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J. M. W. Turner (1775 – 1851), Jumièges, vers 1832, gouache et aquarelle sur papier, 13,9 x 19,1 cm, Tate, accepté par la nation dans le cadre du legs
Turner 1856, Photo © Tate
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COMMUNIQUÉ DE PRESSE
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PRÉFACE DE BRUNO MONNIER, PRÉSIDENT DE CULTURESPACES
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PARCOURS DE L’EXPOSITION
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TURNER (1775 - 1851) EN QUELQUES DATES
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L’ÉQUIPE DU PROJET ARTISTIQUE
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CULTURESPACES, PRODUCTEUR ET RÉALISATEUR DE L’EXPOSITION
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LE MUSÉE JACQUEMART-ANDRÉ - INSTITUT DE FRANCE
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LES EXPOSITIONS AU MUSÉE JACQUEMART-ANDRÉ
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LES MÉCÈNES DE L’EXPOSITION
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VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE
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AUTOUR DE L’EXPOSITION
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INFORMATIONS PRATIQUES
13 MARS – 20 JUILLET 2020
EXPOSITION ORGANISÉE EN COLLABORATION AVEC LA TATE, ROYAUME-UNI
Grâce aux prêts exceptionnels de la Tate, Royaume-Uni, qui abrite la plus grande
collection de Turner au monde, le musée Jacquemart-André accueille une exposition de
60 aquarelles et quelque 10 peintures à l’huile, dont certaines n’ont jamais été présentées
en France.
Outre ses œuvres achevées destinées à la vente, Turner conservait pour lui-même un
fonds considérable d’œuvres, laissé à sa mort dans sa maison et dans son atelier. Avec
leur caractère propre, ces esquisses, plus expressives et expérimentales, sont certainement
plus proches de sa vraie nature que celles peintes pour le public. Au total, après la mort de
l’artiste, la nation britannique en 1856 reçoit un legs immense comprenant une centaine de
peintures à l’huile, des études inachevées et des ébauches, ainsi que des milliers d’œuvres
sur papier : aquarelles, dessins et carnets de croquis.
L’écrivain John Ruskin, l’un des premiers à avoir étudié l’ensemble de ce legs, observa que
Turner avait réalisé la plupart de ces œuvres « pour son propre plaisir ». Aujourd’hui conservé
à la Tate Britain, ce fonds révèle toute la modernité de ce grand peintre romantique.
L’exposition dévoile une partie de ce fonds intime qui offre des points de vue uniques sur
l’esprit, l’imagination et la pratique privée de Turner.
Un parcours chronologique permet de suivre pas à pas son évolution artistique : de ses
œuvres de jeunesse d’un certain réalisme topographique aux œuvres de sa maturité, plus
radicales et accomplies, fascinantes expérimentations lumineuses et colorées.
Associées ici à quelques aquarelles achevées et peintures à l’huile pour illustrer leur
influence sur la production publique de Turner, ces œuvres très personnelles demeurent
aussi fraîches et spontanées que lorsqu’elles sont nées sur le papier.
Commissariat :
David Blayney Brown, conservateur senior de l’art britannique du XIXe siècle à la Tate,
Royaume-Uni,
Pierre Curie, conservateur du musée Jacquemart-André.
Si Joseph Mallord William Turner (1775-1851) est passé à la postérité pour ses toiles
vibrantes, témoignant tant de son audace que de sa sensibilité, on oublie parfois que
cet immense coloriste s’est d’abord illustré dans la pratique de l’aquarelle. Insatiable
expérimentateur, il va tout au long de sa carrière exploiter les possibilités de ce médium
qui connaît alors son âge d’or en Angleterre, pour en tirer des effets aussi novateurs
que subtils.
Plus qu’un support, l’aquarelle est pour lui un véritable champ d’exploration auquel il
s’adonne avec une maestria inégalée, au fil des années et de ses voyages. Après avoir
parcouru la Grande-Bretagne, il part à la découverte du Continent. En quelques coups
de pinceau, il fait jaillir sur le papier de saisissantes vues des plus beaux paysages de
France, d’Allemagne, de Suisse et surtout d’Italie, dont il sait comme nul autre rendre la
lumière si particulière. Mais c’est à Margate, petite station balnéaire britannique chère
à son cœur, qu’il trouve les « plus beaux ciels d’Europe » : il y multiplie les études dans
lesquelles la mer et le ciel se fondent en d’infinies variations colorées.
Bruno Monnier,
Président de Culturespaces
J. M. W. Turner (1775 – 1851), Vue des gorges de l’Avon, 1791, crayon, encre et aquarelle sur papier, 23,1 x 29,4 cm
Tate, accepté par la nation dans le cadre du legs Turner 1856, Photo © Tate
Turner entreprend d’ouvrir sa propre galerie à Londres en 1804 pour y organiser annuellement
des expositions personnelles, dans lesquelles il présente des œuvres sur papier et des
peintures à l’huile. L’année suivante, il habite quelque temps en bordure de la Tamise à la
campagne, à l’ouest de Londres, naviguant sur le fleuve et peignant parfois directement
à l’aquarelle d’après nature. En 1807, il est nommé professeur de perspective à la Royal
Academy, tout en poursuivant sa production de compositions originales à l’aquarelle.
2. J. M. W. Turner (1775 – 1851), Vue de Richmond Hill et d’un pont, exposé en 1808, huile sur toile, 91,4 x 121,9 cm
Tate, accepté par la nation dans le cadre du legs Turner 1856, Photo © Tate
Avec l’instauration d’une paix durable en Europe, Turner parcourt en 1817 la Belgique, les
Pays-Bas et la Rhénanie allemande. Suivent de nombreux voyages sur le continent durant
près de trente ans, souvent dans des régions montagneuses ou le long de cours d’eau
majeurs.
En 1819-1820, il effectue tard dans sa carrière un « Grand Tour » d’Italie de six mois, à Rome
principalement, où il étudie les grands monuments, l’art et les antiquités, et également à
Naples et à Venise. Ce long périple dans le sud est volontiers considéré comme une période
clé dans la carrière de Turner. Il accentuera durablement son traitement déjà intense de la
lumière et de la couleur. En 1828, il séjourne à nouveau plusieurs mois à Rome, où il expose
des peintures réalisées sur place.
1. J. M. W. Turner (1775 – 1851), Scarborough, vers 1825, aquarelle et graphite sur papier, 15,7 x 22,5 cm
Tate, accepté par la nation dans le cadre du legs Turner 1856, Photo © Tate
2. J. M. W. Turner (1775 – 1851), Venise: San Giorgio Maggiore – tôt le matin, 1819, aquarelle sur papier, 22,3 x 28,7 cm
Tate, accepté par la nation dans le cadre du legs Turner 1856, Photo © Tate
Dans les années 1820, Turner a visité la France au fil de la Seine et parcouru la Belgique,
le Luxembourg et l’Allemagne. Durant les dix années suivantes, il poursuit ses voyages en
Europe. À cette époque, il aime peindre les paysages, les petites et les grandes villes à
l’aquarelle et à la gouache, sur des papiers teintés qu’il transporte en liasses avec ses
carnets habituels. Ses vues des bords de la Loire et de la Seine ont été gravées en petit
format pour trois livres de voyages publiés entre 1833 et 1835 intitulés Promenades au bord
de la Loire et Promenades au bord de la Seine et commercialisés sous le titre générique de
Tour annuel de Turner.
En 1818, il est chargé pour la première fois d’illustrer, pour des éditions commerciales, les
écrits du poète et romancier Sir Walter Scott par des aquarelles aux détails minutieux. Turner
illustre par la suite de nombreux ouvrages, parmi lesquels les poèmes de Samuel Rogers,
dont les pages bénéficieront de l’imagerie vivante de Turner.
J. M. W. Turner (1775 – 1851), Dinant, Bouvignes et Crèvecoeur : coucher de soleil, vers 1839, gouache et aquarelle sur papier, 13,6 x 18,8 cm
Tate, accepté par la nation dans le cadre du legs Turner 1856, Photo © Tate
Sa pratique de l’aquarelle amène parfois Turner à exécuter des études en couleurs détaillées
de même format que ses projets aboutis. Même pour ces compositions, il aurait déclaré
qu’il ne travaille « pas selon un processus établi, mais joue avec les couleurs jusqu’à ce qu’il
ait exprimé les idées qu’il a en tête ». On conserve un grand nombre de ces feuilles réalisées
à partir de la fin des années 1810, dites « ébauches colorées » (colour beginnings).
Ce type d’études colorées, traitées avec une grande liberté, fait écho aux dessins détaillés
de ses carnets qui constituent ses sources premières. Les « ébauches colorées » qu’il peint
dans l’atelier à partir de ses dessins lui permettent de réintroduire la lumière et la couleur
en faisant appel à sa mémoire visuelle phénoménale, à son imagination et à sa maîtrise
technique inégalée.
D’amples lavis aux couleurs intenses transparaissent souvent sous le fini délicat d’aquarelles
achevées. Sa pratique de la peinture à l’huile suggère des procédés comparables : parfois,
les « jours de vernissage » précédant les expositions de la Royal Academy, Turner complète
de touches rapides une composition largement inachevée afin de l’unifier.
Les « ébauches colorées » peuvent tout à fait apparaître à des spectateurs modernes
comme l’expression d’humeurs et d’atmosphères. Que Turner en ait conservé autant laisse
supposer que lui-même retirait une satisfaction esthétique de ces expériences privées.
J. M. W. Turner (1775 – 1851), Un paysage italianisant idéalisé avec des arbres au-dessus d’un lac ou d’une baie, éclairé par un soleil rasant, vers
1828–1829, aquarelle sur papier, 31,2 x 43,9 cm, Tate, accepté par la nation dans le cadre du legs Turner 1856, Photo © Tate
Turner vient régulièrement se détendre sur les terres de son protecteur Lord Egremont à
Petworth dans le Sussex, où il peint des aquarelles intimistes du manoir et de ses habitants.
Ces œuvres à la touche enlevée traduisent la grande liberté de l’artiste qui se plaît à
expérimenter, tant dans le choix des motifs que dans celui des matériaux qu’il emploie.
Sont également présentés dans cette salle une palette et un cabinet à pigments ayant tous
deux appartenu à Turner et qui témoignent directement de son audace dans l’utilisation
des couleurs et en particulier d’un usage fréquent des couleurs primaires, le rouge, le jaune
et le bleu. Ce goût pour les coloris éclatants va s’exacerber dans les œuvres de sa maturité.
J. M. W. Turner (1775 – 1851), L’Artiste et ses admiratrices, 1827, aquarelle et pigments opaques sur papier, 13,8 x 19 cm
Tate, accepté par la nation dans le cadre du legs Turner 1856, Photo © Tate
Durant la dernière décennie de sa carrière, jusqu’au milieu des années 1840, Turner va
produire certaines de ses plus belles aquarelles. Créées dans un contexte de changement,
tant des goûts que des classes de sa clientèle, elles ne sont plus destinées à des expositions
ou à des éditeurs, mais à un cercle restreint de collectionneurs ou d’admirateur avant-
gardistes. Au fur et à mesure que la pression des grands projets d’estampes diminue, Turner
redevient plus prolifique dans sa production privée. Il retrouve le plaisir de peindre sans se
plier à la nécessité de dessiner.
Ces œuvres mêlant les éléments entre eux prennent également forme durant ses voyages
estivaux dans les Alpes, entre 1841 et 1844. Elles évoquent tantôt les masses simplifiées
de montagnes accrochant une aube fugace, tantôt un coucher de soleil sur des lacs
miroitants.
J. M. W. Turner (1775 – 1851), Le Lac Léman, avec la Dent d’Oche, au-dessus de Lausanne,1841, graphite et aquarelle sur papier, 23,5 x 33,8 cm
Tate, accepté par la nation dans le cadre du legs Turner 1856, Photo © Tate
1. J. M. W. Turner (1775 – 1851), Quai de Venise, palais des Doges, exposé en 1844, huile sur toile, 62,2 x 92,7 cm
Tate, accepté par la nation dans le cadre du legs Turner 1856, Photo © Tate
2. J. M. W. Turner (1775 – 1851), Ehrenbreitstein avec un arc-en-ciel, 1840, graphite, aquarelle et gouache sur papier, 14,1 x 19,3 cm
Tate, accepté par la nation dans le cadre du legs Turner 1856, Photo © Tate
Après plus d’un demi-siècle de travail et de voyages, la santé de Turner se met à décliner
alors qu’il atteint l’âge de soixante-dix ans. Il fait encore deux brefs séjours dans le nord de
la France et sur la côte normande en 1845, « à la recherche de tempêtes et d’épaves ». Il y
produit des études limpides mêlant la mer, le rivage et le ciel. Très semblables à celles qu’il
exécute depuis des années pour son propre plaisir, elles n’affichent aucun indice de date
ou de lieu, mais n’en sont pas moins assurées et réalisées de main de maître.
Durant ses dernières années, Turner se rend régulièrement dans la ville balnéaire anglaise
de Margate. Là, les limites de la Tamise se confondent avec l’horizon infini de la mer sous
les ciels « les plus beaux de toute l’Europe », selon ses propres mots. Bien des études du soleil
et des nuages brossées là ou ailleurs se passent entièrement de détails topographiques.
Baignées de lumière, elles sont devenues de pures méditations de l’artiste sur le monde.
Une même démarche semble présider à l’élaboration des peintures à l’huile que réalise
Turner à cette époque, tant sur le plan conceptuel que formel. Son style se fait plus vif, la
touche plus empâtée et les compositions figuratives cèdent le pas à des toiles qui suggèrent
plus qu’elles ne décrivent, en s’appuyant sur une appréciation subtile de la lumière, de
la couleur et des effets atmosphériques. Cette dissolution des formes aux profit d’effets
sensibles, d’abord visible dans ses marines, est également à l’œuvre dans les dernières
toiles que l’artiste expose au public à la Royal Academy en 1850. Turner s’éteint l’année
suivante, en laissant derrière lui un fonds d’une richesse et d’une variété exceptionnelles.
J. M. W. Turner (1775 – 1851), La Visite de la Tombe, exposé en 1850, huile sur toile, 91,4 x 121,9 cm, Tate, accepté par la nation dans le cadre du
legs Turner 1856, Photo © Tate
Avant 1794 : Il assiste aux séances de l’« académie » du soir du docteur Thomas Monro,
où il copie les œuvres d’autres artistes.
À partir de 1790 : Il expose des aquarelles à la Royal Academy jusqu’à ce qu’il envoie
en 1796 sa première peinture à l’huile, Pêcheurs en mer.
À partir du milieu des années 1790 : Turner adopte un rythme qu’il conservera presque
toute sa vie : il voyage en été et travaille dans son atelier durant les mois d’hiver, le
dessin exécuté sur le motif servant de base à son travail en atelier. Il est bientôt soutenu
et recherché par des collectionneurs comme Richard Colt Hoare, William Beckford à
l’abbaye de Fonthill et le duc de Bridgewater.
J. M. W. Turner (1775 – 1851), Venise : vue sur la lagune au coucher du soleil, 1840, aquarelle sur
papier, 24,4 x 30,4 cm
Tate, accepté par la nation dans le cadre du legs Turner 1856, Photo © Tate
1810, 1811, 1813 : Outre les périples effectués dans le Sussex, le Kent (1810) et le
West Country (1811), le voyage de 1813 fournit à Turner le matériau de son livre Vues
pittoresques de la côte sud de l’Angleterre. Il s’agit de la première série importante de
sujets topographiques gravée d’après ses aquarelles.
1815 : Sa galerie accueille, entre autres visiteurs de renom, le sculpteur italien Antonio
Canova qui reconnaît en Turner un grand génie.
1819 : Premier voyage de Turner en Italie, l’un des plus importants et décisifs de sa
carrière. Il séjourne à Venise, Rome et Naples.
1829 : Son père meurt en septembre. Ce deuil est suivi de la perte de son ami Thomas
Lawrence, pour lequel Turner était « incontestablement le premier peintre de paysages
en Europe ».
1833-1835 : Longs voyages en Europe. Durant cette période, il publie trois volumes de
gravures intitulés Promenades au bord de la Loire et Promenades au bord de la Seine,
commercialisés sous le titre générique « Turner’s Annual Tour ».
1843 : Ruskin publie le premier volume de son livre Les Peintres Modernes et place
Turner à la tête de ces artistes. Il devient le porte-drapeau d’une nouvelle génération
d’admirateurs de Turner, qui saluent la modernité de son œuvre. Leur enthousiasme
pour ses aquarelles et ses huiles est une source renouvelée de travail qui occupera
Turner jusqu’à la fin de sa vie.
COMMISSARIAT
David Blayney Brown est conservateur en chef de l’art britannique du XIXe siècle à la Tate,
Royaume-Uni. Spécialiste de l’art britannique et européen de la période romantique, il
détient une expertise particulière dans le travail de J.M.W. Turner. Après avoir commencé
sa carrière au Ashmolean Museum, Oxford, où il était responsable de la Print Room, il
travaille à la Tate depuis 1986. Il a organisé de nombreuses expositions et écrit et donné
de nombreuses conférences au Royaume-Uni et à l’étranger. Il est éditeur et contributeur
principal du catalogue de la Tate en ligne Sketchbooks, Drawings and Watercolors of
J.M.W. Turner et se trouve, parmi ses livres, Romanticism, Phaidon Art & Ideas, 2001.
Pierre Curie est spécialiste de peinture italienne et espagnole du XVIIe siècle, il a travaillé sur
celle du XIXe siècle français au Musée du Petit Palais. Par la suite chargé du domaine de la
peinture à l’Inventaire général, il a co-rédigé le Vocabulaire typologique et technique de
la peinture et du dessin (2009). Nommé responsable de la filière peinture du département
restauration du Centre de recherche et de restauration des Musées de France en 2007, il
a coordonné quelques grandes restaurations de tableaux des musées nationaux (Léonard
de Vinci, Titien, Rembrandt, Poussin…). Pierre Curie est conservateur du musée Jacquemart-
André depuis janvier 2016.
PRODUCTION ET RÉALISATION
SCÉNOGRAPHIE
Hubert le Gall, designer français, créateur et sculpteur d’art contemporain, réalise des
scénographies originales pour de nombreuses expositions, et notamment au musée
Jacquemart-André avec Rembrandt intime (2016), De Zurbarán à Rothko, la collection
Alicia Koplowitz (2017), Le jardin secret des Hansen, la collection Ordrupgaard (2017),
Mary Cassatt, une impressionniste américaine à Paris (2018), Caravage. Amis et Ennemis
(2018), Hammershøi, le maître de la peinture danoise (2019) et la Collection Alana
(2019).
Avec 30 ans d’expérience et plus de 4,5 millions de visiteurs par an, Culturespaces, créé
en 1990 par Bruno Monnier, est le premier opérateur privé dans la gestion complète de
monuments, musées et centres d’art. Depuis 2012, Culturespaces est aussi l’un des pionniers
dans la création de centres d’art numériques et d’expositions numériques immersives.
Culturespaces prend en charge la mise en valeur des espaces et des collections, l’accueil
des publics, la gestion du personnel et de l’ensemble des services, l’animation culturelle,
l’organisation des expositions temporaires ainsi que la communication nationale et
internationale des sites. Conscient que le patrimoine doit être préservé pour les générations
futures, Culturespaces participe également chaque année au financement de programmes
de restauration des monuments et des collections qui lui sont confiés.
© Culturespaces / C/Recoura
Ouvert au grand public depuis plus d’un siècle, le musée Jacquemart-André, demeure
de collectionneurs de la fin du XIXe siècle, abrite de nombreuses œuvres d’art portant les
signatures les plus illustres :
• l’art de la Renaissance italienne : Uccello, Bellini, Mantegna, Della Robbia…
• la peinture flamande : Rembrandt, Hals, Ruysdaël…
• la peinture française du XVIIIe siècle : Boucher, Chardin, Fragonard, Vigée-Lebrun…
Légataire de ce bien en 1912, en même temps que l’abbaye royale de Chaalis achetée
par Nélie Jacquemart dix ans auparavant, l’Institut de France s’emploie depuis à respecter
ses volontés testamentaires et à faire connaître au plus grand nombre ses collections
rassemblées avec passion.
Les époux André ont rassemblé en quelques décennies près de 5 000 œuvres. Le couple,
puis Nélie Jacquemart seule après la mort de son mari, a su faire appel aux plus grands
antiquaires et marchands, parcourir le monde à la recherche de l’objet rare, dépenser des
sommes considérables pour des œuvres de maîtres, sacrifier des pièces de second ordre
afin de respecter un choix d’excellence, qui fait de l’hôtel Jacquemart-André un musée de
rang international.
L'Institut de France :
Créé en 1795, l’Institut de France a pour mission de proposer aux cinq Académies
(française, inscriptions et belles-lettres, sciences, beaux-arts, sciences morales
et politiques) un cadre harmonieux pour travailler au perfectionnement des lettres, des
sciences et des arts, à titre non lucratif. Grand mécène, il encourage la recherche et
soutient la création à travers la remise de prix, de bourses et de subventions (plus de 23
millions d’euros distribués chaque année par le biais de ses fondations abritées). Placé sous
la protection du président de la République, il est également le gardien d'un important
patrimoine, à commencer par le Palais du quai de Conti, quatre bibliothèques dont la
bibliothèque Mazarine, ou encore de nombreuses demeures et collections qui lui ont été
léguées depuis la fin du XIXe siècle. Parmi elles se trouvent le musée Jacquemart-André, le
château de Chantilly, l’abbaye de Chaalis, le château de Langeais, le manoir de Kerazan
ou encore la villa Kérylos.
- 2019 : La collection Alana, chefs-d’œuvre de la - 2013 : Désirs & Volupté à l’époque victorienne
peinture italienne - 2013 : Eugène Boudin
- 2019 : Hammershøi, le maître de la peinture danoise - 2012 : Canaletto – Guardi, les deux maîtres
- 2018 : Caravage à Rome. Amis et Ennemis de Venise
- 2018 : Mary Cassatt, une impressionniste - 2012 : Le Crépuscule des Pharaons
américaine à Paris
- 2011 : Fra Angelico et les Maîtres de la lumière
- 2017 : Le jardin secret des Hansen, la collection
- 2011 : Dans l’intimité des frères Caillebotte,
Ordrupgaard
Peintre et Photographe
- 2017 : De Zurbaran à Rothko - Collection Alicia
- 2010 : Rubens, Poussin et les peintres du XVIIe
Koplowitz - Grupo Omega Capital
siècle
- 2016 : Rembrandt Intime - 2010 : Du Greco à Dalí. Les grands maîtres
- 2016 : L’Atelier en plein air - Les Impressionnistes espagnols de la collection Pérez Simón
en Normandie - 2009 : Bruegel, Memling, Van Eyck… La
- 2015 : Florence, portraits à la cour des Médicis collection Brukenthal
- 2009 : Les Primitifs Italiens. Chefs-d’œuvre de
- 2015 : De Giotto à Caravage, les passions de
la collection d’Altenbourg
Roberto Longhi
- 2014 : Le Pérugin, Maître de Raphaël - 2008 : Van Dyck
C’est en effet avec une grande fierté que notre entreprise marque ainsi plus de dix années
de partenariat en faveur de Culturespaces. Les liens tissés entre nos deux établissements nous
ont ainsi permis de soutenir, à travers nos filiales implantées en régions, des projets aussi variés
que la création de l’Hôtel de Caumont - Centre d’Art à Aix en Provence ou le projet des
Bassins de Lumières qui ouvriront au printemps 2020 à Bordeaux.
Pour notre Groupe, la lumière est un symbole très fort, incarné d’ailleurs par notre étoile.
Nous formulons tous nos vœux de réussite pour cette exposition, et souhaitons qu’elle
permette à des publics très variés de découvrir ou d’admirer à nouveau les œuvres de cet
extraordinaire peintre de la lumière. »
Françoise Mercadal-Delasalles
Directrice générale du groupe Crédit du Nord
La vie et l’œuvre de l’un des plus grands peintres anglais incarnent la proximité entre nos
deux pays. C’est ce lien vital qu’Eurotunnel fait vivre au quotidien.
À PROPOS DE GETLINK
Getlink (Euronext Paris et Londres : GET) gère, via sa filiale Eurotunnel, l’infrastructure du
tunnel sous la Manche et exploite des services de Navettes Camions et Passagers (voitures
et autocars) entre Folkestone (R.-U.) et Calais (France). Eurotunnel est concessionnaire et
exploitant du tunnel sous la Manche, le moyen le plus rapide, le plus fiable, le plus facile et le
plus respectueux de l’environnement pour traverser la Manche, jusqu’en 2086.
En 25 ans, ce sont près de 450 millions de personnes et 90 millions de véhicules qui ont voyagé
dans le tunnel sous la Manche. Cette liaison terrestre unique est devenue un lien vital entre
le continent et le Royaume-Uni. Getlink propose également une activité de Fret ferroviaire
par l’intermédiaire de sa filiale Europorte, qui offre un vaste éventail de services de transport
ferroviaire intégré, ainsi qu’une interconnexion électrique par le biais de sa filiale ElecLink.
www.getlinkgroup.com
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1. J. M. W. Turner (1775 – 1851), Vue des gorges de l’Avon, 1791, crayon, encre et aquarelle sur papier, 23,1 x 29,4 cm
Tate, accepté par la nation dans le cadre du legs Turner 1856, Photo © Tate
2. J. M. W. Turner (1775 – 1851), La Tamise près d’Isleworth : barque et péniches au premier plan, 1805, graphite et aquarelle sur papier, 25,8 x 36,5 cm
Tate, accepté par la nation dans le cadre du legs Turner 1856, Photo © Tate
3. J. M. W. Turner (1775 – 1851), Vue de Richmond Hill et d’un pont, exposé en 1808, huile sur toile, 91,4 x 121,9 cm
Tate, accepté par la nation dans le cadre du legs Turner 1856, Photo © Tate
4. J. M. W. Turner (1775 – 1851), Venise: San Giorgio Maggiore – tôt le matin, 1819, aquarelle sur papier, 22,3 x 28,7 cm
Tate, accepté par la nation dans le cadre du legs Turner 1856, Photo © Tate
5. J. M. W. Turner (1775 – 1851), Scarborough, vers 1825, aquarelle et graphite sur papier, 15,7 x 22,5 cm
Tate, accepté par la nation dans le cadre du legs Turner 1856, Photo © Tate
6. J. M. W. Turner (1775 – 1851), Une Villa. Clair de lune (Une villa un soir de bal) pour L'Italie de Samuel Rogers, vers 1826–1827, crayon et encre, graphite et aquarelle sur
papier, 24,6 x 30,9 cm Tate, accepté par la nation dans le cadre du legs Turner 1856, Photo © Tate
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7. J. M. W. Turner (1775 – 1851), La Vision de Colomb, pour les Poèmes de Samuel Rogers, vers 1830–1832, graphite et aquarelle sur papier, 23,2 x 31 cm
Tate, accepté par la nation dans le cadre du legs Turner 1856, Photo © Tate
8. J. M. W. Turner (1775 – 1851), Jumièges, vers 1832, gouache et aquarelle sur papier, 13,9 x 19,1 cm, Tate, accepté par la nation dans le cadre du legs Turner 1856, Photo ©
Tate
9. J. M. W. Turner (1775 – 1851), Le Rameau d’or, exposé en 1834, huile sur toile, 104,1 x 163,8 cm, Tate, offert par Robert Vernon, 1847, Photo © Tate
10. J. M. W. Turner (1775 – 1851), Un paysage italianisant idéalisé avec des arbres au-dessus d’un lac ou d’une baie, éclairé par un soleil rasant, vers 1828–1829,
aquarelle sur papier, 31,2 x 43,9 cm, Tate, accepté par la nation dans le cadre du legs Turner 1856, Photo © Tate
11. J. M. W. Turner (1775 – 1851), Cathédrale de Durham : intérieur, vue vers l’est le long de l’aile sud, 1797-1798, graphite, aquarelle et gouache sur papier, 75,8 x 57,9
cm, Tate, accepté par la nation dans le cadre du legs Turner 1856, Photo © Tate
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12. J. M. W. Turner (1775 – 1851), Dinant, Bouvignes et Crèvecoeur : coucher de soleil, vers 1839, gouache et aquarelle sur papier, 13,6 x 18,8 cm
Tate, accepté par la nation dans le cadre du legs Turner 1856, Photo © Tate
13. J. M. W. Turner (1775 – 1851), L’Artiste et ses admiratrices, 1827, aquarelle et pigments opaques sur papier, 13,8 x 19 cm
Tate, accepté par la nation dans le cadre du legs Turner 1856, Photo © Tate
14. J. M. W. Turner (1775 – 1851), Venise : vue sur la lagune au coucher du soleil, 1840, aquarelle sur papier, 24,4 x 30,4 cm
Tate, accepté par la nation dans le cadre du legs Turner 1856, Photo © Tate
15. J. M. W. Turner (1775 – 1851), Quai de Venise, palais des Doges, exposé en 1844, huile sur toile, 62,2 x 92,7 cm
Tate, accepté par la nation dans le cadre du legs Turner 1856, Photo © Tate
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16. J. M. W. Turner (1775 – 1851), Le Lac Léman, avec la Dent d’Oche, au-dessus de Lausanne,1841, graphite et aquarelle sur papier, 23,5 x 33,8 cm
Tate, accepté par la nation dans le cadre du legs Turner 1856, Photo © Tate
17. J. M. W. Turner (1775 – 1851), Ehrenbreitstein avec un arc-en-ciel, 1840, graphite, aquarelle et gouache sur papier, 14,1 x 19,3 cm
Tate, accepté par la nation dans le cadre du legs Turner 1856, Photo © Tate
18. J. M. W. Turner (1775 – 1851), Venise, la Piazzetta avec une cérémonie du Doge épousant la mer, vers 1835, huile sur toile, 91,4 x 121,9 cm
Tate, accepté par la nation dans le cadre du legs Turner 1856, Photo © Tate
19. J. M. W. Turner (1775 – 1851), Coucher de soleil, vers 1845, aquarelle sur papier, 24 x 31,5 cm, Tate, accepté par la nation dans le cadre du legs Turner 1856
Photo © Tate
20. J. M. W. Turner (1775 – 1851), La Visite de la Tombe, exposé en 1850, huile sur toile, 91,4 x 121,9 cm, Tate, accepté par la nation dans le cadre du legs Turner 1856,
Photo © Tate
LE CATALOGUE
Le hors-série de Connaissance des Arts propose une mise en perspective des chefs-d’œuvre
en les restituant dans leurs contextes historiques et artistiques.
L’AUDIOGUIDE
Remis gratuitement à chaque enfant (7/12 ans) qui se rend à l’exposition, ce livret est un
guide permettant aux plus jeunes d’observer, de manière ludique, les œuvres majeures
de l’exposition à travers différentes énigmes.
ADRESSE
Musée Jacquemart-André
158 boulevard Haussmann, 75008 Paris
HORAIRES
13 mars - 20 juillet 2020
Ouvert tous les jours de 10h à 18h.
Nocturne le lundi jusqu’à 20h30 en période d’exposition.
LE CAFÉ JACQUEMART-ANDRÉ
Installé dans l’ancienne salle à manger du couple, le Café Jacquemart-André est l’un des
plus beaux salons de thé de Paris.
Ouvert du lundi au vendredi de 11h45 à 17h30 et de 11h à 17h30 le dimanche pour le
brunch (jusqu’à 14h30). Café ouvert jusqu’à 19h le lundi en période d’exposition.
TARIFS
Plein tarif : 15 €
Tarif sénior : 14 € (+ de 65 ans)
Tarif réduit : 12 € (étudiants, porteurs du Pass Education et demandeurs d’emploi)
Tarif jeune : 9,5 € (7-25 ans)
Tarif famille : 43 € (pour 2 adultes et 2 jeunes)
Gratuit pour les enfants de moins de 7 ans, les membres et personnel de l’Institut de France, les journalistes,
les porteurs d’une carte d’invalidité et leur accompagnateur, les guides-conférenciers et les détenteurs des
cartes ICOM, ICOMOS et SNELAC.
CONTACT PRESSE
Damien Laval, Claudine Colin Communication
damien@claudinecolin.com
T. +33(0)1 42 72 60 01 / 06 07 09 66 59
WEB
www.musee-jacquemart-andre.com
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