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Alimentation électrique de
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Octobre 2005
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Titre : Alimentation électrique de secours des bâtiments


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Édition française publiée en octobre 2005 par l’Association canadienne de normalisation,


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ISBN 1-55436-091-9

© Association canadienne de normalisation — 2005

moyen que ce soit sans la permission préalable de l’éditeur.


Réviseur technique de la version anglaise : Tony Joseph

Tous droits réservés. Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite par quelque
© Association canadienne de normalisation Alimentation électrique de secours des bâtiments

Table des matières


Comité technique sur l’alimentation électrique de secours des bâtiments v

Préface vii

1 Domaine d’application 1

2 Ouvrages de référence 1
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3 Définitions 2

4 Exigences générales 3

5 Système d’alimentation électrique de secours 4

6 Aménagement de l’alimentation électrique de secours 4


6.1 Généralités 4
6.1.1 Groupe électrogène 4
6.1.2 Système de refroidissement 5
6.2 Emplacement 5
6.3 Tension 6
6.4 Performance de l’alimentation électrique 6
6.5 Montage 7
6.6 Vibrations 7
6.7 Ventilation 7
6.8 Température 8
6.9 Alimentation électrique de secours à plusieurs groupes 8
6.9.1 Généralités 8
6.9.2 Bâtiments multiples et un branchement d’abonné 8
6.9.3 Bâtiments multiples et branchements d’abonnés multiples 8
6.10 Acceptation de l’aménagement de l’alimentation électrique de secours 9
6.11 Éclairage de secours 9
6.12 Séquence de commande 9
6.13 Mesures d’insonorisation 10
6.14 Séquence de commande des ascenseurs : signal préalable à la commutation 10

7 Groupe électrogène 10
7.1 Puissance et fréquence du moteur 10
7.2 Échappement 11
7.3 Alimentation en carburant 12
7.4 Tableau de commande 15
7.5 Cycle de lancement 15
7.6 Alimentation du système de lancement 16
7.6.1 Accumulateurs 16
7.6.2 Air comprimé 16

8 Génératrices, excitatrices et régulateurs de tension 17


8.1 Généralités 17
8.2 Performance de la génératrice 17
8.3 Construction de la génératrice 17
8.4 Excitatrice 17
8.5 Régulateur de tension automatique 17

Octobre 2005 iii


C282-05 © Association canadienne de normalisation

8.6 Tension d’amorçage 17


8.7 Limiteurs de surintensités 17
8.8 Commandes de la génératrice 18

9 Commutateurs 18
9.1 Généralités 18
9.2 Contre-courant 19
9.3 Caractéristiques électriques 19
9.4 Commutation automatique 19
9.5 Interrupteur de dérivation manuel 19
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10 Essais en service après l’installation initiale 20


10.1 Généralités 20
10.2 Essai en service 20
10.3 Essai à pleine charge 21
10.4 Essai de cycle de lancement 21
10.5 Arrêts de sécurité et alarmes 22
10.6 Ventilation 22
10.7 Formation de l’opérateur 22

11 Programme d’exploitation et d’entretien 22


11.1 Généralités 22
11.1.1 Exploitation et entretien 22
11.1.2 Inspection, mise à l’essai et entretien 22
11.2 Instructions, outils et pièces de rechange 23
11.2.1 Notice d’exploitation et d’entretien 23
11.2.2 Outillage 23
11.3 Essai annuel 23
11.4 Essais périodiques en service 23
11.5 Entretien 23
11.5.1 Généralités 23
11.5.2 Fréquence des opérations 24
11.5.3 Journal 24
11.5.4 Sécurité 24
11.5.5 Essai de clarté et de limpidité (vérification visuelle) 24

Annexes
A (informative) — Lignes directrices concernant l’alimentation électrique de secours du matériel de
survie 33
B (informative) — Commentaires 34
C (informative) — Commutation de charges à haute vitesse 41

Tableaux
1 — Indicateurs et arrêts de sécurité 26
2 — Exigences relatives aux inspections, essais et entretien hebdomadaires 28
3 — Exigences relatives aux inspections, essais et entretien mensuels 29
4 — Exigences relatives aux inspections, essais et entretien semestriels 29
5 — Exigences relatives aux inspections, essais et entretien annuels 30
6 — Exigences relatives aux inspections, essais et entretien quinquennaux (tous les cinq ans) 32

iv Octobre 2005
© Association canadienne de normalisation Alimentation électrique de secours des bâtiments

Comité technique sur l’alimentation


électrique de secours des bâtiments
G. R. Beer Jay Electric & Enerscan Control président
Brampton (Ontario)

R. Mons H. H. Angus and Associates Ltd. vice-président


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Toronto (Ontario)

J. Adema Ville de Newmarket


Newmarket (Ontario)

L. A. Bey Onan Corporation


Minneapolis, Minnesota, É.-U.

K. Blazey Total Power Ltd. comembre


Mississauga (Ontario)

R. Brandon Ressources naturelles Canada comembre


Ottawa (Ontario)

B. Buckler ASCO Power Technologies Canada


Brantford (Ontario)

J. N. Carter J. N. Carter Engineering


Toronto (Ontario)

S. Clarke Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation comembre


et des Affaires rurales de l’Ontario
Kemptville (Ontario)

R. de Launay Commissaire fédéral des incendies


Toronto (Ontario)

R. Florio Tyco Thermal Controls


Toronto (Ontario)

J. Foresman Caterpillar Inc. comembre


Calgary (Alberta)

J. Godfree Product Design comembre


Pugwash (Nouvelle-Écosse)

D. Gougeon Simson-Maxwell comembre


Saint-Laurent (Québec)

D. R. Jacob Commissaire fédéral des incendies


Vancouver (Colombie-Britannique)

G. Lavoie Génératrice Drummond


Saint-Nicéphore (Québec)

Octobre 2005 v
C282-05 © Association canadienne de normalisation

N. Leslie Crintec Ltd.


Yarker (Ontario)

K. MacMillan Services d’incendie de Toronto comembre


Toronto (Ontario)

B. McNair Finning (Canada)


Richmond (Colombie-Britannique)

M. Milev Eaton Corporation


Milton (Ontario)
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V. Odaimi Ministère de la Santé de l’Ontario — Soins de comembre


longue durée
Toronto (Ontario)

J. Paré Hewitt Equipment Limited comembre


Pointe-Claire (Québec)

P. Rizcallah Conseil national de recherches du Canada


Ottawa (Ontario)

J. Roop Thomson Technology Inc. comembre


Langley (Colombie-Britannique)

A. B. Shenoy Cummins Eastern Canada, LP comembre


Mississauga (Ontario)

T. Short Enbridge Gas Distribution


Toronto (Ontario)

J. A. Sutherland Canada — Travaux publics et


Services gouvernementaux
Hull (Québec)

S. Toprak Ville de Toronto


Toronto (Ontario)

A. Tsisserev Ville de Vancouver


Vancouver (Colombie-Britannique)

T. Woolhouse Ellard-Wilson Engineering Limited


Markham (Ontario)

E. Zebedee Ministère des Services communautaires et comembre


gouvernementaux du Nunavut
Iqaluit (Nunavut)

T. Joseph CSA chargé de projet


Mississauga (Ontario)

vi Octobre 2005
© Association canadienne de normalisation Alimentation électrique de secours des bâtiments

Préface
Ce document constitue la quatrième édition de la CSA C282, Alimentation électrique de secours des
bâtiments. Il remplace les éditions antérieures publiées en 2000, 1989 et 1977.
Les principaux changements apportés à cette nouvelle édition sont les suivants :
a) généralités :
(i) révisions apportées au Domaine d’application, qui renvoie au Code national du bâtiment (CNB)
(article 1.1) ;
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(ii) clarification des types de systèmes qui ne sont pas visés par cette norme (article 1.2) ;
(iii) ajout d’un article sur la terminologie (article 1.3) ;
(iv) suppression des renvois à la CSA Z32 ;
(v) nouvelles définitions et définitions révisées (chapitre 3) ; et
(vi) remplacement des appendices B, D et E par l’annexe B, à laquelle de l’information a été ajoutée ;
b) aménagement de l’alimentation électrique de secours :
(i) aux fins d’harmonisation avec le CNB, tous les composants en amont des commutateurs
automatiques et les commutateurs doivent avoir un degré de résistance au feu d’au moins
une heure (article 5.2) ;
(ii) clarification des exigences relatives à l’intégrité des circuits pour les circuits de puissance et de
commande qui relient l’équipement de secours installé à l’extérieur du local technique de la
génératrice (article 5.3) ;
(iii) clarification de l’exigence relative à la pleine charge (article 6.1.1.2) ;
(iv) ajout d’une exigence sur l’étiquetage du régime nominal de pleine charge pour l’emplacement
prévu (article 6.1.1.4) ; et
(v) clarification de l’emplacement des groupes électrogènes et de l’équipement auxiliaire
(article 6.2) ;
c) performance de l’alimentation électrique :
(i) clarification des exigences de performance du groupe électrogène d’un système d’alimentation
de secours (article 6.4) ;
(ii) clarification de la configuration des groupes électrogènes et de leurs commandes (article 6.5),
notamment les exigences relatives aux systèmes comportant plus d’un groupe électrogène
(articles 6.5.2 et B.6) ;
(iii) clarification des exigences de ventilation (article 6.7.1) ;
(iv) clarification des exigences relatives à la température du local technique ainsi qu’au matériel et
aux composants situés dans le local technique (articles 6.8.1, 6.9.1 et B.7) ;
(v) clarification des exigences de séquence de commande pour les charges de secours différées et
les autres charges (article 6.12) ; et
(vi) clarification des exigences de séquence de commande des ascenseurs avec signal préalable à la
commutation (article 6.14) ;
d) groupe électrogène :
(i) clarification des exigences relatives à l’échappement (articles 7.2.1 et 7.2.2) ;
(ii) suppression des exigences relatives au stockage sur les lieux de carburant pour les génératrices
de secours alimentées au gaz naturel, à la discrétion de l’autorité compétente, si la fiabilité de
l’approvisionnement en carburant peut être démontrée (articles 7.3.2 et 7.3.3) ;
(iii) clarification des exigences relatives à l’utilisation de gaz naturel comme source de carburant pour
les génératrices de secours (article 7.3.6) ;
(iv) clarification des exigences relatives aux provisions de carburant sur les lieux (articles 7.3.8
à 7.3.10) ; et
(v) clarification des exigences relatives au tableau de commande (articles 7.4.1 d) et 7.4.2) ;
e) excitatrices et régulateurs de tension :
(i) suppression des exigences relatives à la baisse de tension ; et
(ii) clarification des exigences relatives aux dispositifs de protection contre les surintensités
(article 8.7.1) ; et

Octobre 2005 vii


C282-05 © Association canadienne de normalisation

f) programme d’exploitation et d’entretien :


(i) ajout d’une exigence d’observation des données pour l’essai en service (article 10.2.3 e) ;
(ii) clarification de l’exigence relative aux essais d’arrêt de sécurité (article 10.5) et ajout au tableau 1
d’indications supplémentaires de sécurité ; et
(iii) resserrement des exigences d’inspection, d’essai et d’entretien (révision des tableaux 2 à 6).
La version française de cette norme a été préparée par l’Association canadienne de normalisation
d’après l’édition anglaise qui a été élaborée par le Comité technique sur l’alimentation électrique de
secours des bâtiments, sous l’autorité du Comité directeur stratégique sur la sécurité incendie et le matériel
à combustibles, et a été approuvée par le Comité technique. La norme sera soumise au Conseil canadien
des normes pour approbation en tant que Norme nationale du Canada.
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Octobre 2005

Notes :
1) Dans cette norme, l’utilisation du masculin n’exclut pas le féminin. De même, l’emploi du singulier n’exclut
pas le pluriel (et vice versa) lorsque le sens le permet.
2) Bien que le but premier visé par cette norme soit énoncé sous sa rubrique Domaine d’application, il est
important de retenir qu’il incombe à l’utilisateur de juger si la norme convient à ses besoins particuliers.
3) Cette publication a été élaborée selon le principe du consensus, lequel est défini dans les Lignes directrices
CSA concernant la normalisation — Code de bonne pratique pour la normalisation comme étant «un accord
substantiel. Le consensus va beaucoup plus loin que la majorité simple, sans constituer nécessairement
l’unanimité». Par conséquent, un membre peut siéger au comité technique et ne pas être parfaitement
d’accord avec tous les articles du document.
4) Les normes de la CSA sont revues périodiquement. Toute suggestion visant à les améliorer sera soumise au
comité compétent.
5) Toute demande de renseignements au sujet de cette norme, y compris les demandes d’interprétation, doit
être adressée à l’Association canadienne de normalisation, 5060, Spectrum Way, bureau 100, Mississauga
(Ontario) Canada, L4W 5N6.
Les demandes d’interprétation devraient :
a) énoncer le problème clairement en faisant référence à un article précis et, s’il y a lieu, comporter
un croquis ;
b) fournir une explication des conditions d’utilisation ; et
c) être formulées de sorte qu’on puisse y répondre par un oui ou par un non.
Les interprétations du comité sont élaborées selon la publication Directives et lignes directrices de la CSA
concernant la normalisation et elles sont publiées dans le périodique de la CSA intitulé Info Update, lequel est
affiché sur le site Web de la CSA au www.csa.ca.

viii Octobre 2005


© Association canadienne de normalisation Alimentation électrique de secours des bâtiments

C282-05
Alimentation électrique de secours
des bâtiments

1 Domaine d’application
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1.1
Cette norme s’applique à la conception, à l’installation, au fonctionnement, à l’entretien et à la mise à
l’essai de l’appareillage dont le rôle est d’assurer l’alimentation électrique dans des bâtiments ou des
installations en cas de panne de l’alimentation normale, lorsqu’une alimentation électrique de secours est
exigée dans le Code national du bâtiment du Canada (CNB).
Notes :
1) Pour les lignes directrices concernant l’alimentation électrique de secours pour l’équipement de survie, voir
l’annexe A.
2) Dans cette norme, le terme «bâtiment» désigne aussi les installations.

1.2
Cette norme ne porte pas sur ce qui suit :
a) l’alimentation électrique de secours fournie par des accumulateurs ou d’autres sources d’alimentation
ininterruptible ;
b) l’utilisation de l’alimentation électrique de secours ; et
c) la conception et la construction des appareils autonomes d’éclairage de secours conformes à la
CSA C22.2 nº 141.

1.3
Dans les normes CSA, le terme «doit» indique une exigence, c’est-à-dire une prescription que l’utilisateur
doit respecter pour assurer la conformité à la norme ; «devrait» indique une recommandation ou ce qu’il
est conseillé mais non obligatoire de faire et «peut», une possibilité ou un conseil. Les notes qui
accompagnent les articles ne comprennent pas de prescriptions ni de recommandations. Elles servent à
séparer du texte les explications ou les renseignements qui ne font pas proprement partie de la norme.
Les notes au bas des figures et des tableaux font partie de ceux-ci et peuvent être rédigées comme des
prescriptions. Les annexes peuvent être normatives (obligatoires) ou informatives (non obligatoires).

2 Ouvrages de référence
Cette norme fait référence aux publications suivantes ; lorsqu’il est fait mention de ces publications, on
doit se reporter aux éditions mentionnées ci-dessous, modifications comprises.

CSA (Association canadienne de normalisation)


B139-04
Code d’installation des appareils au mazout

CAN/CSA-B149.1-05
Code d’installation du gaz naturel et du propane

C22.1-02
Code canadien de l’électricité, Première partie

Octobre 2005 1
C282-05 © Association canadienne de normalisation

C22.2 nº 100-04
Moteurs et génératrices

C22.2 nº 141-02
Appareils autonomes d’éclairage de secours

C22.2 nº 178-1978 (confirmée en 2001)


Commutateurs automatiques

CAN3-C235-83 (confirmée en 2000)


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Tensions recommandées pour les réseaux à courant alternatif de 0 à 50 000 V

Journal C282-05
Alimentation électrique de secours des bâtiments : journal d’entretien

ANSI/NEMA (American National Standards Institute/National Electrical Manufacturers


Association)
MG 1-2003
Motors and Generators

ASTM International (American Society for Testing and Materials)


D 4176-04 e1
Standard Test Method for Free Water and Particulate Contamination in Distillate Fuels (Visual Inspection
Procedures)

IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers)


519-1992
IEEE Recommended Practices and Requirements for Harmonic Control in Electrical Power Systems

ISO (Organisation internationale de normalisation)


8528-1:2005
Groupes électrogènes à courant alternatif entraînés par moteurs alternatifs à combustion interne —
Partie 1 : Application, caractéristiques et performances

Conseil national de recherches du Canada


Code national du bâtiment — Canada, 2005

Code national de prévention des incendies — Canada, 2005

NFPA (National Fire Protection Association)


37 (2002)
Standard for the Installation and Use of Stationary Combustion Engines and Gas Turbines

ULC (Laboratoire des assureurs du Canada)


S139-00
Standard Method of Fire Test for Evaluation of Integrity of Electrical Cables

3 Définitions
Les définitions suivantes s’appliquent dans cette norme :

Alimentation électrique de secours — production locale d’énergie électrique servant à alimenter le


réseau électrique de secours en cas de panne de l’alimentation normale.

2 Octobre 2005
© Association canadienne de normalisation Alimentation électrique de secours des bâtiments

Alimentation normale — alimentation électrique fournie à un bâtiment par un distributeur


d’électricité.
Note : Le terme «distributeur d’électricité» est défini dans le Code canadien de l’électricité, Première partie.

Entretien — inspection, essai, remplacement, réglage ou réparation des produits non durables ou des
composants.

Équipement auxiliaire — tout appareil ou dispositif supplémentaire nécessaire à la mise en route et au


fonctionnement de l’alimentation électrique de secours.

Essai — mise en marche d’un appareillage et mesure de sa performance pour s’assurer qu’elle est dans les
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limites prévues.

Inspection — examen visuel et (ou) physique.

Local technique — pièce ou enceinte qui assure la protection contre les effets de l’environnement et la
sécurité de l’alimentation électrique de secours (groupe électrogène et auxiliaires) et qui réduit les risques
d’interruption de l’alimentation électrique de secours par un incendie, une inondation, le vandalisme, une
catastrophe naturelle (suivant l’emplacement) ou les pannes de matériel. (Voir l’article B.4.)

Matériel pour la sécurité physique des personnes — matériel électrique pour lequel le CNB exige
une alimentation électrique de secours.

Pleine charge — caractéristique nominale de la puissance pour utilisation limitée (PUL) du groupe
électrogène, moins les facteurs de déclassement correspondant aux conditions du site et tout autre
déclassement requis pour assurer la conformité aux exigences de performance relatives à la fréquence et
la tension décrites à l’article 6.4.

Puissance pour utilisation limitée (PUL) — puissance maximale qu’un groupe électrogène est
capable de fournir jusqu’à 500 heures par an, dont un maximum de 300 heures en marche continue, entre
les intervalles d’entretien spécifiés et dans des conditions ambiantes acceptables.
Note : Cette définition a été harmonisée avec la ISO 8528-1.

4 Exigences générales
4.1
Le matériel suivant doit être considéré comme du matériel pour la sécurité des personnes conformément
au CNB :
a) systèmes d’alarme incendie et de communication phonique ;
b) ascenseurs pour les pompiers et ascenseurs desservant les étages situés au-dessus du rez-de-chaussée
d’un bâtiment de grande hauteur ;
c) pompes d’alimentation en eau pour la lutte contre les incendies qui sont tributaires de l’alimentation
électrique du bâtiment ;
d) système de contrôle des fumées ;
e) ventilateurs servant à l’évacuation des fumées ;
f) éclairage de secours ; et
g) signalisation de sortie tributaire de l’alimentation électrique du bâtiment.
Note : Pour plus de renseignements sur les exigences de conception relatives au matériel pour la sécurité des
personnes aux prises avec des difficultés physiques vivant dans des immeubles équipés d’une alimentation
électrique de secours, voir l’annexe A.

4.2
Sauf indication contraire dans cette norme, l’installation de l’alimentation électrique de secours doit
satisfaire au chapitre 6 et à la NFPA 37.

Octobre 2005 3
C282-05 © Association canadienne de normalisation

4.3
L’installation et le câblage de l’appareillage électrique doivent satisfaire au Code canadien de l’électricité,
Première partie.

4.4
L’installation de l’alimentation en carburant des groupes électrogènes de secours doit satisfaire aux
exigences pertinentes de la CSA B139 ou la CAN/CSA-B149.1.

5 Système d’alimentation électrique de secours


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5.1
Le système d’alimentation électrique de secours comprend tous les appareils et les systèmes nécessaires
pour fournir une alimentation électrique fiable, à savoir :
a) le groupe électrogène, qui peut comporter un réservoir journalier ;
b) les réservoirs de carburant et les canalisations, comme il est décrit à l’article 7.3 ;
c) les commutateurs automatiques et le câblage associé ;
d) le système de ventilation et de refroidissement de la génératrice de secours ;
e) le câblage entre le groupe électrogène de secours et les bornes d’alimentation de secours des
commutateurs spécifiés au chapitre 9 ; et
f) le silencieux d’échappement et la tuyauterie vers l’extérieur.

5.2
Tous les composants énumérés à l’article 5.1 doivent être isolés du reste du bâtiment par une paroi
coupe-feu présentant un indice de résistance au feu conforme aux exigences du CNB mais non inférieure
à 1 heure, à moins d’indication contraire de la part de l’autorité compétente.
Notes :
1) Il n’est pas nécessaire que tous les composants soient situés dans le même local ou au même endroit dans le
bâtiment.
2) Voir l’article B.1 pour un commentaire sur cet article.

5.3
Lorsqu’il est installé à l’extérieur du local technique de la génératrice, le câblage de puissance et de
commande qui relie les composants spécifiés à l’article 5.1 doit présenter un indice d’intégrité des circuits
conforme à la norme ULC S139 ou être installé du côté protégé d’une enceinte présentant un indice de
résistance au feu conforme aux exigences du CNB et assurant le fonctionnement ininterrompu du circuit
électrique.
Note : Voir l’article B.2 pour un commentaire sur cet article.

6 Aménagement de l’alimentation électrique de secours


6.1 Généralités

6.1.1 Groupe électrogène

6.1.1.1
L’alimentation électrique de secours doit être assurée par un groupe électrogène entraîné par un moteur à
combustion interne et situé sur la même propriété que le bâtiment qu’il alimente ou sur une propriété
adjacente.

4 Octobre 2005
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6.1.1.2
Le régime nominal minimal de pleine charge du groupe électrogène doit correspondre ou dépasser la
charge de calcul maximale. Au moment de la détermination de la charge de calcul maximale, on doit
dimensionner le groupe électrogène en tenant compte des puissances apparentes (en KVA) et des
puissances (en kW) requises pour lancer tous les moteurs et les charges non linéaires raccordés au système
d’alimentation électrique de secours.

6.1.1.3
Le groupe électrogène doit pouvoir fonctionner à 100 % du régime nominal de pleine charge à une
température ambiante de 40 °C, sans surchauffe ni autre effet négatif. Si le fonctionnement au-dessus de
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40 °C est inévitable, le système d’alimentation doit alors être conçu pour fonctionner à 100 % du régime
nominal de pleine charge à la température de fonctionnement plus élevée.
Note : Voir l’article B.3 pour un commentaire sur cet article.

6.1.1.4
Le régime nominal de pleine charge calculé selon l’emplacement prévu doit être indiqué sur une étiquette
permanente apposée bien en vue sur le groupe électrogène. L’étiquette doit indiquer que l’appareil est
conforme à cette norme.

6.1.2 Système de refroidissement


Les moteurs primaires doivent être refroidis par un système de refroidissement par air pulsé ou par liquide
en circuit fermé, ou les deux. Le système de refroidissement doit empêcher la surchauffe du moteur
lorsqu’il fonctionne à pleine charge et aux températures ambiantes de calcul les plus élevées à
l’emplacement d’installation. Les systèmes de refroidissement par liquide en circuit fermé doivent
comporter les éléments suivants :
a) radiateur et ventilateur montés sur le moteur ;
b) radiateur à distance ; ou
c) radiateur et échangeur de chaleur à distance.
Les ventilateurs et les pompes des radiateurs à distance et les registres de ventilation doivent être
alimentés par un circuit spécialisé relié à la génératrice, en amont de tous les autres dispositifs de
protection de surintensité.
Le refroidissement du moteur du groupe électrogène doit être indépendant de l’alimentation publique
en eau ou d’autres sources externes.

6.2 Emplacement
Les groupes électrogènes et tout l’équipement auxiliaire doivent être situés :
a) dans des locaux techniques séparés du reste du bâtiment par des parois coupe-feu ayant un indice de
résistance au feu conforme aux exigences du CNB mais non inférieur à 1 heure ;
b) dans un autre bâtiment ou une enceinte se trouvant à l’extérieur du bâtiment qui assure la protection
contre les effets de l’environnement et la sécurité de l’alimentation électrique de secours (groupe
électrogène et auxiliaires) et qui réduit les risques d’interruption de l’alimentation électrique de
secours par un incendie, une inondation, le vandalisme, une catastrophe naturelle (suivant
l’emplacement) ou les pannes de matériel ; ou
c) sur le toit du bâtiment, sous un éclairage par projecteurs aux fins d’entretien, et dans un local
technique ou une enceinte accessible sur les quatre côtés aux fins d’entretien qui assure la protection
contre les effets de l’environnement et la sécurité de l’alimentation électrique de secours (groupe
électrogène et auxiliaires) et qui réduit les risques d’interruption de l’alimentation électrique de
secours par un incendie, une inondation, le vandalisme, une catastrophe naturelle (suivant
l’emplacement) ou les pannes de matériel.
Note : Voir l’article B.4 pour un commentaire sur cet article.

Octobre 2005 5
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6.3 Tension
La tension de l’alimentation électrique de secours doit être, conforme aux exigences de la CSA
CAN3-C235.

6.4 Performance de l’alimentation électrique

6.4.1
Les exigences suivantes s’appliquent au groupe électrogène d’un système d’alimentation électrique de
secours :
a) Il doit pouvoir démarrer et atteindre une vitesse et une tension stables à ± 2 % de ses valeurs
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nominales.
b) Sous réserve des alinéas c) et d), il doit alimenter le matériel pour la sécurité des personnes (voir
l’article 4.1) et les pompes de transfert de combustible, les ventilateurs et le matériel semblable
essentiel au fonctionnement de l’alimentation électrique de secours dans les 15 secondes suivant la
coupure de l’alimentation normale.
c) La connexion aux ascenseurs réservés au service d’incendie, aux ascenseurs qui desservent les étages
situés au-dessus du rez-de-chaussée dans les bâtiments de grande hauteur et au système de contrôle
de fumée peut être différée d’au plus 60 secondes.
d) Les charges autres que les charges de secours peuvent être connectées en tout temps au système
d’alimentation électrique de secours dans la mesure où elles n’ont pas d’effet nuisible sur le
fonctionnement de la génératrice.
Note : Les charges autres que les charges de secours désignent le matériel et les systèmes raccordés au
système d’alimentation de secours mais dont le raccordement n’est pas exigé par le CNB et qui ne sont
pas essentielles au fonctionnement de la génératrice et de son moteur. Elles comprennent :
a) les pompes d’évacuation des eaux pluviales et des eaux usées ;
b) le matériel de télécommunications et de traitement des données ;
c) les systèmes de chauffage, de refroidissement et de ventilation du bâtiment ;
d) les systèmes de sécurité ; et
e) le matériel de stockage d’aliments réfrigérés et surgelés et de préparation des aliments.

6.4.2
La génératrice, combinée au moteur, à l’excitatrice et au régulateur de tension automatique, doit pouvoir
maintenir la tension et la fréquence de secours de manière que :
a) après l’application en une étape de la pleine charge, le groupe électrogène continue de fonctionner
et revienne à une tension et à une fréquence stables en moins de 10 secondes, conformément à
l’article 10.3.3 ; et
b) après application ou suppression d’une charge ou d’un groupe de charges, la variation de tension et
de fréquence du groupe électrogène se situe dans une plage acceptable pour le matériel connecté et
que le groupe électrogène revienne à une tension et à une fréquence stables dans des délais
appropriés pour le matériel connecté.

6.4.3
La génératrice, l’excitatrice et le régulateur de tension doivent pouvoir prendre en charge n’importe quelle
charge non linéaire qui est reliée au réseau de distribution d’alimentation électrique de secours. La
connexion de charges non linéaires à la génératrice doit être contrôlée pour empêcher toute distorsion
indue de tension de la génératrice qui pourrait entraîner l’arrêt ou le mauvais fonctionnement des charges
de secours ou de la génératrice et de ses commandes et dispositifs de sécurité.
Note : Voir l’article B.5 pour un commentaire sur cet article.

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6.5 Montage

6.5.1
Le groupe électrogène et ses commandes doivent être situés de manière à offrir un accès commode et un
espace de travail suffisant pour l’entretien, la réparation ou la dépose, mais présenter un dégagement d’au
moins un mètre. Cette exigence n’interdit pas l’utilisation de boîtiers étanches ou de bâtis de génératrice
conçus par le fabricant pour les installations extérieures, dans la mesure où un dégagement d’au moins
un mètre est prévu autour de l’enceinte. L’espace dégagé doit être exempt d’obstructions, notamment de
glace et de neige.
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6.5.2
Si une alimentation électrique de secours comprend plus d’un groupe électrogène installé dans le même
local, ces groupes électrogènes doivent être aménagés de façon que la panne de l’un d’entre eux ne nuise
pas au fonctionnement des autres groupes. (Voir aussi l’article 6.9.)
Note : Voir l’article B.6 pour un commentaire sur cet article.

6.5.3
Lorsque les groupes électrogènes sont installés dans un local technique, un bâtiment ou une enceinte
distinct à l’extérieur du bâtiment, le local technique, le bâtiment ou l’enceinte doit être verrouillé en tout
temps et n’être accessible qu’au personnel autorisé.

6.6 Vibrations

6.6.1
Les vibrations du groupe électrogène doivent être prises en compte dans le plan structural de la fondation
du local où il est installé. De l’isolation antivibratoire appropriée doit être prévue aux endroits où elle
s’avère nécessaire.

6.6.2
Tous les composants auxiliaires doivent être protégés, au besoin, des effets des vibrations du groupe
électrogène.

6.7 Ventilation

6.7.1
La ventilation du local technique renfermant le groupe électrogène doit être suffisante pour que, dans les
conditions de fonctionnement à pleine charge :
a) la température de fonctionnement sécuritaire du moteur ne soit pas dépassée ;
b) la température du local ne dépasse pas 38 °C, à moins que le système présente les caractéristiques
nominales requises et soit conçu pour des températures plus élevées ;
c) l’air comburant nécessaire au moteur soit disponible ;
d) la température de fonctionnement des composants du système de refroidissement ne dépasse pas le
niveau recommandé par le fabricant du groupe électrogène ; et
e) la perte de pression statique par les louvres, l’entrée d’air, les silencieux d’échappement et (ou) le
système de ventilation du local n’excède pas les capacités du radiateur et du ventilateur choisis.

6.7.2
On doit aussi assurer la ventilation du local technique pour évacuer la chaleur résiduelle après tout
fonctionnement du moteur.

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6.8 Température

6.8.1
La température du local technique doit être maintenue à au moins 10 °C en tout temps, sauf lorsque le
groupe électrogène fonctionne. Cette température doit être mesurée à une hauteur d’au plus un mètre
au-dessus du plancher du local technique.
Tout le matériel et tous les composants qui se trouvent dans le local technique doivent être protégés
contre les températures extrêmes causées par le fonctionnement du moteur et doivent fonctionner de
façon fiable en présence de températures extrêmes.
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6.8.2
Dans le cas de moteurs diesel refroidis par liquide installés dans un local maintenu à moins de 20 °C,
l’installation doit comporter un réchauffeur de liquide de refroidissement ; ce réchauffeur doit maintenir la
température du liquide autour des chambres de combustion à une température suffisamment élevée pour
que le moteur de la génératrice démarre et alimente la charge dans les délais spécifiés à l’article 6.4.
Note : Le réchauffeur de liquide de refroidissement :
a) pourvoit à toute perte de chaleur du liquide de refroidissement et maintient donc autour des chambres de
combustion une température suffisamment élevée pour assurer le démarrage rapide et fiable du moteur ; et
b) prévient le risque de condensation sur le moteur que pourrait causer un écart entre la température du
liquide de refroidissement et la température ambiante.

6.8.3
Tous les réchauffeurs de moteur ou de génératrice doivent être débranchés automatiquement lorsque le
moteur tourne. Chaque réchauffeur doit pouvoir être débranché ou mis hors service séparément aux fins
d’entretien.

6.9 Alimentation électrique de secours à plusieurs groupes


Note : Voir aussi les articles 6.5.2 et B.6.

6.9.1 Généralités
Si une alimentation électrique de secours comprend au moins deux groupes électrogènes et que ceux-ci
sont raccordés en parallèle pour assurer l’alimentation de secours, des dispositifs automatiques doivent
être prévus pour garantir que la charge connectée sera automatiquement réduite en cas de défaillance
d’un des groupes électrogènes. En commençant par le matériel autre que le matériel pour la sécurité des
personnes, on doit réduire la charge en délestant les charges en ordre croissant de priorité jusqu’à ce que
la charge connectée se situe dans les limites de capacité des groupes épargnés. Le matériel pour la sécurité
des personnes doit être automatiquement connecté ou reconnecté dans un ordre décroissant de priorité
lorsqu’une génératrice supplémentaire est connectée au bus de secours.
Notes :
1) Lorsque plusieurs groupes électrogènes sont utilisés et que ces groupes ne fonctionnent pas en parallèle, on
peut réaliser un accouplement électrique pour alimenter le matériel pour la sécurité des personnes.
2) Voir l’article B.7 pour un commentaire sur cet article.

6.9.2 Bâtiments multiples et un branchement d’abonné


Si un grand nombre de bâtiments partagent le même branchement d’abonné et que l’autorité
compétente a défini le site comme constituant un seul complexe (bâtiment), une seule alimentation
électrique de secours est requise.

6.9.3 Bâtiments multiples et branchements d’abonnés multiples


Si un grand nombre de bâtiments sont alimentés par plus d’un branchement d’abonné, une alimentation
électrique de secours distincte est requise pour chaque bâtiment.

8 Octobre 2005
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6.10 Acceptation de l’aménagement de l’alimentation électrique de


secours
Une fois installée, l’alimentation électrique de secours doit être soumise à des essais conformes au
chapitre 10.

6.11 Éclairage de secours

6.11.1
Le local de l’alimentation électrique de secours et le local du commutateur automatique, s’il s’agit d’un
local distinct, doivent être équipés d’appareils autonomes d’éclairage de secours conformes à la
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CSA C22.2 nº 141. Il doit y avoir des lampes en quantité suffisante pour procurer un éclairage de 50 lux
pendant 2 heures dans tous les locaux où est installé le matériel nécessitant des réglages ou de l’entretien.
Note : Ce niveau d’éclairage est de beaucoup supérieur à celui exigé par le CNB, qui n’exige que 10 lux pour
l’éclairage des itinéraires de sortie de secours.

6.11.2
La mise à l’essai des appareils d’éclairage de secours doit être conforme au tableau 2 et à la
CSA C22.2 nº 141.

6.11.3
L’appareil d’éclairage de secours doit comporter :
a) un circuit d’auto-diagnostic automatique ; et
b) un suppresseur de surtension transitoire monté du côté alimentation de l’appareil.

6.12 Séquence de commande


La séquence de commande automatique et manuelle d’une alimentation électrique de secours, y compris
le démarrage du groupe électrogène et la manœuvre des commutateurs pour la connexion d’une charge
à l’alimentation de secours et sa reconnexion à l’alimentation normale, doit être conforme aux exigences
suivantes :
a) Le groupe électrogène doit être mis en marche si une ou plusieurs phases de l’alimentation normale
sont coupées ou si leur tension au commutateur chute à moins de 70 % de la tension nominale du
réseau durant 3 secondes.
Note : Ce délai vise à éviter le démarrage intempestif d’un groupe électrogène dans les installations où
l’alimentation normale est fréquemment rétablie dans un bref délai. L’article 6.4 exige que le groupe
électrogène soit prêt à alimenter une charge dans un délai précis (temps de réaction) suivant une coupure
de l’alimentation normale. Il peut être nécessaire, si cela est exigé, de réduire la période d’attente pour que
la génératrice soit prête à fonctionner dans le délai maximal admissible.
b) Lorsque la tension et la fréquence de l’alimentation de secours ont atteint les valeurs établies pour
toutes les phases au commutateur et que la tension et la fréquence de l’alimentation normale ne sont
pas rétablies à leurs valeurs nominales, un commutateur doit intervenir pour commuter toutes les
charges de sécurité des personnes ainsi que toutes les autres charges devant être commutées
simultanément vers l’alimentation de secours.
c) Lorsque des charges de secours différées doivent être connectées à l’alimentation de secours après les
charges de secours, toutes les charges de secours différées ainsi que toute autre charge devant être
connectée simultanément doivent être connectées à l’alimentation de secours dans les délais
spécifiés.
d) Lorsque des charges autres que des charges de secours doivent être connectées à l’alimentation de
secours après les charges de secours et les charges de secours différées, toutes les charges autres que
des charges de secours peuvent être connectées à l’alimentation de secours au terme d’une période
d’attente appropriée.

Octobre 2005 9
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e) Une fois l’alimentation normale rétablie et après que la tension et la fréquence ont été maintenues
aux valeurs nominales pour toutes les phases au commutateur durant une période de 30 minutes
(période qui peut être augmentée ou réduite si les circonstances l’exigent), les commutateurs
automatiques doivent commuter les charges vers l’alimentation normale, sauf si l’alimentation de
secours tombe en panne, auquel cas la commutation doit s’effectuer immédiatement.
Note : Voir l’annexe C pour un exposé des précautions à prendre au moment de la commutation de
certaines charges.
f) Après la commutation vers l’alimentation normale, l’arrêt du groupe électrogène par des moyens
manuels ou automatiques doit être retardé pendant 5 minutes ou une période raisonnable afin de
permettre à la température de se stabiliser en marche à vide.
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6.13 Mesures d’insonorisation


Le local ou l’enceinte doit offrir des moyens permettant de limiter l’émission de bruit du local technique
par la structure ou l’enceinte, le système de ventilation ou toutes autres ouvertures, afin d’assurer la
conformité aux exigences de réduction de bruit établies par l’autorité compétente.

6.14 Séquence de commande des ascenseurs : signal préalable à la


commutation

6.14.1
Le système d’alimentation électrique de secours doit être compatible avec les commandes d’ascenseur qui
requièrent un signal préalable provenant du commutateur.

6.14.2
La manœuvre des contacts de signal préalable associés à une charge d’ascenseur doit être conforme aux
exigences suivantes :
a) au moment d’une panne de l’alimentation normale et de la commutation vers l’alimentation
électrique de secours, les contacts de signal préalable doivent être ouverts et la commutation de la
charge de l’ascenseur vers l’alimentation électrique de secours doit se faire sans délai
supplémentaire ; et
b) au moment de la commutation de l’alimentation de secours vers l’alimentation normale, les contacts
de signal préalable doivent empêcher la commutation vers l’alimentation normale pendant au
moins 20 secondes.
Dans des conditions d’essai où les sources d’alimentation normale et de secours sont toutes les deux en
fonction, les contacts de signal préalable décrits en a) doivent être fermés et doivent empêcher la
commutation vers la source d’alimentation de secours pendant au moins 20 secondes.

7 Groupe électrogène
7.1 Puissance et fréquence du moteur

7.1.1

7.1.1.1
La puissance au frein du moteur doit correspondre à la puissance en kilowatts de la génératrice selon la
formule suivante :

⎡⎛ A ⎞ ⎤
puissance au frein minimale = ⎢⎜ ⎟ +C⎥ ×D
⎣⎝ 0,746 × B ⎠ ⎦

10 Octobre 2005
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A puissance pour utilisation limitée de la génératrice, kW


0,746 facteur de conversion des kW en HP, où 1 HP = 0,746 kW
B performance de la génératrice (c.-à-d. la performance à la charge nominale et au facteur de
puissance), exprimée par un chiffre inférieur à 1
C puissance supplémentaire requise pour entraîner les auxiliaires du moteur, HP
D facteur représentant les différences entre les conditions du site et les conditions normales (voir
l’article 7.1.2) ; le fabricant du moteur peut aider à déterminer ce facteur.

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Les réglages du moteur établis par le fabricant ne doivent pas être modifiés dans le but d’obtenir des
valeurs hors des courbes de performance du fabricant.

7.1.2

7.1.2.1
Les conditions normales d’évaluation de la puissance au frein du moteur sont les suivantes :
a) pression barométrique totale de 100 kPa ;
b) température de l’air de 25 °C ;
c) humidité relative de 30 % ;
d) température de l’air de refroidissement de la charge de 25 °C ; et
e) valeur calorifique inférieure du mazout léger de 42 000 kJ/kg (pour les systèmes à carburant diesel
seulement). Les groupes électrogènes à carburant autres que diesel doivent avoir une valeur
calorifique inférieure conforme à la norme ISO pertinente.

7.1.2.2
Les conditions normales d’évaluation de la puissance nominale de la génératrice à courant alternatif sont
les suivantes :
a) température de l’air de refroidissement de 40 °C ; et
b) altitude maximale de 1000 m au-dessus du niveau de la mer.

7.1.3
La puissance nette du moteur doit être établie après un déclassement qui tient compte des pires
conditions locales et pertes dues aux accessoires par rapport aux hypothèses de calcul du fabricant, sans
dépasser les tolérances admissibles pour la pression moyenne effective du frein (BMEP). On doit également
prendre en compte les autres paramètres publiés par le fabricant du moteur pour l’entraînement d’un
groupe électrogène. La puissance pour utilisation limitée, définie selon la ISO 8528-1, doit être égale à la
puissance nominale déterminée par le fabricant ou l’installateur du moteur et de la génératrice, et telle que
confirmée par les données de performance et les données d’essai réelles du fabricant du moteur.

7.2 Échappement

7.2.1
Les gaz d’échappement du moteur d’un groupe électrogène doivent :
a) être évacués en un point où ils ne risquent ni d’être aspirés dans les prises d’air du bâtiment ou des
ouvrages voisins, ni de mettre en danger le personnel dans le bâtiment ou aux alentours ;
b) être conformes aux exigences pertinentes de lutte contre la pollution atmosphérique établies par
l’autorité compétente ; et
c) être conformes aux règles de l’art, spécifiées à la partie 6 du CNB.
Note : Les gaz d’échappement contiennent un mélange de monoxyde de carbone, d’oxydes d’azote,
d’hydrocarbures, de particules et d’autres polluants. Les composés jugés les plus dangereux sont le monoxyde de
carbone et les oxydes d’azote. Certaines autorités compétentes spécifient la quantité de ces composés (en mg/L
ou ppm) qui peut se déposer sur l’ouvrage le plus proche ou être aspirée dans les prises d’air.

Octobre 2005 11
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7.2.2
L’échappement doit être isolé ou autrement protégé pour assurer la sécurité du personnel et pour éviter
que la chaleur n’endommage l’immeuble ou tout autre équipement voisin dans le local du groupe
électrogène et tout équipement mécanique ou électrique dans le local de l’alimentation électrique de
secours.

7.2.3
Les gaz d’échappement doivent être évacués dans l’atmosphère ou dans la cheminée d’une chaudière ou
d’un incinérateur, à condition que cette cheminée soit conçue pour résister aux températures élevées de
ces gaz et pour accepter leur volume supplémentaire.
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7.2.4
L’échappement doit comprendre un silencieux qui réduit au minimum les inconvénients causés aux
occupants du bâtiment et des ouvrages voisins et qui soit conforme aux exigences pertinentes de
réduction de bruit établies par l’autorité compétente.
Note : Il incombe aux utilisateurs de cette norme de connaître les limites de niveau de bruit établies par
l’autorité compétente locale.

7.2.5
Le système d’échappement doit comporter une tuyauterie pour eau de condensation de nomenclature 40
avec soupape d’arrêt pour l’évacuation de l’eau de condensation hors de la tuyauterie d’échappement.
La tuyauterie pour eau de condensation doit se prolonger jusqu’à moins de 150 mm du sol fini et être
raccordée de manière à empêcher la condensation d’entrer dans le manifold du moteur.

7.2.6
Toute tuyauterie d’échappement qui débouche directement à l’air libre doit être munie d’un dispositif
empêchant la pénétration de l’eau de pluie.

7.2.7
La tuyauterie d’échappement doit être installée de façon à pouvoir se dilater sans se détériorer ni
endommager le moteur ou la structure du bâtiment.

7.2.8
Le raccord reliant l’échappement au moteur doit être flexible pour empêcher la transmission des vibrations
à la tuyauterie d’échappement.

7.2.9
La tuyauterie doit être dimensionnée de façon à empêcher la contre-pression d’échappement de dépasser
le maximum recommandé par le fabricant du moteur.

7.3 Alimentation en carburant

7.3.1
Une provision de carburant doit être maintenue sur les lieux en tout temps ; elle doit être suffisante pour
alimenter le moteur à pleine charge pendant au moins 2 heures.
Note : Voir l’article B.8 pour un commentaire sur cet article.

7.3.2
Nonobstant l’article 7.3.1, s’il peut être démontré à l’autorité compétente que la fiabilité, d’une part, de la
provision de carburant par un service d’utilité publique et, d’autre part, de la tuyauterie connexe, répond
aux exigences d’alimentation continue de 2 heures, il n’est pas nécessaire de maintenir une provision de
carburant sur les lieux.
Note : Voir l’article B.9 pour un commentaire sur cet article.

12 Octobre 2005
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7.3.3
Si l’autorité compétente n’accepte pas que le service d’utilité publique soit la seule source d’alimentation
en carburant du groupe électrogène de secours, il faut prévoir entre le système de distribution externe et
le système d’alimentation sur place un système automatique de commutation qui répond aux exigences
de l’article 7.3.1. Si le système de commutation de l’alimentation en carburant est électrique,
l’alimentation électrique doit être fournie par la batterie de démarrage du moteur.

7.3.4
Le carburant doit être conforme aux spécifications du fabricant du moteur.
Note : Voir l’article B.10 pour un commentaire sur cet article.
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7.3.5
La température du carburant doit être maintenue dans les limites spécifiées par le fabricant du moteur.

7.3.6
Si le groupe électrogène de secours fonctionne au gaz naturel fourni par un service d’utilité publique, les
exigences suivantes doivent être respectées :
a) la tuyauterie qui dessert le groupe électrogène de secours ou l’ensemble des groupes électrogènes
doit :
(i) être indépendante de toute autre tuyauterie assurant l’alimentation en gaz naturel du bâtiment ;
(ii) être munie d’un robinet manuel identifié par un écriteau permanent au point d’entrée dans le
bâtiment de la tuyauterie et accessible uniquement au personnel autorisé ; et
(iii) être dotée d’un contact indicateur de position qui déclenchera un avertisseur de mauvais
fonctionnement sur le tableau de commande du groupe électrogène si le robinet est fermé ; et
b) l’alimentation en gaz naturel du groupe électrogène doit être configurée de manière qu’il soit
possible de couper l’alimentation en gaz naturel d’autres appareils sans couper l’alimentation du
groupe électrogène de secours.

7.3.7
Si les groupes électrogènes de secours sont alimentés en carburant liquide par des réservoirs de stockage
situés sur les lieux, chaque moteur doit comporter un ou plusieurs réservoirs journaliers situés dans le local
de la génératrice ; ces réservoirs doivent avoir une capacité utile suffisante pour alimenter le moteur
pendant 4 heures à pleine charge.
Notes :
1) Cet article exige deux fois les provisions de carburant minimales spécifiées à l’article 7.3.1. Un excédent
de capacité moindre peut être utilisé si l’autorité compétente le permet.
2) Voir l’article B.11 pour un commentaire sur cet article.

7.3.8
Si des réservoirs journaliers sont exigés et si la capacité des réservoirs du local technique est de moins de
4 heures mais de plus de 2 heures, les réservoirs doivent être automatiquement remplis à partir d’une
provision de carburant stockée ailleurs sur les lieux.
Notes :
1) L’article 7.3.1 exige une provision de 2 heures ; par conséquent, si le réservoir journalier a une capacité
supérieure, il n’est pas nécessaire que la protection des systèmes de transfert automatique de carburant soit
aussi coûteuse qu’à l’article 7.3.9 d), où une partie de la provision minimale de carburant doit être livrée
aux réservoirs journaliers par un système protégé.
2) Voir l’article B.12 pour un commentaire sur cet article.

Octobre 2005 13
C282-05 © Association canadienne de normalisation

7.3.9
Si des réservoirs journaliers sont exigés et si la capacité des réservoirs dans le local technique est inférieure
à 2 heures :
a) on doit prévoir le remplissage automatique des réservoirs à partir d’une provision de carburant
conservée ailleurs sur les lieux ;
b) les pompes de transfert doivent être duplexées, chaque pompe étant conçue pour assurer un débit au
moins égal au taux maximal net de prélèvement du réservoir dans les conditions réelles d’installation ;
c) chaque pompe de transfert doit être munie de clapets de non-retour, d’un circuit électrique distinct
et de commandes autonomes assurant un fonctionnement indépendant ; et
d) le circuit de pompage et les commandes électriques doivent être reliés à la génératrice par un circuit
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spécialisé, en amont de tous les autres dispositifs de protection contre les surintensités.
Note : Voir l’article B.13 pour un commentaire sur cet article.

7.3.10
Si le carburant stocké dans le local technique de la génératrice ne peut assurer 2 heures de
fonctionnement à pleine charge, la tuyauterie intégrée, les pompes, la robinetterie, le matériel de
distribution électrique et le câblage ainsi que les commandes situées à l’extérieur du local technique
doivent être protégés contre un incendie dans le bâtiment par une construction ayant un indice de
résistance au feu d’au moins 2 heures et isolée, ventilée ou refroidie de manière :
a) que la température du carburant soit maintenue dans les limites spécifiées par le fabricant du
moteur ; et
b) que la température du matériel de distribution électrique, des commandes, des pompes, etc. soit
maintenue à l’intérieur d’une plage qui assurera un fonctionnement continu pendant 2 heures.
Cependant, lorsque des réservoirs journaliers sont exigés et que la capacité des réservoirs dans le local
technique est supérieure à 2 heures, il n’est pas nécessaire d’assurer la protection spécifiée dans cet article.
Note : Voir l’article B.14 pour un commentaire sur cet article.

7.3.11
Nonobstant l’article 7.3.10, il n’est pas nécessaire de prévoir une protection contre l’incendie de 2 heures
si les commandes du système de transfert de carburant sont situées dans le local technique ou à l’extérieur
du bâtiment.
Note : Voir l’article B.14 pour un commentaire sur cet article.

7.3.12
Lorsque l’alimentation en carburant des génératrices de secours est assurée par des réservoirs situés sur les
lieux, le réservoir de carburant et le carburant destiné à un ou à plusieurs groupes électrogènes doivent
être réservés exclusivement à l’usage de ce groupe ou de ces groupes. Une installation comportant plus
d’un groupe peut être alimentée par un seul réservoir à condition que chaque moteur ait une conduite de
carburant et un réservoir journalier distincts.

7.3.13
La conduite d’alimentation en carburant qui relie le système d’alimentation en carburant et le moteur doit
être protégée contre les bris mécaniques et être suffisamment souple pour résister aux vibrations du
moteur.

14 Octobre 2005
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7.4 Tableau de commande

7.4.1
L’alimentation électrique de secours doit comporter un tableau de commande automatique ; celui-ci doit
comporter les éléments suivants :
a) dispositif automatique de télécommande de démarrage ;
b) sélecteur de fonctionnement en mode manuel ou automatique, avec position «Arrêt» pour empêcher
tout démarrage à distance du groupe électrogène durant l’entretien. Le sélecteur de mode de
fonctionnement doit comporter les positions suivantes :
(i) «Manuel» pour le démarrage et le fonctionnement manuel du moteur ;
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(ii) «Automatique» pour le démarrage du moteur par fermeture d’un contact à distance et l’arrêt du
moteur par ouverture d’un contact à distance ; et
(iii) «Arrêt» pour la mise à l’arrêt et le verrouillage du moteur ou le réarmement des dispositifs de
sécurité ;
c) commandes servant à arrêter et à verrouiller le moteur dans les conditions suivantes :
(i) si le moteur refuse de démarrer à la fin de la période de lancement indiquée ;
(ii) en cas de survitesse du moteur ;
(iii) si la pression d’huile est trop basse ;
(iv) en cas de surchauffe du moteur ; et
(v) si un signal est transmis par un poste d’arrêt manuel de secours à distance (le cas échéant) ;
d) indicateurs individuels alimentés par accumulateurs, DEL ou affichage alphanumérique servant à
signaler visuellement les conditions énumérées au tableau 1. Si plus d’une de ces conditions
surviennent simultanément, chacune doit être signalée séparément par les indicateurs, les DEL ou le
défilement automatique de l’affichage textuel ;
e) contacts ou circuits supplémentaires pour une alarme sonore commune signalant localement et à
distance toute condition du tableau 1 ;
f) interrupteurs d’essai permettant de vérifier le fonctionnement de tous les voyants d’alarme qui
signalent les conditions du tableau 1 ;
g) commandes arrêtant le moteur si le signal de mise en marche du groupe disparaît ou en cas d’arrêt
manuel d’urgence ; et
h) commandes de la génératrice énumérées à l’article 8.8.
Si le tableau de commande est monté sur le groupe électrogène, il doit être fixé au moyen de supports
amortisseurs antivibratoires, le cas échéant, pour accroître la fiabilité au maximum.

7.4.2
Si un moteur est équipé d’un dispositif de maintien à l’arrêt (volet de coupure de l’air), la position de ce
dispositif doit être contrôlée et être signalée au moyen d’un indicateur local et d’une signalisation à
distance, conformément au tableau 1.

7.4.3
Le cycle de lancement du moteur doit pouvoir être amorcé par n’importe lequel des cas suivants :
a) un démarrage manuel ;
b) une coupure de l’alimentation électrique normale à un commutateur automatique faisant partie du
système d’alimentation électrique de secours ; ou
c) une manœuvre d’un interrupteur manuel d’essai, situé dans chaque commutateur automatique et
simulant la coupure de l’alimentation.

7.5 Cycle de lancement


Note : Les articles 7.5.1 et 7.5.2 ne remplacent pas l’article 6.4 qui décrit les exigences relatives aux délais de
réaction. Le but de ces articles est de définir les exigences de performance du système de lancement du moteur,
particulièrement en ce qui a trait à la capacité du moteur à répondre aux tentatives multiples de lancement
lorsque les premières tentatives échouent. Autrement dit, ils définissent une méthode d’essai qui sert
uniquement à évaluer la performance du système de lancement. L’exigence relative au déclenchement d’un
signal d’alarme, décrite à l’article 7.5.3 est une exigence de performance du système.

Octobre 2005 15
C282-05 © Association canadienne de normalisation

7.5.1
Le démarrage du moteur peut se faire par lancement continu ou cyclique, selon la durée indiquée à
l’article 7.5.2.

7.5.2
Le système de démarrage du moteur doit assurer l’un des cycles de lancement suivants :
a) 30 secondes de lancement continu ; ou
b) trois tentatives de lancement de 10 secondes séparées par des périodes de repos de 10 secondes.

7.5.3
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Si le moteur n’a pas démarré au terme de la période de lancement indiquée à l’article 7.5.2, il doit être mis
à l’arrêt et une alarme conforme à l’article 7.4.1 e) doit se déclencher.

7.6 Alimentation du système de lancement

7.6.1 Accumulateurs

7.6.1.1
Les accumulateurs doivent avoir une capacité suffisante pour deux cycles de lancement complets
conformes à l’article 7.5.2 (soit une durée totale de lancement de 60 secondes) à 10 °C, la tension aux
bornes étant au moins égale à 80 % de la tension nominale.

7.6.1.2
Un dispositif automatique doit maintenir les accumulateurs à leur charge maximale. Le chargeur
d’accumulateurs doit être entièrement automatique, à deux débits et avec modes de maintien et de
compensation.

7.6.1.3
Le chargeur doit pouvoir charger un accumulateur complètement déchargé en deux cycles de lancement
(voir l’article 7.5) à 80 % de sa capacité en 4 heures et à sa pleine capacité en 12 heures.

7.6.2 Air comprimé

7.6.2.1
L’alimentation en air comprimé qui sert au lancement du moteur doit être suffisante pour assurer deux
cycles de lancement complets conformément à l’article 7.5.2, soit un total de 60 secondes.

7.6.2.2
Un dispositif automatique doit maintenir l’apport d’air comprimé en vue du lancement.

7.6.2.3
Le dispositif mentionné à l’article 7.6.2.2 doit pouvoir rétablir 80 % de la capacité totale en 2 heures et la
capacité totale en 4 heures au maximum.

16 Octobre 2005
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8 Génératrices, excitatrices et régulateurs de tension


8.1 Généralités

8.1.1
Les génératrices, y compris leurs excitatrices rotatives, doivent être construites conformément aux
directives de conception de la NEMA MG 1 et à la CSA C22.2 nº 100.
Note : La CSA C22.2 nº 100 renferme des exigences de sécurité qui s’appliquent aux moteurs et aux génératrices.

8.1.2
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Le fabricant de la génératrice et du moteur doit fournir à l’installateur du groupe électrogène les dessins et
les données nécessaires pour qu’il puisse vérifier la compatibilité des caractéristiques de torsion.

8.2 Performance de la génératrice

8.2.1
La génératrice, combinée au moteur, à l’excitatrice et au régulateur de tension automatique, doit satisfaire
aux exigences suivantes :
a) pouvoir fournir une tension stable à ± 2 % de la valeur nominale, 15 secondes au maximum après la
coupure de l’alimentation normale ; et
b) fournir un courant suffisant dans des conditions de court-circuit pour satisfaire aux exigences de
coordination des disjoncteurs spécifiées à l’article 8.7.1.

8.2.2
La génératrice et son excitatrice doivent pouvoir alimenter la charge prévue de façon que l’échauffement
soit conforme à la ANSI/NEMA MG 1. La puissance pour utilisation limitée en kW du groupe électrogène
(définie conformément à la ISO 8528-1) doit être égale à la puissance nominale déterminée par le
fabricant ou l’installateur du moteur et de la génératrice, confirmée par les données de performance et les
données d’essai réelles du fabricant du moteur et de la génératrice.

8.3 Construction de la génératrice


L’alternateur de la génératrice doit :
a) être protégé contre le dégoulinement ; et
b) comporter des enroulements amortisseurs.

8.4 Excitatrice
L’excitatrice doit être à connexion directe ou du type statique.

8.5 Régulateur de tension automatique


Le régulateur de tension doit être à amplificateur magnétique ou à semi-conducteurs.

8.6 Tension d’amorçage


Le groupe électrogène doit comprendre un système à aimant permanent ou à excitation de champ qui
assure suffisamment de tension au moment du démarrage initial.

8.7 Limiteurs de surintensités

8.7.1
Les limiteurs de surintensités du réseau de secours doivent être coordonnés de manière à maximaliser le
déclenchement sélectif des disjoncteurs de dérivation en cas de court-circuit. Il faut pour le moins prévoir
un déclenchement sélectif suffisant pour qu’une défaillance dans un circuit en aval du bus de secours

Octobre 2005 17
C282-05 © Association canadienne de normalisation

principal ne provoque pas une coupure de l’alimentation fournie par la génératrice au bus de secours
principal. La génératrice doit fournir un courant de court-circuit suffisant pour permettre de réaliser cette
coordination.
Note : Voir l’article B.15 pour un commentaire sur cet article.

8.7.2
On doit utiliser un dispositif automatique à verrouillage pour déconnecter les charges reliées à la
génératrice en cas de courant de défaut. Les caractéristiques nominales minimales des dispositifs
automatiques doivent être égales à celles du courant à pleine charge à la puissance pour utilisation limitée.
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8.8 Commandes de la génératrice


Les dispositifs de commande installés pour la protection, la surveillance et le fonctionnement des
génératrices faisant partie d’une alimentation de secours doivent comprendre au moins les éléments
suivants :
a) limiteurs de surintensités coordonnés, tel qu’indiqué à l’article 8.7.1 ;
b) voltmètre avec sélecteur de phase ;
c) ampèremètre avec sélecteur de phase ;
d) transformateurs de courant et de tension, au besoin ;
e) fréquencemètre d’un type autre qu’à lames vibrantes (ce type de fréquencemètre est toutefois permis
lorsqu’il est utilisé avec un tachymètre) ;
f) régulateur de tension automatique ;
g) commande de réglage de tension ;
h) compteur horaire ; et
i) dans le cas de réseaux synchronisés à plusieurs génératrices :
(i) synchroscope ou voyants de synchronisme ;
(ii) commande de contre-courant ;
(iii) télécommande de vitesse du moteur ;
(iv) relais de contrôle de concordance ; et
(v) disjoncteur pour chaque génératrice.
Note : Les instruments peuvent être analogues ou numériques.

9 Commutateurs
9.1 Généralités

9.1.1
L’alimentation électrique de secours doit être connectée aux réseaux électriques appropriés du bâtiment
au moyen de commutateurs assurant la détection de la tension à leur point d’alimentation.

9.1.2
Si un grand nombre de bâtiments sont desservis par une seule alimentation électrique de secours, le
réseau de secours de chaque bâtiment doit comporter un commutateur, afin qu’en cas de panne de
courant dans le bâtiment, l’alimentation électrique de secours soit mise en fonction et qu’une
commutation automatique à l’alimentation électrique de secours ait lieu.
Note : Voir l’article B.16 pour un commentaire sur cet article.

9.1.3
Les détecteurs de tension et les dispositifs de commande de programme (p. ex., les temporisateurs)
associés aux commutateurs de charge automatiques doivent être disposés de façon à mettre en marche le
groupe électrogène de secours et à effectuer la commutation des charges en respectant les tensions, les
temporisations et les autres contraintes exigées aux articles 6.4.1 et 6.12.

18 Octobre 2005
© Association canadienne de normalisation Alimentation électrique de secours des bâtiments

9.1.4
Si l’installation comporte des commutateurs automatiques, ceux-ci doivent être des ensembles complets
conformes à la CSA C22.2 nº 178.

9.2 Contre-courant
On doit vérifier la succession correcte des phases de l’alimentation électrique de secours par rapport à
l’alimentation normale au cours de l’installation initiale, après les travaux d’entretien importants ou après
remplacement du groupe électrogène ou du commutateur.

9.3 Caractéristiques électriques


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9.3.1
La tension nominale d’un commutateur doit convenir au circuit auquel il est relié.

9.3.2
Le courant nominal d’un commutateur doit être au moins égal à celui de la charge normale à commuter.

9.3.3
Tout commutateur doit pouvoir résister, sans soudage de ses contacts, aux courants transitoires
susceptibles de circuler dans l’installation, notamment :
a) les courants d’appel des charges comme les moteurs et les lampes à filament de tungstène ; et
b) le courant de défaut crête asymétrique pendant le temps nécessaire à l’équipement de protection
connexe pour éliminer les défauts.

9.3.4
Le courant nécessaire pour la manœuvre de commutation doit provenir de la source vers laquelle la charge
est commutée.

9.4 Commutation automatique

9.4.1
Tout commutateur doit être muni d’un interrupteur d’essai capable de simuler une panne de
l’alimentation normale.

9.4.2
Tout commutateur automatique doit comporter un dispositif permettant d’effectuer manuellement la
commutation en toute sécurité dans le cadre de l’entretien.

9.5 Interrupteur de dérivation manuel

9.5.1
Des moyens appropriés doivent permettre d’isoler et de contourner les commutateurs automatiques qui
assurent l’alimentation du matériel pour la sécurité des personnes dans les établissements de soins ou de
détention (groupe B) et dans les habitations (groupe C) selon la définition du CNB, dans les conditions
suivantes :
a) si un commutateur ne peut au besoin assurer la commutation entre l’alimentation normale et
l’alimentation de secours ; et
b) si l’alimentation doit être coupée à des fins d’entretien pendant au plus 15 secondes.
Note : Voir l’article B.17 pour un commentaire sur cet article.

Octobre 2005 19
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9.5.2
L’interrupteur de dérivation du commutateur peut être à source unique ou à deux sources. Une dérivation
à source unique doit être installée du côté alimentation de secours du commutateur. Il n’est pas permis
d’installer une dérivation à source unique du côté alimentation normale.
Note : Une dérivation à source unique installée du côté alimentation de secours constitue une exigence
minimale et n’exclut pas l’utilisation d’interrupteurs de dérivation à deux sources installés à la fois du côté
alimentation normale et du côté alimentation de secours. Voir l’article B.17 pour connaître les précautions à
prendre dans le cas des interrupteurs de dérivation installés du côté alimentation de secours et les avantages des
dérivations à deux sources.

9.5.3
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Lorsqu’un commutateur automatique est mis en mode de dérivation pour l’entretien, il doit y avoir une
indication à distance (visuelle ou sonore) informant : «Commutateur automatique en mode de
dérivation».

9.5.4
Le système de dérivation manuel doit être conçu et verrouillé de sorte qu’il n’y ait aucun circuit sous
tension dans le commutateur lorsqu’il est en mode de dérivation d’isolation.

10 Essais en service après l’installation initiale


10.1 Généralités
Une fois installée, l’alimentation électrique de secours doit être soumise à des essais visant à en assurer la
conformité à cette norme.

10.2 Essai en service

10.2.1
Le moteur étant en condition de démarrage à froid et la charge de secours à sa valeur normale, simuler
une panne de courant en ouvrant tous les interrupteurs ou disjoncteurs qui assurent l’alimentation
normale du bâtiment ou de l’installation. La charge d’essai doit être celle qui est normalement desservie
par l’alimentation électrique de secours.

10.2.2
Poursuivre l’essai pendant 1 heure, puis rétablir l’alimentation normale du bâtiment ou de l’installation. La
charge doit être commutée correctement et le groupe électrogène de secours doit s’arrêter.

10.2.3
Observer et consigner les données suivantes :
a) la temporisation au démarrage ;
b) le temps de lancement (jusqu’à ce que le moteur soit en marche) ;
c) le temps nécessaire au moteur pour atteindre sa vitesse de régime ;
d) le temps nécessaire pour que chaque commutateur du matériel pour la sécurité des personnes passe
en position de secours ;
e) le temps nécessaire pour obtenir un fonctionnement stabilisé, tous les commutateurs ayant passé à la
position de secours ;
f) la temporisation de la connexion de toutes les charges devant être connectées à l’alimentation de
secours après le matériel pour la sécurité des personnes ;
g) la tension, la fréquence et le courant au démarrage et au cours de toute fluctuation observée dans la
charge ;

20 Octobre 2005
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h) la pression d’huile du moteur, la température de l’eau ou tout autre température significative du


moteur (pour les moteurs refroidis à l’air, par exemple) et le taux de charge des accumulateurs
1 minute après le démarrage, à intervalles de 5 minutes pendant la première période de 15 minutes
et à intervalles de 15 minutes par la suite ;
i) la temporisation de la commutation vers l’alimentation normale pour chaque commutateur ; et
j) les temporisations du refroidissement du moteur et à l’arrêt.

10.3 Essai à pleine charge


Note : Voir l’article B.18 pour un commentaire sur cet article.
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10.3.1
Après l’essai de l’article 10.2, soumettre le groupe électrogène de secours à un essai de 4 heures à pleine
charge, selon la pleine charge spécifiée sur l’étiquette du groupe électrogène (voir l’article 6.1.1.4).

10.3.2

10.3.2.1
La charge d’essai peut être constituée de la charge du bâtiment (à condition que celle-ci soit continue),
plus une charge auxiliaire, au besoin. Un facteur de puissance unité est acceptable pour les essais sur place,
à condition que des essais à la charge nominale et au facteur de puissance nominal aient été effectués par
le fabricant du groupe électrogène de secours avant l’expédition du matériel.

10.3.2.2
Le groupe électrogène de secours peut être mis à l’essai en usine au facteur de puissance unité à condition
que l’alternateur ait été mis à l’essai en usine au facteur de puissance nominal et à la charge nominale dans
les installations du fabricant de l’alternateur.

10.3.2.3
Une copie du rapport d’essai en usine du fabricant de l’alternateur doit être fournie avec l’alternateur.

10.3.3
L’essai à pleine charge peut être déclenché par tout moyen permettant de faire démarrer le moteur ;
dès qu’il atteint sa vitesse nominale, le groupe doit alimenter toute la charge d’un seul coup.

10.3.4
Consigner les données énumérées à l’article 10.2.3 au moment de la première mise en charge du groupe,
puis toutes les 15 minutes par la suite jusqu’à la fin de la période d’essai.

10.4 Essai de cycle de lancement

10.4.1
Empêcher le moteur de fonctionner (toute méthode recommandée par le fabricant est acceptable). Placer
ensuite le sélecteur de mode de fonctionnement à la position «Manuel» afin de commander le lancement
du moteur.

10.4.2
Observer et consigner le cycle de lancement exigé à l’article 7.5.

Octobre 2005 21
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10.4.3
Répéter le cycle de lancement afin de démontrer que les accumulateurs ou la réserve d’air comprimé ont
une capacité suffisante pour une durée de lancement totale de 60 secondes, conformément aux
articles 7.6.1.1 et 7.6.2.1.

10.4.4
L’essai doit démontrer que le temps nécessaire pour recharger les accumulateurs ou la réserve d’air
comprimé est conforme aux articles 7.6.1.3 ou 7.6.2.3, selon le cas.

10.5 Arrêts de sécurité et alarmes


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Soumettre l’alimentation de secours à des vérifications (conformes aux recommandations du fabricant)


visant à confirmer que les arrêts de sécurité et les alarmes fonctionnent conformément au tableau 1.
Les essais d’arrêt doivent, dans la mesure du possible, être menés en charge.

10.6 Ventilation
Les essais des articles 10.2 et 10.3 doivent démontrer que le système de ventilation est capable de
maintenir la température ambiante selon les tolérances indiquées aux articles 6.7 et 6.8.

10.7 Formation de l’opérateur


Le représentant du propriétaire responsable de l’exécution des vérifications, des essais et de l’entretien
décrits aux tableaux 2 à 4 doit être présent aux essais requis aux articles 10.1 à 10.6 et doit avoir reçu une
formation sur la bonne exécution du travail requis aux tableaux 2 à 4. Le représentant du propriétaire doit
s’assurer que le travail spécifié aux tableaux 2 à 4 est effectué par du personnel qualifié.

11 Programme d’exploitation et d’entretien


11.1 Généralités

11.1.1 Exploitation et entretien


Le matériel d’alimentation électrique de secours doit être exploité et entretenu conformément aux
recommandations et aux notices d’instructions du fabricant, ainsi qu’aux articles 11.1.2 à 11.5.
Note : Voir l’article B.19 pour un commentaire sur cet article.

11.1.2 Inspection, mise à l’essai et entretien


Un journal durable destiné à la consignation des vérifications, de la mise à l’essai et de l’entretien du
système d’alimentation électrique de secours doit être tenu suivant la notice du fabricant, à condition que
ce journal comprenne au moins les éléments énumérés aux tableaux 2 à 6.
Ce journal doit être conservé sur place et doit comporter les éléments suivants :
a) la date d’exécution de l’inspection, de la mise à l’essai ou de l’entretien ;
b) le nom des personnes ayant effectué l’inspection, la mise à l’essai ou l’entretien ;
c) une note précisant le défaut observé ou relevé et les mesures prises pour le corriger ; et
d) une copie des certificats d’essai de performance de conception et d’installation.

22 Octobre 2005
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11.2 Instructions, outils et pièces de rechange

11.2.1 Notice d’exploitation et d’entretien

11.2.1.1
Le matériel d’alimentation électrique de secours doit être accompagné d’une notice, en au moins deux
exemplaires, contenant des dessins mécaniques et électriques ainsi que les instructions nécessaires pour
son exploitation et son entretien. Cette notice doit traiter de tous les éléments liés au fonctionnement
fiable de l’alimentation électrique de secours, y compris le groupe électrogène et ses accessoires, le tableau
de commande de la génératrice, les dispositifs de protection et les commutateurs.
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11.2.1.2
La notice doit être en français ou en anglais ou dans les deux langues.

11.2.1.3
Un exemplaire de la notice d’instructions doit être conservé en lieu sûr par le responsable du programme
d’exploitation et d’entretien.

11.2.1.4
Les exemplaires destinés au personnel d’exploitation et d’entretien doivent être conservés dans un lieu où
le personnel peut les consulter facilement.

11.2.2 Outillage
Les outils spéciaux et les instruments de mesure nécessaires pour l’entretien courant doivent être conservés
dans un endroit sûr accessible au personnel d’exploitation et d’entretien au besoin.
Note : Un endroit approprié serait par exemple le local d’un groupe électrogène.

11.3 Essai annuel


Le groupe électrogène de secours doit être soumis chaque année à un essai à pleine charge de 2 heures
(voir le tableau 5) conformément aux articles 10.3.2 à 10.3.4. Dans les installations de groupes
électrogènes montés en parallèle, chaque génératrice peut être soumise à l’essai de charge
individuellement, à condition de pouvoir vérifier la synchronisation et le partage de charge. Tous les
panneaux d’accès doivent être ouverts ou enlevés, selon le cas, pour permettre d’accéder à toutes les
connexions électriques durant l’essai.
Note : Voir l’article B.18 pour un commentaire sur cet article.

11.4 Essais périodiques en service


L’alimentation électrique de secours doit être mise à l’essai complètement au moins une fois par mois,
conformément au tableau 3.

11.5 Entretien

11.5.1 Généralités
L’entretien de l’alimentation électrique de secours doit être conforme à la notice du fabricant, à condition
que cette notice comprenne au moins les opérations énumérées aux tableaux 2 à 6. Le représentant du
propriétaire doit s’assurer que les travaux d’entretien sont effectués par du personnel qualifié ayant reçu
une formation appropriée, possédant l’expérience nécessaire et dont le travail sera supervisé.

Octobre 2005 23
C282-05 © Association canadienne de normalisation

11.5.2 Fréquence des opérations


La fréquence minimale des inspections, des mises à l’essai et de l’entretien doit être celle spécifiée aux
tableaux 2 à 6. Des exigences supplémentaires peuvent être prescrites par les fabricants, les exploitants ou
les autorités compétentes. Ces exigences supplémentaires doivent être tenues à jour dans la notice
d’utilisation et d’entretien et dans le journal d’entretien.

11.5.3 Journal
Un journal durable pour documenter l’entretien (y compris les inspections et les essais) doit être tenu à
jour, conformément aux instructions de la notice d’exploitation et d’entretien (voir l’article 11.5.1). Le
journal doit être conservé sur place et doit comporter au moins les éléments suivants :
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a) la date d’exécution des travaux ;


b) une note indiquant les pièces remplacées ;
c) note précisant le défaut relevé et les mesures prises pour le corriger ;
d) le nom des personnes ayant effectué le travail ; et
e) une note certifiant que les interrupteurs et les commandes neutralisés pour des raisons de sécurité au
cours de l’entretien ont été remis dans leur état de fonctionnement prévu.
Note : Un journal répondant aux exigences de cette norme est offert par la CSA (Journal C282).

11.5.4 Sécurité

11.5.4.1
Si une opération d’entretien quelconque entraîne des risques de blessure en raison de pièces mobiles ou
sous tension, on doit veiller, avant le début du travail, à neutraliser l’ensemble des dispositifs de
commande automatiques et manuels reliés aux pièces avec lesquelles on viendra en contact.

11.5.4.2
Des affiches doivent être posées sur le matériel à l’entrée de l’enceinte, indiquant que le groupe
électrogène est commandé automatiquement et peut démarrer à tout moment.

11.5.5 Essai de clarté et de limpidité (vérification visuelle)

11.5.5.1 Généralités
Tout le carburant fourni au groupe électrogène doit être propre, limpide et clair, comme il est spécifié à
l’article 11.5.5.4. Immédiatement après l’inventaire annuel du carburant spécifié au tableau 5, il faut
mettre le mazout à l’essai pour s’assurer qu’il est clair et limpide. Si le carburant n’est pas conforme, il faut
rincer le réservoir pour éliminer les boues accumulées et les impuretés.
Note : Le but de cet essai est de s’assurer, par une vérification visuelle, que le carburant diesel ne contient pas
d’eau ni de solides. Cette méthode d’essai repose sur la ASTM D 4176.

11.5.5.2 Description
À l’aide d’un contenant transparent (voir l’article 11.5.5.3), vérifier visuellement que le carburant est bien
clair et limpide. Les échantillons utilisés pour la vérification de la clarté et de la limpidité doivent être
prélevés du fond du réservoir de stockage et du réservoir journalier respectivement.

11.5.5.3 Appareillage
Utiliser une bouteille en verre transparente, sèche, munie d’un bouchon et ayant une capacité de 250 mL
à 1000 mL de liquide. La bouteille ou le contenant doit avoir un fond clair sans distorsion et doit avoir été
complètement rincé avant l’essai.

24 Octobre 2005
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11.5.5.4 Mode opératoire


Suivre le mode opératoire suivant :
a) Rincer le contenant avant de prélever l’échantillon de carburant.
b) Laisser l’échantillon de carburant se déposer pendant 1 minute pour éliminer les bulles d’air.
c) Observer l’échantillon devant un fond clair pour en vérifier la clarté et la limpidité. Faire tourner la
bouteille ou le contenant pour créer un tourbillon. L’eau libre et les solides ont tendance à
s’accumuler sous le tourbillon.

11.5.5.5 Interprétation des résultats de l’essai


Les échantillons doivent être clairs et limpides. Indiquer si l’échantillon est clair et limpide ou non. Indiquer
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la présence ou l’absence de particules solides ou d’eau au bas du tourbillon.


Note : L’expression «clarté et limpidité» ne porte pas sur la couleur naturelle du carburant. La couleur du
carburant peut varier de la couleur de l’eau à celle de la paille, en passant par l’ambré, selon le processus de
traitement et la source du pétrole brut. Un carburant dit clair et limpide est dépourvu de matières flottantes ou
en suspension. La clarté est une qualité indépendante de la couleur de l’échantillon et fait référence à l’absence
d’eau en suspension ou d’eau libre dans l’échantillon. Un carburant clair a tendance à briller.

Octobre 2005 25
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Tableau 1
Indicateurs et arrêts de sécurité
(voir les articles 7.4.1, 7.4.2 et 10.5)

Indicateur/fonction (à la tension des VL AD


accumulateurs) [article 7.4.1 d)] [article 7.4.1 e)] AA Notes

1. Lancement infructueux X X X —

2. Température du moteur basse (trop basse pour un X X — —


démarrage fiable)
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3. Alarme préalable de surchauffe du moteur X X — —

4. Surchauffe du moteur X X X 1

5. Alarme préalable de pression d’huile basse O O — —

6. Pression d’huile basse X X X 1

7. Survitesse X X X 1

8. Épuisement prochain de la réserve de carburant X X — —


(moins de 2 heures de carburant)

9. Alimentation de secours en circuit avec la charge O — — 2

10. Interrupteur de contrôle non en position X — — —


automatique

11. Tension des accumulateurs faible X X — —

12. Essai des lampes témoins X — — —

13. Contacts pour alarme commune (locale et X X — —


éloignée)

14. Interrupteur d’arrêt de l’alarme sonore — X — —

15. Pression d’air de démarrage faible (le cas échéant) X X — —

16. Pression hydraulique de démarrage faible (le X X — —


cas échéant)

17. Volet de coupure de l’air (le cas échéant) X X — —

18. Arrêt d’urgence à distance (le cas échéant) — O O —

19. Niveau bas du liquide de refroidissement (le cas X X — —


échéant)

20. Registres de ventilation fermés O O — —

21. Détection de fuite de l’enceinte du réservoir X X — —


journalier

22. Commutateur automatique en mode dérivation X X — 3


(le cas échéant)

23. Sous-fréquence ou sous-vitesse O — — —

24. Surintensité O — — —

(à suivre)

26 Octobre 2005
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Tableau 1 (fin)

Indicateur/fonction (à la tension des VL AD


accumulateurs) [article 7.4.1 d)] [article 7.4.1 e)] AA Notes

25. Sous-tension O — — —

26. Surintensité O — — —

27. Disjoncteur principal ouvert X X — 4

Légende :
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VL Voyant lumineux sur tableau de commande


AD Alarme sonore à distance
AA Arrêt de l’alimentation électrique de secours
X Exigé
O Facultatif

Notes :
1) Pour que l’alimentation électrique de secours reste en fonction aussi longtemps que possible, l’arrêt doit
être retardé jusqu’à ce que la défaillance soit imminente. Le réglage de la fonction 4 doit être au moins
égal à 1,1 fois la température normale. Le réglage de la fonction 6 ne doit pas dépasser 40 % de la pression
normale. Le réglage de la fonction 7 doit être égal à 115 % de la vitesse normale.
2) Un ampèremètre c.a. est acceptable pour cette fonction.
3) Un commutateur automatique doit être équipé d’une alarme sonore à distance pour les modes
automatique et dérivation.
4) L’indicateur qui signale que le disjoncteur principal est ouvert devrait être intégré à l’indicateur commun
de mauvais fonctionnement de la génératrice sur le tableau d’alarme incendie.

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Tableau 2
Exigences relatives aux inspections, essais et entretien hebdomadaires
(voir les articles 6.11.2, 10.7, 11.1.2, 11.5.1 et 11.5.2 et les tableaux 3 à 5)

1. Produits non durables :


a) Vérifier le niveau du carburant du réservoir journalier (pression de gaz) et le niveau du réservoir de stockage,
le cas échéant (pression du gaz). Provision d’au moins 2 heures requise (voir l’article 7.3.1).
b) Vérifier le niveau du lubrifiant.
c) Vérifier le niveau du liquide de refroidissement.
d) Vérifier le moteur, la génératrice, les réservoirs de carburant et les circuits de refroidissement à la recherche
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de fuites.
e) Vérifier le fonctionnement de la pompe à carburant (s’il y a lieu).
f) Vérifier si le filtre à carburant est contaminé, s’il est muni d’une cuve transparente.

2. Système de démarrage :
a) Démarreur électrique : examiner le démarreur pour en vérifier la propreté, la solidité du montage et le
serrage des connexions.
b) Démarreur à air comprimé :
(i) Vérifier la pression des réservoirs d’air.
(ii) Vérifier l’étanchéité des soupapes.
(iii) Vérifier le fonctionnement du moteur et du compresseur auxiliaires.
(iv) Évacuer les condensats.

3. Accumulateurs et dispositifs de charge :


a) Vérifier le niveau d’électrolyte de tous les éléments d’accumulateur.
b) Vérifier la densité de l’électrolyte de tous les éléments d’accumulateur.
c) Examiner les connexions électriques pour en vérifier le serrage et l’absence de corrosion.
d) Vérifier la propreté et l’absence de dépôts liquides entre les bornes d’accumulateur.
e) Vérifier la propreté et le serrage des connexions du chargeur.
f) Vérifier le fonctionnement des modes de maintien et de compensation du chargeur.

4. Moteur :
a) Vérifier le fonctionnement des réchauffeurs de lubrifiant et (ou) de liquide de refroidissement.
b) Vérifier la tringlerie de commande du régulateur et le niveau d’huile (s’il y a lieu).
c) Vérifier le fond du carter de la pompe à carburant (s’il y a lieu).
d) Vérifier la tension et l’usure des courroies du ventilateur.

5. Tableau de commande :
a) Vérifier si les couvercles du tableau sont bien refermés.
b) Vérifier le fonctionnement des lampes témoins.
c) Vérifier les réglages du tableau de commande (s’assurer que l’appareil est prêt pour le démarrage
automatique).
d) Vérifier les signaux d’alarme visuels et sonores éloignés, sur le panneau d’alarme d’incendie du bâtiment.

6. Vérifier le réglage des volets de régulation d’air.

7. Vérifier les appareils d’éclairage de secours.

8. S’assurer que la température ambiante est supérieure à 10 °C.

9. Vérifier la propreté des locaux de la génératrice et des commutateurs et l’accessibilité à tous les composants du
système de secours.

10. Corriger tous les défauts trouvés durant les vérifications et les essais.

11. Entrer toutes les inspections, les mises à l’essai et les mesures correctives dans le journal d’entretien (voir
l’article 11.5.3).

Note : La personne qui effectue le travail décrit dans ce tableau doit avoir été formée et être qualifiée pour
effectuer ces travaux.

28 Octobre 2005
© Association canadienne de normalisation Alimentation électrique de secours des bâtiments

Tableau 3
Exigences relatives aux inspections, essais et entretien mensuels
(voir les articles 10.7, 11.1.2, 11.4, 11.5.1 et 11.5.2 et les tableaux 4 et 5)

1. Tous les éléments du tableau 2.

2. Essai du système au complet :


a) Simuler une panne de l’alimentation électrique normale du bâtiment.
b) Faire fonctionner le système à au moins 30 % de la charge nominale pendant 60 minutes.
c) Manœuvrer tous les commutateurs automatiques sous charge.
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d) Vérifier le fonctionnement des balais et l’absence d’étincelles.


e) Vérifier l’étanchéité des paliers.
f) Vérifier le fonctionnement de tout le matériel auxiliaire : commande des volets de radiateur, pompes à
liquide de refroidissement, pompes à carburant, refroidisseurs d’huile et commandes de ventilation du local
du moteur.
g) Inscrire les lectures de tous les instruments dans le journal d’entretien (voir l’article 11.5.3) et s’assurer
qu’elles sont normales.
h) Vidanger le purgeur de condensats du système d’échappement.

3. Vérifier les tuyaux et les fils du chauffe-bloc.

4. Corriger tous les défauts trouvés durant les inspections et les essais.

5. Prendre note de toutes les inspections, les mises à l’essai et les mesures correctives dans le journal d’entretien
(voir l’article 11.5.3).

Note : La personne qui effectue le travail décrit dans ce tableau doit avoir été formée et être qualifiée pour
effectuer ces travaux.

Tableau 4
Exigences relatives aux inspections, essais et entretien semestriels
(voir les articles 10.7, 11.1.2, 11.5.1 et 11.5.2 et le tableau 5)

1. Tous les éléments des tableaux 2 et 3.

2. Vérifier et nettoyer les reniflards du carter.

3. Vérifier et nettoyer toute la tringlerie du moteur.

4. Lubrifier le régulateur et le système de ventilation du moteur.

5. Vérifier le fonctionnement des dispositifs de protection.

6. Avant le démarrage, exécuter deux cycles complets de lancement (tel que spécifié aux articles 10.4.1 et 10.4.2).
Immédiatement avant la fin de chaque cycle (et pendant que le lancement est encore en cours), mesurer et
consigner la tension d’accumulateur la plus faible. Si la tension mesurée est inférieure à 80 % de la tension
nominale de l’accumulateur, remplacer l’accumulateur. Par ailleurs, effectuer un essai de charge de
l’accumulateur à l’aide d’un testeur de charge approprié.

7. Inspecter les courroies du système de ventilation.

8. Corriger tous les défauts trouvés durant les inspections et les essais.

9. Prendre note de toutes les inspections, les mises à l’essai et les mesures correctives dans le journal d’entretien
(voir l’article 11.5.3).

Note : Les travaux décrits aux points 2 à 9 exigent des compétences spéciales. Ils doivent être effectués par un
entrepreneur agréé, le fabricant du système ou des personnes formées et certifiées par le fabricant du système.

Octobre 2005 29
C282-05 © Association canadienne de normalisation

Tableau 5
Exigences relatives aux inspections, essais et entretien annuels
(voir les articles 11.1.2, 11.3, 11.5.1, 11.5.2 et 11.5.5.1 et)

1. Tous les éléments des tableaux 2 à 4.

2. Tableau de commande :
a) Ouvrir tous les couvercles d’inspection et vérifier toutes les connexions électriques.
b) Vérifier le fonctionnement des disjoncteurs.
c) Nettoyer les isolateurs et les traversées.
d) Vérifier le fonctionnement du régulateur de tension.
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e) Manœuvrer les pièces mobiles pour s’assurer qu’elles bougent librement.


f) Nettoyer et limer les contacts au besoin.
g) Dépoussiérer.
h) Vérifier l’étalonnage des instruments de mesure.
i) Faire fonctionner le groupe électrogène à pleine charge (tel que décrit l’article 11.3) et examiner à
l’infrarouge toutes les connexions électriques pour déceler celles qui présentent une haute résistance.

3. Moteur :
a) Changer l’huile et les filtres à huile.
b) Vérifier la concentration du liquide de refroidissement et le niveau de protection chimique des inhibiteurs de
refroidissement.
c) Changer les filtres à carburant, nettoyer les crépines et s’assurer que la soupape d’alimentation en carburant
est ouverte.
d) Inspecter le système d’échappement. Vérifier et consigner la contre-pression du système d’échappement
pour s’assurer qu’elle est conforme aux exigences du fabricant du moteur et la comparer aux lectures
antérieures.
e) Nettoyer et lubrifier la tringlerie.
f) Inspecter les filtres à air.
g) Vérifier tous les assemblages mécaniques.
h) Vérifier toutes les connexions électriques.
i) Dans le cas des moteurs à étincelle, inspecter tous les composants du système d’allumage et les réparer ou
les remplacer au besoin.
j) Inspecter toutes les surfaces externes des échangeurs de chaleur et les nettoyer au besoin.
k) Inspecter toutes les courroies et tous les tuyaux flexibles et les remplacer au besoin.
l) Vérifier et inspecter les systèmes d’allumage. Remplacer les composants défectueux.
m) Inspecter les pompes à liquide de refroidissement afin de déceler les fuites et l’usure externe (dans le cas des
pompes entraînées par courroie, enlever d’abord les courroies).

4. Réservoirs de carburant :
Le mazout conservé dans les réservoirs de stockage (et les réservoirs journaliers, le cas échéant) doit être vérifié
conformément à l’article 11.5.5, et le mazout non conforme doit être :
a) vidangé et remplacé par du mazout frais conformément à l’article 6.7.1.5 du Code national de prévention des
incendies du Canada ; ou
b) filtré pour éliminer l’eau, les dépôts, les bactéries et les gommes et résines oxydées afin de réduire le
colmatage du filtre et d’assurer le démarrage du moteur diesel (voir le commentaire de l’article B.20).
Après filtration, le carburant doit être traité au moyen d’un agent modificateur et stabilisant pour en réduire le
risque de dégradation en cours de stockage.
Note : Il faut également soumettre à des essais chimiques le fond des réservoirs pour déceler la présence d’eau.

(à suivre)

30 Octobre 2005
© Association canadienne de normalisation Alimentation électrique de secours des bâtiments

Tableau 5 (fin)

5. Génératrice :
a) Vérifier le suppresseur de surtensions et le redresseur rotatif des alternateurs sans balais.
b) Graisser les paliers et remplacer la graisse (s’il y a lieu).
c) Nettoyer le collecteur et les bagues collectrices (s’il y a lieu).
d) Nettoyer les enroulements rotoriques et statoriques à l’aide d’air comprimé propre.
e) Vérifier les boulons d’accouplement et l’alignement des arbres.
f) Vérifier le serrage des conduits.
g) Inspecter les enroulements aux encoches du rotor et du stator.
h) Inspecter toutes les connexions électriques.
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i) Faire fonctionner le groupe électrogène à pleine charge (voir l’article 11.3) et examiner à l’infrarouge toutes
les connexions électriques pour déceler celles qui présentent une haute résistance.

6. Commutateurs :
a) Isoler le commutateur, enlever les couvercles d’inspection et inspecter toutes les connexions électriques.
b) Manœuvrer les pièces mobiles pour s’assurer qu’elles bougent librement.
c) Nettoyer et limer les contacts au besoin.
d) Dépoussiérer.
e) Nettoyer et lubrifier la tringlerie.
f) Examiner à l’infrarouge toutes les connexions électriques, les contacts et les composants sous tension dans
des conditions de charge du côté de l’alimentation normale et du côté de l’alimentation de secours.

7. Lubrifier les serrures et les charnières des portes (au besoin), en particulier celles des enceintes extérieures.

8. Effectuer un essai à pleine charge de 2 heures (voir l’article 11.3).

9. Revoir et commenter les exigences techniques des tableaux 2 à 4 avec les personnes responsables d’exécuter les
travaux.

10. Corriger tous les défauts trouvés durant les inspections et les essais.

11. Prendre note de toutes les inspections, les essais et les mesures correctives dans le journal d’entretien (voir
l’article 11.5.3).

Note : Les travaux décrits aux points 2 à 11 exigent des compétences spéciales. Ils doivent être effectués par un
entrepreneur agréé, le fabricant du système ou des personnes formées et certifiées par le fabricant du système.

Octobre 2005 31
C282-05 © Association canadienne de normalisation

Tableau 6
Exigences relatives aux inspections, essais et
entretien quinquennaux (tous les cinq ans)
(voir les articles 11.1.2, 11.5.1 et 11.5.2)

1. Génératrice :
Vérifier l’isolement des enroulements de la génératrice à l’aide d’un contrôleur d’isolement (mégohmmètre). La
résistance, en mégohms, doit être au moins égale au produit de la formule suivante :

Tension nominale + 1000


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1000

Si la résistance est inférieure à cette valeur, assécher l’isolant en appliquant le procédé de séchage auxiliaire.

2. Moteur :
a) Vidanger et rincer le système de refroidissement. Remplir le système de liquide de refroidissement neuf.
b) Nettoyer les tubes et les ailettes de refroidissement du radiateur.
c) Remplacer les thermostats.
d) Vérifier le dégagement des soupapes et faire les ajustements nécessaires.

3. Corriger tous les défauts trouvés durant les vérifications et les essais.

4. Prendre note de toutes les inspections, les mises à l’essai et les mesures correctives dans le journal d’entretien
(voir l’article 11.5.3).

Note : Les travaux décrits aux points 1 à 4 exigent des compétences spéciales. Ils doivent être effectués par un
entrepreneur agréé, le fabricant du système ou des personnes formées et certifiées par le fabricant du système.

32 Octobre 2005
© Association canadienne de normalisation Alimentation électrique de secours des bâtiments

Annexe A (informative)
Lignes directrices concernant l’alimentation
électrique de secours du matériel de survie
Note : Cette annexe ne constitue pas une partie obligatoire de cette norme.
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A.1 Généralités
Un grand nombre de personnes comptent sur l’électricité pour le fonctionnement des appareils qui les
maintiennent en vie. Les personnes qui souffrent de déficiences neuromusculaires comme la sclérose
latérale amyotrophique (SLA), la dystrophie musculaire, la polio et les traumatismes médullaires ne sont
qu’une partie des personnes qui mourraient s’il n’y avait pas d’électricité dans la maison ou les immeubles
où elles vivent. Les concepteurs d’habitations doivent donc envisager sérieusement d’inclure des charges
de prises de courant (et d’éclairage de secours) dans la conception, la construction et l’entretien des
bâtiments.
Notes :
1) Cette norme ne vise pas à préciser le type ou la quantité de matériel ou de puissance qui permettra aux
personnes dont la vie dépend du matériel de survie de bénéficier d’une alimentation électrique de secours
minimale en cas de défaillance de l’alimentation normale.
2) L’organisme de bienfaisance national enregistré Citizens for Independence in Living and Breathing (CILB)
est une bonne source d’information sur ce sujet d’importance pour la survie des personnes.

A.2 Recommandations sur l’alimentation électrique de


secours du matériel de survie
A.2.1
Les recommandations de l’article A.2.2 portent sur l’alimentation électrique de secours dont ont besoin les
personnes qui dépendent d’appareils de survie, notamment :
a) ventilateurs (portatifs ou rattachés à un fauteuil roulant) ;
b) appareils d’aspiration portatifs ;
c) fauteuils roulants électriques munis de batteries au gel électrolyte et de ventilateurs ; et
Note : S’il n’y a pas d’électricité pour alimenter ces appareils, il faudra aider la personne à sortir de l’édifice,
ce qui signifie déplacer un poids pouvant dépasser les 225 kg.
d) chargeurs de batterie.

A.2.2
Les exigences suivantes sont requises pour fournir l’alimentation électrique de secours aux équipements
de survie :
a) installation de prises de courant de secours dans une salle commune désignée située au
rez-de-chaussée, pour charger les équipements médicaux ou de mobilité essentiels. Au moins dix
prises doubles doivent être installées (soit une pour chaque groupe d’au moins dix personnes) ; et
b) installation, dans la salle commune, d’un éclairage de secours suffisant pour poursuivre les activités
relatives aux soins de santé tels l’aspiration et l’entretien des tubes.

Octobre 2005 33
C282-05 © Association canadienne de normalisation

Annexe B (informative)
Commentaires
Notes :
1) Cette annexe ne constitue pas une partie obligatoire de cette norme.
2) Les numéros d’articles et de tableaux indiqués entre parenthèses dans cette annexe correspondent aux
numéros d’articles et de tableaux utilisés dans cette norme.
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B.1 (article 5.2)


Le système d’alimentation électrique de secours doit être protégé, pendant la période de temps spécifiée,
des effets de tout incendie se déclarant à l’extérieur du local technique. Il faut choisir l’emplacement des
prises d’air de manière à minimiser les risques que celles-ci soient exposées à un incendie à l’extérieur du
bâtiment. De même, le bâtiment doit être protégé, pendant la période de temps spécifiée, des effets de
tout incendie se déclarant à l’intérieur du local technique.
Note : Il peut être prescrit par certaines exigences que les services de secours du bâtiment doivent entrer en
fonction lorsque le bâtiment est menacé en raison d’un incendie externe.

B.2 (article 5.3)


La fonction première de l’alimentation électrique de secours est de fournir une alimentation électrique au
matériel pour la sécurité des personnes en cas de défaillance de l’alimentation normale. L’alimentation
normale peut être coupée pendant un incendie dans le bâtiment, et cette défaillance peut être causée par
l’incendie. Par conséquent, les circuits de puissance et de commande qui relient les composants du
système d’alimentation électrique de secours et qui assurent l’alimentation de secours au matériel de
survie doivent continuer à fonctionner pendant les périodes exigées dans le CNB, même s’ils sont exposés
au feu.
Note : Voir la ULC S139 pour des indications sur l’évaluation de la résistance des circuits. Voir le CNB pour
savoir pendant combien de temps exactement un circuit doit pouvoir résister au feu (cette valeur varie en
fonction de l’application).

B.3 (article 6.1.1.3)


La période de fonctionnement à pleine charge devrait être suffisamment longue pour permettre à la
génératrice d’atteindre des conditions thermiques stables.
L’utilisateur doit être conscient qu’en l’absence de conditions ambiantes acceptables et d’intervalles
d’entretien régulier, la vie utile du moteur sera réduite.

B.4 (article 6.2)


On installe l’appareillage d’alimentation électrique de secours dans un local technique afin d’assurer,
pendant une période spécifiée, la fiabilité de la production et de la distribution du courant électrique aux
circuits de secours critiques à l’occasion d’une panne du service public. Le local devrait contenir tout le
matériel essentiel à la production et la fourniture d’électricité de façon fiable, à savoir le moteur, la
génératrice, l’alimentation en carburant, les batteries de démarrage, les instruments, l’appareillage de
commutation, les moteurs de commande des registres de régulation d’air de refroidissement ou de
combustion, etc. Le local technique offre également une protection contre l’incendie, le vandalisme et les
éléments. L’accès au local devrait être réservé au personnel autorisé. Par ailleurs, un local technique situé
dans un bâtiment n’est pas exposé aux accumulations de neige et de feuilles ou aux débris aéroportés ou
amoncelés susceptibles de contaminer les composants non étanches et d’altérer les réserves d’air de

34 Octobre 2005
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refroidissement et de combustion du moteur. Toute installation située ailleurs que dans un local technique
doit offrir ces mêmes caractéristiques, chacune d’elles ayant une conséquence directe sur la fiabilité de
l’alimentation électrique de secours et sur l’exécution des fonctions pour lesquelles elle est conçue.
Un local technique dans un bâtiment offre également un environnement propice au bon
fonctionnement de la génératrice et des composants connexes. La détérioration des composants (comme
la corrosion, l’usure excessive, etc.) engendrée par les extrêmes de température et d’humidité est réduite
au minimum. Ce même environnement favorable augmente aussi la probabilité que les travaux
nécessaires d’entretien, de vérification et de réparation seront exécutés consciencieusement et
soigneusement et que le personnel d’entretien ne sera pas gêné ni distrait par une température
inclémente.
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Les commutateurs automatiques devraient être situés dans une zone jugée de présenter un risque
relativement faible de dommages par le feu, les températures élevées, les chocs, les inondations, etc.
Ainsi, les aires qui renferment des chaudières au mazout et de l’équipement ou des conduites contenant
de la vapeur à haute pression et les aires où circulent des véhicules ne sont pas considérées appropriées.
De même, les fosses en sous-sol qui risquent d’être inondées ne constituent pas de bons choix.
Le système d’alimentation électrique de secours devrait être situé à moins d’un étage du niveau du sol.
Le local technique distinct doit être situé en un endroit où le personnel d’entretien muni de ses outils et de
son matériel pourra facilement accéder si la génératrice refuse de démarrer ou subit une défaillance
pendant une situation d’urgence au cours de laquelle l’alimentation fournie par le service public est
coupée.

B.5 (article 6.4.3)


Cette norme ne définit pas les niveaux acceptables de distorsion de la tension imputable à des charges non
linéaires pour le bon fonctionnement du système de distribution de secours. Bien que la IEEE 519 ait été
rédigée à l’origine pour répondre aux questions du service public d’électricité ayant trait aux distorsions
harmoniques, elle peut être utilisée comme source générale d’information sur le sujet. Les fabricants de
génératrices ont également établi des fiches techniques sur le sujet. Il est recommandé de consulter ces
fabricants et de leur faire part des caractéristiques des charges non linéaires qui peuvent être connectées
au système de distribution d’alimentation électrique de secours.
On a utilisé, entre autres, les techniques suivantes pour corriger le problème :
a) détection de tension efficace triphasée sur le régulateur de tension pour aider à réduire l’impact des
variations brusques de bascule des thyristors ;
b) utilisation de génératrices ayant une plus faible réactance subtransitoire par unité ;
c) surdimensionnement de la génératrice pour pouvoir alimenter la charge non linéaire ;
d) utilisation de filtres d’harmoniques pour les charges non linéaires ; et
Note : Les filtres d’harmoniques peuvent engendrer des conditions de résonance harmonique avec les
sources d’alimentation ou des interactions indésirables avec d’autres dispositifs et doivent être utilisés, mis
à l’essai sur place et vérifiés soigneusement.
e) utilisation de génératrices munies d’excitatrices témoins à aimant permanent.
Notes :
1) Les techniques utilisées pour réduire au minimum les effets des charges non linéaires doivent être étudiées
attentivement par le concepteur et le fournisseur pour s’assurer qu’elles sont appropriées à chaque
utilisation.
2) Il peut être difficile de prévoir l’impact total des charges non linéaires d’un système de distribution
électrique de secours. Il est donc nécessaire de procéder à une vérification sur place des charges réelles
raccordées et en service. L’utilisation d’un oscilloscope et (ou) d’un analyseur de forme d’onde est
nécessaire pour identifier les charges non linéaires.

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B.6 (article 6.5.2)


Ceci ne signifie pas nécessairement que les appareils doivent se trouver dans des locaux techniques
distincts. Une protection adéquate devrait être prévue pour s’assurer qu’une défaillance mécanique ou
électrique d’un appareil aura un effet physique négligeable sur les autres appareils. Pour assurer cette
protection, on peut utiliser une barrière appropriée ou doubler les dégagements normaux de service
exigés par le Code canadien de l’électricité, Première partie et cette norme.
La défaillance d’un appareil ne devrait pas entraîner de perte de carburant, d’alimentation de puissance,
d’air de refroidissement ou de combustion, etc. pour un autre appareil. Il est nécessaire que chaque
appareil puisse fonctionner indépendamment.
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B.7 (article 6.9.1)


Les groupes électrogènes peuvent être montés en parallèle pour des raisons de redondance ou de
capacité.
Lorsque les groupes électrogènes fonctionnent en parallèle pour des raisons de redondance et qu’un
groupe subit une défaillance, le deuxième groupe devrait continuer à fonctionner et à alimenter les
charges essentielles. À cette fin, il faut que les groupes électrogènes aient une capacité adéquate
d’alimentation de charge étagée. Dans le cas de deux groupes électrogènes fonctionnant en parallèle, il
faut que chaque groupe présente une capacité d’alimentation étagée de 50 à 100 % de la charge
nominale, la tension de déviation, l’écart de fréquence et la durée de la déviation demeurant dans les
tolérances des charges essentielles les plus sensibles fournies par le système. Dans le cas de trois groupes
électrogènes fonctionnant en parallèle, il faut que chaque groupe aie une capacité d’alimentation étagée
66 à 100 % de la charge nominale.
Lorsque des groupes électrogènes fonctionnent en parallèle pour des raisons de capacité, si un groupe
subit une défaillance, on peut s’attendre à ce que les autres groupes soient instantanément surchargés et,
à moins que des mesures appropriées ne soient prises, s’arrêtent, laissant le bâtiment sans alimentation de
secours. Dans ce cas, une installation de groupes électrogènes fonctionnant en parallèle sera
considérablement moins fiable qu’un groupe seul puisque la défaillance d’un groupe entraînera celle de
tous les autres. C’est pourquoi on devrait être très prudent lorsqu’on monte des groupes électrogènes en
parallèle et, au besoin, envisager l’ajout d’une génératrice redondante pour en améliorer la fiabilité.
Lorsque des groupes électrogènes sont montés en parallèle pour des raisons de capacité sans ajout d’un
appareil redondant, des systèmes de commandes devraient assurer automatiquement le délestage de la
charge. Il faut que le délestage se fasse rapidement de manière que la charge des appareils épargnés soit
ramenée dans les limites de leur régime nominal avant que la tension et la fréquence du système ne
décroissent à un point tel que les génératrices restantes ne soient plus récupérables. À cette fin, le
délestage est effectué par un système spécialisé intégré au tableau de commande de la génératrice. Un
système qui assurerait le délestage par l’intermédiaire d’un système de contrôle automatique des
bâtiments distinct ne pourrait réagir assez rapidement pour prévenir l’arrêt des groupes électrogènes
épargnés.

B.8 (article 7.3.1)


À moins d’indication contraire du fabricant du moteur, la consommation de mazout d‘un moteur diesel
peut être estimée à 0,48 L (1 chopine US) par HP par heure.

B.9 (article 7.3.2)


L’article 7.3.2 vise à autoriser l’utilisation de carburant hors-site, pour ne pas exiger seulement le stockage
sur place, dans des cas où la fourniture de carburant par un service d’utilité publique et où tous les aspects
liés à l’emplacement géographique du bâtiment satisfont au critère de fiabilité. Le fardeau de la preuve
revient à l’ingénieur-concepteur et au service d’utilité publique.

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B.10 (article 7.3.4)


L’utilisation d’un carburant autre que celui qui est spécifié par le fabricant peut nuire au fonctionnement
du moteur, donner lieu à des démarrages infructueux, entraîner des performances médiocres en régime
transitoire, produire davantage d’émissions et réduire la vie utile et la capacité de charge du moteur (ainsi,
le mazout de chauffage n’est pas un substitut approprié au diesel).

B.11 (article 7.3.7)


La capacité de 4 heures exigée pour les réservoirs journaliers vise à permettre les essais exigés sur le moteur
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tout en maintenant une provision disponible de carburant d’au moins 2 heures en tout temps. Le réservoir
journalier ne devrait pas nécessiter un remplissage après chaque essai mais uniquement lorsque la réserve
de carburant approche des 2 heures. Au taux de consommation spécifié à l’article B.8, un réservoir
journalier de 4 heures devrait avoir une capacité de 1,9 L (2 pintes US) par HP, plus un supplément de
volume de 5 % pour la dilatation et un autre 5 % pour le fond du carter. Des réservoirs de capacité
supérieure peuvent être exigés par les conditions locales, comme le cycle de remplissage ou
l’échauffement du carburant par recirculation. Lorsque le carburant de retour du moteur est acheminé en
un endroit autre que le réservoir journalier (p. ex., en cas d’échauffement du carburant utilisé pour
refroidir le moteur), la capacité nominale de 4 heures du réservoir doit être fondée sur le débit maximal du
carburant au moteur (soit le carburant consommé plus le carburant retourné).

B.12 (article 7.3.8)


Selon la CSA B139, il est permis de stocker jusqu’à 1100 L (240 gallons impériaux ou 290 gallons US) de
mazout dans des réservoirs non fermés au-dessus du rez-de-chaussée ou du sous-sol pour l’alimentation
d’un groupe électrogène de secours. Pour confiner les déversements, des mesures de protection, tel un
rebord, une digue pour les grands réservoirs ou des réservoirs à double paroi approuvés devraient être
prévues. De telles mesures sont généralement préférables à l’emploi de réservoirs de carburant secondaires
éloignés.

B.13 (article 7.3.9)


Lorsque la capacité du réservoir journalier est inférieure à 4 heures, le niveau de carburant peut tomber
sous les 2 heures exigées par suite des essais et de l’entretien courant. C’est pourquoi il faut prévoir un
système de remplissage automatique pour s’assurer que le réservoir est toujours plein. Comme il y a
toujours une réserve de carburant de 2 heures dans le local de la génératrice, il n’est pas nécessaire que la
pompe soit reliée à l’alimentation de secours, même si cette mesure est recommandée. On peut par
ailleurs utiliser une seule pompe, mais il est préférable d’installer des pompes duplexées. Lorsque le
carburant de retour du moteur est acheminé vers un endroit autre que le réservoir journalier (p. ex.
réacheminé vers le réservoir de stockage secondaire s’il y a échauffement du carburant), la capacité
nominale minimale de 2 heures du réservoir doit être fondée sur le débit maximal de carburant au moteur
(soit le carburant consommé plus le carburant retourné). Il n’est pas nécessaire de protéger contre
l’incendie les circuits de puissance et de commande vers la pompe de transfert (comme il est exigé à
l’article 7.3.10) parce que le réservoir journalier devrait contenir une réserve de carburant d’au moins
2 heures en tout temps.

B.14 (articles 7.3.10 et 7.3.11)


Lorsque la capacité du réservoir journalier est inférieure à 2 heures, la quantité de carburant stockée dans
le local doit être suffisante pour répondre aux critères de sécurité des personnes ; par conséquent, il faut
que le système de pompage donne un rendement aussi fiable que le réservoir journalier situé dans le local
de la génératrice. Il est nécessaire que le système de pompage du carburant, la tuyauterie ainsi que le

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matériel et le câblage électriques connexes soient adéquatement protégés contre le feu et la chaleur de
manière que le réservoir puisse fonctionner sans interruption pendant un incendie d’une durée de
2 heures. Lorsque le carburant de retour du moteur est acheminé vers un endroit autre que le réservoir
journalier (p. ex. réacheminé vers le réservoir de stockage secondaire s’il y a échauffement du carburant),
le taux de prélèvement maximum net du réservoir journalier correspond à la somme du carburant
consommé et du carburant retourné.

B.15 (article 8.7.1)


La plupart des systèmes sont protégés par des disjoncteurs à châssis enrobé ; malheureusement, en cas de
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court-circuit, la capacité de déclenchement sélectif de ces dispositifs est extrêmement limitée. Une perte
de déclenchement sélectif est admissible pour un disjoncteur qui fournit l’alimentation normale au
commutateur automatique dans la mesure où le commutateur peut assurer la commutation vers
l’alimentation de secours et restaurer la puissance pour toutes les autres charges. On ne peut donc pas
utiliser un disjoncteur principal à déclenchement instantané (p. ex. un disjoncteur à châssis enrobé) dans le
tableau de commande de secours, et si le disjoncteur de la génératrice ou les disjoncteurs des circuits
d’alimentation de la génératrice sont à déclenchement instantané (p. ex. des disjoncteurs à châssis
enrobé), le déclenchement doit être réglé à une valeur plus élevée que le courant de défaut de la
génératrice.
Il faut souligner que les disjoncteurs à châssis enrobé à déclenchement électronique à court retard se
déclenchent instantanément (déclenchement instantané prioritaire) à une valeur relativement faible et ne
sont pas nécessairement réglables.
Les disjoncteurs à air ou les disjoncteurs d’alimentation présentant une limite d’endurance de courte
durée et sans déclenchement instantané permettent d’obtenir un niveau beaucoup plus élevé de
coordination que les disjoncteurs à châssis enrobés.
Il n’est généralement pas possible de garantir le déclenchement sélectif en cas de court-circuit entre les
disjoncteurs du tableau qui sont situés en aval et les disjoncteurs qui alimentent le tableau parce qu’on
utilise le plus souvent des disjoncteurs à châssis enrobé. On ne peut obtenir un déclenchement sélectif que
si l’intensité du courant du circuit de dérivation est trop faible pour provoquer le déclenchement
instantané du disjoncteur qui alimente le tableau. Le coût des disjoncteurs à air dans ces applications est
prohibitif.

B.16 (article 9.1.2)


Les bâtiments multiples ayant une seule alimentation électrique de secours ont parfois plusieurs
propriétaires. Dans ce cas, la responsabilité de l’entretien de l’alimentation électrique de secours peut
incomber à tous les propriétaires et aux personnes qui agissent pour leur compte.

B.17 (article 9.5.1)


Il faut prévoir un système quelconque de dérivation pour permettre l’entretien courant du commutateur
automatique sans nuire au fonctionnement du matériel pour la sécurité des personnes. Cette dérivation
permet également de restaurer l’alimentation du matériel pour la sécurité des personnes après défaillance
du commutateur automatique, si les dommages ne sont pas trop étendus ; cet aspect n’est toutefois pas
visé par cette exigence.
Le matériel pour la sécurité des personnes devrait demeurer fonctionnel pour qu’un bâtiment puisse
être occupé. Les usages qui nécessitent une génératrice de secours et qui ne peuvent raisonnablement pas
être évacués chaque fois que des travaux d’entretien doivent être effectués sur un commutateur
automatique doivent être équipés d’un système de dérivation. Autrement, les travaux d’entretien ne
pourront pas être effectués ou leur portée sera réduite. L’entretien du commutateur automatique dans

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d’autres usages, par exemple, les immeubles à bureaux, peuvent être effectués lorsque le bâtiment est
inoccupé ; il n’est donc pas nécessaire de prévoir un système de dérivation, bien que cette caractéristique
demeure souhaitable.
L’entretien peut être effectué grâce à des systèmes de dérivation qui font partie intégrante du
commutateur ou à des tableaux de commande de secours à deux sorties alimentés par deux
commutateurs automatiques, dans la mesure où chaque commutateur possède la capacité nécessaire pour
alimenter tout le matériel pour la sécurité des personnes.
Aux termes de l’article 6.4.1, la durée maximale d’une coupure causée par une panne de l’alimentation
secteur est de 15 secondes ; la durée maximale d’une coupure due à la manœuvre du système de
dérivation ne doit donc pas dépasser 15 secondes. Dans certaines applications, une coupure de
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15 secondes peut être indésirable et compromettre la possibilité d’effectuer l’entretien courant et


l’entretien complet du commutateur automatique. Le concepteur du système devrait évaluer les charges
supportées par le système et, si une coupure momentanée risque d’avoir un effet nuisible sur certaines
charges (notamment dans le cas du matériel informatique) ou s’il faut procéder à de longs préparatifs
avant d’effectuer une coupure temporaire, la commutation des charges au système de dérivation devrait
se faire sans coupure de courant. Si les charges sensibles sont supportées par une alimentation
ininterruptible qui, en cas de panne de l’alimentation secteur, assure un fonctionnement continu lors du
démarrage de la génératrice et pendant la commutation des charges au système de dérivation, une
coupure momentanée en cours de commutation ne devrait pas poser de problème.
Une source unique de dérivation pour réduire les coûts est permise. Une source unique de dérivation est
suffisante et permet d’alimenter le matériel pour la sécurité des personnes pendant l’entretien du
commutateur automatique ; il faut toutefois que la génératrice fonctionne pendant toute la durée des
travaux d’entretien effectués sur le commutateur.
Si on utilise une dérivation à deux sources, le matériel pour la sécurité des personnes peut être relié à
l’alimentation normale ou à l’alimentation de secours pendant que les travaux d’entretien sont effectués
sur le commutateur automatique. Si la génératrice subit une défaillance pendant l’entretien du
commutateur automatique, la dérivation à deux sources restaure l’alimentation normale du matériel pour
la sécurité des personnes.
Par ailleurs, une dérivation à deux sources offre des avantages au chapitre des essais, car on peut mener
des essais sur le commutateur automatique à partir de l’une ou l’autre source sans coupure de
l’alimentation de la charge. Si le système de dérivation isole uniquement la source d’alimentation de
secours, l’essai d’un commutateur automatique nécessite pour le moins une coupure momentanée de
l’alimentation de la charge.
Dans bon nombre de bâtiments dotés d’une alimentation de secours, il n’est pas rare que la source
d’alimentation de secours et les commutateurs automatiques ne soient pas situés dans le même local ni au
même étage. Si un commutateur automatique en position «dérivation sur l’alimentation normale» est
réparé, il peut être difficile de démarrer rapidement l’alimentation de secours en cas de panne de
l’alimentation secteur. Pour assurer l’alimentation électrique de secours du bâtiment, il faut prévoir un
commutateur automatique en position «dérivation sur l’alimentation de secours».

B.18 (articles 10.3 et 11.3)


Pour perturber le moins possible les câbles électriques, les responsables de la conception et de l’installation
des systèmes devraient prévoir un point de jonction approprié entre la génératrice et le commutateur pour
le raccordement périodique d’une charge auxiliaire à des fins d’essai.

B.19 (article 11.1.1)


Lorsque des appareils qui consomment un carburant gazeux sont utilisés et que des travaux d’entretien
susceptibles d’introduire, entre autres, des mélanges gazeux explosifs dans le système d’échappement
sont effectués, on devrait employer des méthodes appropriées pour purger le système avant de tenter de
démarrer le moteur.

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Annexe C (informative)
Commutation de charges à haute vitesse
Note : Cette annexe ne constitue pas une partie obligatoire de cette norme.

C.1
Un grand nombre de documents de l’IEEE traitent de la commutation à grande vitesse de charges rotatives
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entre sources de tension. La commutation à grande vitesse peut entraîner des tensions, des courants et des
couples transitoires excessifs. Ces conditions transitoires entraînent parfois le cisaillement des boulons
d’accouplement, la torsion des arbres, la fusion des fusibles et le déclenchement des disjoncteurs des
circuits d’alimentation et de dérivation.

C.2
Durant la commutation à grande vitesse, la coupure momentanée de l’alimentation d’un moteur produit
une tension et un courant transitoires. Lorsque le commutateur commute la charge d’une source
d’alimentation vers une autre, ces sources peuvent être déphasées l’une par rapport à l’autre, ce qui
entraîne un courant d’appel considérable et des couples transitoires élevés.

C.3
Voici deux moyens d’amoindrir les difficultés provenant des transitoires :
a) veiller à ce que la commutation n’ait lieu que lorsque les deux sources d’alimentation sont en phase ;
la commutation peut alors se faire à grande vitesse ; ou
b) débrancher le moteur de l’alimentation assez longtemps pour le ralentir suffisamment avant de le
relier à la seconde source et maintenir le commutateur à une position neutre jusqu’à ce que la baisse
de la tension résiduelle du moteur soit suffisante pour réduire les transitoires à des valeurs
acceptables.

C.4
Il incombe au fabricant du moteur, au fabricant du commutateur et au concepteur du système de résoudre
le problème des transitoires associées à la commutation à grande vitesse de charges rotatives.

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B.20 (tableau 5, point 4 b)


Lorsque le carburant est filtré, il faut suivre le mode opératoire ci-après :
a) Filtrer le carburant à degré de filtration d’au plus 20 µ ; le matériau filtrant devrait pouvoir retenir
l’eau.
b) La durée de filtration du carburant (si celui-ci est recirculé dans le même réservoir pendant la
filtration) devrait être égale à au moins trois fois la durée nécessaire pour traiter une fois le volume de
carburant contenu dans le réservoir. Ainsi, si le volume de carburant est de X et que le filtre permet de
traiter un volume X en 30 minutes, il faut faire fonctionner le filtre pendant au moins 1,5 heures.
On obtiendra ainsi un degré raisonnable de filtration. Il faut également agiter le carburant et s’assurer
que les contaminants accumulés au fond du réservoir sont traités.
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c) Les responsables de la conception et de l’installation des réservoirs de carburant devraient prévoir un


dégagement suffisant au-dessus des réservoirs pour l’élément aspirant et les tuyaux de retour ainsi
que des obturateurs ou des dispositifs semblables en partie supérieure des réservoirs pour faciliter
l’insertion des tuyaux.

40 Octobre 2005
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Journal C282-05
Publication pertinente

Alimentation électrique de secours des bâtiments : Journal d’entretien

ISBN 1-55436-091-9

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