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Je dédie ce mémoire
REMERCIEMENTS
Je le remercie pour son aide et pour le temps qu'il a bien voulu me consacrer et
sans qui ce mémoire n'aurait jamais vu le jour.
RAPPEL HISTORIQUE……………………………………...…………………………..…..…............ 6
Conclusion Générale…............................................................................................... 60
Liste des abréviations ……………………………………………………….………….…….……… 63
Annexes (tableaux statistiques)……………………………………………….……...……….…… 64
Bibliographie………………………………………………………..……….…………………….…… 70
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INTRODUCTION
Le monde des affaires est devenu, de nos jours, trop sensible à la conjoncture
économique est tributaire de nombreuses données financières, environnementales, aussi
bien endogènes qu’exogènes .Cette réalité à laquelle se trouvent confrontées les
entreprises, exige des dirigeants plus d’efforts en matière d’étude, d’analyse et
d’évaluation.
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compte 31 fédérations a œuvré pour la mise en place d’un pole de développement
régional 2009/2012 en vue de permettre aux petites et moyennes entreprises de
développer leurs capacités compétitives. La région de Marrakech –Tensift-Al Haouz
dispose d’importantes potentialités économiques à même de drainer des investissements
colossaux dans les divers domaines d’activités, notamment en ce qui concerne les petites
et moyennes entreprises (PME).
D’ou l’intérêt du projet, que l’ONCF envisage de mettre en place : une plate-forme
logistique sous douane au niveau de la zone industrielle de sidi-Ghanem, d’analyser les
couts et de mesurer l’impact économique sur la région de Marrakech Tensift-al Haouz.
D’où l’intérêt de traiter le sujet dans le cadre de cette présente thèse sous deux
grandes parties. Une première partie qui présentera globalement l’activité Fret et de
logistique à l’ONCF ainsi qu’une étude socio-économique du projet Sid Ghanem. Quant à la
deuxième partie, elle commencera par une revue analytique des principales méthodes
d’évaluation des investissements avant d’exposer les résultats de l’évaluation du projet
d’investissement de Sidi Ghanem par la méthode de la valeur actuelle nette.
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Dans une 2ème partie, L’évaluation du projet par la méthode classique qu’est la
VAN, le critère de sélection des projets d’investissement le plus utilisé par les
entreprises .Le critère de la valeur actuelle nette (VAN) suppose que les déterminants de
la décision d’investissement sont stables et acquièrent un caractère statique. Dans ce
sens, aucune flexibilité n’est prise en compte pour le calcul de la VAN.
Notre étude portera sur l’impact qu’aura le critère de la VAN ; soit sur l’acceptation
ou le rejet du projet d’investissement à travers les critères suivants :
Même si, la méthode d’évaluation avec la valeur actuelle nette (VAN) ,considère
toutefois l’incertitude comme étant un élément important dans la prise de décision, elle est
considérée par les entreprises comme critère de jugement infaillible pour les décideurs
accompagnée par les analyses de rentabilité et de sensibilité pour juger de la pertinence
des variations des paramètres retenus sur le résultat dégagé .
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PREMIERE PARTIE : DETERMINANTS ECONOMIQUES ET
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RAPPEL HISTORIQUE
L'Office National des Chemins de fer crée en 1963, est un établissement public à
caractère industriel et commercial, doté de la personnalité civile et de l’autonomie
financière, et placé sous la tutelle du ministère du transport et Pour ce qui est de l’activité
de transport, L’ONCF opère sur trois marchés stratégiquement indépendants, à savoir le
transport de voyageurs, le fret (marchandises) et le phosphates.
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CHAPITRE 1. Présentation de l’activité fret et logistique au niveau de
L’ONCF
Fret ONCF anticipe les besoins du marché, ainsi, lors d’un point de presse tenu
à Casablanca, le Mardi 19 Janvier 2010 (source : la vie économique), l’ONCF a dévoilé
sa stratégie opérationnelle en matière de logistique et de transport des marchandises ;
c’ est l’occasion pour lui de présenter aux médias nationaux les différentes
infrastructures offertes aux opérateurs économiques, leur permettant d’optimiser leurs
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chaînes logistiques d’approvisionnement et de distribution, ainsi que sa politique
d’anticipation d’un marché en constante évolution .
2005 2006 2007 2008 2009 2005 2006 2007 2008 2009
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B. Sur le plan organisationnel
Des efforts considérables sont déployés afin d’offrir à sa clientèle tous les services
afférents à la logistique de transport des marchandises, considérant en outre les
besoins spécifiques sectoriels pour un service personnalisé, diversifié et de qualité.
Afin de tirer le meilleur profit de la massification des flux, véritable atout du rail,
l’ONCF, en collaboration avec les autorités et les opérateurs portuaires, œuvre
actuellement à reconceptualiser les installations ferroviaires des ports de Casablanca,
Jorf et Safi afin de redynamiser l’activité de transport des conteneurs.
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relativement importantes, à partir du port de Tanger et Nador vers différentes
destinations.
Afin de répondre efficacement aux besoins des opérateurs des secteurs des
hydrocarbures et des céréales, de moderniser leur logistique de stockage,
d’approvisionnement et de distribution. Devant cette alternative, l’ONCF développe de
nouvelles offres sectorielles spécifiques à ces deux grands domaines d’activité. Une
stratégie de développement qui consiste en la construction de silos à céréales et de
terminaux de produits pétroliers sur des terrains reliés à la voie ferrée. Ces installations
logistiques, alimentées massivement par des trains complets, d’une capacité de 1 000 à
2000 tonnes par train, offrent désormais à la clientèle FRET-ONCF la possibilité
d’organiser et d’optimiser leurs envois de céréales et d’hydrocarbures au départ des
ports et des raffineries, à destination des grands centres de consommation du
Royaume.
Afin de répondre aux objectifs fixés pour cette activité, le fret a connu un
développement des parts de marché du rail, conjugué avec un accroissement du
chiffre d’affaires de l’activité et de la marge commerciale. Au-delà des données
conjoncturelles, les projets sectoriels structurants visant à capter dix millions de tonnes
de fret à l'horizon 2010 confortent le rail dans son choix stratégique de se positionner
en tant qu'intégrateur logistique. Le trafic des marchandises (Fret et Phosphates) a
atteint 36,5 millions de tonnes (+3%) acheminées de ou vers les sites des différents
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opérateurs économiques du pays. (Données statistiques du Pole Fret et logistique
ONCF).
2. Secteur énergie
FRET ONCF fait face aux besoins en matière de transport de céréales, d’engrais.
Pour chaque type de produit est dédié des wagons spécifiques, et dans le cadre de son
plan céréalier, Fret ONCF propose aux opérateurs de la filière céréalière la création de
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silos de stockage dans les emprises des principales gares, sur des terrains
embranchables à la voie ferrée et à des conditions avantageuses.
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A. Présentation des plates-formes logistiques
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Le prestataire de logistique est tenu de répondre à l’importance de la
demande de sa clientèle qui externalise la fonction logistique,
La spécialisation de plus en plus poussée des unités de production, de
rationalisation de la distribution, grâce à la concentration des lieux de livraison qui
implique de grande taille des plates- formes de distribution permettant l’optimisation des
flux et de l’activité des parcs des véhicules de transport,
Les plates-formes constituent l’un des outils utilisés pour l’aménagement de l’espace
national (organisations et valorisation zonales, développement « équilibré ») ; du
territoire national (luttant contre la dualité de zones riches et d’autres indigentes). Ces
zones d’activités économiques diverses devraient assurer en effet, l’organisation des
agglomérations (douar, karia, ville plus ou moins grande, mégapole) le développement
de la région grâce à l’attrait des investissements en rapport avec sa vocation
(industrielle, touristique, cinématographique, etc).
Bien articulées dans le cadre d’un réseau, elles constituent pour les
différents types de fret des interfaces multimodales permettant l’accès rationnel à
l’ensemble de l’espace national et l’intégration des différents pôles économiques.
Multiservices, elles répondent à la demande des professionnels , des
investisseurs en Just in time, ainsi qu’aux différents impératifs de la logistique grâce à
l’implantation de grands entrepôts, de services douaniers, bancaires, fonciers,
immobiliers, des centres d’investissement, etc.
Elles intègrent les différents modes de transport (par route, fer, mer et air)
pour accompagner le développement de la conteneurisation, faciliter la mobilité dans
les grandes villes et répondre ainsi, aux exigences des donneurs d’ordre du transport
de complémentarités intermodales.
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3. Intégration des plates formes logistiques à l’AE
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du Royaume (Tanger-Med, rocade routière Tanger- Nador, liaison ferroviaire Taourirt –
Nador autoroute Fès –Oujda). Ces équipements infrastructurels multimodaux
consacreront, avec la réalisation de plates formes logistiques judicieusement
implantées, la vocation méditerranéenne séculaire du Maroc, étant donnée sa proximité
avec le continent européen. Le projet MEDIGAT permet d’ailleurs l’intégration de cette
logistique intermodale dans la région occidentale de la Méditerranée, un passage obligé
pour l’arrimage structurel du Maroc à l’UE.
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B. Spécificité des plates- formes logistiques à l’ONCF
Dans sa politique fret ,l’ONCF créé des espaces destinés à accueillir de nouvelles
zones d’activités industrielles , conçues pour offrir des conditions optimales aux
entreprises désireuses de s’y implanter et répondre aux exigences des investisseurs
en matière d’équipement et de services , tout en respectant les principes du
développement durables. Cette politique suivie depuis un certains nombre d’années a
permis à l’ONCF d’être plus compétitif dans ce domaine par la création de plateformes
logistiques ; ce type de projet a pour vocation de dynamiser le tissu industriel régional et
de participer au développement économique de certaines régions.
Cette volonté affiché par l’ONCF pour développer une nouvelle stratégie Fret et
logistique, qui fixe comme objectif 18 millions de tonnes à l’horizon 2015 (Déclarations
de la Direction Générale de l’ONCF à l’occasion de la signature du nouveau contrat
programme avec l’Etat « la vie économique janvier 2010 »). Par cet objectif affiché,
l’ONCF met en place un plan de transport de marchandises, selon la nouvelle stratégie
« Fret et Logistique » .Cette stratégie cible en priorité deux familles de produit –
céréales et hydrocarbures – en développant de nouvelles offres susceptibles de
moderniser la logistique de stockage, d’approvisionnement et de distribution. Pour les
céréales, des silos de stockage seront construit sur des plates-formes dédiées,
directement embranchées à la voie ferrée pour encourager les investissements, tout en
louant des terrains à proximité aux investisseurs avec des prix préférentiels.
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1. Cartographie Fret-ONCF
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Dédouanement (MEAD)", pour leur permettre d’être plus compétitif au niveau de la
région , plate-forme sous douane leur permettant d'effectuer sur place les procédures
de dédouanement nécessaires lors des opérations d'import-export surtout pour les
secteurs de l’agro-alimentaire et de l’artisanat ainsi que le secteur du textile et de
l'habillement qui sont confrontés à un grand nombre de problèmes dus notamment au
manque d'une telle plate-forme de dédouanement, ce qui pénalise l’économie de la
région globalement et contribue à la hausse des coûts de production.
La ville de Marrakech est située à 250 km du port de CASABLANCA et ses
operateurs et industriels doivent supporter tous les coûts de transport à l'import-export.
Cette situation leur fait perdre aussi 2 ou 3 jours avant d'exporter ou d'importer les
marchandises selon le CRI.
Pour sa part, le chef de la circonscription des douanes de Marrakech a expliqué
que la création de ces MEAD a été dictée par le souci de renforcer la compétitivité des
entreprises marocaines, ajoutant que l'objectif recherché consiste à réduire les coûts et
délais de dédouanement, à assurer la sécurisation des marchandises et à
décongestionner les ports et aéroports.
Dans ce cadre, 28 MEAD ont été déjà mis en place à Casablanca, 16 à Nouaceur,
8 à Tanger et 2 à Mohammedia dans le but d'assurer le stockage à l'import et export
des marchandises en vue de leur dédouanement, contribuant ainsi à la réduction des
coûts au profit des entreprises.
Fort de sa conviction que la région constitue un levier de développement
économique et social , qui contribue vigoureusement tant , à la promotion des
investissements qu’à l’amélioration du niveau de vie des citoyens , le gouvernement a
procédé à la création de plusieurs pôles régionaux , couvrant les différents domaines
économiques en faveur de la promotion de la région , de manière à faire de cette
institution un pole d’investissement et de croissance économique .La dynamique socio-
économique qui caractérise la région de Marrakech , laquelle la place à la 4éme
position par rapport aux 16 régions du Royaume en termes, notamment de nombre de
projets d’investissement et volume de nouveaux emplois qu’ils génèrent , du nombre
d’entreprises créées, des montants des investissement privés attirés , du taux de
croissance économique en général et du secteur industriel en particulier.
L’artisanat au niveau de la région de Marrakech-Tensift –AL Haouz, est l’un des
secteurs clé de l’économie régionale .Marrakech est le premier exportateur de produits
artisanaux au Maroc avec un taux de 45% des exportations nationales et une valeur de
320 MDH. ce secteur contribue à la création d’emplois en faisant vivre plus de 50.000
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artisans dans l’artisanat à fort contenu culturel au niveau de la région et 120.480
artisans dans l’ensemble , occupant ainsi près de 38% de la population active de la ville
de Marrakech , soit 9% des emplois du secteur au niveau national.
Le tissu productif de la région concentre 35% des PME artisanal (après Fès qui
concentre 50%).Ces performances demeurent insuffisantes au vu du potentiel important
que recèle le secteur de l’artisanat dans cette région, c’est pourquoi il a été procédé à la
mise en place d’un programme de développement régional de l’artisanat (PDRA)
s’étendant sur une durée de 5ans. (De 2009 à 2013 ; selon le CRI de Marrakech).
Ainsi ,et vu le volume de production des secteurs , surtout l’agroalimentaire avec
38%, chimie –parachimie avec 30%, et la (métallique & mécanique + textile & cuire)
avec 30% environ ; sont les secteurs clés de l’économie de la région qui nécessitent
un traitement particulier et afin de garantir le développement du fret ferroviaire ,
surtout l’aménagement des espaces au sein de la gare , ainsi que la mise à la
disposition des industriels des conteneurs dédiés à ce type de transport, étant donné
que l’ancienne gare ne pouvait plus répondre à ces exigences avec l’élargissement de
la gare voyageur ,d’où le choix de ce nouveau investissement à l’instar du projet ( MED
MITA ) réalisé à Casablanca avec une plateforme qui sera composées, d’une part,
d’un port sec sous douane et, d’autre part, d’une zone d’activités logistiques au sein
de la zone industrielle de Sidi Ghanem.
Les enseignements qu’on peut tirer de l’utilité de ce port sec à Sidi Ghanem,
proviennent ainsi du cas déjà réalisé au niveau de Casablanca, c’est le premier port
sec sous douane au Maroc ; MEAD MITA (Magasins et Aires De Dédouanement).Ainsi,
Casablanca se dote d’un premier port sec sous douane, mis en service depuis juillet
2008. Il aura nécessité une enveloppe conséquente de 100 millions de DH avec une
superficie de 8 Hectares qui constituera la première phase du projet intégré de
plateforme logistique MITA de 40 hectares, réalisés par l’ONCF.
Ces plateformes seront composées, d’une part, d’un port sec sous douane et,
d’autre part, d’une zone d’activité logistique afin de garantir le développement du fret
ferroviaire et l’intégrer de plus en plus dans le maillon du transport ferroviaire dans
des chaînes logistiques globales.
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4. Cas du port sec MITA au niveau de Casablanca
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d’information pour le pilotage et la gestion des conteneurs.
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Chapitre II : ETUDE SOCIO-ECONOMIQUE DU PROJET DE SIDI
GHANEM
I. Analyse du tissu économique de la région
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Concernant le volet création d’entreprise, le centre régional
d’investissement (CRI) de Marrakech Tensift AL Haouz a enregistré la création de 669
entreprises.
La répartition par secteur d’activités place les services au premier rang (27%)
suivis du commerce (24%), du BTP (23%) et du tourisme (20%). A noter par ailleurs
que le secteur de l’industrie a enregistré une progression de 58% par rapport à la même
période de l’année 2008, et plus particulièrement l’industrie agroalimentaire qui a affiché
une évolution de 300%. Hormis le secteur de l’industrie, la progression la plus
importante a été réalisée par le secteur du commerce avec 163 nouvelles entreprises,
soit une évolution de 16% par rapport au 1er semestre 2008.
Le nombre des certificats délivrés au niveau du CRI, au cours du 1er semestre 2009
s’est élevé à 961 certificats dont 34% dans le secteur du BTP, les services et le
commerce arrivent en 2ème et 3ème position suivis du secteur du tourisme
représentant respectivement 25%, 24% et 13% de l’ensemble des certificats négatifs
délivrés durant cette période. Le nombre de certificats négatifs délivrés dans les
secteurs de l’agriculture et pêche ainsi que le secteur de l’industrie, a enregistré une
hausse significative par rapport à la même période de l’année 2008, soit une
progression de 200% pour le secteur de l’agriculture et pêche et de 4% pour le secteur
del’industrie.
Il ressort de l’analyse de ces indicateurs que l’économie de la région Marrakech
Tensift Al Haouz se diversifie autour de nouveaux secteurs tels que les services et les
industries agroalimentaires.
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Sous équipement de la région en infrastructures d’accueil spécialisées
(Agropole, zone industrielle dédiée à l’industrie textile...).
La valeur ajoutée du secteur s’élève à 1143,45 MDH, soit 19% du chiffre d’affaire
généré.
Le secteur ayant crée le plus de richesse est l’agroalimentaire avec 42%
suivi de l’industrie du Textile et cuir avec 27% .Le nombre d’unités industrielles de la
région est de 460 unités dont 38% en industrie agroalimentaire et 30% en industrie
chimique et para chimique.
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Tableau 7. Répartition et création des entreprises industrielles 2003-2009
Chimique
Textile et Bois, papier et Métallurgique et
Filière Agroalimentaire et para- TOTAL
cuir carton électrique
chimique
TOTAL
CREATION
2003-2009 31 74 17 23 73 218
Nouvelles Zones
Province Superficie (ha) Nombre de lots
industrielles
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Pôle de formation important : Université Caddi Ayad (2ème pôle
universitaire du royaume), 19 établissements de formation professionnelle spécialisés
dans 14 filiales (Administration gestion et commerce, BTP, NTIC, Cuir, Textile,
hôtellerie, offshoring…etc.).
Le département de l’Habitat et de
AZLI MARRAKECH 34HA
l’Urbanisme
SIDI GHANEM
MARRAKECH 17 ha Al Omrane
EXTENSION
ZAE de 3ème
Al Haouz 8 ha Commune Rurale Tameslohte
catégorie
SIDI BOUATHMANE
KELAA DES SRAGHNA 107 ha Al Omrane
1ère tranche
ENNAKHIL
KELAA DES SRAGHNA 33 ha Al Omrane
EXTENSION
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B. Faiblesses et menaces du secteur
Au niveau de la région de Marrakech et malgré les potentialités d’investissements
dont dispose le secteur industriel, on constate :
Une faible contribution du secteur dans la création d’emploi (en moyenne
250 emplois sont crées par an dans le secteur industriel).
La production industrielle de la région ne représente que 2,8% de la
production nationale (données 2005), un ratio bien inférieur au ratio de sa population
qui représente 10,4% de la population nationale selon les estimations du Centre
Régional d’Investissement (statistiques 2004).
Devant cette une telle situation, l’ONCF voit que sa part de marché est en train de
s’effriter, et pour être compétitif sur le plan fret et accompagner le développement de la
région, il a opté pour la réalisation d’une plate forme logistique sous douane au sein de
la zone industrielle de SIDI GHANEM à l’instar de la plate-forme logistique de
Casablanca.
Ci-après les statistiques reflétant la part de marché de l’ONCF pour les principaux
produits transportés, à savoir :
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Concernant les différents produits transportés, ainsi que la catégorie de clients (
annexe1).
Tableau 10 : Part de marché conserverie dans le trafic accessible à fin Décembre 2009/2008
Part de marché par conserverie dans le trafic accessible à fin Décembre 2009/2008
Clients Réal Réal 2008 Var % Trafic ACC Trafic Var% Part de rail Part de rail
2009(T) (T) 2009 (T) ACC 2009 2008
2008(T)
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Tableau 11 : Part de marché en tonnes par produit à fin Décembre 2009/2008
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V.UTILITE D’UN PORT SEC A SIDI GHANEM (MARRAKECH)
Ces plateformes seront composées, d’une part, d’un port sec sous douane et,
d’autre part, d’une zone d’activités logistiques afin de garantir le développement du fret
ferroviaire et l’intégrer de plus en plus dans le maillon du transport, en plus l’ONCF
s’est lancé dans vaste programme de réalisation de plate-forme logistique.
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DEUXIEME PARTIE : EVALUATION DU PROJET DE SIDI
GHANEM
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Chapitre I. Revue analytique des principales méthodes d’évaluation des
investissements
B .Présentation de la méthode
Un des avantages de la VAN est qu’elle est le critère de référence des choix
d’investissement du fait qu’elle ne requière pas beaucoup de données et permet de
donner une approximation raisonnable de la valeur du projet, tout en n’étant pas
intensive en temps et en capital .
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Pour calculer la valeur actualisée nette d’un projet, on se base sur le taux de
rendement exigé de l’entreprise ajusté pour le risque, les flux monétaires anticipés du
projet, ainsi que le coût d’investissement initial. Le principe est de sommer les flux
monétaires anticipés actualisés en utilisant le taux ajusté pour le risque et d’y soustraire
le coût d’investissement initial. Généralement, la VAN est représenté sous la forme
simplifiée suivante :
Paramètre Description
I0 Investissement initial
Rejet du projet
VAN<0
Un projet avec une VAN positive, ajoute de la valeur à l’entreprise, donc, s’il n’y a
pas de contrainte en ce qui a trait à l’utilisation du capital, le projet devrait être accepté
par l’entreprise. Par contre, dans le cas où le résultat du calcul de la VAN serait négatif,
ceci indiquerait que le projet ne crée pas de valeur pour l’entreprise, par conséquent,
sous cette méthode d’évaluation et si l’on se fie seulement à ce critère pour prendre la
décision, le projet ne devrait pas être accepté. Il est toutefois important de noter que
ceci représente une version abrégée du calcul de la valeur actualisée nette. Il ne faut
pas négliger tout ce qui influence également la valeur du projet comme la fiscalité
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concernant le projet, les autres investissements qui entrent dans le fond de roulement,
les coûts d’opportunités, ainsi que tous les effets qui pourraient apporter une valeur
incrémentale au projet.
L’objet de l’évaluation financière est d’utiliser les prévisions des cash-flows (flux
de trésorerie) du projet afin de calculer des taux de rendement appropriés, en particulier
le taux de rentabilité interne (TIR), le délai de récupération des investissements, ainsi
que la valeur actuelle nette financière (VAN).
Pour cela, il faut confronter les sommes que l’entreprise va devoir débourser aux
sommes qu’elle va, par la suite, encaisser et qui vont apparaître à des dates différentes.
Ceci impose d’avoir recours aux principes de l’actualisation. En effet, disposer d’un
dirham aujourd’hui n’est pas équivalent à recevoir ce même dirham dans cinq ans. Le
temps a un prix et l’actualisation permet de rendre comparables des sommes qui sont
perçues à des dates différentes.
La formule la plus utilisée pour apprécier la valeur actualisée nette des cash flows
est la suivante :
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Elle mesure la création nette de valeur, après remboursement de l’investissement
initial et rémunération des apporteurs de fonds. Elle est égale à la valeur actualisée, au
taux(k), à la date de l’investissement (t0), de tous les flux nets de trésorerie qui vont
être dégagés ou engagés (F), pendant (n) années, sous déduction de l’investissement
initial (I0).
Le taux de rentabilité interne (TRI) est un taux d'actualisation qui annule la valeur
actuelle nette d'une chronique de flux financiers (en général relatifs à un projet avec un
investissement initial suivi de cash flows positifs).
Avec :
N : le nombre (Un nombre est un concept caractérisant une unité, une collection
d'unités ou une fraction d'unité.) de CF (hors investissement) ;
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1.1.1 Le TRI est un outil de décision à l'investissement. Un projet d'investissement ne
sera généralement retenu que si son TRI prévisible est suffisamment supérieur au taux
bancaire, pour tenir compte notamment de la prime de risque propre au type de projet.
En réalité, le TRI exprime l’intérêt maximum qu’un projet puisse rapporter, compte
tenu des ressources engagées, si le projet doit permettre de récupérer l’investissement
et les coûts d’exploitation, et rester encore en équilibre.
E.Délai de récupération
Bien qu’elle soit largement appliquée par les entreprises, la VAN reste cependant,
une approche incomplète, car elle n’intègre pas la possibilité d’adopter une démarche
active dans le processus d’investissement.
En effet, les calculs statiques de la VAN s’appuient généralement sur la valeur
actualisée du résultat le plus probable, en ignorant la capacité des décideurs à gérer
activement un projet d’investissement. Cette méthode, reposant sur l’hypothèse que
l’investissement, lorsqu’il est irréversible, doit être réalisé maintenant ou jamais, conduit
généralement à sous-estimer la vraie valeur des projets.
En outre, il s’ensuit que cette méthode sous-estime, la plupart du temps, la
véritable valeur des projets d’investissement, et les résultats ainsi obtenus sont
comparés avec ceux résultant d’une démarche optionnel.
Une option réelle est une option générée par un projet d’investissement. On
emploie le terme « réel » pour la distinguer de l’option financière dont l’actif sous jacent
est un actif financier : action, obligation, titre financier, or, argent, indice, devise. Les
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options financières sont négociées en bourse, tandis que les options réelles ne le sont
pas.
Les options réelles ont une définition proche de celle généralement retenue pour
les options financières. Tout comme ces dernières, elles peuvent être distinguées en
fonction de leur nature.
Une option permettant d’acheter cet actif sera appelée une option d’achat ou Call,
alors qu’une option permettant de vendre ce même actif sera appelée option de vente
ou Put.
Les options réelles sont présentes et applicables sur plusieurs champs d’activités,
que se soit dans les domaines de la finance, de la gestion des ressources humaines, de
la couverture ou le développement de marché, de la gestion des technologies, de la
recherche et développement , ….etc. essentiellement , les options réelles sont
applicables au secteur privé , au secteur public, tout aussi bien qu’au niveau personnel .
La littérature récente considère que les entreprises disposent d'opportunités pour
investir et qu'elles décident de la meilleure façon pour bénéficier de ces possibilités. À
cet effet, une analogie conceptuelle est proposée par référence à la théorie des options.
Une opportunité d'investissement offerte à la société s'assimile à une option d'achat
puisque l'entreprise dispose du droit et non de l'obligation d'acheter un actif (les
résultats du projet) à une certaine date dans l'avenir. Lorsque la société effectue une
dépense d'investissement irréversible, elle exerce son option d'achat.
La réponse à la question de savoir comment exploiter une opportunité
d'investissement consiste à déterminer l'exercice optimal d'une option d'achat. La
recherche récente permet d'expliquer comment les dirigeants évaluent les
opportunités d'investissement en mettant l'accent sur les limites de la VAN.
Parmi les modèles les plus connus dans l’évaluation des options financières. C’est
un modèle développé par deux théoriciens américains, Fisher Black et Myron Scholes,
qui permet d’évaluer le prix des options d’achat. Le modèle de Black& Scholes estime
et prédit le prix théorique des options (d’achat et de vente) de type européen dans un
marché comportant deux actifs, un actif risqué (action) et un actif sans risque.
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Ce modèle s’appuie sur les hypothèses suivantes :
Le marché est efficient, les cours reflètent toute l’information disponible ;
Absence d'opportunité d'arbitrage;
Les frais de transaction, impôts et taxes, sont négligés dans le calcul des
résultats ;
Les options sont de type européen, c’est-à-dire non exerçables avant la
date d’échéance ;
Le taux d’intérêt sans risque est supposé connu et constant ;
L’action ne donne lieu à aucune distribution de dividendes au cours de la
durée de
vie de l’option ;
La variation relative du cours de l’action suit une loi normale ;
La cotation des actifs est continue; cette hypothèse fondamentale fait un
certain écart entre le résultat obtenu par ce modèle et la réalité quand les cours
s'évoluent d'une façon discontinue.
A partir de ces différentes hypothèses, les auteurs ont élaboré un modèle assez
complexe de valorisation d’un contrat d’option qui a montré aussi certaines limites,
mais a servi de base à de nombreux travaux pour valoriser les produits dérivés.
L’utilisation de la formule de Black&Scholes se base sur les cinq variables suivantes :
S : La valeur actuelle de l'action sous-jacente;
t : Le temps qui reste à l'option avant son échéance (exprimé en années) ;
E : Le prix d'exercice fixé pour l'option;
rf: Le taux d'intérêt sans risque;
σ : La volatilité du prix de l'action (L’écart type des rendements de l’actif sous jacent).
Les quatre premiers paramètres sont faciles à calculer alors que la volatilité ∂ de l'actif
reste difficile à évaluer. Malheureusement cette valeur n'est pas observable de sorte
qu'on doit prendre dans le calcul de prix de l'option soit la volatilité historique
(annualisée),soit la volatilité implicite qui se calcule à partir du prix de l'option déjà cotée
sur le marché.
On sait déjà que Je prix théorique d'une option d'achat (call), qui donne le droit et non
l'obligation d'acheter l'actif S à un prix d'exercice connu d'avance (E) à une date
d'échéance T, est MAX(0 ,S -E).
Le prix de l'option dans un univers neutre au risque est donné par l'espérance du
payoff actualisé au taux sans risque;
Ct = E (MAX (O, S, -E)] e-rft
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La formule de Black et Scholes pour une option achat est donc comme suit:
C (S, E, rft, ∂) = St N (d1) – E e –rft N (d2)
Avec N(d) la probabilité qu’une variable normale centrée réduite x ait une valeur
inférieur ou égale à d. C’est donc la fonction de répartition d’une variable x qui suit la loi
normale centrée réduite N (0,1) où ;
d1 = ln (S/E) + (rf+1/2 ∂²) t
∂ √t
d2 = d1 - ∂ √t
Les raisons pour lesquelles elles sont peu utilisées sont nombreuses.
Tout d’abord, la méthode reste difficile à mobiliser à cause de son degré de
complexité technique qui ne la rend pas utilisable à l’heure actuelle.
Deuxièmement, il existe un manque clair entre les formulations théoriques
et les applications pratiques de ces méthodes. D’autant plus, il existe certains obstacles
quant à la détermination de la valeur des paramètres de l’option.
40/70
Chapitre II : EVALUATION DU PROJET D’INVESTISSEMENT PAR
LA METHODE DE LA VALEUR ACTUALISEE NETTE (VAN)
A. Définition du projet
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Med pour lequel l’ONCF envisage de capter le 1/3 du trafic conteneurs selon la vision
stratégique de l’ONCF allant de 2010 -2015.
Ainsi, l’office s’est lancé dans un important programme de développement qui
consiste en :
42/70
B. Organigramme prévisionnel du port sec de SIDI GHANEM
43/70
fluidité au niveau de la gestion de la plateforme ………..etc , qui sera composé comme
suit :
CADRES 3 3 4 5 6
MAITRISES 3 4 5 5 6
EXECUTION 13 14 15 15 16
TOTAL 19 21 24 25 28
Source : Direction plate-forme logistique MITA Casablanca
D.ACTIVITES PREVUES
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1. est la réception et dispache des conteneurs, formalités douanières,
chargement et déchargement des trains et camions, stockage des conteneurs,
traitements des conteneurs.
2. L’aménagement des zones d’activités logistiques (ZAL) adossées aux ports
secs qui offriront des services de location d’immobilier professionnel construit suivant
les standards internationaux. Il s’agit notamment d’entrepôts et de bureaux destinés aux
professionnels de la logistique pour réaliser des prestations intégrées et créatrices de
valeurs ajoutée ; entre autres : L’entreposage, l’étiquetage, l’assemblage, la gestion des
stocks, la préparation des commandes et le, transport ………etc.
E. MOYENS MATERIELS
Superficie 2Ha
Budget
60 millions de DH
(investissement+Exploitation)
Le projet sera bâti sur plateforme d’une superficie de 2000M2, d’une longueur des
voies de service de 300M, ainsi que de cinq (05) engins pour la manutention. Le site
sera surveillé en plus des gardiens de (09) cameras pour détecter toute intrusion au
site.
La capacité de stockage de la plate-forme est estimée à 60 000 EVP.
45/70
Le budget prévu pour la réalisation de la plate-forme en question est
estimé à 60 000 000,00DH, ce chiffre est déterminé à travers l’expérience de la
réalisation d’une plate-forme similaire déjà réalisée au niveau de Casablanca et qui
offre le même service.
Une bonne organisation des flux permet de mieux gérer les déplacements que ce
soit au niveau des gains (temps, nombres d’opérations, places,……) ou bien au niveau
des couts directs et indirects (couts de la maintenance).
Cette identification peut être abordée sous deux axes :
1. L’entreprise est en activité ;
2. L’entreprise à un projet (agrandissement, implantation sur un nouveau
site,…….).
Le port sec qui sera mis en activité a pour mission l’optimisation de la gestion du
terminal à conteneurs, L’organisation future, ainsi que la circulation des piétons, des
camions et des engins à l’intérieur de la plate-forme ce qui permet d’identifier des
« zones à croisement multiples » qui se considèrent comme des lieux révélateurs, d’où
la définition des éléments suivants :
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La plate-forme logistique Sidi GHANEM sera composée d’une zone de stockage
des conteneurs et d’espace de mobilité des engins et des camions .Pour l’espace
dédiée au stockage, elle sera divisée en deux parties :
Une aire de stockage dédiée aux conteneurs vides, qui sera partagée entre
les différentes sociétés selon le volume traité de conteneurs ;
Et une aire de stockage clôturée, dédiée aux conteneurs pleins destinée
au dédouanement.
**pour le plein ( A)
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B. CHARGES PREVUES
Tableau12 : les charges d’exploitation prévues pour la plate-forme logistique Sidi Ghanem
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Commentaire sur le tableau des charges d’exploitation
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Tableau 13 : Tableau des dotations aux amortissements
Durée
Nature de charges Montant HT 2011 2012 2013 2014 2015
Amorti
Amortissement
matériel 2 500 000,00 250 000,00 250 000,00 15 ANS
(1 Spreaders)
Amortissement
matériel 6 000 000,00 600 000,00 600 000,00 600 000,00 15 ANS
(1 réachsteakers)
Amortissement
matériels rénové 645 000,00 129 000,00 129 000,00 129 000,00 129 000,00 129 000,00 5 ANS
(3 chariots élévateurs)
Amortissement
équipement
(caméra, pont
bascule, mobilier de 4 000 000,00 400 000,00 400 000,00 400 000,00 400 000,00 400 000,00 10 ANS
bureau, location
amovible, autres
équipements)
Amortissement
Infrastructure
1 533 343,33
(aménagement 46 000 300,00 30 ans
1 533 343,33 1 533 343,33 1 533 343,33 1 533 343,33
plateforme,
voies…….)
Total Amortissement 2 062 343,33 2 062 343,33 2 662 343 ,33 2 912 343,33 2 912 343,33
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Une durée de 10 ans pour le matériel électronique (caméra, pont bascule,
mobilier de bureau, location amovible, autres équipements), comme hypothèse en se
basant sur le cas déjà réalisé au niveau de Casablanca.
Une durée de 30 ans pour les terrassements, les gros ouvrages et les
parachèvements d´ouvrages d´art.
Chiffre d'affaire(en DHS) 11 659 200,00 16 482 160,00 24 530 376,00 32 556 894,80 40 584 739,54
Chiffre d'affaire(en DHS) 2 400 000,00 3 200 000,00 5 000 000,00 6 000 000,00 7 000 000,00
C : CHIFFRE D'AFFAIRE
PREVISIONNEL GLOBAL (A+B) 14 059 200,00 19 682 160,00 29 530 376,00 38 556 894,80 47 584 739,54
51/70
III. Evaluation du projet de la plate-forme logistique-Sidi-GHANEM-
Les indicateurs le plus souvent utilisés dans l’analyse financière pour l’évaluation du
projet d’investissement sont : la VAN, le T.D’Actualisation, le TRI et le Délai de
Récupération des capitaux.
EBE (1-2) 11 239 988,30 16 788 411,18 26 594 396,75 35 566 438,43 44 559 503,17
- DOT.EXPL.AMOR 2 062 343,33 2 062 343,33 2 662 343,33 2 912 343,33 2 912 343,33
= REX AVANT IS 9 177 644,97 14 726 067,85 23 932 053,42 32 654 095,10 41 647 159,84
- IS (30%) 2 753 293,49 4 417 820,36 7 179 616,03 9 796 228,53 12 494 147,95
REX APRES IS 6 424 351,48 12 370 590,83 19 414 780,72 25 770 209,90 32 065 355,22
+ DOT.EXPL.AMOR 2 062 343,33 2 062 343,33 2 662 343,33 2 912 343,33 2 912 343,33
FLUX D'EXPLOITATION 8 486 694,81 14 432 934,16 22 077 124,05 28 682 553,23 34 977 698,55
52/70
Tableau°15 : Calcul de la VA N
Cash flow 8 486694,81 14 432 934,16 22 077124,05 28 682 553,23 34 977 698,55
TAUX
D'ACTUALISA
TION 7,50%
-60 000
VAN 000,00 7 894599,82 12 489 288,61 17 771214,35 21 477 511,05 24 364 017,86 23 996 631,70
CUMUL VAN 7 894599,82 20 383 888,43 38 155102,78 59 632 613,84 83 996 631,70
TRI 10,36%
FLUX NETS
CUMULES 8 486694,81 22 919 628,97 44 996753,02 73 679 306,25 108 657004,79
Cette analyse vise à déterminer les variables critiques du projet (VAN et TRI). Pour
ce faire, on fait fluctuer le taux d’actualisation du projet tout en observant les variations
de la VAN et le TRI en fonction de l’évolution du taux d’actualisation comme indiqué sur
le tableau ci-contre.
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Percent TRI VAN
54/70
B .Taux d’actualisation (TA)
Le choix du taux d’actualisation de 7,5% est utilisé pour apprécier l’intérêt que
représente les investissements publics (cas de la construction d’une plate-forme
logistique) à la fois pour l’ONCF et pour la collectivité, au regard des bénéfices futurs
attendus. Son niveau dépend du poids que l’on souhaite donner au futur. On donne
ainsi plus de valeur au futur si le taux d’actualisation est faible, favorisant les
investissements à long terme.
La valeur actuelle nette d’un projet diminue au fur et à mesure que le taux
d’actualisation s’élève selon une courbe décroissante, fonction du taux d’actualisation.
Le TRI trouvé qui est de 10,36%, est le taux pour lequel la valeur actuelle nette (VAN)
est nulle. Ce taux permet donc de rémunérer le capital investi et non encore remboursé,
sur toute la durée de vie de l’investissement, et de rembourser le capital investi dans le
projet. Il est aussi le coût maximum des capitaux que le projet pourrait supporter.
En utilisant le TRI, le projet ou l’entreprise connaît alors immédiatement sa
rémunération pour un niveau de risque donné et peut la comparer au taux de rentabilité
qu'il exige. Du fait que le TRI de l'investissement est supérieur au taux de rentabilité
qu'exige l’ONCF, ce dernier décidera de l'entreprendre. Dans le cas contraire, il y
renoncera.
55/70
D .Le délai de récupération du capital (DRC)
1 9 177 644,97
2 23 903 712,82
3 47 835 766,24
4 80 489 861,34
56/70
E. Limites de la méthode VAN
Bien qu’elle soit largement appliquée par les entreprises, la VAN reste cependant,
une approche incomplète car elle n’intègre pas la possibilité d’adopter une démarche
active dans le processus d’investissement.
En effet, les calculs statiques de la VAN s’appuient généralement sur la valeur
actualisée du résultat le plus probable, en ignorant la capacité des décideurs à gérer
activement un projet d’investissement. Cette méthode, reposant sur l’hypothèse que
l’investissement, lorsqu’il est irréversible, doit être réalisé maintenant ou jamais, conduit
généralement à sous-estimer la vraie valeur des projets.
En outre, il s’ensuit que cette méthode sous-estime, la plupart du temps, la
véritable valeur des projets d’investissement.
Scénario N°1 :
57/70
Scenario N° 1 2011 2012 2013 2014 2015
RECETTES (CHIFFRE
D'AFFAIRE PREVISIONNEL 15465120,00 21650376,00 32483413,60 42412584,28 52343213,49
(P+V))
8,5%
TAUX D'ACTUALISATION
Scénario N°2
RECETTES (CHIFFRE
D'AFFAIRE PREVISIONNEL 13356240,00 18698052,00 28053857,20 36629050,06 45205502,56
(P+V))
DEPENSES
2819211,7 2893748,82 2935979,253 2990456,37 3025236,37
D'EXPLOITATION(D)
7,5%
TAUX D'ACTUALISATION
58/70
Comme pour le cas de la sensibilité au taux d’intérêt, la valeur de la VAN du projet
varie dans le même sens que les cash-flows générés par le projet, soit une baisse de
-17% suite à une diminution du CA (diminution des cash flows) sous l’hypothèse d’une
constance du taux d’intérêt sans risque et des D. exploitation.
Scénario N°3
Taux d’actualisation constant = 8,5%
Chiffre d’affaire = constant
Dépenses d’Exploitation =constantes
59/70
CONCLUSION GENERALE
Quant à la 2éme partie de cette étude ; Cette introduction rapide à la méthode des
options n'a pas pour objectif d'épuiser le sujet. Certains auteurs considèrent que la
théorie des options est pour le moment dans sa phase expérimentale mais qu’elle est
appelée à prendre une importance grandissante dans l'analyse financière. Certains
praticiens, par contre, considèrent qu'elle est davantage un outil conceptuel dont
l'application pratique restera limitée. Sans prétendre trancher dans un débat qui reste
60/70
ouvert, on peut cependant considérer qu'elle ouvre des perspectives intéressantes aux
professionnels de l'évaluation d'entreprise.
La VAN étant défini comme la valeur présente des flux nets de trésorerie générés
par un projet .Selon ce critère, la rentabilité d'un investissement est évaluée en
mesurant la richesse qu'il apporte à l’entreprise. Pour être accepté, il doit dégager un
revenu au moins équivalent aux ressources qu'il a mobilisées. Ce surplus futur est
estimé à la période présente, ce qui implique la détermination d'un taux d'actualisation.
Théoriquement, ce taux doit correspondre au coût moyen pondéré du projet, qui prend
en considération le coût des différentes sources de financement et le risque de
l’investissement. Dans ce contexte, le taux d'actualisation choisi par la firme est identifié
à un taux de rentabilité minimal exigé par les responsables du projet, compte tenu du
risque supporté.
61/70
Le Taux de Rentabilité Interne est, en quelque sorte, une donnée technique
liée au projet étudié et à lui seul, qui synthétise l'ensemble de ses caractéristiques
(montant de l'investissement, charges…)
la Valeur Actuelle Nette fait intervenir, en plus des caractéristiques
techniques du projet, une donnée économique, le taux d'actualisation, qui procède
souvent d'un choix plus ou moins subjectif (il est fonction de l'inflation, du coût des
dettes de l'entreprise, des risques du marché,...).
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LISTE DES ABREVIATIONS
CFM
CFM : compagnie des Chemins de Fer du Maroc
ZAL
ZAL : Zone d’Activité Logistique
AE
AE : Aménagement des Espaces
UE
UE : Union Européenne
TC
TC : Transconteneur
T
T : Tonnage
RR : Recettes
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ANNEXES 1 : DONNEES STATISTIQUES CONCERNANT LE TONNAGE REALISE PAR
L’AGENCE COMMERCIALE DE MARRAKECH :
Tableau n°1 : Tonnages et recettes réalisés durant 2007-2008 des principaux produits de la région.
Parts de degré de
Réalisations 07 Réalisations 08 Var
Produit marché réalisation
T R T R T R 07 08 T R
Agroalimenta
90 756 13455 106968 14338 18 7 61 62 106 96
ire
Tableau n°2 : Tonnage et recettes réalises durant 2007-2008 des produits dominant (en milliers)
Degré de Part
Réalisations 2007 Réalisations 2008 VAR %
Secteurs réalisation de Marché
T R T R T R T R 07 08
64/70
Tableau n°3 : Trafic des conteneurs Recettes HT en milliers de DH
T R T R T R 07 08 T R
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Tableau n°5 : Prévisions par clients 2009 (secteur des conserves) Recettes en milliers DH(HT)
Réalisations Réalisations Var % Prévisions
T R T R T R T R
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TABLE DES MATIERES
Introduction………………………………………………………………………..….... 2
RAPPEL HISTORIQUE………………………………………………………………..……... 6
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Chapitre II : Etude socio-économique du projet de Sidi Ghanem…………..…………. 23
I. Analyse du tissu économique de la région……………………………...……… 23
II. Nécessité d’aménagement des zones industrielles………………………… 24
III. Statistiques des entreprises opérant dans la région de Marrakech …………. 26
A .Atouts du secteur.…………………….……………………………….. 26
B.Faiblesses et menaces du secteur…………..……………………. 28
IV. Capacité actuelle de la gare de Marrakech……………………………………. 28
V. Utilité d’un port sec à sidi Ghanem ………………..…………………………… 31
68/70
1. Personnel cadres………………………………………………….. 44
2. Personnel maitrise…………………………………………….……. 44
3. Personnel exécution…………………………………….…………… 44
D. Activités prévues............................................................................... 44
E. Moyens matériels ............................................................................. 45
F. Plan et organisation future des flux de la plate-forme………………….. 46
Conclusion Générale….................................................................................................. 60
69/70
BIBLIOGRAPHIE
- BELLALAH, MONDLER (2000) , «le choix des investissements et les options réelles», une
revue de la littérature , cahiers de recherches en gestion , université dauphine .
édition, DALLOZ.
Economica 1998.
-JEAN FRANCOIS PANSARD « Comment utiliser les options réelles pour l’évaluation des
entreprises ? ».
- Rapport annuelle ONCF 2009 « doubler le chiffre d’affaire passages et fret à l’horizon
2010 ».
- Site web : Rapport de recherché présenté par DAVID JARRY, sous la direction de
MARCEL
BOYER
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