Guide - Ventil Meca - 2004 PDF

GUIDE PRATIQUE POUR LES INSTALLATEURS DE TECHNIQUES
SPÉCIALES (ÉLECTRICIENS, CHAUFFAGISTES, SANITARISTES)
LA
DES HABITATIONS
MÉCANIQUE
VENTILATION
C e guide traite principale-
ment de la ventilation
mécanique dans les habita-
SOMMAIRE
tions. PREMIÈRE PARTIE : Situations particulières 30

POURQUOI VENTILER ? Les appareils à combustion non étanche 30
Les hottes de cuisine 31
La ventilation naturelle n’est La qualité de l’air 6
pas abordée ici mais elle fait L’isolation, l’étanchéité à l’air, la ventilation 7 TROISIÈME PARTIE :
l’objet d’un autre guide pra- La ventilation dans son contexte 8 LE MATÉRIEL ET SA MISE EN OEUVRE
tique. Check-list d’une installation de ventilation mécanique 34
DEUXIÈME PARTIE :
L’alimentation et l’extraction mécaniques 36
PRINCIPES, EXIGENCES ET DIMENSIONNEMENT
Les bouches de pulsion et d’extraction 36
La ventilation de base 12 Le réseau de distribution 37
Système de ventilation idéal 12 Le ventilateur 40
CE GUIDE PRATIQUE A ÉTÉ ÉLABORÉ DANS LE CADRE D’UNE COLLABORATION RÉUNISSANT :
Système de ventilation simplifié 12 Les récupérateurs de chaleur 42
• la Division de l’énergie de la Direction Générale des Technologies, de la Recherche La ventilation intensive 12 Les filtres 43
et de l’Energie (DGTRE) du ministère de la Région wallonne qui en a confié la Comment ventiler ? 13 Les absorbeurs acoustiques 43
conception au Centre Interdisciplinaire de Formation de Formateurs de l’Université Les débits de ventilation de base selon L’emplacement des prises et des rejets d’air extérieurs 44
de Liège (CIFFUL), la norme NBN D50-001 14 Le réglage de l’installation de ventilation 45
• le Fonds de Formation professionnelle de la Construction (FFC) qui en a financé Exigences en matière de ventilation : La mesure des débits d’une installation de ventilation 46
l’édition. formulaire de la Région wallonne 16 La maintenance d’une installation de ventilation 47
Ventiler à quel prix ? 18 Le transfert 48
LES MEMBRES DU CIFFUL QUI ONT CONÇU ET RÉDIGÉ CET OUVRAGE SONT :
Hypothèses de calcul 18 Les grilles 48
• C. Baltus, ir. architecte,
Consommation de chauffage et d’électricité 19 Les fentes 49
• J.-M. Guillemeau, licencié en sciences physiques. Estimation des coûts 20
L’alimentation naturelle 50
Tableau comparatif des avantages et
TOUT AU LONG DE SA RÉDACTION, LE GUIDE PRATIQUE A ÉTÉ SUIVI PAR UN COMITÉ Les aérateurs de châssis 50
inconvénients des systèmes de ventilation 21
COMPOSÉ DE : Les grilles murales 51
Méthodologie du dimensionnement 22 Les mécanismes de châssis 51
• M. Glineur, ir. architecte, C. Maschietto, ir., de la Division de l’Énergie, Les bouches 22
• Ch. Delmotte, ir., chef de laboratoire adjoint au Centre Scientifique et Technique de la L’évacuation naturelle 52
Le ventilateur 23
Construction (CSTC), Le réseau de distribution 23 LEXIQUE 54
• J.-M. Hauglustaine, dr. ir. architecte, 1er assistant à l’Université de Liège, Principes de dimensionnement
d’un réseau de distribution 24 ADRESSES UTILES 56
• O. Fourneau, architecte, au CIFFUL,
• H. Daem et A. Noël, représentants de la Fédération professionnelle pour le secteur Les performances de la ventilation mécanique 26 GUICHETS DE L’ÉNERGIE 57
de la ventilation (VENTIBEL), La ventilation des locaux spéciaux 28
BIBLIOGRAPHIE 58
• G. Ledoyen, de l’Union Royale Belge des Installateurs en Chauffage central, climati- Les garages 28
sation et industries connexes (UBIC), Les caves et les greniers 28
• D. De Meersman, de la Fédération Nationale des Installateurs Electriciens du Les chaufferies et locaux de chauffe 29
Bâtiment et de l’Industrie (FEDELEC), Les couloirs communs ou
cages d’escaliers communes 29
• M. Colemans et D. Peytier, de la Fédération Nationale des Associations de Patrons-
Installateurs Sanitaires (FBIC).
2 GUIDE PRATIQUE DE LA VENTILATION MÉCANIQUE DES HABITATIONS GUIDE PRATIQUE DE LA VENTILATION MÉCANIQUE DES HABITATIONS 3
POURQUOI
VENTILER ?
POURQUOI VENTILER ?
L a crise énergétique et l’amélioration du niveau de vie

et des exigences de confort ont provoqué des chan-
gements importants dans la conception et l’utilisation des
logements : meilleure isolation thermique, meilleure étan-
chéité à l’air, utilisation généralisée du chauffage central,
emploi du double vitrage, etc.
Ces changements, lorsqu’ils étaient réalisés sans une

ventilation adéquate, ont aggravé considérablement les
problèmes de condensation et de moisissures dans les
habitations, suscitant quelques inquiétudes quant à la
qualité de l’air intérieur.
L’importance d’une bonne ventilation des habitations ne

fait plus de doute ; c’est une exigence fondamentale pour
obtenir un climat intérieur de qualité dans les bâtiments.
POURQUOI POURQUOI
VENTILER ? VENTILER ?
LA QUALITÉ DE L’AIR L’ISOLATION, L’ÉTANCHÉITÉ À L’AIR, LA VENTILATION

La ventilation, par l’apport d’air neuf,
permet d’améliorer la qualité de l’air
EVACUER LA VAPEUR D’EAU REMPLACEMENT DE CHÂSSIS
intérieur en évacuant et/ou diluant les La vie quotidienne évolue avec le Lors du renouvellement de châssis
polluants. ÉVACUATION temps ; les appareils ménagers, par dans une maison existante, il ne
ERMIQUE
D’AIR VICIÉ exemple, sont de plus en plus nom- TH faut pas oublier que le simple vitra-
breux dans une habitation et cer- N ge est une surface favorable à la
IO
tains d'entre eux produisent une condensation.
AT
L
quantité non négligeable de vapeur
ISO
La pose d'un double vitrage pertur-
AMENÉE D’AIR FRAIS d'eau (fer à repasser à vapeur).
be cette situation. La condensation
L'enveloppe extérieure des mai- 1 risque alors de se déposer sur
sons récentes étant de plus en plus d'autres surfaces froides du local.
étanche à l'air, en l’absence de
Etant donné que toute condensa-
ventilation, l'air intérieur est de
tion de la vapeur d’eau dans une
moins en moins renouvelé ; l'humi-
Pour limiter les habitation est un phénomène anor-
dité n'étant plus évacuée, son taux Pour attein-
dre des performances pertes de chaleur des mal, une solution efficace est de
augmente et finit par causer des
élevées en matière parois, en plus de la pose prévoir un chauffage suffisant et
CO2 HUMIDITÉ dégâts importants (moisissures,
de confort thermique, d’une isolation, il faut une ventilation permettant d’éva-
détérioration des peintures, etc.).
SPORES DE CO d’économie d’éner- supprimer les fui- cuer la vapeur d’eau présente dans
MOISISSURES Il faut donc ventiler afin d'évacuer gie et de qualité tes d’air au travers l’air ambiant.
Réduire la
le surplus de vapeur produite : de l’air, il devient consommation de l’enveloppe du
POLLUANTS
TABAC
INTÉRIEURS
ODEURS • par les activités des occupants, nécessaire de d’énergie bâtiment.
• par les occupants eux-mêmes, 3 contrôler la venti- L’étanchéité à
lation. Augmenter le l’air résout ce
POUSSIÈRES • par des causes extérieures : infil- confort thermique problè- ÉTA
E
COMPOSANTS trations d'eau, humidité ascen- LÉ me. N
C
Améliorer la
Ô
ORGANIQUE VOLATILS sionnelle, humidité de construc- R
qualité de l’air
HÉ
T
ON
tion, etc.
IT
LATION C
ÉÀ
Attention : une ventilation efficace
ne suffit pas pour éviter tout problè-
L’AIR
EST
RADON La réalisation d’une enveloppe LA VE
ILAT
ION me de condensation. Il faut égale- étanche à l’air ne permet plus NTIL
E N T U S CONT ATIO
LA V YEN LE PL ment une bonne isolation ther- RÔLÉ N
N TI
O un renouvellement suffisant de ASSO E,
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CACE ONN
E mique des parois extérieures et un l’air. La ventilation résout ce BONN À UNE
EFFI NE B
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’ A IR chauffage correct des locaux afin À UN OLAT
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QUA UR, I d'atteindre des températures de , PER NCHÉITÉ À
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SAN IQUE LITÉ IQUE
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BÂTI
POURQUOI POURQUOI
VENTILER ? VENTILER ?
LA VENTILATION DANS SON CONTEXTE
HABITATIONNON ISOLÉE ET
HABITATION DONT SEULE LA TOITURE
HABITATION ISOLÉE
HABITATION BIEN ISOLÉE,
EST ISOLÉE ET DONT LES CHÂSSIS ÉTANCHE À L’AIR ET ÉQUIPÉE
NON ÉTANCHE À L’AIR ET ÉTANCHE À L’AIR
COMPORTENT UN DOUBLE VITRAGE D’UNE VENTILATION NATURELLE
AVANT 1973 1973 1985 1996 DEMAIN

CHOC PÉTROLIER RÈGLEMENT THERMIQUE EN RÈGLEMENT THERMIQUE RENFORCÉ K55 / BE 450
RÉGION WALLONNE K70 / BE 500 VENTILATION NBN D50-001
LES ANNÉES D’INSOUCIANCE LES ANNÉES DE CRISE LES ANNÉES DE TÂTONNEMENT LES ANNÉES DE RAISON EXIGENCES POUR LES LOGEMENTS
SELON LA RÉGLEMENTATION THERMIQUE
Avant la crise pétrolière des années Une augmentation notable du prix de Il y a une prise générale de conscien- Les observations et les recherches Il existe entre autres deux projets de
ISOLATION VENTILATION
70, l’énergie était bon marché ; les l’énergie a contraint l’occupant à ce de l’importance de l’isolation ther- sur l’efficience énergétique ont per- norme concernant la ventilation :
habitations non isolées et non étan- penser davantage en termes d’éco- mique. mis de dégager les trois règles sui- Nouvelle K55 ou Be450
NBN D50-001
• PrEN 14134 : “Ventilation des bâti-
construction valeurs Umax
ches à l’air pouvaient être chauffées nomie d’énergie. Le règlement régional wallon impose vantes : ments - Essai de performances et
sans trop de soucis. On a vu se dessiner une tendance à l’isolation thermique des bâtiments • assurer un chauffage suffisant des Bâtiment
K65
contrôles d’installation des systèmes
transformé
réduire le chauffage et le taux de neufs, mais les problèmes subsistent locaux ; en logement et NBN D50-001 de ventilation résidentiels” ;
(changement valeurs Umax
renouvellement d’air en calfeutrant puisqu’aucune mesure concernant la • maintenir une ventilation de base ; d’affectation) • PrEN 14788 : “Ventilation des bâti-
portes et fenêtres et en limitant l’aé- ventilation n’est prise. • réaliser une isolation thermique de Entrées d’air
ments - Conception et dimensionne-
ration. qualité. Transformation selon ment des systèmes de ventilation
d’un logement
Les conséquences de cette fermeture existant (sans Valeurs U
NBN D50-001 résidentiels”.
En 1996, renforcement des exigen- changement
max
lors du
du bâtiment furent l’apparition de remplacement
ces d’isolation thermique tout en d’affectation)
nombreux problèmes d’humidité prin- de châssis
étendant son champ d’application à
cipalement aux niveaux des défauts
d’autres bâtiments (destinés à l’hé- En matière de ventilation la norme
de l’isolation thermique.
bergement) et aux travaux de rénova- belge NBN D50-001 est d’application
tion. tant en construction neuve qu’en
rénovation.
PRINCIPES, EXIGENCES
ET DIMENSIONNEMENT
PRINCIPES,EXIGENCES
ET DIMENSIONNEMENT
L a norme belge NBN D50-001 subdivise la ventilation

d’un bâtiment en trois parties spécifiques :
• la ventilation de base des locaux d’habitation,
• la ventilation intensive des locaux d’habitation,
• la ventilation des locaux spéciaux.
De plus, deux situations particulières, et couramment ren-

contrées, sont également examinées :
• la présence d’appareils à combustion non étanches
dans un local ventilé,
• la présence d’une hotte dans la cuisine.
PRINCIPES, EXIGENCES PRINCIPES, EXIGENCES
ET DIMENSIONNEMENT ET DIMENSIONNEMENT
LA VENTILATION DE BASE COMMENT VENTILER ?

C'est la ventilation nécessaire pour La combinaison des dispositifs, natu- Les systèmes de ventilation méca- De plus, selon le système, il est pos-
les locaux d'habitation dans des rels ou mécaniques, d’alimentation et niques permettent un meilleur contrô- sible de filtrer l’air amené dans un
circonstances normales, avec des d’évacuation de l’air permet de distin- le des flux d’air au travers du bâti- local ou de récupérer la chaleur de
débits d'air suffisants pour assurer guer quatre systèmes de ventilation ment que la ventilation naturelle. l’air extrait.
une bonne qualité de l’air intérieur. simplifiés, désignés dans la norme
belge par les lettres A, B, C et D. ALIMENTATION MÉCANIQUE
SYSTÈME DE VENTILATION IDÉAL OAM = Ouverture d’Alimentation
Les systèmes de ventilation méca- ALIMENTATION NATURELLE
Mécanique
La ventilation de chaque local est SYSTÈME IDÉAL niques (B, C et D) sont ceux auxquels OAR = Ouverture d’Alimentation Un groupe de pulsion ainsi qu’un
indépendante vis-à-vis des autres nous allons nous attacher au travers de Réglable réseau de conduits sont également
locaux de l’habitation. ce guide (le système de ventilation On les place dans les fenêtres ou nécessaires.
Un système de ventilation idéal ne alimentation évacuation naturelle fait l’objet d’une autre publica- dans les murs extérieurs des
en air frais de l’air vicié tion).
peut être réalisé qu’au moyen d’une OAM
locaux “secs”.
OEM Particularités :
ventilation mécanique. ÉVACUATION • filtration de
Ce système est compliqué et peu NATURELLE Particularités : l’air amené
économique, c’est pourquoi la norme • simplicité du système,
OER = possible,
• peu coûteuse à • si environne-
belge admet des systèmes simplifiés. Ouverture l’exploitation,
d’Evacuation ment pollué ou
• contrôle des OER
OER bruyant,
SYSTÈME DE VENTILATION OT
Réglable débits moins • lorsque les
Ce sont des précis OAM
SIMPLIFIÉ (grille OAR locaux locaux
occupants sont
local sec ou fente) local humide conduits verti- que secs humides
locaux locaux sensibles à
La ventilation se fait au travers de (séjour, chambre...) (cuisine, W.-C., sdb...) caux débou- dans les
OT
secs
OT
humides
des polluants
l’ensemble des locaux de l’habitation. chant en toitu- autres extérieurs.
systèmes.
SYSTÈME SIMPLIFIÉ re, aussi près
que possible
Dans tous les cas : L’air de ventilation doit pouvoir circuler librement des locaux “secs” vers les du faîte. A B : PAR INSUFFLATION
pas d’alimentation sans locaux “humides” au travers d’ouvertures de transfert pratiquées dans les por-
évacuation et pas d’évacuation tes ou parois intérieures.
sans alimentation. Le transfert de l’air se fait toujours par le jeu des dépressions entre les locaux.
ÉVACUATION PAR EXTRACTION : C D : DOUBLE FLUX
MÉCANIQUE
Particularités : Particularités :
OEM =
LA VENTILATION INTENSIVE Ouverture
• peu coûteuse • système très
T à l’exploitation, maîtrisable,
N ES La norme NBN D50-001 prévoit, en complément de la ventilation de base, d’Evacuation
ATIO ON • débits mieux • filtration de l’air
E NTIL R ÉATI
LA V
UR L
A C
LENT
. l'installation de dispositifs de ventilation intensive, destinés à renouveler Mécanique contrôlés que amené,
S R
BASÉ
E D'A I
Un groupe
UX rapidement l'air d'un local en cas de détérioration importante de sa qualité dans le • récupération
D:
F L
D'UN PREN
CO M TION d’extraction ou système A. de chaleur,
ELLE ALIMENTA (surchauffe, nombreuses personnes dans la pièce, etc.). OEM OEM
• U N E IS , un ventilateur, OAM • si environne-
F RA La ventilation intensive requiert des débits importants mais occasionnels.
S DE
OAR
AIR locaux locaux
ment bruyant
EN V E R TURE ainsi qu’un secs humides locaux locaux
O U La technique la plus indiquée pour ce type de ventilation est l’utilisation des
S
• DE SFERT, secs humides et/ou pollué.
DE réseau de OT OT
TRAN TION fenêtres et des portes, pratiquant ainsi de grandes ouvertures d’amenée et
É V ACUA conduits sont
• UNE VICIÉ. d’évacuation d’air.
L’AIR également
Pour plus d’informations, nous renvoyons le lecteur au guide pratique “La nécessaires.
ventilation naturelle des habitations”.
LES DÉBITS DE VENTILATION DE BASE SELON LA NORME NBN D50-001 EXEMPLES D’APPLICATION POUR UN SÉJOUR AVEC UN EXEMPLES D’APPLICATION POUR UN SÉJOUR AVEC
SYSTÈME DE VENTILATION DOUBLE FLUX OU PAR INSUFFLATION UN SYSTÈME DE VENTILATION PAR EXTRACTION
Le dimensionnement de la ventilation Le débit nominal doit respecter les POUR LE SYSTÈME C
de base se calcule sur base des limites suivantes (voir tableau ci-des- Calcul des débits à prévoir pour un séjour de : Calcul des débits à prévoir pour un séjour de :
Valeur limite complémentaire : le • 20 m² : qN = 3,6 x 20 = 72 m³/h ; • 20 m² : qN = 3,6 x 20 = 72 m³/h ;
débits nominaux. sous) :
débit total des ouvertures d’alimen-
le débit minimum à prévoir est de 75 m³/h. le débit minimum à prévoir est de 75 m³/h et le débit
Afin d’assurer une ventilation de • Débit minimum : il doit toujours pou- tation naturelle d’un local ne peut
voir être réalisé au minimum. • 40 m² : qN = 3,6 x 40 = 144 m³/h ; maximum est de 150 m³/h (= 2qN).
base, un débit de 3,6 m³/h par m² de jamais excéder deux fois le débit
• Débit maximum : on peut se limiter à le débit minimum à prévoir est de 144 m³/h. • 40 m² : qN = 3,6 x 40 = 144 m³/h ;
surface au sol S est nécessaire. nominal en respectant les limites ci-
ce débit mais ce n’est pas une obli- • 50 m² : qN = 3,6 x 50 = 180 m³/h ; le débit minimum à prévoir est de 144 m³/h et le débit
dessus :
Le débit nominal qN d’un local sera gation. le débit peut être limité à 150 m³/h. maximum est de 288 m³/h (= 2qN).
Débit total ≤ 2qN
ainsi défini par la formule : • 50 m² : qN = 3,6 x 50 = 180 m³/h ;
ALIMENTATION ≠ ÉVACUATION Cette valeur limite est imposée pour le débit peut être limité à 150 m³/h et ne doit pas
qN = 3,6 [m³/h] x S [m²] En respectant la norme, on n’obtient pas une raison de confort, une ouverture dépasser 360 m³/h.
nécessairement une équivalence entre les d’alimentation naturelle favorisant
débits d’alimentation et d’évacuation de l’air.
plus les courants d’air qu’une ouver-
Ces débits peuvent être équilibrés mais cela
n’est pas obligatoire. ture d’alimentation mécanique.
DÉBIT NOMINAL [m³/h]

DÉBIT NOMINAL [m³/h]
débit non autorisé :
xS
inconfort dû
3,6
ALIMENTATION ÉVACUATION aux courants d’air
TRANSFERT
2x
EN AIR FRAIS DE L’AIR VICIÉ
=
xS xS
bit
3,6 3,6
dé
it = it =
b éb
dé d
OUVERTURES DE
LOCAUX SECS LOCAUX HUMIDES débit autorisé
TRANSFERT limite maximale possible débit = 150 m³/h
150
débit = 150 m³/h
150
CHAMBRE, BUREAU, CUISINE CUISINE FERMÉE,
SÉJOUR W.-C. débit autorisé
SALLE DE JEUX OUVERTE SDB, BUANDERIE
débit minimum requis débit = 75 m³/h débit minimum requis débit = 75 m³/h
75 75
MINIMUM
débit minimum ou
DÉBIT
75 m³/h 25 m³/h section libre (1) : 75 m³/h 50 m³/h 25 m³/h débit non autorisé : débit non autorisé :
inconfort par inconfort par
25 m³/h ou manque de ventilation manque de ventilation
70 cm² (2) 0 0
0 10 20 30 40 50 SURFACE S [m²] 0 10 20 30 40 50 SURFACE S [m²]

pour cuisine fermée :
MAXIMUM
DÉBIT
150 m³/h 36 m³/h par personne pas de

50 m³/h ou 75 m³/h 25 m³/h
ou 2qN ou 2qN limite
140 cm² (3)
(1) Il s’agit de la section libre des ouvertures de transfert lorsqu’elles sont constituées de fentes sous les portes.
(2) En approximation : 70 cm² correspond à une fente de 1 cm de haut pour une porte de 70 cm de large.
(3) En approximation : 140 cm² correspond à une fente de 2 cm de haut pour une porte de 70 cm de large.
EXIGENCES EN MATIÈRE DE VENTILATION : FORMULAIRE DE LA RÉGION WALLONNE PARTIE 2 : ALIMENTATION Les cases du formulaire ont été
remplies selon l’exemple suivant :
Ce formulaire, à remplir par l’architec- Le formulaire comporte quatre parties :
soit une maison d’une superficie
te lors d’une demande de permis 1 : partie concernant le système de ventilation choisi ;
de 100 m² habitable et d’un volu-
d’urbanisme, permet le calcul des 2 : partie concernant l’alimentation d’air ;
me chauffé de 250 m³.
débits dans les différents locaux 3 : partie concernant l’extraction d’air ;
SYSTÈME C
d’une maison d’habitation. 4 : partie concernant le taux de ventilation du bâtiment.
OAR : 56 m³/h
L’entrepreneur peut s’y référer pour Remarques :
contrôler ses propres calculs et/ou • les cases bleuies ne sont pas à compléter pour répondre aux exigences CUISINE
pour dimensionner le système de de la norme NBN D50-001 ; OEM
50 m³/h
ventilation. • la quatrième partie : «Débit de ventilation» n’est pas à compléter. • Dans la colonne “débits de ventila- • Dans la colonne “débit réel”, indi- OT
tion” sont donnés le débit nominal quer pour chaque local le débit qu’il
50 m³/h
PARTIE 1 : LE SYSTÈME DE VENTILATION
(3,6 m³/h.m²), le débit minimum et le faudra réaliser ; pour cela, multiplier SÉJOUR
débit maximum (en m³/h ; ce dernier le débit nominal par la superficie.
HALL
présente une valeur qui ne doit pas • Les deux dernières colonnes ne OEM OT
25 m³/h 25 m³/h
nécessairement être respectée. doivent pas être complétées. WC
OT
• Dans la colonne “superficie plancher • Totaux alimentation (en m³/h) : faire 25 m³/h
intérieur”, désigner (en abrégé) les la somme de tous les débits réels. REZ OAR : 55 m³/h
locaux en question et indiquer la Cette somme indique le débit en air OAR : 36 m³/h
superficie intérieure du plancher de frais de la maison ou du logement.
chaque local. SDB
OEM
50 m³/h CHAMBRE 1
PARTIE 3 : ÉVACUATION OT
OT
25 m³/h
25 m³/h
• ABCD : indiquer par une croix le • Système A et C, OAR des locaux
système choisi. Dans cet exemple, principaux : indiquer par une croix si
CHAMBRE 2
il s’agit du système C. les OAR sont prévues dans les HALL
OEM
• Joindre un plan descriptif (voir page fenêtres, les murs ou les portes 25 m³/h
OT
25 m³/h
OT
25 m³/h
18) : pour chaque local habité, indi- extérieurs.
WC
quer le débit d’alimentation (local • Système A et B, OER des locaux VIDE HALL
sec) ou le débit d’extraction (local secondaires(1) : pour répondre aux ETAGE OAR : 50 m³/h
humide) à réaliser. La position des exigences de la norme NBN D50- • La rubrique 3.1 concerne tous les locaux en question et indiquer la
ouvertures d’alimentation et d’éva- 001, il faut prévoir principalement locaux humides sauf les W.-C. superficie au sol (en m²) de chaque
cuation doivent être signalées sur des conduits verticaux. local, sauf pour les W.-C.
les plans. Dans le cas de l’évacua- • Dans les deux dernières colonnes Exception : pour les cuisines ouver-
tion naturelle (système B), indiquer tes qui donnent directement dans • La colonne “débit réel” : calculer
des sous-rubriques 1.2 et 1.3 : indi- pour chaque local le débit à réaliser OEM
OEM
également sur les coupes la posi- quer par une croix si les OAR et les une pièce de séjour, le débit mini- SDB
tion des canalisations verticales d’é- mum à réaliser est égal à (en m³/h) en tenant compte des WC
OER sont réglables manuellement débits nominaux et des surfaces de
(1) Les OER sont impérativement vacuation. ou automatiquement. 75 m³/h au lieu de 50 m³/h. OEM
Remarque : tout système spécifique planchers. OEM

connectées à des conduits verti- • Tous systèmes, OT : indiquer par • La rubrique 3.2 concerne les W.-C. CUISINE
caux qui débouchent au-dessus de complétant un des systèmes nor- • Totaux alimentation (en m³/h) : faire WC
une croix le type d’OT choisi. • Dans la colonne “superficie plancher la somme de tous les débits d’éva-
la toiture près du faîte. malisés doit être indiqué sur les
plans. intérieur”, désigner (en abrégé) les cuation à réaliser.
VENTILER À QUEL PRIX ?

Les calculs ont été réalisés pour la maison d’habitation représentée à la page précédente. CONSOMMATION DE CHAUFFAGE ET D’ÉLECTRICITÉ
HYPOTHÈSES DE CALCUL Consommation de chauffage pour les déperditions par transmission
• Ventilateur monobloc équipé d’un • Les conduits sont en acier galvanisé • Pour la ventilation simple flux - systè- Consommation de chauffage pour les déperditions par ventilation
moteur à courant continu réglable sur spiralé de diamètre 125 mm. me B - avec une batterie de chauffe, Consommation d’électricité engendrée par la ventilation
3 vitesses de rotation. on suppose que la température de
Consommation d’électricité engendrée par la batterie de chauffe
• Le système B comporte une batterie DÉBIT DE VENTILATION soufflage de l’air est de 15 °C.
de chauffe. 187,5 m³/h • Pour la ventilation mécanique double SYSTÈME A SYSTÈME B SYSTÈME C SYSTÈME D SYSTÈME D
• Le système D (rendement de 65 % - flux avec récupération de chaleur, on [kWh/an] 65 % 90 %
PERTE PAR
1er cas) est équipé d’un récupérateur suppose que la température de souf-
VENTILATION
flage de l’air est de 16 °C (rendement 14000
de chaleur à courant croisé pouvant 65 W/K
atteindre un rendement thermique de de 65 % - 1er cas) et de 19 °C (rende-
12000
12.800
12.800
12.800
12.800
12.800
65 %. ment de 90 % - 2e cas).
• Le système D (rendement de 90 % - • Les bouches sont autoréglables.
2e cas) est équipé d’un récupérateur
10000
de chaleur à contre-courant pouvant
atteindre un rendement thermique de 8000
90 %.
6000
• Rendement de l’installation de chauf-
5.350
5.350
V = 250 m³
fage : 0,7. PERTE PAR 4000
A = 100 m²
1.860
• Capacité calorifique de l’air : 0,34
TRANSMISSION Grâce au préchauffage de l’air exté-
3.070
180 W/K
Wh/m³K. 2000 rieur du récupérateur de chaleur, la
2.330
465
480
350
250
175
• Nombre d’heures de fonctionnement consommation de chauffage engen-
annuel de l’installation de chauffage 0 drée par la ventilation diminue consi-
durant la saison de chauffe : 5110 h. dérablement : elle peut se réduire à
• La température extérieure moyenne 30 % de la consommation d’une
diurne durant la saison de chauffe est 1.800 1.500 1.800 1.500 1.300 même installation sans récupérateur
de 8,5 °C, tandis que la température LITRES DE MAZOUT PAR AN de chaleur.
de consigne des locaux est de 20 °C. Le budget alloué aux consommations Dans les habitations qui satisfont aux
de chauffage dues à la ventilation et Remarque : 1 litre de mazout équivaut à environ 1 m³ de gaz qui
Les tarifs considérés pour le mazout (livraison de + de 2.000 litres), le gaz (tarif exigences thermiques wallonnes, une
d’électricité (engendrées par la venti- équivaut à environ 10 kWh.
chauffage) et l’électricité (tarif bihoraire) sont ceux qui étaient en vigueur en lation mécanique) est calculé sur l’en- ventilation permanente conforme à la
décembre 2003 : semble de la vie du bâtiment, et inclut norme NBN D50-001 représente :
• mazout : 0,3024 €/litre, l’investissement propre à la ventilation • 30 % de la consommation totale de
• gaz : 0,0323494 €/kWh, (TVA comprise). chauffage avec une ventilation
• électricité : - prix unitaire de jour : 0,1597 €/kWh, Sur une période de 20 ans, une instal- mécanique simple ;
- prix unitaire de nuit : 0,0809 €/kWh. lation de ventilation nécessite la remi- • 10 % de la consommation totale de
Pour simplifier, ces prix sont considérés constants sur la durée de vie ou, plus se à neuf et le renouvellement de cer-
exactement, évoluant au même rythme que le taux d’intérêt bancaire. Les coûts chauffage lors d’une ventilation
taines pièces, comme le groupe de mécanique double flux avec récupé-
intègrent la TVA. ventilation et les bouches.
ration de chaleur.
ESTIMATION DES COÛTS TABLEAU COMPARATIF DES AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS DES SYSTÈMES DE VENTILATION
COÛT DES CONSOMMATIONS (électricité + chauffage) [euros/an] Attention : le système A est peut- SYSTÈME A SYSTÈME B SYSTÈME C SYSTÈME D + RÉC.
600 être le moins onéreux, mais il est Elle ne convient S’applique aux Elle ne convient
500
le moins confortable (débits pas APPLICATION DANS LE
CAS D’UNE RÉNOVATION
Simplicité de
l’installation.
pas toujours lors
d’une rénovation.
☺ bâtiments neufs et
à la rénovation.
pas toujours lors
d’une rénovation.
forcément adaptés, courants d’air,
etc.). Nécessite une Nécessite une très Nécessite une très
400 ETANCHÉITÉ DE L’étanchéité à l’air
bonne étanchéité bonne étanchéité bonne étanchéité
L’ENVELOPPE EXTÉRIEURE est impérative.
à l’air. à l’air. à l’air.
300 Les deux systèmes D ne sont pas a
B priori plus rentables financièrement Ne nécessite que des
200 sur 20 ans que le système C. COMPLEXITÉ ☺ OAR et des conduits
verticaux d’évacuation.
Système assez
simple.
Système assez
simple.
Système plus
compliqué.
Par contre, les consommations de
100 C chauffage pour la ventilation sont net- Nécessite des con- Nécessite 2 réseaux
A ENCOMBREMENT Les conduits verticaux Nécessite un réseau
D65 D90 tement moindres pour ces deux sys-
DES
et leurs débouchés en
duits verticaux d’éva-
de conduits d’extrac-
de conduits : un d’ali-
CONDUITS DE VENTILATION cuation et un réseau de mentation et un autre
0 toiture sont à prévoir. tion.
tèmes que pour les autres (A, B ou conduits d’alimentation. d’extraction.
COÛT DU MATÉRIEL SANS MAIN-D’OEUVRE [euros] C). Les coûts des consommations L’air peut être filtré et L’air peut être filtré et
3500 d’électricité et de chauffage sont aussi

FILTRATION
TRAITEMENT DE L’AIR
L’air amené ne peut
pas être traité. ☺ sa température et/ou
son humidité condi-
L’air amené ne peut
pas être traité. ☺ sa température et/ou
son humidité condi-
plus faibles pour les systèmes D. tionnées. tionnées.
3000 Bonne étanchéité aux La transmission de
Les OAR favorisent le Les OAR favorisent le
Dans un souci d’efficience énergé- TRANSMISSION DU BRUIT passage des bruits
bruits sauf si l’entrée
passage des bruits
bruit est limitée si
d’alimentation est mal l’installation est bien
2500 tique, il est donc préférable d’installer gênants.
située.
gênants.
étudiée.
un système D avec récupération de Livrés à l’influence
2000 Pas de contrôle réel
chaleur dans une habitation.
1500
D90
De plus, l’évolution probable du prix
CONTRÔLE DES
DÉBITS D’AIR AMENÉ
des phénomènes na-
turels du mouvement ☺ Les débits d’air ame-
né sont contrôlés.
sur les débits d’air
amené.
☺ Les débits d’air amené
sont contrôlés.
de l’air.
D65 des énergies vers le haut renforcera Livrés à l’influence
1000 B l’écart entre les coûts des consomma- Pas de contrôle réel
500 A
C
tions, favorisant ainsi les installations
CONTRÔLE DES
DÉBITS D’AIR EXTRAIT
des phénomènes na-
turels du mouvement
sur les débits d’air
extrait.
☺ Les débits d’air extrait
sont contrôlés. ☺ Les débits d’air extrait
sont contrôlés.
de l’air.
double flux. En effet, si le prix du Grilles raccordées à Système très maîtrisa-
Seuls les débits d’air Seuls les débits d’air
mazout augmente de 30 %, les coûts
COÛT
0
SUR 20 ANS [euros] (remplacement du groupe de ventilation et des bouches) sur 20 ans des systèmes D sont infé-
GESTION DES DÉBITS
un régulateur mais les
débits ne sont jamais
amené peuvent être
gérés.
extrait peuvent être
gérés.
☺ ble et qui se prête bien
à une commande auto-
réellement connus. matique.
14000
rieurs à celui du système C.
Les éléments de ce Nécessite une mainte-
12000 Au vu de ces ordres de grandeur, on

MAINTENANCE
DE L’INSTALLATION ☺ système demandent
très peu d’entretien.
Nécessite une main-
tenance régulière.
Nécessite une main-
tenance régulière.
nance régulière (ins-
pection et nettoyage).
peut établir un ordre d’action sur une Une pompe à chaleur Permet la récupération
10000
8000
installation de ventilation :
• adapter les débits d’air aux besoins
RÉCUPÉRATION DE CHALEUR
Pas de récupération
de chaleur.
Pas de récupération
de chaleur.
peut être intégrée
pour récupérer la cha- ☺ de chaleur de l’air
extrait pour réchauffer
leur sur l’air extrait. l’air neuf pulsé.
nécessaires afin de limiter les frais
B Coûteux mais la récu-
de chauffage ;
6000
• améliorer l’efficacité énergétique
COÛT GLOBAL
☺ Installation de
ventilation simple.
Coût assez élevé.
Peu coûteuse à
l’exploitation.
pération de chaleur
permet de récupérer le
surcoût initial.
4000
des équipements, pour fournir les
C D65 D90 débits demandés avec une
2000 A
consommation minimale.
0
MÉTHODOLOGIE DU DIMENSIONNEMENT
Les débits d’alimentation et LE VENTILATEUR
Somme de tous les débits d’évacuation mécaniques doi- Le dimensionnement d’une installa- COURBES CARACTÉRISTIQUES
amenés ou évacués vent être réalisés alors que : tion de ventilation définit le débit à D’UN VENTILATEUR DOMESTIQUE L’intégration du ventilateur dans
le réseau joue un rôle non négli-
≥ • toutes les portes intérieures
sont normalement fer-
fournir par le ventilateur et la perte
de charge que celui-ci doit vaincre : geable sur le rendement global
Somme de tous les mées ; c’est ce qu’on appelle son point de de l’installation :
débits nominaux des • les ouvertures de • la section de sortie du ventila-
locaux occupés
PRINCIPES transfert sont norma-
fonctionnement.
teur doit être le plus possible
On sélectionne donc d’abord les
À lement ouvertes. ventilateurs dont la courbe caracté- adaptée à la section du conduit
RESPECTER ristique passe par ce point de fonc- de distribution ;
tionnement. Ensuite, on repère, sur • il faut prévoir, à la sortie du
les courbes caractéristiques du ventilateur, une section de
Si installation simple flux Les exigences imposées constructeur, le ventilateur dont le gaine droite suffisamment lon-
(système B et C), les débits en matière de débit doivent pou- rendement est maximal au point de gue avant le premier change-
mécaniques doivent être voir être respectées pour : fonctionnement. ment de direction.
atteints lorsque les OAR ou les • des vitesses de vent < 4 m/s ;
OER sont en position ouverte • des écarts de température (inté-
normale. rieur - extérieur) < 25 °C.
LE RÉSEAU DE DISTRIBUTION
Lors de la conception du réseau, il • la section des conduits : pour un
faut être attentif à plusieurs aspects : même débit, il faut choisir les sec-
• le tracé du réseau : il doit être le tions de gaines les plus grandes
plus simple possible afin de limiter possibles, tout en restant dans les
Nous n’abordons pas ici le limites admissibles :
les pertes de charge, de diminuer
dimensionnement des ouvertu- - limite supérieure : l’encombrement,
res d’amenée d’air réglables LES BOUCHES la vitesse de rotation du ventilateur
(et donc la consommation élec- le poids, le prix, le volume d’isolant
OAR (système C), des ouvertu- Le choix d’une bouche de pulsion ou éventuel ;
trique et le niveau sonore) et de
res d’évacuation d’air réglables d’extraction dépend : - limite inférieure : la vitesse de l’air
faciliter l’équilibrage et la mainte-
OER (système B) et des ouvertu- • du débit demandé : en fonction de dans les conduits doit rester infé-
nance ;
res de transfert OT. la pression dont on dispose en rieure ou égale à 4 - 5 m/s sinon il
Le dimensionnement de ces • les formes et matériaux des
amont du diffuseur, on peut estimer conduits : il existe des conduits rec- se produit une augmentation du
composants est étudié dans le le débit fourni par la bouche à par- bruit et des pertes de charge ;
Remarque : les ventilateurs de tangulaires, circulaires et oblongs.
guide pratique “La ventilation tir d’abaques des fabricants ;
fenêtres ou ceux des hottes qui Ils peuvent être en acier galvanisé, • l’étanchéité : elle dépend du matériel
naturelle des habitations”.
travaillent par intermittence ne sont • de la production acoustique : il faut en aluminium, en inox, en matière choisi et de sa mise en oeuvre ;
Dans tous les cas, le débit cal- pas pris en considération lors du choisir la bouche qui présente la synthétique (à proscrire car ils pro- • l’acoustique.
culé doit être comparé au débit calcul d’une ventilation telle que puissance acoustique la plus faible pagent le bruit) et en béton ;
du matériel choisi. décrite dans la norme. pour le débit désiré.
PRINCIPES DE DIMENSIONNEMENT D’UN RÉSEAU DE VENTILATION

Le dimensionnement d’un réseau de MÉTHODE DES PERTES DE CHARGE CONSTANTES PAR BRANCHE EXEMPLE DE DIMENSIONNEMENT D’UN RÉSEAU DE VENTILATION
ventilation consiste à calculer le dia- 150 m³/h
Cette méthode consiste à fixer une perte de charge linéaire constante dans TRONCON DEBIT LONGUEUR ∆Plin ∆P Σ∆P DIAMETRE VITESSE
mètre de chaque conduit et à en E-b m³/h m³/s m Pa/m Pa Pa mm m/s
le tronçon le plus défavorisé du réseau.
déduire la hauteur manométrique à A
E-F 150 0,042 1 1 1 1 125 3,397
A partir de cette valeur, en tenant compte du débit véhiculé par chaque
fournir par le ventilateur. F-G 150 0,042 6 1 6 7 125 3,397
branche du réseau et de la pression nécessaire au niveau des bouches, on B G 150 0,042 5 1 5 12 125 3,397
peut calculer pour chaque tronçon : G-b 100 0,028 8 1 8 20 125 2,265
D
• la section du conduit, E
b 100 0,028 - - (50) 70 - -
• la vitesse de l’air, C
• la perte de charge. En E, la pression est de 70 Pa.
F G
H 10 En G, elle est de 70 - 12 = 58 Pa.
En effet, en partant de la bouche la plus défavorisée, on égalise la perte de 0m
³/h
C’est le choix de la vitesse ou de charge de chacune des branches parallèles, ce qui permet d’en déterminer a Pour que le réseau soit équilibré, la perte de charge du tronçon G-b doit être
50 m³/h b identique à celle du tronçon G-a :
la perte de charge de départ qui le diamètre. On obtient ainsi un réseau directement équilibré.
conditionne le diamètre des 100 m³/h ∆PG-b = ∆PG-a = 58 - 50 = 8 Pa.
conduits, et donc, les pertes de Les pertes de charge de tout le réseau (conduits rectilignes, coudes, tés, Soit un réseau de ventilation dont le
charge totales, la consommation etc.) sont alors additionnées aux pertes de charge des accessoires (batte- débit à fournir par le ventilateur est de
du ventilateur et l’investisse- ries, filtres, prise d’air, etc.) pour dimensionner le ventilateur. 150 m³/h. Pour pulser le débit souhai- TRONCON DEBIT LONGUEUR ∆Plin ∆P Σ∆P DIAMETRE VITESSE
ment final. Suivant des tables reprises dans la littérature, les accidents de parcours té, les bouches doivent être alimen- G-a m³/h m³/s m Pa/m Pa Pa mm m/s
Un compromis doit être trouvé (coudes, changements de section, tés, bifurcations, etc.) sont assimilés à tées sous une pression de 50 Pa. G-H 50 0,014 2 1,125 2,25 2,25 80 2,765
entre consommation et investis- une longueur de conduite équivalente, c’est-à-dire ayant la même perte de La pression nécessaire au niveau de H 50 0,014 6 1,125 6,75 9,00 80 2,765
la prise d’air extérieure est de 40 Pa. H-a 50 0,014 1 1,125 1,125 10,13 80 2,765
sement. charge. a 50 0,014 - - (50) 60,13 - -
La perte de charge du filtre est de 45
Pa. La longueur du tronçon G-a étant de 3 m et la longueur équivalente du coude
Pour modifier la perte de charge d’un EN PRATIQUE
circuit afin d’équilibrer les débits réels On fixe la perte de charge linéaire H de 6 m, on a une longueur totale de 9 m pour une ∆PG-b de 8 Pa, soit une
par rapport aux prévisions, on a par- Pour une maison d’habitation, on dimensionne d’abord les conduits en dans la branche du réseau la plus ∆Plin de 1,125 Pa/m.
fois recours à des diaphragmes de fonction du débit souhaité et de la vitesse admissible. résistante (a priori, la plus longue : ici,
réglage. Section = Débit / Vitesse le tronçon E-b) à une valeur de
Ils sont sources de bruit et créent des On examine ensuite les pertes de charge dans le réseau et on compense, 1 Pa/m, valeur courante de compro-
DEBIT LONGUEUR ∆Plin ∆P Σ∆P DIAMETRE VITESSE
zones d’accumulation de poussières, s’il le faut, au niveau des ventouses ou des bouches auto-réglables et au mis entre les problèmes acoustiques TRONCON
A-E m³/h m³/s m Pa/m Pa Pa mm m/s
c’est pourquoi, ils ne sont utilisés que niveau de la vitesse de rotation des ventilateurs. et l’investissement lié à la taille des
A 150 0,042 - - (40) 40 - -
lorsqu’il existe un déséquilibre fla- conduits.
Pour l’exemple repris page 17, le débit est de 187,5 m³/h (0,052 m³/s). A-B 150 0,042 2 0,5 1 41 125 3,397
grant de perte de charge. La vitesse de l’air, pour des raisons de confort, doit rester inférieure ou B 150 0,042 6 0,5 3 44 125 3,397
Dans le tronçon E-b, connaissant la
B-C 150 0,042 1 0,5 0,5 44,5 125 3,397
égale à 4 m/s. On obtient : longueur des conduits et la longueur C-D 150 0,042 - - (45) 89,5 - -
• section = 0,052 / 4 = 0,013 m² équivalente des accidents, on en D-E 150 0,042 - - (0,5) 90 - -
• diamètre = 2 x √ 0,013 / π = 0,129 m = 129 mm déduit la perte de charge.
Ensuite on peut calculer la section en Pour le tronçon A-E, on se fixe une perte de charge linéaire de 0,5 Pa/m.
Les diamètres standard pour les conduits circulaires sont donnés page 37.
fonction du débit grâce aux abaques
On constate que le diamètre le plus proche du diamètre calculé est 125 mm.
des fabricants.
Il faut dès lors examiner les pertes de charge du réseau de distribution pour Le ventilateur doit donc fournir un débit de 150 m³/h avec une pression de :
L’exemple est donné pour des
DIAPHRAGME DE RÉGLAGE DES DÉBITS un tel diamètre et compenser au niveau des bouches si besoin est. 70 + 90 = 160 Pa.
conduits circulaires.
LES PERFORMANCES DE LA VENTILATION MÉCANIQUE

Le fonctionnement correct d’une installation de ventilation doit permettre : 4. LE VENTILATEUR - PAGE 40 1. LA GRILLE D’ALIMENTATION - PAGE 44 8. LE
DÉBOUCHÉ EN TOITURE POUR L’ÉVA-
• de garantir une bonne qualité de l’air intérieur dans le bâtiment ; CUATION - PAGE 44
Le système peut intégrer un récu-
• de ne pas créer de problèmes acoustiques de natures diverses ; Il faut éviter la proximité des
pérateur de chaleur (page 42) ou
• de minimiser les consommations énergétiques ; conduits d’évacuation et d’ame-
un préchauffage électrique de l’air
• d’assurer l’étanchéité à l’air du bâtiment mais aussi des conduits de née d’air.
entrant.
ventilation ;
La récupération de chaleur permet 8
• d’utiliser des dispositifs facilement accessibles à l’entretien et/ou nécessitant
de récupérer jusqu’à 95 % de
peu d’entretien.
l’énergie contenue dans l’air extrait. 6. LES CONDUITS - PAGE 37
La filtration (page 43) permet d’éli-
Les coudes provoquent des per-
miner les particules polluantes de
tes de charge. Il faut éviter les
BONNE ÉTANCHÉITÉ LIMITATION DES l’air.
À L’AIR DU BÂTIMENT SOURCES POLLUANTES 1 conduits aux parcours complexes.
9. LES SILENCIEUX - PAGE 43 6
Ils doivent encadrer la source 4
sonore du côté du réseau. Pour 9
éviter que le bruit du local tech- 9
GESTION ÉCONOME DE LA QUALITÉ DE L’AIR nique ne pénètre dans la gaine, le 2
silencieux est placé à la sortie du 2
local. 5
2
2. LESBOUCHES D’ALIMENTATION OAM -
PAGE 36 5
L’air des zones de travail doit être 3
INSTALLATION DE GESTION OPTIMALE
2
VENTILATION DE LA VENTILATION renouvelé et le choix des bouches 3
et de leur emplacement ne peut
provoquer un inconfort chez les
occupants.
5
Principe de la ventilation à la
demande : évaluer les besoins 7
réels en ventilation grâce à un cap- 3
teur (horloge, sonde de présence,
sonde CO2, sonde COv, etc.) et
adapter les débits d’air neuf en
conséquence.
Lorsque le groupe de ventilation
alimente plusieurs locaux, la ges-
tion individuelle se fait au niveau de 3. LES
OUVERTURES DE TRANSFERT OT - 7. LA HOTTE - PAGE 31 5. LES BOUCHES D’EXTRACTION OEM -
PAGE 48 PAGE 36
l’ouverture des bouches, les débits Elle peut être branchée sur le
des ventilateurs étant adaptés en conduit ou posséder un ventilateur
conséquence. et une sortie autonome.
LA VENTILATION DES LOCAUX SPÉCIAUX

Les pièces d’habitation et les cuisi- LES GARAGES LES CAVES ET LES GRENIERS LES CHAUFFERIES ET LES COULOIRS COMMUNS OU AUTRES LOCAUX
nes, salles-de-bains, W.-C. et buan- LOCAUX DE CHAUFFE CAGES D’ESCALIERS COMMUNES
deries sont soumis aux exigences de Pour certains types de locaux, la
La norme n'impose aucune exigence Pour éviter la propagation des
la ventilation de base. norme donne des indications très
dans le cas des caves et des greniers odeurs, il faut essayer d'assurer une
Outre ces pièces, il existe dans les si garage ≤ 40 m² : laconiques et renvoie vers des nor-
surface des OAR très perméables à l'air. légère surpression dans les parties
bâtiments d’habitation, d’autres ≥ 0,2 % de la mes spécifiques :
surface au sol communes à plusieurs habitations.
locaux, appelés “locaux spéciaux”, VENTILATION PAR DES FENÊTRES • locaux contenant un compteur à
La norme NBN D50-001 reprend tou-
qui doivent également être ventilés et OU DES GRILLES gaz : le local dans lequel est situé
maximum 40 cm tes les dispositions nécessaires pour
qui font l’objet d’exigences spéci- La section libre de la fenêtre en posi- le compteur à gaz doit être venti-
assurer une ventilation correcte de
fiques dans la norme belge. tion ouverte est d’au moins 140 cm². lé conformément aux exigences
POSITION DES OUVERTURES ces espaces.
La somme des débits de toutes les Dans tous les cas, il y a lieu de de la norme NBN D51-003 ;
Ces locaux doivent être ventilés indé- Les garages doivent être pourvus de • les locaux de stockage des ordu-
grilles doit au moins être égale à prévoir au moins une ouverture
pendamment du reste de l'habitation, bouches d’aération en contact avec res ménagères : ces locaux doi-
50 m³/h pour une différence de pres- d'alimentation et une ouverture
chacun de manière autonome selon l’air extérieur et situées dans la partie vent être maintenus en dépres-
sion de 2 Pa. d'évacuation d'air non obtura-
des exigences particulières. inférieure de sa ou ses paroi(s) verti- sion par rapport aux conduits de
Si ces grilles sont reliées à l’environ- bles.
cale(s). La partie supérieure de ces nement extérieur par des conduits, la chute et à tous les autres locaux
ouvertures se situe au maximum section libre de ces conduits doit au Il est indispensable de se référer aux contigus ; il faut donc prévoir un
40 cm au-dessus du niveau du plan- moins être égale à 140 cm². normes relatives à l'appareil à com- ventilateur d’extraction fonction-
cher. Si le garage possède plusieurs bustion placé dans le local : nant en permanence.
parois en contact avec l'extérieur, les EXTRACTION MÉCANIQUE • NBN D51-003 : installations alimen- Les locaux de stockage et les
ouvertures doivent y être réparties, Le débit d’extraction doit être d’au tées en gaz combustible plus léger conduits de chute, ainsi que le
de préférence sur deux parois oppo- moins 25 m³/h. L’air est amené par que l'air, distribué par canalisation. système d’extraction, doivent être
sées. des ouvertures d’alimentation placées Cette norme possède plusieurs conçus et réalisés sur la base
directement dans les parois extérieu- addenda modifiant le sens premier d’une étude spécifique.
DIMENSIONS DES OUVERTURES res ou reliées à l’environnement exté- et est en cours de révision. • les soutes à combustible : elles
• Si Surfacegarage ≤ 40 m² : l’aire libre rieur par des conduits. Ces dispositifs • NBN S21-207 : protection contre doivent être ventilées, la norme
totale des ouvertures doit attein- doivent satisfaire aux exigences sui- l'incendie dans les bâtiments. ne fournit cependant pas de
dre au moins 0,2 % de la surface au vantes : Bâtiments élevés - Equipements directive particulière.
sol. •pour les grilles : débit de 25 m³/h pour thermiques et aérauliques ;
• Si Surfacegarage > 40 m² : l’extraction une différence de pression de • NBN B61-001 : chaufferies et chemi- LE RE
SPEC
NOR T DE
mécanique doit être prévue. 2 Pa ; nées ; ME LA
NBN
• pour le conduit : section libre mini- • NBN B61-002 (en projet) : locaux D 50-0
NE D
ISPE 01
PORTES INTÉRIEURES male de 70 cm². pour générateurs de chaleur (P < 70 RESP NSE
PAS
ECT DU
NOR DES
Les portes entre le garage et le reste kW), leur alimentation en air et éva- MES
SUR
AUTR
ES
de l'habitation doivent présenter une RISQUE D’ÉMISSION DE RADON
CAGE LES
cuation des gaz de combustion. S D'
LES ASCE
LOCA NSEU
R,
étanchéité à l'air suffisante. S’il y a risque d’émission de radon COM
PTEU
UX PO
UR
Le cas des appareils à combustion LES RS À
Dans le cas des garages collectifs, le dans la cave, une étude spécifique CHAU
FFER
GAZ,
non étanches est abordé à la page 30. ETC. IES,
débit de fuite de ces portes ne peut doit être menée. On peut éventuelle-
dépasser 50 m³/h pour une différence ment recourir à une amenée méca-
de pression de 50 Pa. nique de l’air.
SITUATIONS PARTICULIÈRES
LES APPAREILS À COMBUSTION NON ÉTANCHE LES HOTTES DE CUISINE
Ce type d’appareil (poêle, feu ouvert, PRÉCAUTIONS À PRENDRE L'usage d'une hotte puissante PRÉCAUTIONS À PRENDRE
chauffe-eau sanitaire, etc.) reçoit (débit > 250 m³/h) dans la cuisine
Si l’installation d’un appareil à combustion étanche est impossible, il est • Prévoir une amenée d'air supplémentaire, de préférence directement
directement son air comburant du peut créer une dépression importan-
possible d’utiliser un appareil à combustion non étanche en tenant compte dans la cuisine :
local où il est installé et évacue les te dans le local et dans les pièces
des recommandations suivantes. - soit par un système mécanique (ventilateur),
produits de combustion à l’extérieur voisines si l'apport d'air n'est pas suf-
• Amenée d’air naturelle : elle doit être suffisante et permanente. Lorsqu’elle - soit par une ouverture d'amenée d'air réglable suivant le fonctionnement
par un conduit d’évacuation. fisant.
est réalisée au moyen d’un conduit, l’air est toujours prélevé directement des hottes (ouverture de transfert ou de préférence alimentation directe
Lorsque l’installation de ventilation Cette dépression peut entraîner des
à l’extérieur (voir guide pratique “La ventilation naturelle des habitations”). de l'extérieur) ; il existe des grilles d’amenée d’air qui contrôlent le flux
est mal conçue ou utilisée de maniè- difficultés pour ouvrir les portes de la
• Evacuation de l’air naturelle : l’évacuation de l’air doit se faire dans la par- d’air selon la dépression du local.
re inappropriée, une dépression peut cuisine, provoquer des courants d'air
tie supérieure du local, dans la situation la plus élevée possible et plus • Il faut être particulièrement vigilant lorsque les hottes (ou séchoirs) à
se produire et perturber le bon fonc- désagréables et des sifflements via
haut que le niveau de sortie des appareils de type A (voir lexique), s’il y en a. extraction vers l'extérieur se trouvent dans le même local qu'un appareil à
tionnement des appareils à combus- les fentes et les interstices. De plus,
combustion non étanche ; cette situation est à déconseiller.
tion non étanche. • Ventilation mécanique: un appareil de type B (voir lexique) sans ventila- à mesure que le débit augmente, le
En effet, si la dépression dans les teur peut être placé dans un local de chauffe pour autant qu’il n’existe pas risque de refoulement des appareils
locaux ventilés est supérieure à la de communication directe entre ce local et la partie du bâtiment qui est à combustion non étanches (s’ils
dépression dans le conduit d’évacua- ventilée mécaniquement. existent) s’accroît.
tion, il se produit un refoulement des - Système B : les appareils de type A et B peuvent être installés. EN PRÉSENCE D’UNE HOTTE EN PRÉSENCE D’UNE HOTTE ET D’UN APPAREIL À
gaz brûlés dans le local. - Systèmes C et D : les appareils décrits dans la NBN D51-003 sont permis. COMBUSTION NON ÉTANCHE
• Evacuation des produits de combustion ATIO
N
!
Pour plus d’informations, le lecteur - Evacuation par tirage naturel des produits de combustion des appareils :
OEM Hotte
SITU EILLÉE
OEM Hotte Appareil à
min. 50 m³/h débit > 250 m³/h
ON S min. 50 m³/h débit > 250 m³/h combustion
est invité à consulter le norme NBN max. 75 m³/h DÉC férer un max. 75 m³/h non étanche
chaque appareil est raccordé à un conduit d’évacuation intégré ou auto- Pré reil à
D51-003 “Installations intérieures nome individuel respectant les conditions de la norme NBN D51-003. appa stion
bu
alimentées en gaz naturel et place- com che
- Evacuation mécanique des produits de combustion des appareils : étan
ment des appareils d’utilisation -
Dispositions générales”. - immeubles sans ventilation mécanique contrôlée : le fonctionne-
ment de l’appareil doit être subordonné au tirage mécanique. Ce der-
nier ne peut ni perturber le bon fonctionnement des appareils, ni être
source de nuisance acoustique ou vibratoire.
- immeubles avec ventilation mécanique contrôlée (VMC) : les appa-
reils équipés d’origine des dispositifs de sécurité nécessaires pour être OT OT
50 m³/h 50 m³/h
URS raccordés à une VMC-gaz (voir lexique) peuvent être utilisés si :
OUJO
(100 cm² par 100 m³/h (160 cm² par 100 m³/h
E ST T Amenée d’air d’air extrait de la hotte)
I L D E - la VMC a été conçue pour évacuer également les produits de com-
Amenée d’air d’air extrait de la hotte)
EILLÉ
CONS N
IR U
Débit inconfortable !!!
CH O IS bustion des appareils raccordés ;
À
REIL - la VMC-gaz comporte un dispositif de sécurité collective détectant une
APPA T ION
US
CO M
B
! insuffisance de l’extraction et provoquant la mise à l’arrêt de tous les DIMENSIONNEMENTS INDICATIFS POUR EXEMPLES DE VALEURS POUR LES DÉBITS DE HOTTES :
CHE
ÉTAN LES AMENÉES D’AIR SUPPLÉMENTAIRES
appareils d’utilisation raccordés ; • studios, chambres d’étudiants, petits appartements : 150 à 200 m³/h ;
- les matériaux du conduit d’évacuation répondent aux mêmes exigen- Les valeurs reprises dans les sché- • appartements, cuisines fermées dans les maisons unifamiliales : 300 à
mas sont celles conseillées par le 400 m³/h ;
ces que ceux admis pour les conduits d’évacuation des produits de
CSTC dans la NIT 187 “Ventilation • îlots de cuisson : 700 m³/h et plus.
combustion.
des cuisines et hottes aspirantes”.
LE MATÉRIEL ET SA MISE EN OEUVRE
LE
MATÉRIEL ET
SA MISE EN OEUVRE
U ne fois le dimensionnement de l’installation de venti-

lation mécanique établi, il y a lieu de choisir les élé-
ments constitutifs du système de ventilation.
Ceux-ci doivent répondre à deux types d’exigences :

• les exigences imposées par la norme NBN D50-001,
• les exigences liées à chaque cas particulier : situation de
l’habitation, désir de l’utilisateur, budget alloué à la ven-
tilation, etc.
LE MATÉRIEL ET SA MISE EN OEUVRE LE MATÉRIEL ET SA MISE EN OEUVRE
CHECK-LIST D’UNE INSTALLATION DE VENTILATION MÉCANIQUE Voici un résumé des points essentiels qui garantissent une installation de ventilation mécanique énergétiquement
efficace et confortable. Les check-lists concernant l’alimentation naturelle, le transfert et l’évacuation naturelle de l’air
sont reprises dans le guide pratique “La ventilation naturelle des habitations”.
rcles
l es ce éalisées Les systèmes mécaniques sont conçus, calculés et réalisés de façon à 13 ACOUSTIQUE
ns sr
CHECK-LIST INSTALLATION DE VENTILATION MÉCANIQUE z da ance satisfaire les exigences acoustiques de chaque local.
e r m
ch rfo Limiter les perturbations aux abords des bouches (coude, etc.). 14
co pe 15
les
1 Les débits nominaux qui sont amenés et évacués Les conduits ne passent pas à travers des locaux à haut niveau
DIMENSIONNEMENT -
1
sonore. Si besoin est, on peut les isoler acoustiquement ou pla-
-00
DÉBIT mécaniquement sont réalisés pour une vitesse de vent
cer un silencieux.
0
inférieure à 4 m/s et par des différences de températu-
D5
re entre l’extérieur et l’intérieur inférieures à 25 °C. Des tresses de laine minérale ou un mastic à élasticité 16
BN
t permanente sont placés entre les conduits et les murs
or
eN
2 Les débits d’alimentation et d’évacuation méca-
nf ou planchers traversés.
niques sont réalisés alors que toutes les portes co
rm
de
no
intérieures sont fermées et toutes les OT L’installation de ventilation doit être conçue de façon 17
us ENTRETIEN
la
ouvertes. pl à faciliter son entretien.
ur
ar
3 Les débits requis d’alimentation ou d’extrac- o
sp
P Les matériaux utilisés résistent aux effets ther- 18 RÉSISTANCE
tion mécanique sont atteints alors que les
ée
1 miques, mécaniques, chimiques et de l’humidité
-00
xig
OER et les OAR sont en position ouverte.
D50 auxquels ils sont exposés.
Per BN
se
4 Les OAM et OEM sont disposées de façon form N
anc rme L’installation de ventilation est réglée avant sa 19 RÉGLAGE
ce
es e o
à garantir un balayage correct des locaux. an
xigé ar l
an
mise en service.
es p sp
rm
5 Lorsque l’air est recyclé, il provient des ar la gée
nor exi Un système d’autoréglage des débits est 20
rfo
me s
chambres, des couloirs, des cages d’esca- NBN nce prévu sur chacune des bouches de pulsion
Pe
a
liers et des halls de la même habitation. D50 form
-001 Per quand celles-ci peuvent être fermées auto-
6 Les systèmes C et D ne provoquent pas de matiquement ou manuellement.
CONFORT 01
reflux d’air dans les conduits d’évacuation. 0 -0 Garan Le ventilateur possède en général plusieurs 21
D5 tie de vitesses permettant une ventilation à la
perfo
Ex
7 Les vitesses de l’air sont inférieures à BN rman
ig
0,2 m/s dans la zone d’occupation de N ce min demande. Il n’y a cependant pas de position
e
en
m imum
ort or “off” sur le variateur de vitesse.
ce
chaque local.
onf n
s
d ec la
én
8 L’air frais entrant est mélangé le plus vite lus r Le ventilateur a un rendement maximal et une 22 VENTILATEUR
rp pa
er
possible à l’air chaud des corps de chauffe. Pou s pression dynamique minimale au point de fonc-
gé
it ée tionnement (voir page 23).
tiq
a
9 Les prises d’air et les rejets d’air extérieurs uh
ue
so
s
garantissent la qualité de l’air neuf et évitent les s La hauteur manométrique du ventilateur est la 23 PERTES DE CHARGE
et
gênes pour le voisinage. ce plus petite possible.
an
po
rm
ur
r fo Le réseau ne comporte pas de brusques change- 24
pl
ETANCHÉITÉ À L’AIR 10 Le bâtiment a une étanchéité à l’air suffisante.
Pe
us
ments de section ou de direction.
11 Pour le système D, quand toutes les OA et OE sont
de
La vitesse de l’air au niveau des batteries reste entre 2 et 25
co
fermées de manière étanche, le taux de ventilation est
4 m/s.
nf
inférieur à 3 h-1 pour une ∆p de 50 Pa.
or
t
12 S’il y a récupération d’énergie sur l’air de ventilation, le taux de Un récupérateur de chaleur sur l’air extrait fait partie de l’ins- 26 PRÉCHAUFFAGE
ventilation est limité à 1 h-1 pour une ∆p de 50 Pa. tallation de ventilation. DE L’AIR
Une résistance électrique est nécessaire pour préchauffer l’air extérieur 27 RÉSISTANCE
pulsé dans les cas des systèmes B et D sans récupérateur de chaleur. ÉLECTRIQUE
L’ALIMENTATION ET L’EXTRACTION MÉCANIQUE

LES BOUCHES DE PULSION ET D’EXTRACTION LE RÉSEAU DE DISTRIBUTION
Les bouches regroupent les ouvertu- L’IMPLANTATION DES BOUCHES DE PULSION ET D’EXTRACTION LES TYPES DE CONDUITS LA SECTION DES CONDUITS
res qui permettent de diffuser l’air L’emplacement des bouches de pulsion et d’extraction joue un rôle important On distingue les conduits rigides des Les normes NBN 1505 et NBN 1506
neuf pulsé dans les locaux ou d’en sur la qualité du brassage de l’air d’un local. Il faut éviter : conduits flexibles. Ces derniers sont fixent la section des conduits de ven-
évacuer l’air vicié. • que l’air pulsé soit directement aspiré par la reprise avant d’avoir pu diluer à éviter car ils provoquent d’importan- tilation à des valeurs standard.
les polluants ; tes pertes de charge.
LES SYSTÈMES DE RÉGLAGE Pour les conduits circulaires, les dia-
• que des zones occupées ne soient pas traitées.
Il existe des gaines de distribution en mètres standard sont donnés dans le
Certaines bouches possèdent un Les conditions de diffusion peuvent varier en fonction de la vitesse et de la
acier galvanisé, aluminium, inox, tableau ci-dessous.
organe de réglage permettant d’ajus- portée de l’air pulsé et du degré de surpression dans le local.
matière synthétique (PVC, polyami- SÉRIE DES DIAMÈTRES INTÉRIEURS [mm] POUR LES
ter leur débit à la juste valeur.
de) et en béton. Ces derniers ont une CONDUITS CIRCULAIRES
Si le réglage est accessible aux utili- EXEMPLES DE DIFFUSION DE L’AIR EN FONCTION DES DISPOSITIONS
DES BOUCHES D’UNE INSTALLATION DE VENTILATION MÉCANIQUE DOUBLE FLUX rugosité de 1,5 à 2 fois supérieure 63 80 100 125 160
sateurs, celui-ci risque d’être manipu-
BONNE DIFFUSION DE L’AIR DIFFUSION DE L’AIR MÉDIOCRE aux conduits galvanisés et donc des
lé. Des déséquilibres en découleront 200 250 315 400 500
pertes de charge nettement plus éle-
pouvant provoquer un inconfort pour 630 800 1000 1250
vées.
certains locaux.
Le réglage de l’installation de ventila- Il existe des conduits circulaires, rec- Pour les conduits rectangulaires, la
tion se fait par l’installateur. tangulaires et oblongs. section est donnée en fonction de
Bon : soufflage horizontal en haut à grande vitesse, Médiocre : soufflage horizontal en haut à faible vites- leurs côtés. La norme NBN 1505
Le réglage par l’utilisateur se fait via reprise en bas sur le même mur. se et faible portée, reprise en bas sur le même mur
trois positions du sélecteur de vitesse (création d’une zone morte). fournit la section obtenue en m² ainsi
du ventilateur. que le diamètre équivalent du conduit
circulaire ayant les mêmes pertes de
Il existe des bouches autoréglables
charge pour un débit identique.
qui maintiennent le débit plus ou
moins constant quelle que soit la Médiocre : soufflage horizontal en haut à grande
Bon : soufflage horizontal en haut à faible vitesse,
pression du réseau. reprise en bas sur le mur opposé. vitesse, reprise en bas sur le mur opposé (création
d’une zone morte).
LES CONDUITS CIRCULAIRES
LES BOUCHES RÉGLABLES PARTICULARITÉS
• Elles sont spécialement adaptées aux locaux sanitaires. • Ils sont plus légers et plus économiques.
• Elles peuvent être placées dans les gaines de ventilation, les murs • Ils sont faciles et rapides à poser.
et les plafonds. • Ils se prêtent bien aux changements de direction.
• Le débit est réglable par serrage d’un disque central. • Ils ont une bonne étanchéité, surtout si les raccords entre conduits se fait avec double joint. LES C
OND
• Ils ont une hauteur plus importante. BLES UITS
LES BOUCHES MÉCANIQUES SON FLEX
I-
LEUR T À
ÉVIT
LES BOUCHES HYGRORÉGLABLE USAG ER.
LES CONDUITS RECTANGULAIRES ÊTRE E DO
IT
LIMI
• Elles ont un volet mobile dont l’ouverture est commandée par un élé- QUEL TÉ À
PARTICULARITÉS QUES
ment sensible au taux d’humidité ambiant. CULI CAS
• Les coudes peuvent être équipés d’aubes directrices. ERS. PART
I-
• Elles sont utilisées pour l’extraction de l’air dans les locaux humides. • Le réseau est plus lourd et plus coûteux.
LES BOUCHES AUTORÉGLABLES • Pour une même section et pour un même débit, la perte de charge linéaire est plus élevée
• Elles ont une membrane souple qui ajuste l’ouverture en fonction de que celle des conduits circulaires.
la vitesse de l’air : si la pression dans les conduits augmente, la • Le déformation des conduits est plus rapide.
membrane se gonfle. • L’étanchéité du réseau dépend de la mise en oeuvre et de la qualité des joints.
LE TRACÉ DU RÉSEAU L’ÉTANCHÉITÉ L’ISOLATION THERMIQUE L’ISOLATION ACOUSTIQUE

La règle générale est de dessiner le réseau le plus simple et le plus court pos- L’étanchéité des conduits dépend du Pour limiter les pertes thermiques • La production de bruit par écoule-
sible. matériel choisi et de sa mise en oeu- lorsque le réseau véhicule de l’air ment d’air : un conduit génère du
Le tracé doit comporter un minimum de coudes, de dérivations, de change- vre. chaud ou de l’air froid, il existe des bruit par lui-même, surtout si la
ments de section. Lorsqu’on souhaite caractériser la conduits isolés thermiquement. vitesse de l’air est élevée. Dans les
qualité de l’étanchéité à l’air d’un L’isolant peut être apposé après la installations “basse pression”, la
L’encadré ci-dessous propose une série de tracés qui peuvent être considé-
conduit aéraulique, on parle en géné- pose des conduits. vitesse de l’air ne devrait pas
rés comme corrects et les tracés qu’il faut éviter pour limiter les pertes de
ral de classes d’étanchéité. La défini- dépasser 4 à 5 m/s.
charge. Dans le cas de conduits véhiculant de
tion de ces classes est basée sur la • La transmission des bruits par les
l’air froid, les risques de condensation
notion de coefficient de fuite K. conduits : il faut éviter de faire pas-
EXEMPLES DE TRACÉS DE CONDUITS POUR LA VENTILATION MÉCANIQUE lors de la traversée d’un local plus
Le tableau ci-dessous indique les ser les gaines à travers les locaux
MAUVAIS TRACÉ BON TRACÉ MAUVAIS TRACÉ BON TRACÉ chaud que l’air transporté sont élimi-
valeurs supérieures du coefficient de bruyants, ou de solidariser les gai-
nés au moyen d’un isolant thermique
fuite pour les 4 classes d’étanchéité nes avec les murs et les planchers
et d’un pare-vapeur. Les joints doi-
définies dans le projet de norme traversés. Des silencieux peuvent
vent alors être refermés au moyen
européenne prEn 13779. La classe D être placés au droit de la paroi de
d’un ruban adhésif.
ne figure pas dans la prénorme, mais séparation de deux locaux ventilés
L’isolation thermique des conduits est par la même gaine.
est requise pour certaines applica-
Pavillon à la prise d’air Ailettes directionnelles dans les coudes surtout importante :
tions en Scandinavie. • L’atténuation des bruits par les
• s’il y a récupération de chaleur sur
Chaque classe représente une amé- conduits : les parois intérieures d’un
l’air extrait ;
lioration de l’étanchéité d’un facteur 3. conduit amortissent mal le son inté-
• s’il y a préchauffage de l’air frais
Classe K KK = 0,081 rieur. L’effet d’absorption peut être
(système B) ;
Classe A KA = 0,027 renforcé par la mise en place de
• si les conduits traversent des locaux
Classe B KB = 0,009 matériaux fibreux absorbants ; ils
non chauffés ;
Classe C KC = 0,003 augmentent cependant les pertes
• si les conduits de prise d’air frais tra-
Classe D KD = 0,001 de charge, retiennent les poussières
versent des locaux chauffés.
Remarque : toutes les valeurs sont à et favorisent le développement de
Changement progressif de section Coudes arrondis
multiplier par 10-3 m³s-1m-2Pa-0,65. milieux peu hygiéniques.
La configuration du réseau de distri-
La majorité des fuites d’air rencon- bution en amont de la bouche joue
trées dans les conduits se situent non un rôle sur le bruit émis par la bou-
pas au droit des éléments de conduit, che :
mais au droit des raccords entre les • en présence d’un clapet de réglage :
éléments. il doit se situer à au moins 3 fois le
Pour les conduits circulaires, il diamètre du conduit d’air par rap-
existe sur le marché des accessoires port à l’orifice de soufflage ;
équipés de joints montés en usine. • en présence d’un coude : un conduit
Ces accessoires assurent une étan- d’air relié à une bouche de souffla-
Placement des batteries dans des sections Bifurcation arrondie chéité correcte des conduits, même ge doit être rectiligne sur une lon-
rectilignes suffisamment longues gueur d’au moins 3 diamètres.
en cas de démontage et remontage.
LE VENTILATEUR
LES EXTRACTEURS POUR CONDUITS LES CAISSONS DE VENTILATION
Ce sont en général des extracteurs Il existe des kits complets d’extrac- Lorsque les applications domestiques Les fabricants proposent des cais- L’utilisation d’un moteur à courant
hélicoïdes de 100 à 120 mm de dia- tion. Ils sont équipés d’extracteurs nécessitent des niveaux de pressions sons tant pour la ventilation simple continu entraîne une économie
mètre prévus pour être installés avec hélicocentrifuges offrant des presta- importants pour des débits allant de flux que double flux. d’énergie de l’ordre de 50 % par rap-
de faibles longueurs de conduits, ou tions élevées tout en occupant un 100 à 250 m³/h, l’emploi d’extracteurs Les caractéristiques de ces caissons port aux moteurs à courant alternatif
encastrés dans le mur. espace réduit et un niveau sonore centrifuges est conseillé. sont disponibles dans les catalogues car la puissance absorbée est assez
très bas. des fabricants. faible.
La conception du support facilite le
Les caissons sont généralement Il est conseillé de placer le ventilateur
montage et le démontage de l’extrac-
équipés de 3 ou 4 piquages (Ø 80 sur le mur ou le sol d’un local peu
teur sans qu’il soit nécessaire de tou-
mm ou Ø 125 mm) et d’un piquage sensible au bruit tel qu’un débarras,
cher les conduits.
pour le refoulement (Ø 125 mm). un grenier.
Le kit comprend aussi un conduit,
une grille extérieure et une bouche Les raccordements se font par des Les filtres (voir page 43) doivent
d’aspiration. coudes flexibles. pouvoir être extraits et nettoyés faci-
lement par l’utilisateur.
Ils sont équipés d’un sélecteur pou-
Les ventilateurs muraux placés dans LES TYPES DE VENTILATEURS vant réguler la vitesse du ventilateur Les caissons doivent être facilement
une salle de bains et reliés vers l’exté- sur 2 ou 3 positions. démontables pour en faciliter l’entre-
On distingue différents types de ventilateurs :
rieur ne peuvent être utilisés pour les tien.
systèmes C et D que s’ils fonctionnent • les ventilateurs hélicoïdes ou axiaux, utilisés là où il Afin d’assurer une parfaite étanchéi-
té, les piquages doivent être équipés Il est préférable de ne pas utili-
en permanence. n’existe presque pas de canalisations, ou encore là où se
de joints permettant l’accrochage ser les conduits flexibles livrés
posent des problèmes d’encombrement ;
rapide et étanché des gaines. dans certains kits de ventilation.
• les ventilateurs centrifuges :

- à aubes inclinées vers l’avant : pour des groupes de
conditionnement d’air et si le prix et l’encombrement CAISSON DE VENTILATION DOUBLE FLUX
sont primordiaux ; Le by-pass est commandé automati-
Les caissons assurant une ventila-
tion double flux sont généralement quement en fonction de la tempéra-
- à aubes inclinées vers l’arrière : lorsque rendement, qua- ture souhaitée.
équipés d’un échangeur de cha-
lité, économie, énergie et débit fixe sont primordiaux ;
leur (voir page 42). Une protection anti-gel est
Il s’agit d’un échangeur de chaleur à indispensable pour l’échangeur de
Les fabricants ne représentent flux croisé ou à contre-courant. Ce chaleur.
pas les performances dans les • les ventilateurs tangentiels, utilisés lorsque la place dispo- dernier permet un rendement ther-
mêmes conditions du fait des nible est très limitée, comme dans les ventilo-convec- Les ventilateurs d’aspiration et
mique du transfert de chaleur de l’air
multiples possibilités d’équipe- teurs, les climatiseurs ou les rideaux d’air ; d’évacuation peuvent être réglés de
intérieur vers l’air extérieur de
ments. Il faut donc toujours bien façon indépendantes.
l’ordre de 90 %.
vérifier dans quelles conditions Une évacuation des condensats
• les extracteurs de toiture, utilisés pour l’extraction de l’air Grâce à un by-pass, il est possible,
sont données les caractéris- doit être prévue pour l’écoulement
vicié, soit directement, soit via un conduit vertical. en été, de rafraîchir la maison
tiques pour pouvoir effectuer du résidu qui pourrait subsister dans
durant la nuit.
des comparaisons valables. l’unité ou les conduits d’extraction.
LES RÉCUPÉRATEURS DE CHALEUR LES FILTRES
SYSTÈME D LES ÉCHANGEURS À PLAQUES Débarrasser l’air des polluants Pour la plupart des installations de
+ L’échangeur de chaleur est constitué de plaques, de tubes ou de gauffra- ventilation et dans les conditions
ges de type “nids d’abeilles”, de faible épaisseur en aluminium ou en matiè- atmosphériques usuelles, un filtre
RÉCUPÉRATEUR DE CHALEUR
re plastique qui séparent les veines d’air. fin placé sur l’entrée d’air est
SUR L’AIR EXTRAIT Ce système doit acheminer l’air à évacuer vers un point central, proche de nécessaire et suffisant.
Protéger OBJECTIFS Protéger
l’amenée d’air frais de sorte que la chaleur puisse se transmettre de l’un à les terrasses DE LA l’installation S’il y a pollution en aval du filtre, un
l’autre. et les toitures
FILTRATION de ventilation filtre complémentaire est nécessai-
Il s’agit de la solution la plus adaptée aux petits débits (< 5000 m³/h). voisines
Air de ventilation re à la sortie du groupe de traite-
en partie réchauffé ment d’air pour protéger le réseau.
L’efficacité de la filtration est forte-
ment conditionnée par l’étanchéité
Puissance de chauffage réduite Protéger les équipements
des locaux contre les poussières du montage.
Economie d’énergie
ECHANGEUR ECHANGEUR
DE CHALEUR
À CONTRE-COURANT
DE CHALEUR
À FLUX CROISÉS
LES ABSORBEURS ACOUSTIQUES
Transfert de chaleur Transfert de chaleur
Surcoût initial vite amorti théorique de 100 % théorique de 70 % Le choix d’un silencieux dépend du LES SILENCIEUX À ABSORPTION
niveau de bruit à atteindre dans les
Ils ont une grande durée de vie et l’absence de pièce en mouvement assu-
Tous les types de récupérateurs né- locaux. La sélection d’un silencieux
re une sécurité de fonctionnement.
cessitent un système de régulation : s’effectue généralement par le fabri-
Par contre, une protection anti-gel est nécessaire quand la température
• en hiver pour éviter le gel du côté cant lui-même.
extérieure baisse. La vitesse de rotation du ventilateur de pulsion est alors
de l’air extrait ; réduite grâce à un senseur ce qui permet de maintenir la température de Il faut ensuite veiller à optimaliser la
• en été et en mi-saison pour éviter l’air extrait et d’éviter ainsi tout danger de gel. vitesse de l’air dans le silencieux : 1 = gaine d’écoulement 2 = enveloppe perméable aux sons 3 = matériau d’absorption acoustique
la surchauffe de l’air à la sortie du • pour limiter au maximum les pertes
récupérateur. L’incorporation d’un by-pass permet une régulation de la température. de charge dans le silencieux ; • C’est le plus utilisé dans les installations de ventilation. Physiquement,
Grâce à ce dispositif, en été, l’air frais nocturne extérieur est aspiré vers la • pour que l’écoulement de l’air dans l’énergie acoustique du signal sonore est absorbée par les parois et
maison ; l’habitation est alors ventilée et rafraîchie (freecooling). le silencieux ne génère lui-même convertie en chaleur.
En effet, lorsque le by-pass est enclenché, l’air extrait des locaux court-cir- pas trop de bruit. • Le principe consiste à faire circuler l’air entre des plaques de matériau
cuite l’échangeur et est directement acheminé vers l’extérieur. absorbant, appelées baffles.
TION
DE Dans une habitation individuelle, le • L’atténuation acoustique est fonction de l’épaisseur et de la longueur des
PÉRA Lorsque la conception est correcte, le risque de contamination de l’air frais
LA RÉCU E T DE silencieux est placé, si besoin est,
90 %
R M
EUR
PE
est faible car il n’y a pas de mélange entre l’air neuf et l’air vicié. baffles ainsi que de l’écartement entre deux baffles.
CHAL 50 À TE- après le caisson de ventilation.
C UP ÉRER C O N • Il existe des baffles circulaires dans lesquels le matériau absorbant est
RÉ IE
DE L
’ÉNERG L’AIR L’échangeur de chaleur à contre-courant permet un rendement ther- Pour améliorer le niveau acoustique recouvert d’un tube perforé. Ceux-ci ne permettent pas une atténuation
DA NS
NUE mique du transfert de chaleur de l’air intérieur vers l’air extérieur de l’ordre au niveau des bouches, on peut pla-
AIT. aussi importante que les baffles rectangulaires, mais ils provoquent moins
EXTR cer un morceau de conduit flexible
de 90 %. de pertes de charge.
C’est-à-dire, si la température extérieure est de 0 °C et la température inté- acoustique à l’arrière de celles-ci.
rieure de 20 °C, l’air extérieur aspiré est préchauffé à environ 18 °C. Il existe également des silencieux circulaires (ou triangulaires) creux que
l’on glisse dans les conduits. Ils augmentent cependant la perte de charge.
GUIDE PRATIQUE DE LA VENTILATION MÉCANIQUE DES HABITATIONS

42 GUIDE PRATIQUE DE LA VENTILATION MÉCANIQUE DES HABITATIONS 43
L’EMPLACEMENT DES PRISES ET DES REJETS D’AIR EXTÉRIEURS LE RÉGLAGE DE L’INSTALLATION DE VENTILATION
Pas d’effet de by-pass Equilibrer une installation de ventila- L’équilibrage est réalisé dans les conditions normales de fonctionnement :
entre les prises d’air tion, c’est assurer dans chaque local
et les rejets d’air le débit d’air nécessaire.
Cette opération est effectuée par
l’installateur avant la réception des Extraction en
travaux pour ajuster les débits aux fonctionnement
valeurs prévues.
L’installation de ventilation doit être
planifiée et réalisée de telle façon que
le réglage et les mesures soient
aisés.
ha ≥ 1,5 m
Porte intérieure
Fenêtre fermée
ha
fermée
DESCRIPTION DE LA MÉTHODE Lorsque le déséquilibrage est important, des diaphragmes de réglage peuvent
être insérés dans les conduits.
• Pour minimiser les pertes de char- • Les prises d’air et rejets d’air doivent 1. Ouvrir complètement toutes les
ge, il faut assurer un passage pro- être les plus proches possible de la bouches.
gressif entre l’espace infini extérieur centrale de traitement de l’air. 2. Régler la bouche la plus défavo-
et la section du conduit d’aspiration. • Il faut veiller à installer les prises risée en ajustant la vitesse du
ventilateur équipé d’un moteur à
• Il faut éviter de disposer les prises d’air et rejets d’air suffisamment loin courant continu.
d’air dans des endroits fortement de l’autre afin d’éviter tout by-pass. 3. Les autres bouches sont réglées
ensoleillés sans protection. • Le transfert des bruits doit être limi- ensuite en les fermant petit à
• Les prises d’air doivent résister aux té. petit.
Il existe des bouches autorégla-
intempéries. Elles doivent être • Un accès pour le nettoyage doit être
S’il s’agit d’un ventilateur équipé bles qui, dans une plage de pres-
munies d’une protection contre les prévu. d’un moteur à courant alternatif, le sion donnée, maintiennent le débit
pénétrations d’eau de pluie.
• Il faut prévoir un grillage de protec- réglage se fait sur la bouche et en relativement constant. Elles facili-
• Il ne faut pas aspirer du côté des tion contre l’intrusion de rongeurs. choisissant le ventilateur le mieux tent fortement l’opération, voire la
rues à fort trafic. adapté. rend inutile.
LA MESURE DES DÉBITS D’UNE INSTALLATION DE VENTILATION LA MAINTENANCE D’UNE INSTALLATION DE VENTILATION
Il existe deux types de mesure : LES APPAREILS DE MESURE L’encrassement, la formation de • Les systèmes de récupération de chaleur: • Les ventilateurs: ils doivent être nettoyés
• soit, on mesure directement le débit ; condensation, les nuisances acous- les directives suivantes peuvent s’avérer à intervalles réguliers. L’accumulation des
• Le débitmètre à compensation : c’est • L’anémomètre à fil chaud : il mesure la
• soit, on mesure indirectement le tiques, les débits trop faibles, etc. utiles: saletés augmente les pertes de pression
un appareil équipé d’un ventilateur puissance nécessaire au maintien en
débit en mesurant la vitesse de l’air peuvent résulter d’un mauvais régla- - il faut vérifier le bon écoulement des statique et réduit ainsi l’efficacité du venti-
permettant de compenser ses pertes température du fil qui dépend de la
condensats; lateur. Il faut aussi veiller à bien régler le
ou la pression différentielle. de charge propres et ainsi de ne pas vitesse de l’air. Il permet de mesurer ge et/ou d’un entretien insuffisant.
- les filtres plats doivent être nettoyés ou niveau de bruits et de vibrations.
perturber le débit mesuré. de très faibles vitesses (de 0,1 à 20
Pour mesurer la vitesse de l’air au Il importe de prévoir, d’une part, suf- remplacés tous les 6 mois; Un changement dans les vibrations peut
m/s).
droit d’une bouche, il faut tenir comp- fisamment de place pour pouvoir - les ventilateurs doivent faire l’objet d’un être un avertissement qu’un problème se
te de la forme d’écoulement à la sor- installer ou encastrer les dispositifs entretien tous les 2 ans; développe avant que le rendement du
tie de celle-ci. techniques, et d’autre part, un accès - l’échangeur de chaleur à panneaux doit ventilateur ne soit sérieusement affecté.
être contrôlé tous les 2 ans et nettoyé Afin de permettre l’entretien, le moteur et
Pour obtenir des mesures cohéren- aisé aux éléments à entretenir.
tous les 5 ans. les éléments électriques doivent être faci-
tes, il est préférable d’envelopper la
lement accessibles par un capot amovible
bouche d’extraction d’un cône canali- ou une trappe de visite.
sant les veines d’air vers l’appareil de
mesure car les flux d’air ne sont pas • Les filtres: après un certain temps de
homogènes. fonctionnement (environ 3.000 heures), Entretien pouvant être réalisé
• L’anémomètre à hélice : il en existe de la perte de charge d’un filtre augmente par l’utilisateur.
La mesure du débit dans un conduit rapidement, à cause de son colmatage. Les autres entretiens doivent
doit quant à elle être réalisée sur une toutes tailles de 15 mm à 200 mm de être faits par l’installateur.
• Le manomètre : on estime le débit en De plus, pour des questions d’odeur, un
section droite suffisamment longue diamètre, les petites permettant les
mesurant la pression différentielle. filtre doit être changé au moins tous les
mesures dans les gaines et les gran-
(plus de 8 fois son diamètre) pour évi- • Le tube de pitot : il constitue la mesure deux ans. Une gestion efficace du rem-
des à la sortie des bouches (vitesses
ter les turbulences. Des trous sont comprises entre 0,25 et 40 m/s).
la plus précise pour les vitesses d’air placement des filtres doit comporter un
pratiqués sur un côté des conduits de supérieures à 5 m/s. manomètre mesurant en permanence la
Il ne convient pas pour les bouches de
manière à balayer toute la section de très petites dimensions. perte de charge des filtres.
passage.
• Les conduits aérauliques: l’encrassement
éventuel des conduits dépend de la
conception du réseau de tuyauteries, du
choix des matériaux, des raccords, de l’é-
tat et de l’emplacement des éventuels fil-
tres à air, etc. Si le projet est bien conçu,
les conduits ne nécessitent que peu d’en-
• Les bouches d’alimentation et d’extrac- Pendant la construction, il faut faire
tretien.
il est néanmoins fortement conseillé de tion mécaniques: les bouches d’extrac- attention à l’entreposage des
prévoir des trappes d’accès permettant le tion requièrent un entretien plus fréquent accessoires et conduits de ventila-
nettoyage des conduits. que les bouches d’alimentation. Il est tion. Ceux-ci ne doivent pas traîner
recommandé de procéder à leur entretien par terre.
• Les grilles pour la ventilation naturelle: il au moins une fois par an. Les systèmes de ventilation méca-
est conseillé d’utiliser des grilles permet- Lorsque l’encrassement est trop impor- nique ne sont mis en fonctionne-
tant un nettoyage aisé du treillis (rete- tant, un système de montage simple doit
ment que lorsque le déménage-
nant les insectes), telles des grilles dont permettre un remplacement rapide.
ment a eu lieu et non pas lors de la
l’élément intérieur est amovible.
construction du bâtiment.
MESURE DU DÉBIT DANS UNE GAINE MESURE DU DÉBIT AU DROIT D’UNE BOUCHE
LE TRANSFERT
LES GRILLES LES FENTES
Sur un plan acoustique, les grilles LES
Les grilles doivent être non réglables. GRILLES DANS LES PORTES LES GRILLES DANS LES MURS LES FENTES SOUS LES PORTES LES FENTES AU-DESSUS DES PORTES
Elles nécessitent un entretien régu- intérieures entraînent une diminution
lier qui est en général aisé. considérable du niveau acoustique
Leurs débits sont donnés par les de la porte. Il existe des modèles qui
fournisseurs. offrent une meilleure isolation acous-
La plupart du temps, les grilles doi- tique.
vent être discrètes ; l’intimité est
variable suivant l’orientation des
lamelles.
• Avantages : dispositif simple qui s’in- • Avantages : ces grilles offrent plus • Avantages : d’un point de vue tech- Ces ouvertures sont réalisées en
tègre dans les éléments de finition de possibilités sur le plan des per- nologique, il suffit que la porte soit atelier : une fente d’environ 10 mm est
de l’habitation ; ce système convient formances acoustiques et leur un peu moins haute. laissée entre le panneau et l’encadre-
donc dans le cas d’une rénovation. encastrement est plus esthétique, Il s’agit donc d’une solution peu ment. Ces fentes sont associées à
moins visible (placement derrière un coûteuse et qui ne nécessite aucun des grilles pour la mesure du débit :
• Inconvénients : solution peu esthé-
radiateur, etc.). entretien. celui-ci doit être réalisé pour une dif-
tique et qui peut provoquer des cou-
Le risque de courants d’air peut • Inconvénients : les fentes risquent férence de 2 Pa (la règle des 70 ou
rants d’air.
également être réduit grâce à un de laisser passer un filet de lumière 140 cm² ne s’applique donc pas !).
placement derrière un radiateur ou indésiré ; leurs performances acous-
dans le haut du mur. • Avantages : ces fentes sont dis-
DÉTAIL D’UNE DÉTAIL D’UNE
tiques sont assez limitées et le
GRILLE DE PORTE GRILLE DE PORTE
crètes ; elles ne nécessitent aucun
SOLUTION • Inconvénients : solution engendrant risque de courants d’air est aussi entretien et les risques de courants
ACOUSTIQUE
IDÉALE des travaux plus importants élevé que pour les grilles dans les d’air sont faibles.
puisqu’elle nécessite le percement portes.
du gros oeuvre. • Inconvénients : l’isolation acoustique
de ces fentes est relativement mau-
Les grilles dans les murs doivent vaise mais elle peut être améliorée
être prévues dès les travaux de en utilisant des matériaux absorbant
gros oeuvre ! le bruit.
E
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AFFA R E DE L
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STRU F AUDR
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PORT L E M La fente ne doit pas être réalisée
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O R CE entre l’encadrement et le mur car
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VANT cela risque de provoquer des
dépôts. Il est conseillé de réaliser ± 10 mm
une chicane afin d’empêcher le
filet de lumière de passer !
GUIDE PRATIQUE DE LA VENTILATION MÉCANIQUE DES HABITATIONS

48 GUIDE PRATIQUE DE LA VENTILATION MÉCANIQUE DES HABITATIONS 49
L’ALIMENTATION NATURELLE
LES AÉRATEURS DE CHÂSSIS Pour plus d’informations, le lec- LES GRILLES MURALES LES MÉCANISMES DE CHÂSSIS
teur est invité à consulter le
Il s’agit de grilles d’aération à placer Les grilles murales sont composées d'une grille intérieure réglable, d'une Certaines quincailleries permettent
dans les baies de fenêtres ou de por- guide pratique “La ventilation d'obtenir, sans grille d'aération, des
grille extérieure et d'un fourreau liaisonnant les deux.
tes. naturelle dans les habitations”. ouvertures d'amenée d'air. Dans ce
Le marché offre de nombreux types AVANTAGES : cas, l'aspect de la baie n'est pas
d’aérateurs mais on distingue trois • elles ne diminuent pas les surfaces vitrées dans les baies ; c'est une alterna- modifié.
familles d’aérateurs parmi les plus tive pour la ventilation dans le cas de vitrages cintrés, par exemple ; La quincaillerie en tant que telle n’as-
courants. • les possibilités de localisation de la grille sont étendues (esthétique, efficaci- sure pas la conformité à la norme
LES AÉRATEURS À CLAPET LES AÉRATEURS À COULISSE LES AÉRATEURS À TAMBOUR ROTATIF té de la ventilation, courants d'air…). NBN D50-001 dans tous les cas : le
débit résultant dépend des dimen-
INCONVÉNIENTS : sions du châssis. Pour cette raison,
• les profils d'amenée d'air sont similaires à ceux des aérateurs à coulisse ; ils l’utilisation de ce type de quincaillerie
ne dirigent donc pas le flux d'air vers le haut, ce qui risque de créer des cou- n’est pas particulièrement recomman-
rants d'air ; dée.
• la succession des deux grilles et la distance qui les sépare créent une perte
de charge du débit entrant.
Dans ce type d’OAR, l’air entrant Les petites brosses sur ce type
ILLE n’est pas dirigé vers le haut, ce qui d’aérateurs assurent une bonne étan-
E GR ANT
TOUT TION FAIS risque d’engendrer des courants chéité à l’eau en position fermée.
A
D’A É R
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E d’air gênants.
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COND
L’ÉVACUATION NATURELLE
OER CONDUIT DÉBOUCHÉ VENTILATEUR
OUVERTURE RÉGLABLE CONDUIT VERTICAL, PAROI LISSE ET ÉTANCHE À L’AIR CONSTANCE DU TIRAGE ET ÉTANCHÉITÉ À L’EAU Dans certains cas particuliers (en rénovation par exemple), il s'avère impossible de
manuellement ou automatiquement de manière continue placer des conduits verticaux débouchant en toiture pour l'évacuation de l'air. Il est
• Le tirage est très délicat en ventilation naturelle car les • Il faut un tirage en permanence, tout en évitant les
ou via au moins trois positions intermédiaires, entre une alors possible de prévoir l’installation ponctuelle d’une extraction au moyen d'un
dépressions créées par les différences de températures risques de refoulement (inversion du sens du tirage). On
ouverture minimale et une ouverture maximale (norme ventilateur aspirant à fonctionnement automatique.
EXIGENCES CLÉS NBN D50-001).
et le vent ne sont pas très élevées ; il faut donc éviter tou- évite également les refoulements en plaçant le débouché
On emploie dans ces cas des ventilateurs hélicoïdaux soit muraux, soit tubulaires
tes pertes de charge inutiles (rugosité, fuites d'air, non- en dehors des zones de surpression possibles.
Les OER doivent être régulièrement vérifiées et entrete- verticalité). • De l’eau ne doit pas pénétrer ou s'infiltrer dans l'habita- (de conduits).
nues. • Il faut éviter les dépôts de poussière car ils contribuent tion (ni au droit du percement, ni par les raccords).
• Remarque : les ventilateurs muraux sont une source de bruit, loin d'être négligea-
aux pertes de charge.
ble dans certains cas.
LES GRILLES D’ÉVACUATION LES CONDUITS RIGIDES L’EXTRACTEUR STATIQUE OU ANTI-REFOULEUR
• Ils peuvent être métalliques (aluminium, inox, • Il peut être fixe ou mobile.
acier galvanisé) ou en plastique. Les conduits Selon la distance entre les
CONSEILLÉ en plastique ne peuvent être placés dans des constructions et la hauteur
appartements pour des raisons de sécurité de celles-ci, il est rendu
incendie. obligatoire par la norme
• Avantages : grande légèreté, facilité de mise en NBN D50-001.
oeuvre (montage, démontage, stabilité, etc.).
TOUT AUTRE SYSTÈME ELÉMENTS PRÉFABRIQUÉS EN BÉTON OU TERRE CUITE CHAPEAU PARE-PLUIE ET DALLE HORIZONTALE VENTILATEUR VENTILATEUR
HÉLICOÏDAL MURAL HÉLICOÏDAL TUBULAIRE
Pour autant que ce système réponde aux exigences de la • Remarque : la paroi de ces conduits n’est • Perte de charge sensible.
norme NBN D50-001. lisse que si la peinture est émaillée ; si ce • Ces débouchés empêchent les infiltrations
ADMIS n’est pas le cas la paroi est rugueuse. de pluie mais ils ne permettent pas d’éviter
• Désavantage : poids élevé et encombre- les risques de refoulement. C’est pour cela
ment. que le conduit doit déboucher à une hau-
teur au-dessus du toit à partir de laquelle le
risque de surpression est très faible.
LES CONDUITS FLEXIBLES ET ÉLÉMENTS MAÇONNÉS LES SOUCHES NUES

VENTILATEUR POUR W.-C.
• Les éléments maçonnés sont très • Elles sont tributaires des conditions
rugueux, possèdent une mauvai- atmosphériques (la pluie et la neige peu- LA TEMPORISATION
PROSCRIT OU LES OER QUI NE SONT PAS RELIÉES
se étanchéité à l’air et sont vent pénétrer dans les conduits) ; il y a Selon la norme NBN D 50-001, le ventilateur doit s'enclencher automatiquement en
À ÉVITER À UN CONDUIT VERTICAL (PROSCRIT) lourds ; ils sont également sujets à risque de refoulement en fonction du cas d'occupation du local.
des risques de fissuration. vent.
• Les conduits flexibles présentent • Pas de perte de charge. Celui-ci doit donc être connecté à un interrupteur (en l'absence de lumière naturel-
une perte de charge élevée. le dans le local) ou à un détecteur de présence (cellule photo-électrique). Il peut en
plus être relié à une sonde d’humidité ce qui permet de faire fonctionner le ventila-
LA RÉGULATION AUTOMATIQUE LES PIÈGES À SON teur lorsqu’il n’y a personne dans le local.
(ATTÉNUATEURS DE SON OU SILENCIEUX) Une fois le local inoccupé, le ventilateur doit continuer à fonctionner pendant un cer-
En fonction : Pour plus d’informations, le lecteur est tain temps en fonction du volume du local et du débit du ventilateur (mais inférieur
• La surface interne de ces élé-
OPTIONS • de la qualité de l’air (concentration en CO2, humidité,
ments est garnie de matériaux
invité à consulter le guide pratique “La à 1/2 heure).
etc.), ventilation naturelle dans les habitations”.
• de la différence de tirage. absorbants (laine de verre, feuille
perforée, etc.).
LEXIQUE LEXIQUE
LEXIQUE
APPAREIL À CIRCUIT DE COMBUSTION CONDUCTION THERMIQUE HUMIDITÉ DANS UNE HABITATION OUVERTURE DE TRANSFERT (OT) REFLUX VENTILATION DE BASE OU HYGIÉNIQUE
ÉTANCHE
Coefficient lambda [W/mK], qui précise Présence ou transport de l’eau sous la Ouverture ou fente permanente non obtu- Déplacement d’air par une ouverture d’é- Ventilation minimale nécessaire pour
Appareil dont le cycle de combustion n’est dans quelle mesure un matériau homogè- forme liquide ou sous la forme de vapeur rable permettant le passage libre de l’air vacuation dans le sens opposé au sens garantir une qualité de l’air suffisante,
pas en contact avec l’air du local où il est ne est conducteur de la chaleur. Plus la d’eau (mélangée à l’air). En hiver, l’humi- d’un espace intérieur à un autre. Elle se prévu. pour réduire la concentration des odeurs,
installé. valeur de ce coefficient est faible, plus le dité peut également se présenter sous place uniquement dans les parois ou les de l’humidité et d’éventuelles substances
matériau est isolant. forme de glace. portes intérieures ou autour des portes TRANSPORT DE LA VAPEUR D’EAU nocives, ainsi que pour les évacuer. Elle
APPAREIL À CIRCUIT DE COMBUSTION NON Le transport de l’humidité peut notamment intérieures. Il peut se faire de deux manières : requiert des débits d’air limités qui doivent
ÉTANCHE EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE se réaliser par : • la vapeur contenue dans l’air se déplace pouvoir être réalisés de manière perma-
Appareil qui reçoit directement son air (OU EFFICIENCE ÉNERGÉTIQUE) • aspiration de l’eau par les matériaux PERTES DE CHARGE en même temps que celui-ci, on parle de nente.
comburant du local où il est installé et Qualité d’un équipement qui permet d’ob- poreux (capillarité), humidité ascension- C’est la perte de pression totale liée à la convection naturelle ou de ventilation
évacue les produits de combustion à l’ex- tenir un résultat précis tout en consom- nelle ; résistance du réseau de distribution à l’é- forcée ; VENTILATION INTENSIVE (PÉRIODIQUE)
térieur par un conduit d’évacuation. mant un minimum d’énergie. Par exem- • vaporisation (ou évaporation) et conden- coulement d’un débit d’air donné. • la vapeur migre au travers de matériaux Ventilation nécessaire uniquement dans
ple, une maison bien isolée permet de sation de la vapeur d’eau ; Il s’agit en fait de la contre-pression qui poreux, on parle alors de diffusion. des circonstances plus ou moins excep-
APPAREIL D’UTILISATION DE TYPE A réduire la consommation d’énergie pour • absorption par les matériaux poreux de s’oppose au travail du ventilateur. Les tionnelles, comme :
Appareil à combustion qui n’est pas desti- le chauffage tout en conservant un bon la vapeur d’eau contenue dans l’air pertes de charge sont dues à deux phé- VENTILATION • par temps très chaud ou ensoleillement
né à être raccordé à un conduit ou à un niveau de confort. (hygroscopicité) ; nomènes : Renouvellement d’air dans les pièces où intensif provoquant une surchauffe,
dispositif d’évacuation des produits de • infiltration d’eau par des interstices ; • frottement de l’air sur les parois, séjournent des personnes, par l’amenée • lors d’activités générant une production
combustion vers l’extérieur du local dans ÉTANCHÉITÉ À L’EAU OU À L’AIR • diffusion de la vapeur d’eau au travers • pertes créées par les modifications sur d’air extérieur. élevée de substances nocives ou d’hu-
lequel il est installé. Moyen permettant d’éviter le passage de des matériaux poreux. tout le circuit (coudes, réductions, regis- midité,
l’eau ou de l’air. tres, bouches, batterie de chauffe, VENTILATION NATURELLE • lors d’une occupation extraordinaire, par
APPAREIL D’UTILISATION DE TYPE B Les techniques qui assurent l’étanchéité à ISOLANT THERMIQUE filtres, grilles, etc.). exemple une réception.
Renouvellement d’air résultant de l’action
Appareil à combustion qui est destiné à l’eau et à l’air d’un bâtiment sont très dif- Matériau très peu conducteur de la cha- du vent sur le bâtiment ou des différences Il s’avère alors nécessaire d’aérer intensi-
être raccordé à un conduit d’évacuation férentes l’une de l’autre, notamment : leur. On considère qu’un matériau est iso- PRESSION DYNAMIQUE
de températures entre l’air intérieur et l’air vement les locaux concernés par l’ouver-
des produits de combustion vers l’exté- • membranes d’étanchéité, enduits hydro- lant thermiquement lorsque sa conductivi- Pression engendrée par la vitesse de l’air extérieur, sans recourir à des ventilateurs. ture de certaines fenêtres ou portes, pen-
rieur du local dans lequel il est installé, fuges pour l’étanchéité à l’eau ; té thermique (coefficient lambda) est infé- qui exprime la différence de pression dant des périodes déterminées.
l’air comburant est prélevé directement • enduit (plâtre ou ciment), feuille de PVC, rieure à 0,065 W/mK. entre l’air en mouvement et l’air ambiant VENTILATION MÉCANIQUE
dans le local. préformé à cellules fermées pour l’étan- (pression atmosphérique). VENTILATION MÉCANIQUE CONTRÔLÉE -
Renouvellement d’air produit par un ven- GAZ (VMC GAZ)
chéité à l’air. K55
APPAREIL D’UTILISATION C tilateur motorisé. La ventilation méca-
DE TYPE
Niveau d’isolation thermique globale PRESSION STATIQUE Ventilation mécanique contrôlée dont le
HAUTEUR MANOMÉTRIQUE DU VENTILATEUR nique peut être centrale ou décentralisée.
Appareil à combustion pour lequel le cir- (valeur K) d’un bâtiment. Il est calculé Pression liée à la pression interne. conduit d’évacuation de l’air vicié peut
cuit de combustion (alimentation en air, Il s’agit de la différence de pression totale selon les normes NBN B62-301 et NBN Pression de l’air pulsé par un ventilateur servir également de conduit d’évacuation
VENTILATION CENTRALE
chambre de combustion, échangeur de de l’air entre la prise extérieure et la bou- B62-002. Selon la réglementation wal- contre un obstacle formant résistance à des produits de la combustion des appa-
chaleur et évacuation des produits de che de pulsion (ou dans le sens inverse Mode de ventilation où soit l’amenée d’air
lonne en vigueur, le respect de la valeur l’écoulement de l’air (registre, gaines, reils d’utilisation qui y sont raccordés.
combustion) est étanche par rapport au dans le cas d’une extraction). est assurée par un ventilateur central, soit
K55 est imposé pour les logements neufs. filtre, etc.). La pression statique est à son
Le ventilateur fournit donc l’énergie l’amenée et l’évacuation d’air se font au VOLUME D’AIR D’UN
local dans lequel il est installé. maximum lorsque l’écoulement de l’air est LOCAL
nécessaire pour compenser cette diffé- moyen de deux ventilateurs centraux.
OUVERTURES D’ALIMENTATION (OAM - OAR) totalement obturé, le débit du ventilateur Volume que l’on obtient en multipliant la
CONDENSATION DE LA VAPEUR D’EAU rence, c’est-à-dire, pour mettre l’air en ET D’ÉVACUATION (OEM - OER) étant donc nul. superficie au sol par la hauteur du local
vitesse dans le conduit et vaincre les per- VENTILATION DÉCENTRALISÉE
Transformation de la vapeur d’eau en eau Une ouverture destinée à l’entrée d’air (entre les niveaux finis du plancher et du
tes par frottement dans celui-ci. PRESSION TOTALE Mode de ventilation où l’évacuation et/ou
liquide, notamment lors : dans un local est une ouverture d’alimen- plafond).
l’alimentation sont assurées par différents
• du refroidissement d’un air chargé en tation. C’est la somme de la pression dynamique Si la hauteur du local n’est pas constante,
ventilateurs ou conduits locaux installés
vapeur d’eau, Une ouverture destinée à la sortie de l’air et de la pression statique. on prend en compte la hauteur moyenne
dans chacune des pièces concernées.
• d’une production de vapeur d’eau dans vicié d’un local est une ouverture d’éva- du local.
un air saturé en humidité. cuation.
ADRESSES UTILES ADRESSES UTILES
ADRESSES UTILES GUICHETS DE L’ÉNERGIE

FONDS DE FORMATION PROFESSIONNELLE INSTITUT BELGE DE NORMALISATION (IBN) GUICHET DE L’ÉNERGIE D’ARLON GUICHET DE L’ÉNERGIE DE MARCHE LES GUICHETS DE L’ÉNERGIE
DE LA CONSTRUCTION (FFC)
Avenue de la Brabançonne, 29 Rue de la Porte Neuve, 19 Rue des Tanneurs, 11
Téléphone général : 078 15 15 40
Rue Royale, 45 1040 BRUXELLES 6700 ARLON 6900 MARCHE E-mail : energie@mrw.wallonie.be
1000 BRUXELLES Tél : 02 734 92 05 Tél : 063 24 51 00 Tél : 084 31 43 48 Internet : http://energie.wallonie.be
Tél : 02 210 03 33 Fax : 02 733 42 64 Fax : 063 24 51 09 Fax : 084 31 43 48
Fax : 02 210 03 99 Pour obtenir des informations générales
http://www.ibn.be sur la Région wallonne, adressez-vous
http://www.fvbffc.be GUICHET DE L’ÉNERGIE DE GUICHET DE L’ÉNERGIE DE MONS
FÉDÉRATION NATIONALE DES ASSOCIATIONS BRAINE-LE-COMTE au téléphone vert : 0800 11 901
Avenue Jean d’Avesnes, 10/2
MINISTÈRE DE LA RÉGION WALLONNE, DE PATRONS - INSTALLATEURS SANITAIRES Rue Mayeur Etienne, 4 7000 MONS Tous les guichets sont ouverts du mardi
DIRECTION GÉNÉRALE DES TECHNOLOGIES, (FBIC) 7090 BRAINE-LE-COMTE
DE LA R ECHERCHE ET DE L ’E NERGIE Tél : 065 35 54 31 au vendredi de 09 à 12 heures ou sur
Rue du Lombard, 34-42 Tél : 067 56 12 21 Fax : 065 34 01 05 rendez-vous.
(DGTRE)
1000 BRUXELLES Fax : 067 55 66 74
Division de l’énergie Tél : 02 523 92 40 GUICHET DE L’ÉNERGIE DE MOUSCRON
Avenue Prince de Liège, 7 Fax : 02 523 67 39 GUICHET DE L’ÉNERGIE DE CHARLEROI Place Gérard Kasier, 13
5100 JAMBES http://www.lbis-fbic.be Centre Heraclès (Caserne Trésignies) 7700 MOUSCRON
Tél : 081 33 55 06
Boulevard Général Michel, 1E Tél : 056 33 49 11
Fax : 081 30 66 00 FÉDÉRATION NATIONALE DES INSTALLATEURS 6000 CHARLEROI Fax : 056 84 37 41
http://energie.wallonie.be ELECTRICIENS DU BÂTIMENT ET DE L’INDUS-
TRIE (FEDELEC) Tél : 071 33 17 95
Fax : 071 30 93 10 GUICHET DE L’ÉNERGIE DE NAMUR
CENTRE INTERDISCIPLINAIRE DE FORMATION J. Chantraineplantsoen 1
DE FORMATEURS DE L’UNIVERSITÉ DE LIÈGE 3070 KORTENBERG Rue Rogier, 89
(CIFFUL) GUICHET DE L’ÉNERGIE D’EUPEN 5000 NAMUR
Tél : 02 757 65 12
Université de Liège Fax : 02 757 65 41 Rathausplatz, 2 Tél : 081 26 04 74
4700 EUPEN Fax : 081 26 04 79
Allée du 6 Août, bâtiment B5 http://www.fedelec.be
Tél : 087 55 22 44
4000 LIÈGE
FÉDÉRATION PROFESSIONNELLE POUR LE Fax : 087 55 22 44 GUICHET DE L’ÉNERGIE D’OTTIGNIES
Tél : 04 366 22 68
Fax : 04 366 20 67 SECTEUR DE LA VENTILATION (VENTIBEL) Avenue Reine Astrid, 15
GUICHET DE L’ÉNERGIE DE HUY 1340 OTTIGNIES
c/o Hendrik Daem & Partners
INSTITUT WALLON DE DÉVELOPPEMENT Kasteelstraat 70 Place Saint-Severin, 6 Tél : 010 40 13 00
ECONOMIQUE ET SOCIAL ET D’AMÉNAGE- 9620 ZOTTEGEM 4500 HUY Fax : 010 41 17 47
MENT DU TERRITOIRE Tél : 085 21 48 68
Tél : 09 361 81 99
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5000 NAMUR Rue de Wallonie, 19-21
http://www.ventibel.be
Tél : 081 25 04 80 GUICHET DE L’ÉNERGIE DE LIÈGE 7500 TOURNAI
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INDUSTRIES CONNEXES (UBIC) Tél : 04 223 45 58
CENTRE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE Rue du Lombard, 34-42 Fax : 04 222 31 19
DE LA CONSTRUCTION (CSTC)
1000 BRUXELLES
Boulevard Poincaré, 79 Tél : 02 520 73 00
1060 BRUXELLES Fax : 02 520 97 49
Tél : 02 529 81 00 http://www.ubic.be
Fax : 02 529 81 10
http://www.cstc.be
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installées”, 2000.
Responsable Energie”, UCL, 2003. Dépôt légal : D/2004/1698/01
58 GUIDE PRATIQUE DE LA VENTILATION MÉCANIQUE DES HABITATIONS

Brochure disponible auprès du :
Fonds de Formation professionnelle de
la Construction
Rue Royale, 45
1000 Bruxelles
Tél. : 02 210 03 33
Fax : 02 210 03 99
Website : http://www.fvbffc.be
E-mail : info@fvbffc.be

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