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Pour d’aucuns, c’est la cherté des formalités de sécurisation administrative qui explique
ce faible pourcentage alors que pour d’autres c’est la complexité même des formalités.
Qu’en est-il ? Le rapport présente la procédure de sécurisation administrative ; c’est une
procédure à six étapes.
En cas d’héritage, il faut faire un papier d’héritage ou faire prendre un acte notarié suivi
d’un plan à trois tampons qu’on peut obtenir au niveau des services cadastraux.
La confirmation de vente ou de donation peut se faire soit à la Justice soit par acte
notarié soit encore par délivrance d’un certificat administratif au niveau de la Mairie ou
de la Préfecture.
A la Justice, on paie les frais de jugement qui s’élèvent à 9000 francs CFA et les frais du
certificat de non appel, ni opposition à 5000 francs CFA. Dans ce cas, l’acquéreur doit
déplacer, à ses frais, le vendeur et les propriétaires des terrains limitrophes.
Si l’acquéreur opte pour l’acte notarié, il paie les frais de l’acte qui s’élèvent au taux de
20% de la valeur vénale (prix d’achat) du terrain.
S’il opte pour le certificat administratif, il fait légaliser les contrats à 33 000 francs CFA,
les frais de Justice à 500 francs CFA et les frais d’établissement du certificat proprement
dit à 30 000 francs CFA.
Il faut noter également que la Direction des Affaires Domaniales et Cadastrales est
composée de quatre départements à savoir le Département de la Conservation
Foncière, des Domaines, des Enregistrements et du Cadastre.
4ème étape : Paiement des frais de publication au Journal Officiel
Ensuite, il faut payer 13 000 francs CFA pour faire publier l’enregistrement au Journal
Officiel de la République Togolaise.
Lancée dans le cadre des reformes visant à faciliter le transfert de propriété, une
opération de numérisation foncière a permis de traiter 43 880 titres sur les 46 183
émis, soit 95% des actes de propriété de terres numérisés à la date du 31 décembre
2017. L’information provient d’un document de la cellule Climat des affaires (CCA),
un organe lancé le 30 janvier dernier pour coordonner et suivre la mise en œuvre les
réformes engagées pour améliorer l’environnement économique.
Fiacre E. Kakpo
Au Togo, la numérisation des titres fonciers est
désormais finalisée
Notons que, déjà à la fin de l’année 2018, le taux de numérisation foncière était de
95%, avec 43 880 titres numérisés sur 46 183.
Par ailleurs, cette année 2019, les travaux se poursuivent pour l’assainissement du
secteur foncier au Togo. Citons notamment, l’apurement de 500 dossiers en
souffrance auprès de la cour suprême, principalement axés sur le foncier ; les
nouvelles régulations en matière de transfert de propriété foncière des citoyens
togolais à un étranger ; ou encore l’obligation récemment introduite, pour les privés
détenteurs de terres rurales agricoles, de les mettre en valeur, ceci afin de lutter contre
la spéculation.
(Togo First) - Le Togo dispose désormais d’un guichet unique pour toutes les
opérations relatives au foncier. Un décret portant création et organisation du nouvel
organe a été adopté hier mercredi en Conseil des ministres.
(Togo Officiel) - Le taux de numérisation des titres fonciers au Togo est de 99%, soit
46 183 titres numérisés. C’est ce qu’indique le dernier rapport sur l’état de la mise
en œuvre des réformes structurelles convenues avec le FMI, dans le cadre du
programme économique et financier, appuyé par la Facilité élargie de crédit (FEC).
Les 1% restants concernent les titres établis lors de la colonisation allemande de 1884
à 1914 et qui n’auraient pas été retrouvés.
Ce processus de numérisation, mené par la Direction des affaires domaniales et
cadastrales (DADC), en vue d’assainir la gestion du foncier au Togo et de simplifier
les procédures d’obtention des titres fonciers, est ainsi arrivé à son terme. En
décembre dernier, le taux de numérisation foncière s’était établi à 95%, soit 43 880
documents.
Cette opération qui facilite en outre l’archivage, la recherche et la résolution de litiges
fonciers, s’inscrit dans la volonté du gouvernement d’assainir véritablement le
secteur du foncier.
Depuis le début de l’année, de nombreuses mesures ont été également prises. La
dernière en date est l’obligation, édictée afin de lutter contre la spéculation, pour les
privés détenteurs de terres rurales agricoles de les mettre en valeur, sous peine de
confiscation.