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10 janvier 1952 – série A

Des observations importantes et intéressantes de M. *** seront


la matière de ma leçon. J'en donnerai la substance avant d'y
répondre1.
M. ***2 ne discerne pas suffisamment, dans le système génétique des
parties du discours, ce qui revient aux deux mouvements combinés
<vertical et horizontal3>. Il ne fait pas une nette discrimination des
catégories d'entendement nom/verbe, qui sont premières dans le
2 système, premières et fondamentales, et ont des déterminants res-
sortissant à la partie génétique d'un système ontique, où inter-
viennent comme déterminants les degrés d'incidence et le mécanisme
incidentiel jouant dans le cadre préliminaire des catégories d'en-
tendement : les déterminations d'entendement sont conservées, mais
on s'en éloigne. La question – intéressante – n'aurait peut-être pas
été posée si le graphique représentatif eût été meilleur. Il eût fallu :

1. Était annexée à la présente conférence, une liste des questions posées par
M. *** à Gustave Guillaume à la suite de la leçon du 3 janvier 1952. La
première question est la suivante : * Dans le système génétique qui
aboutit à l'univers-espace et à l'univers-temps, je comprends comment
l'attribution, à la notion singulière, de caractérisateurs (genre, mode...)
conduit aux nominaux substantif et adjectif, et aux verbaux infinitif et
verbe décliné. Mais quels sont les caractérisateurs qui vont conduire aux
adverbes ? C'est-à-dire, comment vont se différencier les adverbes d'adjec-
tivation et ceux de verbe ? N'est-ce que le régime d'incidence (sub-
nominal ou sub-verbal) ? Mais il me semble difficile de dire que très, par
exemple, est sub-nominal : en ancien français, rien n'était plus courant
que très...battre à côté de moult joli ? +
2. En marge : M. *** a perdu de vue une de mes déclarations que les
caractérisations généralisatrices mènent à l'univers-espace et à
l'univers-temps, et pas au-delà ; au-delà : incidence.
3. Mots restitués.
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catégoriel

système <génétique>
catégories
d'entendement

sous-catégories
système ontique incidentiel
(incidentiel)

3 M. *** ne tient pas compte que les sous-catégories ontiques mar-


quent, dans le sens vertical, un éloignement des catégories
d'entendement, au-dessous desquelles on descend et dont la repré-
sentation, pour autant, s'éloigne au fur et à mesure que la descente
s'accomplit, croît1. Maximum de représentation à cet égard : le
substantif. Qualité supérieure du substantif : descente minimale
indépendante de l'horizontalisation. On s'éloigne, verticalement, avec
l'adjectif, plus encore avec l'adjectif d'adjectivation. Soit une
décadence, une descente, dont les étapes et les niveaux sont :

1. En marge : Tendance au statisme. En psycho-systématique, cinétisme


partout.
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nom verbe
H1

H2 substantif Remarque : nous n'avons


pas de corps, d'êtres lin-
guistiques pour les <carac-
H3 adjectif térisateurs> d'entendement
nom/verbe ; nous ne les
voyons qu'engagés dans le
H4 adjectif d'adjectivation système ontique1.

4 Les étapes, au moyen d'exemples :

H1

H2 parole

H3 aimable

H4 très aimable

Si l'on ne tient compte que du mouvement vertical, très est sub-


nominal. Et c'est là en effet son départ systématique, si l'on veut bien
considérer régulièrement comme départ systématique la position
verticale la moins avancée horizontalement. Il y a trois départs
systématiques dans le système ontique :

1. En marge : On perd de vue le départ <notionnel>. Voyage de l'esprit


en lui-même.
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H2 <sur> minimum
H3 d'éloignement
H4 horizontal

5 Le départ systématique est, lorsqu'il s'agit de très, sous le substantif,


<H3> ; mais il faut tenir compte du mouvement horizontal, lequel
entraîne très à droite, hors du champ nominal, comme il entraîne
l'adjectif et le fait adverbe : aimable -ment ; -ment, un caractérisateur
ontique, pas génétique.
Ce à la suite de quoi on a :

H1 nom verbe

H2 parole parler il parle

H3 aimable aimablement aimablement

H4 très (aimable) très aimablement très aimablement

Très est sub-nominal par départ systématique. Or, les départs sys-
6 tématiques sont partout et toujours la première prise de position
dans le mouvement horizontal. Lorsqu'il s'agit de très, on a :
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H1 nom verbe

H2 substantif infinitif verbe décliné


personnellement

H3 adjectif -ment do

H4 adverbe do do

et l'on ne sort pas du système catégoriel nom/verbe. Très n'outrepasse


pas l'adverbe horizontalement et a, horizontalement, le plus précoce
des départs systématiques : le sub-nominal. Si maintenant, par con-
traste, l'on prend pour exemple l'infinitif, on constate que sa position
de départ n'est pas sub-nominale, mais sub-verbale, en vis-à-vis au
7 substantif (horizontalement), et que par mouvement horizontal, il se
fait verbe, passant d'une 3e personne obligée (caractéristique d'in-
finitif) et de caractéristiques qui le rapprochent du substantif – sans
qu'il en devienne l'équivalent – à la déclinaison personnelle1 :

parler
je parle
tu parles
etc.

Pour l'infinitif, le départ systématique n'est pas sub-nominal ; il est


sub-nominal pour le mot très.
La fin de la première observation de M. *** a trait à l'emploi de
très en ancien français. Portée doctrinale. Le système du français mo-
8 derne et celui de l'ancien français ne sont pas les mêmes absolument.
Il suit de là qu'on ne peut rendre une raison des choses valable pour

1. En marge : Très important.


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les deux systèmes. On peut, on doit les étudier l'un après l'autre, les
comparer, non pas tenter de les réduire au même état de cohérence,
qu'ils refusent. Point de vue saussurien : autant de théories (par-
ticulières) que de systèmes. Il ne me serait pas difficile de faire
figurer avec un tableau assez grand le système de l'ancien français,
à côté du système du français moderne. Mais je me refuse à les faire
fusionner. Ils sont deux, non pas un : deux synchronies dans une
9 diachronie de systématisation. Il reste cependant que la transition de
l'un à l'autre reste, sur son axe, une transition de psycho-
systématique, et peut être étudiée comme telle. C'est alors l'histoire
de la systématisation. On a dit en ancien français : très...battre, à
côté de très/moult joli. Cela témoigne, dans le sens vertical, d'une
distinction faible des horizons H3 et H4, lorsqu'on s'avance dans le
10 sens horizontal. L'histoire de la systématisation est ici celle de
positions tenues dans un mécanisme de deux mouvements dont la
dualité même fait certaines difficultés à la tenue d'une position
(déficience statique, <par cinétisme1>). Phénomène dont l'étude est
délicate, mais possible. On a, par exemple, au départ le substantif en
position H2, sub-nominale. Or, horizontalement, le substantif ne tient
pas. On obtient, en position sub-verbale, d'abord l'infinitif, puis le
verbe. La décadence accompagne l'extension horizontale. Soit :

H2 substantif infinitif
verbe

Remarquez que l'adjectif ne tient sa position verticale


– précaire – dans l'horizontalité que par l'addition de -ment :

11
H2 parole parler il parle
H3 aimable
aimablement aimablement

H4 très très

1. On pourrait aussi lire : pas cinétique.


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Or, qu'observe-t-on en ancien français ? Ceci que très, en position de


départ H4, gagne du champ horizontalement et qu'aux approches du
terme de sa course horizontale, il devient facilement, en ancien
français, adverbe de verbe, et pas seulement d'adverbe. Ceci revient
à dire que dans l'extension horizontale, les différences de niveau
12 H3/H4 ont perdu de leur netteté. Il semblerait que le mouvement
horizontal gagnant de vitesse le mouvement vertical, très fut porté
au niveau de aimablement, avant d'avoir verticalement atteint le
niveau H4, qui est sa position optima. On aurait eu :

H1 nom verbe

H2 parole parler

H3 aimable aimablement

H4 très très

H4 * très

Mais, je le répète, ceci appartient à l'histoire de la systématisation,


13 à la diachronie des synchronies, pour parler en termes saussuriens.
Deuxième question1. J'ai marqué la position et l'état de l'infi-
nitif en français moderne. Pas plus. Il y a un infinitif portugais
portant une désinence personnelle. Ce n'est pas l'infinitif français.

1. La deuxième question de M. *** était la suivante : * À propos de l'infi-


nitif, que vous classez comme ayant un caractère de 3e personne, que
faites-vous de l'infinitif personnel portugais ? Sous prétexte qu'il possède
une désinence à 4 personnes, le classez-vous parmi les verbes déclinés ?
Si je compare * pour qu'ils fassent du bien +
en ptg : para fazerem bem
en esp : para hacer (ellos : sujet exprimé souvent) bien
en fr : pour faire du bien ou : pour eux faire du bien (tour qui se dé-
veloppe de plus en plus, je crois – cf. * ce sera bien pour moi
jouer l'hiver +).
Des considérations morphologiques sont-elles déterminantes ? Et que
fait-on du ptg. : para fazer bem ; * pour qu'il fasse du bien +, aussi bien in-
finitif personnel qu'impersonnel (morphème-zéro ou absence de
morphème) + ?
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C'est autre chose ; et l'on ne peut rendre raison de ce qu'il est sans un
examen en soi du système portugais, et pas seulement du système
des parties du discours, mais du système de spatialisation du temps
(système verbo-temporel). C'est toute une étude longue. Confusion
inévitable si l'on compare des faits hors du système auquel ils
appartiennent. Pas de comparaison directe possible entre l'infinitif
multiple du grec ancien, qui ressortit à une certaine spatialisation du
14 temps, et l'infinitif français (autre spatialisation du temps). Pas de
comparaison entre l'infinitif, absent, du grec moderne, et l'infinitif
largement représenté du grec ancien. Pour rendre raison des
différences, évoquer toute la systématique verbo-temporelle qui a
subi une révolution : futur afférent/futur efférent. Je renvoie à mon
livre sur * L'Architectonique du temps dans les langues classiques +.
J'ai produit cette étude ici même, il y a quelques années. À chaque
instant, on compare entre eux des faits, étiquetés semblablement,
pris dans des systèmes différents. C'est courant. Mauvaise méthode.
<Brève>, mais mauvaise. Pas de résultat : cela peut, sans résultat,
durer des millénaires1.
15
La 3e question2 de M. *** met en cause la relation entre trois
ordres de faits : le fait de pensée : psycho-systématique ; le fait de
parole et le fait de graphie : tous deux psycho-sémiologiques. Et, du
même coup, on est conduit à se demander, des deux sémio-
logies – celle de parole, celle de graphie –, quelle est la plus fine, la
16 plus rigoureuse, la supérieure ? Nous n'hésitons pas à répondre :
la graphique. Si très reste mot, c'est dans la pensée d'abord, au
titre de la psycho-systématique ; puis dans la graphie ensuite, et
dans la parole.
Or, la graphie est souvent la seule sémiologie d'individuation
du mot. Sémiologie très importante. Un confrère me disait une fois

1. En marge : Linguistique/littérature autour d'un <sujet> linguistique.


2. Question pour moi capitale des rapports entre l'orthographe et l'inclusion
de telle catégorie grammaticale dans le système général d'incidences.
C'est-à-dire : j'ai l'impression que c'est un critère orthographique qui vous
fait ranger très dans votre tableau, alors que re- ou de- sont exclus. Si
nous en étions restés à l'orthographe du Moyen Âge, très ne serait plus
adverbe selon votre classification, puisqu'on disait : trèsfondieument
* abondamment + (cf. fondelment) ou tresoïr * bien entendre +. Les mots
vont-ils changer de catégorie suivant les fantaisies de l'orthographe ? Cf.
esp. menos precio devenu menosprecio etc...
L'incidence du préfixe (adverbe lié dans l'orthographe) n'est-elle pas la
même que celle de l'adverbe ?
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que dans j'ai, à ses yeux à lui, il y a un mot, pas deux1. Oui, si l'on né-
glige le mot de pensée, et vraiment, le linguiste ne peut le faire. J'ai
17 fait mot unique dans la parole, mais dans la pensée, il y a deux mots.
Pourrait-on enseigner la grammaire aux enfants avec des mots de
parole ? Y aurait-il une grammaire avec des mots de parole ? Je pose
la question. Où irait-on ? La réalité psycho-systématique, elle, est
dénoncée par la graphie.
Dans le cas de très, il y a lieu de remarquer que le mouvement
horizontal prend très au départ, pour ainsi dire, du mouvement
vertical :

H3 aimable aimablement

H3 + très

très

H4 (très)

18 De là, une tendance psychique à faire des deux adverbes un adverbe ;


fusion qui, accomplie parfaitement, eût fait de très non pas un mot,
une unité de syntaxe, mais une unité de morphologie dans un
adverbe long. Or, ce n'est pas arrivé, et si ce n'est pas arrivé, l'auteur
de la non-confusion est, en partie peut-être, la graphie : dans la
graphie, très s'est institué mot2 ; la graphie a respecté le fait de
19 pensée mieux que ne le faisait le fait de parole. Il ne faut pas parler
à la légère, selon un cliché dont on a abusé, des * fantaisies de
l'orthographe +, car, sans la rigueur et la finesse de la sémiologie

1. En marge : Et que cela change de langue en langue, qu'il ne peut donc y


avoir de théorie du mot.
2. Au verso du feuillet 18 : En incidence directe au verbe (sans adverbe
interposé), très, parce que non prédicatif, se soutient mal comme mot. Se
rapproche de l'unité morphologique. Se rapproche seulement, car très est
capable de faire mot. Il fait mot lorsqu'il refuse la fonction d'adverbe de
verbe ce qui a lieu lorsque...
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graphique, le français aurait les caractères, non d'une grande langue


de civilisation, mais d'un patois. La graphie détruit les patois.
Tresoïr, en un seul mot, * bien entendre +, n'est pas une fan-
taisie orthographique : c'est la graphie correspondant à une extension
horizontale de très, prenant très au départ de l'extension verticale et
le conduisant directement au verbe : incidence directe au verbe. Ré-
sultat : deux mots soudés, très n'étant pas prédicatif ; voisinage de
l'unité morphologique, mais pas atteinte.
Et très refusant la fonction d'adverbe de verbe, c'est très,
20 engagé dans le mouvement vertical quand survient et le prend le
mouvement horizontal. Or, la tendance de la langue française a été,
en position sub-nominale, de différencier les niveaux et les régimes
d'incidence, et cela, avant le déclenchement du mouvement hori-
zontal. Très a donc eu son départ sub-nominal en position H4,
distante de H3, position H4, tenue avant déclenchement de l'extension
horizontale. C'est le fait de pensée, en français moderne : il est rendu
par la graphie.
C'est une faute de doctrine que de considérer étrangères à la
21
formation de la langue les particularités orthographiques. Leur rôle
y est très important. C'est la graphie surtout qui individue les mots :
la parole, souvent, irait à l'encontre de cette individuation,
l'obscurcissant. On relèvera que la tendance à prononcer comme cela
s'écrit (l'écriture individuant les mots), <rencontre> la tendance à
écrire comme cela se prononce (à l'encontre de l'individuation des
mots). Fait de grammaire générale : le pouvoir supérieur d'indi-
viduation du mot que possède la graphie. La graphie peut histo-
riquement céder du terrain et le fait de parole prévaloir : mais
seulement si le fait de pensée accompagne.
22 En doctrine, mauvaise position que de considérer comme ne re-
levant pas de la linguistique le fait de graphie. Attitude très ré-
pandue : on ne veut voir que le langage parlé, et dans le langage
parlé, le langage le plus commun. Par là on s'écarte de la vraie lin-
guistique, qui a à tenir compte aussi bien des discriminations du
parler commun que des discriminations fines, de pesées fines de la
langue littéraire écrite, écrite comme elle se pense. La supériorité,
quant au pouvoir individuant, de la graphie. Le mot (son
individuation).
23
Très n'est pas devenu préposition : il reste adverbe, il ne
franchit pas, <horizontalement1>, la limite du champ catégoriel.

1. Cf. : Leçon du 13 décembre 1951, p. 54.


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Devenu préposition, son destin aurait été différent, (il ne le pouvait


pas, par l'idée qu'il rend). Devenu préposition, il aurait <pu> cesser
d'être mot, d'être une unité de syntaxe, et devenir une unité de mor-
phologie. L'accident – devenir unité de morphologie, après avoir été
unité de syntaxe – atteint la préposition, parce qu'elle est incidente
à un intervalle entre vocables, et que si on fait l'intervalle nul, zéro,
24 l'alternative est pour elle ou bien d'être reprise par la chaîne parlée
et produite tardivement :

préposition

préposition

ou bien de cesser d'être mot, de devenir une unité de morpho-


logie – l'unité de morphologie ne se soutient pas comme mot – vouée,
comme telle, à faire partie intégrante d'une unité de syntaxe. C'est
ce qui est arrivé à de- dans devenir et à re- dans revenir, avec ceci de
25 particulier qu'on n'a pas, pour re-, l'unité de syntaxe première. Re- ne
se présente pas comme mot : on se trouve en présence d'une unité de
morphologie qui n'a pas de correspondant comme unité de syntaxe.
L'étymologie1 de re- est une question posée, non résolue. Une
question de détail. Y a-t-il eu, avant l'unité de morphologie, une unité
de syntaxe ? Et ne peut-on admettre la formation immédiate d'unité
26 de morphologie, sans le passage par une unité de syntaxe ? Le
problème non résolu de l'étymologie de re- est plein d'intérêt.
Pour ce qui est de très, il reste mot, unité de syntaxe, ayant été
conduit aux approches de l'unité de morphologie.
Je terminerai par une remarque de portée générale. Les
langues à caractères ne font pas différence de l'unité de morphologie
et de l'unité de syntaxe, car, en elles, toute unité de morphologie est,
27 par singularisation, promue unité de syntaxe. Dans nos langues,
l'unité de composition du discours est le mot : c'est l'unité de

1. En marge : Peut-être un mot de morphologie, tiré de la morphologie : le


-r d'infinitif ouvrant ou de futur, répété devant verbe : voir/revoir – Une
création systématique.
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puissance offerte par la langue ; et l'unité de composition du mot est


l'unité de puissance morphologique ne faisant pas mot. Le mot est
une unité seconde, construite ; l'unité morphologique, une unité de
puissance première, pour construire.

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