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Analyse Capacite Portante Du Sol PDF
Analyse Capacite Portante Du Sol PDF
Mr Laafer kamel
Me mbres du jury :
2 0 1 1 -2 0 1 2
Résumé :
Pour résoudre les problèmes associés aux sols de faible capacité portante, des
solutions possibles consistent à renforcer les sols de fondation (géo-grilles, radier et
fondation profond, amélioration par vibro-flottation, etc.….) .
Les objectifs de cette étude consiste a analysé la portance du sol en fonction des
paramètres géo-mécaniques et les essais in situ afin de déterminer le type de fondation ou
bien choisir un moyen de renforcement pour assurer le bon fonctionnement de la fondation
(choix du type de fondation et dimensionnement) en fonction des tassement mesurer au
laboratoire et déterminer par les essais in situ .
En suite prendre en considération les facteurs qui influent sur la capacité portante
dans la modélisation numérique au moyen d’analyses en éléments finis sur la capacité
portante de fondations. Les calculs seront effectués en utilisant le code de calcul en
éléments finis Plaxis. Les résultats acquis sont également comparés aux résultats d’essais
réalisés en laboratoire et in situ. Les résultats observés et calculés sont relativement
admissibles quant au comportement chargement-tassement et très minime ou bien très
faible.
فُق أسضٕاث ٌشت أَ راث مشَوت,فٓ وثٕش مه اٌحاالث حبىّ اٌمىشأث عٍّ أعاعاث عطحٕت ضحٍت \عمٕمت
.مخىالصت مما ٔؤدِ اٌّ اوخفاض لذسة ححمٍٍا ٌحجم اٌمىشأة أَ االوضغاط اٌمفشط ألسضٕت اٌمىشأة
ً فٓ حٕه حبمّ حىإٌف معاٌجت ٌزة اٌمشاو,فاألحشبت راث لذسة ححمً مىخفضت حشىً خطشا وبٕش عٍّ ٌٕاوً اٌمؤعغاث
.حشىً عائما الوشائٍا
الخشحىا فٓ دساعخىا ٌزي حٍُي ممىىت ٌخعضٔض لذسة,َمه أجً اٌمشاوً اٌمشحبطت باٌخشبت راث لذسة ححمً مىخفضت
ححغٕه لذسة اٌخشبت بخطبٕك, أعاطث عمٕمت أَ راث مغاحت عطحٕت وبٕشة ا اٌخحمً اٌخشبت ححج األعاعاث وزوش مىٍا (اوشاء
) ... لُِ اٌخضاصٔت
,َلذ حمج دساعخىا ٌزي َفك معإٔش جغشافٕت َ مٕىاوٕىت احصفج بٍا أسضٕت اٌمىطمت اٌمذسَعت فٓ مُضُعىا (درارية
َرٌه ٌخحذٔذ وُع األعاط أَ اخخٕاس َعٍٕت ٌخعضٔض لذسة ححمً حشبت األعاعاث ٌضمان آمان اٌمششَع ( اخخٕاسوُع,) الجزائر
.األعاط َحصمٕمً ) ششط اخخباسوغبت اٌخغُٔت بطبماث اٌخشبت ححج األعاط َححٍٍٍٕا مخبشٔا أَ مٕذاوٕا
فٓ َلج الحك ٔخم اٌىظش فٓ اٌعُامً اٌؤثشة عٍّ لذسة اٌخحمً باعخعماي طشٔمت اٌعىاصش اٌمىخٍٕت عه طشٔك بشوامج
ثم ٔخم ححذٔذ عٍُن االوضغاط, ٓبالوغٕظ _ ثم وماسن بٕه اٌىخائج اٌمخحصً عٍٍٕا مه خالي اٌخحًٍٕ اٌمخبشْ َاٌمٕذاو
.اٌمطبك اٌّ حذ أدوّ الٔشىً أْ خطش
. اٌضغظ, بالوغٕظ, حصمٕم, أعاط, اٌعىاصش اٌمىخٍٕت اٌمحذَدة,ًلذسة اٌخحم, بالوغٕظ:كلمات مفاتیح
Abstract :
In many cases, the buildings built on shallow foundations / deep deposits with cohesive or
on embankments having a low plasticity, resulting in a low bearing capacity and / or
excessive settlement. Soils of low bearing capacity are a major threat to the behavior of
foundations of any structure, while costs associated with conventional solutions
remédiassions can also be a serious handicap to the project.
To solve the problems associated with soils of low bearing capacity, possible solutions are to
strengthen the foundation soils (geo-grids, and strike deep foundation, improvement
vibroflotation, etc. .....).
The objectives of this study is analyzed the soil bearing capacity according to the geo-
mechanical parameters and field tests to determine the type of foundation or choose a
means of strengthening to ensure the smooth operation of the foundation (choice of and
foundation design) based on laboratory measure compaction and determine by in situ tests.
In later consider the factors affecting the bearing capacity in numerical modeling using finite
element analyzes on the bearing capacity of foundations. Calculations will be made using the
computer code Plaxis finite element. The results obtained are also compared with results of
laboratory tests and in situ. The observed and computed results are quite eligible for the
behavior-loading compaction and minimal or very low.
Key words: bearing capacity, finite elements, foundations, sizing, Plaxis, Compaction.
Dédicace
.. sellami ilyes ..
C’est un grand Plaisir que je dédie ce modeste travail à :
Laafer KameL
Table de matiere
Remerciements
Dédicace
Resumé
Table des matières
Liste des figures
Liste des tableaux
Listes des notations
Introduction générale………………………………………………………….………01
Les annexes
Annexe A………………………………………………………………………………. 93
Annexe B…………………………………………………………………………….…102
Annexe C…………………………………………………………………………….…125
La liste des figures
CHAPITRE I :
Figure I.1: les trois types de fondations.
Figure I.2 : schéma représentant le type de fondation suivant H et B .
Figure I.3 : une coupe verticale sur semelle superficielle
Figure I.4 : Schéma représentant deux types de semelle superficielle
Figure I.5 : un radier
Figure I.6 : Schéma d’un radier plat.
Figure I.7 : Schéma d’un radier nervuré.
Figure I.8 : Schéma représentant une coupe d’un radier champignon.
Figure I.9 : Schéma représentant une coupe d’un radier voûté.
Figure I.10 : Exemple de réalisation d’un radier
Figure I.11 : Exemple de réalisation les fondations semi- profonde
Figure I.12 : Schéma représentant les différentes parties d'un pieu.
Figure I.13: Schéma représentant principe de fonctionnement des pieux.
Figure I.14 : les deux types d’armature.
Figure I.15 : Schéma représentant un exemple de micropieu
Figure I.16 : Schéma représentant un exemple des parois moulées
Figure I.17 : mises en place de barrette
Figure I.18: Bulbes de pression d’une semelle et d’un radier
Figure I.19 Courbes chargement tassement dans les cas de sol raide et de sol mou
Figure I.20: rupture du sol par dépassement de capacité portante.
Figure I.21: Palais des beaux arts ‘MIXICO CITY’ 1932
Figure I.22 : Tassement différentiel excessif dû aux non-homogénéités latérales du sol
CHAPITRE II :
Figure II.1 : Situation géographique de la commune de draria (Alger)
Figure II.2: Le pliocène de la région d’Alger. (D’après DJEDIAT. Y, 1996).
Figure II.3: Carte géologique de la région d’Alger.
Figure II.4: Carte hydrogéologique de la région d’Alger
Figure II.5: Profil de variation des températures moyennes de l'air 1995-2005
Figure II.6 : Précipitationsannuelles 1995-2005
Figure II.7: Carte de zonage sismique de l’Algérie
Figure II.8 : courbe granulométrique
Figure II.9: Schémade la boite de cisaillement
Figure II.10:Cellule oedométrique
Figure II.11:représente l’abaque de casagrande
Figure II.12:Classification de sol «la zone A»
Figure II.13:Classification de sol «la zone B»
Figure II.14:Classification de sol «la zone C»
Figure II.15 :Classification de sol «la zone E»
Figure II.16:Schéma du pressiomètre
Figure II.17 :Schéma du Pénétromètre dynamique
Figure II.18 :Coupe géotechnique de la zone A
Figure II.19:Coupe géotechnique de la zone B
Figure.II.20:Coupe géotechnique de la zone C
La liste des figures
CHAPITRE III :
Figure III.1 : Équilibre des terres sous la fondation
Figure III.2 : facteur de portance pressiométrique pour une semelle carrer
Figure III.3: facteur de portance pressiométrique pour une semelle filante
Figure III.4: Découpage en tranches fictives pour le calcul du tassement .
Figure III.5 : Force portante d'un pieu
Figure III.6: l'ancrage total etl'ancrage critique
CHAPITRE IV :
Figure IV.1 : Organigramme du code PLAXIS.
Figure IV.2 : Courbe intrinsèque du modèle de Mohr — Coulomb.
Figure IV.3: la géométrie des couches de sol.
Figure (IV.4) : modélisation de la structure par plaxis.
Figure IV.5 : les conditions aux limites (cas d’une semelle filante).
Figure IV.6 : le maillage du modèle.
Figure IV.7 : condition hydraulique initiale.
Figure IV.8 : génération des contraintes initiales.
Figure IV.8 : L’activation de la structure.
Figure IV.9 : Déplacements horizontaux .
Figure IV.10 : Déplacements verticaux.
Figure IV.11 : Déformation de cisaillement.
Figure IV.9 : Déplacements horizontaux .
Figure IV.10 : Déplacements verticaux.
Figure IV.11 : Déformation de cisaillement.
Figure IV.12 : Déplacements horizontaux .
Figure IV.13 : Déplacements verticaux.
Figure IV.14 : Déformation de cisaillement.
Figure IV.15 : Déplacements horizontaux .
Figure IV.16 : Déplacements verticaux.
Figure IV.17 : Déformation de cisaillement.
Figure IV.18 : Déplacements horizontaux .
Figure IV.19 : Déplacements verticaux.
Figure IV.20 : Déformation de cisaillement.
Figure IV.21 : Déplacements horizontaux .
Figure IV.22 : Déplacements verticaux.
Figure IV.23: Déformation de cisaillement.
Figure IV.24 : Déplacements horizontaux .
Figure IV.25 : Déplacements verticaux.
Figure IV.26 : Déformation de cisaillement.
La liste des tableaux
Tableau 37 :Les valeurs de déformation pour tous les types de fondation dans la zone E
Tableau 39 :Les valeurs de déformation pour tous les types de fondation dans la zone B
Les notations
Les notations
L : longueurde la fondation
D : profondeur de la base de la fondation par rapport au terrain naturalle (l’ancrage)
B : largeur ou diamètre de la fondation.
De: l'ancrage equivalent
Dc: l'ancrage critique
r : rayon d’une semelles circulaire
s : Le tassement générale d’une fondation
si : appelé tassement instantané
sc : tassement de la consolidation primaire du sol
sf :tassement de la consolidation secondaire
A : le coefficient d’accélération sismique
g :accélérations de la pesanteur en m/s2
SC:sondage carotté
SP:essais pressiomètrique
PDL: essai pénétromètre dynamique
𝜸: poids volumique du sol de fondation
𝜸′: poids volumique du sol au dessus de la fondation
Wn :La teneur en eau naturelle
Cu : coefficient d’uniformité (Hazen)
Cc : coefficient de courbure
WL : Limite de liquidité
WP: Limite de plasticité
IP :Indice de plasticité
IL:Indice de liquidité
Ic:Indice de consistence
C : la cohésion
𝛗:l’angle de frottement interne
F : La force totale de cisaillement
Cc:l’indice ou Coefficient de compression
Les notations
Cg:Coefficient de gonflement
Pc : contrainte de préconsolédation
Pl : pression limite.
Ep :module pressiométrique.
qad: est la contrainte admissible
qu :c'est la capacité portante ultime unitaire
qp :résistance dynamique à la pointe
qc: du pénétromètre dynamique
N𝜸:est le terme de surface.
Nq: est le terme de profondeur.
Nc: est le terme de cohésion.
Q : la charge
W: représente le poids
N :nombre de coups nécessaires à l'enfoncement
m': est la masse cumulée
𝒑∗le : pressions limites nettes equivalent
𝒌𝒑 :Le facteur de portance pressiométrique
𝒒′ : contrainte effective appliquée par la semelle,
𝝈′𝒗𝟎 :contrainte verticale effective initiale du sol au niveau de la fondation,
𝝀𝒄𝑒𝑡𝝀𝒅: coefficient de forme
Qf : frottement latéral
Qp : effet de pointe
n : nombre de couches traversées par le pieu.
𝒒𝒇𝒊 : frottement latéral unitaire de la couche i
A : section droite du pieu en m2
hi : épaisseur de la couche i
Introduction générale
Introductio générale
Le Nord algérien souffre depuis vingt ans d’une crise de logement, en face d’un
accroissement rapide et non régulier de population. La concentration des autorités
concernées sur l’aspect économique, plus que l’aspect quantitatif et qualitatif dans le
domaine de construction, était la principale raison d’échoue de plusieurs plans adoptés par
l’Algérie, vu que la majorité des bâtiments sont construits dans des zones où se trouve le
bon sol et avec un nombre d’étages limité entre R+5 et R+6. Face à ce problème, on n’a pas
trouvé mieux que l’exploitation des terrains à faibles résistances avec des bâtiments
caractérisés par un grand nombre d’étages, tel que R+14 et R+15.
Pour résoudre les problèmes associés aux sols de faible capacité portante, des
solutions possibles consistent à choisir les délirants types des fondations (semelle
superficielle, radier et fondation profonde ou bien pour d’autres cas l’amélioration de la
qualité des sols en profondeur par vibroflottation, etc.… ).
Dans le premier chapitre, on a illustré les différents types de fondations en détail, les
paramètres de choix, et les différents problèmes de fondations avec quelques
exemples.
Et enfin, dans le quatrième chapitre, un modèle en élément fini est réalisé dont
l’objectif de connaitre la déformation du sol sous la structure par l’intermédiaire des
fondations, en utilisant le code PALXIS.
1
Chapitre I : Généralité sur les fondations
I.1 Introduction :
On appelle fondation la base des ouvrages qui se trouvent en contacte directe avec le
terrain d’assise et dont la fonction est de transmettre à ce dernier le poids de l’ouvrage, les
surcharges prévues et accidentelles auxquelles peut être soumit l’ouvrage, une fondation est
donc destinée a transmettre au sol, dans les conditions les plus favorables, les charges
provenant de la superstructure.
Le type de fondation est déterminé par son allure générale et ses proportions et non par
la différence de niveau entre la surface d'assise et le terrain naturel. On peut distinguer deux
grands types de fondations; les fondations superficielles et les fondations profondes.
La distinction entre ces deux types de fondations se fait généralement en adoptant les
critères suivants :
Si D < 4 B la fondation est dite superficielle.
Si 4 B < D < 10 B la fondation est semi-profonde.
Si D > 10 B la fondation est dite profonde.
D : profondeur de la base de la fondation par rapport au terrain naturelle (l’ancrage)
B : largeur ou diamètre de la fondation.
2
Chapitre I : Généralité sur les fondations
3
Chapitre I : Généralité sur les fondations
Sous un mur porteur on aura le plus souvent une semelle allongée, « filante », c’est-à-dire
dont la longueur est nettement supérieure à la largeur (L>>B), tandis que sous un point
d’appui isolé on envisage plutôt une semelle carrée ou rectangulaire, habituellement ces
semelles sont plus larges que l’organe à supporter, de façon à diminuer la pression transmise
au sol. Éventuellement on peut trouver des semelles circulaires ou encore en couronne.
4
Chapitre I : Généralité sur les fondations
Radier plat d'épaisseur constante : convient aux charges assez faibles et aux
bâtiments de petite emprise.
Radier nervuré : lorsque les charges sont importantes, pour que l'épaisseur du radier
ne devienne pas excessive, on dispose des travures de poutres (nervures) pour rigidifier
la dalle ; elles peuvent être disposées dans un seul sens ou dans deux ; cela dépend de la
portée, de la disposition des murs ou des poteaux l'ensemble donne des alvéoles qu'il
est nécessaire de remblayer si on veut utiliser le sous-sol ou faire une deuxième dalle en
partie haute.
5
Chapitre I : Généralité sur les fondations
Figure I.8 : Schéma représentant une coupe d’un radier champignon. [3]
Radier voûté : Les voûtes permettent d'augmenter les portées (distance entre les
éléments porteurs) sans augmenter sensiblement l'épaisseur du radier.
Figure I.9 : Schéma représentant une coupe d’un radier voûté. [3]
6
Chapitre I : Généralité sur les fondations
Les fondations semi-profondes sont constituées par des massifs en béton ou en béton
armé coulés en pleine fouille. Leur profondeur est comprise entre 2 et 8 m.
Ce type de fondations est utilisé lorsque des fondations superficielles ne peuvent être
réalisées et que des fondations profondes ne sont pas nécessaires, ce qui évite un coût trop
important.
7
Chapitre I : Généralité sur les fondations
Figure I.12 : Schéma représentant les différentes parties d'un pieu. [5]
sol sur les parois latérales d'un pieu. Sa valeur dépend du sol et de l'état de
surface du pieu. Elle est positive lorsque la réaction est dirigée vers le haut.
8
Chapitre I : Généralité sur les fondations
I.4.3.1 Les pieux mis en place par refoulement du sol, il concerne les pieux battus, vissées et
les pieux foncés.
I.4.3 .1 .a Les pieux à tube battu : [7]
Ces pieux ont été conçus à l'origine pour la reprise en sous-œuvre de constructions
existantes. Ils s’exécutent sans bruit ni vibrations, sans terrassement et même en présence
d’eau.
I.4.3.2 Les pieux mis en place sons refoulement de sol, ils concernent les pieux forés et les
micros pieux.
Ces pieux sont réalisés par extraction du sol, puis par mise en place d’une cage
d’armatures et bétonnage de l’excavation. Suivant la mis en œuvre, on trouve : Pieux forés
simples, pieux forés tubés vibro foncés, Pieux forés tubés louvoyés, Pieux forés moulés de
petit diamètre.
9
Chapitre I : Généralité sur les fondations
Le micro pieu est un pieu de faible diamètre (200 à 250 mm), qui peut atteindre une
vingtaine de mètres de profondeur. Ils sont disposés en groupes pour fonder ou consolider
une maison ou un bâtiment. Le micro pieu fonctionne de deux manières pour ancrer les
ouvrages. Soit, ils travaillent par frottement avec le sol qui l'entoure ce qui offre une
résistance à l'enfoncement de la structure. Soit, ils utilisent l'effet de pointe qui permet
l'appui de la structure sur un terrain compétent mécaniquement. Ils travaillent en
frottement lorsque les 'bons sols' sont à une trop grande profondeur.
Le forage est équipé ou non d'armatures et rempli d'un mortier de ciment au tube plongeur.
Le tubage est ensuite obturé en tête et l'intérieur du tubage au-dessus du mortier mis sous
pression. Le tubage est récupéré en maintenant la pression sur le mortier. Ce procédé ne
peut être employé dans les terrains comportant des cavités ou des fissures importantes sans
remplissage préalable. Dans les sols mous, ce type de pieu doit être vérifié au flambement.
Un micro pieu de ce type ne permet que la transmission d'efforts de quelques dizaines de
tonnes suivant son axe. Sa résistance à la flexion est faible.
10
Chapitre I : Généralité sur les fondations
11
Chapitre I : Généralité sur les fondations
12
Chapitre I : Généralité sur les fondations
13
Chapitre I : Généralité sur les fondations
Le cas échéant, il devra alors vérifier que le tassement du sol « qui est la déformation
verticale du sol à la surface » reste dans les limites admissibles, les notions de capacité
portante et de tassement sont illustrées à la Figure (I.18)
La capacité portante d'un sol est la charge maximale par unité de surface qu'il peut
supporter. Au-delà de cette charge, on observe la rupture du sol et l'apparition de surface de
glissement dans ce dernier. Le dimensionnement d'une fondation consistera principalement
à s'assurer que l'on reste en deçà de cette charge limite que l'on minore par des coefficie nts
de sécurité.
FigureI.19 : Courbes chargement-tassement dans les cas de sol raide et de sol mou. [11]
Cas (b) : sol peu compact ou relativement mou « cas de sols argiles »
s = si+sc+sf ; (1)
Le tassement si, appelé tassement instantané, se manifeste au début du chargement, suit
à une déformation du sol à volume constant.il est prépondérant dans les sols pulvérulents,
et les sols non saturés.
Le tassement sc est causé par une consolidation primaire du sol .il est prépondérant dans les
sols fins saturés tels que les limons, les argiles saturées, les argiles sableuses…. etc.
Le tassement sf est causée par une consolidation secondaire, ou fluage, dans laquelle la
déformation évolue lentement sous des contraintes effectives constantes dans le temps.
14
Chapitre I : Généralité sur les fondations
On décrit ce phénomène comme un réarrangement lent des grains sous des contraintes
stationnaires.
Lorsque les tassements sont uniformes, ils ne sont pas, en général, préjudiciables si
l’ouvrage considéré possède une certaine raideur.
Ce qui peut être beaucoup plus gênant ce sont les dénivellations entre différents points
d’une fondation que l’on appelle tassement différentiel. Si leur ampleur est importante, des
désordres graves peuvent survenir : dislocation de maçonnerie, fissures dans le béton armé
ou encore rotation d’ensemble des immeubles.
Les tassements ne sont pas dus uniquement à la consolidation primaire ou
secondaire, on se contentera à cet égard de donner la liste des autres causes possibles :
—présence de caves ou de galeries au voisinage de la surface.
— érosion souterraine.
— glissement de terrain.
— effet des vibrations et des chocs, particulièrement dans les sols peu compacts.
— abaissement de la nappe phréatique.
— gonflement des argiles par humidification.
— action du gel.
— action d’agents chimiques.
15
Chapitre I : Généralité sur les fondations
Construction sur un sol très compressible sous tenir compte dépassement de la valeur
admissible du tassement.
16
Chapitre I : Généralité sur les fondations
L’amplitude des tassements absolus n’est en générale pas préjudiciable aux structures
elles-mêmes, mais elle provoque des désagréments voir des problèmes aux éléments de
jonction entre les bâtiments notamment pour les canalisations (d’eau, de gaz, des égouts)
.les tassements d’ensemble peuvent parfois être importants sans provoqué des dégâts
majeurs. Les tassements différentiels et absolus sont considérés comme admissibles
lorsqu’ils peuvent être absorbés sans inconvénients par la structure, leur valeur dépend
donc de la raideur de l’ouvrage, de son matériau et de son matériau de construction .
17
Chapitre I : Généralité sur les fondations
Tableau 1 : Tassement admissible (d’après SWERS cité par LAMBE) : [14.A] [15.B]
N.B. « l » représente la distance entre deux poteaux voisins ou entre deux points soumis au tassement
différentiel.
Le phénomène d’interaction sol-structure est souvent négligé par les ingénieurs lors
de l’analyse et du design d'un bâtiment. Pourtant, ce phénomène a beaucoup d'influence
lors de l'étude du comportement d’un bâtiment.
Le premier aspect est la sécurité, puisque la répartition des efforts dans les
membrures peut être différente suite à une analyse qui tient compte de l'interaction sol-
structure. De plus, l’utilisation normale peut aussi être affectée par des problèmes de
fissurations causées par les tassements différentiels.
18
Chapitre I : Généralité sur les fondations
Finalement, les coûts de construction sont influencés par les sections et les fondations
choisies, qui elles-mêmes, sont influencées par la répartition des efforts découlant de
l'interaction sol-structure.
Les interactions sol-fondation-structures dépendent de l’ensemble des rigidités du sol, de la
fondation et des structures. On distingue quatre modes d’interactions :
Effets des mouvements du sol sur le comportement des structures;
Action des structures sur le sol environnant ;
Interaction entre structures voisines par l’intermédiaire du sol (tunnels peu profonds,
intersection de galeries, pieux, etc) ;
Effet du renforcement des sols (pieux, géo-synthétiques, armatures, ancrages, etc).
I.9 conclusion :
19
Chapitre II : Reconnaissance géologique, hydrogéologique, géotechnique et classification des sols
II.1 Introduction :
Dans tout projet de construction, une compagne de reconnaissance géotechnique est
nécessaire. Elle a pour but d’étudier la structure géologique du sol (nature des matériaux du
sol, profondeur des couches, niveau de la nappe…), et de déterminer certains paramètres
décrivant le comportement du sol (résistance, déformation…).ces paramètres servant à la
conception et au calcul des ouvrages géotechniques.
II.2 La situation géographique de la zone à étudier : [16]
La commune de Draria est située au sud-ouest d’Alger. Ces coordonnées Lambert sont :
X= 510 et Y=4063, d'après la carte hydrogéologique d’Alger. Elle est limitée à NORD par la
commune Hydra, à SUD par la commune Baba Hassen. À L’EST par la commune Birkhadam,
et à L’Ouest par commune El Achour.
20
Chapitre II : Reconnaissance géologique, hydrogéologique, géotechnique et classification des sols
21
Chapitre II : Reconnaissance géologique, hydrogéologique, géotechnique et classification des sols
22
Chapitre II : Reconnaissance géologique, hydrogéologique, géotechnique et classification des sols
II.3.4 Le Quaternaire :
Les terrains quaternaires résultent de l’érosion de l’Atlas tellien et de l’accumulation des
produits de cette érosion dans la Mitidja et le Sahel.
Les études les plus récentes sur le quaternaire des environs d’Alger sont celles d’Aymé. A
(1952), cabot et prenant. A (1968), Saoudi. N (1982) et de Betrouni. M (1983).
II.3.4.1 Le Pléistocène :
a- Le Pléistocène inférieur :
Il est représenté au nord -Est et au sud de Chéraga (dans la direction de Ouled Fayet), par
des terrasses de 200 m d’altitude. Ces dernières sont constituées par :
Des poudingues à ciment calcaire ;
Des grés calcaires ;
Des plages de galets et des lumachelles à pétoncles.
b— Le Pléistocène supérieur :
Il est représenté à l’Ouest et Sud - Ouest de Chéraga, par des terrasses marines de 140 à
170 m d’altitude, constituée du bas vers le haut par :
Un calcaire coquillier lumachellique ;
Des grès calcaires compacts ;
Des dépôts dunaires.
II.3.4.2 Le Quaternaire récent :
Le quaternaire récent est représenté essentiellement par les sables rouges et les alluvions
récentes. (H. Askri et al. 1982).
Les sables rouges : ce sont des sables argileux provenant de l’altération superficielle des
terrains Astiens et des terrasses Pléistocènes.
Des dépôts limoneux ;
De plaquettes de schistes ou de déblai ;
Du sable plus au moins rubéfié passant latéralement aux sables rouges ;
23
Chapitre II : Reconnaissance géologique, hydrogéologique, géotechnique et classification des sols
Figure.II.2 : Carte géologique de la région d’Alger.[19]
24
Chapitre II : Reconnaissance géologique, hydrogéologique, géotechnique et classification des sols
Les principales caractéristiques de cet aquifère sont : (H. Askri et al. 1982).
25
Chapitre II : Reconnaissance géologique, hydrogéologique, géotechnique et classification des sols
26
Chapitre II : Reconnaissance géologique, hydrogéologique, géotechnique et classification des sols
II.5 La climatologie :
Les données climatologiques fournies par l’office national de la météorologie (O.N.M, Dar
El –Beida) entre 1995 et 2005 montrent que la région algéroise est caractérisée par un climat
méditerranéen.
L’année peut se deviser, globalement, en deux grandes périodes :
Un hiver froid et humide ;
Un été chaud et sec.
II.5. 1 La température :
Deux saisons dominent dans la région de Drarai ; une saison chaude qui s'étale de juin
à octobre, où les températures moyennes de l'air varient entre 20 °C et 27 °C avec une
température maximale en aout et se rafraichissent en novembre et une autre saison qui
débute en décembre et s'achève en Mars, où les températures moyennes varient entre 11 °C
et 18 °C avec une température minimale en janvier.
Sur la figure suivante, nous pouvons apprécier la variation moyenne des températures
maximales et minimales entre 1995 et 2005.
Figure II.5 : Profil de variation des températures moyennes de l'air 1995-2005 [20]
27
Chapitre II : Reconnaissance géologique, hydrogéologique, géotechnique et classification des sols
II.5.2 La pluviométrie :
À Draria, les pluies sont fréquentes en automne et en hiver et diminuent dès la fin du
printemps et deviennent presque nulles en été.
Deux saisons humides se distinguent : l'une allant du mois de novembre au mois de
février où la moyenne mensuelle maximale atteint 93 mm et l'autre plutôt sèche allant du
mois de juin au mois d'octobre avec un minimum de 1,95 mm.
Il existe cependant, une période transitoire entre Mars et mai où les précipitations
moyennes varient entre 45 et 64 mm. La figure suivante indique les précipitations annuelles
entre 1995 et 2005.
II.6 Sismicité :
La wilaya d’Alger est l’une des régions propices aux activités sismiques. En se basant sur
la sismicité historique, l’Algérie a été subdivisée en quatre zones macrosismiques (RPA99
modifié en 2003) :
Zone 0 : sismicité négligeable.
Zone I : sismicité faible.
Zone II : sismicité moyenne.
Zone III : sismicité élevée.
28
Chapitre II : Reconnaissance géologique, hydrogéologique, géotechnique et classification des sols
La région de Draria est classée dans la zone III, et l’ouvrage est considéré comme courant où
d’importance moyenne qui correspond au groupe 2 :
Tableau 2 : Valeurs du coefficient d’accélération de zone selon le RPA99 (version 2003).
Sur la base de ces deux informations, le coefficient d’accélération sismique A est égale à
A = 0,25 g.
Avec ; g=9,81m/s2 accélérations de la pesanteur.
29
Chapitre II : Reconnaissance géologique, hydrogéologique, géotechnique et classification des sols
Synthèse
À la lumière des différentes données , on a déterminé que :
le terrain de Draria est constitué par deux formations ;
Une formation du pliocène supérieur, en surface, qui correspond aux marnes, à
concrétions calcaires dont l’étage est l’Astien ;
Une formation du pliocène, en profondeur, qui correspond aux marnes, dont l’étage
est le Plaisancien ;
la présence d’une nappe libre ;
une sismicité élevée.
30
Chapitre II : Reconnaissance géologique, hydrogéologique, géotechnique et classification des sols
31
Chapitre II : Reconnaissance géologique, hydrogéologique, géotechnique et classification des sols
32
Chapitre II : Reconnaissance géologique, hydrogéologique, géotechnique et classification des sols
33
Chapitre II : Reconnaissance géologique, hydrogéologique, géotechnique et classification des sols
Limite de plasticité (WP) : corresponds à la teneur en eau suffisante pour permettre une
certaine liberté de déplacement relatif des particules, mais trop faible pour les éloigner au
point de réduire fortement les forces de liaison entre elles.
Indice de plasticité (IP) : il mesure l'étendue de la plage de teneur en eau dans laquelle le sol
se trouve à l'état plastique, IP = WL − WP.
Tableau 6 : Suivant la valeur de leur indice de plasticité. Les sols peuvent se classer comme
suit ;
Ic = (wL — w)/Ip
34
Chapitre II : Reconnaissance géologique, hydrogéologique, géotechnique et classification des sols
IL = (w – wp)/Ip
35
Chapitre II : Reconnaissance géologique, hydrogéologique, géotechnique et classification des sols
Ces valeurs servent entre autres à déterminer la contrainte admissible par le sol dans le
cas de fondations. L'échantillon de sol à étudier est placé entre deux demi-boites qui
peuvent se déplacer horizontalement l'une par rapport à l'autre. Un piston permet d'exercer
sur le sol une contrainte normale déterminée. La demi-boite inférieure est entrainée
horizontalement à vitesse constante. La force totale de cisaillement F est mesurée à l'aide
d'un anneau dynamométrique fixé à la demi-boite supérieure. Un comparateur mesure la
déformation verticale de l'échantillon. L'échantillon subit donc un cisaillement direct
et rectiligne suivant un plan imposé sur lequel on exerce une contrainte normale
déterminée.
36
Chapitre II : Reconnaissance géologique, hydrogéologique, géotechnique et classification des sols
indice de
Sols compression Cc
Sable 0,01< Cc < 0,10
Argile raide 0,10 < Cc < 0,25
Argile moyenne 0,25 < Cc < 0,80
Argile molle 0,80 < Cc < 5,50
Argile normalement consolidée 0,2 à0,5
Argile de Mexico 7 à 10
Argile organique 4 et plus
Tourbes de 10 à 15
37
Chapitre II : Reconnaissance géologique, hydrogéologique, géotechnique et classification des sols
38
Chapitre II : Reconnaissance géologique, hydrogéologique, géotechnique et classification des sols
La classification des sols fins utilise les critères de plasticité liés aux limites d’atterberg, elle
précisée dans le diagramme de plasticité « diagramme de Casagrande »
Selon la position dans le diagramme du point représentatif ayant pour abscisse la limite de
liquidité, et pour ordonner l’indice de plasticité, on définit quatre grandes catégories
principales :
— les limons très plastiques Lt
— les limons peu plastiques Lp
— les argiles très plastiques A t
— les argiles peu plastiques A p
* Tableau 11 : Les résultats des essais d’identification sont résumés dans l’annexe (A).
39
Chapitre II : Reconnaissance géologique, hydrogéologique, géotechnique et classification des sols
Selon la norme XP P94-011, le sol est classé dans la catégorie des argiles minérales peu
plastiques à très plastique d’après l’abaque de Casagrande.
40
Chapitre II : Reconnaissance géologique, hydrogéologique, géotechnique et classification des sols
Selon la norme XP P94-011, le sol est classé dans la catégorie des argiles minérales peu
plastiques à très plastique d’après l’abaque de Casagrande.
41
Chapitre II : Reconnaissance géologique, hydrogéologique, géotechnique et classification des sols
Selon la norme XP P94-011, le sol est classé dans la catégorie des argiles minérales peu
plastiques d’après l’abaque de Casagarnde.
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Chapitre II : Reconnaissance géologique, hydrogéologique, géotechnique et classification des sols
43
Chapitre II : Reconnaissance géologique, hydrogéologique, géotechnique et classification des sols
L’essai de pénétration dynamique est un essai géotechnique qui teste le terrain en place et
fournit une caractéristique du sol dénommée résistance dynamique. Il consiste à mesurer
l’enfoncement d’une pointe soumise à une énergie de battage.
44
Chapitre II : Reconnaissance géologique, hydrogéologique, géotechnique et classification des sols
Profondeurs pressions
Ep(bars) Ep/pl Classe type
(m) limites (bars)
4,00-6,00 4,85-6,61 45,28-54,85 8,37-10,27 argile plastique normalement consolidé
zone A
remblai+argile
2,00-6,00 3,38-6,48 34,77-54,73 6,73-10,29 normalement consolidé
plastique
zone D
45
Chapitre II : Reconnaissance géologique, hydrogéologique, géotechnique et classification des sols
prof
ZONE N°l'essai Description
refus
p1/p2/p3/p4
07-11m —les refus enregistrés sont dus soit au sable
/p5/p6 grésifié, soit à une couche marneuse très
p7 14,8 m compacte saturée d'eau ou à un passage
du tuf dur,
C p25/p26/p27/p28 11-13m
46
Chapitre II : Reconnaissance géologique, hydrogéologique, géotechnique et classification des sols
47
Chapitre II : Reconnaissance géologique, hydrogéologique, géotechnique et classification des sols
Zone C
Le terrain est formé d’une couche tuf beige à gris (avec des passages sableux peu graveleux)
épais de 14m ,et surmontant une couche de marnes grise épaisse.
48
Chapitre II : Reconnaissance géologique, hydrogéologique, géotechnique et classification des sols
Zone E
Le terrain est formé d’une couche d’argile marneuse limoneuse sableuse épaisse de 7 m et
surmontant une couche de marnes grises à bleuâtre épaisse. Le niveau de la nappe est à 8m
par rapport au terrain naturel.
II. 9 Conclusion :
Nous pouvons conclure les points suivants :
49
Chapitre III : Analyse de la capacité portante et dimensionnement des fondations
III.1 Introduction :
Lors du dimensionnement d'une fondation, deux éléments importants sont à
considérer :
« La capacité portante » et « le tassement ». Dans ce chapitre on devra se préoccuper
d’analyser la capacité portante du sol pour les cinq zones, c'est-à-dire s'assurer que les
couches du sol support sont en mesure de supporter la charge transmise par la fondation
(charge de bâtiment). Deuxièmement ,on choisit le type de fondation qui assure la transition
des charges de la structure et la stabilité de bâtiment. Finalement, on doit vérifier les
tassements sous les fondations.
Deux méthodes sont développées dans ce qui suit : les méthodes à partir des essais de
laboratoire, c'est-à-dire à partir de la cohésion et de l’angle de frottement (méthode
classique « C et 𝝋», et les méthodes à partir des résultats des essais in situ, c’est à dire à
partir de la pression limite Pl ou la résistance de pointe qc du pénétromètre dynamique.
Nous allons déterminer la capacité portante par l'étude le plus simple, celui d'une semelle
filante de largeur B reposant sur un massif homogène horizontal. On supposera, de plus, que
la charge Q qui agit sur la fondation est verticale constante, et s'exerce dans l'axe de la
semelle. La fondation est enterrée dans le massif à une profondeur D. On exerce sur la
fondation une charge verticale croissante jusqu'à une certaine valeur Q pour laquelle
l’équilibre plastique apparait dans le sol de fondation (figure (III.1)).
On constate qu'il s'est formé, directement sous la fondation, un coin triangulaire AOA' en
équilibre surabondant, solidaire de la fondation dans sa pénétration au sein du massif. Les
côtés OA et OA' du coin sont orientés suivant l'angle Ψ par rapport à l'horizontale.
Ce coin refoule les terres de part et d'autre du massif et les parois OA et OA' de longueur l
,agissent comme de véritables écrans de butées qui doivent équilibrer le poids du coin OAA'
noté W et la charge Q transmis par la fondation.
50
Chapitre III : Analyse de la capacité portante et dimensionnement des fondations
La force de butée se décompose en une force de cohésion C = C×l porté par OA et une force
de frottement Pp d’oblicité 𝝋.
On suppose de plus que le sol situé au-dessus de l'horizontale AA' de la base de fondation
(surcharge ou remblai) n'agit que comme une surcharge verticale constante, d'intensité 𝜸D
L'équilibre du coin OAA' conduit à écrire l'équation suivante :
Q+W= 2Pp cos(Ψ -𝝋) + 2 Cl sin \Ψ
Où W représente le poids du coin et Q la charge de rupture de la fondation.
Après les différentes substitutions dont nous ne jugeons pas nécessaire de présenter, nous
obtenons l'expression brute de la capacité portante ultime qu :
𝐍𝐪−𝟏 𝝅 𝝋
𝝋≠𝟎 N𝜸= 2(Nq+1) tg 𝛗 , Nc= , 𝑵𝒒 = 𝒕𝒈𝟐 + 𝒆𝝅𝒕𝒈𝝋
𝐭𝐠 𝛗 𝟒 𝟐
1.Milieu à frottement :
𝛾𝐵 𝜸𝑩
qu= 𝑁𝛾 + 𝛾𝐷𝑁𝑞 + 𝑐𝑁𝑐; avec 𝒒𝒂𝒅 =𝛄D+ 𝑵𝜸 + 𝜸𝑫 (𝑵𝒒 − 𝟏) + 𝒄𝑵𝒄/𝑭 (3)
2 𝟐
51
Chapitre III : Analyse de la capacité portante et dimensionnement des fondations
semelle isolée
𝐵 𝛾𝐵 𝐵
qu= (1 − 0.2 ) 𝑁𝛾 + 𝛾𝐷𝑁𝑞 + (1 + 0.2 ) 𝑐𝑁𝑐.
𝐿 2 𝐿
𝑩 𝜸𝑩 𝑩
𝒒𝒂𝒅 =𝛄D + 𝟏 − 𝟎. 𝟐 𝑵𝜸 + 𝜸𝑫( 𝑵𝒒 − 𝟏) + (𝟏 + 𝟎. 𝟐 ) 𝒄𝑵𝒄/𝑭 (4)
𝑳 𝟐 𝑳
2.milieu cohérent
Semelle filante de largeur B :
5.14𝐶𝑢
𝑞𝑎𝑑 =𝛄D+( )
𝐹
semelle isolée
𝑩
𝒒𝒂𝒅 =𝛄D +(𝟏 + 𝟎. 𝟐 ) 𝑪𝒖/𝑭
𝑳
Radier
𝐵 𝛾𝐵 𝐵
qu= (1 − 0.2 ) 𝑁𝛾 + 𝛾𝐷𝑁𝑞 + (1 + 0.2 ) 𝑐𝑁𝑐
𝐿 2 𝐿
𝐁
𝐪𝐚𝐝 = 𝜸𝒉𝟏. 𝐃 + ( 𝐁 ). 𝜸𝒉𝟐 . 𝐍𝛄 + 𝛄𝒉𝟏. 𝐃. 𝐍𝐪 − 𝟏 + 𝟏. 𝟑. 𝐜𝐍𝐜 )/𝐅𝐬 (5)
𝟐 𝟏+𝐋
52
Chapitre III : Analyse de la capacité portante et dimensionnement des fondations
Selon le règlement DTU13-12, la pression verticale limite ou capacité portante du sol sous
une fondation superficielle est donnés par :
𝒑∗ 𝒍𝒆 est la moyenne arithmétique des valeurs de pressions limites nettes 𝒑∗ 𝒍 Sur une
profondeur de 3B/2 sous la base de la fondation. Ces valeurs doivent être plafonnées à 1.5
fois la valeur minimale dans cette zone. La notion de pression limite équivalente permet de
tenir compte de l’hétérogénéité du sol, en analysant un sol homogène équivalent. Le facteur
de portance pressiométrique𝒌𝒑 dépends de la nature du sol sous la fondation, des
dimensions de la fondation, ainsi que de son élancement D/B.
il est donné par la formule suivante :
𝑩
𝒌𝒑 = 𝒌𝒑𝒍 . + 𝒌𝒑𝟎 𝟏 − 𝑩/𝑳
𝑳
𝒌𝒑𝒍 et 𝒌𝒑𝟎 Correspondent respectivement à une semelle carrée et continue,et sont donné
par les figures (FigIII.2 et III.3).
Figure (III.2) : facteur de portance pressiométrique pour une semelle carrée. [30]
53
Chapitre III : Analyse de la capacité portante et dimensionnement des fondations
Figure (III.3) : facteur de portance pressiométrique pour une semelle filante. [30]
Ménard propose la formule empirique suivante pour le calcul de tassement final S d’une
f
fondation de largeur B :
𝟐 𝑩 ∝ ∝
𝑺𝒅 = . 𝒒′ − 𝝈′𝒗𝟎 . 𝑩𝟎 . ( 𝝀𝒅 . ) , 𝑺𝒄 = . 𝒒′ − 𝝈′𝒗𝟎 . 𝝀𝒄. 𝑩 , 𝑺𝒇 = 𝑺𝒄 + 𝑺𝒅 (8)
𝟗.𝑬𝒅 𝑩𝟎 𝟗.𝑬𝒄
54
Chapitre III : Analyse de la capacité portante et dimensionnement des fondations
𝟒 𝟒 𝟒 𝟒 𝟒 𝟒
= + + + +
𝑬𝒅 𝑬𝟏 𝟎. 𝟖𝟓𝑬𝒅𝟐 𝑬𝟑−𝟓 𝟐. 𝟓. 𝑬𝟔−𝟖 𝟐. 𝟓𝑬𝟗−𝟏𝟔
Figure (III.4) : Découpage en tranches fictives pour le calcul du tassement par la méthode
pressiomètrique. [31]
III.3.2 Calcul des tassements « Méthode des couches » : [32]
On considère le tassement final, le sol est entièrement consolidé, la variation de
contrainte due aux surcharges est reprise par le squelette solide .on découpe le sol en n
couches de hauteur Hi(figure(III.4)).On effectue des essais oedométriques sur des
échantillons prélevés au milieu de chaque couche. Pour chaque échantillon on détermine les
indices de gonflement et de compression et c c et c g ainsi que la pression de préconsolidation
σ’p.On calcule, au milieu de chacune des couches, la contrainte effective verticale avant
travaux σ v0 et la variation de contrainte due aux travaux réalisés ∆σ’z.
55
Chapitre III : Analyse de la capacité portante et dimensionnement des fondations
On suppose que les valeurs de ces deux paramètres restent constantes dans toute
l’épaisseur de la couche considérée.
Lorsque σ’v0 = σ’p : le sol est dit normalement consolidé.le tassement est donnée par
la relation
𝑐𝑐 ∆𝜎′
𝑠 = 𝐻0 + . 𝑙𝑔(1 + ) (9)
1+𝑒0 𝜎′ 𝑣0
Lorsque σ’v0<σ’p : le sol est dit sur — consolidé.pour σ’v0 +∆’σ >σ’p le tassement est
donné par la relation
𝑐𝑔 𝜎′ 𝑝 𝑐𝑐 𝜎′ 𝑣0 +∆𝜎′
𝑠 = 𝐻0 + . 𝑙𝑔( ) + 𝐻0 + . 𝑙𝑔( ) (10)
1+𝑒0 𝜎′ 𝑣0 1+𝑒0 𝜎′ 𝑝
Lorsque σ’v0>σ’p : le sol est dit sousconsolidé.le tassement est donné par la relation
𝑐𝑐 𝜎′ 𝑣0 +∆𝜎′
𝑠 = 𝐻0 + . lg( ) (12)
1+𝑒0 𝜎′ 𝑣0
Le tassement total est égal à la somme des tassements des n couches considérées
𝑖=𝑛
𝑠= 𝑖=1 𝑠𝑖 (13)
- Vérifications du tassement.
56
Chapitre III : Analyse de la capacité portante et dimensionnement des fondations
Dimensions en plans :
Longueur totale en plan…………………………………30,0 m
Largeur totale en plan…………………………………...20,0 m
Cette étape consiste à évaluer et à déterminer les charges et les surcharges qui transmettent
directement vers le sol de fondation.
III.4.1.1.1 Les charges permanentes :
PLANCHER TERRASSE INACCESSIBLE
1- Gravillon de protection (e=5cm ; ρ=17kN/m3)………….0,85kN/m2
2- Étanchéité multicouche…………………………………….………0,12kN/m2
3- Forme de pente (emoy =10cm ; ρ=22kN/m3)……………...2,20kN/m 2
4- Polyane………………………………………………….………………...0,01kN/m2
5- Isolation thermique (liège) (e=4cm ; ρ=4kN/m3).……..0,16kN/m2
6- Dalle de compression + corps creux (20+4)……….……..3,20kN/m2
7- Enduit en plâtre (e=2cm ; ρ=10kN/m3)………………….….0,20kN/m2
G=6,74kN/m2
La charge de terrasse inaccessible ( G=6.74 kN/m2; Stotal=(30X20)…g= 4044 KN.
PLANCHER ÉTAGE COURANT
1- Carrelage (e=2cm)…………………………………………………..…0,50kN/m2
2- Mortie de pose (e=2cm ; ρ=20kN/m3)……………………….0,40kN/m2
3- Lit de sable (e=3cm ; ρ=18kN/m3)……………………………..0,54kN/m2
4- Dalle de compression + corps creux (20+4)…….………..3,20kN/m2
5- Enduit en plâtre (e=2cm ; ρ=10kN/m3)…………….….…...0,20kN/m2
6- Cloisons de distribution (e=10cm)……………………….….…1,00kN/m2
G=5,84kN/m2
La charge de plancher étage courant ( G=5.84kN/m2; Stotal=(30X20))………g= 3504KN
*La charge totale………..g= 49056KN (Pour 14 étage )
57
Chapitre III : Analyse de la capacité portante et dimensionnement des fondations
MAÇONNERIE
Murs extérieurs :
1- Enduit en ciment (e=2cm ; ρ=18kN/m3)……………….. 0,36kN/m2
2- Brique creuse (e=15cm)……………………..……………….. 1,30kN/m2
3- Ame d’air (e=5cm)…………………..…………………………... 0,00kN/m2
4- Brique creuse (e=10cm)………………………………………. 0,90kN/m2
5- Enduit en plâtre (e=2cm ; ρ=10kN/m3)…………………. 0,20kN/m2
G=2,76kN/m2
*La charge totale…….……g= 7225.31 KN
LES BALCONS
1- Carrelage (e=2cm)……………………………………………….0,50kN/m 2
2- Mortie de pose (e=2cm ; ρ=20kN/m 3)…………………..0,40kN/m2
3- Lit de sable (e=3cm ; ρ=18kN/m 3)………………………..0,54kN/m 2
4- Dalle pleine (e=20cm)……………………..…………………..5,00kN/m 2
5- nduit en ciment (e=2cm ; ρ=18kN/m3)………………..0,36kN/m2
G=6,80kN/m2
*La charge totale…….……g= 1713.6 KN
LES ESCALIERS
G= 7.35 N/m2… Pour chaque étage ;surface= (3.2X4.5)…………....g=105.84 KN
Pour 14 étages………………….La charge totale...…g= 1481.76 KN
LES PALIERS
G= 7.35KN/m2… Pour chaque étage ;surface= (1.5X4.5)…………...g=49.61 KN
Pour 14 étages………………….La charge totale…..g= 694.54 KN
LES VOILES
(le Rez-de-chaussée et le 1er étage)
les dimensions de voile1 (h=3.53 ;L=2,e=0.2) ; g = 𝜌xv avec 𝜌 béton =25KN/m2
AN : 25x(3.53x2x0.2)......................... g=35.3 KN ,on à 4 voiles dans chaque étage.
gt1= 35.3x4x2……………………………………………………………gt1=282.4KN
les dimensions de voile2 (h=3.53 ;L=5.5,e=0.2)
AN : 25x(3.53x5.5x0.2)......................... g=97.07 KN ,on à 2 voiles dans chaque étage.
gt2= 97.07x2x2…………………………………………………..……gt2=388.3KN
Les dimensions de voile3 (h=3.53 ;L=3.7,e=0.2)
gt3 ;AN : 25x(3.53x3.7x0.2).......................................... gt3=65.30 KN
On à 1 voile dans chaque étage……………………………....gtotal1= 736 KN
les voiles (étages courants ;13 étages )
les dimensions de voile1 (h=3.19 ;L=2,e=0.2) ; g = 𝜌xv
AN : 25x (3.19x2x0.2)..................................................... g=31.9 KN
on à 4 voiles dans chaque étage.
gt1= 31.9x4x13……………………………………………………..….. gt1=1658.8KN
les dimensions de voile2 (h=3.19 ;L=5.5,e=0.2)
AN : 25x (3.19x5.5x0.2)......................... g=87.72 KN ,on à 2 voiles dans chaque étage.
58
Chapitre III : Analyse de la capacité portante et dimensionnement des fondations
gt2= 87.72x2x13……………………………………………………………gt2=2280.72KN
les dimensions de voile3 (h=3.19 ;L=3.7,e=0.2)
AN : 25x (3.19x3.7x0.2)......................... g=59.01 KN
on à 1 voile dans chaque étage………………………………….g t3= 767.13 KN
La charge des paliers g= 6113.35 KN.
LES POTEAUX
-(le Rez-de-chaussée et le 1er étage)
les dimensions de poteau (h=3.53 ;L=0.5,e=0.5) ; g = 𝜌xv avec 𝜌 béton =25KN/m2
AN : 25x(3.53x0.5x0.5)......................... g=22.06 KN ;on à 56 poteaux pour chaque étage
gtotal1=22.06x56x2...................................................... g total1=2471 KN
-(étages courants ;13étages)
les dimensions de poteau (h=3.19 ;L=0.5,e=0.5)
AN : 25x (3.19x0.5x0.5)......................... g=19.93 KN ;on à 56 poteaux pour chaque étage
gtotal2=19.93x56x13............................................................. gtotal2=14115.9KN
g Poteau= 16586.9 KN
LES POUTRES
Poutres principales (porteuses)
les dimensions de poutre (L=27.3 ;m=0.55,e=0.40)
AN : 25x (27.3x0.55x0.4)............................. g=162.16 KN ;on à 5 poutres pour chaque étage
g1 =162.16x5x14........................................ g=11351.2 KN
Poutres secondaires (non-porteuses)
les dimensions de poutre (L=27.3 ;m=0.45,e=0.35)
AN : 25x (27.3x0.45x0.35)......................... g=162.16 KN ;on à 6 poutres pour chaque étage
g2 =162.16x6x14...................................... g=13621.44 KN
g poutres =24972.64KN
III.4.1.1.2 Les charges d’exploitation :
Tableau.15 :Dégression des surcharges.
N° planchers Surcharge ∑ surcharge ∑ surcharge (kN/m2)
T Q0 ∑0=Q0 1
P14 Q1 ∑1=Q0+Q1 2,5
P13 Q2 ∑2=Q0+0,95(Q1+Q2) 3,85
P12 Q3 ∑3=Q0+0,9(Q1+Q2+Q3) 5,05
P11 Q4 ∑4=Q0+0,85(Q1+Q2+Q3+Q4) 6,1
P10 Q5 ∑5=Q0+0,8(Q1+Q2+Q3+Q4+Q5) 7
P9 Q6 ∑6=Q0+0,75(Q1+Q2+Q3+Q4+Q5+Q6) 7,75
P8 Q7 ∑7=Q0+0,714(Q1+………………+Q7) 8,5
P7 Q8 ∑8=Q0+0,69(Q1+………………+Q8) 9,28
P6 Q9 ∑9=Q0+0,67(Q1+………………+Q9) 10,05
P5 Q10 ∑10=Q0+0,65(Q1+………………+Q10) 10,75
P4 Q11 ∑11=Q0+0,64(Q1+………………+Q11) 11,56
P3 Q12 ∑12=Q0+0,63(Q1+………………+Q12) 12,34
P2 Q13 ∑13=Q0+0,62(Q1+………………+Q13) 13,09
P1 Q14 ∑14=Q0+0,61(Q1+………………+Q14) 13,81
P.RDC Q15 ∑15=Q0+0,60(Q1+………………+Q15) 14,5
59
Chapitre III : Analyse de la capacité portante et dimensionnement des fondations
A 9528,43 10,4
B 14347,46 13,2
C 13907,64 13,2
D 21201,38 13,2
D' 2041,33 4,2
E 45450,33 27,8
F 27609,29 27,8
G 28565,84 21,6
III.4.2.1 ZONE A :
D = 4m ; profondeur d’ancrage.
F = 3 facteur de sécurité.
C : Cohésion considérée.
𝝋 = 18°
60
Chapitre III : Analyse de la capacité portante et dimensionnement des fondations
Les paramètres pris en considération lors de nos calculs et les résultats obtenus sont
résumés dans le tableau suivant ;
À long terme 0 18° 3.69 5.25 13.1 0.17 0.17 5.5 1.8
5
𝑷∗𝒍𝒆 : Pression limite nette équivalente calculée comme la valeur moyenne des pressions
limites nettes existantes sur une profondeur égale à 1.5B située sous la semelle. Les
pressions limites nettes toutefois plafonnées à 1.5 fois leur valeur minimale sur la
profondeur envisagée.
𝑷∗𝒍𝒆 : = 𝐧
𝑷∗𝒍𝟏. 𝑷∗𝒍𝟐 . 𝑷∗𝒍𝟑 … . 𝑷∗𝒍𝒏
61
Chapitre III : Analyse de la capacité portante et dimensionnement des fondations
III.4.2.2 ZONE B
D’après les essais au laboratoire :
B : cas d’une semelle filante de largeur B = 2 m.
D = 3 m ; profondeur d’ancrage.
Les paramètres pris en considération lors de nos calculs et les résultats obtenus sont
résumés dans le tableau suivant ;
Tableau 19 : Les paramètres de calculs la capacité portante par la méthode classique
À court terme 0.29 12° 1.43 2.97 9.29 0.175 0.17 6.07 2.02
À long terme 0.26 16° 2.72 4.33 11.6 0.17 0.175 6.78 2.26
62
Chapitre III : Analyse de la capacité portante et dimensionnement des fondations
III.4.2.3 ZONE C
D’après les essais au laboratoire
B : cas d’une semelle filante de largeur B=2 m.
D = 3m ; profondeur d’ancrage.
CD = 0.48 (CD à long terme)
Les paramètres pris en considération lors de nos calculs et les résultats obtenus sont
résumés dans le tableau suivant ;
Tableau 21 : Les paramètres de calculs la capacité portante par la méthode classique
À court terme 0.48 13° 1.69 3.26 9.80 0.16 0.16 7.47 2.49
𝜸= 0.16 KN/m3
Kp = 1.2
III.4.2.4 ZONE D
D = 3m ; profondeur d’ancrage.
Les paramètres pris en considération lors de nos calculs et les résultats obtenus sont
résumés dans le tableau suivant ;
63
Chapitre III : Analyse de la capacité portante et dimensionnement des fondations
Tableau 23: Les paramètres de calculs la capacité portante par la méthode classique
À court terme 0.19 13° 1.69 3.26 9.8 0.16 0.16 4.5 1.5
À long terme 0.24 12° 1.43 2.97 9.29 0.16 0.165 4.8 1.6
𝜸 = 0.165 KN/m3
Kp=1.2
1.5×B = 1.5x3.0m (pour le calcul, de ple* ; on doit prendre trois valeurs de pl : à 4m,5m et 6)
Les résultats obtenus sont résumés dans le tableau suivant ;
Tableau 24 : Les paramètres de calculs la capacité portante par le pressiométriques
III.4.2.5 ZONE E
Les paramètres pris en considération lors de nos calculs et les résultats obtenus sont
résumés dans le tableau suivant ;
Tableau 25 : Les paramètres de calculs la capacité portante par la méthode classique
À court terme 0.19 14° 1.99 3.59 10.4 0.16 0.16 4.8 1.6
À long terme 0.24 13° 1.69 3.26 9.29 0.16 0.16 5.13 1.71
64
Chapitre III : Analyse de la capacité portante et dimensionnement des fondations
𝜸 = 0.165 KN/m3
Kp = 1.2
1.5B=1.5x3.0m ( pour le calcul de ple * ; on doit prendre trois valeurs de pl : à 4 m, 5 m et 6m)
Les résultats obtenus sont résumés dans le tableau suivant ;
Tableau 26 : Les paramètres de calculs la capacité portante par le pressiométriques
65
Chapitre III : Analyse de la capacité portante et dimensionnement des fondations
On constate que la section totale des semelles filante est supérieure à la section de l'ouvrage
(Ssemelle = 1043 m2 > Sbatiment = 600 m2), et il y a aussi un chevauchement des semelles.
Donc il est recommandé d'opter pour un radier général.
SURFACE DE RADIER NÉCESSAIRE
Pour déterminer la surface du radier il faut que: 𝜎𝑚𝑎𝑥 ≤ 𝑞𝑎𝑑
𝑁 𝑁
𝜎𝑚𝑎𝑥 = ≤ 𝑞𝑎𝑑 𝑠 ≥ (14)
𝑠 𝑞 𝑎𝑑
𝑁 = 164099 𝐾𝑁
Pour:
𝑞𝑎𝑑 = 1.56 𝑏𝑎𝑟𝑠
On trouve : S ≥ 1051.91 m2
La surface du bâtiment Sb = 600 m2
La surface totale du radier est 1051.91 m2
On constate que la surface totale nécessaire de radier égale deux fois la surface de
bâtiment. Donc, il est recommandé d’adopter un radier de dimension égale la surface plane
de bâtiment avec des pieux jusqu'au la couche porteuse des marnes compacte.
Dans le cas des semelles filantes ( ZONE B) :
𝒒𝒂 = 2.02 bars = 202 kN.
On constate que la section totale des semelles filantes est supérieure à la section de
l'ouvrage (Ssemelle = 836.54m2 > Sbatiment = 600m2), et il y a aussi un chevauchement des
semelles.
Donc il est recommandé d'opter pour un radier général.
SURFACE DE RADIER NÉCESSAIRE
𝑁 = 164099 𝐾𝑁
Pour:
𝑞𝑎𝑑 = 2.02 𝑏𝑎𝑟𝑒𝑠
On trouve: S ≥ 812.37m2
La surface du bâtiment Sb = 600 m2
La surface totale du radier est 812.37 m2
66
Chapitre III : Analyse de la capacité portante et dimensionnement des fondations
On constate que la section totale des semelles filantes est supérieure à la section de
l'ouvrage (Ssemelle=600.89m2 > S batiment = 600m2), et il va y avoir aussi un chevauchement
entre les semelles. Donc il est recommandé d'opter pour un radier général.
SURFACE DE RADIER NÉCESSAIRE
𝑁 = 164099 𝐾𝑁
Pour:
𝑞𝑎𝑑 = 2.49 𝑏𝑎𝑟𝑒𝑠
On trouve: S ≥ 659 m2
La surface du bâtiment Sb = 600m2
la surface totale du radier est 659 m2
Dans le cas des semelles filantes ( ZONE D) :
𝒒𝒂 = 1.50 bars = 150 kN.
Les résultats sont résumés sur le tableau qui suit ;
Tableau 30 : Calcul de la largeur B de la fondation
67
Chapitre III : Analyse de la capacité portante et dimensionnement des fondations
On constate que la section totale des semelles filantes est supérieure à la section de
l'ouvrage (Ssemelle = 1087.09m 2> Sbatiment = 600m2), et il y a aussi un chevauchement des
semelles.
Donc il est recommandé d'opter pour un radier général.
SURFACE DE RADIER NÉCESSAIRE
𝑁 = 164099 𝐾𝑁
Pour:
𝑞𝑎𝑑 = 1.50 𝑏𝑎𝑟𝑒𝑠
On trouve: S ≥ 1094.38m2
La surface du bâtiment Sb = 600 m2
la surface totale du radier est 1094.38 m2
On constate que la surface totale nécessaire pour le radier égale a deux fois la
surface de bâtiment. Donc, il est recommandé d’adopter un radier de dimension égale la
surface plane de bâtiment avec des pieux jusqu'a la couche porteuse de marne compacte.
On constate que la section totale des semelles filantes est supérieure à la section de
l'ouvrage (Ssemelle =1030.68m2>Sbatiment = 600m2), et il y a aussi un chevauchement des
semelles. Donc il est recommandé d'opter pour un radier général.
𝑁 = 164099 𝐾𝑁
Pour:
𝑞𝑎𝑑 = 1.60 𝑏𝑎𝑟𝑒𝑠
On trouve: S ≥ 1025.5m2
La surface du bâtiment Sb = 600m2
la surface totale du radier est 1025.5 m2
68
Chapitre III : Analyse de la capacité portante et dimensionnement des fondations
On constate que la surface totale nécessaire de radier très grande par rapport à la
surface de bâtiment. Donc, il est recommandé d’adopter un radier de dimension égale la
surface plane de bâtiment avec des pieux jusqu'a la couche porteuse de marne compactée.
Couche N°3: H0 = 7m
𝑪𝒄 𝛔𝒗𝟎′ + 𝜟𝛔′
S = H0 . Lg
𝟏+𝒆𝟎 𝒑𝒄
Couche N°6: H0 = 2m
𝑪𝒄 𝜟𝛔′
S = H0 . Lg (𝟏 + )
𝟏+𝒆𝟎 𝛔𝒗𝟎′
𝟎.𝟏𝟒 𝟏.𝟐𝟏
S= 6 . . Lg 𝟏 + = 0.10 m
𝟏+𝟎.𝟔𝟖 𝟏.𝟗𝟗
69
Chapitre III : Analyse de la capacité portante et dimensionnement des fondations
70
Chapitre III : Analyse de la capacité portante et dimensionnement des fondations
ZONE E :
les résultats des calculs résumés dans le tableau ;
Tableau 34 : les résultats des calculs du tassement
Z(m) Z/B σv0' (bars) ∆'σ(bars) Pc (bars) Cc cg s (cm)
0 0 0,51 2,49
2,4 0,1 0,89 2,49 1,87 0,19 0,04 19
6 0,25 1,06 2,24 1,91 0,18 0,03 5,9
8,5 0,35 1,31 1,99 1,9 0,15 0,03 11
13 0,54 1,82 1,74 1,96 0,18 0,03 19
53
Les valeurs des tassements dans le sol sous les fondations de type « radier »
trouvées dans les zones B et E par la méthode des couches, montrent que le tassement total
calculé pour les 15 premiers mètres est inadmissible (supérieur à 5 cm) ; en plus, il y a un
risque d’apparition d’un tassement différentielle dans la zone B à cause de la variation de la
stratification des couches qui influe sur les valeurs des tassements sous les fondations.
Donc, il est recommandé d’adopter un système de fondation mixte a s’avoir un radié avec
des pieux jusqu'à la couche porteuse de marne compacte.
III.5 Conclusion :
La capacité portante de sol est variable ( pour la zone A = 1.56 bars ; zone B=2.02
bars, zone C = 2.49 bars, zone D = 1.50 bars et zone E=1.60 bars), la charge importante de
bâtiment provoque des tassements importants inadmissibles dans les couches de sol de
faible résistance au de sous da la couche porteuse qui est en surface (supérieur a la
profondeur de l’ancrage de la fondation) . Nous proposant les points suivants :
Utilisation des fondations mixtes (radier avec pieux) ; une solution qui assure la
stabilité des bâtiments vis-à-vis les tassements importants localisés en surface et
aussi la présence d’une bonne couche porteuse qui est a 20 m de profondeur.
71
Chapitre IV : élaboration du modèle numérique de sol et de la structure
Son principal objectif était de fournir un outil permettant des analyses pratiques pour
l’ingénieur géotechnique qui n’est pas nécessairement un numericien. Il en résulte que Plaxis
est utilisé par de nombreux ingénieurs géotechniques de nos jours, dans le monde entier.
Le plan général du programme PLAXIS est présenté dans l’organigramme de la Figure (IV.1)
une brève description de ce programme est présentée.
L’interface du programme PLAXIS utilise principalement quatre subroutines ou Sous-
programmes (PLAXIS-Input, PLAXIS-Calculations, PLAXIS-Output and PLAXIS-Curves).
PLAXIS-Input : le sous programme Input appelé aussi le pré -processing programme
contient les toutes facilités nécessaires à la création et modification des modèles
géométriques, à l’engendrement des maillages des éléments finis et à la définition des
conditions initiales.
PLAXIS-Calculations : le processing programme ou le sou programme de calculs contient
les facilités utiles à la définition des phases et au commencement de la procédure de
calcul des éléments finis.
PLAXIS-Output : ou le programme post-processing contient les facilités pour la
visualisation des résultats de la phase de calculs, comme les déplacements au niveau des
nœuds, les contraintes les forces au des éléments structuraux, etc.
PLAXIS-Curves : le sou programme curve sert à la construction des courbes de
chargement – déplacement, des chemins de contraintes, en plus de divers autres
diagrammes.
72
Chapitre IV : élaboration du modèle numérique de sol et de la structure
Le PLAXIS code version 8.2 utilisée dans la présente investigation contient les
modèles constitutifs des sols suivants :
73
Chapitre IV : élaboration du modèle numérique de sol et de la structure
a) Paramètres du HSM :
Les paramètres du HSM sont les suivantes :
c : cohésion (effective) ; [kN/m2]
φ: angle de frottement interne effectif ; [°]
ψ : angle de dilatance. [°]
Paramètres de rigidité :
E 50 ref : module sécant dans un essai triaxial ; [kN/m²]
E oed ref : module tangent dans un essai oedométrique ; [kN/m²]
m : Puissance (environ 0,58 pour les sables)
- Janbu (1963) rapporte des valeurs de m autour de 0.5 pour les sables et les silts
norvégiens,
- Von Soos (1980) rapporte de diverses différentes valeurs dans la gamme
0,5 < m < 1,0. [-]
74
Chapitre IV : élaboration du modèle numérique de sol et de la structure
couche de remblai……………………………2.50 m
Couche d’argile limoneuse sableuse... 3.50 m
Couche d’argile limoneuse………….......3.00m
Couche marne grise a bleuâtre….……..+ de 15 m
b) Le bâtiment
il sera modélisé par un modèle géométrique de :
Hauteur totale…………………………….…..45.0 m
Largeur totale en plan……………..........20,0 m
Hauteur de l'étage courant……………..3,00 m
Largeur de bloc……………………………….5.00 m
Ce modèle est présenté sur les figures suivantes (IV. 3 et IV.4)
75
Chapitre IV : élaboration du modèle numérique de sol et de la structure
On choisit les conditions aux limites par défaut, les conditions aux limites imposées au
modèle sont les suivantes :
Le bas du modèle est totalement bloqué dans toutes les directions, pas de rotation et
translation par rapport aux axes principaux x et y
Les deux côtés du modèle sont bloqués en rotation et translation par rapport à l’axe x
et libre pour l’axe y
76
Chapitre IV : élaboration du modèle numérique de sol et de la structure
Figure IV.5 : les conditions aux limites (cas d’une semelle filante).
3 3
Matériau type 𝛄 (KN/m ) 𝛄sat(KN/m ) Eref ν E (MPa) 𝛗 (°) C (KPa)
2 W ΕI
Matériau L (m) B (m) A (m ) E (KN/m²) ν ΕA (KN/m)
(KN/m/m) (KNm²/m)
Murs et
45 0.5 22.5 562.5 50000 0,25 1,16E+06 8500
poteaux
77
Chapitre IV : élaboration du modèle numérique de sol et de la structure
78
Chapitre IV : élaboration du modèle numérique de sol et de la structure
b) Contrainte initiale :
Pour le calcul des contraintes initiales, on génère alors les contraintes initiales en
prenant les valeurs de K0 par défaut. La valeur de K0 est proposée automatiquement d’après
la formule de Jaky (K0=1-sin φ). On garde le poids du sol à 1, ce qui correspond à une
application totale de la gravité.
79
Chapitre IV : élaboration du modèle numérique de sol et de la structure
IV.3.1 Zone E :
IV.3.1.1 Cas d’une semelle filante: dans ce modèle nous étudions la déformation dans le sol
sous une fondation superficielle ( semelle filante de 2 m de largeur) , les résultats trouvés
(déplacements verticaux,horizontaux et les contraintes de cisaillement ) pour les deux zones
sont présentés dans les figures suivantes :
80
Chapitre IV : élaboration du modèle numérique de sol et de la structure
IV.3.1.2 Cas d’un radier : dans ce modèle nous étudions la déformation dans le sol sous une
fondation superficielle (radier de 20 m de largeur) ,les résultats trouvés (déplacements
verticaux,horizontaux et les contraintes de cisaillement ) pour les deux zones sont présentés
dans les figures suivantes :
81
Chapitre IV : élaboration du modèle numérique de sol et de la structure
82
Chapitre IV : élaboration du modèle numérique de sol et de la structure
IV.3.1.3 Cas d’un Radier avec des Pieux : dans ce modèle nous étudions la déformation dans
le sol sous une fondation mixte (radier avec des pieux) ,les résultats trouvés (déplacements
verticaux,horizontaux et les contraintes de cisaillement ) pour les deux zones sont présentés
dans les figures suivantes :
A) — Déplacements horizontaux : la figure suivante présente les déplacements
horizontaux dans le sol sous la structure ;
83
Chapitre IV : élaboration du modèle numérique de sol et de la structure
Les valeurs de déformation pour tous les types de fondation dans la zone E ils sont
représentés dans le tableau suivant :
IV.3.2 Zone B :
Les paramètres demandés par Plaxis pour la loi de comportement Mohr-Coulomb de la zone
B sont groupés dans le tableau ci-dessous :
Tableau 38 : Caracteristiques géotechnique des couches de sol
84
Chapitre IV : élaboration du modèle numérique de sol et de la structure
IV.3.2.1 Cas d’une semelle filante : dans ce modèle nous étudions la déformation dans le sol
sous une fondation superficielle ( semelle filante de 2 m de largeur) , les résultats trouvés
(déplacements verticaux,horizontaux et les contraintes de cisaillement ) pour les deux zones
sont présentés dans les figures suivantes :
B)— Déplacements verticaux : la figure suivante présente les déplacements verticaux dans
le sol sous la structure ;
85
Chapitre IV : élaboration du modèle numérique de sol et de la structure
IV.3.2.2 Cas d’un radier : dans ce modèle nous étudions la déformation dans le sol sous une
fondation superficielle (radier de 20 m de largeur) ,les résultats trouvés (déplacements
verticaux,horizontaux et les contraintes de cisaillement ) pour les deux zones sont présentés
dans les figures suivantes :
86
Chapitre IV : élaboration du modèle numérique de sol et de la structure
87
Chapitre IV : élaboration du modèle numérique de sol et de la structure
IV.3.2.3 Cas d’un Radier avec des Pieux : dans ce modèle nous étudions la déformation dans
le sol sous une fondation mixte (radier avec des pieux) ,les résultats trouvés (déplacements
verticaux,horizontaux et les contraintes de cisaillement ) pour les deux zones sont présentés
dans les figures suivantes :
A ) — Déplacements horizontaux: la figure suivante présente les déplacements
horizontaux dans le sol sous la structure ;
88
Chapitre IV : élaboration du modèle numérique de sol et de la structure
Les valeurs de déformation pour tous les types de fondation dans la zone B ils sont
représentés dans le tableau suivant :
89
Chapitre IV : élaboration du modèle numérique de sol et de la structure
IV. 4 Conclusion :
Dans cette partie nous avons essayé de créé un modèle numérique en élément finis
pour étudier la relation entre la contrainte et la déformation d’un projet réel qui représente
le bâtiment comme une structure et le sol sous forme des couches avec différentes
profondeurs avec prises en compte de deux zones à cause de la variation des
caractéristiques géotechniques et aussi la variation des couches en profondeur qui donne
une variation de la capacité portant de ces formations.
Les déformations trouvées pour la fondation mixte (radier + pieu) sont de l’ordre de
0.4 cm (zon B) et 2.1 cm (zon E) qui sont très petites par apport a celles trouvées pour les
deux autres cas. Ces déformations trouvées par le calcul numérique donnent une bonne
corrélation avec le choix de type de la fondation trouvée auparavant ; ces dernières sont
acceptables dans le domaine de la construction des bâtiments et qui reste dans la fourchette
des déformations admissibles (5 cm).
Pour les deux autres cas les déplacements sont très grands puisque la surface de
transmission des charges est très petite et le poids de la structure qui très grands et sans
oublier la capacité portante de la couche intermédiaire que se trouve en profondeur ,pour
cette raison on à augmenté la surface de l’application de la charge (radier au lieu de semelle
filante) et aussi on a cherché le bon sol d’une capacité portante admissible qui peut supporté
la charge ,due aux éléments formants la structure, transmise par les pieux (notre cas le bon
sol situé à une profondeur plus grande (de 15 m à20 m ). Sans oublier que cette diminution
est accompagnée par une diminution des résultats trouvés pour les déformations des
cisaillements qui commence de 141 % jusqu'à 3 %.
Donc la solution le plus idéale pour notre zone de construction est les fondations
mixtes radier plus des pieux jusqu'au bon sol.
90
Conclusion générale et recomandations
Une formation du Pliocène supérieur, en surface, qui correspond aux marnes beige
brun, à concrétions calcaires dont l’étage est l’Astien.
Une formation du Pliocène, en profondeur, qui correspond aux marnes grises, raides
et fissurées, dont l’étage est le Plaisancien.
91
Conclusion générale et recomandations
(filante et radier), ces dernières sont acceptables dans le domaine de la construction des
bâtiments et qui reste dans la fourchette des déformations admissibles (5 cm).
Les déformations trouvées pour la fondation mixte (radier + pieu) sont de l’ordre de
0.4 cm (zon B) et 2.1 cm (zon E) qui sont très petits par apport a celle trouvée pour les deux
autres cas. Ces déformations trouvées par le calcul numérique donnent une bonne
corrélation avec le choix de type de la fondation trouvée auparavant ; ces dernières sont
acceptables dans le domaine de la construction des bâtiments et qui reste dans la fourchette
des déformations admissibles (5 cm).
- Utilisation des fondations mixte (radier avec pieux) ; une solution qui assure la stabilité
des bâtiments vis-à-vis les tassements importants localisés en surface et aussi la
présence d’une bonne couche porteuse qui est à 20 m de profondeur.
91
Zone A
Les résultats des essais d’identifications
SC01
SC01
essais mécaniques
résistance à la compression simple L’oedomètre cisaillement rectiligne
Profondeur(m) R,C,S(bars) Pc(bar) Ct Cg type d'essai C(bar) ϕ(°)
0,55-1,00
1,00-1,50 12,42
1,50-2,00 6,6 CU 0,52 19°
2,00-2,50 5,6 CU 0,27 19°
4,70-5,00
5,00-5,30 CU 0,53 18°
5,60-6,00 4,41
6,20-6,40 1,13 14,95 4,11
6,6-6,9 0,98 17,61 3,18
10,00-10,15
12,5-13,00 5.92
13,50-14,0 19.08 CU 0,27 19°
15,00-15,5
16,04-16,8 1,09 15,95 3,78
17,00-17,5 0,67 10,63 2,74
24,00-24,50
ZONE B
SC02
ZONE A
101
ANNEXE B
102
ANNEXE B
103
ANNEXE B
104
ANNEXE B
105
ANNEXE B
106
ANNEXE B
ZONE B
107
ANNEXE B
108
ANNEXE B
109
ANNEXE B
110
ANNEXE B
111
ANNEXE B
112
ANNEXE B
113
ANNEXE B
114
ANNEXE B
ZONE D
115
ANNEXE B
116
ANNEXE B
117
ANNEXE B
118
ANNEXE B
ZONE B :SC02
119
ANNEXE B
120
ANNEXE B
ZONE B :SC04
121
ANNEXE B
122
ANNEXE B
123
ANNEXE C
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
Nq 1 1,6 2,7 4,4 7 13 22 41 81 173
124
ANNEXE C
TABLEAU IV :
TABLEAU V:
125