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Investigations géotechniques

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ESSAIS IN SITU ***
ENSTP 05/10/2016

1 2/22/21
Cycle de formation - Investigations Géotechniques – Y.Berriche 2016
Investigations géotechniques
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Programmes***
ENSTP 05/10/2016

1/ DESORDRES
2/ NORMES
3/ ETAPES DE RECONNAISSANCE
4) ESSAIS DE LABORATOIRE
5) ESSAIS IN SITU
a) Pressiomètre
b) Pénétromètre
c) Pénétromètre dynamique
d) Scissomètre
e) Classification des sols

6) Exemple comparatif

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A DIAGNOSTIQUER

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MOYENS D’INVESTIGATION

4 2/22/21
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ERREURS A EVITER

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ERREURS D’INVESTIGATION

6 2/22/21
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REPARATIONS

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POURQUOI FAIRE UNE ÉTUDE DE SOL ?
 …. afin de  construire ou rénover en toute sécurité
L’étude permet :
• de connaître la nature présumée du terrain (argile, limon, sable, remblai)
• d’analyser la qualité mécanique du sol,
• de déterminer sa capacité portante qui permettra de choisir le type de fondations et de les
dimensionner.
• et de savoir s’il y a une présence d’eau en profondeur. 

ÉTUDE DE SOL :
• est un acte essentiel à la réussite du projet.
• Ne la confiez donc pas à n’importe qui.
• Saviez-vous que tout le monde peut réaliser en toute légalité des essais de sol et se
prétendre spécialiste, sans aucune formation particulière ?

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.
BUT /
• Classification des sols
• Calcul de la portance des sols

MOYENS ET MATERIEL /
• Essais au laboratoire
• Essais in situ

L’étude des problèmes de mécanique des sols et de géotechnique, fait appel aux essais de
laboratoire et aux essais in situ,

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LES NORMES

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Eurocode 7 : Calcul géotechnique - Partie 1: Règles générales
Eurocode 7 : calcul géotechnique - Partie 2 : reconnaissance des terrains et essais

On note les normes nationales complémentaires d’application de l’EC 7 :


• NF P 94-261 : Fondations superficielles
• NF P 94-262 : Fondations profondes
• NF P 94-270 : Remblais renforcés et clouage
• NF P 94-281 : Murs de soutènement
• NF P 94-282 : Ecrans de soutènement
• NF P 94-290 : Ouvrages en terre

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ISO 22476 (Organisation internationale de normalisation)
traite des exigences et les procédures relatives
• à l'appareillage,
• à l'exécution
• et au compte rendu des essais en place
dans le cadre de la reconnaissance, et des essais géotechniques selon l'EN 1997-1 et l'EN 1997-2 (EC 7).
 « Reconnaissance et essais géotechniques — Essais en place » :
— Partie 1 : ISO 22476 -1 Essais de pénétration au cône électrique et au piézocône
— Partie 2 : ISO 22476 -2 Essais de pénétration dynamique
— Partie 3 : ISO 22476 -3 Essai de pénétration au carottier
— Partie 4 : ISO 22476 -4 Essai au pressiomètre Ménard
— Partie 5 : ISO 22476 -5 Essai au dilatomètre flexible
— Partie 7 : ISO 22476 -7 Essai au dilatomètre rigide diamétral
— Partie 9 : ISO 22476 -9 Essai au scissomètre de chantier
— Partie 10 : ISO 22476 -10 Essai de sondage par poids [Spécification technique]
— Partie 11 : ISO 22476 -11 Essai au dilatomètre plat [Spécification technique]
— Partie 12 : ISO 22476 -12 Essai de pénétration statique au cône à pointe mécanique

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ELABORATION DES RECONNAISSANCES DES TERRAINS

EXTRAITS DE L’ EC 7

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14 2/22/21
15 2/22/21
16 2/22/21
17 2/22/21
RECONNAISSANCE :

Identification et caractérisation des couches constituant le dépôt de sol supportant la structure,

Objectif : Aide l’ingénieur géotechnicien

• Type de fondation

• La capacité portante

• Estimation tassement

• Problèmes possibles (gonflement, dépôts, remblais…)

• Nappe phréatique (liquéfaction, rabattement de la nappe…)

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4 étapes nécessaires pour une campagne d’exploration :

1ére étape : Collecte des informations préliminaires :

• Cueillir les informations disponibles sur le site

 Cartographie (cartes géologiques)

 Photographie aérienne (grands projets)

 Cartes topographiques (nature du terrain, relief)

 Etudes géotechniques réalisées dans le voisinage)

• Ainsi que le type de structure à bâtir et son utilité

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2éme étape : Reconnaissance du site

Inspection visuelle du site est souhaitable, obligatoire…

• Topographie générale du site

• Type de construction avoisinante et leurs problèmes


 Fissures des murs
 Tassements ou autres

• Niveau de la nappe (puits, source…)

• Stratigraphie apparente du sol (tranchées d’autres travaux)


• Présence de roc ou affleurement rocheux dans les environs (indication d’une faible profondeur
de socle rocheux..)

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3éme étape : Investigation, caractérisation et exploration
il faut planifier :
 Nombre de forage
 Profondeurs de forage
 Type d’essais à effectuer
 Nombre d’échantillons
Profondeur :
 1,5 x B
 3 m sur roc
 6 m sur roc altéré
nombre de forages :
 Nature de la structure
 Dimensions de la structure
 Coût de la structure (l’étude géotechnique = 0,1 à 0,5 % du prix de la structure)

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4éme étape : Méthodes de sondage

1/ Sondages peu profonds :

• simples identifications de la nature des matériaux

• Exploration de bancs d’emprunt


 Tarières manuelles – 3 à 5 m

 Tranchées à la pelle (cailloux ou autres…)

 Des tiges pour mesurer la profondeur (tourbes et argile molle)

1/ Sondages profonds :

Utilisations de grandes et puissantes foreuses

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ESSAIS DE LABORATOIRE ***
RAPPEL

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ESSAIS DE LABORATOIRE
OBJECTIFS DES ESSAIS DE LABORATOIRE
Plusieurs essais différents ……………………des objectifs différents.
Peuvent servir à :
• juste identifier le sol
• ou alors à connaître les paramètres de résistance, déformabilité ou de perméabilité.
Ceux-ci peuvent être fait :
• en complément des essais in situ
• ou indépendamment.
Les essais de laboratoire apportent les informations nécessaires à une formulation mathématique
des fondations
LES ESSAIS AU LABORATOIRE :
• Nécessitent un sondage carotté
• Prise d’échantillons intacts
• Inconvénient de remaniement dû au transport
• Mais, permettent de contrôler la vitesse de chargement, les conditions de drainage (court
et long terme) – essai triaxial

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LES DIFFERENTS ESSAIS DE LABORATOIRE : effectués sur des échantillons intacts

• Granulométrie (classification des sols : Argile, sable, limon…

• Limites d’Atterberg (Limites de liquidité, indice de plasticité…)

• Cisaillement – essai triaxial (angle de frottement, cohésion) : Selon les conditions de drainage et la
vitesse d’application des sollicitations, on distingue plusieurs types d’essais.

• Œdomètre (La compressibilité d’un sol est caractérisée par son indice des vides initial, sa pression de
préconsolidation et son indice de compression :

• L’essai non consolidé non drainé - court terme d’un sol fin.

• L’essai consolidé non drainé - les caractéristiques inter-granulaires ou effectives des sols
saturés.

• L’essai consolidé drainé - caractéristiques inter-granulaires ou effectives - à long terme des


sols fins.

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ESSAIS IN SITU

OBJECTIF :
• testent directement le sol
• Ne nécessitent pas de prise d’échantillons
• Fournissent un sondage continu
• Mais, pratiquement des essais à court terme

Des essais " aveugles "  :

Doivent être complétés par des sondages permettant de visualiser la nature exacte du terrain

• Sondage carotté,

• Sondages à la pelle,

• Forages destructifs

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LES DIFFERENTS ESSAIS IN SITU :

75 % des études de fondations :

 ESSAI PRESSIOMETRIQUE MENARD

 ESSAI PENETROMETRE STATIQUE (CPT)

employés avec plus de réserves

 PENETROMETRE DYNAMIQUE (PDL)

 STANDARD PENETRATION TEST (SPT)

sols fins mous ou peu compacts

 SCISSOMETRE

Tous les essais sont des essais à la rupture , sauf l’essai pressiométrique qui sollicite le sol des
petites aux grandes déformations,

" AUCUN ESSAI N’EST UNIVERSEL "

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1. ESSAI PRESSIOMETRIQUE
DE MENARD
Louis Ménard (1955) : Ingénieur Français
École Nationale des Ponts et Chaussées

• Le seul essai qui permet d’obtenir sur site :

Relation « Contraintes – Déformation"

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1  dForage / dSonde  1,15

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• SPAD : Système Pressiométrique d’acquisition de données
• CPV : Contrôleur Pression - Volume

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Ménard Le Pressiomètre Louis Ménard - Notice Générale D60 : Règles d'utilisation des techniques
pressiométriques et d'exploitation des résultats obtenus pour le calcul des fondations

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ESSAI PRESSIOMÉTRIQUE

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Classification des sols (Relation entre pl et EM

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ESSAI PRESSIOMÉTRIQUE

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2. ESSAI DE PÉNÉTRATION STATIQUE
(CPT - Cone Penetration Test)

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PENETROMETRE STATIQUE (CPT)

• Développé par les Hollandais dans les années 1950,

Plusieurs types de machine existent :


 le pénétromètre statique léger : machine peu encombrante, profondeur d'investigation limitée  
 le pénétromètre statique-dynamique lourd : environ 18 à 20T, se présente sous la forme d'un camion
Recommander dans un maximum d'études géotechniques

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PENETROMETRE STATIQUE (CPT)

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PENETROMETRE STATIQUE (CPT)
: Résistance dûe au frottement

Qt = Qs + Qc

Qs : L’effort total de frottement latéral


: Résistance de pointe
Qc : la force nécessaire pour enfoncer la pointe conique

Identification des sols : d’après Robertson & Campanella

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PENETROMETRE STATIQUE (CPT)

Le pénétromètre statique gagne de la valeur en le mariant à d’autres méthodes (pressiomètre,


scissomètre, essais au labo)

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3. PENETROMETRE DYNAMIQUE LOURD

Le domaine préférentiel d’utilisation :


• Contrôle de l’homogénéité d’un site

• Détermination des épaisseurs des couches

• Localisation des cavités ou autres discontinuités

• Reconnaissance du niveau du toit de substratum, de rocher

• Fournissent des renseignements pour les conditions de battage des pieux et palplanches

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 reconnaissance des terrains superficiels ,
 marteau-pilon m = 63,5 kg et h = 76 cm
 3 mesures, nombre de coups / pénétration de 15 cm.
 La résistance à la pénétration =  2éme et 3éme
 Pas cher et rapide, interprétation sûre du résultat mais discontinu et ponctuel

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PENETROMETRE DYNAMIQUE LOURD

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PENETROMETRE DYNAMIQUE LOURD

RÉSISTANCE DYNAMIQUE DE POINTE qd :

(en Pa) Formule des Hollandais

avec :
m = masse du mouton (kg) - masse frappante
g = accélération de la pesanteur (m/s²)
H = hauteur de chute du mouton (m)
A = section droite de la pointe (m²)
e = enfoncement moyen sous un coup (e = 0,1 / Nd)
m‘ = masse frappée comprenant l'enclume, la tige guide, les tiges et la pointe (kg)

CONTRAINTE MAXIMALE ADMISSIBLE :


on considère que : qu = qd /  ( : selon la nature du terrain) .

 = 10 dans des argiles et limons moyennement consolidés.


= 20 à 25 des matériaux graveleux

Attention ! ne pas confondre qd obtenu avec le qu (contrainte admissible sur le sol de fondation)

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PENETROMETRE DYNAMIQUE LOURD

1. très utilisé : Par sa maniabilité, son encombrement réduit, son coût limité.

2. Pour des raisons économiques : bcp de bureaux géotechniques peu consciencieux l’utilisent exclusivement.

3. Ne donne pas de valeurs assez fines du sol : hormis en phase d'esquisse (une idée sur le choix du système de
fondation) 

4. un moyen complémentaire d'investigation (résultats semi-empiriques) : Selon le DTU 13.2

5. ne doit être envisagé que comme un moyen d'approche et non de dimensionnement : Selon le DTU 13.2

6. Ne permet pas de réaliser des vérifications de tassement.

7. Le client s'expose à des surcoûts dans les fondations : car les coefficients de sécurité pris sur le taux de
travail sont très élevés.

8. Parfois même, des solutions de fondations profondes sont retenues, alors que des semelles superficielles
avec un taux de travail faible (tout de même moins couteuses mais exigeant des mesures fines et précises),

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PENETROMETRE DYNAMIQUE LOURD

CONTRAINTE MAXIMALE ADMISSIBLE (ultime) :


on considère que : qu = qd /  ( : selon la nature du terrain) .

 = 10 dans des argiles et limons moyennement consolidés.


= 20 à 25 des matériaux graveleux

Attention, toutefois à ne pas confondre qd obtenu avec le


qu (contrainte admissible sur le sol de fondation)

 Pénétrogrammes : variation de la résistance  dynamique


de pointe qp en profondeur d'investigation

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PENETROMETRE DYNAMIQUE LOURD

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4. SCISSOMETRE

Le domaine préférentiel d’utilisation :


• Sols fins et mous

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LE SCISSOMÈTRE
(argiles molles, limons et vases)

• mesure in situ de la cohésion non drainée des sols fins cohérents, peu consistants ( cu, de 30 à 40 kPa)

• Essai de référence pour l'étude de la stabilité des ouvrages sur sols mous

• sol cisaillé par un moulinet entraîné à vitesse constante 0,1°/sec

• le couple ainsi exercé est mesuré par un ressort de torsion

couple de torsion T = F x d

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LE SCISSOMÈTRE
(argiles molles, limons et vases)

Utilisation de scissomètre d’inspection


pour des sites d’accès difficile

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CLASSIFICATION DES SOLS

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CALCUL DES CHARGES ULTIMES DU SITE

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CLASSIFICATION DES SITES (Sols)

Les sites sont classés en quatre (04) catégories en fonction des propriétés mécaniques des sols
qui les constituent.

Ep
qc (MPA) N Pl (MPA) qu (MPA) Vs (m/s)
(d) (e) (MPA)
(c) (f) (g)
Catégorie  Description (e)
Vitesse des ondes
Statique SPT Pressiomètre Compression
de cisaillement

S1  Rocheux (a)  -  -  > 5 > 100  > 10  800

 S2  Ferme  > 15 > 50 >2  > 20 > 0.4   400 - < 800

S3  Meuble 1.5 ~ 15 10 ~ 50 1~2 5 ~ 20 01 ~ 0.4   200 - < 400


Très Meuble ou Présence de
 S4 3m au moins d’argile molle < 1.5  < 10  < 1 <5 < 0.1  100 - < 200
(b)

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Projet de construction d’un ouvrage hôtelier "Sarl HOTEL EUROPE" 
en R + 13 + 3 S/Sols
« Étude géotechnique »

Cet ouvrage sera érigé :


• en 14 niveaux
• et 3 sous sols,
• sur une assiette foncière d’une superficie de 6912 m 2 (L = 108 m ; l = 64 m).
• L’emprise au sol de l’ouvrage est de 4365 m².

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I. 2 CONTEXTE GEOLOGIQUE REGIONAL

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CHAPITRE II : RECONNAISSANCE DU SITE
 

A) COUPES STRATIGRAPHIQUES DES SONDAGES CAROTTES

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SONDAGE CAROTTÉ SC-02
COUPE STRATIGRAPHIQUE

Profondeur coupe lithologique


0.00-0.55 Limons argileux brunâtre (Terre végétale)
0.55-2.00 Limon sableux fin brunâtre
2.00-4.30 Sables, graviers et cailloutis dans une matrice argileuse
4.30-5.50 Limon sableux fin beige
5.50-12.50 Argile sableuse gris foncé
12.50-14.60 Sable fin finement argileux
14.60-16.50 Argile sableuse grisâtre
16.50-18.50 Argile marneuse grisâtre
18.50-19.50 Argile sableuse à cailloutis
19.50-22.00 Argile marneuse grisâtre
22.00-23.40 Dalle de grès récupéré en carottes décimétriques
23.40-26.00 Marne bariolée à cailloutis
26.00-26.50 Dalle de grès
26.50-30.00 Sable beige légèrement argileux

Niveau statique de la nappe : 18.80 m

Echantillons paraffinés
Code Profondeur [ m ]
échantillons
paraffinés
Sc-02-EP1 0.55-0.90
Sc-02-EP2 4.70-5.10
Sc-02-EP3 8.00-8.40
Sc-02-EP4 14.60-15.10
Sc-02-EP5 17.50-17.90
Sc-02-EP6 26.50-26.80
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CHAPITRE III : ESSAIS ET ANALYSES DE LABORATOIRE

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III-2-1- SONDAGE Sc-01- RESULTATS DES ESSAIS DE LABORATOIRE

Sondage carotté SC-01 SC-01 SC-01 SC-01 SC-01


Profondeur en m 8,40-8,65 m 14,00-14,30 17,00-17,85 20,15-20,60 26,55-26,90
Code de l’échantillon Sc-01-EP1 Sc-01-EP2 Sc-01-EP3 Sc-01-EP4 Sc-01-EP5
Nature apparente du sol Argiles sableuses grisâtres Argiles sableuses beiges Argiles grisâtres Argiles grisâtres Marnes
Densité sèche d t/m3 1,60 1,49 1,63 1,61 1,66
Teneur en eau naturelle  (%) 24,04 28,34 23,25 24,79 24,22
Densité humide h t/m3 1,94 1,90 1,95 1,96 1,95
Degré de saturation Sr (%)          
2 mm 99,98 98,64 98,20 97,73 82,52
Granulométrie
+ Sédimentométrie
80 µm 97,60 98,44 95,70 93,68 77,53
2 µm 35,92 69,67 63,69 62,63 52,19
L 36,46 58,57 53,05 49,51 50,93
Limites d'Atterberg P 21,03 22,12 27,60 25,94 22,88
Ip 15,43 36,45 25,45 23,57 28,05
Classification AP AT AT AP AT
  Cu 0,25 0,43 0,32   1,40
Cisaillement UU  7,2 4,26 8,14   7,04
Pc   5,15 3,11   2,07
Compressibilité
à l’œdomètre
Ct   34,64 26,07   20,34
Cg   6,02 7,94   10,15

• Cohésion caractéristique moyenne : Cu = 0,34


• Angle de frottement caractéristique moyen : u = 5,73
• Densité humide : 1,94 t/m3

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Classification selon les limites

L 36,46 58,57 53,05 49,51 50,93


Limites d'Atterberg P 21,03 22,12 27,60 25,94 22,88
Ip 15,43 36,45 25,45 23,57 28,05
Classification Argile Plastique AT AT AP AT

Diagramme de Casagrande

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MATIERE ORGANIQUE :
La présence de matières organiques, dans des prélèvements d’argiles grisâtres est de l’ordre de 8,89 %, selon
la norme XP P94-011 (août 1999), ces échantillons de sols sont classés ‘’faiblement organique’’.

Normes :
Non organique Faiblement organique Moyennement organique très organique

« F.O » « M.O. » « T.O » (% MO)


0 3 10 30

ANALYSES CHIMIQUES :
Les prélèvements soumis aux analyses chimiques révèlent que les sols ne sont pas agressifs vis-à-vis des
bétons,
mais avec une acidité relative, la teneur en carbonate est inférieure à 10%,

RELEVÉS PIÉZOMETRIQUES :

Les relevés piézométriques effectués entre la période hivernale du 04 janvier au 23 février montre une fluctuation
du niveau de la nappe phréatique entre 19,10 et 17,40 mètres

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Cycle de formation - Investigations Géotechniques – Y.Berriche 2016
FONDATION DES OUVRAGES

L’ouvrage projeté sera fondé dans les formations alluvionnaires argilo-sableuses, après terrassement des 03
sous-sols projetés. Ancrage : D = 10,0 mètres

TYPE DE FONDATIONS

• Radier général avec des voiles périphériques pour cet ouvrage (R+13+3 S/Sols)
• radier B = 45 m et L = 97 m.

SECURITE VIS A VIS DE LA RUPTURE CALCULEE A PARTIR DES CARACTERISTIQUES A COURT TERME

L'expression générale de la contrainte admissible pour une semelle isolée rigide sur un sol homogène, soumise à
des charges verticales et centrées est de la forme suivant

Qad = h . D + [(1- 0.2 B /L). B/2N + . D(Nq -1) + (1 + 0,2 B/L) C.Nc ] / F

Avec : les tables du DTU 13 -12 donnent et F = 3 :

L'application numérique donne une valeur de l'ordre de 2,55 bar, nous retiendrons pour réduire les tassements.

Qad = 2,00 daN/cm2

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Cycle de formation - Investigations Géotechniques – Y.Berriche 2016
STABILITE DE LA PAROI
• Excavation profonde ( >10 mètres)
• la valeur Hmax d’après Terzaghi :

Hmax = 2,67 Cu / sat * tan (/4 +/2) = 4,80 m

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ESSAIS IN SITU
APPLICATIONS

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ESSAI DOWN-HOLE ( Norme ASTM D-4428 et D-4428M )
CONDITION DE L'ESSAI
• Sondage carotté au diamètre 108 mm ;
• Tubage PVC diamètre intérieur 80 mm et bien vertical ;
• Cimentation parfaite de l'espace annulaire par un coulis, pour assurer un bon couplage sol-tubage;
• Sondage propre (pas de boue à l'intérieur).

Le calcul de la vitesse de propagation étant basé sur la mesure d'un temps de parcours, il est nécessaire
d'utiliser un sismographe de haute résolution.

77 2/22/21
Cycle de formation - Investigations Géotechniques – Y.Berriche 2016
RESULTATS DE L’ESSAI DOWN-HOLE

Prof [m] Vs [m/s]


1,00 322 La classification du site :
2,00 322
3,00 322 • donnée selon la vitesse sismique moyenne des ondes de cisaillement
4,00 322 • calculée selon la formule suivante (RPA 99/ version 2003 page 28) :
5,00 322
6,00 370
7,00 370 n
8,00
9,00
370
400
h i
Vs  i
= 412 m/s 
10,0 400 n  hi 
11,0
12,0
400
400
i  V 

13,0 400
 si i
14,0 400
15,0 400
16,0 588
17,0 588
18,0 588
19,0 588
20,0 588
21,0 588
22,0 588
23,0 400
24,0 400
25,0 400

78 2/22/21
Cycle de formation - Investigations Géotechniques – Y.Berriche 2016
CLASSIFICATION DU SITE

qc (MPA) N Pl (MPA) Ep (MPA) qu (MPA) Vs (m/s)


 
(c) (d) (e) (e) (f) (g)
Vitesse des ondes
Catégorie Description Statique SPT Pressiomètre Compression
de cisaillement

S1  Rocheux (a)  -  -  > 5 > 100  > 10  800

 S2  Ferme  > 15 > 50 >2  > 20 > 0,4   400 - < 800

S3  Meuble 1,5 ~ 15 10 ~ 50 1~2 5 ~ 20 01 ~ 0,4   200 - < 400


Très Meuble ou Présence de
 S4 3m au moins d’argile molle < 1,5  < 10  < 1 <5 < 0,1  100 - < 200
(b)

Vs = 412 m/s
CLASSIFICATION DU SITE D'APRES DTR – BC 248

S2 : sol ferme

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Cycle de formation - Investigations Géotechniques – Y.Berriche 2016
VERIFICATION DU FOND DE FOUILLE
à la fin de la 1ére excavation

Par des essais de pénétromètre statique (CPT)

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Cycle de formation - Investigations Géotechniques – Y.Berriche 2016
81 2/22/21
Cycle de formation - Investigations Géotechniques – Y.Berriche 2016
qc1 = 1,59 MPa (vert)
qc2 = 1,95 MPa (rouge)
qc3 = 1,56 MPa (bleu)

h i
qc  i
n hi 
 

i  qc i



hi : épaisseur de la couche (i)
qci : résistance de pointe moyenne à
travers la couche (i)

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Classification du site d’après les essais de pénétration statique en fond de fouille

qc (MPA) N Pl (MPA) Ep (MPA) qu (MPA) Vs (m/s)


 
(c) (d) (e) (e) (f) (g)
Vitesse des ondes
Catégorie Description Statique SPT Pressiomètre Compression
de cisaillement
S1  Rocheux (a)  -  -  > 5 > 100  > 10  800
S2  Ferme  > 15 > 50 >2  > 20 > 0,4   400 - < 800
S3  Meuble 1.5 ~ 15 10 ~ 50 1~2 5 ~ 20 01 ~ 0.4   200 - < 400
Très Meuble ou Présence de
S4 3m au moins d’argile molle < 1.5  < 10  < 1 <5 < 0.1  100 - < 200
(b)
n

h i
qc  i

 hi
n 
 

i  qc i


Le site est classé en Catégorie S3 (site meuble)

• Le fond de fouille doit être purgé sur une épaisseur de 2.0 à 3 mètres
• et remplacé immédiatement par un béton maigre
pour se prémunir contre le phénomène de relâchement du sol 
83 2/22/21
Cycle de formation - Investigations Géotechniques – Y.Berriche 2016
CONTRAINTE EFFECTIVE DE RUPTURE (NF P 94-113)

Pénétromètre :
q'u- q'o = Kc * qce
avec :
• q'o : contrainte verticale effective initiale du sol au niveau de la fondation= 1,60 daN/cm 2 ;
• qce résistance de pointe équivalente du sol : valeur moyenne ; soit : q ce = 18 daN/cm2
• q'u : contrainte effective de rupture de la semelle ;
• Kc : coefficient de portance= 0.14 : sables argilo-limoneux

qad = q'o + [Kc * qce] /3

= 1.60+ [0,14 x 18] / 3 = 2,44 daN/cm2

pour limiter les risques éventuels de poinçonnement , nous


retiendrons :

qad= 2,00 daN/cm2

84 2/22/21
Cycle de formation - Investigations Géotechniques – Y.Berriche 2016
ETUDE COMPARATIVE

85 2/22/21
Cycle de formation - Investigations Géotechniques – Y.Berriche 2016
ÉTUDE GÉOTECHNIQUE
Implantation d’un bac d’eau de diamètre 14 mètres

COUPE LITHOLOGIQUE
Profondeur coupe lithologique
0.00 - 0.40 m limons graveleux
0.40 - 1.20 m limons argileux brunâtres
1.20 - 2.50 m  argile plastique graveleuse
2.50 - 3.00 m  argile compacte
3.00 - 4.50 m  argile marneuse beige ( marnes de Maison Carrée )
4.50 - 5.70 m argile marneuse beige grisâtre
5.70 - 12.00 m  argile marneuse beige plastique saturée

Le Bac est implanté à

Le niveau statique à - 9.00 mètres


86 2/22/21
Cycle de formation - Investigations Géotechniques – Y.Berriche 2016
1/ CALCUL A PARTIR DE L'ESSAI PRESSIOMETRIQUE

Résultats de l'essai pressiométrique

Profondeur (m) Pression pl Module Ep E/Pl


(daN/cm2)  (daN/cm2)
1,00 7,9 93 11
2,00 34,1 982 28
3,00 7,9 89 11
4,00 12,3 168 13
5,00 9,5 98 10
6,00 11,3 167 14
7,00 11,4 34 2
8,00 14,8 199 13
9,00 10,4 58 5,5

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Cycle de formation - Investigations Géotechniques – Y.Berriche 2016
a) Contrainte admissible - essais pressiométriques -

pour des charges verticales et centrées :


ad = .D + [Kp . ple] / F
où :
•  : poids volumique apparent du sol en place = 1,6 t/m 3
• D : profondeur d'encastrement : 3,50 mètres
• P*le : pression limite équivalente = pl - po

• po = (vo - u ) Ko + u avec : Ko = coefficient de pression de terres au repos

• vo : pression verticale totale au moment de l’essai au niveau de la fondation


• u : pression de l’eau au niveau de la fondation envisagée.

Kp = facteur de capacité portante fonction de type de terrain, de l’encastrement D, et de la forme de la


fondation

• F : coefficient de sécurité = 3

88 2/22/21
Cycle de formation - Investigations Géotechniques – Y.Berriche 2016
Pr (m) pl   Ep E/Pl
b) Pression limite équivalente ple : 1,00 7,9 93 11
sol non homogène, soumise à des charges verticales et centrées : 2,00 34,1 982 28
3,00 7,9 89 11
  4,00 12,3 168 13
n 5,00 9,5 98 10
ple =  pl’1 * pl’2 *....pl’n 6,00
7,00
11,3
11,4
167
34
14
2
8,00 14,8 199 13
9,00 10,4 58 5,5
avec
n
ple =  9,5 * 11,3 * 11,4 * 14,8 = 11,6 daN/cm 2

c) Calcul de la pression horizontale naturelle


La pression horizontale naturelle des terres au moment de l'essai pressiométrique peut être
estimée, si l'on admet que le poids volumique des terres :
  po = 0,5 * 1,60 * 3,5 = 0,28 daN/cm2 avec : (po = qo/2)

d) Calcul de l'encastrement équivalent


 L'encastrement équivalent de la semelle :
he =  hi * pli / ple = (7,9*1 + 34,1*1 +7,9*1 + 12,3 * 0,5 ) / p le = 4,82 m
et :
he / R = 0,68 Pour un rayon R du radier :7.0 mètres

89 2/22/21
Cycle de formation - Investigations Géotechniques – Y.Berriche 2016
e) Facteur de portance Kp :
Les abaques de la page 21 de la notice générale D60 nous indiquent que pour une argile
plastique de Pl = 11 daN/cm2 ,on peut adopter la catégorie 1,

Les abaques pour cette catégorie pour un radier circulaire, donnent la valeur suivante : K p = 0,8

f) Contrainte effective des terres après travaux : 


  qo = 3,50 m * 1,60 t/m3 = 0,56 daN/cm2

g) Contrainte de rupture :
qr= qo + Kp (ple - po) = 0,56 + 0,8 ( 11,6 – 0,28) = 9,61 daN/cm 2

h) Contrainte admissible :
  qad = qo + [ Kp * (ple - po )] / F = 3,20 daN/cm2 avec : F = 3

90 2/22/21
Cycle de formation - Investigations Géotechniques – Y.Berriche 2016
2/ CALCUL A PARTIR DES ESSAIS DE PENETRATION STATIQUE :
la formule semi-empirique entre la rupture du sol par poinçonnement sous une semelle soumise
à une charge verticale centrée, et celle provoquée par la pointe du pénétromètre :

q'u- q'o = Kc * qce


avec
• q'o : contrainte verticale effective initiale du sol au niveau de la fondation,= 0,56 daN/cm2
• qce résistance de pointe équivalente du sol : on retiendra la valeur la plus faible enregistrée dans les
5 essais à partir de 3.50 mètres soit : 16 daN/cm2
• q'u : contrainte effective de rupture au niveau de la semelle,
• Kc : coefficient de portance (abaques en fonction du type de sol d’encastrement)

a) Résistance de pointe équivalente


La résistance de pointe équivalente est la résistance de pointe nette moyenne sur une épaisseur
de 1,5 B sous le radier, après avoir été écrêté les valeurs supérieures à 1,3 la moyenne.

91 2/22/21
Cycle de formation - Investigations Géotechniques – Y.Berriche 2016
b) Résultat d’essai de pénétration statique
•Rp : Résistance de pointe en daN/cm2
•Total : Résistance totale ( Pointe +Frottement latéral) en Kgf

H Rp Total H Rp Total H Rp Total H Rp Total


m daN/cm2 Kgf m daN/cm2 Kgf m daN/cm2 Kgf m daN/cm2 Kgf
0,20 100 1200 4,20 20 3800 8,20 28 10200 12,20 28 14000
0,40 62 1600 4,40 17 4200 8,40 26 10300 12,40 40 14000
0,60 73 1400 4,60 30 4400 8,60 26 10500 12,60 50 14300
0,80 30 1200 4,80 50 4800 8,80 22 10400 12,80 48 14600
1,00 18 1200 5,00 30 5200 9,00 26 10700 13,00 48 15000
1,20 20 1200 5,20 50 5300 9,20 24 10700 13,20 48 15000
1,40 11 1600 5,40 23 5300 9,40 24 10800 Refus    
1,60 11 2100 5,60 22 5400 9,60 37 10700      
1,80 60 2600 5,80 28 6000 9,80 28 11000      
2,00 100 3300 6,00 38 6400 10,00 28 11000      
2,20 120 2900 6,20 32 7000 10,20 32 11200      
2,40 13 2000 6,40 36 7600 10,40 35 11400      
2,60 10 1600 6,60 36 8000 10,60 42 11500      
2,80 12 1800 6,80 32 8200 10,80 34 11900      
3,00 14 2000 7,00 33 8500 11,00 42 12500      
3,20 20 2400 7,20 40 9000 11,20 40 12700      
3,40 32 2900 7,40 35 9000 11,40 40 13000      
3,60 24 3000 7,60 30 9700 11,60 45 13400      
3,80 16 3400 7,80 44 9800 11,80 35 13500      
4,00 20 3400 8,00 30 10200 12,00 28 13700      

92 2/22/21
Cycle de formation - Investigations Géotechniques – Y.Berriche 2016
c) Coefficient de portance kc.
Les valeurs du coefficient de portance k c sont données par les expressions figurant dans le tableau suivant en fonction
de la catégorie de sol considérée et de la hauteur d'encastrement équivalente "De" calculée

La fondation est encastrée dans les argiles marneuses beiges.


Kc = 0,389

qad = q'o + [Kc * qce] /f


= 0,56 + [0,389 *16] / 3 =1,80 daN/cm2
d) Contrainte admissible :
qad= 2,63 daN/cm2
 

93 2/22/21
Cycle de formation - Investigations Géotechniques – Y.Berriche 2016
2/ CALCUL A PARTIR DES ESSAIS DE PENETRATION

a) Le taux de travail admissible

à partir de la formule de l'HERMINIER.


Qad = Rp / 
avec :  = 10 (marnes).
et Rp : Résistance de pointe mesurée.
On remarque que les résistances de pointe dans les formations marneuses altérées dans le cas le plus
défavorable, sont de l'ordre de 18 daN/cm² à la profondeur 3.5 mètres.

d) Contrainte admissible :
Qad = 18 / 10 = 1,80 daN/cm²

94 2/22/21
Cycle de formation - Investigations Géotechniques – Y.Berriche 2016
GEOPHYSIQUE

• Utilisés initialement pour la prospection pétrolière,


• ils ont été adaptés à la reconnaissance des sols. Il existe là aussi plusieurs méthodes :
 méthode fait appel à la résistivité électrique des sols, localisant la présence
d’eau et les sols perméables.
 méthode sismique mesure la vitesse de propagation d’une onde, crée par
explosion, dans les différentes couches. Des capteurs mesurent les temps de
parcours directs et réfractés(sismique réfraction).Les résultats permettent de déterminer la
nature des roches ou la présence de failles ou fissures

95 2/22/21
Cycle de formation - Investigations Géotechniques – Y.Berriche 2016
GEOPHYSIQUE

APPLICATIONS DES MÉTHODES


• Classification des sols
• Recherche de cavités anthropiques
• Recherche de cavité naturelles
• Auscultation de chaussée
• Localisation d’une veine d’argile
• Assainissement
• Détermination de la longueur de palplanche, pieux, murs
• Détection d’une cuve enterrée

96 2/22/21
Cycle de formation - Investigations Géotechniques – Y.Berriche 2016
EXPLORATION GÉOPHYSIQUE

Mesure des propriétés électriques d’un terrain afin de mieux le caractériser

Permet une "visualisation" du sous-sol

• à l’échelle du kilomètre (recherche pétrolière et gazière, recherche minière, géothermie),


• à l’échelle du centimètre à la centaine de mètres (génie civil, hydrogéologie, géologie,
prévention des risques, archéologie).

Apparue à l’entre-deux guerres pour les besoins mondiaux en hydrocarbures et en minerais.

Les 2 frères, Conrad et Marcel Schlumberger donnèrent ainsi naissance à la géophysique

97 2/22/21
Cycle de formation - Investigations Géotechniques – Y.Berriche 2016
SONDAGE ÉLECTRIQUE
• Classement du sol
indications sur la porosité et la teneur en eau des roches
• Détection de cavité
PRINCIPE
• Implantation de 4 électrodes
• injecter dans le sol un courant électrique continu à l'aide de 2 électrodes implantées en surface (A et
B)
• Mesure de la différence de potentiel entre deux autres électrodes (M et N).
• permet d'estimer la résistivité apparente moyenne du volume de sol traversé par le courant du terrain.

k : coefficient géométrique du dispositif

• Résulte une coupe verticale de répartition de la résistivité du sous-sol


• La profondeur d’investigation dépend de la dimension du dispositif (H = AB/4 à AB/10)

98 2/22/21
Cycle de formation - Investigations Géotechniques – Y.Berriche 2016
SISMIQUE RÉFRACTION la nature du sous-sol

•On enregistre la propagation des ondes sismiques de volume (ondes P et S) et de leur réfraction,,
•un choc (sismique au marteau) ou une charge détonante (sismique à l´explosif).
•un sismographe relié à une série de capteurs (géophones)

•rechercher de terrains porteurs


•Localisation des cavités vides jusqu’à une profondeur de 20 m.

99 2/22/21
Cycle de formation - Investigations Géotechniques – Y.Berriche 2016
DIAGRAPHIES, géophysique

On désigne par diagraphie (du grec dia, « à travers », et graphein, « dessiner »)

Résistivité de terrains
Méthode, dite non focalisée, pour la mesure de la résistivité des terrains
traversés par un sondage (d'après documents Schlumberger).

Le premier log électrique a été réalisé en France dès 1927, par les
frères Schlumberger.

Ce log illustre la résistivité de la terre à différentes profondeurs.


Il nous renseigne sur la composition du sous-sol.

Les roches renfermant du pétrole possèdent généralement une


résistivité élevée, contrairement aux roches contenant de l'eau

on appelle diagraphie tout enregistrement d'une caractéristique


d'une formation géologique traversée par un sondage en fonction de
la profondeur.

100 2/22/21
Cycle de formation - Investigations Géotechniques – Y.Berriche 2016
RADAR GÉOLOGIQUE
(méthode électromagnétique hautes fréquences)

•  Antenne d’émission - des ondes électromagnétiques - fréquences de 2 GHz à 20 MHz.


• En contact entre deux milieux de propriétés diélectriques différentes, une partie de leur énergie est réfléchie,
tandis que l’autre pénètre plus en profondeur.
• Les ondes réfléchies captées en surface par une antenne de réception.
• Enregistre l’amplitude des ondes réfléchies en fonction de leur temps de parcours.
• Obtenir une image radar du sous-sol - anomalies électromagnétiques  dues à des hétérogénéités
• Détection des cavités vides ou des zones décomprimées jusqu’à une profondeur de 15 m environ

101 2/22/21
Cycle de formation - Investigations Géotechniques – Y.Berriche 2016
DOWN HOLE ET CROSS HOLE
L'essai Down-Hole est une variante de l'essai Cross-Hole
Principe de l'Essai Down Hole
• Réalisé dans le trou de sondage carotté - tubé en P.V.C 80 mm – cimenté pour un bon couplage sol-tubage.
• Détermination des paramètres élastiques pour une tranche de terrain localisée au voisinage du sondage,
• Détermination des caractéristiques géodynamique du terrain, analyse dynamique et classification des sols.
• L’émission du signal a eu lieu à la surface à proximité du trou de sondage,
• la réception se fait à l’aide d’un capteur à trois composantes (une verticale et deux horizontales )contenus
dans un paquer ,équipé avec un système pneumatique qui permet le blocage de l’outil en différente
profondeurs dans le trou de sondage

102 2/22/21
Cycle de formation - Investigations Géotechniques – Y.Berriche 2016
Conditions de site nécessitant des investigations approfondies

Les conditions de site qui nécessitent des investigations approfondies sont les suivantes :

1. Présence de sols instables sous les actions sismiques tels que : sols liquéfiables, sols
faiblement cimentés, anciens remblais..

2. Présence de sols vaseux ou d’argile avec une très forte teneur en matière organique sur une
épaisseur de plus de 3 m.

3. Présence d’argile très plastique (indice de plasticité IP >75) sur une épaisseur de plus de 6 m.

4. Présence sur une épaisseur de plus de 30 m d’une couche d’argile molle à moyennement
raide (qC = 1,5 à 5 MPa, pl = 0,5 à 2 MPa, EP = 5 à 25 MPa, q U = 0,1 à 0,4 MPa)

103 2/22/21
Cycle de formation - Investigations Géotechniques – Y.Berriche 2016
104 2/22/21
Cycle de formation - Investigations Géotechniques – Y.Berriche 2016
REDACTION DES RAPPORTS
Extrait de l’EC 7

105 2/22/21
106 2/22/21
107 2/22/21
108 2/22/21
MERCI
109 2/22/21
Cycle de formation - Investigations Géotechniques – Y.Berriche 2016

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