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Le droit international économique

I-Introduction :
Définition : *le droit international économique c’est le régime juridique applicable
aux relations internationales économiques. Ce n’est pas un droit interétatique car d’autres
acteurs interviennent dans l’économie mondiale notamment les sociétés transnationales et
les organisations internationales.

*le droit international économique c’est l’ensemble des mécanismes


et régimes juridiques qui gèrent les relations internationales extérieures aux Etats. Il
comprend le droit international du commerce, le droit international de l’investissement et le
droit international des financements.
Evolution : 1- Après la deuxième guerre mondiale : la domination de l’idéologie
libérale et de l’économie du marché.
2- Les années 1960 : le mouvement de la décolonisation permettant
l’apparition dans la scène internationale de nouveaux Etats qui se sont trouvés dans une
situation économique fragile mais qui ont pu intervenir dans cette scène internationale par
le bais de l’ONU notamment à travers les résolutions 3201 et 3202 permettant la création
d’un ensemble de règles visant le comblement des inégalités de fait entre Etats développés
(puissances coloniales) et Etats en voie de développement.
Parmi ces règles on trouve :
*Le traitement préférentiel : Déf : une règle permettant d’accorder des avantages de
la part des Etats développés aux Etats en voie de développement. Conformément au
principe de l’égalité souveraine et de la volonté des Etats ce sont les Etats développés qui
choisissent les bénéficiaires ainsi que les produits pouvant faire l’objet d’un traitement
préférentiel.
Atténuation de la règle : La clause de la nation la plus
favorisée : une clause qui accorde, automatiquement et de plein droit, à l’Etat bénéficiaire,
ce statut dans n’importe quel traité signé ultérieurement avec un Etat tiers. Ainsi, l’Etat qui a
bénéficié d’un traitement préférentiel va attribuer à l’Etat développé, après l’avoir réclamer,
une CNPF.
*Le droit au développement durable : Déf : Cette règle vise la protection de
l’environnement ainsi que la cohésion sociale. Ainsi, l’installation d’une entreprise dans le
territoire d’un Etat en voie de développement doit être réglementée de manière à respecter
l’environnement (les ressources naturelles) de cet Etat ainsi que sa cohésion sociale
(recrutement de la main d’œuvre).
*Le principe de non-réciprocité : une forme du traitement préférentiel mais qui n’a pas été
appliqué.

Chapitre I : Les caractères généraux du droit international économique :

Section1 : Les acteurs


A-Les Etats :
1) L’égalité souveraine :
Egalité souveraine et égalité économique des Etats :
L’Etat demeure le principal créateur des normes juridiques mais il n’est plus le seul
destinataire.
La question de la souveraineté économique des Etats ;
Une égalité dans la jouissance des droits (théorique) / Une inégalité de fait (économique) :

Cette inégalité de fait a donné lieu à des


revendications d’une inégalité compensatoire par les Etats en voie de développement au
sein de l’ONU, cette dernière a créée deux catégories d’Etats :

Etats développés Etats en voie de développement

Précision des destinataires :


Et ce à travers le programme des nations unies pour le développement en coopération avec
la BM mettant en place des critères de classement :
-Le premier critère était le revenu national brut mais on s’est
vite rendu compte qu’il n’est pas fiable car le développement doit être global. Et de ce fait le
PNUD (1990) s’est basé sur d’autres critères :
-L’indicateur du développement humain (IDH) : permet
d’évaluer l’investissement de l’Etat dans le développement du facteur humain à travers
l’évaluation de plusieurs domaines (santé+éducation+ formation professionnelle+
instauration d’une politique démocratique et puis ont été ajouté deux autres domaines à
savoir l’inégalité des régions et l’inégalité du genre. De plus, cette évaluation fait toujours
l’objet d’évolution puisque le PNUD vient apporter quelques précisions concernant chaque
domaine. L’évaluation est désormais plus détaillée et plus précise.
L’intérêt de l’IDH : il permet l’application d’une dualité des normes :

Entre Etats développés : une égalité économique Entre Etats développés et Etats en
voie de développement : une
inégalité économique
-D’autres critères : les Etats sans littoral, les Etats les moins
avancés, les Etats les plus gravement touchés (par la guerre/ ou par une crise) et les Etats
insulaires. (Une division des Etats en voie de développement)
*Les pays les moins avancés :
L’action du PNUD (programme des NU sur le développement) et de la CNUCED (conférence
des NU sur le commerce et le développement) en leur faveur :
-Le CNUCED : deux actions :
 Une action à court terme : action immédiate, d’urgence
 Une action à long terme : qui consiste en une assistance financière et
technique, conditionnée par : la mise en place d’une action nationale
de développement et d’un programme en cas d’urgence.
-Le PNUD : la mise en place d’un fond spécial qui va accorder une aide
supplémentaire et un soutien financier sous forme de dons. (L’inconvénient de ce fond : un
problème de financement puisque ce dernier provient des contributions des Etats+un
problème de corruption).
*Les pays en développement sans littoral : n’ayant pas accès à la mer :
-La convention de Montégo Bay pour le droit de la mer prévoit des mesures
spécifiques pour ces Etats :
 La consécration d’un droit de transiter tributaire d’un accord avec
l’Etat concerné
 La consécration d’un droit d’exploiter les ressources naturelles
maritimes relevant de la souveraineté des Etats côtiers. La condition
de la mise en œuvre de ce droit : fixation d’un niveau admissible des
captures des ressources naturelles (la quantité) afin que l’Etat côtier
puisse évaluer sa capacité d’exploiter ses ressources naturelles si cette
capacité est inférieure au niveau admissible l’Etat côtier peut faire
appel à l’Etat sans littoral pour exploiter le reste des ressources avec
un accord.
-La CNUCED : demande aux Etats côtiers de *réduire le cout d’accès à la mer des
Etats en voie de développement sans littoral
*d’apporter une assistance technique et
financière aux Etats sans littoral afin qu’ils puissent exploiter leur ressources naturelles
terrestres.
Demande aux Etats sans littoral de restructurer leur économie à
travers l’exploitation de leurs ressources naturelles terrestres.

*Les pays insulaires : des petites iles éloignées n’ayant accès qu’à la mer :
-La CNUCED : deux formes d’aide :
1-recommande aux Etats développés de réduire leur frais d’importation +
2- la réduction des frais d’assurances d’exportation pour les produits fragiles.

*Les pays gravement touchés :


Selon l’AG des NU ce sont des Etats qui ont subi une agression armée ou une
catastrophe naturelle ou une crise économique.
L’AG prévoit deux types de mesures :- d’urgence : qui consiste à fournir gratuitement et
pendant une année les produits d’importation.
- une action à long terme : demande aux Etat
développés de porter une assistance financière et technique pour que le pays concerné afin
qu’il ne soit pas totalement assisté

 Un Etat peut être à la fois sans littoral et un PMA par exemple : il peut y avoir de
chevauchement.

2) La souveraineté économique des Etats :


Les modalités d’exercice de cette souveraineté :
Implique la souveraineté permanente des Etats dans l’exercice des activités
économiques et dans le contrôle de l’exercice des activités économiques se déroulant dans
leurs territoires.
Plusieurs résolutions de l’AG des NU concernant la souveraineté permanente sur les
ressources naturelles dont la plus importante est la R 3281 précisant les modalités
d’exercice de cette souveraineté :

Le principe qui va être imposé aux Etats développés: un Etat ne peut être jamais
contraint d’accorder l’exploitation de ses ressources naturelles à un autre Etat.
Ce principe va acquérir une valeur coutumière : La CIJ dans l’arrêt du 19 décembre 2005
RDC/ Ouganda activités armées sur le territoire du CONGO a reconnu cette valeur
coutumière.
Le problème de la souveraineté économique concerne l’installation des entreprises
étrangères sur le territoire d’un autre Etat : un problème du droit applicable concernant les
conditions d’exercice et d’exploitation des ressources naturelles autorisées par l’Etat
territoriale à un Etat développé.
Ainsi, les Etats développés ne vont pas accepter l’application exclusive du droit
national. Ce qui a donné lieu à la naissance d’un ensemble de normes produit de la
négociation entre les deux Etats : c’est un droit négocié sous forme de conventions
bilatérales et sous forme de contrats.

Les conditions d’exercice de la souveraineté économique aujourd’hui :

*Les conventions bilatérales de promotion et de protection des investisseurs étrangers :


signées entre deux Etats (un Etat d’accueil/ Etat de l’investisseur) précisant les conditions
d’exercice et le droit applicable.
*Les contrats d’investissement : signé entre l’investisseur et l’Etat d’accueil : préciser les
conditions de l’exercice (signé par chaque investisseur et l’Etat d’accueil)

B) les organisations internationales à vocation économique :


Une OI est un regroupement/ une association d’Etats basé sur un acte constitutif ayant une
personnalité juridique.
Les OI à vocation économique ont les mêmes caractéristiques que les OI mais elles se
distinguent par leur domaine d’action.
Les critères de classification des organisations internationales à vocation économique:
1) Différence de part leur missions/domaine d’action : Des OI
à vocation commerciale/ financière/ spécialisé en matière d’investissement :
*Les organisations internationales commerciales : OMC composée d’Etats
But : réglementer l’échange de marchandises et de services commerciaux, elle ne
réglemente pas les flux de monnaies et les flux de mains d’œuvre (immigration des
travailleurs à l’étranger)

*Les organisations internationales financières : des OI qui accordent des prêts.


-Des OI financières universelles : l’adhésion est ouverte ex : BIRD: fait partie du
groupe de la banque mondiale + le FMI (prêt en crise budgétaire/ Etats déficitaires)
-Des OI financières régionales : accordent des prêts à des Etats se trouvant dans une
région donnée ex : BAD (banque africaine de développement, son but c’est de promouvoir
le développement des Etats africains) et BERD (banque européenne son but est d’accorder
des prêts aux Etats qui sont en difficulté (les Etats de l’Europe de l’EST).
*Des organisations internationales spécialisées en matière d’investissement :
Le CIRDI et l’AMGI
LE CIRDI : une organisation intergouvernementale qui vise à faciliter le règlement des litiges
en matière d’investissement entre investisseurs étrangers originaires d’un Etat membre du
CIRDI et un Etat membre du CIRDI
L’AMGI (fait partie du groupe de la BM) une organisation intergouvernementale: une
assurance en matière d’investissement : elle assure les risques non commerciaux des
investisseurs originaires d’un Etat membre établit sur le territoire d’un autre Etat membre
de AMGI par le biais d’un contrat prévoyant une cotisation.
NB : Le groupe de la BM a la qualité d’OI spécialisée des NU contrairement à L’OMC qui est
une OI indépendante ayant un statut particulier : organisation apparentée avec ONU.

2) l’étendu de leur mission : des organisations régionales n’ayant pas le statut d’une OI
spécialisée des NU /des organisations universelles
(Le groupe de la BM a pour objet l’intervention pour la promotion du développement. FMI a
pour but l’intervention en cas de crise et l’universalisation du modèle économique libéral).

3) Le rôle de l’organisation dans la contribution à la création des normes : des O


opérationnelles et normatives :
*Les organisations internationales normatives: (activité principale est l’édiction des
normes): édictent des normes régissant les RI économiques et recourent à des
activités opérationnelles pour assurer l’effectivité des normes préalablement établie.
*Les organisations internationales opérationnelles: adoptent une action sur le
terrain. Et vont compléter leurs actions à travers d’autres normes pour mieux assurer
l’effectivité de leurs actions.
Exemple d’organisation internationale normative :
Organisation de la coopération et du développement Eco (OCDE) regroupe des Etats de
différents continents. Son objectif est d édicter des normes ayant pour but la réalisation de
l’expansion économique des Etats membres avec d’autres Etats. Encadrant de la sorte le
maximum de RI économiques.
OCDE édicte des principes directeurs : des règles ayant une valeur recommandataire
par lesquels elle demande aux Etats d’harmoniser leurs politiques.
L’OCDE, consciente que les EMN ne vont pas appliquer ces normes et qu’elles vont essayer
de contourner ces principes directeurs, a tenté de compléter cette fonction normative par
une action opérationnelle à travers des mécanismes de contrôle et de surveillance pour
veiller au respect des pp directeurs posés par l’OCDE: ex : un groupe d’expert/ groupe de
travail pour la corruption
Exemples d’organisations internationales opérationnelles :
FMI, BIRD (aide financière ; accorde des prêts aux Etats en crise)
AMGI (O.I. assurances en matière d’investissement pour les risques non commerciaux
(guerre…)) elle couvre les risques subis par les investisseurs étrangers des Etats membre
installés sur le territoire d’un Etat membre. Elle remboursera les pertes dues à ces risques
non commerciaux.
Ces organisations vont être obligées d’édicter d’autres normes afin de conditionner l’octroi
des prêts :
Les conditions de l’FMI : des réformes au niveau institutionnel et politique, fiscale, bancaire
(libéraliser le maximum les échanges), sociale (essayer de réduire le rôle de l’Etat concernant
les aides sociales : base du régime libérale) :
Les conditions de la BIRD : promotion d’un développement global et durable.
Les conditions de l’AMGI : la priorité dans l’investissement est accordée aux Etats membres
et à certains domaines.

Remarque : le point commun entre les organisations internationales opérationnelles : elles


vont toutes avoir un capital élevé qui provient des contributions des Etats membres.
Les organisations internationales normatives : ont un capital moins élevé.
Synthèse : les OI à vocations économique : jouent un rôle d’encadrement et de
réglementation les RI éco + harmonisent le maximum les règles régissant les RI éco et les
complètent par des actions opérationnelles+ ont une spécialisation dans des
domaines/branches/secteurs éco différents.

c)Les entreprises multinationales :


Des acteurs.
Une EMN est un groupement des entreprises, visant la réalisation des bénéfices. Constituée
d’une société mère et des filiales (des Entreprises installées dans plusieurs Etats) la société
mère est installée dans un territoire différent du territoire sur lequel sont installées ses
filiales.
La Société mère détient le monopole de l’organisation, de l’emplacement géographique de
ses filiales.
L’unicité entre la Sté mère et la filiale (la Sté mère qui détermine l’activité, l’emplacement,
l’organisation de ces filiales) + un contrôle de la part de la société mère concernant la
qualité du produit ou de services.
La différence est que la société mère demeure soumise au droit de l’Etat sur lequel elle est
établit et que les filiales sont soumises au droit des l’Etat sur lesquels elles sont installées.
Leur capital est parfois supérieur au budget de l’Etat.
Les EMN doivent etre soumises à des conditions pour qu’elles n’affectent pas la
souveraineté des Etats : à travers L’imposition de règles minimales imposées aux EMN : des
conditions négocier entre ETAT et EMN + et des pp directeurs.
Influence sur l’économnie nationale et international
Les EMN ont une double influence :
*économique : leur capital est plus élevé parfois que le budget de l’Etat.
*juridique : Vont influencer la réglementation des RI économiques puisqu’elles vont imposée
leur conditions d’exercice notamment sur le territoire d’un Etat en voie de développement.

Les normes ayant une valeur recommandatoire destinées aux EMN:


Le pacte mondial du nations unies, la chambre du commerce international, les principes de
l’OCDE
*Pacte mondial des Nations Unies : élaboré à l’initiative de Ban Ki-Moon en 2003.
Ce pacte a pour but de fixer 10 objectifs dont les destinataires sont les EMN. Ces principes
non pas de valeur juridique obligatoire, mais seulement une simple valeur
recommandatoire.
Contenu : les 10 objectifs peuvent être ramenés en 4 points essentiels :
Le pacte mondial des Nations Unies :
-demande aux EMN de respecter les normes internationales relatives aux DH : inviter les
EMN de ne pas etre complice avec l’Etat hôte aux violations des DH.
-demande de respecter le droit du travail : de respecter la liberté d’association (liberté
syndicale, le droit à la négociation collective, éliminer toutes les formes de travail forcé,
éliminé le travail des enfants)
-demande de respecter l’environnement : ne pas porter atteinte à l’environnement
-demande aux EMN de lutter contre la corruption
2 mécanismes de contrôle :
-Communication sur le progrès (COP) : demande aux EMN d’élaborer des communications
sur le progrès.
Ce sont des rapports indiquant l’état de respect des STN aux principes directeurs, le rapport
dépend de la seule volonté de l’entreprise, il est ensuite envoyé aux personnels, aux
fournisseurs, aux consommateurs et toutes personnes s’intéressant à l’activité de
l’entreprise. S’il est accessible à tous le monde c’est pour préserver l’image de marque.
-Un représentant spécial de l’ONU qui s’intéresse aux activités des EMN :
En 2005 : l’ONU a nommé un représentant spécial qui s’intéresse au respect des DH par les
STN+ il incite les STN à respecter les normes ayant une valeur recommandatoire (dénoncer
les violations, sensibilisation au respect des DH+ élaboration d’un rapport de ligne directrice
pour veiller au respect des droits de l’homme)
Ce représentant a donc deux pouvoirs : un pouvoir diplomatique (influencer et veiller au
respect des DH) + un pouvoir de dénonciation.
*La Chambre du Commerce International (CCI) : c’est une organisation mondiale
professionnelle, qui n’est une organisation intergouvernementale puisqu’elle comprend des
entreprises originaires de 120 pays.
But : diffuser des bonnes pratiques du commerce international + élaborer les principes
directeurs.
1972 mis à jour en 2012
S’intéresse à 3 acteurs : l’investisseur étranger, l’état hôte, les pays d’origines :
-L’investisseur étranger: la CCI demande aux investisseurs de respecter le droit, la
souveraineté, les principes directeurs de OIT (but : le respect du droit de travail, main
d’œuvre locale, sécurité et santé de travailleurs)
CCI renvoi aux principes de l’OIT parce que certaines EMN peuvent exercer des activités sur
un territoire d’un Etat qui ne respecte les principes de l’OIT (n’est pas membre à
l’organisation), ainsi l’intégration de ces principes dans les principes directeurs de l’OIT
garantie leur application.
-les pays d’origine de l’investisseur étranger: la CCI leur demande de ne pas recourir à une
application extraterritoriale de leur législation nationale notamment dans le domaine fiscal
(alléger les obligations fiscales des ENM).
- l’Etat d’accueil : la CCI demande de l’Etat hôte de protéger les investisseurs étrangers
contre les agressions physiques et l’insécurité juridique et de garantir un traitement juste et
équitable (ne pas prévoir un traitement défavorable à celui des investisseurs nationaux)
Une valeur recommandatoire.
Pouvoir : composition (EMN), pouvoir purement économique
Mécanisme de contrôle :
- un mécanisme de suivi : demande aux Etat d’élaborer un rapport sur l’état du respect des
pp directeurs de l’OIT
-le règlement des différends en mettant en place une commission sur les EMN (régler à
l’amiable les litiges+ la promotion des pp directeurs)
 Point faible de ce mécanisme de contrôle : Tout cela dépend de la volonté des Etats

*L’OCDE : des principes directeurs adressés aux EMN


Des principes qui ont connu une évolution :
En 1976 : OCDE va adopter mis à part la déclaration, 4 instruments :
1 : précise les devoirs des ENM à l’égard de l’Etat hôte : souveraineté de l’Etat hôte+ les DH
2- droits des ENM sur le territoire de l’Etat d’accueil : le droit à la protection et le traitement
équitable
3- particularité de l’OCDE : demander aux Etats d’éliminer tout les obstacles liés à
l’investissement étranger (obstacles ad+ financiers et économiques (alléger les obligations
fiscal)
4- inviter les Etats membres de l’OCDE à alléger les obligations contradictoires (ex : d’éviter
les doubles impositions).
Mécanisme de contrôle :
- mécanisme de clarification : il envoie des questions aux ENM leur demandant des
clarifications concernant le respect des principes directeurs de l’OCDE, tout dépend de la
volonté des ENM, mais il y a ce qu’on appelle le mécanisme de dénonciation ce qui peut
porter atteinte à l’image de la marque + l’OCDE porte son assistance aux ENM pour les aider
à respecter les principes directeurs.

Les pp directeurs de l’OCDE ont été révisé en 2011 : les PCN : les points de contacts
nationaux : concernent les ENM, 2 objectifs :
1-nommé un médiateur par l’Etat d’accueil
Il va recevoir des plaintes individuelles provenant de la société civile contre les ENM, il va
étudier les plaintes, et proposer une solution au litige ayant une valeur recommandatoire
pour rapprocher les points de vue de l’ENM et l’Etat hôte
2- Il a pour but de diffuser les informations sur les ENM : il est un coordinateur entre les
ENM et les personnes qui s’intéressent à l’activité de l’entreprise.

Recherche sur la CCI+ définition du droit international public (24 octobre)


Le nouvel ordre économique international

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