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LA PSYCHOTHERAPIE

La psychothérapie vise à soulager la personne des effets des souffrances subies dans sa vie.

1) Quel rapport avec la roqya ?


a) Plus une personne est affaiblie mentalement par des souffrances vécues, plus elle est fragile
devant les atteintes de sorcellerie et de djinns. Il arrive que ces difficultés mentales soient plus
importantes même que les problèmes de sorcellerie ou deviennent un obstacle majeur à la
guérison de la personne. Il convient alors d’alterner la roqya et la psychothérapie pour que le
rétablissement soit rapide et complet.
b) Le djinn peut être coincé par un désordre psychologique : la personne a un problème
psychologique qui lui fait un « champ magnétique » dans son mental et le djinn s’y trouve
prisonnier. Il faut alors résoudre le problème psychologique, mais on peut toujours affaiblir le
djinn avec la lecture, le lavage, la ventouse et la cautérisation -le fait de piquer- de façon que
son effet baisse considérablement.
c) La connaissance des problèmes psychologiques et du fonctionnement du mental humain est
un plus qui permet au raqi de faire la part des choses entre problèmes mentaux et problèmes
mystiques.
d) Subir la psychothérapie jusqu’à être complètement débarrassé de tous les problèmes de
souffrance passées donne au raqi ne force et une résistance face aux problèmes des gens et
aux vengeances des djinns et sorciers. Même en dehors de la roqya, cela fortifie la personne et
maximise son énergie pour affronter la vie. Je veux vraiment que tous mes élèves atteignent
ce niveau. Sachez qu’une personne ayant vécu des situations douloureuses qu’elle fuit et
qu’elle refuse d’affronter est sujette à des défaillances imprévisibles et constitue un partenaire
dangereux.
2) Les troubles mentaux
a) Le cerveau : un super ordinateur
Le cerveau enregistre les expériences humaines : images, sons, odeurs, impressions, etc. sous
une forme chimique, électrique et magnétique. Tout est enregistré puisqu’il nous arrive de
nous souvenir de choses que nous pensions avoir oubliées ; elles étaient donc là, quelque part,
et tout à coup, le cerveau a pu reproduire les images et retrouver de nombreux détails. Tout
cela dans un système de rangement très complexe, puisqu’un indice peut te renvoyer vers une
situation et la relier avec une autre etc. Ensuite, pour « raisonner », le cerveau fait appel à ses
connaissances, analyse, et donne la réponse optimale.
b) Le trouble
Quand la personne a subi un choc ; douleur physique ou émotionnelle, l’incident enregistré
contient la douleur sous forme de quelque chose d’intense, disons une charge électrique ou
électromagnétique. Il en résulte un genre de court-circuit, un « bug », semblable à un nœud
dans un réseau. Le comportement de la personne en est affecté : cet incident devient
synonyme de douleur, et la personne cherche à le fuir et l’éviter. Chaque détail de l’incident
devient synonyme de douleur et la personne les confronte difficilement. On dirait que la
charge liée à la douleur affecte l’isolation électrique du réseau, et au lieu d’établir des
relations logiques de cause à effet, le cerveau confond toutes les données liées à l’incident et
renvoie à la même conclusion : danger, peur, fuite ou autre comportement existant dans
l’incident. Il va sans dire que plus le choc est fort et répété plus le trouble sera grave.
c) Les symptômes
Il arrive que les relations de cause à effet soient évidentes : on est mordu par un chien => on a
peur des chiens, accident de voiture => on a peur de la vitesse, viol => sexualité perturbée.
Mais il se peut que le résultat soit plus diffus et pas évident à établir : enfance difficile =>
manque de confiance en soi ; nombreuses souffrances => maladies psychosomatiques, peurs,
divers comportements irrationnels.
3) Le traitement
a) une solution simple
Il est connu que raconter ses problèmes soulage, mais ce principe est ici développé et exploité
d’une façon technique et efficace par la grâce d’Allah. Il faut retrouver l’incident qui a choqué
la personne, puis elle le raconte du début à la fin en s’efforçant de le revivre et de ressentir
tout ce qui se passe.
Vous dites à la personne de fermer les yeux et vous lui demandez : « Est-ce que tu vois un
incident qui t’a fait souffrir dans ta vie ? » Si vous savez déjà quel évènement dans sa vie a
causé la perturbation en question, vous n’avez qu’à y aller directement ; autrement, laissez-le
exprimer naturellement l’évènement qui vient en premier. Quand il dit : « Oui », demandez-
lui de raconter ce qui s’est passé. Quand il arrive à un moment douloureux, faites-lui répéter
la phrase qui exprime exactement la douleur en vous assurant qu’il voit la scène comme s’il la
revit. Différentes émotions vont ainsi s’exprimer et éventuellement différentes sensations
physiques. Laissez-le tout vider. Il va probablement prendre conscience de certaines choses
puis voir l’incident autrement ; tout ça c’est bon. L’essentiel est qu’il décrive un évènement
réel et une souffrance qu’il a subie. Ne le laissez pas faire des suppositions, des analyses de
l’évènement ou des comparaisons du style : « Ce n’est rien, d’autres ont souffert beaucoup
plus que moi ». Ce que nous cherchons est la façon qu’il l’a vécu et la souffrance qu’il a
subie.
Tant que la personne ressent une émotion négative : apathie, peur, tristesse, colère, ennui,
continuez à lui faire répéter. Tant qu’il a des sensations physiques : maux de tête, lourdeurs,
picotements, n’importe quelle sensation physique, il doit continuer. Tant qu’il voit de
nouvelles images ou prend conscience de nouvelles choses en rapport avec l’évènement vous
lui faites répéter encore.
Un exemple simple : j’ai reçu une femme qui avait été très choquée car elle a vu sa mère
mourir devant elle. La mère avait un trou dans la gorge pour respirer et sa fille lui changeait à
chaque fois le pansement. Une fois elle a enlevé le pansement et l’artère s’est déchirée. Je lui
ai fait fermer les yeux et raconter la scène, jusqu’à ce qu’elle a dit : « Et tout le sang est
sorti ! » je lui ai fait répéter cette phrase uniquement, jusqu’à ce qu’elle a éclaté en sanglots.
Je l’ai laissée se calmer, puis je lui ai fait reprendre : « Et tout le sang est sorti ! » jusqu’à ce
qu’elle ne sentait plus rien et qu’elle se sentait bien. Le tout n’a pas dépassé 15 minutes.
Il arrive que les choses soient plus compliquées, comme par exemple quelqu’un qui a souffert
d’une enfance difficile. A ce moment-là, on lui dit : « Regarde tout ce qui t’a fait souffrir dans
ton enfance et répète seulement : j’ai trop souffert ». Il se concentrera alors à observer tous les
incidents douloureux et les scènes les plus dures. Après un certain moment, quand on voit que
cette phrase n’a plus beaucoup d’effet, on demande quel incident particulièrement a été très
difficile. On lui fait raconter l’évènement et à chaque difficulté on lui fait répéter la phrase
exprimant la difficulté jusqu’à l’évacuer. Puis on prend un autre et un autre, jusqu’à ce que
plus rien ne vient. On lui fait alors répéter : « Rien d’autre ne m’a fait souffrir » en lui
demandant de regarder à nouveau tout ce qu’il a vécu s’il y a autre chose de douloureux,
jusqu’à ce qu’on soit sûr qu’il ne reste plus rien.
La thérapie ne peut se faire seul, il y a besoin d’une seconde personne pour lui raconter à voix
haute ; ce partenaire doit écouter sans aucun commentaire mais simplement l’aider à bien
raconter en posant éventuellement des questions - toujours au temps présent, comme si elle le
vit maintenant- sur l’incident et en le faisant répéter. Le nœud est alors défait et on peut de
nouveau analyser de façon fluide et agir rationnellement au lieu de subir les réactions dues à
des chocs passés. Il arrive qu’un incident provoque toujours des sensations négatives alors
qu’on a beaucoup répété et on ne voit plus l’état de la personne bouger : c’est qu’il y a des
chocs antérieurs contenant la même sorte de douleur et il faut remonter la chaîne des
incidents. Quand un incident conserve sa charge et son effet après plusieurs passages, il faut
demander s’il y a un incident antérieur similaire et éventuellement le faire raconter.
Je recommande cette technique quand une personne a subi un choc ou des problèmes ayant
laissé des séquelles psychologiques évidentes. Mais elle est parfaitement générale pour toute
expérience douloureuse, physique ou morale, engendrant ou non des troubles psychologiques
connus. Un bon entraînement est avec les enfants : on le leur propose comme un jeu et la
simplicité de leurs cas – en général – fait que ça marche rapidement et bien.
Or ce monde mental dont je parle est le même monde que celui des djinns ; je ne dis pas
qu’on peut mesurer les djinns en charge électrique ou en force magnétique mais les djinns par
exemple qui murmurent aux humains ou qui mangent avec eux ont une existence réelle et un
effet réel sur nous ; c’est dans ce monde parallèle collé à nous. C’est ainsi que le fait d’avoir
une « charge » dans ses « réseaux électro-chimio-magnétiques mentaux » peut retenir un djinn
par un mécanisme de dépression. En fait nous avons même trouvé que le fait d’avoir ces
« charges », qu’on appelle couramment « problèmes psychologiques » ou « faiblesses de
caractères » est ce qui permet au djinn et à la sorcellerie d’avoir une emprise sur la personne
et d’agir sur elle. C’est pour cela que plus une personne est « forte psychologiquement », ce
qui veut dire qu’elle est maîtresse d’elle-même, qu’elle maîtrise son environnement et qu’elle
surmonte sereinement les difficultés de la vie, et moins elle sera touchée et affectée par la
sorcellerie et le djinn, et vice versa. Ces cas de djinns coincés par des problèmes
psychologiques sont rares, disons plutôt qu’il est rare que cela devienne l’obstacle majeur au
traitement, car dans la plupart des cas, les problèmes psychologiques existent et ralentissent le
traitement, mais on fait avec. Quand le choc psychologique est flagrant, si bien que ses effets
sur la personne l’empêchent de se rétablir, il est important de le détecter pour ne pas faire
fausse route dans le traitement, et il est important à ce moment-là de le soigner comme précisé
ci-dessus. Il arrive même que le patient souffre essentiellement de troubles psychologiques et
que les djinns aggravent légèrement les choses. Pour cela, certains patients ne deviennent pas
« entièrement normaux » après le départ du ou des djinns ; soit qu’ils avaient des problèmes
psychologiques avant l’arrivé des djinns, soit que les problèmes prolongés avec les djinns ont
marqué la personne ou même ont déformé sa personnalité (quand cela couvre une longue
période de l’enfance ou de l’adolescence). Il faut alors avoir recours à de la médecine
mentale, mais les dégâts sont parfois irréparables.

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