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samedi 02 janvier 2010

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Actualités LE SOIR NUMÉRIQUE & SAT : HISTOIRE DU LNB Options


Pour que la «tête» cesse d’être un véritable «casse-tête»
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LE SOIR NUMÉRIQUE & Le LNB ou familièrement «tête» est un élément capital de l'installation de
SAT réception satellite. Ce convertisseur (il convertit les fréquences satellites en
Chronique du jour fréquences «lisibles» par le tuner du démodulateur) conditionne le bon
Pousse avec fonctionnement du reste du matériel et détermine, par exemple, la
eux fréquence exacte que vous livre le récepteur.

Edition du jour Désormais, le LNB universel s'impose comme le seul convertisseur en


mesure de recevoir, sans aucun problème, toutes les chaînes en bande
Nos archives en HTML Ku, qu'elles soient analogiques ou numériques. L'ère des LNB «double
bande», «triple bande» ou «quadruple bande» est révolue, et il ne reste
que les installations motorisées de haut de gamme qui nécessitent un LNB
«full bande» – compatible avec les corotors utilisant en parallèle les LNB
«bande C» –, c'est-à-dire un convertisseur indépendant du polariseur.
Mais en dehors de ces cas rarissimes, on conseille toujours un LNB
universel aux détenteurs de paraboles fixes ou motorisés sur un segment
donné (exemple d'Arabsat 2A à NileSat, qui est la configuration classique
que l'on trouve au Maghreb).

Comment reconnaître un LNB universel ? Le LNB universel peut


ressembler à un LNB «spécialisé» par bande, un 11 ou 12 gigas. Mais si
l'on lit attentivement l'inscription qui y figure, on trouvera des indications
claires qui montrent bien que nous avons affaire à un «universel». Pour
pouvoir capter les satellites co-positionnés Astra à 19 degrés est et qui ont
été les premiers à occuper totalement le spectre de la bande Ku allant de
10,7 Ghz à 12,75 Ghz, il fallait utiliser un seul LNB capable de couvrir
toute cette bande. Cela fait une largeur de couverture de 2,05 Ghz, c'està-
dire 2050 Mhz. Or, la couverture de bande par les démos n'atteint que 1,2
Ghz dans le meilleur des cas (récepteurs montant à 2150). Comment
couvrir alors l'ensemble de ce spectre avec ce LNB ? Il fallait
nécessairement «couper» cette bande en deux, et c'est ainsi qu'est né le
LNB à double oscillateur local. Oui, mais comment passer de la bande 11
gigas à celle couvrant les 12 gigas ? Comme la commutation 13/18 volts
est «occupée» par la polarisation (horizontale/verticale) et comme il était
malvenu de compliquer les choses avec des câbles supplémentaires (le
vieux 12 volts par exemple), on a cherché une pulsion à travers le câble
coaxial. Et c'est ainsi qu'est née le 22 Khz qui fonctionne comme suit : 22
Khz : Non (à l'arrêt) : on capte les chaînes dont les fréquences vont de
10700 Mhz à 11700 Mhz. 22 Khz : Oui (en marche) : on capte les chaînes
dont les fréquences vont de 11700 Mhz à 12750 Mhz. Parfois, des chaînes
se trouvant dans une petite bande intermédiaire sont captées aussi bien
avec que sans le 22 Khz. Comment choisir le bon oscillateur compatible
avec mon démo ? En principe, et ceci est valable pour la dernière
génération de démodulateurs analogiques, pour couvrir la bande basse
(10700 à 11700 Mhz), le premier oscillateur local du LNB doit être à 9,75.
Pour couvrir la bande haute (11700 à 12750 Mhz), le second oscillateur
local doit être à 10,6. Mais avant de vous décider pour l'achat d'un LNB, il
faut vérifier votre démodulateur. Monte-t-il à 2150 ou s'arrête- t-il à 2050
Mhz ? Ceci peut être vérifié sur la notice technique, à la ligne fréquences

http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/01/02/article.php?sid=93576&cid=46[13/03/2011 17:52:37]
d'entrée. Dans le cas d'un démo qui monte à 2150, choisissez un LNB
universel avec le second OL à 10,600 (cas classique) Dans le cas d'un
démo qui s'arrête à 2050 : choisissez un LNB universel avec le second OL
à 10,750.
Ce bon choix vous évitera de rater quelques fréquences, se
situant en haut des 12 gigas (comme France 3 analogique
par exemple en 12 gigas sur Atlantic Bird3) et d'adapter
l'OL du LNB au démo.
En tout état de cause, si vous avez tout acheté et que le matériel n'est pas
compatible, ne vous affolez pas. Un bon technicien fera l'affaire en ouvrant
le LNB et en réglant l'oscillateur local.
Comment lire les bonnes fréquences (adapter son démo aux
véritables fréquences publiées dans nos tableaux) ?
De nombreux lecteurs s'étonnent des fréquences que nous publions dans
nos tableaux et qui ne sont pas celles données par leurs démodulateurs.
En fait, ce problème n'en est pas un, puisque sur de nombreux démos, on
peut, par le simple changement de l'OL dans le menu sur écran, retrouver
la véritable fréquence. Néanmoins, certains récepteurs de bas de gamme
ne permettent pas cette opération et, dans ce cas, il faut vérifier l'OL de
son LNB et faire un petit calcul. Voyons tout cela dans le détail :
A/ Dans le cas d'un démo affichant les oscillateurs locaux : vous retrouvez
à la ligne OL dans le menu généralement dédié à l'installation, soit des
fréquences préréglées, soit un espace vide que vous devez combler à
l'aide de la télécommande en y inscrivant une fréquence. Pour retrouver les
véritables fréquences des chaînes et ne plus vous perdre dans les calculs,
voici les OL pour les sousbandes :
Bande basse (de 10,700 à 11,750) : OL à 9,750
Bande haute (de 11,700 à 12,750) : OL à 10,600
B/ Dans le cas d'un démo bas de gamme qui n'affiche pas les oscillateurs
locaux (cas signalé par de nombreux lecteurs). Première chose à faire :
connaître l'oscillateur local de son LNB. S'agissant généralement d'un LNB
universel, ces OL sont, comme nous l'indiquions plus haut : 9,75 pour la
bande basse et 10,6 pour la bande haute. Puis à travers une simple
soustraction (enlevez cette fréquence OL de la fréquence publiée), vous
retrouverez la fréquence que doit afficher votre démo.
Exemples : l'OL de mon LNB est à 10,750 pour la bande haute. Je
cherche la fréquence à afficher sur mon démo pour TF1 analogique. Je
dois retrancher 10,750 des 12,690 du tableau, ou :
12,690 - 10,750 = 1,940 Ghz ou 1940 Mhz.
Comment détecter la panne d'une tête ?
Le LNB est la dernière chose à laquelle on pense lorsqu'un problème
empêche l'installation de fonctionner. Il est vrai que les «têtes» sont
généralement hors de cause dans les pépins ordinaires. Mais il arrive que
ces convertisseurs d'apparence solide et pourtant si fragiles prennent un
coup.
Comment peut-on savoir que c'est le cas ? Quand il n'y a pas du tout
d'images, le problème peut venir de la tête. Pour s'assurer qu'il s'agit
vraiment de cela, il faut vérifier le câble, voir minutieusement au niveau
des fiches F vissées sur le LNB et le démo. Si ces connexions sont
bonnes, on peut passer à un autre stade : vérifier la consommation totale
du courant du LNB. Si le résultat est : 170 mA à 15 Volts, le LNB est bon.
Si la consommation est inférieure à 50 mA, la panne doit se situer au
niveau de l’amplification du LNB. Par contre, si la consommation est
supérieure à 200 mA, on pourrait avoir un problème de régulation du
courant. Si nous livrons ces données, ce n'est pas pour que vous
interveniez sur le convertisseur. Ce serait prendre le risque inutile de tout
compromettre : seul un spécialiste confirmé peut ouvrir un LNB et le
réparer. Mine de rien, ce sont des circuits électroniques de haute
technologie et d'une extrême fragilité. En conclusion, nous dirons que ces
données peuvent ne pas intéresser les possesseurs de récepteurs

http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/01/02/article.php?sid=93576&cid=46[13/03/2011 17:52:37]
numériques dernier cri qui fonctionnent automatiquement avec les LNB
universels et qui n’ont pas besoin de manipulations compliquées pour
marcher normalement. Veillez simplement à choisir les bons OL ou à opter
pour «Universal1». Par ailleurs, on ne trouve pratiquement plus sur le
marché les LNB fonctionnant avec l’OL 10,750 pour la bande haute, ce qui
facilite encore davantage la tâche. Cependant, pour les possesseurs de
démos analogiques (et ils sont encore nombreux, notamment au Maghreb),
ces données peuvent avoir leur importance.
Maâmar Farah

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