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dq A d ( Cu AB ) d u AB
i = = = C
dt dt dt
3.a.Tension uAB à la décharge : la tension étant continue aux bornes du condensateur on a uAB (0+ ) = uAB (0- ).
Or uAB (0- ) = uPN = 6,0 V : en effet, d’après la loi d’additivité des tensions, on a uPN = uAB (0- ) + uBN ( 0- ) ; le
condensateur étant complètement chargé à la date 0- ( cf énoncé ), la tension uAB (0- ) ne varie pas à cette date, donc
d u AB
i(0-) = C ( t = 0- ) = 0 A. Il en résulte que d’après la loi d’Ohm : uBN ( 0- ) = R i(0-) = 0 V. On en déduit donc
dt
bien que uAB (0- ) = uPN = 6,0 V . d’où, en tenant compte de la continuité de uAB , uAB (0+) = uPN = 6,0 V. La seule
courbe dont l’ordonnée à l’origine est 6 est donc la courbe C qui représente la tension uAB à la décharge et
l’axe des ordonnées du graphe C est gradué en volts.
3.b. Tension uAB à la charge
Le condensateur étant initialement déchargé, on a uAB(0+) = 0 V ( date t = 0+ = début de la charge ). La tension uAB à
la charge correspond donc à la courbe A ( axe des ordonnées en V )
CORRIGE EXERCICES TS 2/10 DIPOLE RC
d uc
4. On montre facilement ( cf cours ) que : i = C
dt
d uc
5. Equation différentielle : En utilisant la loi d’Ohm uR = R.i, la relation i = C et la loi d’additivité des
dt
tensions uC + uR = 0 , on obtient :
d uc
uC + R.C. = 0.
dt
6. Traduisons que la fonction uC(t) = A exp ( - t / τ ) est solution de l’équation différentielle.
d uc
Calculons pour cela la dérivée de uC : = - A exp ( - t / τ ) . Ce qui donne en remplaçant la dérivée par son
dt τ
( )
expression dans l’équation différentielle : A exp ( - t / τ ) + R.C - A exp ( - t / τ) = 0.
τ
d uc
8. La relation intensité tension pour un condensateur en convention récepteur donne : i(t) = C. .
dt
d uc
= - E exp ( - t / R . C ) . On en déduit : i(t) = - E exp ( - t / τ ) .
dt R.C R
CORRIGE EXERCICES TS 3/10 DIPOLE RC
6,0
9. i(0) = - E = - = - 3,0.10-3 A = - 3,0 mA. Le signe négatif de l’intensité à
R 2000 sens du courant
la date t = 0 montre que le courant de décharge circule dans le sens opposé au sens de décharge
+ choisi sur le circuit ( cf figure ci-contre ).
10. uC(t) = E exp ( - t / RC ). Donc uC(t) tend vers 0 V quand t tend vers l’infini.
i(t) = - E exp ( - t / τ ) . Donc i(t) tend également vers 0 A quand t tend vers l’infini.
R
11.
uC(t) i(t)
E=6V t
t - 3,0 mA
Au passage par la date t = 0 s, la fonction uC(t) est continue uC (0+) = uC (0-) = 6,0 V :
Au passage par la date t = 0, la fonction i(t) est par contre discontinue i(0- ) = 0 et i(0+) = -3,0 mA (i(0- ) ≠ i(0+) ).
12. L’énergie emmagasinée par le condensateur à la date t = 0, a pour expression :
EC (0 ) = 1 C uC
2 (0) = 1 200.10-6 x 36 = 3,6.10-3 J = 3,6 mJ.
2 2
Lorsque t tend vers l’infini, l’énergie emmagasinée tend vers 0 J car uC tend vers 0 V ( question 10 ) : la décharge
est alors terminée.
Donc l’énergie dissipée est égale à EC (0) - EC ( ∞ ) = 3,6 mJ.
On peut expliquer la continuité de uC à la date t = 0 s de la façon suivante : la dissipation d’énergie ne peut être
instantanée car la puissance dissipée serait infinie. Donc l’énergie emmagasinée ne peut subir de discontinuité, il en
est donc de même de la tension uC car E est proportionnelle à uC2.
Q1
U= = 1,2.10-5 / ( 4,0.10-6 ) = 3,0 V
C1 +C2
2.b. On en déduit : Q’1 = C1 U = 1,0.10-6 x 3,0 = 3,0.10-6 C et Q’2 = Q1 - Q’1 = 1,2.10-5 - 3,0.10-6 = 9,0.10-6 C.
2.c. L’énergie emmagasinée par l’ensemble des deux condensateur dans l’état final est :
E = E’1 + E’2 = 1 C1 u G
2 + 1 C u 2 = 1 ( C + C ).u 2 = 0,5.x 4,0.10-6 = 2,0.10-6 J
2 2 2 G 2 1 2 G
3. On constate que E est inférieur à E1. Il y a donc perte d’énergie lors de la décharge du condensateur. Cette
perte d’énergie est due à une dissipation d’énergie par effet joule dans les fils de connexion qui relient 1 et 2.
CORRIGE EXERCICES TS 4/10 DIPOLE RC
d uc
1.1. C’est la relation intensité-tension en convention récepteur pour le condensateur : i = C
dt
1.2. P(t) = uC(t).i(t) relation vue en 1ière S et valable en régime variable.
t t t t
∫0 ∫ 0 uc ( t').i(t') d t' = ∫ 0 uc ( t'). ( C ∫ 0 C. uc ( t').
duc duc
1.3. Ee(t) = P ( t') d t' .= ) d t' = d t' .
dt dt
( )
d 1 uc2 t ( )
d 1 uc2 1 (
t d 2 C uc
2 ) [ t
]
∫ ∫
du
Or uc (t' ) . c = 2 . On en déduit Ee(t) = C. . 2 d t' = d t' = 1 Cuc2(t') 0
d t' dt' 0 dt' 0 dt' 2
2.1. La courbe a correspond à uc(t) car c’est la seule courbe croissante à partir de la valeur 0 ( état initial déchargé)
tendant vers une valeur asymptotique ( charge complète du condensateur ).
La courbe c correspond à i(t) car c’est la seule courbe pour laquelle l’ordonnée à l’origine est maximale : en effet, à
d uc
la date t = 0, la pente de la courbe uC(t) étant maximale, i (0) = C (0) est maximale.
dt
Par élimination la courbe b représente les variation de P.
Unités sur l’axe des ordonnées de la courbe i(t).
Calculons i(0). A la date t = 0 ( début de la charge ), la loi d’additivité des tensions s’écrit : uC(0 ) + uR(0) = uPN.. En
tenant compte que uC(0 ) = 0 V ( condensateur déchargé à la date t = 0 , on en déduit : uR(0) = uPN . Que vaut uPN ?
Pour le trouver, on raisonne de la façon suivante : au bout d’un temps suffisamment long uR = 0 ( car i = 0 A
graphique c ) et uC = uPN - uR = uPN = 4,0 V ( d’après la loi d’additivité des tensions et par lecture graphique sur la
courbe a ). On en déduit que uR(0) = 4,0 V. D’après la loi d’Ohm i (0) = uR (0) / R = 4,0 / 2000 = 2,0.10-3 A = 2,0 mA.
L’axe des ordonnées est donc gradué en mA.
Unités sur l’axe des ordonnées de la courbe P(t)
La courbe P(t) passe par un maximum à la date t = 0,5 s . P(0,5 s) = uC (0,5 s). i(0,5 s). Par lecture graphique sur les
courbes a et c, on obtient uC (0,5 s).= 1,8 V et iC (0,5 s ) = 1,12 mA .On en déduit : P(0,5) = 1,8 x 1,12 = 2,0 mW. L’axe
des ordonnées donc gradué en mW.
i ( 0,5 s ) = 1,12 V )
uc ( 0,5 s ) = 1,8 V )
τ = 0,8 s
t = 0,5 s
temps (s)
2.2. L’énergie emmagasinée à la date t = 2 s est l’intégrale définie de la fonction P(t) entre les dates 0 et 2 s. Elle
peut être déterminée graphiquement en calculant l’aire sous la courbe P(t) entre les abscisses t = 0 et t = 2 s ( aire
hachurée sur la graphe b.
2.3. La constante de temps peut-être déterminée graphiquement :
¾ soit par la méthode de la tangente à l’origine sur le graphe uci(t) ou sur le graphe i(t).
¾ soit par la méthode du 63 % sur la courbe uC(t) ou par la méthode du 37 % sur la courbe i(t).
Par lecture graphique on peut lire τ = 0,8 s sur la courbe a. Ce qui correspond bien à la valeur théorique :
CORRIGE EXERCICES TS 5/10 DIPOLE RC
3.3. L’énergie finale emmagasinée a pour expression Ee (finale )= 1 Cuc2(finale) avec uc(finale ) = 4,0 V.
2
Numériquement : Ee (finale ) = 1 400.10−6 x 4,02 = 3,2.10-3 J. Les deux valeurs sont très voisines ce qui cohérent.
2
Ee (finale ) = 3,3 mJ
d uc
4. La relation entre i et uC est : i(t) = C. . ( relation charge-intensité
dt
dq voie 1
qu’il faut savoir démontrer à partir des relations charge-intensité ( i = ) et
dt inversée
de la relation charge-tension ( q = C.u ).
+2,3 DIV
5.1. Dans l’intervalle de temps [T1 ; T2 ], la tension uC
est une fonction affine de t.
2,4 DIV
0,5DIV
d uc
5.2. est le coefficient directeur de la droite
dt
représentative de uc(t) dans l’intervalle [T1 ; T2 ].
En observant la figure et en tenant compte de la
sensibilité verticale sur la voie 2 ( 2V/DIV ) et de la
sensibilité horizontale ( 1ms/DIV), on obtient :
d uc
5.3. Dans l’intervalle de temps [T1 ; T2 ], La dérivée de uC étant constante, l’intensité i= C. est également
dt
constante et il en est de même de uR = R.i, ce qui explique que le graphe uR est un segment de droite parallèle à
l’axe des temps.
2,5.10-4
5.5. C = i = = 0,66.10-7 F = 66 nF
d uc 3,8.103
dt
d uc d uc
6. i= C. change de signe après T2, car change brutalement de signe à la traversée de la date T2.
dt dt
t
T/2 T
3.1. La loi d’additivité des tensions donne : ue (T/2+ ) = uC (T/2+ ) + uS (T/2+ ) = 0 V. On en déduit que :
uS (T/2+ ) = - uC (T/2+ ). La continuité de uC donne uC (T/2+ ) = uC (T/2- ) = 5,0 V.
On en déduit que : uS (T/2+ ) = - 5,0V < 0. D’autre part, comme le condensateur se décharge dans l’intervalle de temps
[T/2 ; T ]., uC diminue et sachant que uS (t ) = - uC (t ), il en résulte que uS augmente dans l’intervalle [T/2 ; T ].
3.2. Voir schéma complété ci-avant. Qui se déduit de la question 3.1.
CORRIGE EXERCICES TS 7/10 DIPOLE RC
3.3. et 3.4.
uS(t)
5V
T/2 T 2T 3T 4T t
- 5V
uC(t)
B. On ferme l’interrupteur K
La diode est supposée idéale ce qui signifie qu’elle se comporte comme un fil sans résistance lorsqu’elle est
passante ;
4. La diode est bloquée si uS (t) > 0 V. La diode est passante si uS = 0 V.
Pour 0 < t < T/2 on a ue = 5,0 V et uS > 0 V: la diode est bloquée et se comporte comme un interrupteur ouvert. La
tension uS présente donc les mêmes variations que dans le circuit du paragraphe A.
Pour T/2 < t < T ue = uR + uC = 0 V ( le dipôle RC est alors en court-circuit ) et uC étant positif , uR ne peut être que
négatif : la diode est donc passante et, comme elle est idéale, la tension à ses bornes est nécessairement nulle et donc
la tension uS = 0. On a alors une tension uS dite redressée dont les variations sont données ci-après sur l’intervalle
[0, 4T ].
uS(t)
T 2T 3T 4T t
2. L’énergie E emmagasinée par le condensateur sous une tension U vaut : E = 1 C U'2 .On en déduit :
2
C = 2 E / U’2 = 2 x 90 / 3002 = 2,0.10-3 F = 2,0 mF
3. La constante de temps τ du circuit de charge est telle que 5 τ = 11 s. D’où τ = 11/5 = 2,2 s.
4. D’après la relation τ = R.C, on déduit : R = τ /C = 2,2 / (2,0.10-3 ) = 1,1.103 Ω = 1,1 kΩ.
D
CORRIGE EXERCICES TS 8/10 DIPOLE RC
Orientons le circuit ( cf schéma ) et écrivons les diverses relations du condensateur en convention récepteur. Les
dq
relations du condensateur s’écrivent : i = (relation charge intensité ) ; q = C.uC(t) (relation charge-tension )
dt
Ul = 20 V
tà = 22 s
τ
5. τ = R.C
τ = 100×103 × 200×10–6 = 20,0 s
CORRIGE EXERCICES TS 9/10 DIPOLE RC
U
6.a. La date to est définie par la relation : uC(t0) = Ul = E.( 1– e−to / τ ) On en déduit : l = 1 – e−to / τ
E
⎛ ⎞ ⎛ ⎞
Il vient : o = ln ⎜ E ⎟ . D’où : t0 = τ. ln ⎜ E ⎟
Ul E−U l
Il en résulta que : e−to / τ = 1 –
t
=
E E τ ⎜ E −U ⎟ ⎜ E −U ⎟
⎝ l ⎠ ⎝ l ⎠
⎛ 30 ⎞
6.b. Application numérique : t0 = 20,0 × ln ⎜ ⎟ = 22 s Graphiquement, on vérifie que pour t = t0 on a bien
⎝ 30 − 20 ⎠
uC = Ul. ( cf construction sur le graphe ci-avant ).
6.c. D'après le graphe de uc(t), uc varie « très peu » dans la partie où t0 >> τ. La comparaison entre uc et Ul devient
imprécise, ainsi l'allumage de la lampe n'aura pas la même durée à chaque fois.
7. t0 étant proportionnel à τ, si l’on augmente R ou C, alors τ augmente. La durée d'allumage de la lampe augmente.
Constante de temps d'une minute: τ = R.C soit R = τ R = 60 = 3.102 kΩ
C 200.10 − 6
8.a) Lorsqu'on appuie sur le bouton poussoir, on court-circuite le condensateur (décharge instantanée), alors uC = 0 V.
On a uC < Ul .
¾ Si la lampe est déjà allumée: la lampe reste allumée, et on a ainsi remis la minuterie à zéro.
¾ Si la lampe est éteinte, elle s'allume.
II –Méthode d'Euler
duc (t) duc (t)
1. L'équation différentielle établie est : E = RC. + uC(t). On en déduit : E – uC(t) = RC.
dt dt
duc (t) duc (t) 1
= 1 . (E – uC(t) ) soit = × (30 − uC (t))
dt RC dt 20,0
Δuc (t) uc (t + Δt) - uc (t) duc (t) duc (t)
2. Par hypothèse : = ≈ . On en déduit – uC(t + Δt ) - uC(t) = . Δt. D’où :
Δt Δt dt dt
duc (t)
uC(t + Δt ) = uC(t) + . Δt
dt
3.
⎛ duC (t) ⎞ ⎛ duC (t) ⎞
uC(2) = uC(0) + ⎜ ⎟ .Δt uC(4) = uC(2) + ⎜ ⎟ .Δt
c ⎝ dt ⎠0 e ⎝ dt ⎠2
uC(2) = 0 + 1,50×2 = 3,00 V uC(4) = 3,00 + 1,35×2 = 5,70 V
t (s) 0 2 4 6 8 10 12 … 20
uC (t) 0 3,00 5,70 8,14 10,3 12,3 14,1 … 19,6
⎛ duC (t) ⎞ 1,50
⎜ ⎟ 1,35 1,22 1,09 0,99 0,89 0,80 … 0,52
⎝ dt ⎠
3. La courbe tracée en utilisant la méthode d'Euler est assez proche de la courbe expérimentale. Les valeurs calculées
sont cependant légèrement supérieures aux valeurs expérimentales.
Courbe obtenue
par la méthode
d’Euler
4. Pour améliorer la précision de la méthode d'Euler, il faut diminuer la valeur du pas Δt, mais cela présente l'inconvénient
de devoir faire plus de calculs.