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BARRAGE EN TERRE
I.2.1.surface
La superficie du bassin versant a été déterminée à partir des cartes
IGN du CCT à l’échelle 1/50 000.
I.2.2. Forme du bassin versant
La forme du bassin versant influence l’allure de l’hydrogramme à
l’exutoire du bassin versant. Une forme allongée favorise de faibles
débits de pointe de crue en raison des temps d’acheminement
important de l’eau à l’exutoire.
L’indice de Gravélius ou de forme
L’indice de forme du bassin versant calculé est l’indice de
compacité de Gravelius KG définit comme le rapport du périmètre du
bassin au périmètre du cercle ayant la même surface.
P P
KG 0,282
2 S S
Avec
KG = indice de compacité de Gravélius ;
S = superficie du bassin versant (km2) ;
P = Périmètre du bassin versant (km).
P P 2 16 S
Aussi, avec Leq
4
I.2.3. Le relief
.
Le relief du bassin versant est caractérisé par les indices suivants :
La courbe hypsométrique
La courbe hypsométrique donne la surface (S) en km² ou en
pourcentage de la surface totale où les altitudes sont supérieures à une
côte donnée. Cette courbe comporte en abscisse la surface du bassin
versant (ou le pourcentage de la surface totale) qui se trouve au-dessus
de l’altitude portée en ordonnée.
I moy
H 0
max H min
0
L0
II. TOPOGRAPHIE DE LA CUVETTE
I. Essais In-situ
I.1.Le long de l’axe de la digue
•moment d’ordre 2 : 1 n
( xi m) 2
2
n i 1
I.2. Tests d’ajustement
Tester la valeur d'un ajustement revient à estimer si la loi de
probabilité choisie avec ses paramètres, a des chances
raisonnables de représenter effectivement la distribution
statistique de l'échantillon analysé.
les méthodes les plus couramment utilisées en Afrique de l’ouest
sont: test de khi-deux, test du nombre de suites, test graphique.
TEST DE KHI-DEUX
Parmi tous les tests existants, le test de khi-deux (ou test de
Pearson) est le plus pratiqué et le plus utilisé.
TEST DE KHI-DEUX
Les différentes étapes à suivre sont:
i 1 i
TEST DE KHI-DEUX
On calcule le nombre de degrés de liberté égal à k - 1 - p et on
détermine, d'après les tables, la probabilité de dépassement
correspondante.
L'interprétation des résultats est une question d'appréciation. En
première analyse, on admet avec la plupart des statisticiens que :
0,8
0,6
0,4
0,2
0
400 600 800 1 000 1 200 1 400 1 600 1 800
pts expérimentaux Courbe Théorique
TEST GRAPHIQUE (intervalle de confiance des valeurs observées)
Considérons un échantillon d'effectif n, tiré d'une loi normale de
paramètres m et σ.
Ranger dans l’ordre croissant les n éléments de l’échantillon;
Calculer fréquences expérimentales tirées de l'échantillon
F= (i-0.5)/n. i étant le rang de l’échantillon dans le classement et
n l’effectif de l’échantillon;
Placer les points Mi (xi ; Fi) sur le graphe;
Calculer pour les fréquences théoriques, F (xi) et ui, du
tableau ci-dessous les moyennes moy (xi) = m + σ.ui ;
α.σ
Calculer les écart-type (xi) = b[F(xi)] , α étant le
(n)^0.5
coefficient de l’intervalle de confiance choisi. Les valeurs de
b[F(xi)] sont contenues dans le tableau ci-dessous pour
chaque valeurs de F (xi) ;
TEST GRAPHIQUE (intervalle de confiance des valeurs observées)
F (xi) ui β[F(xi)]
0,01 -2,33 3,84
0,02 -2,05 2,92
0,1 -1,28 1,76
0,2 -0,84 1,43
0,5 0,00 1,25
0,8 0,84 1,43
0,9 1,28 1,76
0,98 2,05 2,92
0,99 2,33 3,84
1,2
0,8
0,6
0,4
0,2
0
400 600 800 1 000 1 200 1 400 1 600 1 800 2 000
Ve = S × P × Kr avec :
P 2, 2 0,1 Avec :
V DS où D 700 ( ) .S
500
S = superficie du bassin versant en km² ;
P = pluviométrie moyenne annuelle en mm ;
D = dégradation spécifique annuelle en m3/km²/an ;
V = volume des dépôts en m3/an.
Formule de GOTTSCHALK (USA):
V=D.S où D 260 S 0,1 Avec
Eret = K×ETP
Avec Eret : évaporation sur la retenue, en mm
ETP : évapotranspiration potentielle en mm
K coefficient variant de 1,1 à 1,2
III. DETERMINATION DES CRUES CARACTERISTIQUES
Le caractère torrentiel des pluies (orages) provoque
l’apparition de fortes crues qui peuvent, si les ouvrages ne sont pas
conçus pour y résister, causer d’importants dégâts. Pour éviter ces
problèmes, il est nécessaire d’effectuer le dimensionnement de ces
ouvrages en fonction des écoulements issus du bassin versant
concerné.
Concernant le dimensionnement des barrages, Il peut arriver
que lors des crues la capacité de la retenue soit insuffisante pour
stocker la totalité du volume ruisselé. Il est alors nécessaire
d’évacuer le surplus à travers le dimensionnement d’un ouvrage
adéquat : l’évacuateur de crues.
Le dimensionnement de cet ouvrage nécessite la
détermination la crue maximale à évacuer : Crue de projet. La crue
du projet est choisie en fonction de l’importance du projet. La crue
du projet dans cas présent est la crue centennale. La détermination de
cette crue nécessite la détermination de la crue de fréquence
décennale.
III.1. Détermination de la crue de fréquence décennale
Pour l’Afrique occidentale, deux méthodes sont habituellement
appliquées pour la détermination des crues de fréquence décennale : la
méthode ORSTOM et la méthode CIEH.
Ces deux méthodes, mises au point pour les petits bassins versants en
Afrique occidentale et centrale, sont basées sur l’analyse des
fréquences de pluies. Elles font intervenir des paramètres
caractéristiques du bassin versant (surface, relief, pente, etc.),
l’hydrogramme de crue décennale (temps de base), la hauteur de la
pluie journalière de fréquence décennale et des abaques.
III.1.1Utilisation de la méthode ORSTOM révisée 1993
(Méthode Rodier)
La méthode ORSTOM 1965 a été mise au point pour des bassins de
superficie inférieure ou égale à 120 km2 avec une pluie annuelle
comprise entre 150 mm et 1600 mm pour l’Afrique de l’ouest. (Pour
la zone sahélienne la pluviométrie est comprise entre 300 mm et 900
mm).
III.1.1Utilisation de la méthode ORSTOM révisée 1993
(Méthode Rodier)
Conditions d’utilisation
Afrique de l’ouest.
Superficie du bassin versant allant jusqu’à 120 Km² ou par
extrapolation jusqu’à 200 Km².
une pluie annuelle comprise entre 150 mm et 1600 mm
Formule de calcul
Débit maximum ruisselé Qr10
(𝛂𝟏𝟎 𝐒. 𝐀. 𝐏𝟏𝟎 . 𝐊𝐫𝟏𝟎 )
𝐐𝐫𝟏𝟎 =
𝐓𝐛
III.1.1Utilisation de la méthode ORSTOM révisée 1993
(Méthode Rodier)
Paramètres de calcul
Surface du bassin versant S : mesurée sur carte topographique (m²).
Hauteur de la pluie décennale ponctuelle P10 (m).
Coefficient d’abattement A : déterminé sur abaque ou calculé.
Coefficient de ruissellement Kr10 : déterminé sur abaque.
Coefficient de pointe 10 = 2,6 (valeur usuelle).
Temps de base Tb : déterminé sur abaque (s).
III.1.2Utilisation de la méthode CIEH (Puech et Chaby Gonni,
1984)
Les insuffisances de l’ancienne méthode ORSTOM (1965)
avaient amené les chercheurs à extrapoler les valeurs hydrologiques.
C’est ainsi que s’est constituée la méthode statistique du CIEH. Ainsi,
cette méthode prend en compte les zones forestières en plus des zones
soudano-sahéliennes. La méthode CIEH est applicable aux bassins
allant jusqu’à 1000 km² avec des pluies annuelles atteignant 2000 mm.
III.1.2Utilisation de la méthode CIEH (Puech et Chaby Gonni,
1984)
Conditions d’utilisation
Afrique de l’ouest.
Superficie du bassin versant allant jusqu’à 1000 Km² ou par
extrapolation jusqu’à 2000 Km².
Pluviométrie annuelle allant jusqu’à 2000 mm.
Formule de calcul
Q10 = aSb Panc Igd Kre
Paramètres de calcul
Q10 : débit de crue décennale (m3/s) ;
a, b, c, d, e : coefficients de réduction multiple ;
S : surface du bassin versant (Km2) ;
Pan : pluie annuelle (mm) ;
Ig : indice global de pente (m/km) ;
Kr : coefficient de ruissellement ;
III.2.Crue de projet : crue centennale Q100
Détermination de la revanche R
C'est une tranche comprise entre la cote des plus hautes eaux (PHE)
correspondant à la crue de projet et la cote de crête du barrage.
V2
D'après DAVIS, la revanche totale est : R 0,75 H (en m)
2g
Autres formules :
Où,
b = largeur en crête en m.
H = hauteur totale du barrage en m.
I.3. Largeur en base (B)
𝒒𝟏 = 𝑲𝟏 𝒅𝟐 + 𝑯𝟐 − 𝒅 𝒐ù 𝜶 > 𝟑𝟎°
𝑯(𝑻−𝑭)
𝒒𝟐 = 𝑲𝟐 .
𝑩+𝟐𝑭
Débit de fuite sous l’ouvrage
𝑲𝟏 : Coefficient de perméabilité de la
digue ( 𝑚/𝑠);
𝑲𝟐 : Coefficient de perméabilité des sols
de la fondation (𝑚/𝑠) ;
d : défini précédemment dans la
détermination de la ligne de saturation
(m);
𝑯(𝑻−𝑭)
𝒒𝟐 = 𝑲𝟐 .
𝑩+𝟐𝑭
α: Angle du talus aval en° ;
H : Hauteur d’eau dans le barrage à la
retenue normale (m) ;
T : Profondeur de la couche
perméable (m);
F : Profondeur de la parafouille (m);
B : Largeur de base de la parafouille m) ;
II.3. Etude la stabilité mécanique de la digue
L’étude de la stabilité d’un barrage en terre est celle de la stabilité de
son talus amont et son talus aval sur fondation.
Par ailleurs, dans le cas d’une digue homogène des études plus
approfondies menées par BIAREZ permet de déterminer la position
du cercle critique. Le paramètre de base est l’angle que fait le talus
avec l’horizontale
ETUDE DES OUVRAGES HYDRAULIQUES
I. EVACUATEUR DE CRUES
Les évacuateurs de crues sont des dispositifs de sécurités
placés dans les barrages pour assurer convenablement l’évacuation
des trop-pleins et leur restitution adéquate dans le cours d’eau en
aval. Il existe plusieurs types d’évacuateurs de crues.
I.1. Le Chenal et le convergent
Le chenal fait directement suite au déversoir, il a une longueur
relativement faible et sa pente est suffisamment faible (I<𝐼𝐶 ) pour que
le régime y soit fluvial. Il est relié au coursier par un convergent de
longueur minimum :
L = 2.5 (𝐿1 − 𝐿2 )
𝐿1 : largeur du chenal ;
𝐿2 : largeur du coursier.
Détermination de la pente critique I𝑐
𝑄²
I𝑐 = 4ൗ
𝐾𝑠 ²×𝑆𝑚 ²×𝑅𝐻 3
Détermination de la pente critique I𝑐
𝑄²
I𝑐 = 4ൗ 𝑆𝑚 = 𝑦𝑐 (𝑏 + 𝑚𝑦𝑐 ) : section mouillée critique ;
𝐾𝑠 ²×𝑆𝑚 ²×𝑅𝐻 3
𝑦𝑐 (𝑏+𝑚𝑦𝑐 )
𝑅𝐻 = : Rayon hydraulique critique ;
𝑏+2𝑦𝑐 1+𝑚²
I.2.Le coursier
Le coursier fait suite au chenal et conduit l’eau au thalweg. C’est un
canal de forte pente. L’écoulement y est torrentiel. Il est le plus
souvent construit en béton.
Détermination de la pente critique du coursier
310 EG deversoir
Crit deversoir
308
WS deversoir
Elevation (m)
306 Ground
304
302
300
298
296
0 50 100 150 200 250 300 350 400
Main Channel Distance (m)
I.4. Hauteur des murs bajoyers du chenal
La hauteur est déterminée par la relation suivante :
H=𝑦𝑛 +R avec
R= 0.6 +0,05×V× 3 𝑦𝑛
R : la revanche (m);
V : la vitesse (m/s) ;
𝑦𝑛 : La profondeur normale (m).
𝑄
La vitesse est donnée par : V= avec 𝑆𝑚 = 𝑦𝑛 (𝑏 + 2𝑚𝑦𝑛 ) :
𝑆𝑚
Section mouillée normale.
I.5. Bassin de dissipation
Apres l’écoulement torrentiel dans le coursier, l’eau arrive
au bas du coursier avec une énergie cinétique importante. Pour
dissiper cette énergie, on fait suivre les ouvrages évacuateurs d’un
ouvrage dit de dissipation ou de tranquillisation. Plusieurs types
d’ouvrages de dissipation peuvent être envisagés dont les bassins à
ressaut. Il permet de rendre cette eau au lit normal du cours d’eau
en la faisant passer par le chenal d’évacuation à pente faible Les
caractéristiques de ce bassin sont présentées sur la figure ci-
dessous.
Détermination de 𝑦1 , 𝑦2 et 𝐿𝑟𝑒𝑠𝑠𝑎𝑢𝑡
𝐿𝑟𝑒𝑠𝑠𝑎𝑢𝑡 𝟑𝟓 𝐹𝑟
=
𝑦2 𝟖 + 𝐹𝑟
Calcul du nombre de Froude (𝐹𝑟 )
𝑉1
La détermination du nombre de Froude ( 𝐹𝑟 = ) nécessite la
𝑔.𝑦1
détermination de la vitesse et du tirant d’eau avant le ressaut
(𝑉1 et𝑦1 ).
Détermination de 𝑦𝑛 et D
𝑦2 − 𝐷 ≤ 𝑦𝑛
𝑦2 − 𝑦𝑛 ≤ 𝐷
(POUR LES DÉVERSOIRS POIDS AVEC BASSIN EN BÉTON!)
LES DIFFERENTS TYPES DE BASSIN
Détermination du diamètre
Le diamètre est aisément déterminé par application du théorème de
BERNOULLI entre la surface de l’eau à l’amont et le point de
sortie aval de la conduite.
Détermination du diamètre
10
2
𝑉𝑅𝑁 𝑉𝐶2 4 ൗ3 𝑄²𝐿 𝑉𝑐 ²𝛴𝐾𝑖
ZRN + = Zc + + J L + JS avec JL= 16 et JS=
2𝑔 2𝑔 𝜋²𝐾𝑠 ² 𝐷 ൗ3 2𝑔
10
𝑉𝐶2 4 ൗ3 𝑄²𝐿 𝑉𝑐 ²𝛴𝐾𝑖
𝑍𝑅𝑁 − 𝑍𝐶 − = +
2𝑔 𝜋²𝐾𝑠 ² 𝐷 16ൗ3 2𝑔
∆𝐻
𝑉= 4ൗ
1 + 𝛴𝐾𝑖 4 3𝐿
+
2𝑔 2 4ൗ3
𝐾𝑠 𝐷
II.1. Ouvrage de prise
II.2 Ouvrage de vidange
Principe de dimensionnement