Essais in Situ PDF

27/01/2017
PRATIQUE & INTERPRETATION

DES ESSAIS IN SITU
EN GEOTECHNIQUE
Mehrez Khemakhem
ESSAIS IN SITU Mehrez KHEMAKHEM janv.-17 1
Mehrez Khemakhem
Professeur Technologue
Formateur - Consultant
ISET de Sfax – Tunisie
mehrez.khemakhem2@gmail.com
(+216) 98656012
Géotechnique – Matériaux de construction -
Pathologie
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SOMMAIRE
1. Introduction générale
2. Le pressiomètre Ménard
3. L’essai SPT
4. Le pénétromètre dynamique
5. Le pénétromètre statique
INTRODUCTION
La Géotechnique :
La norme XP P 94-010 donne une
définition de la géotechnique : « Science
qui étudie les sols sous tous les aspects
qui intéressent l’ingénieur de génie civil :
mécanique des sols, mécanique des
roches, géologie de l’ingénieur, technique
de travaux, technique de construction »
On appelle :
Roches : géomatériaux possédant une cohésion et une
résistance à la compression simple supérieure à 10 MPa.
Sols : géomatériaux pulvérulents ou cohésifs mais ne
présentant pas ou pratiquement pas de résistance à la
compression simple. La cohésion disparaît par dissolution.
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INTRODUCTION
Le sol peut : supporter les ouvrages
INTRODUCTION
Le sol peut être supporté par un ouvrage :

mur de soutènement, paroi moulée,...
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INTRODUCTION
Le sol peut être un ouvrage : barrage, digue,

plate forme d’une chaussée, remblai..
INTRODUCTION
Le sol peut être un milieu naturel

environnant qui peut être soit à risque
(glissement de terrain, karstique,…) soit
soumis à des pollutions.
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INTRODUCTION
La Géotechnique joue un rôle essentiel dans I'acte de
construire pour tous les travaux de bâtiment et de génie
civil en relation avec les sols ou les mettant en œuvre . Elle
intervient dans :
- les fondations des bâtiments, des ouvrages d'art, des
ensembles industriels ...
- les ouvrages de soutènement (murs, rideaux de
palplanches, ...),
- les tunnels et travaux souterrains dans les sols,
- les barrages et digues en terre,
- la stabilité des pentes naturelles et des talus et les
travaux de stabilisation,
INTRODUCTION
La Géotechnique joue un rôle essentiel dans I'acte de

construire pour tous les travaux de bâtiment et de génie
civil en relation avec les sols ou les mettant en œuvre . Elle
intervient dans :
- les ouvrages portuaires et maritimes (fondations de
quais, comportement des brise-lames, ...),
- les terrassements des routes, autoroutes, voies ferrées,
- l'amélioration et le renforcement des sols,
- la protection de l'environnement.
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INTRODUCTION
Fondations Rabattement des nappes
Compactage Géotechnique routière
INTRODUCTION
Identification
Reconnaissance
Les barrages Amélioration des sols

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INTRODUCTION
Géosynthétiques Soutènements
Essais spéciaux Ouvrages maritimes

INTRODUCTION
Une défaillance dans la connaissance du sol peut

être une sources de certains problèmes, si ce ne
sont pas des problèmes certains.
Les problèmes posés par le sol surviennent :
•soit parce que le sol n’a pas été bien étudié,
•soit parce qu’il n’a pas été étudié (par négligence
ou par ignorance)
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INTRODUCTION
Rupture de barrage
Poinçonnement
Rupture ouvrage soutènement Glissement de terrain

INTRODUCTION
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INTRODUCTION
Glissements de terrains
INTRODUCTION
Gonflement de sol
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INTRODUCTION
Gonflement de sol
INTRODUCTION
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LA RECONNAISSANCE
GEOTECHNIQUE
LA RECONNAISSANCE GEOTECHNIQUE
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Extraite du cours Fondations des ouvrages

Philippe Reiffsteck
BUT DE LA RECONNAISSANCE GEOTECHNIQUE :
La reconnaissance géotechnique doit donner tous

les éléments d’information qui permettront de
répondre aux questions suivantes :
- Quelle est la nature et l’état des formations
présentes sur le site sans oublier l’eau ( niveau
de la nappe ) ?
- Quel choix du type de fondation on doit faire
(superficielle, profonde, …) ?
- Quels sont les problèmes qu’on peut
rencontrer lors de l’exécution des fondations
(éboulement, renard, boulance…) ?
- Etc…
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ORGANISATION DE LA RECONNAISSANCE
GEOTECHNIQUE :
On peut subdiviser une reconnaissance géotechnique en

trois parties :
- La définition et l’exécution de la compagne de

reconnaissance des sols.
- L’interprétation des résultats permettant de

déterminer les différentes caractéristiques
géotechniques du sol.
- La détermination du mode de fondation et de

l’infrastructure en général et la superstructure au niveau
de l’assise, des conditions d’exécution des travaux, ...
Les méthodes de reconnaissance géotechnique appartiennent

à deux grandes familles : les sondages et les essais in-situ.
Les sondages servent à reconnaître la nature des terrains par

extraction d’échantillons remaniés ou intacts servant pour
l’identification des sols et à la détermination de leurs
propriétés géotechniques.
Les essais in-situ servent à déterminer les caractéristiques

géotechniques par des essais en place.
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LES MISSIONS GEOTECHNIQUES
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Enchaînement des Missions d’ingénierie géotechnique

Phase de
Objectifs. Management des
Etape Missions maitrise Phases de la mission QUI ? Remarques
risques
d’oeuvre
Premières identification des
Etude de site - ES Pas d’approche
risques du site
Etape 1
Etude sur les

Conception
géotechnique G1 MO quantités, coûts

préalable Principes généraux de Premières adaptation des et délais
APS
construction - PGC ouvrages au site
Première
Définition et comparaison approche sur
APD / AVP Avant projet
des solutions de fondations les quantités
Etape 2
Etude
géotechnique G2 MO Conception et justification du Approche sur
de conception PRO Projet projet. Réduction des les quantités,
risques identifiés coûts et délais
Consultation, choix des
DCE / ACT DCE / ACT
entreprises
Etude d’exécution avec
Réalisation
Etude d’exécution Entreprise

maitrise cout – délais –
G3 EXE / VISA
qualité. Identification des
Etape 3
Etude Suivi d’exécution Entreprise

risques résiduels
géoetchnique
Supervision d’étude
de rélisation MO
d’exécution Supervision des études et
G4 DET / AOR
Supervision de suivi de l’exécution
MO
d’exécution
Toutes
étapes
Mission Entreprise Etude d'élément

Diagnostic G5
ponctuelle ou MO géotechnique spécifique
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Essais Géotechniques
Essais de laboratoire ou
essais in situ ?
INTRODUCTION
Stabilité
Fondations des pentes
Calcul de
superficielles soutènement
OUI OUI OUI

OPTION BASE
BASE
Calcul des
barrages OUI LES ESSAIS DE Remblai sur
LABORATOIRE
BASE
JUSTIFICATION
OUI sols
BASE
compressibles
OUI
BASE
NON OUI
CALCUL
OUI OPTION
CLASSIQUE MEF
Calcul en
éléments Calcul de
finis consolidation
Fondations et tassement
profondes
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INTRODUCTION
Stabilité
Fondations des pentes
Calcul de
superficielles soutènement
OUI OUI OUI

BASE OPTION
OPTION
Calcul des
barrages OUI LES ESSAIS Remblai sur
IN SITU
OPTION
JUSTIFICATION
OUI sols
OPTION
compressibles
OUI
OPTION
BASE OUI
OPTION OPTION
CALCUL MEF
CLASSIQUE
Calcul en
éléments Calcul de
finis consolidation
Fondations et tassement
profondes
LE PRESSIOMETRE MENARD
ESSAI
PRESSIOMÉTRIQUE
MÉNARD
NORMES
NF P 94-110-1 (2000) Essai
sans cycle
ISO 22476-4
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OBJECTIF :
Déterminer les caractéristiques mécaniques d'un
sol à l'aide d'un essai de chargement en place.
PRINCIPE :
L'essai consiste à dilater radialement au sein du
sol une sonde cylindrique et à déterminer la
relation entre la pression appliquée sur le sol
selon un programme de chargement imposé et le
déplacement da la paroi de la sonde.
DOMAINE D’APPLICATION:
L'essai pressiométrique peut être réalisé dans
tous les types de sols saturés ou non, y compris
dans le rocher et les remblais.
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Pressiomètre :
il comprend
•une sonde,
•un contrôleur pression-volume
appelé CPV
•des tubulures
•Un système d’acquisition de
données éventuellement
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Pressiomètre automatique
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SONDEUR – BE –
MO-
Sondage pressiométrique
Sonde Terrain
pressiométrique
P
Forage
pressiométrique
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Sonde pressiométrique à gaine souple
Légende
1 Âme métallique creuse 5 Tube pour injection du gaz
dans les cellules de garde
2 Membrane de la cellule de 6 Robinet de purge de la

mesure cellule centrale
3 Gaine 7
4 Tube pour injection du 8 Tige de manœuvre de la

liquide dans la cellule sonde
centrale de mesure
9 Raccord sonde – tige de
manœuvre
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Sonde pressiométrique avec tube fendu
Légende
1 Âme métallique creuse 5 Tube pour injection du
gaz dans les cellules de
garde
2 Membrane de la cellule 6 Robinet de purge de la
de mesure cellule centrale
3 Gaine 7 Tube fendu
4 Tube pour injection du 8 Tige de manœuvre de la
liquide dans la cellule sonde
centrale de mesure
9 Raccord sonde – tige de
manœuvre
Corps des sondes équipés de leur membrane
44 Courte
44 Longue
60
ESSAIS IN SITU Mehrez KHEMAKHEM janv.-17 54 54
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Tubes fendus
tube fendu 56/45 tube fendu 63/49
DIFFERENTES GAINES  60
• IMG_1529
1) Gaine super HP
2) Gaine HP standard
3) Gaine métallique 9 lamelles
4) Gaine métallique 28 lamelles
• IMG_1530 5) Gaine caoutchouc 1,5mm

6) Gaine caoutchouc 4mm
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Gaines sonde 44 courte et longue
métallique
super HP
standard HP
caoutchouc 4mm
TUBULURES
contenu de la
tubulure
Longueur 50m 0,35 litre

Diamètre intérieur 3 mm
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Montage de la sonde
MODE OPERATOIRE
1.Montage de la sonde
2.Vérifications et mesures avant insertion
de la sonde dans le terrain
3.Caractéristiques de la sonde
4.Forage pressiométrique
5.Réglage de la pression différentielle
6.Réalisation de l’essai
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Montage de la sonde
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Vérifications et mesures avant insertion de la
sonde dans le terrain
Les vérifications à faire concernent principalement :
Le CPV : il doit être positionné dans un lieu loin de
l’eau et de l’ensoleillement direct. La vérification du
volume d’eau, du fonctionnement (détendeur,
régulateur différentiel, vannes, ….), de la pression
de gaz (> 60 bar), des connexions avec la
tubulure,….
La sonde : on procède à la vérification de la forme
après montage, à la vérification s’il y a des fuites
d’eau ou de gaz,…. Ces vérifications doivent se
faire périodiquement surtout avant le démarrage de
chaque chantier ou si la sonde n’a pas été utilisée
pour une durée importante.
1.
Mise en place 1. Technicien service travaux
membrane neuve •Mise en place de la membrane neuve et des
bagues d’étanchéité.
2. Technicien service travaux

2. •Prédilater 3 fois la membrane aux valeurs
Prédilatation suivantes :
3 fois •44 longue + 60 à 700 cm3
Préparation •44 courte à 550 cm3

de la sonde 3.
Mesure de la
•A remplir selon la fiche d’étalonnage.
résistance prop. Fiche 4. Technicien service travaux

Membrane d’étalonnage •Mise en place de la gaine, des bagues de
(RPM) membrane gaines et serrage des 2 écrous de sonde, et
éventuellement du tube fendu et de ses
amortisseurs.
4. 5. Technicien service travaux

Mise en place •Prédilate 3 fois la sonde aux valeurs
de la gaine et du T.F. suivantes :
éventuel •44 longue + 60 à 700 cm3
•44 courte à 550 cm3
5.
•44 longue + 60 à 700 cm3
Dilatée 3 fois •44 courte à 550 cm3
•Les 44 longue et courte avec leur T.F.
mesure à 60 secondes.
•A remplir : la fiche d’étalonnage
6.
Essai d’expansion •P à 50 bars à atteindre
de la sonde équipée Fiche DV / Dp  0,66 cc avec tubulure de 50m
R.P.S. d’étalonnage •A remplir : la fiche calibration
(Résistance Propre de la Sonde)
•Visa de la feuille d’étalonnage
7.
Essai d’expansion
de l’appareillage Fiche de
calibration
8.
Bon pour les essais
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Pression différentielle cellule emboîtée
a) b) c)
a) Réglage correct DP = 1 bar

La pression dans les cellules de garde est correctement réglée.
La pression dans la cellule centrale peut s’exercer sur le terrain.
b) Réglage incorrect DP > 1 bar

La pression dans les cellules de garde est trop élevée.
La pression dans la cellule centrale ne peut pas s’exercer sur le terrain.
c) Réglage incorrect DP < 1 bar

La pression dans les cellules de garde est trop faible.
La pression dans la cellule centrale entraîne une augmentation de volume vers les cellules de garde.
Profondeur de l’essai
Différence de
+ Hauteur du CPV Position de la vanne Observations
pression (bar)
(m)
0 -1 Pour étalonnage
1 -0.9
2 -0.8
3 -0.7
4 -0.6 Tourner le régulateur
5 Vanne 4 (figure 1) -0.5 différentiel vers la
6 Sur le circuit gaz -0.4 gauche pour diminuer
7 -0.3 la différence AIR/EAU
8 -0.2
9 -0.1
10 0
11 +0.1
Tourner le régulateur
15 +0.5
différentiel vers la
20 +1
Vanne 4 (figure 1) droite pour
30 +2
Sur le circuit eau augmenter la
40 +3
différence AIR/EAU
50 +4
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Pression différentielle mal réglée
MODE OPERATOIRE:
Caractéristiques de la sonde :
L'opération d'étalonnage comporte trois étapes:
1/ Prédilatation de la cellule de mesure
2/ Volume de la cellule centrale de mesure et coefficient de

dilatation de l'appareillage
3/ Résistance propre de la sonde
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MODE OPERATOIRE:
Caractéristiques de la sonde
La gaine, la membrane (et le tube fendu éventuel), sont
choisis en fonction des caractéristiques mécaniques
présumées du terrain dans lequel sera dilatée la sonde.
Les opérations décrites ci-après devront être faites :

• à chaque modification de configuration de la sonde
pressiométrique (changement de gaine ou de membrane,
éclatement,…) ;
• à chaque fois qu'intervient un changement de tubulure
entre le contrôleur pression-volume et la sonde ;
• au moins une fois par semaine.
1/ Prédilatation de la cellule de mesure : la sonde est dilatée trois fois au moins à l'air
libre en y injectant 600 cm3 de liquide.
ESSAIS IN SITU Mehrez KHEMAKHEM prédilatation

janv.-17 de la sonde
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MODE OPERATOIRE:
2/ Volume de la cellule centrale de mesure et coefficient de
dilatation de l'appareillage : la sonde est introduite dans un
tube de calibrage et mise en pression par palier de 250 kPa ou
de 500 kPa suivant la nature de l'habillage de la sonde. Chaque
pression est maintenue pendant une durée t = 60 s. On mesure
en fin de chaque palier le volume injecté V et on trace la courbe
V = f(p).
Pour cet essai, on doit disposer d’un tube de calibrage dont les
caractéristiques sont les suivantes :
• Son diamètre intérieur di inférieur ou égal à 66 mm.
• Sa épaisseur e soit supérieure ou égale à 8 mm.
• Sa longueur lc ≥ valeur max [1 m ; lm] , avec lm la longueur du
tube fondu
Tube de calibrage
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V
Courbe de calibrage a
p
Courbe de calibrage
Par convention, le volume initial de la cellule centrale de mesure de
la sonde est calculé par exploitation de la courbe d'expansion.
ࢂ࢙ = ૙. ૛૞ ࣊ ࢒࢙ ࢊ૛࢏ − ࢂࢉ (ࢉ࢓ ૜) Formule 1
Avec :
• Vc : l'ordonné à l'origine de la droite ajustée sur les points
représentatifs de l'essai au-delà du contact entre la sonde et le tube ;
• ls : longueur de la cellule de garde, en général ls = 21 cm pour une
sonde nue
• di : diamètre intérieur du tube de calibrage, en général di = 6.6 cm
V
a
p
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Courbe de calibrage
V
a
p
Remarque : le coefficient (a) doit avoir une valeur inférieure à
0.6 cm3/bar avec un appareillage équipé de 50 m de tubes.
Une valeur supérieure à 0.6 cm3/bar peut indiquer une
mauvaise purge, une fuite ou une anomalie et doit conduire à
une vérification de l’ensemble CPV, tubes flexibles et sonde.
Essai de résistance propre de la sonde (inertie ou étalonnage)
La sonde est placée à proximité du conditionneur de

pression, à l'air libre. Il est procédé à un essai d'expansion,
dans les mêmes conditions que celles de l'essai dans le
terrain. La sonde est dilatée par pas de pression (∆p)
d'amplitude d'environ le cinquième de la résistance propre
limite conventionnelle (pel) de la sonde, maintenu 60 s et
jusqu'à ce qu'ait été injecté un volume de liquide au moins
égal à 700 cm3 (550 cm3 pour la sonde courte équipée d'un
tube fendu).
On trace La courbe pression-volume, V60 = f (pe), est on
déduit la résistance limite de la sonde.
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Remarque: pour éviter toutes corrections, le niveau de la sonde doit être

au même niveau que la côte du conditionneur de pression
Essai de résistance propre de la sonde (inertie ou étalonnage)
V:Volume du
liquide injecté
700 cm3
Pression
pel Pe
Courbe d'inertie
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Caractéristiques de la sonde
FORAGE
PRESSIOMETRIQUE
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Le forage doit être réalisé à l’aide d’outils de foration

adaptés au terrain rencontré, conformément aux
prescriptions de la norme, afin que :
 Le trou de forage soit correctement calibré au
diamètre de la sonde pressiométrique (dt<1.15 ds)
 Le sol au bord du trou ne soit pas complètement
déstructuré par l’outil et le fluide de foration.
Les techniques de forage pressiométriques varient
suivant la nature du terrain rencontré.
Les outils sont :
 La tarière manuelle (utilisation limitée à 3 à 4 m de
profondeur)
 La tarière hélicoïdale continue
 La tarière hélicoïdale continue creuse (avec

injection de bentonite)
 L’outil rotatif avec injection d’un liquide de forage
(eau ou boue)
 L’outil rotatif avec percussion
 Le carottier
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Les techniques de forage pressiométriques varient
suivant la nature du terrain rencontré.
Les outils sont :
 La tarière manuelle (utilisation limitée à 3 à 4 m de
profondeur)
 La tarière hélicoïdale continue
 La tarière hélicoïdale continue creuse (avec

injection de bentonite)
 L’outil rotatif avec injection d’un liquide de forage
(eau ou boue)
 L’outil rotatif avec percussion
 Le carottier
Les outils de forage

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Techniques de forage
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Remarque 1 : La fiabilité du résultat de l’essai pressiométrique est liée à
la qualité du forage. La perturbation des parois du sol modifie
considérablement les paramètres qui seront déterminés.
Remarque 2 : Le choix du diamètre de l’outil de forage, trois facteurs
doivent être pris en compte :
• Le diamètre requis pour la cavité ;
• Le surdiamètre de la cavité, soit résultant de l’oscillation de l’outil ou
de l’érosion de la paroi par la circulation du fluide de forage, ou les
deux ;
• La convergence des parois (rétrécissement) qui se produit entre la fin
du forage et la mise en place de la sonde.
Remarque 3 : Le type de l’outil de forage influe principalement sur le
module EM plus que sur la pression limite pl.
Remarque 4 : Lors de l’utilisation du tube fendu, le vibrofonçage est

privilégié sur le battage. Il y aura moins de perturbation du sol
FORAGE A LA
TARRIERE F 63 mm
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FORAGE A LA
TARRIERE F 63 mm
Outil tungstène
Outil à doigts
FORAGE A L’outil désagrégateur
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b)
a)
taillant en croix bi-lèvre rotation à gauche

rétro à jupe longue Ou rotation à droite
a) b)
a) b)
bi-lèvre taillants à boutons

rotation à droite balistique
rotation à gauche picot rond
a) b)
bicône à droite taillant en croix

trilame à droite jupe normale
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On exécute un forage de diamètre dt < 1.15 ds à une
profondeur fonction de la nature des sols et de l'existence
ou non de la nappe.
NATURE DU TERRAIN Longueur maximale de
forage fait avant essai (m)
Vase et argiles molles 1
Argiles moyennement compactes 3
Argiles compactes, marnes raides 5
Limons:
- au dessus de la nappe 5
- sous la nappe 3
Sables lâches:
- au dessus de la nappe 3
- sous la nappe 1
Sables compacts et moyennement 5
compacts
Sols grossiers : graviers, galets, silex, … 5
Roches saines 5
REALISATION DE L’ESSAI PRESSIOMETRIQUE
L’accroissement de la pression est pris égal au 1/10

de la pression limite pl estimée à partir des données
de forage. On peut se guider à partir des valeurs du
tableau suivant. Les pas de pression doivent être
égaux durant tout l’essai. Toutefois, s'il apparaît, au
cours de l'essai que Dp a été surestimé ou sous-
estimé, sa valeur peut être ajustée au plus deux fois
durant l'essai
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REALISATION DE L’ESSAI PRESSIOMETRIQUE
dt = 20 s maxi
Dt = 60 s
Nombre de paliers : 8 à 14 (optimum 10 )
Mesures à : 1’’ , 15’’, 30’’ et 60’’
PRESSION P
Chargement du sol Déchargement
Dp
dt Dt
0
Programme
temps t de chargement de l'essai pressiométrique
ESTIMATION DE pl POUR CHAQUE TYPE DE SOL
SOL Pl ( kPa)
Vases et tourbes 20 à 50
Argiles molles 50 à 300
Argiles plastiques 300 à 800
Argiles raides 600 à 2000
Marnes 600 à 4000
Sables vaseux 100 à 500
Limons 200 à 1500
Sables et graviers 1200 à 5000
Remblais récents 50 à 300
Remblais anciens 400 à 1000
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CONDITIONS D’ARRET
L'essai peut être considéré comme achevé s'il

comporte un minimum de huit paliers et si l'une des
conditions suivantes est satisfaite:
• la pression pr de 5 MPa a été atteinte;
• le volume de liquide injecté dans la cellule
centrale est d'au moins 600 cm3
Remarque 1 : Si, lors d'un palier, le volume

injecté dans la cellule de mesure dépasse
700 cm3 (550 cm3 pour la sonde courte avec
tube fendu), l'essai peut être arrêté.
Remarque 2 : En cas d'éclatement de la

sonde, l'essai est interrompu. S’il sera repris
pour la même profondeur, on le reprend à ±
50 cm de la profondeur d’éclatement.
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Eclatement de la sonde
Profondeur de l’essai
Différence de
+ Hauteur du CPV Position de la vanne Observations
pression (bar)
(m)
0 -1 Pour étalonnage
1 -0.9
2 -0.8
3 -0.7
4 -0.6 Tourner le régulateur
5 Vanne 4 (figure 1) -0.5 différentiel vers la
6 Sur le circuit gaz -0.4 gauche pour diminuer
7 -0.3 la différence AIR/EAU
8 -0.2
9 -0.1
10 0
11 +0.1
Tourner le régulateur
15 +0.5
différentiel vers la
20 +1
Vanne 4 (figure 1) droite pour
30 +2
Sur le circuit eau augmenter la
40 +3
différence AIR/EAU
50 +4
100
50
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Volume injecté
dans la
sonde ( cm3 )
V
Phase pseudo-élastique Phase des grands déplacements
I II III
V2
V1
Pression p
0 p1 p2
COURBE PRESSIOMÉTRIQUE TYPE ( BRUTE )
Différentes phases de l’essai pressiométrique
Insertion de la Contact sonde- Phase Phase plastique

sonde sol pseudo-élastique
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COURBE CORRIGEE
•Correction de charge hydraulique « ph »
Ph = g i ( Z c – Z s )
•Correction de résistance propre de la sonde « pe »
•Correction de la dilatation des tubulures « a »
V = Vr – a.pr
p = pr + ph – pe
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COURBE CORRIGEE
Essai à 27 m
700
Volume (cm3)
600
500
400
300
200 Courbe Brute

Courbe Nette
100
0
0 5 10 15 20 25 30 35
Pression (bar)
COURBE DE FLUAGE
DV60/30
Pression
pf p
COURBE DE FLUAGE
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PRESSION LIMITE NETTE

· Détermination directe :
La pression limite pl est par convention la pression qui
correspond à un volume de liquide injecté : Vl = Vs + 2V1 .
avec Vs = 0.25 p .ls di2 – Vc
Et
pl* = pl - sHS
Avec sHS = K0( svs – us ) + us
MODULE PRESSIOMETRIQUE MENARD :
Plage de calcul du module pressiométrique

La courbe pressiométrique corrigée est constituée d'une
succession de segments de pente mi :
(‫ܑ܄ିܑ܄‬ష૚)
‫=ܑ ܕ‬ Formule 6
(‫ܑܘିܑܘ‬ష૚)
Avec : pi, Vi les coordonnées de l'extrémité du segment i.
54
27/01/2017

On désigne par mE la valeur mi strictement positive, la
plus faible. Les coordonnées de l'origine de ce segment
sont notées (pE, VE) et celles de son extrémité (p’E, V’E).
Par définition, la plage sur laquelle est déterminé le
module pressiométrique est constituée de l'ensemble
des segments consécutifs qui ont une pente inférieure
ou égale à (β) fois la pente mE la plus faible non nulle.
Elle a pour origine, l'origine du premier segment, et pour
extrémité, la fin du dernier segment.
La valeur conventionnelle de (β) est :
૚ ‫ܘ‬ᇲ ା‫ܘ‬ ૟
઺ = ૚+ . ۳ ۳+ ᇲ Formule 7
૚૙૙ ‫ܘ‬ᇲ
۳ ି‫ܘ‬۳ ‫܄‬۳ ି‫܄‬۳
où les volumes
ESSAIS sont exprimés en
IN SITU cm3KHEMAKHEM
Mehrez . janv.-17 109

Par convention, les coordonnées de l'origine de la plage du module pressiométrique sont notées
(p1, V1) et celles de son extrémité (p2, V2)
Profondeur X m
Volume V (cm3)
700
600
Plage du module EM
500
V2
400
V
300
1
200
100
0
0 2 p1 4 6 8 10 12 14 16 18 20
p2
Pression p (bar)
55
27/01/2017
Il est déterminé par analogie avec le module d'élasticité par
la relation suivante :
n : coefficient de Poisson pris égal à 0.33
PRESSION DE FLUAGE NETTE
pf* = pf - sHS
PRESSION LIMITE NETTE
Méthodes d’extrapolation
Dans le cas où le volume liquide injecté est insuffisant la
pression limite est extrapolée par la méthode de la courbe
inverse ou la méthode hyperbolique a condition que le
nombre de paliers de pressions après p2 est au moins 3
(volume injecté > 500 cm3).
Si la pression p à dépassé 5 MPa (50 bar) sans atteindre pl ,
la valeur de pl sera notée pl > p (après correction).
56
27/01/2017
METHODE DE LA COURBE INVERSE
Elle consiste à transformer les couples (p , V) en (p,1/V) et à
effectuer une régression linéaire pour toutes les valeurs telles
que p  p2.
On trace les couples 1/V = f(p)
On procède à un lissage par la méthode des moindres carrées
pour déterminer A et B (lissage par Excel – ajustement
linéaire)
Y = f(V-1) = A.p + B
La pression limite est obtenue à partir de l’équation suivante :
B 1
pli  
A A(Vs  2 VE )
METHODE HYPERBOLIQUE
L’extrapolation est faite avec les valeurs tel que p > p2 par la
transformation suivante :
Y = CX – D
Avec
La pression limite plh est obtenue pour Vl = Vs + 2V1 par :
57
27/01/2017
Pression limite pl extrapolée :
La pression limite pl est la plus faible des deux valeurs pli et

plh.
pli plh
Si , 0 . 2 l’essai ne permet pas de déterminer la
plh
pression limite.
Il est déterminé par analogie avec le module d'élasticité par
la relation suivante :
n : coefficient de Poisson pris égal à 0.33
PRESSION DE FLUAGE NETTE
pf* = pf - sHS
58
27/01/2017
59
27/01/2017
60
27/01/2017
ESSAI DE PENETRATION
AU CAROTTIER (SPT)
NORMES
NF P 94- 116
NF EN ISO 22476-3
ESSAI DE PENETRATION AU CAROTTIER

Objectif - Principe
L’essai de pénétration au carottier (SPT) a pour
objectif la détermination, à la base d'un trou de
forage, de la résistance des sols à la pénétration
dynamique d'un carottier en deux demi-coquilles et
le prélèvement d'échantillons remaniés dans un but
d'identification.
L’essai de pénétration au carottier est utilisé
essentiellement pour déterminer les caractéristiques
de résistance des sols sans cohésion (diamètre ne
dépassant pas 20 mm), mais d'autres données
importantes peuvent aussi être obtenues dans
d'autres types de sol.
61
27/01/2017

Objectif - Principe
Le principe de l’essai consiste à enfoncer un
carottier en laissant tomber un mouton d'une
masse de 64 kg sur une enclume ou une tête
de battage, d’une hauteur de 750 mm. Le
nombre de coups (N) nécessaires pour faire
pénétrer le carottier de 300 mm (après sa
pénétration sous son propre poids et après
un enfoncement d’amorçage) constitue la
résistance dynamique.
L’essai est limité à une profondeur de 50 m.

L’équipement est identique à celui du pénétromètre
dynamique en remplaçant la pointe par un carottier
fendu
Le Standard Penetration Test (SPT) présente l'avantage

de permettre à la fois de prélever des échantillons
remaniés indicatifs des couches traversées et d'avoir
une mesure de la résistance du sol. Il permet parfois la
traversée de couches denses alors que l'essai purement
statique ne le permet pas. Cet essai est recommandé
pour les sols sableux seulement.
On compte le nombre de coups N par 30 cm
d'enfoncement (deux fois 15 cm).
62
27/01/2017
L'essai de pénétration au carottier

nécessite l'appareillage suivant :
• un équipement de forage et de
tenue de la paroi,
• un dispositif de battage,
• un train de tiges et son guidage,
• un carottier,
• un système de mesure.
63
27/01/2017

Équipement de forage et de tenue de la paroi:
L'équipement de forage doit permettre de réaliser un

trou de forage nettoyé avant l'insertion du carottier et
doit garantir que l'essai de pénétration sera réalisé
dans un sol relativement peu remanié.
L’aire de la base du trou de forage avant l’essai peut
avoir une incidence sur les résultats et, en
conséquence, le diamètre du forage doit toujours être
consigné. Un effet significatif peut affecter les résultats
quand le diamètre est supérieur à 15 cm.
Lorsque les parois du forage sont instables, on doit
utiliser un tubage et/ou de la boue.
Dispositif de battage:
II comporte un mouton, une enclume, un dispositif

de guidage, un système de relevage et de
déclenchement de la chute du mouton. La masse
totale ne doit pas dépasser 115 kg.
Le mouton est libéré automatiquement avec une

vitesse nulle. Il tombe librement. La cadence de
battage est de 15 à 30 coups par minute.
64
27/01/2017
64 kg
75 cm
64 kg
1 2
65
27/01/2017

Tiges de battage:
Les tiges sont assemblées fermement pour

constituer un train de tiges rigidement lié à
l'enclume et au carottier selon un axe rectiligne et
continu.
Pour les profondeurs supérieures à 20 m, des
centreurs peuvent être placés sur les tiges à
intervalle de 3 m.
Les tiges de battage doivent être suffisamment
rigides pour éviter le flambement durant le battage.
Des tiges ayant une masse supérieure à 10,0 kg/m
ne doivent pas être utilisées.

Carottier:
Le carottier, constitué de deux demi-coquilles en acier,

et sera être équipé d’un clapet anti-retour avec
suffisamment de jeu pour permettre la libre circulation
de l'eau ou de la boue durant le battage.
Dans le sable graveleux, une pointe conique pleine de
60° d’angle au sommet peut être utilisée à la place de la
trousse coupante normalisée. Dans ce cas l’essai doit
être noté SPT (C).
Le tube central du carottier est fendu pour faciliter
l'extraction de l'échantillon de sol.
66
27/01/2017
Carottier SPT
Carottier SPT
67
27/01/2017

Mode opératoire
Préparation du trou de forage:
Le trou de forage doit être soigneusement nettoyé jusqu'à la
profondeur de l'essai avec un équipement qui ne remanie pas
le sol devant être soumis à l'essai.
Quand le forage concerne des sols dans lesquels les parois
sont instables, un tubage et/ou une boue de forage doivent
être utilisés.
Quand le forage est exécuté en dessous de la nappe, le niveau
de l'eau ou du fluide de forage dans le trou de forage doit être
maintenu à une distance suffisante au-dessus du niveau de la
nappe pour limiter le remaniement.
Les outils de forage doivent être retirés lentement pour éviter
que les effets de succion ne décompriment le sol devant être
soumis à l'essai. Si un tubage est utilisé, il ne doit pas être
enfoncé en dessous du niveau de début de l'essai.

Mode opératoire
Enfoncement du carottier
Le carottier, placé au fond d’un forage préalable, est

battu par l’intermédiaire d’un train de tiges.
Le battage s’effectue par passes successives à
l’aide d’un marteau de 64 kg qui tombe en chute
libre d’une hauteur de 75 cm sur la tête du train de
tiges. La profondeur de chaque passe de
pénétration est de 45 cm.
68
27/01/2017

Mode opératoire
Durant le battage, on note trois enfoncements successifs :
• l’enfoncement de mise en place : c’est l’enfoncement du

carottier sous son propre poids et sous celui du train de
tiges et du dispositif de battage. Si cet enfoncement
dépasse 45 cm, l'essai est interrompu et la valeur «N»
attribuée est zéro.
• l’enfoncement d’amorçage : le carottier est enfoncé de 15
cm sous l’effet de N0 coups de mouton ;
• l’enfoncement d’essai : le carottier est enfoncé de deux
fois : 15 cm sous l’effet de N1 puis N2 coups de mouton.
Le nombre N = NSPT = N1+N2 est appelé résistance à la
pénétration (au carottier standard).

Mode opératoire
L’essai peut être arrêté si le nombre total de coups

atteint 50 (N = 50) ; dans les roches tendres, il peut
être porté à 100 (N = 100).
Dans les terrains durs ou les roches tendres, où la

résistance à la pénétration est très élevée, on peut
noter la pénétration pour un nombre de coups
déterminé.
69
27/01/2017

Mode opératoire
Essai SPT

Mode opératoire
Essai SPT2
Essai SPT3
Essai SPT4
Essai SPT5
70
27/01/2017

Mode opératoire
Récupération de l'échantillon de sol – Etiquetage
Essai SPT – Exemple 1 – Sol limoneux
Essai SPT – Exemple 2 – Sol sableux hétérogène

Mode opératoire
Essai SPT – Exemple 3 – Avec description du sol
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27/01/2017

Mode opératoire
Essai SPT – Exemple 3 – Avec notation du nombre de coups

Mode opératoire
Essai SPT – Echantillons prélevés dans des étuis étanches
72
27/01/2017

Mode opératoire
Exploitation des résultats
Les éléments nécessaires exploitables de l’essai

SPT sont :
• Les valeurs de N0, N1 et N2
• La description du sol récupéré
• La longueur de l’échantillon
• Profondeur de la pénétration du carottier sous
son propre poids le cas échéant.
ESSAI SPT –
PRESENTATION
DES RESULTATS
Norme NF P 94-116
73
27/01/2017
ESSAI SPT –
PRESENTATION
DES RESULTATS
Modèle d’une
entreprise
ESSAI SPT –
PRESENTATION
DES RESULTATS
Logiciel GEOVISION
74
27/01/2017

FACTEURS DE CORRECTION
Pendant les opérations d’enfoncement du carottier, le

nombre de coups mesuré (Nm) est influencé par les
paramètres principaux suivants :
• La pression interstitielle (u)
• La contrainte verticale (profondeur)
• Les pertes d’énergie
En présence de la nappe, Terzaghi et Peck (1657)

recommandent de corriger le nombre mesuré Nm (lorsqu’il
est supérieur à 15) par la relation corrective suivante :
‫ ܕ ۼ‬− ૚૞
‫ = ܂۾܁ ۼ‬૚૞ + (ࡺ ࢓ > ૚૞)
૛

Les pertes d’énergie sont induites par le dispositif de battage

du fait du frottement et autres phénomènes parasites, ce qui
entraîne une vitesse du mouton à l’impact inférieure à la
vitesse strictement en chute libre.
D’autres pertes d’énergie proviennent de l’impact sur
l’enclume en relation avec sa masse et d’autres
caractéristiques.
Le type de machine, l’habileté de l’opérateur et d’autres
facteurs peuvent également influencer l’énergie transmise
aux tiges de battage.
BATTAGE NON CENTRE
75
27/01/2017
Mouton SPT et tiges de battage

inclinés

La pratique courante actuelle est de considérer une énergie

valant 60% de l’énergie théorique. Le nombre de coups de
base est le N60. Il convient de corriger les valeurs N dans le
sable par le rapport d’énergie de référence de 60 % selon
l’équation suivante :
۳‫ܚ‬
‫ ۼ‬૟૙ = .‫ۼ‬
૟૙ ‫܂۾܁‬
où :
• NSPT est le nombre de coups ;
• Er est le rapport d’énergie de l’appareillage
spécifique de l’essai.
76
27/01/2017

La détermination de la valeur de Er est une opération
délicate. On applique généralement la formule suivante qui lie
N60 à NSPT. Cette formule et les coefficients sont issus des
références suivantes :
• Norme NF EN ISO 22476-3
• J. DAVID ROGERS, Subsurface Exploration Using the
Standard Penetration Test and the Cone Penetrometer Test
• Canadian foundation engineering manual, 4th edition
• Ph. Reiffsteck et Al., Forages, sondages et essais in situ
géotechniques
‫ ۼ‬૟૙ = ‫ ܂۾܁ ۼ‬x۱‫ ۼ‬x۱۳x۱۰ x۱‫ ܀‬x۱‫܁‬
ou ‫ܠ ܂۾܁ ۼ‬۱‫ܠ ۼ‬۱۰ ‫ܠ‬۱‫ܠ ܀‬۱‫܁‬x۳‫ۻ‬

‫ ۼ‬૟૙ =
૙. ૟

Facteur Plage de variation Terme Coorection
૛૙૙
Sol normalement consolidé ૙. ૞ < < ૚. ૠ
Niveau de ૠ૙ + ોᇱ‫ܞ‬
CN ૚ૠૢ
contrainte ૙. ૞ < < ૚. ૠ
Sol surconsolidé ૠ૙ + ોᇱ‫ܞ‬
Mouton annulaire 0.5 à 1

Taux d’énergie Mouton élancé CE 0.7 à 1.2
Batteur automatique 0.8 à 1.3
70 à 100 mm 1
Diamètre du 150 mm 1.05
CB
forage 200 mm 1.15
<4m 0.75
Longueur des 4à6m 0.85
6 à 10 m CR 0.95
tiges
> 10 m 1.00
Sans jeu intérieur 1.0
Carottier Avec jeu intérieur
CS
1.1 à 1.2
Efficacité du
Em mgh
mouton
77
27/01/2017

L’exploitation de l’essai SPT se fait aussi à partir de la valeur
de N70. Elle est donnée par la formule suivante :
‫ ۼ‬૟૙× ૟૙
ૠ૙ ૠ૙
78
27/01/2017
79
27/01/2017
80
27/01/2017
Nappe : N’ = 0.5 N + 7.5 (à arrondir à l’entier inférieur)

81
27/01/2017

Exemple d’application
En application des éléments ci-dessus, on traite l’exemple suivant :
Sondage Profondeur(m) N0 N1 N2 Nm NSPT
1,50-1,95 1 4 5
(Sable fin)
3,00-3,45
(Sable fin à 6 4 6
SC01 moyen)
4,50-4,95 2 6 6
(Sable moyen)
6,00-6,45 3 2 3
(Sable moyen)
Nappe à 5.50 m
PENETROMETRE DYNAMIQUE
NORME NF P 94- 114 (type A)
NORME NF P 94- 115 (type B)
NF EN ISO 22476-2 (2005)
Pour les gens qui n'ont qu'un marteau, tous les problèmes sont en forme de clou
82
27/01/2017
Objectif – Principe
L’essai de pénétration dynamique consiste à faire
pénétrer par battage dans le sol, des tiges métalliques
précédées d'une pointe.
Le sondage au pénétromètre dynamique est un moyen
de reconnaissance géotechnique qui teste le terrain en
place. Il consiste à déterminer le nombre de coups
nécessaire pour enfoncer, selon une procédure définie,
une pointe soumise, par l'intermédiaire d’un train de
tiges, à une énergie de battage.
Cet essai permet d’apprécier d’une façon qualitative la
résistance des terrains traversés afin d’orienter le choix
des fondations..
Objectif – Principe
A partir du nombre de coups, on peut apprécier:
• la succession de différentes couches de terrain,
• l’homogénéité d’une couche ou la présence d’anomalies,
• la position d’une couche résistante dont l’existence est déjà
connue.
Cet essai peut servir :
• à orienter le choix des fondations
• à évaluer un ordre de grandeur des capacités portantes lorsque
l’on dispose d’informations complémentaires.
L’essai de pénétration dynamique consiste à :
• enfoncer dans le sol, par battage de manière continue, un train
de tiges muni en partie inférieure d’une pointe débordante,
• Noter le nombre de coups nécessaires pour faire pénétrer dans
le sol la pointe,
• Injecter, pour le type A, une boue de forage entre la paroi du
sondage et les tiges.
83
27/01/2017
Différences entre les normes
Selon les normes NF, on distingue deux types d’essais :
Le pénétromètre dynamique type A (NF P 94 114) :

On injecte au cours de l’essai de la boue bentonitique
pour éliminer les frottements parasites entre les tiges et
la paroi de sondage.
Le pénétromètre dynamique type B (NF P 94 115) :

pas d’injection de boue.
La différence entre les deux normes est résumée
dans le tableau suivant.
Type A Type B
Désignation
NF P 94-114 NF P 94-115
Masse du mouton (kg) 32 à 128 64
Hauteur de chute (m) 0.75 0.75
Cadence de battage 15 à 30 15 à 30
(coups/mn)
Section droite du cône (cm²) 30 20
Diamètre du cône (mm) 61.8 50.5
Plage N de coups/10 cm 2 à 30
de coups/20 cm 1 à 100
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27/01/2017
Equipement
85
27/01/2017
A=10 cm² 12
A=10 cm²
31
7
60°
32
60°
86
27/01/2017
87
27/01/2017
Matériel de battage:
 Le dispositif de battage comporte un

mouton, une enclume, un ensemble de
guidage, de relevage et de déclenchement
de la chute du mouton.
 Le mouton est à masse variable pour le type
A (32 à 128 kg) et à masse constante pour le
type B (64 kg).
 La hauteur de chute est de 75 cm pour les
deux types.
 La cadence de battage doit être entre 15 et
30 coups pas minutes.
Tiges de battage:
 Les tiges de battage sont en acier. Elles doivent être

identiques.
 Elles sont creuses pour le type A et pleines pour le type B.
 Les tiges sont assemblées fermement pour constituer un
train de tiges rigidement lié selon un axe rectiligne et
continu.
 Pour le type A, la tige porte pointe doit comporter deux
orifices d’injection de 5 mm de diamètre.
 La tige doit être pesée pour les besoins de calcul.
88
27/01/2017
Système de détection des efforts parasites (type B) :
 II s'agit d'une clef dynamométrique graduée au minimum

de 100 à 200 N.m avec un espacement maximal des
graduations de 20 N.m.
Système d’injection (type A) :

 Il est constitué par un dispositif permettant d'injecter une
boue de forage par le train de tiges creuses. La tige porte-
pointe comporte 2 orifices de 5 mm de diamètre situés au-
dessus de la pointe et permettant de diriger la boue
horizontalement ou légèrement vers le haut.
89
27/01/2017
MODE OPERATOIRE
Contrôles à effectuer :
Peser ou mesurer l’ensemble des éléments suivants :
• Masse du mouton
• Masse de l’enclume + pointe + tige guide
• Masse d’une tige
• Section de la pointe
• Hauteur de chute du mouton
Aussi, vérifier la cadence de battage du mouton et le bon
fonctionnement du compteur.
Les tiges doivent être marquées par des repères tous les « 10
cm » pour le type A et « 20 cm » pour le type B.
MODE OPERATOIRE
Réalisation de l’essai en place :
•Mettre en place la pointe au pied de la 1ère tige et assembler
l’enclume + tige guide + mouton.
•Enfoncer la pointe dans le sol.
•Commencer l’essai (15 à 30 coups /mn) en comptant le
nombre de coups nécessaires pour enfoncer verticalement le
train de tiges jusqu’à la première graduation (10 cm type A,
20 cm type B).
•Poursuivre l’essai jusqu’au refus en ajoutant les tiges
nécessaires.
•Pour le type B, à chaque ajout de tige et au moins tous les
mètres, l'opérateur fait tourner le train de tiges sur lui-même
à l'aide de la clef dynamométrique et note le couple mesuré.
90
27/01/2017
MODE OPERATOIRE
La fin du sondage correspond à la satisfaction de l'une des

conditions suivantes:
•la profondeur déterminée préalablement est atteinte,
•l'enfoncement sous 100 coups est inférieur ou égal à 20 cm
ou l'enfoncement sous 50 coups est inférieur à 10 cm,
•le rebond du mouton est supérieur à 5 cm.
•la mesure du couple effectué à la clé dynamométrique
dépasse 200 N.m (type B).
MODE OPERATOIRE
91
27/01/2017
MODE OPERATOIRE
92
27/01/2017
EXPLOITATION DES RESULTATS
Les éléments exploitables de l’essai au

pénétromètre dynamique sont :
 L’évolution du nombre de coups en fonction
de la profondeur
 La résistance dynamique de pointe à la
pénétration.
93
27/01/2017
EXPLOITATION DES RESULTATS : TYPE B
A partir du nombre de coups, le sondage au
pénétromètre dynamique type B permet d’apprécier,
entre autres :
•La succession des différentes couches de terrain,
•L’homogénéité d’une couche ou la présence
d’anomalies,
•La position d’une couche résistante dont l’existence est
connue.
Le pénétromètre dynamique type B peut servir à orienter
le choix des fondations mais ne permet pas d’évaluer la
capacité portante à cause du frottement entre le sol et
les tiges de battage.
EXPLOITATION DES RESULTATS : TYPE A
En fonction du nombre de coups, on calcule la
résistance dynamique de pointe donnée par l’expression
conventionnelle suivante (formule des Hollandais) :
‫ ܕ‬. ܏. ۶ ‫ܕ‬
‫= ܌ܙ‬ .
‫ۯ‬. ‫ ܕ ܍‬+ ‫ ܕ‬ᇱ
 qd : résistance dynamique (Pa)
 m : masse du mouton (kg)
 m’ : masse cumulée des tiges, de la pointe et de l’enclume (masse
frappée) (kg)
 H : hauteur de chute en (m)
 e : enfoncement par coups en m = longueur battue/nombre de coups
correspondant
 A : section de la pointe en m2
 g : Accélération de la pesanteur (m/s²)
94
27/01/2017
MODE OPERATOIRE
Présentation des résultats
Le tableau de mesure doit comporter les informations

demandées par la norme (données du sondage) et le nombre
de coups en fonction de la profondeur.
NF EN ISO 22476-2 Essai au pénétromètre dynamique
95
27/01/2017
96
27/01/2017
Autres essais utilisant le pénétromètre dynamique

PANDA
Norme XP P 94-105
Vidéo 1
Vidéo 2
PANDITO
Vidéo 1
97
27/01/2017
PANDITO
Profondeur Nombre de Nombre de coups/Profondeur
(cm) coups par 5 cm Nombre de coups
0à5 18
0 5 10 15 20
0
Profondeur (cm)
5 à 10 6 5
10 à 15 3 10
15 à 20 4
15
20 à 25 3
20
25 à 30 3
25
30 à 35 3
30
35 à 40 5
40 à 45 4 35
45 à 50 4 40
45
50
PANDITO
Nombre de coups/Profondeur
Nombre de coups
0 5 10 15 20 25 30 35
0
Profondeur (cm)
10
15 PD1
PD2
20 PD3
PD4
25 PD5
PD6
30 PD7
35
40
45
50
98
27/01/2017
ESSAI
PENETROMETRE STATIQUE
NORME NF P 94- 113
Norme NF P 94-119
NF EN ISO 22476-1
NF EN ISO 22476-12
LE PENETROMETRE STATIQUE (CPT)

( Norme NF P 94-113 )
Objectif - Principe
L'essai de pénétration statique (CPT : Cône
Penetration Test) consiste à enfoncer dans le sol, à
vitesse constante, un train de tiges terminé par une
pointe munie d'un cône et à mesurer de manière
continue la résistance à la pénétration qc de ce
cône. On peut mesurer l'effort total de pénétration,
ainsi que l'effort de frottement latéral local sur un
manchon de frottement situé immédiatement au-
dessus du cône.
99
27/01/2017

( Norme NF P 94-113 )
Objectif - Principe

( Norme NF P 94-113 )
L'essai de pénétration statique (CPT) donne la résistance à

la pénétration d'un cône en fonction de la profondeur. Le
principe de l'appareil de pénétration statique consiste à
enfoncer verticalement dans le sol, sans choc, ni vibration,
ni rotation, à vitesse constante imposée ( 2 cm/s ), une
pointe munie d’un cône en partie inférieure par
l’intermédiaire d’un train de tiges qui lui est solidaire et à
mesurer la résistance à la pénétration de ce cône.
On mesure la force Qc exercée par le cône à la profondeur
considérée
On mesure aussi l’effort de frottement latéral Qs par
l’intermédiaire d’un manchon de frottement.
100
27/01/2017

( Norme NF P 94-113 )
Objectif - Principe
Cône L’essai de pénétration statique permet
d’obtenir les paramètres du sol suivants :
• La résistance à la pénétration d’un cône normalisé,
• Eventuellement le frottement latéral mobilisé sur un
manchon cylindrique
A partir des paramètres mesurés, l’essai permet d’apprécier :

• La succession des différentes couches de terrain, avec
éventuellement leur nature,
• L’homogénéité d’une couche ou la présence d’anomalies,
• Certaines caractéristiques des sols traversés.

( Norme NF P 94-113 )
Equipement:
Le principe de l'appareil de pénétration statique
consiste à enfoncer verticalement dans le sol, sans
choc, ni vibration, ni rotation, à vitesse constante
imposée (2 cm/s), une pointe munie d’un cône en
partie inférieure par l’intermédiaire d’un train de
tiges qui lui est solidaire et à mesurer la résistance à
la pénétration de ce cône.
Il est conçu pour mesurer le frottement latéral sur
les tubes extérieurs qui entourent la tige centrale et
les efforts sous la pointe,
101
27/01/2017

( Norme NF P 94-113 )
Equipement

( Norme NF P 94-113 )
Equipement
Structure de réaction: C’est le dispositif qui permet
de transmettre au train de tiges l'effort de fonçage, il
doit être stable. Il peut être constitué par le poids de
l’équipement, par des lestages ou par des
dispositifs d’ancrage dans le sol.
102
27/01/2017
LE PENETROMETRE STATIQUE
103
27/01/2017

( Norme NF P 94-113 )
Equipement
Train de tiges et système de guidage:
Les tiges de diamètre (dt) doivent être assemblées
fermement pour constituer un train de tiges
rigidement liées selon un axe rectiligne et continu.
Les tiges ne sont pas évidées pour éviter le
flambement.

( Norme NF P 94-113 )
Equipement
Pointe: Elle est placée à l'extrémité inférieure du
train de tiges. La pointe est constituée d'un cône et
d'un corps de même axe que le train de tiges.
La pointe peut être mécanique ou électrique.
104
27/01/2017
105
27/01/2017

( Norme NF P 94-113 )
Equipement
Instruments de mesure :
Les appareils de mesure sont adaptés pour recueillir
des informations sur:
• La longueur de pénétration.
• La résistance à la pénétration du cône.
• Le frottement latéral local.
• L'inclinaison de la pointe.
Ces appareils peuvent être à lecture directe ou à
enregistrement.

( Norme NF P 94-113 )
Equipement
Instruments de mesure :
Mesure avec enregistrement Lecture sur des manomètres Lecture sur un afficheur
106
27/01/2017

( Norme NF P 94-113 )
MODE OPERATOIRE
Un essai ne doit pas être réalisé juste à côté d’un autre
essai géotechnique. L'influence d'un forage non tubé et
non rebouché peut affecter le sol sur un rayon pouvant
atteindre 25 fois le diamètre du forage.
Le dispositif de fonçage doit être stable et correctement

centré sur le train de tiges, faute de quoi on risque le
flambement du train de tiges du pénétromètre.
Pour assurer à l’appareil une capacité de pénétration
correcte, il est nécessaire de disposer d’une réaction
adapté à la nature du terrain testé.

( Norme NF P 94-113 )
MODE OPERATOIRE
Etapes
Les étapes de réalisation de l’essai sont :

• Faire coïncider l'axe du train de tiges avec celui de
l'effort de fonçage.
• Enfoncer les tiges et la pointe verticalement.
L'inclinaison maximale tolérée en surface est de 2 %
par rapport à la verticale.
• S'assurer que la structure de réaction reste stable.
• Vérifier que la vitesse de pénétration reste constante
sur une longueur minimale de 0,8 m durant le
déplacement de la pointe.
107
27/01/2017

( Norme NF P 94-113 )
MODE OPERATOIRE
Principe pointe mécanique
² Qs
Q c  qc
4
Z
b) Mise en œuvre du pénétromètre statique à partir d’un

f camion lesté
•Effort total de pénétration Qt : la force totale, en kN, nécessaire pour enfoncer la
tige avec le cône dans le sol.
•Effort total apparent sur le cône Qc : la force totale, en kN, nécessaire pour
enfoncer le cône seul dans le sol.
•Effort total de frottement latéral Qst : la différence, en kN, entre Qt et Qc
Qst = Qt – Qc
•Résistance apparente à la pénétration du cône qc : rapport de Qc par la surface
de la base du cône Ac :
qc  Q c( MPa )
Ac
•Effort de frottement latéral local Qs : la force totale, en kN, nécessaire pour
enfoncer le manchon de frottement.
•Frottement latéral unitaire local fs : rapport de Qs par la surface de la base du
cône As : Qs
fs 
A s ( MPa )
•Rapport de frottement Rf : le quotient, exprimé en pourcentage, du frottement
latéral fs par qc mesurés à la même profondeur.
R f  fs ( %)
qc
•Indice de frottement If : le quotient, exprimé en pourcentage, du frottement latéral

fs par qc mesurés à la même profondeur.
qc
If 
fs
108
27/01/2017
ESSAI AU PIEZOCONE (CPTU)

NF P 94-119
L'essai CPTU est un essai effectué avec le même équipement

que CPT avec le cône standard de référence auquel on a ajouté
une prise de pression interstitielle annulaire de 3 à 5mm de
hauteur dans les 10mm cylindriques qui suivent immédiatement
le cône.
Cet essai s’applique à tous les sols fins ou grenus de dimension
inférieure à 20 mm à condition qu’ils soient sous la nappe.
Les principaux avantages du CPTU par rapport au CPT sont:
•possibilité de distinguer entre pénétration drainée,
partiellement drainée et non drainée,
•possibilité de corriger la résistance pour tenir compte de la
fraction reprise par la pression interstitielle u
•possibilité d'estimer les paramètres d'écoulement et de
consolidation
•possibilité d'estimer les conditions hydrauliques à l'équilibre
•meilleure caractérisation du type et du profil de sol.
109
27/01/2017
110
27/01/2017

NF P 94-119
On procède avant tout essai aux indispensables précautions

suivantes :
1) saturation en laboratoire des bagues filtres avec de l’eau
désaérée,
2) saturation sur chantier de la pointe et de la bague filtre par
l’intermédiaire d’une cellule dans laquelle le vide est fait
(minimum 30 minutes de saturation),
3) réalisation d’un avant-trou foré jusqu’à 20 cm sous la nappe ;
la pointe est alors descendue dans le forage munie d’une
protection plastique pour éviter que la pointe se désature lors
de sa descente.

NF P 94-119
111
27/01/2017

NF P 94-119

NF P 94-119
Une mauvaise saturation (ou une désaturation) entraîne par

exemple :
- des réponses faibles en pression interstitielle (proche de
la valeur de pression hydrostatique)
- un retard de montée en pression interstitielle qui peut être
constaté lors des arrêts pour une mesure de dissipation ;
cette montée de pression interstitielle peut alors durer
jusqu’à plusieurs minutes.
112
27/01/2017
B q  uu0
q T   v0
B q  uu0
q T   v0
113
27/01/2017
La pression interstitielle u est mesurée en cours de fonçage.

Il faut noter que pour certains sites, le régime piézométrique
au repos ne correspond pas à une simple droite
hydrostatique :
- nappe en charge
- nappe décrochée
- régime variable, influence des marées.
En effectuant quelques relaxations jusqu'à atteindre une

stabilisation, on peut obtenir la courbe hydrostatique au
repos.
114
27/01/2017
115
27/01/2017
Classification des sols à partir de (qc, Rf)
Sanglerat propose la classification ci-dessous qui a été

obtenue à l'aide du pénétromètre statique-dynamique Andina.
Nature du sol qc (kPa) Rf (%)
Gravier argileux 100<qc Rf<5

Gravier sableux 200<qc Rf<2
Sable argileux 30<qc<600 0,5<Rf<8
Sable limoneux 80<qc<400 1,1<Rf<5
Sable 150<qc Rf<2
Limon argileux qc>100 Rf<3
qc<100 3<Rf<9
Silt 70<qc>200 1,5<Rf<4
Silt sableux 40<qc<300 1<Rf<7
Argile molle qc<80 4<Rf
116
27/01/2017
117
27/01/2017
Valeurs de (j') et du module E' en fonction de qc
118
27/01/2017
L’Eurocode 7 propose un exemple de détermination de l'angle

de frottement interne (j') à partir de la résistance à la
pénétration du cône qc mesurée au CPT dans les sables. La
corrélation statistique est la suivante :
j ' = 13,5 lg q c + 23
où :
j 'est l'angle de frottement interne, en degrés ;
qc est la résistance à la pénétration du cône, en MPa.
Cette relation est valable pour les sables mal gradués (CU< 3)
situés au-dessus du niveau de la nappe et pour des
résistances à la pénétration du cône dans la plage 5 MPa ≤ qc
≤ 28 MPa.
ESSAI SCISSOMETRIQUE
EN PLACE
NORME NF P 94- 112
119
27/01/2017
ESSAI SCISSOMETRIQUE DE CHANTIER
L'essai au scissomètre de chantier peut être considéré

comme l'essai de référence pour l'étude de la stabilité
des ouvrages sur sols mous.
Un moulinet cruciforme de hauteur H et de diamètre D
est introduit dans le sol jusqu'au niveau où l'on veut
exécuter la mesure. La rotation du moulinet, auquel on
applique un moment de torsion, cisaille le sol suivant
une surface cylindrique circonscrite au moulinet
Le rapport des valeurs enregistrées permet de tracer
un diagramme représentant les moments de torsion,
mesurés par un couplemètre, en fonction de l'angle de
rotation θ du train de tiges.
120
27/01/2017
Vane 19 x 38
Vane 25 x 50
Vane 30 x 60
121
27/01/2017
On calcule l’effort de cisaillement t par:
 M 0
2  R ²( H  2 R / 3 )
On suppose qu'il y a rupture du sol lorsque le moment

maximal Mmax est atteint. A ce moment maximal
correspond la résistance au cisaillement maximale tmax.
Dans le cas des sols argileux saturés, cette résistance
correspond à la cohésion non drainée cu.
Les résultats obtenus cr (tr), cu ainsi que la valeur de la
sensibilité S=cr/cu, et la pression d'enfoncement des tiges
sont portés sur un graphique en fonction de la
profondeur.
122

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PRATIQUE & INTERPRETATION

ESSAIS IN SITU Mehrez KHEMAKHEM janv.-17 1

ESSAIS IN SITU Mehrez KHEMAKHEM janv.-17 3

Le sol peut : supporter les ouvrages

ESSAIS IN SITU Mehrez KHEMAKHEM janv.-17 5

Le sol peut être supporté par un ouvrage :

ESSAIS IN SITU Mehrez KHEMAKHEM janv.-17 6

Le sol peut être un ouvrage : barrage, digue,

ESSAIS IN SITU Mehrez KHEMAKHEM janv.-17 7

Le sol peut être un milieu naturel

ESSAIS IN SITU Mehrez KHEMAKHEM janv.-17 8

ESSAIS IN SITU Mehrez KHEMAKHEM janv.-17 9

La Géotechnique joue un rôle essentiel dans I'acte de

ESSAIS IN SITU Mehrez KHEMAKHEM janv.-17 10

Fondations Rabattement des nappes

Compactage Géotechnique routière

ESSAIS IN SITU Mehrez KHEMAKHEM janv.-17 11

Les barrages Amélioration des sols

Essais spéciaux Ouvrages maritimes

Une défaillance dans la connaissance du sol peut

ESSAIS IN SITU Mehrez KHEMAKHEM janv.-17 14

Rupture ouvrage soutènement Glissement de terrain

ESSAIS IN SITU Mehrez KHEMAKHEM janv.-17 16

ESSAIS IN SITU Mehrez KHEMAKHEM janv.-17 17

ESSAIS IN SITU Mehrez KHEMAKHEM janv.-17 18

ESSAIS IN SITU Mehrez KHEMAKHEM janv.-17 19

ESSAIS IN SITU Mehrez KHEMAKHEM janv.-17 20

ESSAIS IN SITU Mehrez KHEMAKHEM janv.-17 21

ESSAIS IN SITU Mehrez KHEMAKHEM janv.-17 22

Extraite du cours Fondations des ouvrages

La reconnaissance géotechnique doit donner tous

ESSAIS IN SITU Mehrez KHEMAKHEM janv.-17 24

On peut subdiviser une reconnaissance géotechnique en

- La définition et l’exécution de la compagne de

- L’interprétation des résultats permettant de

- La détermination du mode de fondation et de

ESSAIS IN SITU Mehrez KHEMAKHEM janv.-17 25

Les méthodes de reconnaissance géotechnique appartiennent

Les sondages servent à reconnaître la nature des terrains par

Les essais in-situ servent à déterminer les caractéristiques

ESSAIS IN SITU Mehrez KHEMAKHEM janv.-17 26

LES MISSIONS GEOTECHNIQUES

ESSAIS IN SITU Mehrez KHEMAKHEM janv.-17 27

LES MISSIONS GEOTECHNIQUES

ESSAIS IN SITU Mehrez KHEMAKHEM janv.-17 28

LES MISSIONS GEOTECHNIQUES

ESSAIS IN SITU Mehrez KHEMAKHEM janv.-17 29

LES MISSIONS GEOTECHNIQUES

ESSAIS IN SITU Mehrez KHEMAKHEM janv.-17 30

LES MISSIONS GEOTECHNIQUES

ESSAIS IN SITU Mehrez KHEMAKHEM janv.-17 31

LES MISSIONS GEOTECHNIQUES

ESSAIS IN SITU Mehrez KHEMAKHEM janv.-17 32

LES MISSIONS GEOTECHNIQUES

ESSAIS IN SITU Mehrez KHEMAKHEM janv.-17 33

LES MISSIONS GEOTECHNIQUES

ESSAIS IN SITU Mehrez KHEMAKHEM janv.-17 34

LES MISSIONS GEOTECHNIQUES

ESSAIS IN SITU Mehrez KHEMAKHEM janv.-17 35

Enchaînement des Missions d’ingénierie géotechnique

Etude sur les

géotechnique G1 MO quantités, coûts