autres symptômes sont des effets secondaires qui déterminent la façon dont la
sorcellerie a été faite et c’est ce qui détermine le traitement.
Les problèmes de santé déterminent les ventouses, la tisane et l’huile ou pommade. Quand la personne a très
mal au ventre, donnez 12 jours de tisane. Si elle a un peu mal et plusieurs symptômes de sorcellerie, donnez
8 jours. Si elle a un peu mal sans symptômes de sorcellerie ou pas mal au ventre mais plusieurs symptômes
de sorcellerie, donnez 4 ou 6 jours de tisane. De toute façon, quand la personne revient, si elle avait mal aux
deux derniers jours de tisane, reconduisez.
Pour les autres douleurs, c’est les ventouses. Quand les maux de ventre persistent ou ne semblent pas cadrer
avec les effets de sorcellerie mangée, faites les ventouses au ventre. Pour des problèmes de stérilité faites les
ventouses aux ovaires même s’il n’y a pas de douleurs. Pour l’impuissance ventouses au pubis et aux reins.
Quand des organes fonctionnent mal, même sans douleur, faites les ventouses.
Pour les jeunes enfants ou les hémophiles ou les peaux très sensibles ou autres personnes récalcitrantes
laissez les ventouses. De toute façon, quand il n’est pas possible d’appliquer ne partie du traitement faites le
reste.
Quand les douleurs sont assez fortes, ou le dysfonctionnement de l’organe est prononcé, donnez l’huile ou la
pommade et frotter en lisant 11 ou 21 fois la Fatiha en fonction de l’intensité du problème.
Pour intensifier le traitement en cas de problèmes aigus, donnez à la personne à se laver matin et soir, ou
éventuellement à relaver le matin la partie concernée, et à frotter encore avec l’huile ou la pommade.
En cas de djinns ou de problèmes à la maison ou de problèmes multiples, donnez à asperger la maison deux
fois.
En cas de problèmes dans les affaires ou le travail, donnez à asperger le magasin, atelier, bureau ou
véhicules, deux fois toujours pour plus de précaution.
Cherchez toujours à enlever tous les problèmes du patient du premier coup, car même ainsi vous n’y
arriverez pas le plus souvent. Quand vous doutez, traitez. Chaque fois que le patient revient, s’il reste
quelque chose, demandez-vous s’il n’était pas possible de tout enlever dès la première fois. C’est ainsi que
3
les traitements sont de plus en plus lourds, par exemple, au début c’était 7 jours de lavage, puis on est passé
à 9, maintenant à 12, et encore matin et soir.
Pour les symboles, il faut d’abord maîtriser l’interprétation des rêves de sorcellerie. Ensuite, liez les
blocages dans la vie et les effets mentaux aux symboles correspondants. Maintenant si la liste des
sorcelleries avec les symboles ne suffit pas à expliquer les blocages et problèmes de la personne dans sa vie,
vous devez chercher quelles autres sorcelleries il y a. Pour cela posez-vous la question : « si je voulais
provoquer ce problème, quel genre de sorcellerie j’utiliserais ? » selon le principe de se mettre dans le
raisonnement du criminel, puis demandez à Allah de vous guider et prenez ce qui vient. La sorcellerie est un
monde d’intentions et de symboles, et votre intention, votre prière et votre effort permettront in cha Allah de
la battre.
Enfin, pendant la lecture demandez à Allah de vous montrer.
NIVEAU 2
BUT
Le but du niveau 2 est d’accéder aux techniques complémentaires : captage et psychothérapie, de pouvoir se
mettre dans la voie spirituelle, et d’avoir les connaissances de l’environnement : médecine, savants et autres
raqis.
LA VOIE SPIRITUELLE
Il faut que chacun comprenne le programme et comment le mettre en application dans sa vie
Captage et vision
LA PSYCHOTHERAPIE
Voir cours sur psychothérapie
Arguments juridiques
Voir cours sur les dalils
4
SYMBOLES – DIAGNOSTIC
Cadenas : rêve de poursuite, bagarre, blocage ou emprisonnement ; sensation d’être bloqué en rêve.
Blocage dans la vie.
Fil avec 11 nœuds : rêve de serpent.
Rivière : rêve de masse d’eau.
Arbre : rêve de monter, descendre, chuter, être en hauteur, dans un avion.
Trou, pont ou puits : rêver de trou, pont, puits, tomber en profondeur. Problèmes profonds, perte
permanente d’argent.
Cimetière : rêve de mort, tombe ou funérailles. Apathie, déprime faiblesse et pensées de mort.
Chaussure, terre + pas : rêve de véhicules, voyage, montures. Maladies de pieds.
Habit : rêve d’enfant ou bébé. Mal enveloppant la personne.
Photo : déformation de la personnalité, laideur, assombrissement du visage, maladies de la face.
Cheveux : soucis, problèmes successifs, maux de tête, pbs mentaux.
Lettre : rêve de personnes, problèmes d’étude.
Charbon : tristesse, aspect assombri, mal perçu.
Braise : rêve de feu, braise ou fumée. Brûlures.
Etoile ou trombone : attachement, promesses non tenues, situation inextricable.
Canari : blocage de la vie.
Cola coupé : chance coupée.
Cola ou poupée piqués : sensation de piqûres, douleurs multiples dans le corps.
3 clous : colère, irritabilité.
Sang des ventouses : maladie dans le sang (santé gâtée de façon anormale).
Sang des règles : rêve de sang, problèmes sexuels et d’enfantement complexes.
Cadavres d’animaux : maladies répugnantes, avilissement, personne repoussante.
Poils de chien sourate : rêve de chien, caractère mauvais.
Poisson : rêve de poisson.
3 os : maladie, douleur ou faiblesse des os.
Caca : rêve de caca, faire ses besoins, eaux impures ou WC.
Ane : stupidité patente, incapacité à comprendre, entêtement.
Slip : problème sexuel aigu, maris de nuit dominants, tenaces ou nombreux.
Poils de pubis : idem.
Termite : fourmillements dans le corps, centaines de djinns dans le corps.
Piment : brûlures comme du piment, nervosité à fleur de peau.
Les symptômes
Folie : perte de facultés mentales à degrés divers, rêves de fou.
Sacrifice : rêve de viande, capture de l’âme (personnalité effacée), sorcellerie par des sacrifices.
Statue : avec la sorcellerie de sacrifice ; rêve de masques.
Revivification : personnalité morte, absence de conscience. Toute partie de l’homme morte, ne
répondant plus.
Peau : maladies de peau.
Faiblesse mentale : difficulté à réfléchir, décider, perte de confiance.
Pour le reste des symptômes, pas de commentaire :
Oubli, perdre l’argent, bruits ou bourdonnement, présences dans la maison, passions, maladie des
yeux, stérélité et impuissance, froid, peur, tuer djinns et sorciers.
Sana maki :
Pas de problème de ventre et beaucoup de problème de sorcellerie : 2 jours pour tester.
Légers problèmes de ventre avec problème de sorcellerie : 4 jours.
Légers problèmes de ventre avec beaucoup de problème de sorcellerie : 6 jours.
Beaucoup de problème de ventre: 10 ou 12 jours en fonction des problèmes de sorcellerie.
5
ل ٱلرّ ۡح َم ٰـ ِن ٱلرّ ح ِ
ِيم ِب ۡس ِم ٱ ِ
ضر ِ
ُون ك َربّ أَن يَ ۡح ُ ين َوأَعُو ُذ بِ َ ت ٱل ّشيَ ٰـ ِط ِ َوقُل رّبّ أَعُو ُذ بِكَ ِم ۡن هَ َمزَٲ ِ
ص َرٲطَ ٱلصّرٲطَ ۡٱل ُم ۡستَقِي َم ِ َ ٱه ِدنَا ك ن َۡست َِعينُ ۡ ّين إِيّاكَ ن َۡعبُ ُد َوإِيّا َ ل َربّ ۡٱل َع ٰـلَ ِمينَ ٱلر ّۡح َم ٰـ ِن ٱلر ِّح ِيم َم ٰـلِ ِك يَ ۡو ِم ٱلد ِ ۡٱل َحمۡ ُد ِ ّ ِ
ٱلّ ِذينَ أَ ۡن َعمۡ تَ َعلَ ۡي ِهمۡ غ َۡير ۡٱلم ۡغضُوب ِ َعلَ ۡي ِهمۡ َو َل ٱلضّالّينَ َ ِ
زَقنَ ٰـهُمۡ يُنفِقُونَ صلَ ٰوةَ َو ِم ّما َر ۡ ب َويُقِي ُمونَ ٱل ّ ب فِي ۛ ِه هُ ۬ ًدى لّ ۡل ُمتّقِينَ ٱلّ ِذينَ ي ُۡؤ ِمنُونَ بِ ۡٱلغ َۡي ِ ك ۡٱلڪِتَ ٰـبُ َل َر ۡي ۛ َ ا ٓل ٓم َذٲلِ َ
اس ٱلس ّۡح َر ُوا يُ َعلّ ُمونَ ٱلنّ َ ك ُسلَ ۡي َمـٰنَ ۖ َو َما ڪَ فَ َر ُسلَ ۡي َم ٰـنُ َولَ ٰـ ِك ّن ٱل ّشيَ ٰـ ِطينَ َكفَر ْ وا ٱل ّشيَ ٰـ ِطينُ َعلَىٰ ُم ۡل ِ ُوا َما ت َۡتلُ ْ َوٱتّبَع ْ
ّحي ُم ل إِلَ ٰـهَ إِ ّل هُ َو ٱلر ّۡح َم ٰـنُ ٱلر ِ ٲح ۬ۖ ٌد ّ ٓ َوإِلَ ٰـهُ ُكمۡ إِلَ ٰـ ۬هٌ َو ِ
ض َمن َذا ٱلّ ِذى يَ ۡشفَ ُع ِعن َدهُ ۥۤ ت َو َما فِى ٱلَ ۡر ۗ ِ ل إِلَ ٰـهَ إِ ّل هُ َو ۡٱل َح ّى ۡٱلقَيّو ۚ ُم َل ت َۡأ ُخ ُذهُ ۥ ِسنَةٌ َو َل ن َۡو ۬ۚ ٌم لّهُ ۥ َما فِى ٱل ّس َم ٰـ َوٲ ِ ٱلُ َ ٓ ّ
ۡ ۬
ضَ َ ِ َ َ ِ َ ِ َ َ َ ِ
خَلفَه ۡ ُۖم و َل يُحيطُونَ ب َش ۡى ۬ ٍء م ۡن ع ۡلم ۤهۦ إ ّل بما َشا ۚء وسع ُك ۡرسيّهُ ٱل ّسم ٰـوٲت و ۡٱلَ ۡر ۖ ِ ِ ِ ِ ّ ِ ِ َ َ
إِ ّل بإ ۡذن ۚهۦ ي ۡعلَم ما ب ۡينَ أَ ۡيديهمۡ وما ۡ
َ ِ ِ َ َ ُ َ ِ ِ ِ ِ
َو َل يَـُٔ و ُدهُ ۥ ِح ۡفظُهُ َم ۚا َوهُ َو ۡٱل َعلِ ّى ۡٱل َع ِظي ُم
كع ۡٱل ُم ۡلكَ ِم ّمن تَ َشا ُء َوتُ ِع ّز َمن تَ َشا ُء َوتُ ِذلّ َمن تَ َشا ۖ ُء بِيَ ِدكَ ۡٱلخ َۡي ۖ ُر إِنّ َ َنز ُ ك تُ ۡؤتِى ٱل ُملكَ َمن تَ َشا ُء َوت ِ قُ ِل ٱللّهُ ّم َم ٰـلِكَ ۡٱل ُم ۡل ِ
ۡ ۡ
َعلَ ٰى ُكلّ َش ۡى ۬ ٍء قَ ِدي ۬ ٌر
ار يَ ۡطلُبُهُ ۥ َحثِ ۬ ً
يث ش ي ُۡغ ِشى ٱلّ ۡي َل ٱلنّہَ َ ٱستَ َو ٰى َعلَى ۡٱل َع ۡر ِ ض فِى ِستّ ِة أَي ۬ ٍّام ثُ ّم ۡ ت َو ۡٱلَ ۡر َ ق ٱل ّس َم ٰـ َوٲ ِ ٱلُ ٱلّ ِذى َخلَ َ إِ ّن َربّ ُك ُم ّ
كُوا هُنَالِ َ وا يَ ۡع َملُونَ فَ ُغلِب ْ ط َل َما َكانُ ْ ق َوبَ َ اك فَإِ َذا ِه َى ت َۡلقَفُ َما يَ ۡأفِ ُكونَ فَ َوقَ َع ۡٱل َح ّ َص ۖ َ قع َ َوأَ ۡو َح ۡينَا إِلَ ٰى ُمو َس ٰ ٓى أَ ۡن أَ ۡل ِ
ص ٰـ ِغ ِرينَ َوأُ ۡلقِ َى ٱلس َّح َرةُ َس ٰـ ِج ِدينَ قَالُ ٓو ْا َءا َمنّا بِ َربّ ۡٱل َع ٰـلَ ِمينَ َربّ ُمو َس ٰى َوهَ ٰـرُونَ ُوا َ َوٱنقَلَب ْ
ق بِ َكلِ َم ٰـتِ ِهۦ ٱلُ ۡٱل َح ّ ق ّ ُصلِ ُح َع َم َل ۡٱل ُم ۡف ِس ِدينَ َوي ُِح ّ ٱلَ َل ي ۡ ٱلَ َسي ُۡب ِطلُهُ ۥۤۖ إِ ّن ّ فَلَ ّما أَ ۡلقَ ۡو ْا قَا َل ُمو َس ٰى َما ِج ۡئتُم بِ ِه ٱلس ّۡح ۖ ُر إِ ّن ّ
ڪَرهَ ۡٱل ُم ۡج ِر ُمونَ ِ َولَ ۡو
ث أَتَىٰ ّاح ُر َح ۡي ُ ُوا َك ۡي ُد َس ٰـ ِح ۬ ۖ ٍر َو َل ي ُۡفلِ ُح ٱلس ِ صنَع ْ صنَع ُٓو ۖ ْا إِنّ َما َ ف َما َ ق َما فِى يَ ِمينِكَ ت َۡلقَ ۡ ك أَنتَ ۡٱلَ ۡعلَىٰ َوأَ ۡل ِ َخَف إِنّ َ قُ ۡلنَا َل ت ۡ
ُ َ ِ
فَأ ُ ۡلقِ َى ٱلس َّح َرةُ ُس ّج ۬ ًدا قَالُو ْا ءامنّا ب َربّ هَ ٰـرُونَ ومو َسىٰ
َ َ ٓ
ش ۡٱلڪ َِر ِيم ل إِلَ ٰـهَ إِ ّل ه َُو َربّ ۡٱل َع ۡر ِ ق َٓ ك ۡٱل َح ۖ ّ ٱلُ ۡٱل َملِ ُ أَفَ َح ِس ۡبتُمۡ أَنّ َما َخلَ ۡقنَ ٰـ ُكمۡ َعبَ ۬ثًا َوأَنّ ُكمۡ إِلَ ۡينَا َل تُ ۡر َجعُونَ فَتَ َع ٰـلَى ّ
نس إِ ّل لِيَ ۡعبُد ِ
ُون ٱل َ ت ۡٱل ِج ّن َو ۡ ِ َو َما َخلَ ۡق ُ
ض َو َما بَ ۡينَہُ َما َو َربّ ت َوٱلَ ۡر ِ
ٲح ۬ ٌد رّبّ ٱل ّس َم ٰـ َوٲ ِ ۡ ت ِذ ۡكرًا إِ ّن إِلَ ٰـهَ ُكمۡ لَ َو ِ زَج ۬ ًرا فَٱلتّ ٰـلِيَ ٰـ ِ ت ۡ ٲج َرٲ ِ صفًّا فَٱل ّز ِ
۬
ت َ ص ٰـٓفّ ٰـ ِ َوٱل ّ
ط ٰـ ۬ ٍن ّم ِ
ار ۬ ٍد ب َو ِح ۡف ۬ظًا ّمن ُكلّ َش ۡي َ ق إِنّا زَ يّنّا ٱل ّس َما َء ٱل ّد ۡنيَا بِ ِزينَ ٍة ۡٱل َك َوا ِك ِ ۡٱل َم َش ٰـ ِر ِ
ح ٓم
ب ۡٱل َح ِم ِيم ق َر ۡأ ِس ِهۦ ِم ۡن َع َذا ِ ّوا فَ ۡو َ صب ْ ُ
َضربُہا لِلنّاس لَ َعلّهُمۡ يَتَفَ ّكرُونَ ِ َ ِ ك ۡٱلَمۡ ثَ ٰـ ُل ن ۡ ٱل َوتِ ۡل َ خَشيَ ِة ّ ۚ ِ َص ّد ۬ ًعا ّم ۡن ۡ لَ ۡو أَنز َۡلنَا هَ ٰـ َذا ۡٱلقُ ۡر َءانَ َعلَ ٰى َجبَ ۬ ٍل لّ َرأَ ۡيتَهُ ۥ َخ ٰـ ِش ۬ ًعا ّمت َ
ِ
ى إِلَى ٱلرّ ۡش ِد فَـَ ا َمنّا بِ ۖ ِهۦ َولَن ّن ۡشركَ بِ َربّنَا ٔ ٱستَ َم َع نَفَ ۬ ٌر ّمنَ ۡٱل ِجنّ فَقَالُ ٓو ْا إِنّا َس ِم ۡعنَا قُ ۡر َءانًا َع َج ۬بًا يَہۡ ِد ٓ ى أَنّهُ ۡ وح َى إِلَ ّ قُ ۡل أُ ِ
ٱلِ َشطَطًا َوأَنّا ظَنَنّا أَن لّن تَقُو َل ص ٰـ ِحبَ ۬ةً َو َل َولَ ۬ ًدا َوأَنّهُ ۥ َكانَ يَقُو ُل َسفِيہُنَا َعلَى ّ أَ َح ۬ ًدا َوأَنّهُ ۥ تَ َع ٰـلَىٰ َج ّد َربّنَا َما ٱتّخَ َذ َ
۬
وا َك َما ال ّمنَ ۡٱل ِجنّ فَزَادُوهُمۡ َرهَ ۬قًا َوأَنّہُمۡ ظَنّ ْ نس يَعُو ُذونَ بِ ِر َج ۬ ٍ ٱل ِ ٱلِ َك ِذ ۬بًا َوأَنّهُ ۥ َكانَ ِر َجا ٌل ّمنَ ۡ ِ
۬ ٱلنسُ َو ۡٱل ِج ّن َعلَى ّ ِۡ
ٱلُ أَ َح ۬ ًدا َوأَنّا لَ َم ۡسنَا ٱل ّس َما َء فَ َو َج ۡدنَ ٰـهَا ُملِئ َۡت َح َر ۬ ًسا َش ِدي ۬ ًدا َو ُشہُ ۬بًا ث ّ ظنَنتُمۡ أَن لّن يَ ۡب َع َ َ
ڪفُ ًوا أَح ٌدَ َ َ
صم ُد لَمۡ يل ۡد ولَمۡ يُولَ ۡد ولَمۡ ي ُكن لّهُ ۥ ُ َ ِ َ َ ٱل ٱل ّ ُ ٱل أَح ٌد ّ َ ُ قُ ۡل هُو ّ َ
اس ٍد إ َذا َح َس َد ِ َ
ت فِى ۡٱل ُعقَ ِد و ِمن َشرّ َح ِ ب و ِمن َشرّ ٱلنّفّ ٰـثَ ٰـ ِ َ َ ِ
َاسق إ َذا وقَ َ ٍ ق و ِمن َشرّ غ ِ َ َ
قُ ۡل أَعُو ُذ ب َربّ ۡٱلفَلَق ِمن َشرّ ما خَ لَ َ ِ ِ
ِ
صدُور ٱلنّاس ِمنَ ۡٱل ِجنّ ِة ِ ِ ِ
اس إِلَ ٰـ ِه ٱلنّاس ِمن َشرّ ۡٱل َو ۡس َواس ۡٱلخَ نّاس ٱلّ ِذى ي َُو ۡسوسُ فِى ُ ِ ِ اس َملِ ِك ٱلنّ ِ قُ ۡل أَعُو ُذ بِ َربّ ٱلنّ ِ
َوٱلنّ ِ
اس
6
SYMBOLES – VERSETS
3 OS Sourate 36 versets 78 et 79
ٍ ظا َم َو ِه َي َر ِمي ٌم قُ ْل يُ ْحيِي َها الّ ِذي أَنشَأَهَا أَ ّو َل َم ّر ٍة َوهُ َو بِ ُك ّل َخ ْل
ق َعلِي ٌم َ س َي َخ ْلقَهُ قَا َل َمنْ يُ ْحيِي ا ْل ِع
ِ َض َر َب لَنَا َمثَلً َون
َ َو
Il cite pour Nous un exemple tandis qu’il oublie sa propre création ; il dit : « qui va redonner vie à des
ossements une fois réduits en poussière ? » Dis : « Celui qui les a créés une première fois, leur redonnera la
vie. Il Se connaît parfaitement à toute création ».
10
Le ciel, nous l’avons construit par Notre puissance : et nous l’étendons dans l’immensité. Et la terre, Nous
l’avons étendue. Et de quelle excellente façon Nous l’avons nivelée ! Et de toute chose nous avons créé deux
éléments de couple. Peut-être vous rappellerez-vous ?
NIVEAU II : LE CAPTAGE
Louange à ALLAH, prières et bénédictions sur Son Prophète bien aimé (sws)
Voici la procédure permettant de piloter le captage d’une manière simple et rapide :
1) Introduction.
Réciter une fois le verset 196 de la sourate 7 (Al A’raf) qui indique que nous sommes venus
soigner avec le Coran et que dans ce combat ALLAH sera notre allié, notre soutien.
7.196. Inna waliyyiya Allahu allathee nazzala alkitaba wahuwa yatawalla alssaliheena
2) Amener tous les djinns.
Réciter le verset 148 de la sourate 2 (Baqara) jusqu’à la manifestation du premier djinn.
Réciter en boucle les cinq versets de destruction des sorcelleries, pactes et sacrifices jusqu’à ce
que tous les djinns soient là. Chaque fois qu'un djinn demande ce qu'on veut dites juste : "On
ramène tout le monde puis on vous explique" jusqu'à ce qu'ils disent que tous les djinns sont là.
Verset de destruction des sorcelleries :
11
Destruction des sorcelleries à la racine :
Vise à soulager la personne des effets des souffrances subies dans sa vie.
1) Quel rapport avec la roqya ?
a) Plus une personne est affaiblie mentalement par des souffrances vécues, plus elle est fragile devant les
atteintes de sorcellerie et de djinns. Il arrive que ces difficultés mentales soient plus importantes même que
les problèmes de sorcellerie ou deviennent un obstacle majeur à la guérison de la personne. Il convient alors
d’alterner la roqya et la psychothérapie pour que le rétablissement soit rapide et complet.
b) Le djinn peut être coincé par un désordre psychologique : la personne a un problème psychologique qui
lui fait un « champ magnétique » dans son mental et le djinn s’y trouve prisonnier. Il faut alors résoudre le
problème psychologique, mais on peut toujours affaiblir le djinn avec la lecture, le lavage, la ventouse et la
cautérisation -le fait de piquer- de façon que son effet baisse considérablement.
c) La connaissance des problèmes psychologiques et du fonctionnement du mental humain est un plus qui
permet au raqi de faire la part des choses entre problèmes mentaux et problèmes mystiques.
d) Subir la psychothérapie jusqu’à être complètement débarrassé de tous les problèmes de souffrance
passées donne au raqi ne force et une résistance face aux problèmes des gens et aux vengeances des djinns et
sorciers. Même en dehors de la roqya, cela fortifie la personne et maximise son énergie pour affronter la vie.
Je veux vraiment que tous mes élèves atteignent ce niveau. Sachez qu’une personne ayant vécu des
situations douloureuses qu’elle fuit et qu’elle refuse d’affronter est sujette à des défaillances imprévisibles et
constitue un partenaire dangereux.
2) Les troubles mentaux
a) Le cerveau : un super ordinateur
Le cerveau enregistre les expériences humaines : images, sons, odeurs, impressions, etc. sous une forme
chimique, électrique et magnétique. Tout est enregistré puisqu’il nous arrive de nous souvenir de choses que
nous pensions avoir oubliées ; elles étaient donc là, quelque part, et tout à coup, le cerveau a pu reproduire
les images et retrouver de nombreux détails. Tout cela dans un système de rangement très complexe,
puisqu’un indice peut te renvoyer vers une situation et la relier avec une autre etc. Ensuite, pour
« raisonner », le cerveau fait appel à ses connaissances, analyse, et donne la réponse optimale.
b) Le trouble
Quand la personne a subi un choc ; douleur physique ou émotionnelle, l’incident enregistré contient la
13
douleur sous forme de quelque chose d’intense, disons une charge électrique ou électromagnétique. Il en
résulte un genre de court-circuit, un « bug », semblable à un nœud dans un réseau. Le comportement de la
personne en est affecté : cet incident devient synonyme de douleur, et la personne cherche à le fuir et
l’éviter. Chaque détail de l’incident devient synonyme de douleur et la personne les confronte difficilement.
On dirait que la charge liée à la douleur affecte l’isolation électrique du réseau, et au lieu d’établir des
relations logiques de cause à effet, le cerveau confond toutes les données liées à l’incident et renvoie à la
même conclusion : danger, peur, fuite ou autre comportement existant dans l’incident. Il va sans dire que
plus le choc est fort et répété plus le trouble sera grave.
c) Les symptômes
Il arrive que les relations de cause à effet soient évidentes : on est mordu par un chien => on a peur des
chiens, accident de voiture => on a peur de la vitesse, viol => sexualité perturbée. Mais il se peut que le
résultat soit plus diffus et pas évident à établir : enfance difficile => manque de confiance en soi ;
nombreuses souffrances => maladies psychosomatiques, peurs, divers comportements irrationnels.
3) Le traitement
a) une solution simple
Il est connu que raconter ses problèmes soulage, mais ce principe est ici développé et exploité d’une façon
technique et efficace par la grâce d’Allah. Il faut retrouver l’incident qui a choqué la personne, puis elle le
raconte du début à la fin en s’efforçant de le revivre et de ressentir tout ce qui se passe.
Vous dites à la personne de fermer les yeux et vous lui demandez : « Est-ce que tu vois un incident qui t’a
fait souffrir dans ta vie ? » Si vous savez déjà quel évènement dans sa vie a causé la perturbation en
question, vous n’avez qu’à y aller directement ; autrement, laissez-le exprimer naturellement l’évènement
qui vient en premier. Quand il dit : « Oui », demandez-lui de raconter ce qui s’est passé. Quand il arrive à un
moment douloureux, faites-lui répéter la phrase qui exprime exactement la douleur en vous assurant qu’il
voit la scène comme s’il la revit. Différentes émotions vont ainsi s’exprimer et éventuellement différentes
sensations physiques. Laissez-le tout vider. Il va probablement prendre conscience de certaines choses puis
voir l’incident autrement ; tout ça c’est bon. L’essentiel est qu’il décrive un évènement réel et une souffrance
qu’il a subie. Ne le laissez pas faire des suppositions, des analyses de l’évènement ou des comparaisons du
style : « Ce n’est rien, d’autres ont souffert beaucoup plus que moi ». Ce que nous cherchons est la façon
qu’il l’a vécu et la souffrance qu’il a subie.
Tant que la personne ressent une émotion négative : apathie, peur, tristesse, colère, ennui, continuez à lui
faire répéter. Tant qu’il a des sensations physiques : maux de tête, lourdeurs, picotements, n’importe quelle
sensation physique, il doit continuer. Tant qu’il voit de nouvelles images ou prend conscience de nouvelles
choses en rapport avec l’évènement vous lui faites répéter encore.
Un exemple simple : j’ai reçu une femme qui avait été très choquée car elle a vu sa mère mourir devant elle.
La mère avait un trou dans la gorge pour respirer et sa fille lui changeait à chaque fois le pansement. Une
fois elle a enlevé le pansement et l’artère s’est déchirée. Je lui ai fait fermer les yeux et raconter la scène,
jusqu’à ce qu’elle a dit : « Et tout le sang est sorti ! » je lui ai fait répéter cette phrase uniquement, jusqu’à ce
qu’elle a éclaté en sanglots. Je l’ai laissée se calmer, puis je lui ai fait reprendre : « Et tout le sang est sorti ! »
jusqu’à ce qu’elle ne sentait plus rien et qu’elle se sentait bien. Le tout n’a pas dépassé 15 minutes.
Il arrive que les choses soient plus compliquées, comme par exemple quelqu’un qui a souffert d’une enfance
difficile. A ce moment-là, on lui dit : « Regarde tout ce qui t’a fait souffrir dans ton enfance et répète
seulement : j’ai trop souffert ». Il se concentrera alors à observer tous les incidents douloureux et les scènes
les plus dures. Après un certain moment, quand on voit que cette phrase n’a plus beaucoup d’effet, on
demande quel incident particulièrement a été très difficile. On lui fait raconter l’évènement et à chaque
difficulté on lui fait répéter la phrase exprimant la difficulté jusqu’à l’évacuer. Puis on prend un autre et un
autre, jusqu’à ce que plus rien ne vient. On lui fait alors répéter : « Rien d’autre ne m’a fait souffrir » en lui
demandant de regarder à nouveau tout ce qu’il a vécu s’il y a autre chose de douloureux, jusqu’à ce qu’on
soit sûr qu’il ne reste plus rien.
La thérapie ne peut se faire seul, il y a besoin d’une seconde personne pour lui raconter à voix haute ; ce
partenaire doit écouter sans aucun commentaire mais simplement l’aider à bien raconter en posant
éventuellement des questions - toujours au temps présent, comme si elle le vit maintenant- sur l’incident et
en le faisant répéter. Le nœud est alors défait et on peut de nouveau analyser de façon fluide et agir
rationnellement au lieu de subir les réactions dues à des chocs passés. Il arrive qu’un incident provoque
toujours des sensations négatives alors qu’on a beaucoup répété et on ne voit plus l’état de la personne
14
bouger : c’est qu’il y a des chocs antérieurs contenant la même sorte de douleur et il faut remonter la chaîne
des incidents. Quand un incident conserve sa charge et son effet après plusieurs passages, il faut demander
s’il y a un incident antérieur similaire et éventuellement le faire raconter.
Je recommande cette technique quand une personne a subi un choc ou des problèmes ayant laissé des
séquelles psychologiques évidentes. Mais elle est parfaitement générale pour toute expérience douloureuse,
physique ou morale, engendrant ou non des troubles psychologiques connus. Un bon entraînement est avec
les enfants : on le leur propose comme un jeu et la simplicité de leurs cas – en général – fait que ça marche
rapidement et bien.
Or ce monde mental dont je parle est le même monde que celui des djinns ; je ne dis pas qu’on peut mesurer
les djinns en charge électrique ou en force magnétique mais les djinns par exemple qui murmurent aux
humains ou qui mangent avec eux ont une existence réelle et un effet réel sur nous ; c’est dans ce monde
parallèle collé à nous. C’est ainsi que le fait d’avoir une « charge » dans ses « réseaux électro-chimio-
magnétiques mentaux » peut retenir un djinn par un mécanisme de dépression. En fait nous avons même
trouvé que le fait d’avoir ces « charges », qu’on appelle couramment « problèmes psychologiques » ou
« faiblesses de caractères » est ce qui permet au djinn et à la sorcellerie d’avoir une emprise sur la personne
et d’agir sur elle. C’est pour cela que plus une personne est « forte psychologiquement », ce qui veut dire
qu’elle est maîtresse d’elle-même, qu’elle maîtrise son environnement et qu’elle surmonte sereinement les
difficultés de la vie, et moins elle sera touchée et affectée par la sorcellerie et le djinn, et vice versa. Ces cas
de djinns coincés par des problèmes psychologiques sont rares, disons plutôt qu’il est rare que cela devienne
l’obstacle majeur au traitement, car dans la plupart des cas, les problèmes psychologiques existent et
ralentissent le traitement, mais on fait avec. Quand le choc psychologique est flagrant, si bien que ses effets
sur la personne l’empêchent de se rétablir, il est important de le détecter pour ne pas faire fausse route dans
le traitement, et il est important à ce moment-là de le soigner comme précisé ci-dessus. Il arrive même que le
patient souffre essentiellement de troubles psychologiques et que les djinns aggravent légèrement les choses.
Pour cela, certains patients ne deviennent pas « entièrement normaux » après le départ du ou des djinns ; soit
qu’ils avaient des problèmes psychologiques avant l’arrivé des djinns, soit que les problèmes prolongés avec
les djinns ont marqué la personne ou même ont déformé sa personnalité (quand cela couvre une longue
période de l’enfance ou de l’adolescence). Il faut alors avoir recours à de la médecine mentale, mais les
dégâts sont parfois irréparables.
NIVEAU 2 : DALILS
Donc il ne suffit pas de voir des pratiques étranges ou inconnues pour les qualifier de sorcellerie. Où est le
pacte passé avec le diable ? Donc on ne peut dire : « Tuer le djinn est de la sorcellerie ».
P58 et P103 : Les sahaba soignent deux mécréants, un possédé par les djinns et l'autre piqué par un scorpion,
ils guérissent et le Prophète, salla allahou alayhi wa sallam, approuve leur action.
P58 : Les sahaba posent comme condition d'être payés pour pratiquer la roqya.
15
P76 : « Si avec le djinn il y a un autre, tu lui demandes de le faire venir (youhdirahou) ».
P88 : « Le moment où le djinn pénètre dans l'homme est le moment le plus dur dans la vie du djinn ».
P95 : Remède de la sorcellerie de l'amour : « retire le verset 102 de sourate La Vache (et ils apprennent
auprès d'eux de quoi semer la désunion entre l'homme et son épouse) et remplace-le par les versets de
Taghaboun (Il y a parmi vos épouses et vos enfants qui sont des ennemis pour vous) ».
Donc le raqi a toute la latitude de choisir parmi les versets ce qui correspond au problème qu'il veut traiter.
P108 : Les symptômes de la sorcellerie des voix qui interpellent le malade (hawâtif) : « rêver de tomber,
d'être poursuivi et d'animaux ».
L'interprétation des rêves ne répond pas à des règles figées, mais plus à l'expérience du raqi, et on ne peut lui
demander un dalil pour cette interprétation des rêves.
P116 : « Le cheikh de l'Islam Ibn Taymiyya dit : Il est permis d'écrire pour la personne atteinte et pour les
autres malades des extraits du Livre d'Allah et de son évocation avec une encre licite, puis cela est dilué et il
en boit comme ont cité cela Ahmed et d'autres ».
P120 : « Pour savoir où est la sorcellerie, il invoque Allah et il se peut que tu vois en rêve ou que tu ais une
intuition ou une sensation ou tu penses vraiment que tel est l'endroit de la sorcellerie ; tu dois alors plus
remercier Allah ».
Donc à force de piété et de demander à Allah des solutions pour guérir les gens, Allah va aider le raqi et
l'orienter, puisqu'Allah dit : « Et il est de notre devoir de soutenir les croyants ».
P128 : « Un feu est allumé, on y chauffe une pioche puis il urine dessus ». Rapporté par Hammâd Ibn
Châkir, Nasouh, Saïd Ibn Almousayib, Qatâda, et Qoutayba Ibn Ahmad Alboukhari. La pioche est une cause
et la vapeur affecte le djinn.
J'avais cité l'année dernière que cette méthode était citée dans le sabre tranchant et d'autres livres, rapportée
par les savants des salaf, et les frères se sont opposés avec ferveur. Cela est une confirmation que la roqya
peut se faire avec tous moyens licites.
P154 : Le Prophète, salla allahou alayhi wa sallam, a dit : « Versez l'eau sur lui par derrière ».
Ce traitement particulier pour le mauvais œil, nous le préconisons dans tous les traitements car il est toujours
possible que le mauvais œil soit présent avec la sorcellerie ou djinn.
P157 : « On vide le récipient sur la tête du jalousé par derrière lui en une seule fois ».
Dans la méthode du cheikh Wahid Abdessalam Bali, qu'Allah le récompense et le bénisse, on demande au
djinn où est la sorcellerie pour la sortir et la détruire. Mais ce lieu est souvent inaccessible même s'il est
connu : dans une tombe, dans une rivière, dans un égout, etc. Il ne donne pas de solution pour ces situations.
16
EXTRAITS DU LIVRE : LES ROQYA A LA LUMIERE DE LA CROYANCE DES
AHL AS-SUNNA WAL-JAMAA ET QUE DIT LA LOI DE S'Y CONSACRER ET DE
LA PRENDRE COMME METIER
P8 : « L'imam Malik rapporte qu'Abou Bakr Assiddiq entra chez Aïcha qui était malade et une juive lui
faisait la roqya. Abou Bakr dit : « Fais-lui la roqya avec le livre d'Allah ». C'est-à-dire la Torah, et ceci
indique que les juifs ont des roqya. Almaziri dit : « Il y a divergence au sujet de se faire faire la roqya par les
gens du Livre : certains l'autorisent et Malik la déteste (makrouh) pour que ce ne soit pas de ce qu'ils ont
changé. Ceux qui autorisent lui répondent que c'est comme la médecine » et la vérité est que cela varie selon
les personnes et les situations » Fath Al-Bari.
Muslim rapporte : le messager d'Allah, sala allahou alayhi wa sallam, interdit les roqya. La famille de Amr
Ibn Hazm se rendit chez le messager d'Allah et dirent : « Ô Messager d'Allah, nous avions une roqya que
nous récitions contre le scorpion et tu as interdit la roqya ». Ils la lui récitèrent et il dit : « Je n vois pas de
mal. Celui qui peut aider son frère qu'il le fasse ».
P38 : Se soigner avec les choses interdites « comme le sable des mausolées des tombes, il n'est pas permis
de les utiliser comme médicament ni de pratiquer ce remède à cause des fausses croyances qu'il y a en cela.
Cela ressemble plutôt à ce que faisaient les idolâtres qui glorifiaient les statues, recherchaient leur
bénédiction et les essuyaient ».
P41 : Ibn Hajar dit : « Les savants sont unanimes pour autoriser la roqya à trois conditions : qu'elle soit avec
les paroles d'Allah, Ses noms et Ses attributs ; en langue arabe ou en ce qui est compréhensible d'autres
langues ; qu'il croit que la roqya n'agit pas par elle-même mais par la volonté d'Allah ».
P43 : Al-Boukhari rapporte l'histoire du mordu par le scorpion : « Je ne vais pas faire la roqya jusqu'à ce que
vous nous fixiez un salaire. Et ils se mirent d'accord pour un troupeau de moutons ».
P47 : « Est-ce que les roqya sont fixées (tawqifiyya) ? Ce que le prophète a enseigné, il n'est pas permis de
le changer ; et si l'homme a expérimenté une roqya non rapportée et il y trouva une utilité et elle ne contient
pas d'interdit, il apparaît que c'est permis ». P48 : « Parce que la roqya est de même nature que les
médicaments, et que le prophète (s) a accepté les roqya qui ne contiennent pas de chirk ».
P52 : « Al-Hakim rapporte qu'une « namla » apparut chez un homme des ansar. On lui indiqua que Chifa
Bint Abdallah faisait la roqya pour la « namla ». Il se rendit chez elle et lui demanda de lui faire la roqya.
Elle dit : « Par Allah ! Je n'ai pas fait la roqya depuis que j'ai embrassé l'Islam ». L'ansari se rendit chez le
messager d'Allah (s) et l'informa de ce qu'elle avait dit. Le messager d'Allah (s) appela Chifa et dit :
« Récite-moi » et elle récita. Il dit : « Fais-lui la roqya et enseigne-la à Hafsa comme tu lui as enseigné le
livre ». Ce récit remplit les conditions des deux cheikhs et Albani l'a classé dans les sahih. La roqya est :
« La nouvelle mariée fête, se teint les cheveux, se noircit les yeux et fait tout ce qu'il y a à faire sauf qu'elle
ne désobéit pas à l'homme ».
P54 : « Le préférable (Azima) est de laisser les roqya sauf du livre d'Allah et de la sounna du messager
d'Allah (s). Ibn Attine dit : « Les savants de la oumma détestent (karaha) les roqya par autre chose que le
Livre d'Allah ». Achafi`i a dit : « les gens du livre font roqya aux musulmans avec le livre d'Allah et
l'évocation d'Allah ».
P55 : « Si nous acceptons la roqya des gens antéislamiques féticheurs tant qu'il n'y a pas de chirk, et que son
utilité a été expérimentée, les gens du livre sont plus prioritaires ».
17
P72 : « L'ouverture (Hall) : remède de l'homme attaché par la pioche (voir le sabre tranchant) et nochra c'est
faire bouillir de l'eau avec des fleurs pour se laver. Ce sont des expériences humaines comme la roqya de la
fourmi et de la vipère ».
P75 : « la loi de prendre la roqya comme métier. La roqya est autorisée et poser la condition de recevoir un
salaire est permis : Al-Boukhari pose un chapitre : « poser la condition de recevoir un salaire pour faire la
roqya avec la Fatiha », et en faire un métier entraîne des méfaits : 1) la crainte que les gens s'attachent au
lecteur et non à ce qui est lu ; 2) il n'y a pas eu cela chez les prédécesseurs malgré le besoin ; les diables
peuvent les aider pour égarer les gens ; 3) le danger de la fierté pour le raqi ; 4) quand le djinn ne parle pas,
ils disent tu n'as rien, et ce sont des paroles sans science ; 5) Ils lisent sur un groupe et postillonnent dans
tous les récipients, d'où vient cela ? 6) Les charlatans vont les imiter pour obtenir la richesse ; 7) Ils est
possible qu'ils l'apprécient (mostahabb) et cela devient une bidaa ; 8) Les milliers de gens venant vers lui est
une tentation de fierté ; 9) Les méfaits sont clairs et les repousser est plus important que gagner les utilités ;
10) Les hommes pieux ne se postaient pas pour recevoir ceux qui ont besoin d'invocations ; 11) Les gens
peuvent oublier de se faire roqya à eux-mêmes ».
P15 : « Beaucoup de gens sont atteints mais le djinn ne parle pas par leur bouche ».
L'auteur contredit donc « le sabre tranchant » et emprunte une autre voie dans la guérison.
P18 : « Le djinn a été torturé jusqu'à la mort ». P26 : « Cela se terminera de deux façons : soit la sortie, soit
en le brûlant ». P43 : « Et s'il ne le vomit pas, ses intestins se déchireront et ce sera sa mort ». P56 :
« Achever le djinn chargé de sorcellerie en le brûlant ou le tuant ». « Il sera tué à l'intérieur de son corps ».
P29 : « On écrit les versets sur une feuille, on lave la feuille dans un récipient pour boire et se laver ». P36 :
même chose.
P40 : « le cheikh de l'Islam Ibn Taymiyya écrivait sur le front de la personne dont le nez saignait : « Et on
dit : terre ! Avale ton eau ! Ciel ! Cesse ! L'eau se calma et l'affaire fut terminée ». Ibn Alqayyim l'entendit
dire : je l'ai écrite à plusieurs personnes et ils guérirent ».
P47 : « Selon Saïd Ibn Joubayr selon Ibn Abbas : quand la femme a du mal accoucher, qu'on lui écrive [une
série de versets] dans un récipient propre puis on lui fait boire. Wakiî a joute : on lui fait boire et on asperge
sous sa taille ». « Moujahid dit : « Il n'y a pas de mal à écrire le Coran pour se laver et faire boire le
malade ». « Ayyoub dit : j'ai vu abou Qoulaba écrire un écrit de Coran puis l'a lavé avec de l'eau puis l'a
donné à boire à un homme malade ».
P52 : « Ahmad Ibn Soulaymane Annajjad rapporte dans « les espoirs » selon Al-aâmach qui dit : Un djinn
vint épouser une de nos femmes. Je lui dis : « Quelle est votre nourriture préférée ? Il dit : le riz ». nous le
lui avons ramené et je me mis à voir les bouchées se lever alors que je ne voyais personne. Je dis : « Y a-t-il
ces sectes chez vous ? Il dit : oui. Je dis : Quelle est la place des Rafidha parmi vous ? Il dit : « Ce sont les
pires » ».
Cela autorise donc à discuter avec les djinns et leur monde se connaît par l'expérience et leur fréquentation.
18
P57 : « Ces fléaux étant dangereux et affectant la croyance car les musulmans vont chez les devins et
sorciers, l'affaire nécessite que les frères se consacrent à ce travail pour le combattre ; il n'y a donc pas de
mal à se spécialiser et se consacrer à la guérison en recevant un salaire ».
P59 : « La guérison des corps est une obligation de suffisance (kifaya) et ceci est plus grave et plus
important.
P58 : Le sahabi qui a fait la roqya avec la Fatiha répondit à : « Et comment as-tu su que c'est une roqya ? En
disant : c'est une chose qui a été projetée en moi – ou qui m'a été inspirée ».
P35 : « Il vaut mieux que la roqya ne soit pas source de revenu car le matériel affaiblit le travail spirituel et
il se peut que la réussite ne lui soit pas accordée ».
P53 : « Le dévoilement par le regard : voici une méthode unique que mon Seigneur, Glorieux et Très-Haut,
m'a enseignée et elle a donné des résultats merveilleux ».
P58 : « Il n'est pas nécessaire que l'homme voit dans son rêve ce qui va le guider, il se peut qu'Allah lui
inspire la bonne voie ».
P78 : « Ecrire les versets d'annulation de la sorcellerie et les versets du châtiment puis le malade se lave
avec ».
P129 : « on écrit sur une feuille, puis on la dilue et la malade boit », « On écrit sourate Mariam sur la
chemise de nuit et elle le porte sur sa peau »
P132 : « On écrit les versets sur une feuille blanche puis elle est diluée dans l'eau puis on enduit avec tout le
corps sauf la plante des pieds et les deux orifices ».
P173 : « Tu écris les versets sur une feuille, puis tu trempes la feuille dans l'eau pour le lavage et la
boisson ». « On lui écrit trois feuilles et il se lave trois jours ». P174 : « L'écriture pour le lavage »
P180 : « On écrit les versets sur une ceinture que la femme attache à sa taille ».
P221 : « On écrit sur le membre frappé ». « Tu écris ces versets ou tu les lis ».
P79 : « Il lit le verset du Trône avec l'intention d'emprisonner le djinn dans le corps ».
P170 : « Tu peux ordonner au djinn de ramener la sorcellerie de son endroit et souvent il fera cela ».
P268 : « Les versets pour faire venir le djinn. Tu les lis, s'il vient, louange à Allah ; sinon tu les lis dans l'eau
avec l'intention de le faire venir, tu les fais boire au malade puis tu répètes la roqya et in viendra in cha
Allah ».
19
P278 : « Les versets pour emprisonner le djinn : et tu dis : je t'emprisonne par : « Noun, Par la plume et par
ce qu'ils écrivent » ».
P142 : La méthode d'allumer le feu, de chauffer la pioche et d'uriner dessus selon Fath Al-Bari.
P195 : « Chapitre de brûler ou tuer » suivi des explications pour tuer le djinn.
P195 : « Le djinn se venge parce que tu as tué son enfant ou son frère ».
P197 : « Tu écris sur un tissu tu le brûles et il sent la fumée ; le djinn sera brûlé sur le champ ».
P211 : « Le djinn ne doit sortir que si tu prends son engagement qu'il ne revienne pas sinon tu le brûles ».
P212 : « L'imam Ibn Al-Qayyim dit dans : « Zaad Al-Maâad » p 85 : Il est autorisé de frapper le djinn, de le
torturer, de l'insulter et de le tuer quand il s'entête à faire du mal ».
P285 : « Les versets de la mort : tu lis sur le djinn que le soignant veut tuer ».
P245 : « Muslim et Ibn Maja rapportent selon Jabir qu'on l'a appelé pour une femme à Médine piquée par un
scorpion pour qu'il lui fasse la roqya. Il refusa et le prophète (S) fut informé de cela. Il l'appela et Aamr dit :
« Tu as interdit de faire la roqya. Il dit : récite-la moi ». Il la lui récita et il dit : « Il n'y a pas de mal, ce sont
des engagements, fais roqya avec ».
Le livre ne cite pas textuellement si tout le Coran est une guérison ou uniquement les versets cités dans les
hadiths, mais dans tout le livre l'auteur utilise des versets dont le sens convient avec le but recherché, il
établit même les chapitres des versets de l'Islam, du secours, de la vengeance, de la destruction, de
l'épuisement, de faire venir le djinn, de le faire parler, de le faire taire, de la victoire, du dégagement de la
vue, de l'ouïe, de la réprimande, de la création, de l'emprisonnement, de la disparition du faux, de la guerre,
de la terreur, de la sagesse, de la guidée et du calme
Extrait du livre le don du tout misoricordieux en guerison des atteintes des djins par Hamdi
Addemardach
P31 : Histoire de la conversion de Hama Ibn Ibrahim Ibn Alaqyas Ibn Iblis qui avait assisté à l'assassinat de
Abdel Cain et embrassa l'Islam avec Noé et raconta cela au prophète (s)
P37 : Est-il permit d'interroger les Djins ? Ibn Taymia tranche : S'il s'agit de croire en tout ce qu'ils disent et
de glorifier l'informateur c'est interdit, mais si on l'interroge pour éprouver son état et connaitre son fonds en
ayant de quoi différencier sa veracitè et son mensonge , c'est permis. De même s'il écoute ce qu'ils disent et
ce que les djins informent comme on entend ce que disent les mécréants et les pervers pour savoir ce qu'ils
ont à dire sans les croire absolument ni les démentir à moins d'avoir une preuve comme dit le TRES HAUT :
"Si un pervers vous amène une information vérifiez ".
Abou Moussa raconte que Omar tarda et il y'avait une femme qui avait un Djin lié à elle (qarin) et il
l'interrogea. Il dit qu'il l'avait laissé entrain de partager les chameaux de l'aumône. Dans un autre recit ,
Omar envoya une armée et un homme vint à Médine et les informa qu'ils avaient triomphé de leurs ennemis
et la nouvelle se répandit . Omar demanda aprés cela et on lui dit . Il répondit alors : "C'est Aboul Haytham "
Il veut dire des musulmans parmis les Djins , "et le héraut des hommes viendra par la suite ". Il arriva
quelques jours plus tard. ( L'argument et la preuve de la possession de l'homme par le Djin , Ibn Taymia P21
et 22).
20
P39 : Le caché par ( Rayb ) de l'avenir est celui qu'il est impossible de connaitre . Quand au caché du présent
et du passé , même s'il est caché de certains d'autres le connaissent.
P43 : Pour chasser le Djin tu écris une feuille et tu la dilues dans l'eau ou tu recites directement sur l'eau .
P45 : Histoire du lecteur qui enseigna le coran aux Djins et les fréquenta un temps .
P49 : Ibn Taymia dit : Tuer les Djins sans droit n'est pas permis comme il n'est pas permis de tuer un humain
sans droit. Les Fatwas T3 / P19.
P50 : Le cheikh de l'islam Ibn Taymia dit : quiconque parmis les humains
ordonne aux Djins de faire ce qu'ALLah a ordonné : adorer ALLAH Seul et obéir à son Prophète, et ordonne
la meme chose aux humains, il fait partie des meilleurs elus d'Allah Le très Haut, et il est en cela un calife
du Messager et un représentant. Et quiconque utilise des djins pour des choses licites pour lui comme de leur
ordonner de faire leur devoir et leur interdire ce qui leur est interdit et les utilise pour es choses licites pour
lui, il est comme les rois qui ont fait cela, et s'il en est capable, il fait parti des élus d'Allah le Très Haut
comme le prophète roi avec le prophète esclave, comme Souleymane et Youssef avec Ibrahim, Moussa et
Aissa et Mohamed, prières d'Allah sur eux tous. Et quiconque utilise des djins pour ce qu'Allah et son
Messager ont interdit soit le chirk soit tuer une personne injustement soit agresser les gens sans les tuer en
les rendant malade ou lui faire oublier la science ou d'autres injustices, ou soit pour les péchés comme
d'amener une personne pour commetre le péché, celui là s'est aidé d'eux pour le péché et l'agression et s'il
sert d'eux pour la mécréance, il est mécréant, et s'il sert d'eux pour les péchés, il est pêcheur ou pervers ou
pêcheur sans être pervers. Et sa science de l'Islam est incomplète et s'il s'aide d'eux pour ce qu'il croit être de
miracle comme de les utiliser pour le pélénirage ou s'envoller en entendant des paroles innovatrices, ou
qu'ils le transportent à Arafat et qu'il ne fasse pas le pélérinage réglementaire qu'Allah et Son Messager ont
ordonné ou qu'ils le portent de ville en ville et ainsi de suite, celui là est leurré et ils l'ont roulé. Majmou
Alfatawa T11 P307
P53: Ibn Alqayim dit: "Nous descendons du Coran ce qui est un remède ou une miséricorde pour les
croyants". "du" ici indique le genre et non la partie. Zad Alma'ad T3 P121.
P71 : Ahmed Ibn Hambal a obéi à Allah et nous avons reçu l'ordre de lui obéir.
P112 : Tout le coran est les paroles d'Allah on peut traiter le malade avec.
P119 : Et j'ai aspergé cette eau au visage d'un malade et 8 djins furent brulé et il resta un dont le visage fut
brulé, il m'en informa dans un cas.
P127 : Puis je lui ai demandé (au djin chez le malade) Zakikhan (un autre djin chez le malade pour discuter
avec lui).
P129: Le djin possédant le corps peut fuire et ces versets le rameneront rapidement. "Il est capable de le
raméner" S85V8 (Tariq)
P251: Ammar Ibn Yasin dit: si je savais que c'est un diable je l'aurais tué.
21