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Tout d’abord, nous adressons un grand remerciement à notre petite famille qui nous
a soutient tout au long de notre cursus et durant ce stage.
Nous adressons nos respects et notre profonde gratitude à Mr.ABOULOIFA
professeur à la faculté des sciences ben M’sik, pour l’honneur qu’il nous a fait en
acceptant d’encadrer ce travail malgré les responsabilités et les charges de leurs
fonctions.
Nous tenons aussi à exprimer toute notre reconnaissance à notre encadrant Mr.
FERHAT Chef d’atelier électronique de maintenance des rames automotrices Z2M à
Casablanca de l’ONCF pour nous a avoir accepté dans son équipe en vue de la
réalisation de notre projet, pour la patience dont il a fait preuve au cours des
nombreuses discussions qu’on a eu ensemble, pour la véracité de ses remarques et
pour le temps qu’il a bien voulu nous consacrer.
Nous tenons à remercier vivement tous ceux qui sont de près ou de loin ont
contribué à l’aboutissement de ce travail, et en particulier les ingénieurs et les
techniciens de l’unité d’électronique du centre de maintenance.
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Résumé
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Sommaire :
Remerciement……………………………………………………………………..................1
Résume……………………………………………………………………………………..2
Sommaire…………………………………………………………………………………..3
Liste des figures ………………………………………………………………….....…….5
Introduction………………………………………………………………………….….…6
Chapitre I : Contexte de stage…………………………………………..….………….…...7
1.1 Organisme d’accueil d’ONCF……………………………………………....7
1.1.1 Généralités…………………………….………………………...7
1.1.2 Activités de l’ONCF……………………………………………8
1.1.2.1 Le transport des voyageurs………………….….8
1.1.2.2 Le transport des marchandises……………..…..8
1.1.2.3 Le transport de phosphate……………….….….8
1.1.3 Pole de maintenance matériel……………………………..…..9
1.1.3.1 Enjeux et objectifs du PMM…….…………...….9
1.1.3.2 Objectifs de performance..................................10
1.1.3.3 Organigramme PMM……………………….….10
1.1.3.4 Etablissement des rames automotrices
Casablanca………………………………..….….10
1.1.3.4.1 Mission de l’ERAC…………......…...11
1.1.3.4.2 Organigramme de l’ERAC…………….....12
l.2 Le matériel ferroviaire …………………………………….…………………12
1.2.1 Introduction aux Trains Haute
Fréquentation(TAF)…………………………….…..12
1.2.2 Les trains Z2M…………………………………..….14
Récapitulatif………………………………………………………………………17
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2.1.2 Commande de traction ………………………………………..19
2.1.2.1 Généralité……………………………………………19
2.1.2.2 Principe de fonctionnement du chopper de 1 er
étage……………………………………………….29
2.1.2.3 Principe de fonctionnement de l’inverseur …….32
2.2 Installation de refroidissement(convertisseur principale)……………..36
2.2.1 Semi-conducteur de la commande de traction……………..36
2.2.2 Centrale hydraulique………………………………………….36
2.3 Description de contrôle de commande…………………………………..37
2.3.1 Introduction…………………………………………………....37
2.3.2 Architecture du système …………………………………….41
Récapitulatif……………………………………………………………………..46
Chapitre III : Proposition des solutions des avaries de module GTO……………...47
3.1 Le Module GTO ……………………………………………………….……47
3.2 Les avaries possibles………………………………………………….…….53
3.2.1 Défaillance affectant le convertisseur………………………..52
3.2.2 Protection des thyristors GTO………………………………...53
3.2.3 Solution pour la supervision des problémes…………...…...……….….55
Récapitulatif …………………………………………………………………….56
Conclusion générale…....………………………………………………………………….57
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Liste des figures
Fig1-1 : Organigramme d’ONCF
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Introduction :
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Chapitre I
Contexte du stage
1.1 Organisme d’accueil ONCF
1.1.1 Généralités
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(CIV). De même, l’ONCF est membre actif de l’Union internationale des chemins
de fer (UIC), de l’Union arabe des chemins de fer (UACF) et du Comité du Transport
Ferroviaire Maghrébine (TFM).
Pour ce qui est de l’activité de transport, l’ONCF opère sur trois marchés
stratégiquement indépendants, à savoir : le transport des voyageurs, le transport
des phosphates et le transport fret.
Avec 40 millions de personnes de voyageurs qui ont choisi le train pour leurs
déplacements en 2015, ce moyen de transport continue de gagner la confiance des
citoyens grâce à la dynamique commerciale insufflée à cette activité selon une
stratégie commerciale appropriée à chaque segment de clientèle. Celle-ci vise
notamment à accroitre d’une manière durable et profitable la part de marché du rail
tout en lui permettant de se positionner en tant que mode de transport de masse au
service de la mobilité des personnes.
Les efforts d’accompagnement déployés par les équipes de l’ONCF dans le cadre de
la démarche de la transformation opérationnelle de la chaine logistique de transport
des phosphates ont permis d’atteindre en 2013 les résultats suivants :
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- Un volume transporté de 27,7 millions de tonnes ;
-Un chiffre d’affaires record de 1 750 MDh en accroissement de 4% par rapport à l’année
précédente ;
-Une amélioration par rapport aux prévisions budgétaires de 9%.
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logistique.
➢ Participer aux plans de développement de l’ONCF
➢ Contribuer à l’optimisation des coûts de l’exploitation.
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« Bidaoui ». Il regroupe deux centres de maintenance : l’un à Casablanca et l’autre à
Kenitra.
L’atelier de l’ERAC a été conçu après avoir importé 24 rames automotrices à deux
niveaux fabriqué par l’entreprise italienne « Ansaldo Breda », cet atelier prend en
charge la maintenance de tous les côtés techniques des 24 rames en question à
savoir : mécanique, électrique, électronique et confort.
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1.1.3.4.2 Organigramme de l’ERAC :
Chef ERAC
Mr. DEMMOUN
Atelier électrique
Atelier électronique Atelier mécanique
Chef d'atelier: Mr. AOULAD
chef d'atelier: Mr. Farhat EUM: Mr. BELMAACHI
OMAR
Unité Ajustage+Cha
Unité électrique Unité confot udronnerie
Unité Electronique
mécanique
DUM: DUM: EUM:
DUM: DUM:
Mr. M'HAILA Mr.BEKHOUCH M.ETTAYYIEBI Mr. SADIK
Mr.ISMAILI
➢ Les convois connus sous le nom de TAF (Trains Haute Fréquentation) sont
composés de deux motrices et de deux remorques. (Fig1-1)
➢ Ces convois possèdent une accélération au démarrage de 0,52 m / s².
jusqu'à 60 km/ h et une décélération moyenne en freinage d'environ 1,1 m / s².
➢ Le convoi est doté d'installations de climatisation destinées aux passagers et
au personnel de conduite (ce dernier possède une installation autonome).
➢ Il est possible d'accoupler jusqu'à trois unités pour cela les machines de tête
ont des coupleurs automatiques intégraux d'extrémité.
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➢ L'appareillage électrique installé à bord de chacune des deux motrices permet
de développer une puissance de 1280 kW continus par axe.
➢ Chaque motrice est dotée de deux bogies dans celui du côté de la cabine de
conduite est équipé de deux moteurs de traction.
➢ L’alimentation est effectuée par la caténaire de 3 kVcc.
Une caténaire est un ensemble de câbles porteurs en bronze ou en aluminium/acier
et de câbles conducteurs en cuivre au cadmium destinés à l’alimentation des trains
électriques par captage du courant par l'utilisation d'un pantographe.
➢ Chaque bogie moteur est actionné par un convertisseur de traction propre,
avec ses filtres et son réglage
➢ Le schéma de principe du circuit de puissance est reproduit par la Fig1-3.
➢ Dans l'alimentation à 3 kVcc, le circuit est composé d'un filtre LC puis du
convertisseur principal.
➢ Le premier étage du convertisseur est un chopper qui régule la tension
intermédiaire à 2,4 kVcc (VL = 2,8 kVcc) auquel est relié un inverseur qui contrôle le
flux et ensuite le couple des moteurs de traction.
➢ Le freinage électrique rhéostatique est réalisé avec un système de chopper et
ses résistances.
➢ En cas d'avarie, une commande peut être exclue et la marche peut poursuivre
avec la commande sur l'autre motrice.
➢ La récupération d'énergie dépend de la tension de ligne et la dissipation sur
les résistances est contrôlée par le chopper de freinage.
➢ La régulation de la commande de puissance est réalisée avec un
microprocesseur et chaque commande possède une régulation propre appelée TCU
(Traction Control Unit).
➢ Le convertisseur de traction est composé essentiellement de deux parties, une
de puissance et une de contrôle.
➢ La fonction de la TCU est de générer les impulsions d'allumage et d'extinction
pour les semi-conducteurs de la partie de puissance, de réguler le fonctionnement du
convertisseur de puissance en fonction des conditions ambiantes (tension de ligne) et
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des prestations demandées (couple, vitesse) et de protéger le convertisseur en cas
d'anomalies de fonctionnement (tensions et courants hors des limites prévues).
➢ Les services auxiliaires de bord sont alimentés par deux groupes statiques cc /
ca de 360A chacun et individuellement capables d'alimenter les usagers de tout le
convoi.
➢ Le contrôle des convertisseurs des services auxiliaires est réalisé avec un
microprocesseur.
➢ Le système de contrôle de chaque motrice des convois TAF (CCU) est
composé d'une unité en boucle à microprocesseur.
➢ La CCU (Central Control Unit) est une unité de régulation et de contrôle qui
supervise la gestion du train dans son ensemble.
➢ Comme la TCU, elle est réalisée avec des cartes électroniques qui exercent les
fonctions suivantes :
▪ Configuration et validation de la machine ;
▪ introduction et exclusion des équipements auxiliaires et de traction ;
▪ dialogue avec les autres unités de contrôle des différents équipements ;
▪ télécommande ;
▪ protection avec ouverture de l'interrupteur extra-rapide (IR) dans tous les cas
où la CCU détecte une situation d'alarme d'échauffement limite des inductances de
machine ou d'émission excessive de courant harmonique.
Pour faire face à la croissance que connaît le trafic des voyageurs, l’ONCF a renforcé
son parc de matériel roulant par des rames automotrices duplex construite par le
fabricant italien AnsaldoBreda.
La Z2M est une rame automotrice à deux niveaux ; c'est-à-dire qu’il y a des places
assises sur deux niveaux superposés. Elles ont aussi deux motrices, c’est pourquoi on
les appelle communément Z2M (2M : deux niveaux). Elle est conçue par la firme
italienne ANSALDO BREDA, connue au départ sur l’appellation (Treno Ad Alta
Fréquentazione abrégé TAF) train à haute fréquentation, sa variante marocaine de
type Z2M prendra l’appellation locale de Train Navette Rapide (TNR).
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Les TAF concentrent un grand nombre de places (757 passagers dont 410 assis et 347
debout pour une longueur d'environ 103 mètres) et sont conçues pour un régime
d’exploitation à 160 km/h (vitesse max 180 km/h) tout en intégrant les avancées
technologiques les plus récentes : informatique embarquée, redondance des systèmes
de contrôle et de sécurité, équipement de climatisation performant, sonorisation
numérisée et affichage digital…
Les convois Z2M sont constitués de deux motrices et de deux remorques. Chaque
motrice est dotée de deux bogies, celui se trouvant du côté de la cabine de conduite
est équipé de deux moteurs de traction.
Chaque bogie moteur est actionné par son propre convertisseur de traction, avec ses
filtres et sa commande. Le convertisseur de la traction permet de développer une
puissance de 1 280 kW continus par essieu.
Les services auxiliaires de bord sont alimentés par deux groupes statiques cc / ca, de
360 KVA chacun, à noter que chaque GS est en mesure d'alimenter les services du
convoi tout entier.
Le système de contrôle de chaque motrice des convois TAF (CCU) se compose d'une
unité redondante à microprocesseur. La CCU (Central Control Unit) est une unité de
réglage et de contrôle qui commande la gestion du train dans son ensemble.
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Fig1-3 : Schéma de principe du circuit de puissance (Composition M+R+R+MH)
Page | 16
Récapitulatif
Dans ce chapitre, nous avons présenté l’organisme d’accueil là où nous avons
effectué notre stage de fin d’étude, puis nous avons introduit le pôle de maintenance,
et le centre de maintenance des rames automotrices en citant leurs objectifs et leurs
procédures de travail et les activités associés.
Puis on a vu une description générale des trains de la famille TAF, en parlant de
leurs caractéristiques techniques, ses avantages et leur efficacité.
Enfin nous avons introduit les trains à rames automotrices Z2M qui font partie de la
grande famille TAF, ces trains sont construits par la société Italienne ANSALDO
BREDA, ont une architecture très compliquée, ils rassemblent beaucoup de systèmes
électriques, mécaniques, électroniques et informatiques.
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Chapitre II
Description de Module de
Traction
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2.1.1 Circuit de captage :
Chaque motrice (M et MH) est dotée d'un circuit de captage (voir Fig1-3)
comprenant:
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o La conduit HT pour alimenter la motrice couplée (à travers le
sectionneur télécommandé, sigle schéma 1QAT, et le relais de
courant max, sigle schéma 1KAT, calibré à 1 200 A).
1.1.2.1 Généralités
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différentiel (sigle schéma 1KD1) et le transducteur de courants harmoniques à 50 Hz
(sigle schéma 1TCAM) complètent le circuit de traction.
La fonction de ce transducteur est de permettre de changer les fréquences de
fonctionnement du convertisseur de traction afin de limiter l'introduction en ligne
d'une harmonique de courant à 50 Hz dans le cas où l'harmonique de courant à 50
Hz dépasse une valeur déterminée pendant une durée déterminée (toutefois
inférieure à celle d'intervention du détecteur de courants harmoniques du convoi,
sigle schéma 1TCA) .
Ce transducteur (1TCAM), du point de vue du circuit, est situé de façon à détecter
également l'harmonique de courant à 50 Hz du groupe statique
Les deux moteurs sont situés sur un seul bogie de la motrice (celui côté cabine de
conduite) afin d'avoir deux commandes de traction (une pour chaque motrice)
complètement indépendantes pour chaque convoi TAF.
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Page | 22
Fig2-3 : Schéma du convertisseur de traction
Page | 23
➢ Résistance du circuit de crowbar (sigle 1R1).
➢ Ensemble crowbar composé du thyristor de crowbar et de la carte d'allumage
ACW.
➢ Ensemble de résistances de décharge statique des condensateurs de filtre
intermédiaire (sigle 1RFI).
➢ Transducteur électronique de la tension intermédiaire (sigle 1TV6).
➢ Condensateurs de filtre intermédiaire (sigle CFI1 ÷ CFI8).
➢ Chopper de freinage (sigle 1AFC).
➢ Transducteurs électroniques du courant de freinage (sigle 1TA1 et 1TA2).
➢ Module inverseur (sigle 1AIR, 1AIS et 1AIT).
➢ Transducteurs électroniques des courants de sortie de l'inverseur (sigle 1TAR,
1TAS et 1TAT).
Vous trouverez ci-après la description de la fonction des composants individuels
indiqués précédemment.
➢ Inductance de filtre de ligne et condensateurs de filtre réseau :
Ces composants composent le filtre réseau de la commande qui effectue différentes
fonctions, à savoir :
o Désaccoupler électriquement le fonctionnement du convertisseur de la ligne
en continu.
En effet, grâce au filtre réseau le courant absorbé est continu et non alternatif
comme cela est intrinsèquement requis par le convertisseur de premier étage.
Le filtre évite d'absorber des courants déformés par la ligne en continu.
o Offrir une impédance élevée aux courants harmoniques à haute fréquence
typique des convertisseurs électroniques. De cette manière, le courant absorbé
présente un contenu harmonique compatible avec les courants codifiés de rail
avec lesquels il pourrait interférer.
o Offrir une impédance d'entrée élevée aux fronts abrupts de surtensions
typiques des foudroiements. De cette manière, la surtension est bloquée
directement sur l'inductance et ne se propage pas sur le premier étage du
convertisseur.
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➢ Ensembles de résistances de décharge du filtre réseau 1RF1 et 1RF2
o Ce sont les résistances de décharge statique des condensateurs de filtre réseau.
Chaque ensemble est composé de 7 résistances de 47 kΩ / 260 W en parallèle
pour une valeur équivalente de 6,71 kΩ. La capacité équivalente à décharger
statiquement, correspondant à chaque demi-filtre, est égale à :
Ceq=(4*1100µF)+(2*350µF)=5100µF
Le temps total de décharge statique est donc de : Tsc=4*Req*Ceq= 137 s
Ce signal est traité pour effectuer des régulations sur le chopper 1er étage et pour la
protection du convertisseur.
➢ Transducteur 1TA4
o C'est le transducteur électronique du courant de ligne. Il envoie à la TCU un
signal isolé et proportionnel à la valeur mesurée. Le signal est traité pour des
fonctions de protection.
➢ Modules principaux 1AC1 et 1AC2
o Ce sont les modules semi-conducteurs du chopper de premier étage. Le
schéma de principe du fonctionnement du chopper est reproduit par la Fig2-4.
o Le convertisseur de premier étage est configuré comme un chopper à deux
niveaux qui dérive l'alimentation d'un chopper capacitif. La répartition
capacitive de la tension d'entrée permet l'utilisation de deux modules
configurés en demi-ponts égaux entre-eux. L'état du chopper est
intrinsèquement réversible afin de permettre le freinage à récupération sans
nécessité de reconfigurer aucun circuit.
o Le circuit de détail de chaque module est indiqué dans le schéma fonctionnel
de la Fig2-3.
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o Le cœur de chaque module semi-conducteur est composé de deux GTO (Gate
Turn Off) en fonction d'interrupteurs statiques.
o Le GTO est un semi-conducteur particulier capable de s'allumer et de
s'éteindre par une impulsion de courant provenant de la carte appelée
Gate - Unit.
o La Gate - Unit à son tour reçoit les impulsions de commande de la TCU.
o Le dialogue entre G.U et le contrôle de la commande s’effectue par
l’intermédiaire d’impulsions lumineuses qui voyagent sur fibre optique.
o Cette solution est habituellement employée dans tous les systèmes de
transmission de données où l'on souhaite éliminer les interférences
électromagnétiques qui pourraient provoquer des allumages ou des
extinctions indésirables des semi- conducteurs.
➢ Transducteur 1TA3
o C'est le transducteur électronique du courant intermédiaire. Il envoie à la TCU
un signal isolé et proportionnel à la valeur mesurée. Le signal est traité pour
des fonctions de protection.
➢ Inductance de filtre intermédiaire LFI et condensateurs de filtre
intermédiaire
o Ils composent les filtres de mise à niveau de la tension intermédiaire du
convertisseur. En effet, les deux modules du chopper 1er étage transfèrent en
amont du filtre intermédiaire une tension à onde rectangulaire périodique et
la tension est rectifiée en aval du filtre intermédiaire puisque le filtre effectue
la valeur moyenne de la tension d'entrée.
➢ Transducteur passif TA de crowbar 1TA5
o La fonction de ce transducteur est de transférer au contrôle un signal
correspondant à l'amorçage effectué du tronçon de crowbar.
➢ Résistance de crowbar 1R1
o C'est la résistance du circuit de crowbar. Elle dissipe de façon adiabatique
(sans échange de chaleur avec l'extérieur) l'énergie accumulée dans les
condensateurs et les inductances de filtre en cas d'amorçage du circuit à
2500V. La fonction de crowbar est d'agir en tant que court-circuit dans le cas
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où la tension intermédiaire s'élève de façon excessive devenant dangereuse
pour les composants qui s'y trouvent.
➢ Ensemble de crowbar
o Il est composé par un thyristor de crowbar et une carte d'allumage. la carte
amorce de façon automatique le thyristor dans le cas où la tension dépasse
2500 V.
➢ Ensemble de résistance de décharge 1RFI
o Ce sont les résistances de décharge statique des condensateurs de filtre réseau.
Chaque ensemble est composé de 7 résistances de 68 kΩ / 260 W en parallèle
pour une valeur équivalente de 9,71 kΩ. La capacité équivalente à décharger
statiquement est égale à :
Ceq= (8*350µF)=2800µF
Le temps total de décharge statique est donc de : Tsc=4*Req*Ceq=109s
➢ Transducteur 1TV6
o C'est le transducteur électronique de la tension intermédiaire. Il envoie à la
TCU un signal isolé et proportionnel à la valeur mesurée. Le signal est traité
pour des fonctions de protection et régulation.
➢ Chopper de freinage 1AFC
o Sur les commandes triphasées, le passage de traction à freinage s'effectue en
agissant simplement sur la fréquence d'alimentation des moteurs de traction.
Si la ligne d'alimentation en continu est réceptive, le courant est envoyé à la
ligne d'alimentation et le freinage est dit à récupération.
o Si la ligne d'alimentation n'est pas réceptive, l'énergie de freinage doit alors
être dissipée sur les rhéostats de freinage. Les rhéostats de freinage sont au
nombre de deux et il en est de même pour les choppers de freinage par
module. La fonction du chopper de freinage est d'introduire et de retirer une
résistance sous la tension intermédiaire du convertisseur. En variant de
manière appropriée les temps de conduction et de blocage des choppers de
freinage, il est possible de faire varier la valeur des résistances de freinage soit
la puissance dissipable et par conséquent de l'effort de freinage.
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➢ Transducteurs 1TA1 et 1TA2
o Ce sont les transducteurs électroniques du courant de freinage. Ils envoient à
la TCU un signal isolé et proportionnel à la valeur mesurée. Le signal
provenant de 1TA1 et 1TA2 est traité pour des fonctions de protection.
➢ Phases inverseur 1AIR, 1AIS et 1AIT
o Chacun des trois modules inverseur constitue une phase avec accessoires.
La fonction réalisée par l'inverseur triphasé est de convertir l'énergie
électrique d'une tension continue de 2 400 V à une tension alternée triphasée
de valeur efficace et fréquence variables.
➢ Transducteurs 1TAR, 1TAS et 1TAT
o Ce sont les trois transducteurs électroniques du courant de sortie de
l'inverseur. Ils envoient au contrôle un signal isolé et proportionnel à la valeur
mesurée.
o Le signal est traité pour des fonctions de protection et régulation
➢ Caractéristiques principales du chopper
o Tension d'entrée............................................................................1 000 ÷ 4 000 Vcc
o Tension de sortie ................................................................................ 2 400 V ± 4 %
o Puissance max. de sortie (continue)........................................................... 2 000 kW
o Fréquence................................................................................. 292,5 / 227,5 Hz (*)
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Fig2-4: Schéma de principe du fonctionnement du chopper (Traction)
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Fig2-5 : fonctionnement en traction (α≤0,5)
o Dans l'hypothèse de a > 0,5 les formes d'onde de tension de sortie du chopper
sont :
Page | 30
Fig2-7 : Fonctionnement en freinage à récupération (α≥0,5)
Voyons à présent les critères avec lesquels piloter les GTO du convertisseur de
traction.
Faisant référence au schéma de principe du chopper de traction et appelée VL / 2, la
tension sur chaque demi-filtre (condensateurs 1CF1, 1CF2) la tension entre le point
central du module 1AC1 et le point commun entre les deux demi-filtres dépend du
pilotage en conduction du GTO1 ou du GTO2.
En fonctionnement normal, les deux GTO sont toujours configurés de façon
complémentaire, lorsque l'un est allumé, l'autre est éteint ; la situation des deux
allumés est impraticable puisqu'il y aurait un court-circuit du condensateur de demi-
filtre. Les GTO sont tous deux éteints avec le chopper éteint, l'allumage du chopper
est lié à la commande avant/ arrière sur le combinateur manuel de commande de la
motrice.
En particulier, si le GTO1 est allumé, la tension entre le point central de 1AC1 et le
point commun des deux demi-filtres est VL / 2, inversement, si le GTO1 est éteint la
tension est de zéro.
Une fois définie la fréquence de chopper, l'évolution de la tension susmentionnée est
Page | 31
En fonction du ton, la tension moyenne vaut (ton * VL / 2) / T.
Le même discours vaut pour le module 1AC2 pour lequel dans la description
précédente, le GTO1 doit être remplacé par le GTO4 et le GTO2 par le GTO3.
En sortie, on obtient la même valeur moyenne de tension.
La somme entre ces deux tensions fournit la tension moyenne en sortie du chopper :
VL * ton / T
Il est maintenant évident qu'en modifiant le ton des GTO en faisant varier la VL il est
possible d'obtenir la tension moyenne stabilisée à 2 400 volts en sortie du chopper
L’onduleur triphasé dans le convertisseur de traction est alimenté par une tension de
2400Vc vient de hacheur de stabilisation avec un filtre de sortie. le type de
commande utilisé dans ce onduleur est 120°.
Pour obtenir une tension alternative à partir d’une tension continue, il faut découper
la tension d’entrée et l’appliquer une fois dans un sens, l’autre fois dans l’autre à la
charge.
Les interrupteurs sont commandés pendant une durée correspondant à un tiers de
période, mais avec des séquences décalée de 120° d’un bras par rapport aux autres
d’où :
✓ à tout instant deux interrupteurs sont en état de conduire et les quatre autres
sont bloqués.
✓ deux interrupteurs d’un même bras doivent être commandés de façon
complémentaire afin de ne pas court-circuiter la source de tension.
o Un inverseur triphasé diffère du monophasé puisqu'il est doté de trois phases.
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Fig2-8: schéma de principe du fonctionnement de l’inverseur triphasé
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o La séquence de pilotage des phases R S T est identique à celle de la phase R,
mais elles sont déphasées dans le temps de 120° et 240° par rapport à la phase
R.
Page | 34
o Il est essentiel de faire en sorte que deux interrupteurs du même tronçon ne
soient jamais fermés simultanément pendant la séquence de commande des
phases, car on aurait un court-circuit sur le côté continu. En fonction de cela,
un inverseur triphasé permet de fournir trois tensions symétriques et
équilibrées à onde carrée, donc aptes à générer un champ tournant.
o Dans un moteur asynchrone, il est possible de modifier le couple en faisant
varier la valeur efficace de tension (en effet, le couple est fonction du carré de
la tension appliquée).
o La vitesse de rotation est en revanche variable en modifiant la fréquence de la
tension d'alimentation.
o Il est en effet connu que le nombre de tours au synchronisme est donné par la
relation
Page | 35
2.2 Installations de refroidissement (convertisseur principal):
Page | 36
les caractéristiques suivantes du fluide réfrigérant :
2.3.1 Introduction
Le but du contrôle commande est de générer les pilotages appropriés pour les GTO
(Gate Turn Off, soupapes à semi-conducteur pilotables aussi bien en allumage qu'en
extinction) faisant partie du convertisseur de traction illustré dans le schéma du
convertisseur principal de traction (Fig2-10).
Les GTO sont introduits en particulier par paires dans les modules qui sont appelés
1AC1, 1AC2, 1AFC, 1AIR, 1AIS, 1AIT sur le schéma du convertisseur principal de
traction.
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Fig2-10 : Schéma du convertisseur principal de traction
Page | 38
1CF1, 1CF2) en une tension stabilisée en sortie de 2 400 volts aux bornes du
condensateur 1CFI.
En pilotant de manière appropriée les GTO du chopper de stabilisation, il est
possible de maintenir en sortie de ce dernier la tension stabilisée de 2 400 V même si
la tension de ligne varie.
Cette tension, maintenue constante même lorsque la tension de ligne varie, alimente
le convertisseur inverseur.
L’inverseur (convertisseur continu / alterné), alimenté par la tension constante de
2400 V générée par le convertisseur chopper, a pour but de créer à ses bornes de
connexion de sortie un système triphasé de tensions à fréquence et tension variables
pour alimenter les deux moteurs asynchrones (moteurs en alternatif) placés sur le
bogie avant des motrices.
En pilotant de manière appropriée les 6 GTO du convertisseur inverseur, il est
possible de générer des formes d'onde alternées à l'amplitude et à la fréquence
voulues.
Les convertisseurs chopper de freinage sont placés en parallèle aux condensateurs en
entrée de l'inverseur et sont donc alimentés par la tension de 2 400 volts.
Chaque chopper de freinage est composé conceptuellement d'une résistance (placée
sur le pavillon) avec un GTO en série.
Le but de ce chopper est d'absorber tout ou une partie du courant généré par les
moteurs (générateurs) durant les phases de freinage électrique où les moteurs de
traction se comportent comme des générateurs pour ne pas l'envoyer en ligne si celle-
ci n'est pas réceptive (la ligne est considérée comme étant réceptive pour une tension
de caténaire inférieure à 3 600 volts, partiellement réceptive avec des tensions de
ligne comprises entre 3 600 V et 3 800 V, et complètement non-réceptive pour des
tensions supérieures à 3 800 volts).
Pour réaliser ce qui a été décrit, le contrôle commande doit connaître par
l'intermédiaire des transducteurs les valeurs de toutes les grandeurs électriques et de
la vitesse du moteur, ainsi qu'avoir la possibilité de s'interfacer avec les GTO.
Cet interfaçage est réalisé par fibre optique.
En particulier, on allume le GTO avec la lumière dans la fibre optique, tandis que le
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GTO s'éteint en absence de lumière
De plus, le contrôle commande doit recevoir de la logique de véhicule les
commandes opportunes.
Ce branchement est réalisé par un branchement sériel également abordé. (MVB
Multifunction Vehicle Bus, bus de véhicule multifonctions).
Le contrôle commande est divisé en deux racks appelés RAS (Rack Acquisition
Signaux analogiques) et TCU (Traction Control Unit, unité de contrôle de la
traction).
Les fonctions réalisées par le contrôle commande des trains TAF sont :
o contrôle de l'inverseur (convertisseur continu / alterné) pour obtenir les
caractéristiques de couple désirées suivant la variation de la vitesse et de la tension
de ligne en traction comme en freinage à partir des 2 moteurs asynchrones (moteurs
en alterné) qui y sont reliés.
o Contrôle des choppers (convertisseur continu / continu) de stabilisation pour
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obtenir, dans la mesure du possible, la tension stabilisée de 2 400 volts en entrée de
l'inverseur en fonction de la variation de la tension de ligne aussi bien en traction
qu'en freinage.
o Contrôle des choppers de freinage pour dissiper sur ces derniers la puissance non
récupérable en ligne pendant le freinage électrique.
o Acquisition par fibre optique des données analogiques et des alarmes provenant du
rack acquisition des signaux analogiques.
o Lecture de la vitesse du moteur par l'intermédiaire des pick-up (une roue dentée
placée sur l'arbre du moteur génère, par l'intermédiaire du pick-up qui lui fait face,
une forme d'onde périodique dont la fréquence en fonction du nombre de tours du
moteur) placés sur les moteurs
o Lecture de la température du moteur par l'intermédiaire des sondes placées dans les
moteurs
o Intervention de protection comme extinction d'impulsions ou ouverte extra-rapide en
fonction de l'alarme déclenchée
o Génération des impulsions à l'inverseur et aux chopper par l'intermédiaire de la fibre
optique
o Génération par l'intermédiaire de la fibre optique de la commande du crowbar
(résistance de basse valeur ohmique qui est introduite entre un thyristor en parallèle
à l'entrée de l'inverseur dans le but de court-circuiter la tension dans le cas où elle
dépasse les 2500 volts)
o Interface par l'intermédiaire du MVB (Multifunction Vehicle Bus, bus sériel auquel
sont reliés tous les systèmes du véhicule) avec la logique du véhicule CCU (« Central
Control Unit » Unité de contrôle centrale)
o fonctions d'autodiagnostic sur les cartes et sur le système.
Le système est composé de deux racks dont l'un est placé à l'intérieur du caisson de
puissance et l'autre est placé à l'intérieur de la tour de refroidissement.
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➢ RACK ACQUISITION SIGNAUX
➢ TCU :
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conduite et le vestibule, à droite à travers une paroi transparente.
o La TCU s'occupe du contrôle de l'inverseur de traction des choppers de
stabilisation et des choppers de freinage et s'interface avec le RACK
ACQUISITION SIGNAUX ANALOGIQUES par l'intermédiaire de deux fibres
optiques.
o Ce branchement est réalisé entre la carte DMF01A de la TCU et la carte
IDA01A du RACK ACQUISITION SIGNAUX.
o Le branchement entre la TCU et les GATE-UNITS (ensembles qui reçoivent la
commande en fibre optique de la TCU et génèrent la commande électrique
appropriée pour le GTO) de pilotage des GTO est réalisé par fibres optiques.
o Le retour diagnostique de fonctionnement correct des GATE-UNITS à la TCU
est réalisé en fibre optique (retour diagnostique en fibre optique depuis la gate
unit : présence de lumière GTO éteint, et inversement GTO allumé).
o En particulier, les 25 fibres optiques employées pour ce qui a été décrit ci-
dessus sont réparties comme suit :
▪ 6 fibres optiques pour le pilotage des 6 GATE-UNITS du
convertisseur inverseur
▪ 6 fibres optiques pour le retour diagnostique des 6 GATE-UNITS
de l'inverseur
▪ 4 fibres optiques pour le pilotage des 4 GATE-UNITS des
convertisseurs des choppers de stabilisation
▪ 4 fibres optiques pour le retour diagnostique des 4 GATE-UNITS
des choppers de stabilisation
▪ 2 fibres optiques pour le pilotage des 2 GATE-UNITS des
choppers de freinage
▪ 2 fibres optiques pour le retour diagnostique des 2 GATE-UNITS
des choppers freinage
▪ 1 fibre optique de pilotage du thyristor de crowbar.
▪ Aucun retour diagnostique n'est prévu pour le pilotage de
crowbar.
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o Ces 25 fibres optiques aboutissent d'une part aux GATE-UNITS et à l'intérieur
de la TCU à quatre cartes de type GIO et en particulier :
▪ GIO03A :6 fibres optiques pour le pilotage du convertisseur
inverseur
▪ GIO04A : 4 fibres optiques pour le pilotage des convertisseurs
des choppers de stabilisation + 2 pour le pilotage des choppers
de freinage + 1 fibre optique pour le pilotage du crowbar (7 au
total)
▪ GIO05A : 6 fibres optiques de retour pour la diagnostique
GATE-UNITS de l'inverseur
▪ GIO06 : 4 fibres optiques comme retour diagnostique GATE-
UNITS des choppers de stabilisation + 2 fibres optiques comme
retour diagnostique GATE-UNITS des choppers de freinage.
o Sur la face des cartes, pour chaque signal optique, se trouve une DEL rouge
qui identifie l'état du signal.
En particulier, pour le pilotage des GTO, la commande OFF est signalée par la DEL
éteinte et inversement pour le signal ON.
o Pour les signaux de diagnostic des GATE-UNITS, le cas de GTO en état OFF
est signalé par la DEL allumée et inversement pour l'état ON.
o Au total, les connecteurs optiques qui aboutissent à la TCU sont au nombre de
5 : quatre correspondant aux cartes GIO et un avec deux fibres optiques
correspondant à la liaison avec le RACK ACQUISITION SIGNAUX
ANALOGIQUES placé sur la carte DMF de la TCU.
o L'extra-rapide est ouvert par la TCU en fonction des alarmes déclenchées.
o La carte qui gère cette fonction est la carte MIU01A.
o La carte est protégée contre un éventuel court-circuit en sortie.
o La TCU s’interface avec le bus de véhicule MVB (Multifunction Vehicle Bus)
par l'intermédiaire de la station placée sur la carte VBM01A.
o La carte VBM est une des deux cartes placées dans la TCU dotées d'unités à
microprocesseurs. L'autre carte dotée d'unités intelligentes est la carte
DMF01A.
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o Les cartes intelligentes VBM et DMF se répartissent les tâches de contrôle de la
commande et l'interface entrée / sortie avec les cartes susmentionnées.
o La TCU contient en tout neuf cartes au format EUROPE2 qui sont les
suivantes :
▪ MIU01A ……………………….MASTER INTERFACE
SORTIE
▪ GIO06A ………………………..GESTION IMPULSIONS
OPTIQUES
▪ GIO04A……………………….. GESTION IMPULSIONS
OPTIQUES
▪ VBM01A ………………………MICROCONTRÔLEUR BUS
DE VÉHICULE
▪ DMF01A ………………………FONCTIONS DSP ET
MICROCONTRÔLEUR
▪ GIO03A………………………. GESTION IMPULSIONS
OPTIQUES
▪ GIO05A………………………. GESTION IMPULSIONS
OPTIQUES
▪ TEM01A ………………………TEMPÉRATURE DU MOTEUR
▪ VEL01A ……………………….VITESSE DU MOTEUR
o La gestion des cartes et les tâches de régulation de la commande sont réparties
entre les deux cartes intelligentes de la manière suivante :
➢ DMF01A
▪ Contrôle convertisseur inverseur
▪ Elaboration grandeurs électriques à l'intérieur d'un modèle du moteur
asynchrone
▪ Gestion communication avec RACK ACQUISITION SIGNAUX
ANALOGIQUES
▪ Gestion données analogiques et alarmes provenant du RACK ACQUISITION
SIGNAUX ANALOGIQUES
▪ Générations impulsions pour convertisseur inverseur
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▪ Géstion des cartes GIO03A, GIO05A, TEM01A, VEL01A
➢ VBM01A
▪ Contrôle convertisseurs chopper de stabilisation
▪ Contrôle chopper de freinage
▪ Gestion communication avec Master Vehicle Bus
▪ Générations impulsions pour convertisseurs chopper de stabilisation
▪ Génération impulsions pour chopper de freinage
▪ Génération impulsion crowbar
▪ Gestion cartes GIO04A, GIO06A, MIU01A
Récapitulatif :
Nous avons attaqué le module principal de convertisseur de traction. on a expliqué
les principaux éléments de ce module et comment la tension vient de caténaire
«3000VC » à travers le pantographe pour passer par le circuit de captage jusqu’au
moteur de traction. On a noté que le hacheur de stabilisation stabilise la tension en
« 2 400VC » qui va être exploitée par l’inverseur ou l’onduleur triphasé qui sert à
transformer la tension continue en alternative pour alimenter les moteurs
asynchrones de traction.
On a abordé aussi la commande de semi-conducteur « GTO » utilisée dans le hacheur
de stabilisation et dans l’onduleur , et le refoidissement des semi-conducteurs
« GTO » .
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Chapitre III
Proposition des solutions des
Dans ce dernier chapitre, nous nous concentrons sur l’étude du module GTO pour
avoir l’intérêt du circuit associé à ce module et proposer des solutions convenables
pour que le semi-conducteur « GTO » fonctionne dans les bons états. et donner une
proposition pour la supervision des problémes.
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En référence à la Fig3-1, nous décrivons les différents composants de ce module et
leur fonctionnement.
➢ GTO1 et GTO2
Les caractéristiques d'une impulsion d'allumage et d'extinction d'un GTO sont les
suivantes :
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Fig3-4 : Branchements GTO-G.U.-TCU
o La TCU comme les G.U. sont alimentées en 24 V continus. Chaque G.U. est
reliée au contrôle de commande par deux branchements en fibre optique, un
pour le pilotage et l'autre pour la diagnostique. Le choix de l'utilisation des
branchements optiques dans le pilotage des GTO repose dans le fait que les
signaux lumineux sont insensibles aux perturbations électromagnétiques, ce
qui n'est pas le cas avec l'utilisation de signaux électriques.
o L’allumage d'un GTO s'effectue en envoyant la lumière sur le canal de
pilotage, l'extinction s'effectue lorsqu'il n'y a pas de lumière.
o La diagnostique envoie au contrôle la réponse de la commande effectuée
d'allumage ou d'extinction de la manière suivante :
▪ Lumière GTO éteint
▪ Absence de lumière GTO allumé
La possibilité d'avoir une diagnostique sur l'état du GTO et de la G.U. permet
d'éviter d'allumer un GTO lorsqu'un autre est en court-circuit et d'éviter ainsi la
propagation des pannes.
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o Les caractéristiques de chaque GTO sont les suivantes :
➢ DR1 - DR2:
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𝒅𝒗
➢ Circuit de « Snubber » :
𝒅𝒕
o Le constructeur indique la valeur limite ( dVAK/dt).
o Pour freiner la variation de la tension VAK .la protection du thyristor consiste
à connecter un condensateur en parallèle.
o En référence à la Fig3-1 le circuit de snubber du GTO1 est composé par les
composants CS1 - DS1 - RS - CS2.
o Le circuit de snubber du GTO2 est composé par les composants CS2 - DS2 - RS
- CS1.
o CS1 et CS2 sont les condensateurs de snubber des GTO.
o DS1 et DS2 sont les diodes de snubber caractérisées par une tension inverse de
blocage de 4 800 V.
o RS est la résistance de snubber de 0,16 Ω 5 kW, cette résistance est composée
de 20 éléments de 3,2 Ω 250 W en parallèle.
o La surtension est d'autant plus forte que l'extinction du semi-conducteur est
𝑑𝑖
rapide, c'est-à-dire que le est élevé.
𝑑𝑡
o La figure ci-dessous nous montre comment la tension va réagir lorsqu’on ajout
un condensateur en en parallèle .
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3.2 Les avaries possibles :
➢ Défaillance de GTO :
Les causes de destruction d’un module GTO (GATE TURN OFF) sont généralement
d’origine thermique liées à un court-circuit, de surintensité ou surtension. Les
conséquences sont alors désastreuses et entraînent quelquefois la perte d’un
convertisseur ou d’un équipement complet. Le court-circuit constitue la condition de
fonctionnement la plus critique pour un composant. En effet, il est alors traversé par un
fort courant en ayant la pleine tension à ses bornes. Les Sollicitations successives et les
défauts au niveau de la puce au silicium augmentent le taux de son vieillissement
comme les diodes classiques.
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On note aussi que les interrupteurs ne sont pas à l'abri des défauts causés par des
surtensions, par conséquent il faut prévoir des protections afin de les protéger et
assurer le bon fonctionnement.
Donc l’élément principal dans le hacheur de traction et le composant semi-
conducteur « GTO », donc pour avoir un bon fonctionnement de hacheur de traction
il faut protéger ce composant contre toutes les avaries possibles qui peut le détruire.
➢ Définition de surintensité :
Les semi-conducteurs sont très sensibles aux surintensités. Les pertes de conduction
dues aux courants trop forts provoquent un échauffement trop élevé de la jonction et
causent la destruction de semi-conducteurs. Il est donc indispensable de prévoir une
protection adéquate. Les surintensités peuvent être provoquées par des court-
circuits aux bornes du convertisseur statique ou dans une de ses branches, soit par
des surcharges dues à la charge à la sortie du convertisseur statique. La protection
doit couper le courant avant que celui-ci n'atteigne la valeur limite.
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➢ Protection contre les surtensions
▪ Définition de de surtension :
Ce qui est gênant et inquiétant c’est que le GTO se détruit par le biais de
l’échauffement intensifié, même s’il y a un système de refroidissement qu’on a cité
avant. Donc on a trouvé que ce problème vient des paramètres de ce système de
refroidissement par exemple la résistivité de fluide ou sa température ou son
débit /pression. La sortie des limites tolérables des grandeurs entraîne uniquement
la demande d’une intervention d’entretien.
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Il faut donc que le machiniste avant de démarrer le train, il doit vérifier le moniteur
pour s’assurer qu’il n’y a pas une fuite au niveau des paramètres de fluide de
refroidissement du semi-conducteur pour que le hacheur de traction travaille dans
les bons états de fonctionnement.
Dans les trains, on a beaucoup des problèmes à propos des composants « Thyristor
GTO » mais la nature de ces problèmes reste anonyme comme le cas « surintensité,
surtension, température… ».
Si un thyristor GTO est détruit, le département de maintenance au sein de l’ONCF
satisfait seulement de changer le composant par un autre nouveau ,Cette méthode est
archaïque et démodée car à tout moment un GTO est détruit on a besoin d’un autre ,
ce qui est couteux pour la société. cela n’exprime pas une méthode efficace car il ne
résout pas les difficultés à partir de ces origines.
Cela nous a poussé à recourir à une méthode fiable à caractère à détecter la nature
des failles de GTO et à les protéger.
La méthode qu’on a proposée c’est installer des capteurs.
D’une manière générale pour protéger un composant d’un éventuel
dysfonctionnement, il convient de développer des capteurs d’état qui permettent de
le détecter. Ces derniers font partie intégrante de circuits permettant à la fois la
détection et la validation des défauts de fonctionnement. Il existe plusieurs types de
capteur en fonction de la technologie et de la grandeur d’état recherchés. En fonction
des applications il peut être utile de détecter des pressions, des températures ,des
tensions et des courants. Bien entendu cette liste n’est pas exhaustive. Dans le cas qui
nous intéresse, les grandeurs d’état que nous utilisons sont les impulsions de
courant de gâchette et la tension et le courant qui existent aux bornes des
interrupteurs de puissance « GTO ». La seule contrainte, que nous avons pour
développer ces capteurs, porte sur la technologie. En effet, ils doivent pouvoir être
intégrables monolithiquement avec les interrupteurs de puissance.
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Donc pour le capteur de courant nous l’utiliserons par la suite dans le circuit
permettant de détecter les surintensités. En ce qui concerne la tension, nous allons
utiliser un capteur que nous appelons capteur de tension.
Donc ces capteurs seront liés à une carte « ARDUINO » ou une « AUTOMATE »
pour qu’il nous donne des enregistrements de signaux soit de tension, soit de courant
au borne de « GTO », soit le courant de commande qui vient à la gâchette de « GTO »
Ce qui serait facile à la suite de détecter une augmentation anormale de l’une de ces
grandeurs , comme le montre le schéma ci-dessous :
Récapitulatif :
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Conclusion générale :
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On a effectué notre stage dans l’atelier de maintenance de l’office national de chemin
de fer où on a résulté et relevé que les semi-conducteurs GTO restent un problème
colossal sans issue et qui se considère comme une contrainte aux techniciens qui leur
suffit de les changer comme des pièces de rechanges.
On a remarqué une série des failles : l’atelier n est pas nécessairement équipé,
manque de communication, l’engourdissement qui domine, vus ces obstacles, on a
fait d’arrache pied un travail auquel on a mis la main sur des propositions qui
peuvent être plus ou moins fiables et utiles qui s’ouvrent sur des solutions
malheureusement les techniciens les ont prises avec légèreté.
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