Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
GESTION ET
ORGANISATION
DES ENTREPRISES
ET DES TRAVAUX
DE CHANTIER
AVANT-PROPOS :
Ce document pédagogique est destiné aux étudiants de génie civil toute option
concernée. Il a pour but à faire acquérir aux ingénieurs et aux futurs responsables l’ensemble
des connaissances et compétences jugées nécessaires pour comprendre l’entreprise. C'est-à-
dire comprendre ses rapports avec son environnement et le fonctionnement de ses services
ainsi que son organisation et l’organisation de ses différents chantiers. Il s’agit en fait
d’identifier ses structures et ses emplois ainsi que le rôle de tout le personnel s’occupant de
ses différentes structures.
Gérer une entreprise et organiser ses travaux requiert l’acquisition des compétences
indispensable pour évaluer au mieux l’impact des nouvelles technologies, modifications de
son environnement sur les nouveaux emplois et les niveaux de qualification. L’intégration de
l’entreprise dans la mondialisation qui est aujourd’hui devenu son environnement naturel.
SOMMAIRE
PREFACE : …………………………………………………………………………………..
ABONDON
REPORT
V-7-3 : Taux d’actualisation : …………………………………………………………….
Dans une économie moderne, les entreprises sont les principaux agents de production.
La production est l’activité économique qui a pour objectif de satisfaire les besoins de
l’homme. La division du travail, la généralisation des échanges, l’emploi de la monnaie ont
rompu le lien direct qui existait entre la production et la consommation dans les sociétés peu
évoluées La part des biens réservés à l’autoconsommation, pour lesquels le producteur peut
juger directement l’utilité de son effort, diminue rapidement. La plus grande partie des biens
est produite par des agents économiques spécialisés dont la tache est de satisfaire les besoins
d’autres agents économiques. Lorsque les liens entre le producteur et le consommateur se
distendent par suite de l’élargissement des marchés imposé par le progrès technique, il est
nécessaire de créer une mesure d’adaptation de la production à la consommation afin d’éviter
une dérégularisation des marchés. L’adaptation des marchés se réalisent en contenant l’offre à
la demande. On distingue généralement en économie politique deux formes d’économie
II : Conclusion :
On remarque dans ce qui précède que les deux formes d’économie sont beaucoup plus
assujetties à la politique de la propriété des moyens de production, l’une collectiviste et l’autre
privé. La différence entre les deux moyens de production ne se limitent pas uniquement aux
moyen de production mais également à la gestion du marché, c'est-à-dire à l’offre et la
demande qui régularise à eux seules le marché. Ceci ne fait qu’organiser l’activité
économique dans laquelle le marché joue un rôle essentiel aussi bien pour réaliser
l’ajustement de la production à la consommation que pour stimuler la recherche de meilleurs
combinaisons technique de production afin de faire progresser la consommation par des prix
de ventes attractifs et activer ainsi le développement économique de l’entreprise et du pays.
♦ Chercher à prévoir les besoins les plus intenses, ceux qui seront les plus mal
satisfaits à l’époque de la vente
♦ Contribuer à diminuer la pénurie pour faire baisser les prix et à mieux orienté ainsi
les facteurs de production
♦ Chercher à produire au moindre coût, ce qui provoque une baisse des prix et
favoriser ainsi la consommation, facteur de développement interne très important.
Cependant l’entreprise ne peut se contenter du plus grand profit immédiat. Elle doit
survivre pour apporter des revenus durables à ses propriétaires. La nécessité d’écouler une
production massive et prolongée fait de la clientèle attachée à l’entreprise un élément
principal de sa rentabilité.
L’entreprise à donc pour fonction de satisfaire au moindre coût les besoins et non la
recherche du plus grand profit immédiat
L’entreprise est créé par des agents économiques privés ou publics qui leur apportent
les capitaux nécessaires à son fonctionnement qui risque de les perdre, parce qu’ils attendent
un avantage de son fonctionnement qui est aléatoire. Les entreprises en fonction de
l’économie politique en vigueur se définissent en :
II-2-1 : L’entreprise capitaliste :
Les économistes classiques soutiennent que sa seule fonction est de procurer le gain
monétaire maximum à ses propriétaires. Ils pensent qu’en fondant son action sur ce seul
mobile, dans le cadre de marché concurrentiel, elles œuvrent en même temps pour le bien
société. Si l’entreprise capitaliste recherche le profil, signe de son efficacité économique, il
n’en reste pas moins que ce n’est qu’un objectif parmi d’autres. Tous dirigeants d’entreprise,
parce qu’il est un homme, est mû aussi par d’autres mobiles que le gain : prestige, volonté de
puissance, charité, patriotisme. Par contre l’objectif essentiel de l’entreprise est de survivre.
Les coopératives veulent associer des hommes et non des capitaux. Ces derniers ne
sont rémunérés que par un intérêt forfaitaire .L’idéal coopératif s’oppose à la recherche du
maximum de satisfaction pour les coopérateurs au détriment des autres particuliers. Mais cet
idéal de solidarité humaine est plus ou moins actif. La coopérative ne peut négliger la
recherche d’un gain monétaire pour ses membres si elle veut survivre et se développer. Ce
gain est réparti en proportion de l’apport de chacun. Mais si la part de chacun dans le capital
doit être proportionnelle à son apport à la coopérative, ce qui est le cas de nombreuses
coopératives de producteurs dans les pays développés, la différence avec les entreprises
capitalistes est bien mince.
Les coopérateurs sont des travailleurs. L’excédent du prix de vente sur le prix de
revient leur est donc distribué en fonction de leur apport de travail. Elles ne sont rentables que
si elles peuvent payer un sursalaire par rapport au prix du marché du travail. Les coopérateurs
recherchent aussi de meilleures conditions de travail sur le plan matériel et psychologique.
Elles visent à augmenter le profil des entreprises adhérentes en diminuant les prix
d’achat de leurs facteurs de production, en diminuant leurs frais d’exploitation, en augmentant
leurs prix de vente exemples :
La recherche du profit figure en bonne place parmi les objectifs de celles d’entre elles
qui se trouvent en concurrence avec les entreprises privés (exemple régie de l’eau…..ect)
II-3 : Répartition des revenus :
Dans certains cas l’entreprise jouit d’une position de force qui lui, permet de payer ses
Fournisseurs au prix le plus bas.
L’entreprise, unité économique gérée à l’origine dans le seul intérêt de ses propriétaire,
est devenu une cellule sociale qui coordonne l’action des hommes afin d’apporter le
maximum de satisfaction aux porteurs de capital et de travail d’une part aux consommateurs
d’autre part. Mais son rôle social ne s’arrête pas là. L’entreprise est :
La gestion interne de l’entreprise concerne tous les moyens de prise de décision pour
une bonne coordination entre tous les services structurant l’entreprise.
II-5-1-3 : Commandement :
Donner les ordres nécessaires à l’exécution de ses taches, mais aussi les donner de
telle sorte qu’ils soient acceptés et que la discipline nécessaire soit assurée sans mettre en
danger l’efficacité présente et future de l’entreprise.
II-5-1-4 : Coordonner :
La coordination s’exerce déjà au stade de la prévision des objets et des moyens de
chaque service. L’action exige que les prévisions soient aménagées ou précises. Aussi la
coordination doit-elle être le souci constant de tous les chefs responsables
II-5-1-5 : Contrôle :
Le contrôle est nécessaire dans tous les aspects de l’activité de l’entreprise, et il faut
s’assurer de l’exécution réelle des objectifs. Cependant le contrôle ne doit pas être trop pesant
sinon il brise l’initiative nécessaire des chefs de service et coûte finalement très cher.
L’organisation de l’entreprise doit donc faire une place prépondérante
♦ Contrôle automatique au cours de l’exécution du travail (exemple, recoupement en
comptabilité)
♦ L’autocontrôle, c'est-à-dire au contrôle exercé par le responsable de l’exécution. Le
contrôle budgétaire peut permettre cet autocontrôle en distinguant les renseignements qui
restent à la disposition de chaque chef de service et ceux qui doivent être à l’échelon
supérieur.
II-5-2-1 : Définition :
La répartition des activités entre les services est à l’origine de la notion de fonction,
mais ces deux notions ne se recouvrent pas. La création des services obéit à des impératifs de
gestion extrêmement variables d’une entreprise à l’autre : nature de l’activité, taille,
personnalité des dirigeants. Dans mes petites et moyennes entreprises plusieurs fonctions
principales peuvent être regroupées sous la responsabilité d(une seul personne.
II-5-2-3 : Organigramme :
II-5-2-3-1 : Définition :
L’organigramme est un graphique qui représente sous une forme schématique la
structure de l’entreprise ou d’un service. Il doit préciser en particulier :
♦ La répartition des taches entre les services
♦ Le niveau hiérarchique des différents chefs de services
♦ Les liaisons hiérarchique ou fonctionnelles entre les services.
II-5-2-3-2 : Rôle :
PDG
I J K L M
K1 K2
LEGENDE :
DA=Direction Administrative ; DT=Direction technique,
DF=Direction Financière, DC= Direction Commerciale
Fig II-2 : Structure hiérarchique par fonction
Dans la pratique ces schémas présentent une extrême variété selon les objectifs visés.
L’ancienne norme proposée par l’AFNOR se déroulait à l’horizontale (en bannière). C’est
encore la forme la plus utilisée, celle qui permet de décrire avec précision toutes les liaisons
hiérarchique à l’intérieure de l’entreprise ou d’un grand service sur une seule feuille. La
nouvelle norme Z-12001 se déroule de haut en bas et permet d’exprimer différent types de
liaisons en plus des relations hiérarchiques.
Pour réduire le coût des achats, mais aussi pour faciliter leur gestion et pour assurer
son indépendance, l’entreprise doit établir une politique d’achats, c'est-à-dire en fonction de
ses propres baisions de ses choix de critères d’achats, de la répartition de la responsabilité des
achats, du choix de ses fournisseurs et enfin du type de relation qu’elle veut établir avec eux.
Une opinion commune veut faire des prix l’arbitre unique en matière d’achat. En
réalité, le prix ne constitue qu’un élément même parfois secondaire du choix à opérer. La
qualité constitue la plus part du temps le facteur décisif. A qualité égale le choix d’un article
se détermine par rapport à son prix. Les délais de livraison peuvent également départager
différentes offres de fournisseur en cas d’urgence. Les conditions de payement offertes par
différent fournisseur permettent d’opérer un choix si par ailleurs leurs proposition paraissent
équivalentes (condition usuelles 30 à 60jours).
Une saine appréciation de la valeur des fournisseurs éclaire l’acheteur. Elle se fonde
sur ;
♦ L’esprit commercial du fournisseur, sa souplesse en face des désirs du client
♦ Son organisation commerciale, son aptitude à prêter un concours technique, ses
possibilités de service après vente, sa stabilité, sa solidarité financière
♦ Sa technicité garantie de la qualité de ses produits
♦ Sa valeur humaine, sa probité, son respect absolu des engagements contractées
(délais de livraison)
Des rapports de confiance réciproque doivent s’établir avec les fournisseurs. Mieux le
fournisseur connaitra l’entreprise cliente, mieux il pourra s’adapter à ses besoins.
Un bon acheteur doit être pourvu d’un faisceau de qualités techniques commerciale et
humaine.
♦ Qualités techniques : L’acheteur doit disposer d’une connaissance parfaite des
articles demandés par les services utilisateurs ou offert à la clientèle.
♦ Qualités commerciales : L’acheteur doit être animé du souci constant de se
documenter sur les fournisseurs et l’état général du marché. Il doit posséder l’intuition des
réactions de la clientèle .Il doit se prêter à une remise en cause perpétuelle et ne jamais se
contenter de l’acquis. Il doit être apte à nouer une discussion serrée avec les vendeurs et à
déceler les limites extrême des concessions pouvant être espérer de la part des interlocuteurs.
♦ Qualités humaines : on citera en particulier l’esprit critique en face de l’offensive
verbale des vendeurs, la discrétion, la probité lui permettant de résister à la sollicitation
malhonnête et de ne voir en toutes circonstances que l’intérêt de l’entreprise
II-5-3-4 : Mécanisme d’un achat :
Tout service d’achat doit posséder une documentation sous forme de répertoire des
fournisseurs, fichiers, catalogue, prix courants, prospectus. Cette documentation doit à tout
moment fournir la réponse à deux questions : quels sont pour un article déterminé, les
fournisseurs possible et quels sont les articles qu’un fournisseur déterminé est en mesure de le
livrer.
Si la documentation des services d(achat est à jour, elle permet de trouver à coup sur le
fournisseur le plus avantageux, sinon il y a lieu de procéder à un appel d’offre auprès de
plusieurs fournisseur éventuel
Dés que tous les éléments d’une décision rationnelle sont connus, la commande peut
être rédigée. Elle peut s’effectuée par lettre individuelle, par lettre standard préparée, par bon
de commande. Le document établi doit comporter, la date, le numéro facultatif qui facilite le
classement, la dénomination et l’adresse du fournisseur, la désignation complète des articles
avec référence et spécification technique, la quantité demandée, le prix, les délais de livraison,
ainsi que les conditions de payement. En général, une commande doit être rédigé en trois
exemplaires au moins. L’original pour le destinataire, un double pour le service des achats et
un autre pour le magasin qui servira de base au contrôle de la réception des achats. On doit
savoir qu’une commande peut être établit soit par bon de commande à en tête du client et
émanant de ce dernier ou par bulletin de commande établit à en tête du fournisseur et mis à la
disposition du client désireux de passer commande.
Cet accusé de réception est évidement inutile en cas de livraison immédiate. Dans les
autres cas il apporte la certitude de la réception de la commende par le fournisseur.
Juridiquement il prouve l’accord des volontés. Pour le fournisseur, il peut représenter le
document administratif indispensable au déclenchement de la livraison ou de la fabrication.
Elle vise d’abord à obtenir les qualités désirées par une visite chez le fournisseur
pendant la fabrication de l’article commandé si cela est nécessaire. La surveillance s’exerce
aussi sur les délais de la livraison. Pour cela on peut se servir de :
♦ Le classement des doubles de bon de commande par date prévue de livraison
♦ Des échéanciers sous forme d’agenda ou autre
♦ Des fichiers assortis de moyen de signalisation visuelle
♦ Des graphiques de GANTT
♦ Des plannings
Dans l’industrie comme dans toute autre forme de production (bâtiment par exemple
production de béton), les services de production ont pour mission de fabriquer (produire) les
objets commandés par les clients ou les services commerciaux. Les services de production
présente une extrême diversité suivant la nature du produit fabriqué, les quantités produites, le
degré de mécanisation nécessaire à la production du produit, les conceptions des ingénieurs et
techniciens responsable de la mise en œuvre, les possibilités financières de l’entreprise. Parmi
les innombrables types d’organisation de la production, deux formes extrêmes peuvent être
mis en œuvre, soit l’organisation fonctionnelle ou l’organisation par section homogène de
production, soit l’organisation de production par produit.
Son rôle est de déterminer les caractéristiques des produit ou élément à construire ou à
produire. Pour cela il doit établir les plans et dessin du produit ou l’élément à concevoir. Il
doit préciser la nature des matières à utiliser ainsi que les traitements à leur faire subir afin
d’obtenir la qualité nécessaire pour un prix de revient minimum. Le bureau d’étude doit être à
l’affut de toutes les découvertes qui pourraient modifier la conception des produits élaborés.
Pour la mise au point des plans d’exécution les services de préparation technique du
travail doivent se préoccuper d’obtenir le maximum de productivité du personnel et du travail.
Cela suppose l’emploi systématique d’un certains nombre de technique de gestion mise au
point grâce à de nombreuses expérience, la normalisation des produits, des méthodes de
fabrication ou de production, des techniques de travail de l’entreprise, du choix du meilleur
enchainement des opérations, du système de rémunération, de l’adaptation au travail du
personnel de l’entreprise, ……ect.
6
C D
2
3
4
3 B 1 2 1 I J
A E F
2
3
3
G H
La date au plus tôt indique la date à partir de laquelle peut être atteinte chaque étape si les
activités commencent dés que les conditions de départ sont remplies.
La date au plus tard indique la date à laquelle chaque étape doit être atteinte si l’on ne veut
pas retarder la fin de la réalisation de la tache.
La marge sur chaque étape indique les retards qui peuvent être tolérés, ou provoqués sans se
répercuter sur l’étape finale.
Les étapes à marge nulle jalonnent le chemin critique. Tout retard dans ces activités se
répercute sur le délai de réalisation du chantier.
Prévision :
Réalisation :
Production
Production
Temps
Temps Prévision et réalisation par période
Ces deux graphiques peuvent être établis sur le même tracé, éventuellement avec deux
échelles différentes.
♦ Graphiques de GANTT : Ils permettent de comparer pour de nombreuses taches les
prévisions et les réalisations. Les temps (mois, semaines, jours) sont représentés par une
30 60 90 120
Alésage
Pièces X 60 90
Échelle horizontale arithmétique, identique pour troues les taches. Pour chaque tache
on inscrit à gauche de la colonne de la période le total prévu pour celle-ci, à droite le total
cumulé. Un trait qui indique pour chaque période le taux d’exécution, c'est-à-dire le
pourcentage des réalisations par rapport aux prévisions. Un trait épais continu indique le total
cumulé.
Exemple :
La démarche globale d’une entreprise en matière de gestion est d’établir les bases
prévisionnelles de ses activités pour pouvoir les comparer avec les relevés correspondant des
activités réellement exécutés. Des écarts pouvant apparaitre de la comparaison qui devront
être pris en charge et corrigé pour améliorer la rentabilité de l’entreprise.
III-1-1 : Généralités :
III-2-1 : Actionnaire :
Personne possédant des titres représentant une fraction du capital d’une société et
matérialisant ses droits d’associés dans cette société. La rémunération des actions est
proportionnelle, à la fois, à la fraction capital représenté et au montant des bénéfice restant à
distribuer.
III-2-2 : Société :
Contrat par lequel plusieurs personnes mettent en commun soit des biens, soit leurs
activités, en vue de réaliser des bénéfices qui seront ensuite partagés entre elles. La société,
c’est aussi la personne morale qui est née de ce contrat.
III-2-3 : Entreprise :
♦ Figuration de la société
♦ Figuration de l’entreprise
♦ Conséquence applicatives de l’analyse du bilan
Société
Argent
Les hommes
Faire des projets
Capital
Actionnaires, conseil d’administration
Entreprise
Entreprise
travaux (réussis, bénéfice)
travaux (échecs, perte)
Résultats, bilan
Marché
Fig III-2 : Figuration de l’entreprise
Bilan Déficit
Trésorerie
Incertitude de redressement
Participation, dividende
Dans l’industrie, les services de production ont pour mission de fabriquer les objets
commandés par les clients ou les services commerciaux. L’organisation des services de
production présente une extrême diversité suivante :
♦ La nature du produit fabriqué
♦ Les quantités produites (article unique, petite série, grande série
♦ L’importance et le degré de mécanisation, des équipements mis en œuvre
♦ Les bâtiments et la surface disponible
♦ Les conceptions des ingénieurs et techniciens responsable de la fabrication
♦ Les possibilités financières de l’entreprise
♦La relation plus ou moins directe entre la fabrication et la vente (fabrication sur
commande ou fabrication pour le stock
Parmi les innombrables types d’organisation de la production deux formes extrêmes qui
sont :
♦ L’organisation fonctionnelle ou par section homogène (les sections de production
sont regroupées autour de certains types d’équipement par exemple le perçage, le forage, le
montage)
♦ L’organisation par produit ou par chaine (exemple l’industrie automobile).
La plus-part des ateliers procédant d’une combinaison de ces deux formes d’organisation.
III-5-2 : Application :
III-5-3 : Efficience :
III-5-3-1 : définition :
C’est le temps pendant lequel les moyens de production (main d’œuvre ou matériel)
affecté à une tache dont l’imputation comptable analytique correspond à un compte répertoire
en déboursé sec, soit en frais d’entreprise, est vraiment en situation de production mesurable.
Le déboursé sec étant l’évaluation financière de l’utilisation des moyens de production pour la
réalisation d’un produit. Il comprend :
C’est en fait l’estimation de la production.. Le déboursé sec globale est évalué par la somme
des résultats des quantités de main d’œuvre, matériel, matériaux productifs multipliés par les
valeurs unitaire de chacun de ces éléments
DS QM 0 PU M 0 QM i PU M i PM x PU M x
Les frais d’entreprise représentent l’ensemble des dépenses engagées ou prévisionnelles d’un
ouvrage ou d’un chantier ou de toute autres production de l(entreprise qui n’étant pas des
dépenses de production directe (déboursé sec) sont cependant reconnus comme imputable à
cette production(exemple pour un chantier, rémunération du chef de chantier, du géomètre de
chantier, frais d’installation, de transfert, d’étude, …ect). L’addition déboursé sec plus les
frais d’ »entreprise représente le prix de revient du produit c'est-à-dire l’ensemble des
dépenses reconnue comme directement imputable
Production Improduction
Activités productrice Activités improductrice
Tache imputable Taches non reconnues imputable
Ressources
Main d’œuvre productive Coût Main d’œuvre improductif Coût
Matériel productif Coût Matériels improductifs Coût
Fournitures productives Coût Fournitures improductives Coût
(matière première) (matière première)
Dépense globale Déboursé sec Frais d’entreprise Coût F.E
Budget
Déboursé sec + frais de l’entreprise = déboursé
Exemple 1 :
Une grue est affectée au déplacement de branche métallique pour la construction d’un mur en
béton
♦ Elle met en place ce coffrage, elle est productive donc efficiente
♦ Elle attend que les tiges soient enlevées du coffrage, elle n’est pas productive donc
non effective et pourtant elle affectée en temps sur le compte du coffrage.
Exemple 2 :
En général l’efficience au niveau des entreprises est comprise dans une fourchette de
valeurs de 70% à 80%.
Exemple :
Une pompe à béton de 20m3/heure, sur un chantier dont l’efficience moyenne est de 75% est
comptée ne pouvoir débiter que : 20 x 0.75 =15m3, en plein rendement elle peut débiter 20m3.
Exemple :
Le rangement des articles s’opère d’après une nomenclature préétablie comportant des
subdivisions idéologiques. La classification correcte de chaque article évite toute confusion.
♦ Aucun article déterminé ne doit avoir plusieurs dénomination différentes
♦ Aucune dénomination ne doit être commune à plusieurs articles. Si la désignation
doit être concise, elle ne sacrifie néanmoins pas la précision. Elle mentionne selon le cas, le
nom, la matière consistante, les dimensions, la forme, le poids, la référence du catalogue,
l’unité de comptage.
Après leur passage à l’aire de réception où ils subissent les contrôles d’usage, les
articles rejoignent leur emplacement de stockage. L’implantation et l’équipement d’un
magasin doivent se conformer à plusieurs nécessités.
♦ La facilité d’accès pour les livraisons des fournisseurs,
♦ La proximité des services utilisateurs,
♦ L’existence de vaste surface de stockage et d’allées de circulation commodes
♦ L’utilisation de toute la place disponible
Ceci est valable tant pour les pièces de rechange que pour les stocks de pièce fabriqué par
l’entreprise
Les magasins ou les parcs de stockage doivent contenir des équipements en moyen de
transports (plateau roulants, bac à roulette, chariots, transporteurs, convoyeur mécaniques), en
moyen de levage (crics, palans, pont roulants …….ect.
Le principe de stockage est fixé par des conditions purement mécaniques. La qualité à
stocker est fixée par des conditions économiques. Un stock, c’est la mise en dépôt provisoire
d’une certaine quantité de matériaux en attente de mise en œuvre. Cette mise en œuvre peut
être une utilisation directe de l’entreprise (entretien de son système de production) ou
indirecte des produits ayant été produite par l’entreprise et en attente de livraison pour la
vente.
Les zones de stockages des produits de l’entreprise répondent au même critère que
ceux annoncé précédemment. Cependant les stockages coûtent de l’argent à l’entreprise, aussi
faudra -t-il étudier ce problème plus particulièrement.
Il existent donc (trop, pas assez) par conséquent des bonnes raisons de stocker et, aussi,
des bonnes raisons de ne pas stocker. Le choix découle de la synthèse de tous les arguments
développés. Les bonnes raisons de stoker sont diverses et leur justification est déterminée au
coup par coup. On peut énumérer :
♦ Des stocks techniques ou quantités juste nécessaire pour assurer le bon déroulement
de la production en évitant les ruptures (stock moyen)
♦ Des stocks économiques réalisés pour bénéficier de tarifs anciens juste avant des
augmentations annoncées
♦ Des stocks spéculatifs pour influencer les cours de matière première rentrant dans la
fabrication de produit par l’entreprise.
Les bonnes raisons de ne pas stocker sont eux aussi déterminées au coup par coup. On peut
ainsi énumérer :
♦ Le coût d’immobilisation (les gestionnaires estiment que l’immobilisation d’un stock
coûte 15 à 20 % par an de la valeur stockée)
Nous avons vu plus haut la perissabilité de certains produit pouvant rentraient dans la
production (matière première), dans la maintenance (pour certains articles). Dans ce cas
l’entreprise est obligée de prévoir à ce moment là un conditionnement en fonction de sa
production et de ses ventes afin de prévenir le pourrissement (manque d’argent) de sa
production. Ce conditionnement est en fonction de la nature du produit (protection de
l’oxydation si le stockage est à l’air libre ou pourrissement par action bactériologique à ce
moment là, le froid est le seul système de conditionnement
♦ Les matériaux rentrent en compte des dépenses d’entreprise seulement dés l’instant
où ils sont consommés
♦ Quantité réelles stockées : Contrôle physique par inventaire du stock pour chaque
article
IV-4-1 : Généralités :
Dans une étude de marché, la méthodologie de prise en compte des marges consiste
dans l’application sur le prix de revient d’un pourcentage de variation, afin de définir le
prix de vente. La marge est ,dans ce cas, déterminée globalement par trois composantes :
♦ La marge aléatoire (ou marge d’erreur) liée à la tolérance des écarts entre les
paramètres de l’étude technique et la réalité, à la prévision d’impondérables (situation
imprévisible) de réalisation ou de production
La somme des trois valeurs, présentés ci-dessus, définit le coefficient de marge d’affaire.
Le véritable objectif financier d’une entreprise, c’est l’écart obtenu par la comparaison
de la recette prévisionnelle, telle qu’estimé sur le devis, et la dépense prévisionnelle telle
qu’estimé par les éléments de la préparation (contre étude) de l’entreprise. Cet écart est établi
en pourcentage global par rapport au prix de revient, et fixe le point d’objectif à atteindre.
Amélioration de la Production
Augmentation de la Production
Les ratios d’équilibre financier sont nombreux et variables. Les doubles emplois de ces
paramètres sont fréquents. On ne citera dans ce document que les plus important.
♦ Structure du passif :
permet d’apprécier l’indépendance financière, les risque d’insolvabilité pour les préteurs
♦ Structure de l’actif :
capitaux. propre
actif .immobilisé
. • Ratio de financement permanent des immobilisation :
capitaux. permanent
actif .immobilisé
• Trésorerie générale
fond .de.roulement.total
det te.à.cour.terme
Ce rapport doit être, plus ou moins nettement selon le cas supérieur à un(1)
• Ratio de trésorerie :
valeur.réalisable dissponibilité
det te.à.court.terme
♦ Ratio de rentabilité :
Plus que la valeur de ces ratio, c’est leur évolution dans le temps et leur comparaison avec
ceux des entreprise similaire qui sont instructive pour apprécier l’équilibre financier de
l’entreprise.
V-1 : Introduction :
Un projet est d’abord une idée qui prend une forme plus élaborée par l’étude
technique, financière, et juridique. On évalue par la suite l’impact économique. On aboutit
ainsi à un ensemble d’indicateurs qui permettent de juger le projet en question et de prendre la
décision sur le lancement ou l’abandon de ce projet. Une fois la décision prise vient ensuite la
réalisation du projet, et à la fin la phase de fonctionnement du projet.
Les résultats de l’évaluation financière ne sont valables que dans le cadre d’un
contexte politico-économique. Par conséquent, la rentabilité économique peut être avantagée
par des subventions ou sanctionnée par des impositions. La rentabilité d’un projet est donc
soumise à une gestion interne dépendant uniquement de l’entreprise et une gestion externe
dépendant du contexte politico-économique dont les principaux actes sont les subvention ou
les sanctions par imposition. Certes dans la gestion externe, subsiste le problème de l’inflation
et de la dévaluation pouvant engendrer des impactes très graves sur la rentabilité du projet .
Les considérations politico-économiques sont difficilement maîtrisables à moyen et à long
terme.
Les dépenses correspondent au flux financier négatif (sortie d’argent) ; autrement dit
au volume de la production multiplié parle le prix unitaire(charge) La rentabilité se calcul à
partir des prix de marché. On ne se préoccupe donc pas de la réalité des prix
REALISATION PROJET
CAPITAUX
ABONDON
I >MONTANT
REPORT
F LIMITE
TOTAL
I < FINVESSTISSEMENT RENTABILITE
RENTABILITESOMMAIRE
SOMMAIRE
ONEREUX
(TRS
(TRSOU
OUTRM)
TRM)
V-6 : Calcul de la rentabilité financière :
♦ Au début l’investisseur veut connaître combien de temps son capital investit sera
recupéré. Le calcul du délai de récupération du capital répond à cette question
♦ Ensuite il veut connaître combien sera le cumul des profits pendant la durée de vie
de l’investissement. Le calcul de la valeur actuelle nette du projet répond à cette question.
♦ Le fait qu’un projet dégage un profit ne veut pas dire que c’est un projet intéressant.
Un placement bancaire permet aussi la capitalisation. UN projet n’est donc réellement
intéressant que s’il permet de dégager un profit supérieur à celui de la capitalisation. Le calcul
du taux de rentabilité interne (TRI) répond à cette question
♦ En outre, l’investisseur veut savoir si son projet permet de dégager des cash flow
intéressant par rapport à l’investissement engagé. L’indice de profitabilité répond à cette
question.
Pour projeter les dépenses et les recettes dans le temps, on détermine à l’avance la
durée de vie du projet. On suppose donc la rentabilité du projet sur plusieurs années, à
condition que les délais de réalisation du projet soient respectés.
Dans la mesure que l’étude de rentabilité financière s’effectue sur une période
déterminée, il faudrait prévoir le renouvellement des investissements qui seront une dépense
prévisionnelle. Pour cela il faudrait connaitre la durée de vie comptable des investissements
engagés. Cette vie comptable est différente de la durée de vie utile du projet.
Tout bien économique ou financier est exposé à une dépréciation de valeur sous l’effet
du temps. La monnaie n’échappe pas à cette règle. Pour l’évaluation financière d’un projet on
utilise des valeurs financière qui subissent l’effet du temps. Pour une rentabilité qui élimine
ou minimise cette dépréciation, on actualise aussi bien les dépenses que les recettes sur la
durée du projet. La formule d’actualisation se présente comme suit :
A A0 1 (1 1) n
Plus le taux d’actualisation est élevé, plus le temps a un effet important sur la dépréciation de
la monnaie
Compte de Investissement Amortissement
l’Investissement
Désignation Montant Montant Durée Taux
244 Matériel de transport - -
2240 Matériel automobile - -
véhicule poids lourd 8 12,5
véhicule poids léger 5 20
Motocycle 3 33,33
V-8-1 : Résultat :
♦ La marge brute
♦ La valeur ajoutée
♦ Le résultat brut d’exploitation
♦ Le résultat de l’exercice, résultat après impôt sur le revenu global ou sur le
bénéfice.
Le cash flow exprime lui aussi un résultat. Il désigne ce qui reste dans l’entreprise
lorsque celle-ci a tout payé, y compris les impôts sur le bénéfice (A. Douillet (1979)).
Ce critère nous informe sur le nombre d’années qu’il faut pour récupérer aussi bien les
investissements que les charges engagées dans le projet. Il permet donc de connaître l’année à
partir de laquelle on peut enregistrer des cash flow positifs. Ce critère avantage les
investissement dont les cash flow immédiats sont les plus élevés.
Exemple 1 :
Soit le tableau de prévision des investissements, des charges et des recettes d’un projet sur
une période de cinq années(05)
Nombre Années 1 2 3 4 5
Investissement 200 50 - - -
Charges 40 60 60 60 60
Recettes 80 160 160 160 160
Solution :
Le tableau ci-dessous va contenir les résultats de calcul du flux annuel et le flux financier
cumulé
Flux financier = Recettes – (Investissements = charges)
Nombre années 1 2 3 4 5
Flux financier annuel -160 +50 +100 +100 +100
Flux financier cumulé -160 -110 -10 +90 +190
Le tableau montre que le cash flow cumulé sur les 03 premières année est négatif. A la
quatrième année le flux financier cumulé est positif, la récupérations du capital donc à partir
de la quater année. Le délai de récupération du capital est de 03 années.
On applique un taux d’actualisation sur les dépenses et sur les recettes pour le calcul
de la valeur actuelle nette. Le taux d’actualisation étant généralement confondu au taux
d’intérêt bancaire appliqué à un placement. La différence entre les recettes actualisées et les
dépenses actualisées sur une période d’étude donne la valeur actuelle nette. La valeur actuelle
nette est le résultat financier actualisé est cumulé sur plusieurs années.
Exemple 2 :
Calculer la valeur actuelle nette (V.A.N) en admettant que le taux pratique sur les placements
bancaires est de 12%.
La valeur actualisée nette évalue la rentabilité du projet sur une durée fixée, sans
permettre de mesurer ou d’apprécier le risque du financement bancaire.
Exemple C :
Solution
♦ Calcul analytique :
♦ Présentation graphique :
L’indice de profitabilité est le rapport entre la somme des cash flows actualisés ou non
et les investissements. Le choix de la période d’étude ou dévaluation est importante.
Solution :
L’indice de profitabilité montre que l’investissement est plus lourd que le cumul des
cash-flows.
Désignation Indicateur
Critère A Délai récupération du capital 3ans
Critère B Valeur actuelle nette 88,47
Critère C Taux de rentabilité interne 35,9 %
Critère D Indice de profitabilité 0,76
CHAPITRE VI : ORGANISATION DE CHANTIER
VI : Organisation de chantier :
VI-1 : Organisation :
C’est la manière avec laquelle sont organiser les différent travaux d’un chantier sur le
terrain, c’est à dire les différentes méthodes d’organisation et de synchronisation des
différentes taches ou activités d’un chantier sur site afin d’améliorer les condition de travail et
d’atteindre en fait les objectifs fixés par le planning prévisionnel du délai d’exécution des
travaux prévu par l’étude, tout en assurant une qualité du travail et une efficience de
l’entreprise responsable des travaux, tel est le but de l’organisation des chantier de travaux
public.
Commencement Fin de la tache
E1 E2
d’une tache Ou activité Ou activité
Activité
Quantité de travail
Exécuté = tache
T1 T2
T1 – T2 = durée de l’exécution de la
Tache ou activité
C’est le nombre d’unités de mesure qu’on peut fabriquer par jour. A partir de la
quantité de production et de la norme de production d’une tache ou activité prévue dans les
travaux.
on détermine le délai nécessaire pour la réalisation de ces travaux dans les délais
prévu par le planning prévisionnel.
La dépendance des travaux est le principe de base de toute organisation des travaux.
Toutes les taches d’un chantier de travaux public sont dépendants les uns envers les autres.
C’est à dire que des travaux ne peuvent commencer que si certains travaux au préalable ont
été lancés.
Exemple :
1 mois
Terrassement
3 mois
Ferraillage
4 mois
Coffrage + Bétonnage
Maçonnerie
2 mois
Planning conforme. On remarque que les
Ce planning est non conforme dans la mesure ou différents travaux sont coordonnée les uns par
tous les travaux commencent en même temps rapport aux autres dans le temps. On remarque
alors que pour commencer par exemple le par exemple que le ferraillage commence dés
ferraillage il faudrait que les terrassement soit que les terrassements soient terminés
lancé
C’est un plan de travail détaillé dont le planning prévoit toutes les opérations de
travaux nécessaire à la construction d’un ouvrage.
Le planning ne peu être élaboré qu’une fois la quantité de travail évalué pour chaque
corps d’état et les équipes constituées en fonction de la quantité de travail pour tous les corps
d’état rentant dans les taches nécessaires pour la finition de l’ouvrage à mettre en œuvre.
Pour élaborer le cyclogramme de l’exécution des travaux, on met sur l’axe des
abscisses le temps et sur l’axe des ordonnées les taches à exécuter représenté par des lignes.
4 ouvriers
10 ouvriers
9 ouvriers
5 ouvriers
10+5
9+5
15
Effectif max. = 15
4+5
9 Délai total = TT = 7
9
0 2 5 5 6 7
Effectif .max
1, 6
Effectif .moy
T effectif i Ti
Effectif moyen =
TT TT
Avec :
T effectif i Ti 9 2 15 3 14 1 9 1 86
86
Effectif moyen = =12
7
15
1, 25 le planning est rationnel.
12
♦ Quand > 1,6, cela veut dire que le planning est surchargé. La solution afin de
corriger ce coefficient est de rendre le chantier efficient on réduit le nombre d’ouvriers sur le
chantier, ou bien on augmente le délai d’exécution du chantier. Pour réduire les effectifs sur
chantier, on revient au planning linéaire et on procède au glissement des barres considérés
sans toucher au tache critique.
♦ Pour augmenter le délai d’exécution des taches, on diminue tout simplement les
effectifs des différentes taches du chantier.
La méthode PERT est une technique de contrôle de tout travail organisé, élaboré par
l’armé Américaine pour le débarquement de leur armé en Europe durant la dernière guerre
mondiale.
La complexité de ce débarquement, matériel, personnel militaire, construction de
passerelle et de route ….. etc., a fait que cette organisation était indispensable et elle a montré
son efficacité.
Cette méthode a été théorisée ; Elle est énormément utilisée pour la gestion
d’entreprise et de chantier à travers le monde.
Pour tout projet l’élaboration des graphiques à réseau (PERT), donne le chemin
critique au duquel les délais de réalisation seront augmenté. Il nous permet également de gérer
le temps de réalisation du chantier, les taches critiques (taches prioritaires) ainsi les taches non
critiques.
Toutes ces informations sont nécessaires pour une bonne gestion des différentes taches
ainsi que le temps d’exécution afin de terminer le chantier telle qu’il a été projeté dans le
planning prévisionnel.
L’élaboration de ce planning consiste à chercher toutes les informations sur les taches
du projet, leurs interdépendances, leur durée et les moyens nécessaire pour la réalisation et
l’exécution de chacune de ces taches.
Le graphe est convexe, c’est à dire toutes les taches sont connectées, reliées.
Chaque activité est représentée par une carte comportant le nom de la tache à exécuter
(au milieu de la carte), le début de l’activité (la date au plus tôt à mentionner en haut à
gauche), la fin de l’activité (la fin au plus taux mentionnée en haut à droite), la durée de
l’activité à mentionnée au milieu vers le bas.
A Nom de la tache
d Duréé de la tache
DA FA
dA
DB FB
dB
DC FC
dC
D B au plus tôt = Max FA , FC au plus tôt
FB au plus tôt = DB + dB
K
G
DG dG FG
FG Fin au plutrad = Min DK .début , DH .Début au . plutard .de.l ' activité .de.G
DG début au plutard = FG + d
Marge totale
Marge libre
TMax i DTC
n
E = économiste
I = Ingénieur
M = spécialiste des marchés
4
4 C
0 16 1 16
A F
4 4 2 19 20
8
0 D H 1
12 17 H
4 3
4 8 16 19
20
4 12 G
2
E 0
16
4 B
17
D
n
Délai de l’étude du projet = i c 4 12 3 1 20 semaines
TMax = 20 semaines
VII : BIBLIOGRAPHIE :