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L’école de commerce de demain est arrivée. France Business School, issue de la fusion de
Sup de Co d’Amiens, de l’ESC Brest, de l’ESC Clermont et de l’ESCEM vient casser les codes
des écoles de commerces “traditionnelles”.
Après plus de 30 ans de standardisation dans la formation de ses élèves, les établissements de
Si les détails pour la rentrée 2013 seront révélés courant octobre, on connaît la volonté des
dirigeants de s’appuyer sur les nouvelles technologies et les réseaux sociaux. Le “Nouveau
Programme Grande Ecole” tant attendu ?
FBS en chiffres
Côté chiffres, la fusion apporte dores et déjà 7000 étudiants au groupe, deux fois plus qu’a HEC.
Cumul des élèves mais surtout cumul de la communauté d’anciens élèves qui grimpe à 30 000 !
La business school démarre avec un budget s’élevant à 65 millions d’euros, 4e budget de
France, ce qui lui permet de s’étendre à l’international. Si le budget n’est pas le plus élevé des
écoles de commerces, FBS aura le plus grand nombre de professeurs, à savoir 170.
Les services administratifs seront basés à Paris et chaque membre de la fusion restera basé
dans sa ville d’origine. Les frais d’admission s’élèveraient, quant à eux, à 7000 euros par an.
En favorisant l’ouverture sociale et la diversification des profils, FBS aspire à créer unnouveau
modèle d’école. La fusion permettra notamment à ses écoles provinciales de gagner en visibilité.
France Business School a par ailleurs déjà entamé les discussions pour intégrer deux à trois
nouvelles écoles. Le but, à terme, serait d’arriver à un budget de100 millions d’euros et
d’atteindre les 10 000 étudiants.
Par ailleurs, la visibilité internationale du groupe est en très bonne voie. FBS envisage d’installer
deux campus en Asie, le premier en Chine, à Shanghai; le second en Inde, à Pune.
Que pensez vous de la volonté de France Business School d’élargir les critères de sélection des
étudiants ? Réussiront-ils à influencer le modèle actuel des écoles de commerce ?