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e. 5. La méthode RAROC :
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2.3. Méthodologie de la notation :
CONCLUSION
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des institutions et de leurs procédures internes d'évaluation ;
Les systèmes de cotations internes des banques font l'objet d'une attention
privilégiée dans ce dispositif ce qui soulève d'une part la question de la
constitution des portefeuilles d'actifs et d'autre part, l'évaluation du risque du
portefeuille de crédits. Dans la mesure où les PME constituent une clientèle
privilégiée des établissements bancaires, la recherche de techniques
d'appréciation des risques à court terme et à long terme que leur financement
fait encourir se présente comme un point dur de la stratégie des banques.
1. Définitions et généralités :
Les banques, comme beaucoup d'entreprises, sont soumises aux risques.
Toutefois, elles sont soumises à plus de formes de risques que la plupart des
autres institutions et la maîtrise de ces risques bancaires est un enjeu
important.
La liste des risques pouvant affecter une banque est longue : risque de
marché, d'option, de crédit, de liquidité, de paiement anticipé, de gestion et
d'exploitation, risque sur l'étranger, risque administratif, réglementaire,
événementiel, risque spécifique....
Le risque qui nous intéressera ici est un risque de crédit aussi appelé risque
de contrepartie ; s'il existe plusieurs types de risques de crédit, celui de
non-remboursement est un risque majeur.
Le marché des PME est essentiellement dominé par des entreprises de petite
taille, c'est la raison pour laquelle ces entreprises sont de plus en plus
sensibles aux changements de l'environnement et connaissent des freins à
leur développement et les causes en sont les suivantes:
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- un cadre juridique inadapté qui est celui des grandes entreprises.
Choix stratégiques
inadéquats
Formation technique Une expérience professionnelle souvent
insuffisante du dirigeant limitée.
Méconnaissance des prix Une insuffisance des systèmes
de revient d'information interne.
Décès, maladie du Une forte concentration des responsabilités
dirigeant (dirigeant « homme orchestre »).
Suppression des Sous-capitalisation des PMI et insuffisance
concours bancaires à des capitaux permanents.
court terme
Frais de personnel trop Insuffisance des systèmes de gestion et
importants contraintes réglementaires.
Outil de production Effort d'investissement insuffisant.
obsolète
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d'appréciation des risques prévisibles, pour cela, nous étudierons
successivement :
Par ailleurs, les règles d'adéquation des fonds propres sont au coeur de la
réglementation de 1988. Cette dernière vise à instaurer un plancher de fonds
propres en fonction des risques pris et se limite dans un premier temps au
risque de contrepartie. Trois catégories de fonds propres sont distinguées : les
fonds propres de base ou « noyau dur » ou « tier one » (comprenant le capital,
les réserves, etc.), les fonds propres complémentaires ou « noyau mou » ou
« tier two » (comprenant les titres subordonnés à durée indéterminée (TSDI))
et les fonds pour risques bancaires généraux (FRBG).
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Les fonds propres complémentaires doivent être inférieurs ou égaux aux fonds
propres de base.
™ L'analyse financière :
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La probabilité de défaut est croissante avec le temps ; en d'autres termes, le
risque augmente avec la durée.
En outre, les probabilités de défaut sont nécessaires pour quantifier les pertes
possibles et leur volatilité. En effet, on peut retenir deux applications majeures
de la quantification des taux de défaut. La première est de permettre une
estimation des provisions économiques nécessaires pour faire face aux
défauts futurs. La deuxième application est d'estimer les pertes maximales sur
un portefeuille d'engagements. Il faut donc veiller à ce que les fonds propres
puissent couvrir les pertes les plus élevées.
Ainsi, la qualité de la contrepartie fait l'objet d'une appréciation que l'on vient
de présenter. Des statistiques de défaillances existent et permettent de cerner
les pertes « probables ». En outre, l'appréciation du risque de défaut en
fonction de caractéristiques connues des clients est possible ; ce sont les
techniques de crédit scoring. Mais si ces techniques conviennent à la clientèle
de particuliers, elles sont plus difficiles à utiliser pour la clientèle entreprise. Et
c'est notamment cette dernière clientèle qui peut représenter un risque de
crédit préoccupant.
Pour contenir leurs risques dans une enveloppe acceptable, les banques
doivent se donner des limites d'exposition. Les systèmes de limite de risque
consistent à fixer des autorisations d'engagements par contrepartie et par
marché. L'allocation de lignes de crédit est fonction de la situation financière
des contreparties et de la qualité de leurs signatures. Les autorisations
peuvent être également fixées en fonction des fonds propres de
l'établissement prêteur.
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La gestion des lignes avec des instruments inscrits au bilan :
™ La syndication :
Une garantie ne doit jamais fonder, à elle seule, la légitimité d'un concours. En
revanche, garantir convenablement un financement pleinement justifié par
l'analyse économique est l'objectif que doit s'assigner tout banquier.
™ La diversification :
™ La titrisation de créances :
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Cependant, une des limites de cette technique est que les investisseurs ne
sont pas informés du détail des créances et de leur historique. Par ailleurs,
cette technique requiert des coûts élevés (coût du montage de retraitement
des risques, la différence entre le coût de refinancement par dette au bilan et
celui obtenu par la titrisation, le coût des fonds propres économisés) et des
délais de mise en place importants.
Les banques traitent de plus en plus leurs crédits comme des obligations ou
des actions. Ainsi, les cessions de créances permettent aux banques de gérer
un portefeuille en fonction d'objectifs de rentabilité en lui donnant une certaine
flexibilité.
Toutes les techniques que l'on vient de voir permettent de réduire un risque de
crédit en le vendant. Cependant, cela n'est possible qu'à la seule condition que
ce risque de crédit existe déjà dans le bilan des banques. Par ailleurs, le client
est souvent mis au courant que sa contrepartie cherche à diminuer le risque
de crédit initialement contracté, ce qui n'est pas sans poser de difficultés
commerciales.
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Plusieurs techniques peuvent être utilisées pour évaluer le risque de crédit
d'un emprunteur:
La permanence de l'objectif ne doit pas pour autant cacher une réelle évolution
des méthodes. Les premières méthodes de scoring étaient largement issues
de l'analyse financière et reposaient sur des ratios financiers fondamentaux en
nombre restreint. Ces méthodes ont ensuite évoluées vers plus de complexité
afin de tenter d'obtenir des notes de plus en plus fiables et précises,
notamment en tenant compte des spécificités sectorielles.
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X2: Bénéfices non répartis / actif total
- Valeur ajoutée>0
- Capital engagé>0
S = á1 R1 + á2 R2 + ... + á7 R7 + â
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1. Deux ratios de rentabilité ;
Ce score, dont la formule est protégée, peut être obtenu, pour une entreprise
quelconque, auprès de la banque de France.
Tx de variation
de la VA
Délai découvert
client
Tx d'invest.
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productif
100 Z =
Z=
A coté du score BDFI, on trouve le score de Canan et Holder qui utilise cinq
variables, lesquelles sont pondérées les unes par rapport aux autres en
fonction de leur importance relative. Il s'agit des cinq ratios suivants :
Le dernier exemple décrit dans cette partie concerne l'une des dernières
innovations remarquées dans le domaine, le score AFDCC. Ce score,
multisectoriel, est construit sur les variables suivantes :
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™ Frais financiers sur excédent brut d'exploitation.
Avec le recul et l'expérimentation, les limites des fonctions score sont elles
aussi assez claires. La première est d'ordre statistique. La distribution des
défaillances est généralement supposée suivre une loi normale, ce qui est fort
contestable. Par ailleurs les entreprises saines sont généralement mieux
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caractérisées que les entreprises en difficultés. Il est de plus difficile de dire si
une entreprise risquée ne finit pas par être défaillante en raison de l'aversion
qu'elle inspire, ce qui ne manquerait pas de faire ressembler le score à une
prophétie auto-réalisatrice.
Les méthodes de scoring ne peuvent être évaluées que sur la base de leur
efficacité, c'est à dire ex-post. Elles mériteraient aussi des remises à jour
permanentes, ce qui pourrait aller à l'encontre de leur utilisation concrète.
Enfin, ces méthodes sont extrêmement proches des ratios financiers et c'est
peut-être là leur principale limite, dans la mesure où elles n'intègrent pas, le
plus souvent, des mesures du risque de défaillance basées sur des variables
plus qualitatives.
Le travail sur les données qualitatives des entreprises n'est pas récent, et de
nombreux travaux ont déjà été réalisés dans ce domaine. Il a cependant connu
un nouvel essor sous l'impulsion d'agence comme Moody's et Standard and
Poors. La plupart des grandes entreprises font désormais le choix d'être
notées, tout spécialement lorsqu'elles doivent faire appel à l'épargne publique.
Un nouveau lobby semble s'être constitué.
Les grilles de cotations font, entre autres, apparaître les variables suivantes
(cette liste ne prétend pas être exhaustive) :
™ L'appartenance à un groupe
™ Activités de sous-traitance
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™ Régularité de la croissance de l'activité (chiffre d'affaires souvent)
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de défaut de la manière suivante. Soient :
Pour élaborer sur ce cas, si la banque pense recevoir une proportion g de son
dû en cas de défaut, alors on a :
et on peut alors obtenir que la prime de risque sur ce prêt devrait être :
Cette formule qui est symétrique par rapport aux variables g et p montre
qu'une baisse dans la probabilité de plein remboursement peut être
compensée par une hausse du facteur g, qui correspond à la valeur des
garanties en cas de défaut.
La relation (1) peut être généralisée à la situation d'un prêt sur plusieurs
périodes ou années. En utilisant la structure à terme des taux d'intérêt on peut
extraire le taux à terme pour les obligations du gouvernement (f1) et pour celle
de l'entreprise (c1), et alors on peut calculer la probabilité implicite de défaut
(p2) pour les obligations de l'entreprise pour l'année deux. Les relations
utilisées sont les suivantes :
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TMM = Valeur totale des titres de catégorie x ayant fait défaut durant
l'année t
5. La méthode RAROC :
Capital à risque
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1.1. Le ratio de solvabilité :
Considéré comme une référence par les acteurs du marché et mis en pratique
dans 140 pays, il n'a cependant aucun caractère obligatoire. Aujourd'hui le
ratio Cooke est le rapport entre les fonds propres et les risques pondérés de 0
à 100 en fonction de la nature du débiteur, de la localisation du risque et de la
nature et durée des engagements. Il intègre également les engagements hors
bilan avec des pondérations spécifiques.
- La méthode standard,
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les états donnant, sur base individuelle et consolidée, les risques encourus sur
un même bénéficiaire, dont le montant est égal ou supérieur à 5 % de leurs
fonds propres. Ces états sont établis selon les modèles et dans les conditions
fixés par circulaire de cette Direction.
Responsabilité de la notation :
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™ Les analystes risques de la DDC (Direction des crédits) procèdent de
manière indépendante à une expertise et à la validation de la note retenue ;
Pour les deux derniers intervenants, les motifs qui les amènent le cas échéant
à modifier la note attribuée doivent être justifiés et formalisés.
Périodicité de la note :
Périmètre de notation :
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Cette note est établie à partir de ratios déduits des états financiers les plus
récents de la contrepartie.
· Management.
™ La situation de défaut ;
™ L'intégration à un groupe ;
L'utilisation des critères est décrite dans le détail dans la deuxième partie
« Mode de calcul de la notation ».
L'analyste peut proposer une note de contrepartie différente de celle qu'il aura
calculée précédemment; cette proposition devra être justifiée.
™ Etre circonstanciée et motivée par écrit : s'il n'y a pas de limite théorique à
une telle modification, il est évident que plus la note retenue est différente de
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celle résultant de l'application de la méthodologie, plus cela doit être expliqué
et justifié ;
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B+ Très bon Actifs de grande qualité PD AA3 AA-
et de bonne liquidité ; comprise
forte capacité entre 0.02% A1 A+
d'endettement, le et 0.04%
management jouit d'une
très bonne réputation.
L'emprunteur n'est pas
excellent mais ne
présente aucune
faiblesse.
B Bon Actifs de bonne qualité PD A2 A
et liquidité, forte capacité comprise
d'endettement, le entre 0.04% A3 A-
management jouit d'une et 0.08%
très bonne réputation.
L'emprunteur ne
présente aucune
faiblesse.
C+ Assez bon Actifs de bonne qualité PD BAA1 BBB+
et liquidité; endettement comprise
modeste; management entre 0.08%
de très bonne réputation. ET 0.16%
L'emprunteur peut
présenter un point
moyen ou faible qui ne
met pas en cause sa
capacité de résistance.
C Acceptable Actifs de qualité PD BAA2 BBB
satisfaisante; comprise
endettement modéré; entre 0.16%
management de bonne et 0.32%
réputation. L'emprunteur
jouit d'une position et
d'une taille moyenne
dans son secteur. Pas
plus de 2 points faibles
et ils sont bien
compensés par des
points forts.
C- Moyen Actifs de qualité PD BAA3 BBB-
satisfaisante; comprise
endettement modéré; entre 0.32%
management de bonne et 0.64%
réputation. L'emprunteur
jouit d'une position et
d'une taille moyenne
dans son secteur.
Contrairement à C, au
moins un facteur de
faiblesse rend très
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possible la dégradation
en spéculatif.
Non investment
grade
D+ Passable Actifs de qualité PD BA1 BB+
acceptable; capacité comprise
d'endettement modérée, entre 0.64%
voire nulle; management et 0.85%
de bonne réputation.
L'emprunteur présente
au moins deux facteurs
de faiblesse qui
l'excluent de la qualité
Investissement.
D Médiocre Actifs de qualité PD BA3 BB-
acceptable quoique peu comprise
liquides, endettement entre 0.85%
important, voire et 1.28%
maximum. L'emprunteur
ne pourrait pas faire face
à de gros revers.
D- Très Actifs peu diversifiés et PD BA3 BB-
médiocre peu liquidités, comprise
endettement important, entre 1.28%
voire maximum. et 2.56%
Emprunteur de moindre
taille par rapport à la
concurrence et qui ne
pourrait pas faire face à
de gros revers.
E+ Faible veille Les actifs peu diversifiés, PD B1 B+
l'endettement maximum, comprise
un management faible entre 2.56% B2 B
en font un emprunteur et 5.12%
non acceptable, sauf
confort particulier
externe.
E Mauvais sous Illiquidité marquée, PD B3 B-
surveillance endettement maximum. comprise
Pas d'incident signalé. entre 5.12%
et 15%
E- Mauvais sous Illiquidité marquée, PD CAA CCC
surveillance endettement maximum. supérieure
Des retards de paiement à 15% CA CC
(< 3 mois) ou des
covenants non respectés C C
sont signalés.
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F / Z Défaut Situation de défaut due à Défaut D D
un impayé (de 3 mois en constaté =
général) ou à un doute 100%
caractérisé de la banque
sur la solvabilité du
débiteur.
F marque le passage en
défaut (F+, sans
provision spécifique);
Z marque le passage en
litigieux.
La notation doit être présentée sur une fiche support, reprenant de manière
résumée l'ensemble des critères explicitant la note de contrepartie calculée et
proposée.
· Rentabilité d'exploitation
Notation financière NOF Notation Qualitative
NOQ
Note contrepartie Système NSY
Correctif Défaut Correctif Correctif Correctif
Trésorerie Groupe Pays
Note calculée par l'analyste NCF
Note finale Retenue NOR
2.4.1. Calcul de la note financière (NOF) :
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· Les ratios financiers sont appréciés diversement selon le secteur d'activité ;
· Chaque ratio est noté d'après l'intervalle de valeurs dans lequel il se place ;
7. Industries manufacturières
9. Commerce de gros
12. Transports
14. Services
Ratios:
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RATIOS
La capitalisation
Le levier d'endettement
La capacité de remboursement
La couverture des charges financières
Trésorerie
Marge d'exploitation
Chaque ratio a été étalonné sur 10 intervalles pour chacun des 16 grands
secteurs retenus. Les grilles de bornage permettent de noter chacun des 6
ratios par une note parmi 10 positionnées entre 3 et 19.
La note financière:
™ Documentation financière ;
™ Soutiens financiers ;
™ Management.
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™ L'application des critères qualitatifs peut:
™ La situation de défaut ;
™ L'intégration à un groupe ;
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™ En application des règles comptables, le défaut sur une quelconque
transaction avec la contrepartie met cette dernière, quel qu'en soit l'état, en
défaut sur tous ses engagements.
La sortie du défaut est décidée dès lors que la cause de l'origine du défaut a
totalement disparu (reprise du service normal de la dette, avec ou sans
restructuration et pertes, passage en post-douteux).
Très favorable +1
Neutre 0
Défavorable -1
Inquiétante -2
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elle-même comme défavorable et négative.
Lorsque l'analyste signale une évolution inquiétante, il est logique qu'il dégrade
la note de contrepartie donnée par le système de deux grades.
Ceci concerne toute contrepartie faisant partie d'un groupe, que la banque soit
engagée ou non sur d'autres entités de ce groupe.
™ Une contrepartie ne peut être mieux notée que le groupe dans lequel elle
est consolidée ou dont elle est l'entité consolidante. Toute exception à cette
règle devra être dûment explicitée dans le dossier et validée par l'instance
décisionnelle.
™ Enfin, la note retenue est celle du groupe s'il s'agit d'une filiale totalement
intégrée au groupe.
Si dans un groupe, la maison mère apporte une caution globale (ou omnibus),
c'est à dire qui garantit tous les engagements de l'emprunteur, sans restriction,
ou s'il existe une politique de caution systématique de la part de la maison
mère pour garantir le prêteur sur tous les concours accordés à la filiale
cautionnée, celle-ci bénéficie de la note du groupe (note de la maison-mère)
pour le calcul de l'exigence en fonds propres dans le ratio de solvabilité.
La caution doit être émise par une société du groupe analysé et sa validité doit
être approuvée par le service juridique de la banque.
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liés au ratio de solvabilité, la note du garant (vraisemblablement identique à la
note du groupe) est substituée à la note de la contrepartie.
b) Dispositions générales :
3. Dirigeants communs: pour les actes de gestion non courants, les dirigeants
de l'emprunteur sont-ils issus et dépendants de ceux du groupe ? A défaut de
le savoir, la filiale porte-t-elle le nom du groupe ?
Le nombre de réponses positives sur les 4 doit être enregistré et figurer sur la
fiche de notation. C'est lui qui détermine le niveau d'intégration de la filiale.
™ Secteur d'activité : celui qui procure les revenus les plus importants ou celui
sur lequel elle est le plus investie (s'il y a plusieurs secteurs, l'analyste
présente le compromis le plus pertinent),
b) Holding consolidante
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au groupe consolidé qui lui appartient; sa note est donc celle du groupe.
C'est la note de l'associé (entreprise) le mieux noté qui sera retenue puisque
celui-ci est responsable solidairement et indéfiniment, du fait de sa nature
juridique, des dettes du GIE ou de la SNC.
Cependant, l'utilisateur doit être prudent quant à l'utilisation de ces outils d'aide
à la décision et il doit s'assurer d'un certain nombre de précautions à la
construction de tels modèles. Il doit aussi se rendre compte de la sensibilité de
ces modèles et être averti que la prévision peut s'écarter sensiblement de la
réalité, surtout lors de changements conjoncturels.
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