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Electrostatique
Contenu de ce cours
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Rappels mathématiques pour la physique
Contenu de cette partie
I. Notion de champ
II. Différentielles
V. Coordonnées curvilignes
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le champ vectoriel de vitesse / force du vent.
Différentielle
Lorsqu’une fonction scalaire f dépend de plusieurs variables (x,y,z,...) l’accroissement de
la fonction f lorsqu’on accroît les variables x, y, z ,... de quantités dx, dy, dz,... autour du
point de coordonnées x, y, z,... est donné par:
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Notions fondamentales
1. Opérateur 'nabla‘
L'opérateur 'nabla' ou appliqué à un scalaire, est très utile en physique et en analyse
vectorielle. Il permet de déterminer les notions de gradient, rotationnel, divergence et
Laplacien de manière simple.
Il se définit comme suit :
Exemple :
Calculer ∶
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Notions fondamentales
2. Gradient d’un champ scalaire
En physique et en analyse vectorielle, le gradient est une grandeur vectorielle indiquant la
façon dont une grandeur physique varie dans l'espace. En mathématiques, le gradient est
un vecteur représentant la variation d'une fonction par rapport à la variation de ses
différents paramètres.
Le gradient d'une fonction f s'exprime ainsi :
Exemple :
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Notions fondamentales
3. Travail d'un champ vectoriel le long d'une courbe-Intégrale curviligne
dl désigne l’éléments
de longueur
La notion de flux à travers une surface fermée est importante. Si aucune 'source' ne se
trouve à l'intérieur de S, alors ce flux doit être nul (flux conservatif).
Remarque importante : quand on parle de surface fermée S, le vecteur est toujours
dirigé vers l'extérieur de S.
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Notions fondamentales
5. Lignes de champ
Soit un champ vectoriel donné en coordonnées cartésiennes :
On appelle lignes de champs l'ensemble des courbes parallèles au
champ vectoriel . (C. à. d : ∧ = 0)
Exemple :
Soit le champ vectoriel :
On applique :
On trouve :
= ⃗+ ⃗+
⃗= ⃗+ ⃗+
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Notions fondamentales
8. Laplacien d’un champ scalaire
Soit f(x,y,z) un champ scalaire. On appelle le Laplacien de f, le champ scalaire
suivant:
Exemple :
Montrer que :
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Théorème de Stokes et de Green-ostrogradski
Théorème de Stokes: La circulation d’un vecteur ⃗ le long d’un
contour fermé L est égale au flux du rotationnel de ce vecteur à
travers une surface SL qui s’appuie sur ce contour (l’orientation de la
surface par rapport au sens de circulation est donnée par la règle
du tire-bouchon - ou trièdre direct).
Soient (V) un volume délimité par une surface fermée (S) et ⃗ un champ de vecteurs.
On a:
Le flux d’un champ de vecteurs ⃗ à travers une surface S limitant un volume V est égale
À l’intégrale sur tout le volume de la divergence
15 de ⃗
Coordonnées curvilignes
Traiter les problèmes en coordonnées cartésiennes est sans doute le
plus facile du point de vue conceptuel, mais parfois n’est pas le moyen
le plus adapté. La symétrie d’un système doit toujours être prise en
considération car elle permet de simplifier les calculs ou d’avoir des
moyens de vérification les plus adéquats.
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1. Coordonnées Cartésiennes
Un système de coordonnées cartésiennes permet de déterminer la position d'un point dans
un espace affine (droite, plan, espace de dimension 3, etc.) muni d'un repère cartésien.
Vecteurs unitaires :
x ]-, +[
avec y ] -, +[
z ]-, +[
Surfaces élémentaires
[0, +∞[
avec θ [0, 2]
z]-∞, +∞[
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L'angle solide
Notions de l’angle solide 3D
Définition : un angle solide est une grandeur qui définit
la portion d’espace délimitée par le centre d’une sphère
et une partie de la surface de cette sphère.
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Notionssolide
L'angle de l’angle solide 3D
élémentaire
Soit une sphère de centre 0 et de rayon R, et un élément de surface
dS sur cette sphère.
L’angle solide élémentaire dΩ qui définit la portion d’espace
délimitée par le centre de la sphère et l’élément de surface
dS orientée par le vecteur unitaire est défini par :
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Notions de l’angle solide
Exemple : Calcul d’un angle solide Ω d’ouverture
α
(Voir le polycopié)
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Exercice d’application
Quel est l'angle solide sous lequel on voit un disque de rayon R depuis un
point M de son axe situé à une distance d du disque ?
Ω = 2π (1 − α) avec tg α=
Disque vu depuis un point de son axe
or cos α =
+
⇒ Ω = 2π (1 − )
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Chapitre 2
Interaction entre charges au
repos – Loi de coulomb
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Interaction entre charges au repos – Loi de coulomb
V. Exercice d’application
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Différentes méthodes de l’électrisation (rappel)
1. Electrisation par frottement
Expérience 1: Une tige en verre bien sèche, frottée à l’aide
d’un morceau de drap en soie, tenue à la main, attire de
petits morceaux de papier (figure a).
On dit que le verre a été électrisé, ce phénomène est
appelé électrisation et la discipline de la physique qui
traite de tels phénomènes est l’électricité.
1. Dans le cas du verre et de l’ébonite, l’expérience montre que les charges restent
localisées sur la partie frottée et ne se répandent pas sur toute la surface du
matériau. Le verre et l’ébonite sont des isolants électriques.
2. Par contre les charges dues à l’électrisation se déplacent dans les métaux et
s’écoulent vers la terre à travers le corps de l’expérimentateur. C’est la raison pour
laquelle on ne constate aucun effet de l’électrisation dans l’expérience de la
figure c. Les métaux sont des matériaux conducteurs d’électricité.
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3. Les deux types d’électricité
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3. Autres modes d’électrisation
A. Electrisation par contact
On constitue, à présent, un pendule électrostatique en
suspendant au fil de soie une boule de polystyrène recouverte
d’une matière conductrice. Celle-ci est initialement neutre.
Approchons une tige en verre, électrisée par frottement, de la
boule jusqu’au contact.
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5. Quantification de la charge électrique.
Le physicien américain Robert A. Millikan a montré en 1913, à partir d’une
expérience mettant en jeu des gouttes d’huile électrisées, le fait que toute charge
électrique q est quantifiée, c’est à dire qu’elle n’existe que sous forme de multiples
d’une charge élémentaire indivisible e : q = Ne où : e = 1,602 10-19 coulomb
Remarque : Les électrons internes sont fortement liés au noyau, par contre les
électrons périphériques le sont beaucoup moins. Ces derniers peuvent être
facilement arrachés par frottement. Le fait de frotter deux matériaux,
électriquement neutres, l’un contre l’autre, entraîne un transfert d’électrons de
l’un vers l’autre. Les deux matériaux ne sont plus neutres, ils sont électrisés.
Celui qui a cédé des électrons se trouve chargé positivement et celui qui en a
reçu se charge négativement. 35
Rappel :
Un atome perdant un électron => ion positif : Na+, Cu2+...
Un atome gagnant un électron => ion négatif : Cl-, Br-, F-...
On peut arracher un électron d'un atome en lui fournissant de l'énergie
Cette énergie est exprimée en électron-Volt : eV
Un électron-Volt est l'énergie d'un électron accéléré par une différence de potentiel de 1 Volt
Conclusion :
1. L’électrisation résulte d’un transfert ou d’un déplacement d’électrons.
2. Les expériences précédentes ont mis en évidence deux types de matériaux :
Les isolants électriques ou diélectriques (verre, résines, matières plastiques, etc.) qui
ne comportent que des charges liées ; celles-ci ne peuvent effectuer que des petits
déplacements autour de leurs positions d’équilibre.
Les seconds, dans lesquels les électrons peuvent se déplacer facilement, sont des
conducteurs. Les métaux sont de bons conducteurs, le corps humain l’est moins, mais
comme l’a montré l’expérience de la figure c, il permet aux charges électriques de
s’écouler vers la terre qui, elle aussi, est un conducteur.
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Force d'interaction électrostatique
1. Loi de Coulomb (rappel)
En 1785, Coulomb a effectué une série de mesures qui lui ont permis de déterminer les
caractéristiques de la force d’interaction électrostatique entre deux charges ponctuelles q1 et
q2 séparées par une distance r.
Ces expériences ont mis en évidence une analogie avec la loi de la gravitation universelle de
Newton, Coulomb a alors proposé l’expression mathématique :
Une loi empirique est obtenue à partir d’observations et d’expériences, mais elle n’est
pas démontrée théoriquement 38
2. Principe de superposition
Considérons trois charges ponctuelles q1, q2 et q fixées respectivement P1, P2 et M
L’expérience montre que la force subit par q lorsqu’elle est en présence des deux
charges q1 et q2 est la somme vectorielle des forces ⃗ 1 et ⃗ 2 :
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2. Principe de superposition (suite)
fixées en P1, P2, ..., Pi, ..., Pn est la somme vectorielle des forces dues à
l’interaction de chacune des charges avec q, calculées séparément :
en Coulomb/m
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b) Densité surfacique de charge
Lorsque les charges sont réparties sur une couche d’épaisseur
très faible par rapport aux dimensions de la couche, on définit
une densité surfacique de charges σ(P) à partir de la charge dq
portée par un élément dS de la surface de la couche, entourant
le point P : Figure b
Dans ce cas, la charge totale d’une surface (S) s’obtient à partir de
l’intégrale de surface :
en Coulomb/m2
c) Densité volumique de charge
Pour décrire une distribution volumique de charge, on définit la
densité volumique de charges ρ(P) à partir de la charge dq
contenue dans un élément de volume dτ entourant le point P :
Figure C
Pour un volume τ, la charge totale est donnée à partir de l’intégrale de volume :
en Coulomb/m3
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Loi de Coulomb pour des charges non ponctuelles
Important :
1. Seule la distribution volumique de charges a une signification physique.
2. Les charges ponctuelles et les distributions surfaciques et linéiques n’ont pas
d’existence physique réelle
une surface a toujours une épaisseur.
une ligne a toujours une section.
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Résumé : la charge électrique
1. Par différents moyens (frottement, contact, influence), on peut obtenir une propriété
de certains matériaux appelée électrisation.
3. Cette propriété est à l'origine d'une force attractive ou répulsive, ce qui conduit à
définir deux types d'électrisation : positive et négative.
4. L'électrisation se produit sans changement de la masse des matériaux électrisés.
5. On doit distinguer deux grands types de matériaux : les conducteurs les isolants
6. La force due à l'électrisation suit une loi analogue à celle qui gouverne l'attraction
universelle entre les matériaux pesants (dépendance en 1/r2).
7. On peut donc introduire le concept de charge pour quantifier la force d'attraction ou
de répulsion due à l'électrisation.
8. La charge sera positive ou négative en fonction de la nature de l'électrisation. Le signe
est une convention
9. L'introduction de la charge permet d'écrire la loi de Coulomb qui décrit la force entre
deux matériaux électrisés de petite taille (charges ponctuelles).
10. La loi de Coulomb obéit au principe de superposition
11. On peut généraliser le concept de charge à des volumes, surfaces et fils chargés en
définissant les densités de charge (volumique, surfacique, linéique) correspondantes44