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CONVENTION COLLECTIVES DES ASSURANCES

Juillet 1977
DAT E : 30 Juillet 1977

R EF ER ENC E :

DEPOT :

C HAMP D’APPLIC ATI ON :

AR R ET E D’EX T ENSION :
LEG ENDE
___________

CHAPITRE I

TIT R E PR E MI ER

Dispositions générales

- Art. 1 et 2
- Art. 3 Durée
- Art. 4 Avantages acquis

TITRE II

Droit Syndicat – Délégués du Personnel

TITR E III

Conditions d’emploi

- art. 9 Embauche
- art. 10 Période d’essai
- art. 11 Stage
- art. 12 Formation Professionnelle
- art. 13 Modifications aux conditions de travail
- art. 14 Remplacement
- art. 15 Requêtes et réclamations
- art. 16 Travail en sous-sol
- art. 17 Travaux de mécanographie
- art. 18 Changement d’établissement
- art. 19 Non Concurrence – Secret Professionnel

CHAPITRE II

Suspension de contrat

- art. 20 Obligations militaires


- art. 21 Congé de grossesse et de maternités

CHAPITRE III

- art. 22 Rupture de contrat


- art. 23 Préavis
- art. 24 Indemnité de licenciement
- art. 25 Licenciement pour suppression d’emploi
- art. 26 Certificat de travail

2
- art. 27 Décès de l’employé

CHAPITRE IV

Salaires – Indemnités et avantages acquis

- art. 28 Détermination du salaire


- art. 29 Salaire des jeunes employés
- art. 30 Prime d’ancienneté
- art. 31 Gratifications
- art. 32 Prime de technicité
- art. 33 Majoration pour langues étrangères
- art. 34 Indemnité de déplacement temporaire
- art. 35 Indemnité de transport
- art. 36 Avantage alloué aux Cadres
- art. 37 Tenue de travail
- art. 38 Bibliothèque inter-entreprises

CHAPITRE V – DUREE DU TRAVAIL

- art. 39 Horaire du personnel


- art. 40 Heures supplémentaires

CH A PI TR E VI – CONG E – VO YAG ES

- art. 41 Durée des congés


- art. 42 Rémunération pendant les congés
- art. 43 Congés exceptionnels

CHAPITRE VII – MALADIE

- art. 44 Congé de maladie


- art. 45 Congés pour maladie des enfants -
ascendants du conjoint
- art. 46 Frais médicaux et pharmaceutiques
Hospitalisation
- art. 47 Indemnité en cas de rupture de contrat
à la suite de maladie

CHAPITRE VIII

- art. 48 Définitions des catégories et classes


- art. 49 Dispositions transitoires

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- art. 50 Avancement
- art. 51 Commission de classement

CHA PI TR E IX DI FF ER E N TS – ADHESION

- art. 52 Commission Nationale d’interprétation


et de conciliation
- art. 53 Commission Régionale d’interprétation
et de conciliation
- art. 54 Adhésion

CHAPITRE X – RETRAITE

- art. 55 Régime et age la retraits


- art. 56 Indemnité de départ à la retraite
- art. 57 Période d’ancipation
- art. 58 Décès

CHAPIT RE XI – DATE D’ APPLICATION

- art. 59

CLASSIFICATIONS

ANNEX E I

- EM PL O YES
ère ème ème
. 1 –2 –3 cat.
ème ème
. 4 –5 cat.
. 6ème cat.
. 7ème cat.

- E MPLOYES GRADES

. Classe I
. Classe I I – I II – I V

- E MPLOYE S – CADRES

. Classes V- VI – VI I – VII I

AN NE XE II G RI LLE DES SALAI R E


TI TR E PR EM I E R

DI SPOSI TI O NS GENERALE S

OB J E T ET CH AMP D’APPLI CAT I ON DE L A CONVENT I O N

ENTR E, d’une pa rt :

1°) Le Comité des Sociétés d’Assurances du Sénégal


2°) Le Syndicat Professionnel des Agents Généraux d’Assurances
3°) L’Association Nationale des Courtiers d’Assurances

ET, d’aut re pa rt :

1°) La Fédération Nationale des Syndicats des Employés et Cadres


des Banques – Assurances et Etablissements Financiers
‘’FENECBAF’’ – CNTS.
2°) Le Syndicat des Employés et Cadres des Sociétés et Agences
d’Assurance.

Il faut entendre :

- P ar E mp lo yeur : Les Compagnies d’Assurances, les Agents généraux, les


Directeurs particuliers et, en général, toutes personnes physiques ou morales
ayant un mandat d’Agent de Compagnie ou de Société d’Assurances, quelle
qu’en soit leur forme, et adhérent au Comité des Sociétés d’Assurances du
Sénégal, ou au Syndicat Professionnel des Agents Généraux d’Assurances du
Sénégal.

- P ar E m plo yé : Tout le personnel de l’un ou l’autre sexe : employés, employés


gradés, cadres ou assimilés, appartenant à l’une des catégories d’emplois
définies aux annexes de la présente Convention et, en général, tous préposés
d’Agences ou de Compagnies d’Assurances.

II a été convenu et arrêté ce qui suit :

AR T I CL E PR EM I E R :

La présente Convention Collective règle les rapports entre Entreprises


membres et adhérentes du :

- Comité des Sociétés d’Assurances du Sénégal


- Syndicat Professionnel des Agents Généraux d’Assurances
- L’Association Nationale des Courtiers d’Assurances

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Et l’ensemble ses Employés de ces Entreprises tel que défini par le Préambule
de la présente Convention Collective.

AR T I CL E 2 :

La présente Convention Collective annule et remplace toutes les autres


Conventions et leurs avenants régissant antérieurement les rapports entre
employés et employeurs désignés à l’article premier.

AR T I CL E 3 :

La présente Convention est conclue pour une durée indéterminée. Elle pourra
être dénoncée, en tout ou partie, à toute époque par l’une des parties
contractantes, avec préavis de trois mois.

La partie qui prend l’initiative de la dénonciation totale ou partielle devra


accompagner la lettre recommandée de dénonciation d’un nouveau projet de
convention afin que les pourparlers puissent commencer sans retard.

De tout façon, la présente Convention restera en vigueur jusqu’à l’application


de la nouvelle convention signés à la suite de la dénonciation ou la demande de
révision formulée par l’une des parties.

Les parties signataires s’engagent formellement à ne recourir, ni à la grève, ni


au look-out pendant le préavis de dénonciation ou de la demande de révision
formulée par l’une des parties.

Les dispositions qui précèdent ne s’appliquent pas aux avenants relatifs aux
salaires, ni au cas n’intéressant pas la dénonciation, ni à la révision.

AR T I CL E 4 – AV A NTAGES A C Q U IS

La présente Convention ne peut en aucun cas entraîner la réduction des


avantages de toute nature, individuels ou collectifs acquis antérieurement à sa
signature.

En tout état de cause, le personnel d’une Société ou Agence Générale


d’Assurances, ou Courtiers d’un autre Etat détaché temporairement au Sénégal
conserve, durant toute la durée de ce détachement, le bénéfice des clauses plus
favorables de sa convention d’origine.

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TIT RE II
_______

DROIT SYNDICAL ET DELEGU E S DU PERSONN EL

A RT I C L E – 5 D RO IT SY N DI C AL ET L I B E R TE D ’O PI N IO N

Les parties signataires reconnaissent la liberté d’opinion ainsi que la liberté


d’adhérer et d’appartenir à tout syndicat professionnel constitué en vertu du titre
II du Code du Travail.

En aucun cas, les décisions prises, notamment celles concernant l’embauche,


la répartition du travail, la formation professionnelle, la discipline générale,
l’avancement, l’application des sanctions et les licenciements ne pourront se
fonder sur le fait que l’intéressé appartient ou n’appartient pas à un syndicat,
exerce ou n’exerce pas un mandat syndicat.

La Direction d’une entre ou ses représentants ne devront employer aucun


moyen de pression en faveur ou à l’encontre d’une organisation syndicale
quelconque.

L’exercice de la liberté syndicale doit respecter les lois en vigueur, ainsi que
les usages de la profession, le secret des affaires doit être respecté par tous les
membres du personnel.

AR T I CL E 6 – PA N NE A U X D ’AF FI C H AG E

Des panneaux d’affichage seront, dans chaque entreprise, réservés aux


communications syndicales strictement professionnelles et ne revêtant aucun
caractère de polémique. Elles devront être communiquées à la Direction avant
d’être affichées. Aucun document ne pourra être affiché en dehors du panneau
d’affichage.

AR T I CL E 7 – AB SE N CE PO U R A CT IV I TE S SY N DI C AL E S

1°) Pour faciliter la présence des employés aux congrès statutaires de leur
organisation syndicale, des autorisations d’absence seront accordées sur
présentation d’une convocation écrite et nominative de leur organisation
syndicale.

Les parties contractantes s’engagent à ce que les autorisations


d’absence n’apportent pas de gêne au fonctionnement normal de l’Entreprise.

Ces absences seront payées et ne viendrons pas en déduction des


congés annuels.

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2°) Chaque fois que des employés seront appelés à participer à une
commission paritaire décidée entre les organisations signataires ou celles qui leur
seront affiliées, il appartiendra aux syndicats patronaux et de travailleurs ayant
organisé la réunion de déterminer de quelle façon et dans quelles limites (nombre
de participants, durée, etc) il conviendra de faciliter cette participation.

Les employés sont tenus d’informer préalablement leurs employeurs de


leur participation à ces commissions et de s’efforcer de réduire au minimum la
gêne que leur absence apportera au fonctionnement normal de l’Entreprise.

Le temps de travail perdu sera payé par employeur comme temps de


travail effectif. Il ne sera pas récupérable et ne pourra être déduit du congé
annuel.

3°) Les employés appelés à participer aux organismes consultatifs paritaires


réglementaires (Commissions Consultatives : nationale et régionale du travail,
comités techniques consultatifs d’hygiène et de sécurité nationale et régionale) ou
devant siéger comme assesseurs au Tribunal du Travail, devront communiquer à
l’employeur la convocation les désignant, dès que possible, après sa réception.

4°) Les employés titulaires d’un mandat donné par une organisation
syndicale, et comportant pour eux l’obligation d’assurer une permanence, sont
placés en position de congé sans solde et sont réintégrés dans leur emploi
lorsque prend fin la tenue de la permanence.

5°) Les employés dument désignés à participer aux stages ou


Séminaire de formation Ouvrière organisés par la Fédération Syndicale ou la
Centrale Nationale y seront autorisés.

AR T I CL E 8 – DE L E G U E S D U PE R SO N N EL

Pour l’exercice de leur mandat, les délégués du personnel ont droit à 15


heures d’absence par mois et à 20 heures lorsque ces délégués sont également
membres du bureau du syndicat.

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TI TR E I I I

CO NDI TI O NS D’ EM PL OI

CHA PI TR E PRE MI ER

CO NCLUSI O NS ET EXE CUTIO N DU CO NTRAT

AR T I CL E 9 - E M B AU C H E

L’employé congédié par suite de suppression d’emploi ou de


compression d’effectifs, conser ve pendant deux ans la priorité d’embauche.
Son réembauchage à partir de la deuxième année peut être subordonné
à un essai professionnel ou à un stage probatoire dont la durée est celle prévue
par la Convention Collective pour la période d’essai.

AR T I CL E 1 0 – PE R I O D E D ’E SSA I

La durée de la période d’essai est fixée comme suit :

- pour les employés ayant déjà travaillé dans une Société d’Assurance : 1 MOI S

- pour les employés ayant travaillé dans une entreprise autre qu’une Société
d’Assurances : 2 MOIS,

- pour les employés n’ayant jamais travaillé : 3 MOI S,

- pour les cadres : 6 MOIS.

L’essai est renouvelable avec un maximum de 6 MOI S pour les employés


et 1 AN pour les Cadres.

AR T I CL E 1 1 – ST AG E

Les employés débutant dans l’établissement et âgés d’au moins 18 ans sont
confirmés dans leur emploi après une période de stage d’un an au plus de services
effectifs qui inclut la période d’essai.
Les employés confirmés dans leur emploi par un Etablissement qu’ils ont
quitté et entrant dans un autre Etablissement y sont confirmés dans cet emploi à la
fin de la période d’essai.
Les dispositions du présent article ne s’appliquent qu’au personnel engagé
pour une durée indéterminée.

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AR T I CL E 1 2 – FO R M A T IO N PR O F ESSI O N NE L L E

Des cours de formation professionnelle d’assurances peuvent être organisés.


Les employés peuvent suivre ces cours avec l’accord de leur employeur.
Au cas où tous les cours de formation professionnelle ne pourraient avoir lieu
pendant les heures se travail, les heures de cours auxquelles l’employé a
effectivement assisté en dehors des heures de travail seront payées aux intéressés
au tarif des heures normales.
La permanence de l’emploi sera également maintenue à tout employé faisant
un stage de formation professionnelle à l’étranger, en accord avec l’employeur.

AR T I CL E 1 3 – M O DI FI C AT I O N S AU X CO ND I T IO NS DE T RA V AI L

Tout changement dans la classification et les conditions de rémunération d’un


employé doit être constaté par écrit. Il ne pourra être procédé à un déclassement
pour inaptitude physique sans que l’intéressé ait subi un examen médical concluant à
la nécessité de changer d’emploi.
Suivant le résultat de cet examen, l’employé peut être appelé provisoirement à
un emploi moins pénible ou moins difficile, ou mis en congé pour raison de santé.

L’affectation provisoire à un emploi moins pénible ne comporte pas de


réduction de salaire.
En cas de mise en congé pour raison de santé, la situation de l’intéressé est
celle qui résulte des dispositions de la présente Convention relatives aux congés de
maladie. Si l’insuffisance du travail résulte d’une mauvaise adaptation de l’intéressé à
ses fonctions, la Direction recherchera les moyens de lui confier un travail qui
répondre mieux à ses aptitudes.

AR T I CL E 1 4 – R EM PL A C E ME N T

Tout employé, à quelque échelon qu’il appartienne, assurant sur décision de la


Direction, l’intérim d’un gradé d’un échelon supérieur pendant une période excédant
deux mois, au cours d’une période de douze (12) mois consécutifs, recevra une
indemnité mensuelle. Cette indemnité, calculée prorata temporis, sera égale, pour la
période au-delà des deux mois et jusqu’à dix mois aux ¾ de la différence entre le
salaire de base de la classe de l’employé intérimaire et le salaire de base de la classe
de l’employé qu’il remplace, et, pour la période excédant (10) mois à la totalité de la
différence.

AR T I CL E 1 5 – REQ UE T E S E T R E CL A M A TI O N S :

Les jours, heures et conditions dans lesquels la Direction ou le Chef de ser vice
désigné à cet effet reçoit individuellement tout employé qui en fait la demande
devront être portés à la connaissance du personnel.

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Conformément aux usages de la profession, les représentants qualifiés des
syndicats intéressés peuvent présenter à la Direction des demandes, observations ou
revendications collectives dans les établissements où il n’existe pas de délégués du
personnel, ou en cas de carence de ces derniers.

AR T I CL E 1 6 – T RA V AI L E N SO US-SO L

Son exemptés du travail en sous-sol, les employés qui en font la demande


pour raison de santé, sous réserve de justifications médicales.
Tout le personnel travaillant en sous-sol de manière permanente est autorité à
quitter son travail un quart d’heure au moins avant l’horaire normal en vigueur.

Il a droit d’autre part, à un mois de congé payé, ainsi qu’à une indemnité
mensuelle de CINQ MILLE (5000) francs.
Il sera établi, pour le personnel féminin de cette catégorie, un roulement de
manière à ce qu’une employée ne travaille pas dans le sous-sol plus de six (6)
années, par période n’excédant pas deux années consécutives.

AR T I CL E 1 7 – T RA V AU X D E M E CA N O G RA PH I E

Sont exemptés du travail des machines mécanographiques, sur présentation


d’un certificat médical d’un médecin agréé :

a) les femmes enceintes ou reconnues inaptes,


b) les employés malades

En outre, tout travailleur qui utilise une machine mécanographique a droit à une
prime mensuelle de CINQ MI LLE (5000) francs dite prime de fatigue et de
rendement.

Des dispositions plus larges peuvent être envisagées par chaque direction
d’établissement régie par les dispositions de la présente convention.

A RT I C L E 1 8 – C H A NG E M E N T D ’ET A B L ISSE M E N T

Le fait pour un employé d’avoir démissionné d’un établissement ne peut pas


faire obstacle à un engagement dans un autre établissement relevant de la
profession, sous réserve qu’un tel engagement ne constitue pas notoirement, sur une
place déterminée, un acte de concurrence abusive.

AR TI CL E 19 – NO N C O NC U RR E N CE – S E CR ET P RO FE S S IO NN E L

L’employé ne pourra exercer, même en dehors de son temps de travail,


aucune activité à caractère professionnel susceptible de concurrencer l’entreprise à
laquelle il est attaché ou de nuire à la bonne exécution des services convenus.

Il lui est également interdit de divulguer les renseignements acquis au service


de l’employeur.

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C HA PI TR E I I
SUSPE NS I ON DE CO NTRAT

AR T I CL E 2 0 – OB L I GA T IO NS M A L IT A I RES

Les employés ayant quitté l’entreprise pour effectuer leur service militaire
obligatoire sont, à l’expiration du temps passé sous les drapeaux, repris de plein
droit.

Lorsqu’il connaît la date présumée de sa libération du service militaire légal,


et au plus tard dans le mois suivant celle-ci, l’employé qui désire reprendre l’emploi
occupé par lui au moment où il a été appelé sous les drapeaux, doit en avertir son
ancien employeur par lettre recommandée.

Une indemnité mensuelle égale à la moitié du traitement sera versée à


l’employé pendant les trois premiers mois de son absence à condition qu’il compte
au moins deux années de présence dans l’établissement et s’engage soit à rependre
à la fin de son service militaire son emploi pour une nouvelle durée d’un an au mois
soit à rembourser à l’établissement, suivant accord particulier, le total des sommes
perçues.

AR T I CL E 2 1 – CO NG E D E G RO SSE S SE E T D E M A T ER N I TE

Pendant le congé de maternité, l’employée comptant au moins, au jour de


l’accouchement, dix huit mois de présence dans l’établissement aura droit à son plein
salaire, déduction faite des indemnités versées par la Caisse de Sécurité Sociale ou
par tout autre organisme qui viendrait à se substituer à elle.

CHA PI TR E I I I

AR T I CL E 2 2 – RUPTUR E DE C ONTR AT

Toute rupture de contrat de travail par l’une des parties doit être notifiée par
écrit à l’autre partie.

AR T I CL E 2 3 – PR E AV I S

Sous réserve, le cas échéant, de stipulations du contrat individuel plus


favorable, les engagements réciproques peuvent prendre fin au gré de chacune des
parties, à charge pour elle d’observer le préavis ci-après, sauf pendant la période
d’essai qui ne comporte pas de préavis.

La durée du préavis est fixée comme suit :

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- un mois pour les employés de la première à la cinquième catégorie,
- deux mois pour les employés des autres catégories et tous les grades.

L’inobservation des délais de préavis crée l’obligation, pour la partie qui en est
responsable, de verser à l’autre partie une indemnité égale à la rémunération et aux
avantages de toute nature dont aurait bénéficié l’employé durant le délai de préavis
qui n’aurait pas été effectivement respecté.

En outre, la partie qui prendra l’initiative de rompre le contrat de travail, soit


pendant la période de congé, soit dans les quinze (15) jours qui précèdent le départ
en congé, soit dans les quinze (15) jours qui suivent le retour en congé de l’employé,
sera tenue de payer, en sus de l’indemnité de préavis, une indemnité supplémentaire
égale à deux (2) mois de traitement global.

En cas de licenciement, et lorsque la moitié du préavis aura été exécutée,


l’employé licencié qui se trouvera dans l’obligation d’occuper un nouvel employé
pourra, sous la seule réserve de prévenir son employeur, quitter l’Etablissement
avant l’expiration du délai de préavis, sans avoir à payer une indemnité pour
inobservation de ce délai.

Il conservera son droit à l’indemnité de licenciement.

Si l’employé, au moment de la dénonciation de son contrat est responsable d’un


service, de valeurs réalisables, d’une caisse ou d’un stock , il ne peut quitter son
emploi avant d’avoir rendu compte de sa gestion.

L’absence pendant le préavis pur rechercher un nouvel emploi est de deux (2)
jours par semaine fixés d’un commun accord.

En cas de désaccord, l’employeur fixera un jour et l’employé un jour.

A la demande de l’intéressé, ils pourront être bloqués à la fin de la période de


préavis. Les jours d’absence n’entraîneront aucune réduction du salaire de l’employé.

AR T I CL E 2 4 – IN D EM N IT E D E LI CE N C IEM E NT

L’indemnité de licenciement calculée sur la base du dernier mois de salaire


effectif ne devra pas être inférieure à :

- 10% de ce traitement mensuel par semestre de présence pour les 5 premières


années,

- 15 % de ce traitement mensuel par semestre de présence du début de la


6ème année à la fin de la 10ème année.
- 20% de ce traitement mensuel par semestre de présence du début de la
11ème année à la fin de la 15ème année,

- 25 % de ce traitement mensuel par semestre de présence du début de la

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16ème année à la fin de la 20ème année,
- 30 % de ce traitement mensuel par semestre de présence au delà de la
20ème année.

Pour le calcul de la durée des services, les fractions d’années au mois égales à
30 jours seront prises en considérations.

L’indemnité n’est pas due si le licenciement est motivé par une faute lourde de
l’employé.

AR T I CL E 2 5 – L IC E NCI E M E N T PO U R SUP PR E SSI O N D ’E M P L OI

Les licenciements collectifs pour suppression d’emploi s’opéreront, dans


chaque catégorie professionnelle ou service, compte tenu à la fois de
l’ancienneté dans l’Etablissement, de la valeur professionnelle et de la situation
de famille.

L’employeur informera les délégués du personnel en vue de recueillir leurs


suggestions, des mesures qu’il a l’intention de prendre.

AR TI CL E 26 – CE R TI FIC AT D E T R AV AIL

Tout salarié peut exiger, au moment de son départ, un certificat de travail


contenant exclusivement le nom et l’adresse de l’employeur, la date d’entrée du
salarié, celle de sa sortie et la nature de l’emploi ou, s’il y a lieu, des emplois
successivement occupés avec référence aux catégories et classes prévues en
annexe à la présente Convention, ainsi que les périodes pendant lesquelles les
emplois ont été tenus.

Il est remis, d’autre part, à la demande de l’intéressé, au début da la période


de préavis, un certificat provisoire.

ARTI CLE 27 – DE C E S D E L ’EM PL O Y E

En cas de décès de l’employé, les salaires de présence et de congé ainsi que


les indemnités de toute nature acquis à la date du décès reviennent de plein droit
aux héritiers.

Si l’employé comptait au jour du décès un semestre au moins d’ancienneté


dans l’Entreprise, l’employeur est tenu de verser aux héritiers une indemnité d’un
montant équivalent à celui de l’indemnité de licenciement qui serait revenue à
l’employé en cas de rupture de contrat.

Ne peuvent prétendre à ces indemnités que les héritiers de l’employé.

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Si l’employé avait été déplacé par le fait de l’employeur, ce dernier assurerait,
à ses frais, le transport du corps du défunt au lieu de résidence habituelle, à
condition que les héritiers en formulent la demande dans le délai maximum de
deux (2) ans après l’expiration du délai réglementaire prévu pour le transfert des
restes mortels.

Dans tous les cas, l’employeur devra allouer une indemnité de participation
aux frais d’inhumation, dont le montant sera fixé dans le cadre de chaque
établissement.

TI TR E I V

SALAI RE S – I NDEM NI TES ET AVANTAGE S ACQUI S

AR T I CL E 2 8 – DET ER M I N AT I O N DU SA L AI R E

Les salaires minima de chaque catégorie ou classe, exprimés en francs CFA ou


en toute autre monnaie légale, sont fixés ou modifiés par une commission mixte
paritaire groupant les signataires de la présente convention.

La détermination de ces salaires s’effectuera par avenants nationaux pour tous


employés de toutes classes et catégories en tenant compte de l’échelle indiciaire
admise par arrêté ministériel.

AR T I CL E 2 9 – SA L A IR E S D E S J E U NE S E MPL O YE S

Les salaires des jeunes employés de moins de 18 ans révolus supporteront les
abattements suivants appliqués aux salaires des employés adultes de leur catégorie
professionnelle.

- de 14 à 15 ans 40 %
- de 15 à 16 ans 30 %
- de 16 à 17 ans 20 %
- de 17 à 18 ans 10 %

Les jeunes employés titulaires du C.A.P. ou du B.E. C. premier ou deuxième degré


ne subiront pas l’abattement ci-dessus.

AR T I CL E 3 0 – PR IM E D ’A NC I E NN E T E

Une majoration pour ancienneté est attribuée dans les conditions suivantes :

- 5 % du salaire de base minimum de la catégorie de l’employé après deux


années du présence,

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- plus 1 % à partir de la 3ème année à la 27ème année de service avec un
maximum de 30 %

L’ancienneté est calculée sur la somme de temps passés dans l’Entreprise


d’Assurances y compris l’essai.

Les interruptions de travail pour congés de maladie, congés de maternité,


services et périodes militaires obligatoires, ne seront pas considérées comme
interruptives de l’ancienneté.

Par contre, dans tous les cas de mise en congé sans solde, l’ancienneté sera
calculée en additionnant les temps passés dans l’entreprise avant et après la
suspension du contrat de travail.

AR T I CL E 3 1 – G R ATI FI C AT IONS

Le montant de la gratification de fin d’année est égal à celui du dernier mois


de salaire pour le personnel ayant un an de présence au moins dans l’Etablissement
et au prorata des mois de présence dans l’Etablissement pour les autres.

A l’initiative de l’employeur, les employés qui le méritent pourraient


éventuellement bénéficier d’une prime de bilan ou d’une prime de fin d’année.

L’employé démissionnaire ou licencié en cours d’année a droit à une part de


sa gratification au prorata du temps de ser vice effectué au cours de ladite année.

AR T I CL E 3 2 – PR IM E D E TE C H N I CI T E

L’employé titulaire des diplômes ou certificats désignés ci-après aura droit à


une prime de technicité dont le montant est fixé comme suit :

1°) CAP d’Assurances … …………… ……………… …………… .. 2 200 F. CFA

2°) Ecole Polytechnique d’Assurances,


Brevet Professionnel d’Assurances,
Capacité en droit ……………… ……………… …………… … 4 000 F. CFA

3°) Ecole Nationale d’Assurances,


Institut I nternational de Yaoundé
(Cycle supérieur) … ……………… …………… …………… .. . 5 000 F. CFA

La liste des diplômes énumérés ci-dessus n’a pas un caractère limitatif.

Pour les diplômes professionnels qui ne figurent pas à cette énumération, il


est procédé par voie d’assimilation.
Le cumul des majorations pour diplômes n’est pas admis.

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Les employés perdent le bénéfice des majorations pour diplômes lors de leur
nomination à la troisième classe.

AR T I CL E 3 3 – M A J OR AT I O N PO U R L A NG UE S E T RA N G E R E S

Lorsqu’un emploi exige la connaissance d’une ou plusieurs langues étrangères


suffisantes pour assurer couramment, soit la traduction (version), soit la rédaction
(thème) d’un texte, les employés normalement chargés de ce travail reçoivent, en
sus du salaire minimum afférent à leur qualification et par mois :

- traduction (par langue) francs CFA 3.500


- rédaction (par langue) francs CFA 5.000

Les Sténodactylographies chargés de prendre en sténographie des textes dictés


en langues étrangères et de les dactylographier correctement dans la même langue,
reçoivent par langue utilisée une majoration de 4.500 francs CFA, en sus du salaire
minimum mensuel afférent à leur qualification.

AR T I CL E 3 4 – INDE MNITE DE DE PLA C E ME NT TE MPORA IRE

Tous les frais inhérents à un déplacement temporaire provoqué par les


besoins de l’exploitation, sont à la charge de l’employeur, pour vu qu’ils fassent l’objet
de justification et qu’ils soient engagés avec l’accord de la Direction.

AR T I CL E 3 5 – IN D EM N IT E D E T R AN SPO R T

Annule et remplace les dispositions de l’article 35 de la Convention Collective


des Assurances.

En vertu des dispositions de l’article 52 de la convention collective des


Entreprises d’Assurances, une réunion s’est tenue entre :

- D’une part
Le Comité des Sociétés d’Assurances du Sénégal, l’Association des Entreprises et
Courtiers d’Assurances ;
- Et d’autre part :
La Fédération Nationale des Employés et Cadres des Banques, Assurances et
Etablissements Financiers du Sénégal ;
Le Syndicat des Employés et Cadres des Entreprises d’Assurances.

Au cours de cette réunion, il a été convenu et arrêté ce qui suit :

La prime de transport fixée à Trois mille (3 000) francs par l’article 35 de la


Convention Collection des Entreprises d’Assurances est relevée :

a) à Cinq mille (5 000) francs pour compter du premier Janvier 1980 au 30


Juin 1980 inclus ;

18
b) à Six mille (6 000) francs pour compter du premier Juillet 1980.

ARTI CL E 36 – AV A NT A G E A L L O U E A UX CA D RE S

Il est alloué aux Cadres une indemnité de fonction forfaitaire mensuelle ainsi
fixée :

- 25 000 Francs CFA – Classe V et VI


- 35 000 Francs CFA – Classe VI I et VII I

ARTICLE 37 – TE N UE DE TR AV AIL

Dans les Entreprises où une tenue de travail déterminée est rendue


obligatoirement pour certaines catégories d’employés manœuvres, gardiens,
plantons, chauffeurs, etc.) l’employeur devra la fournir gratuitement et il devra
assurer également le nettoyage de ces tenues.

AR TI CL E 38 – BI BL IO T HE Q UE E NT E R-E N TR E P R IS E S

Sur demande des Organisations Syndicales, les Organisations des Employeurs


acceptent de créer au sein de l’Entreprise, une bibliothèque destinée à la formation
générale et technique du personnel.

Tout employé pourra bénéficier de cette bibliothèque.

TI TR E V

DUREE DU TR AV AI L

AR TI CL E 39 – HO R AI R E D U P E R S O N NE L

L’horaire hebdomadaire du travail est fixé dans chaque Etablissement,


conformément aux lois et règlements en vigueurs, compte tenu de ‘intérêt de la
clientèle et des nécessités du service, après consultation des délégués du personnel.

Les jours chômés, en raison des fêtes légales, des usages locaux et des
usages de la profession ne donnent pas lieu à récupération, sauf accord de place
entre les parties signataires de la présente convention.

19
AR TI CL E 40 – HEURES SUPPE MENTAIR ES

Les heures supplémentaires, effectuées sur la demande de l’employeur son


rémunérées dans les conditions ci dessous :
Les taux de majoration des heures supplémentaires effectuées pendant la
journée, sont de :

- 10 % du salaire lorsqu’elle se situent de la 41ème heure inclusivement à la


48ème heure inclusivement ;
- 35 % du salaire horaire lorsqu’elles se situent au delà de la 48ème heure.

Les heures supplémentaires effectuées les jours de repos hebdomadaire ou


pendant les fêtes légales sont majorées de :
- 60 % du taux horaires pendant la journée ;
- 100 % du taux horaire pendant la nuit.

Sauf cas d’urgence, le personnel désigne pour faire des heures supplémentaires
sera prévenu 24 heures à l’avance.

TI TR E V I

CONG ES – VO YAGES

AR TI CL E 41 – DU R E E D E S C O N G ES

Les employés acquièrent droit à congé à raison d’un jour et demi ouvrable par
mois de service. Pour ces employés toutefois, la durée des congés est augmentée en
considération de l’ancienneté dans l’Entreprise, et sans que la durée totale puisse
excéder un mois comme suit :
- 1 jour supplémentaire ouvrable après 5 ans de présence
- 2 jours supplémentaires ouvrables après 10 ans de présence
- 3 jours supplémentaires ouvrables après 15 ans de présence
- 4 jours supplémentaires ouvrables après 20 ans de présence
- 5 jours supplémentaires ouvrables après 25 ans de présence

La durée du congé annuel sera en outre majorée de :

- 1 jour par enfant à charge n’ayant pas dépassé l’age de fin de scolarité, pour
les membres du personnel féminin ;
- 1jour pour les anciens combattants et anciens prisonniers de guerre déportés,
titulaires de la carte.
- 1 jour pour les mutilés de guerre civils et militaires et les pensionnés dont la
pension d’invalidité atteint au moins un pourcentage de 25 %
- 1 jour pour les employés mutilés de travail à 30 % et au dessus dans
l’exercice de leur fonction.

20
AR TI CL E 42 - R E M U NE R ATIO N P E ND AN T LE S CO NG E S

L’allocation de congé payé est déterminée conformément aux dispositions de


l’article 148 du code du travail et de son décret d’application.
Elle est réglée selon les modalités fixées par l’employeur, l’intérieur de chaque
Etablissement, au moment du départ en congé.

AR TI CL E 43 – CO NG E S E X C EP TIO NN ELS-

Le personnel bénéficiera, à l’occasion des événements familiaux énumérés ci-


après, de congés de courte durée :

- mariage de l’employé ……… …………… ……………… ………… .. 3 jours


- mariage d’un de ses enfants, d’un frère ou d’une sœur ………… 1 jour
- décès d’un ascendant, d’un frère ou d’une sœur… …………… … 2 jours
- décès du conjoint ou d’un descendant…… ……………… ………. . 3 jours
- accouchement de la femme de l’employé……………… ………… . 1 jour
- baptême de l’enfant………………… …………… ……………… ……… . . 2 jours
- première communion………… ……………… ……………… ………… .. . 1 jour
- déménagement……… ……………… …………… ……………… ……… . .. 1 jour

Toutes justifications utiles devront être fournies à l’employeur. Ces congés, dont
le total annuel ne peut dépasser 12 jours ouvrables, ne donnent lieu à aucune
retenue sur les traitements, primes et indemnités, et ne peuvent être imputés sur
les congés annuels.

Si l’événement se produit hors du lieu de l’emploi et nécessite le déplacement


de l’employé, les délais ci-dessus pourront être prolongés d’accord parties.

Cette prolongation ne donnera pas lieu à rémunération.

TI TR E VI I

M AL ADI E

AR TI CL E 44 – CO NG E D E M AL ADI E

Les accidents du travail et les maladies professionnelles relèvent des


dispositions législatives, réglementaires ou contractuelles en vigueur.

La maladie de l’employé entraîne la suspension du contrat de travail, jusqu’à 6


mois inclusivement, au delà elle entraîne la rupture du contrat de travail dans les
conditions prévues aux articles 57 et 58 du Code de Travail.

La maladie devra être constatée par un médecin agréé et notifiée à


l’employeur dans les 72 heures.

21
L’employeur pourra faire procéder à un contre-examen par un médecin de son
choix.

Lorsque l’absence impose le remplacement effectif de l’intéressé, le nouvel


embauché est informé du caractère provisoire de son emploi.

Pendant la période de suspension du contrat de travail pour cause de maladie


ou d’accident, l’employé percevra les allocations ci-après :

- Avant 12 mois de service :

Au taux et dans les conditions prévues par l’article 58 du Code du Travail.

- Après 12 mois de service et jusqu’à 5 ans

● 1 mois de plein traitement


● 2 mois de demi-traitement

- Après 5 ans de service et jusqu’à 10 ans

● 2 mois de plein traitement


● 3 mois de demi-traitement

- Après 10 ans de service et jusqu’à 15 ans

● 2 mois de plein traitement


● 4 mois de demi-traitement

- Après 15 ans de service jusqu’à 20 ans

● 3 mois de plein traitement


● 3 mois de demi-traitement

- Après 20 ans de service

● 4 mois de plein traitement


● 2 mois de demi-traitement

AR T I CL E 4 5 – CO NG E S PO U R M A LA D IE DE S E N FA N T S
ASC E ND A NT S O U CO N J O I NT

Il est accordé aux employées, qu’elles soient mariées, veuves, divorcée ou


célibataires, et sous réserve des vérifications d’usage, des congés sans solde d’une
durée n’excédant pas un mois, avec possibilité de renouvellement pour une durée
égale, pour soigner leurs enfants malades, un ascendant ou leur conjoint.

22
AR T I CL E 4 6 – FR AI S M E D I CA U X E T P H A RM AC E U T IQ UE S –
H O SPI T A L ISA T IO N

L’organisation médicale fonctionne selon les prescriptions législative et


réglementaires en vigueur.

A cet effet, un régime d’Institution de Prévoyance Maladie Entreprise ou I nter-


Entreprises devra être mis sur pied, conformément aux textes en vigueur, pour
couvrir les frais de visites et des soins médicaux – pharmaceutiques et
d’hospitalisation des Employés et des membres de leur famille remboursés aux taux
fixés par les dispositions légales et réglementaires en vigueur.

AR T I CL E 4 7 – IN D E M N IT E E N CA S D E R U PT U RE D E C ON T R AT
A L A SUI T E D E M ALD I E

Tout employé dont le contrat est rompu à la suite d’une maladie, bénéficie
d’une indemnité correspondant à l’indemnité de licenciement à laquelle il aurait pu
prétendre s’il avait été licencié.

TI TR E V II I
CL ASSI FI CATI ON

AR T I CL E 4 8 – DI FI N IT I O N S D E S C AT EG OR IE S E T C L ASSE S

Les catégories et classes sont définies en annexe de la présente convention.

AR T I CL E 4 9 – DI SPOSI T IO NS T RA N SI T O I R E S

Au sein de chaque Etablissement, les Employeurs procéderont au classement


de leur personnel dans les catégories et classes définies en annexe de la présente
Convention.

L’employé remplissant de façon permanente plusieurs fonctions correspondant


à des catégories différentes, sera classé dans la plus élevée des catégories.

Le reclassement dans les nouvelles catégories ne saurait entraîner un


désavantage pour les travailleurs.

AR T I CL E 5 0 – AV A NC E M E N T

Il est attribué, chaque année, à tout employé de l’Assurance, une note


d’appréciation générale sur sa valeur professionnelle et sa manière de servir.

23
Lorsqu’une place sera vacante ou créée, l’Employeur fera d’abord appel au
travailleur en place sans que cela puisse faire obstacle au recrutement d’employés
diplômés nécessaires au bon fonctionnement de l’Entreprise.

AR T I CL E 5 1 – CO M MI SSI O N DE CL A SSE M E NT

Tout employé a le droit de demander à son Employeur de faire vérifier si


l’emploi qu’il occupe effectivement correspond bien à la classification figurant en
annexe de la présente convention.

Cette réclamation est introduire soit directement par l’employé, soit par
l’intermédiaire d’un délégué du personnel et examinée par la Direction.

En cas de désaccord, le différend est soumis à la Commission Professionnelle


de classement.
Cette commission de classement, présidée par l’Inspecteur du Travail du
ressort, et composée de deux représentants des Employeurs et de deux
représentants des Employés, statuera sur tout différend concernant la classification
des employés qui leur sera soumis.

Elle aura à apprécier et à fixer la catégorie dans laquelle est classé l’emploi
occupé par l’employé intéressé. Au cas où elle attribuerait un nouveau classement à
l’employé, la décision devra préciser la date à laquelle elle prendra effet.

Les représentants sont désignés par les Organisations Syndicales employeurs


et employés, signataires de la présente Convention. Ils pourront s’adjoindre un ou
deux de leurs collègues plus particulièrement qualifiés pour apprécier le stage.

La Commission se réunit obligatoirement dans les trois jours francs qui suivent
la requête de l’une des parties et se prononcera dans les cinq jours qui suivent la
date de sa première réunion.

Le Président ne participe pas au vote mais exprime ses avis qui figurent au
procès-verbal.

La décision est prise à la majorité des voix des membres de la Commission.


Elle doit toujours être motivée. Lorsque ‘une des parties n’accepte pas cette décision,
le litige est porté devant le tribunal du travail du ressort.

24
TI TR E I X
DI FFE RENDS – ADHE SI O N

AR T I CL E 5 2 - CO M M I SSI O N N A T IO NA L E D ’I NT E R PR ET A T IO N
E T D E C O N C IL I AT I O N

Il est institué une Commission paritaire nationale d’interprétation et de


conciliation pour rechercher une solution amiable aux différends pouvant résulter de
l’interprétation et de l’application de la présente Convention ou de ses annexes et
additifs.

Cette Commission n’a pas à connaître des litiges individuels qui ne mettent
pas en cause le sens le la portée de la présente Convention.

La composition de la Commission est la suivante :

- deux membres titulaires et deux membres suppléants de l’organisation


syndicale des travailleurs, signataires de la présente Convention.

- un nombre égal de membres patronaux titulaires et suppléants.

Les noms des membres titulaires et suppléants sont communiqués par


l’organisation syndicale intéressée à l’autorité administrative (Inspecteur du travail).

La partie signataire, qui désire soumettre un différend à la Commission, doit le


porter par écrit à la connaissance de toutes les autres parties ainsi qu’à celle de
l’autorité Administrative.

Celle-ci est tenue de réunir la Commission dans les plus brefs délais.
Lorsque la Commission donne un avis à l’unanimité des organisations
représentées, le texte de cet avis, signé par les membres de la Commission a les
même effets juridiques que les clauses de la présente Convention.

Cet avis fait l’objet d’un dépôt au Secrétariat du Tribunal du Travail à la


diligente de l’autorité qui a réuni la Commission.

AR T I CL E 5 3 – CO M M I SSI O N R E G IO N A L E D ’IN T E R RE TA T I O N
E T D E C O N C IL I AT I O N

Lorsqu’un litige relatif à l’interprétation et à l’application de la présente


convention ou de ses annexes et additifs naît sur le plan régional, le différend sera
porté devant la Commission paritaire nationale, prévue à l’article précédent, après
étude par une Commission régionale de conciliation composé de la même façon que
la Commission nationale et présidée par l’I nspecteur du Travail du ressort.

25
Dans ce cas, un rapport est adressé par le Président par le président de cette
Commission aux parties signataires et à l’autorité administrative (Inspecteur du
Travail) prévue au paragraphe 5 de l’article précédent.

Ce rapport indique la solution préconisée localement pour le différend ou, en


cas de désaccord persistant – les positions des parties en présence.

Si le litige porte sur des avenants régionaux à la Convention et, si la


Commission régionale prévue au présent article, formule un avis à l’unanimité des
organisations représentées, le texte de cet avis signé par les membres de la
commission, a les mêmes effets juridiques que les clauses de cet avenant et fait
l’objet d’un dépôt au Secrétariat du Tribunal du Travail de Dakar à la diligence de
l’autorité qui a réuni la Commission.

AR T I CL E 5 4 – AD H ESI O N

Tout syndicat ou groupement professionnel de la profession des Assurances


peut adhérer à la présente convention, en notifiant cette adhésion par lettre
recommandée aux parties contractantes et au Secrétariat du Tribunal du Travail de
Dakar.

Ces dispositions ne font pas obstacle à l’adhésion libre à la présente


Convention d’organisations syndicales ou d’employeurs n’appartenant pas à la
profession des Assurances, mais désirant être régis par cette convention en l’absence
de convention propre à leur branche professionnelle.

L’organisation adhérant après coup à la présente convention ne peut toutefois


ni la dénoncer, ni en demander la révision, même partielle, elle ne peut que procéder
au retrait de son adhésion.

Les organisations signataires ne sont pas tenues de faire une place à


l’organisation adhérente dans les organisations ou Commission paritaires prévues la
présente convention.

TI TR E X

RETR AI TE

AR TI CL E 55 – RE G IME E T AG E D E L A RE T R AIT E

Le régime de la retraite est celui fixé par les dispositions législatives,


réglementaires ou conventionnelles.

L’age normal de la retraite est celui fixé par le régime d’affiliation.

En cas d’affiliation à plusieurs de retraites, l’age au sens du présent article


sera celui du régime fixant la pleine retraite à l’âge de plus élevé.

26
AR T I CL E 5 6 – IN D EM N IT E D E D E PA RT A L A R E T R AI T E

Le contrat de travail peut, à partir de cet age être à tout moment résilié par
l’une ou l’autre des parties, sans que cela puisse être considéré comme une
démission ou un licenciement donnant lieu au versement des indemnités
correspondantes prévues par les conventions collectives.

Toutefois, le salarié prenant sa retraite à son initiative ou à celle de son


employeur à un age égal ou supérieur à l’age normal prévu par son régime
d’affiliation percevra une indemnité de départ à la retraite.
Cette indemnité est représenté est représentée pour chaque année de
présence accomplie dans l’Entreprise, par un pourcentage ci-après fixé du salaire
global mensuel moyen des douze derniers mois d’activité qui ont précédé la date de
départ à la retraite.

On entend par salaire moyen, toutes les prestations constituant une


contrepartie du travail, à l’exclusion de celles présentant le caractère d’un
remboursement de frais.

Le pourcentage est fixé à :

- 10 % de ce traitement mensuel par semestre de présence pour les 5


premières années,

- 15 % de ce traitement mensuel par semestre de présence du début de la


6ème année à la fin de la 10ème année,

- 20 % de ce traitement mensuel par semestre de présence du début de la


11ème année à la fin de la 15ème année,

- 30 % de ce traitement mensuel par semestre de présence au delà de la


20ème année

Dans le décompte effectué sur les bases indiquées ci-dessus, il doit être tenu
compte des fractions d’année.

AR T I CL E 5 7

Lorsqu’en accord avec son employeur, le travailleur demandera à jouir par


anticipation de sa retraite, il ne percevra que la partie de l’indemnité de départ à
la retraite, selon les pourcentages suivants :

Période d’anticipation :

- moins de 5 ans : 75 %
- moins de 4 ans : 80 %
- moins de 3 ans : 85 %
- moins de 2 ans : 90 %

27
- moins de 1 ans : 95 %

Le départ à la retraite anticipée pour raison d’incapacité physique médicalement


constatée, n’entraînera pas l’application des abattements ci-dessus.

En cas d’affiliation à plusieurs régimes de retraites, l’âge normal au sens du


présent paragraphe sera celui du régime fixant la pleine retraite à l’âge le plus élevé.

AR T I CL E 5 8

En cas de décès, l’indemnité de départ à la retraite ne sera pas due aux


ayants droit auxquels l’employeur est déjà tenu de verser une indemnité d’un
montant équivalent à celui de l’indemnité de licenciement.

AR T I CL E 5 9

La présente Convention et ses avenants concernant les salaires entrent en


er
application pour compter du 1 avril 1977.

Fa i t à Da ka r, l e 3 0 Jui ll e t 1 97 7

28
O nt Si gné :

PO U R L E CO M I TE D E S SO C IE T E S D ’A SS U RA N CE S DU SE N E G A L

MM. D io uld é N I AN A
Directeur de la SONAM
Président du Comité des Sociétés D’Assurances

Je an -P ierr e C AI RO
Directeur de la FONCIERE

Y ve s DU M Y
Directeur de l’UNI ON DES ASSURANCES DE PARIS

P i er r e V E RN E T
Directeur des ASSURANCES NATIONALES (G.A.N.)

Pour le SYNDI CAT PROFESSIONNEL DES AGENTS GENERAUX D’ASSURANCES

MM. U r bain Al exan dr e D I AG N E


Président du Syndicat Professionnel des Agents Généraux d’Assurances

Ja ck P E C Q U E U R
Directeur de la SO.SE.CO.DA.

P ape Abd oul B A


Agent de l’ENTENNE SENEGALAISE (ex. M. G. F.A.)

Pour l’ASSOCIATI ON NATI ONALE DES COURTIERS D’ASSURANCE

MM. As san e F AL L

D ou dou D I ALLO

Ad n an H AR AT I

Pour la FEDERATION NATI ONALE DES EMPLOYES ET CADRES DES BANQUES,


ASSURANCE, ETABLISSE MENT FINANCIERS DU SENEGANL
( FE.NE.C.BAF).

MM. I br ah im a Ca s si mi r DI O U F

Secrétaire Général de la Fédération Nationale des Syndicats des employés et


Cadres des Banques, Assurances et Etablissements Financiers – FENECBAF –
CNTS.

29
D ao ud a AW
Secrétaire Général Adjoint

D oud ou Issa N I AS S E
Secrétaire Général Adjoint

M ou staph a DI O P
Secrétaire Général du Syndicat des Employés et Cadres des Entreprises
d’Assurances – Cie Assurances DEVI LLE

Ab do uk ar im D IO UF
SO.SE.CO.DA. - G.F.A.

Jean S AN O N
ENTENTE SENEGAISE (ex. M. G.F.A.)

M amado u AH NE
S .A.F.R.A.

L E P R E S ID E NT D E LA C. N. T.S.

Do udo u N G O M

LE M IN IS TR E D E L A FO N C TIO N P UB LI Q U E
D U TR AV AI L E T D E L’ E MP LO I

Am ad ou LY

30
C LASSIF IC AT ION DES EMPLOYES
D’ASSURANC E
=================================

E MP LOYE S – 1 èm e Ca tégorie à 7 èm e

GRADE S – Cla s s e I à Cla s s e IV


GRADE S – Cla s s e V à Cla s s e VIII
ANNEXE I

C L AS S IFI C ATI O N S D E S EM PLO Y E S D’ AS S UR AN C E S

Annexe relative aux classifications professionnelles.

Les employés d’Assurances sont classés dans les différentes catégories et les
différentes classes déterminées par les classifications ci-après :

A – E M P LO Y E S

1è re C atégo ri e

- Employé ordinaire effectuant des travaux manuels ne nécessitant ni


connaissance professionnelle, ni adaptation.
Ce travailleur passe en 2ème catégorie après six (6) mois de présence

2è me Cat égor ie

- Travailleur exécutant des travaux très simples après mise au courant


sommaire,
- Gardien permanent ne répondant pas au téléphone
- Employé chargé de nettoyer avec les produits spéciaux, capable d’utiliser
certains appareils destinés à ces usage.
- Planton commissionnaire ( Planton coursier)
- Jardinier

3è me Cat égor ie

- Gardien permanent répondant éventuellement au téléphone, sachant lire et


écrire,
- Garçon de bureau chargé de distribuer les courriers, de faire attendre les
visiteurs, d’effectuer les liaisons à l’intérieur et à l’extérieur des locaux, peut
être en outre chargé de l’entretien des bureaux,
- Téléphoniste chargé de répondre et de donner des communications sur un
poste central et qui, dans les intermittences du trafic, peut être astreint à des
travaux simples,
- Polycopieur pouvant utiliser toute autre machine à reproduire d’usage facile.

4è me Cat égor ie

- Employé effectuant des travaux n’exigeant qu’une formation professionnelle


très simple.

31
- Garçon de bureau ayant acquis une instruction élémentaire, chargé en sus de
ses fonctions, des travaux de simples copies, de la réception et de l’envoi du
courrier, de son pesage et de son timbrage, et de l’établissement des
bordereaux de transmission.
er
- Dactylographe de 1 degrés capable d’effectuer des travaux de copies dans
les condition convenables mais sans atteindre les conditions de rapidité exigée
à un dactylographe de second degré.
- Téléphoniste standardiste capable de donner des communications sur un
poste central de quatre directions au minimum, pouvant néanmoins, dans les
intermittences du trafic, être astreint à certains travaux de sa catégorie.
- Employé chargé des recherches et du classement des dossiers.
- Employé aux écritures, travaux d’ordre ; teneur de livres auxiliaires ou d’ordre
- Encaisseur procédant occasionnellement aux encaissement à l’extérieur
présentant les documents à la signature.
- Employé occupé à tout ou partie des travaux ci-après :

Numérotage, inscription des polices et des avenants

Tenue à jour des registres de renouvellement, de remplacement et de


résiliation de police, copie et pointage des bordereaux correspondants.

Tenue à jour de documents tels que : répertoires, établissement de


quittances de prime, de ristourne ou de règlements de sinistré

Envoi d’accusés de réception aux assurés, de lettres de renouvellement


et de remplacement.

Dactylographe capable de taper plus de 30 mots-minute avec


orthographe et présentation parfaites.

5è me Cat égor ie

- Employé ayant une formation professionnelle et travaillant sous le contrôle


d’un employé de catégorie supérieure.
- Encaisseur procédant uniquement aux encaissements à l’extérieur, cap de
récapituler éventuellement sur une fiche de mouvement les pièces dont il a la
charge.
- Teneur de livres d’ordre avec rapprochement sans balance.
- Mécanographe débutant sur une machine comptable ou perforateur ayant
moins d’un an de métier.
- Sténo-dactylographe débutant ne remplissant pas les conditions pour être
classé à l’une des catégories supérieures.

6è me Cat égor ie

- Employé ayant une formation technique lui permettant d’exécuter son travail
sur les indications sommaires qui peuvent lui être données par un employé de
catégorie supérieure :

32
- Mécanographe débutant sur une machine comptable ou perforateur ayant
plus d’un an de métier.
- Aide-comptable diplôme teneur de livres avec balance.
- Infirmier titulaire d’un Brevet délivré par une école d’infirmerie.
- Vérificateur et aide-opérateur sur ordinateur.
- Dactylographe ayant les mêmes capacités qu’un dactylographe de la 5ème
catégorie et capable d’exécuter lui-même les travaux du niveau ci-dessus.
- Employé ‘’sinistres’’ capable de suivre des dossiers simples avec appréciation
de la garantie, de vérifier l’exactitude des règlements effectués par les Agents
et d’effectuer les travaux de statistiques.
- Caissier : employé chargé, sous la responsabilité d’un caissier principal ou d’un
comptable, de paiements, d’encaissements et d’opérations de caisse.
ème
- Sténo-dactylographe 2 degré, diplômée et capable de prendre 80 mots
minute en sténo et 30 mots-minute à la machine, avec orthographe et
présentation parfaites et ayant au moins un an de présence.
- Employé ayant, indépendamment de la connaissance de son métier, une
formation technique qui lui permet de rédiger polices et avenants.

7è me Cat égor ie

- Employé très qualifié occupant des postes nécessitant une connaissance plus
ème
étendue que celles d’un employé de la 6 catégorie.
- Sténo-dactylographe diplôme capable de prendre 90 mots-minute et 30 mots-
minute à la machine , avec orthographe et présentation parfaites, et ayant au
moins deux ans de présence.
- Caissier principal ayant la responsabilité d’une caisse avec livres de recettes et
de paiements.
- Comptable chargé de justifier en permanence les comptes particuliers dont il a
la charge, de vérifier en comptabilité les opérations de caisse ou de banque et
de ventiler en comptabilité les opérations courantes d’une agence ou d’une
société.
- Aide-comptable diplômé teneur de livre avec balance ayant plus de deux ans
de présence.
- Mécanographe diplômé d’une Ecole Professionnelle, possédant de bonnes
notions de comptabilité et ayant plus de deux ans de pratique.
- Opérateur sur ordinateur et moniteur chargés de répartir les travaux entre les
perforateurs et les vérificateurs
- Infirmier d’Etat.
- Rédacteur technique : employé ayant les connaissances techniques
indispensables au maniement et à l’application des tarifs et procédant à la
rédaction des police ou avenants, dans plusieurs branches, chargé de recevoir
le public et, éventuellement d’avoir des contacts à l’extérieur
- Employé chargé de la constitution des dossiers de sinistres, avec vérification
des pièces présentées et établissement, sous contrôle, de règlements de
dommages dans une ou plusieurs branches, et chargé de suivre les
procédures simples de recevoir les employés, le public, ou de prendre les
contacts extérieurs.

33
- Employé titulaire du CAP d’Assurance ayant au moment de l’obtention au
moins deux années de pratique.

B- EMPLOYES GRADES

C L A SSE I

- Employés ayant des connaissances au moins égales à celles exigées des


employés de la 7ème catégorie et capables de participer, de sur veiller et de
contrôler, sous les ordres d’un gradé d’un échelon supérieur, le
fonctionnement d’une partie du ser vice.
- Employés chargés essentiellement d’une fonction d’encadrement de petites
équipes d’employés et participant au travail de l’équipe qu’ils encadrent. Ils
assurent la discipline, le respect des consignes, l’exécution du travail.
- Comptable possédant les capacités du comptable de la 7ème catégories, ayant
une connaissances satisfaisante des lois fiscales et capable de reproduire en
comptabilité les opérations techniques, commerciales et financières et,
éventuellement de collaborer à la confection du bilan.
- Chef Opérateur sur ordinateur.
- Programmeur ou analyste.
- Secrétaire de Direction ayant une formation du niveau du Brevet Professionnel
de Secrétariat et capable de rédiger la majeure partie de la correspondance
d’après des directives générales, prenant à l’occasion des initiatives dans des
limites déterminées par les attributions de leur supérieur et pouvant être
chargés du classement de certains dossiers.
- Archiviste – Documentaliste .
- Assistance Sociale diplômée.
- Employé titulaire d’un Brevet Professionnel d’Assurances et n’ayant pas deux
ans de pratique dans la profession.

C L ASSE I I

- Employés chargés, conformément à des directives précises, de conduire


plusieurs employés, de sur veiller leur travail et de suppléer éventuellement un
employé des échelons supérieurs :
- Employés toutes branches, terrestres ou transports, ayant les connaissances
juridiques nécessaires et chargés de la rédaction, de la tarification et de la
gestions des contrats complexes tels que : Risque Int riels, de Dommages, de
Responsabilités diverses, avec, éventuellement vérification des risques et
établissement de rapports.
- Employés qualifiés chargés d’instruire les dossiers ‘’Sinistres’’ des différentes
branches et d’en suivre la procédure.
- Programmeur – Analyste.
- Employés titulaires d’un Brevet Professionnel d’Assurances ayant deux ans de
pratique dans la profession.

34
C L A SSE I I I

- Employés exerçant, d’une façon permanente, un commandement sur plusieurs


employés et ayant dans l’Entreprise une situation comportant des
connaissances techniques ou des responsabilités spéciales ou n’ayant pas, du
fait de leur fonction, de personnel placé sous leurs ordres.

C L AS S E IV

- Employés occupant une fonction de conduite du personnel ou une fonction


d’exécution de travaux nécessitant des connaissances professionnelles
approfondies et comportant une part d’initiative leur permettant entre autres,
d’instruire des dossiers importants et complexes.

C - EM PLOYE S – CADR ES

CL A SSE V

- Cadres ayant une large part d’initiative, assurant à l’intérieur de l’Entreprise,


un fonction d’autorité par délégation directe d’un Cadre d’une classe
supérieure, ou assurant la gestion d’une Agence distincte du Siège de
l’Entreprise, dans laquelle sont employées plusieurs personnes, dont un gradé.
- Comptable principal, ayant une connaissance complète des lois fiscales tant
commerciales qu’en matière d’assurances et capable, en fin d’année, d’établir
le bilan de l’Entreprise, d’interpréter toute opération, d’en déterminer les
comptes en comptabilité générale, et d’en commenter les résultats.
- Cadres hautement qualifiés, ayant une connaissance complète des différentes
branches de la Société, chargés de contrôler l’acceptation des risques et
possédant les qualités requises pour suppléer un cadre d’une classe
supérieure.
- Cadres titulaires du diplôme d’un Centre d’Etudes Supérieures d’Assurances.

C L AS S E VI

- Cadre Techniques, administratifs ou commerciaux et placés sous les ordres du


Directeur ou de l’Employeur de l’Etablissement et qui ont à diriger ou à
coordonner les travaux des employés et gradés des classes précédentes.

C L ASSE V I I

- Cadres Techniques ou administratifs supérieurs assumant la charge d’un


secteur important de l’Entreprise, ou qui assurent une fonction de
commandement, de conseil ou de contrôle par délégation du Directeur ou de
l’employeur.

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C LAS S E VIII

- Cadre de l’Entreprise, ayant l’entière responsabilité de son fonctionnement,


exerçant simultanément une des fonctions des classes V – VI – VI I, et ne
relevant que d’un Délégué Général ou de la Direction Générale.

ART IC LE 2

Les emplois particuliers qui ne trouvent pas leur définition dans la présente
classification seront classés par correspondance aux catégories retenue dans les
Conventions appropriées./.

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