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KIMONO
22 novembre 2022
— 28 mai 2023
Geisha walking beside the water’s edge,
Edo (Tokyo)
1818-44
© Victoria and Albert Museum, London
SOMMAIRE
4 Éditorial d’Emmanuel Kasarhérou
5 Communiqué de presse
10 Parcours de l’exposition
Introduction
Le kimono au Japon
Création et commerce
Statut, style et séduction
Le kimono dans le monde
L’élégance pour l’étranger
Un style en mouvement
Une mode moderne
Le kimono transformé
Le kimono révéré
La renaissance du kimono
Le kimono, une icône pop
Le kimono en évolution
27 Le kimono en quelques mots
28 Autour de l’exposition
29 Commissariat
30 Mécènes et partenaires
31 Informations pratiques
32 Contact presse
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Éditorial
ÉDITORIAL
L’impression de porter un héritage mondial : il est tentant de faire sienne cette
conception du kimono d’après la formule rapportée par l’artiste Serge Mouangue,
connu pour son travail syncrétique au croisement de l’Afrique et du Japon. L’image,
cependant, pourra être jugée contre-intuitive, voire inexacte tant le kimono paraît
devoir matérialiser une identité japonaise comprise – fantasmée ? – comme
idéale et intemporelle. L’exposition Kimono bat en brèche les lectures réductrices
d’un patrimoine vestimentaire reconnaissable entre tous mais vu à travers de
trop nombreux préjugés. Sous la conduite d’Anna Jackson et de Josephine Rout,
respectivement conservatrice en chef et conservatrice du département Asie au
Victoria and Albert Museum (V&A) à Londres, l’exposition - et son catalogue -
restaurent le kimono dans son historicité. Ils montrent en quoi le vêtement, dans
© musée du quai Branly – Jacques Chirac,
photo Thibaut Chapotot ses motifs, ses arrangements, les tissus mêmes qui le constituent, compose depuis
toujours avec non seulement son temps mais aussi sa géographie, commerciale
en premier lieu, l’objet se révélant le lieu d’un équilibre subtil entre classicisme et
nouveauté, délimitation et ouverture.
Emmanuel Kasarhérou
Président
musée du quai Branly – Jacques Chirac
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Communiqué
de presse
KIMONO
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Communiqué
de presse
L’exposition présente des pièces rares et remarquables, dont un kimono créé par
Kunihiko Moriguchi, « trésor national vivant » au Japon, mais aussi des tenues
célèbres associées à la culture populaire comme les costumes originaux des films
Star Wars par Trisha Biggar. Des créations de Paul Poiret, Yohji Yamamoto et John
Galliano révèlent l’importance du rôle du kimono comme source d’inspiration pour
les plus grands couturiers.
Le kimono au Japon
La mode des kimonos s’épanouit au Japon durant l'époque Edo (1603-1868),
période marquée par une stabilité politique, une croissance économique et une
expansion urbaine sans précédent. Kyoto devient le centre d’un artisanat de luxe
du kimono et l’esprit créatif qui l’anime se conjugue au dynamisme commercial de
sa voisine Osaka, faisant de cette région le berceau d’un style et d’un raffinement
nouveaux. À l’orée du 18e siècle, l’attention se déplace sur Edo, actuelle Tokyo, où
règne une bouillonnante culture entremêlant divertissements, glamour et érotisme,
désignée sous l’appellation de ukiyo ou « monde flottant ». Pendant cette période,
la mode constitue une force sociale et économique majeure au Japon.
La plupart des kimonos conservés de l'époque Edo correspondent à des tenues
de luxe, vendues dans des boutiques spécialisées. Si les clients ont la possibilité
de se procurer des tissus afin de coudre eux-mêmes leur kimono, les somptueux
vêtements portés par l’élite fortunée correspondent à des commandes spécifiques.
C’est toutefois la classe marchande, située au bas de la hiérarchie sociale japonaise,
qui favorise l’extraordinaire développement de la production de kimonos. Une
culture de la mode s’épanouit de manière très dynamique, en dépit des lois
somptuaires destinées à limiter le déferlement d’une consommation tournée
vers le paraître.
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Communiqué
de presse
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Parcours de l’exposition
PARCOURS DE L’EXPOSITION
Introduction
Vêtement iconique, le kimono est probablement le symbole japonais ultime,
vénéré au Japon comme l’incarnation de la culture et de la sensibilité nationales,
et considéré internationalement comme un fascinant objet d’exotisme. Son statut
symbolique et sa forme demeurée inchangée au travers de nombreux siècles lui
confèrent une image de tenue traditionnelle, immuable et hors du temps.
Cette exposition choisit de renverser cette vision pour souligner tout à la fois
sa fluidité et sa capacité à s'adapter à la mode, aussi bien au Japon qu’ailleurs.
Le terme kimono signifie simplement « la chose que l’on porte sur soi ». L’histoire de
ce vêtement remonte à plus d’un millénaire. Vers 1615, au début de la période Edo
(1603-1868), le kimono est porté par tous, sans distinction de sexe ou de position
sociale. Au milieu du 17e siècle, une culture vestimentaire novatrice liée
au développement de la mode comme marqueur de statut et de style, émerge
à Kyoto, centre névralgique de la production textile de luxe. C’est à cette époque
que les premiers kimonos sont exportés en Europe où leur impact sur la mode
occidentale est immédiat. Encore aujourd’hui, l’influence internationale du
kimono se manifeste sur les podiums et dans la culture populaire du monde entier.
Les noms japonais cités dans l’exposition sont donnés dans l’ordre japonais, le nom
de famille précédant le prénom. Une exception est faite pour les designers modernes
et contemporains de renommée internationale et/ou dont le nom de marque s’écrit
dans l’ordre occidental.
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Parcours de l’exposition
Née en 1977, Hiroko Takahashi participe au occidentaux. Cependant, c’est avec le kimono
renouveau dont jouit le kimono ces dernières qu'elle a trouvé le moyen idéal d’exprimer sa
années. Elle utilise le langage universel créativité, cherchant à brouiller les frontières
des cercles et des lignes droites pour créer entre mode et art. Tous les vêtements
un effet cinétique. Initialement, Hiroko qu’elles crée sont unisexes.
Takahashi prévoyait de créer des vêtements
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Parcours de l’exposition
LE KIMONO AU JAPON
La mode du kimono s'épanouit au Japon durant l'époque Edo (1603-1868),
période historique qui tient son nom de la capitale d’alors, l’actuelle Tokyo.
Cette période est marquée par une stabilité politique, une croissance économique
et une expansion urbaine sans précédents. Kyoto devient le centre névralgique de
la fabrication du kimono de luxe. L’esprit créatif qui l’anime s’associe au dynamisme
commercial de la proche Osaka, faisant de la région le berceau d’un style et
d’un raffinement nouveaux. Puis, au début du 18e siècle, l’attention se déplace
vers Edo, qui est alors la ville la plus peuplée du monde et qui possède
une culture de divertissement, d'élégance et d’érotisme connue sous le nom
de « monde flottant » (ukiyo).
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Parcours de l’exposition
Création et commerce
Le kimono est un vêtement à coutures droites fermé par une ceinture nouée
à la taille (obi). Dans la tenue japonaise, le corps a peu d’incidence ; c’est la surface
plate du kimono qui importe, contrairement à l’habit occidental qui présente une
coupe et une structure destinées à souligner ou camoufler les formes du corps.
Dans le kimono, la couleur, les motifs et la technique employée indiquent le statut
et le goût de celui ou de celle qui s’en pare.
Utagawa Kunisada (1786-1864) Trois femmes élégantes se retrouvent de publicité pour les marchands de kimonos.
Trois femmes devant la boutique de kimonos devant le magasin de kimonos Daimaruya. Diffusant des informations sur la ville,
Daimaruya À l’intérieur, des assistants portent des ses commerces et les dernières modes
Edo (Tokyo), 1840-1845
piles de tissus impressionnantes pour les auprès d’une large population, elles
Xylogravure polychrome
© Victoria and Albert Museum, London montrer aux clients. Les estampes comme servent de guides et de souvenirs pour
celle-ci représentent une excellente source les visiteurs d’Edo.
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Parcours de l’exposition
Peigne
Japon, 1800–1880
Bois avec décors de laque hiramaki-e
et togidashi-e en or et argent
© Victoria and Albert Museum,
London
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Sur-kimono pour femme (uchikake). Courtisanes de haut rang, les oiran sont aussi Ce kimono exubérant a sans doute été porté
Probablement Kyoto, 1860–1880. Satin renommées pour leur culture, leur esprit à cette occasion. Les motifs se rapportent
de soie (shusu), appliqué et broderies et leurs talents artistiques. Quand elles à une pièce de théâtre kabuki, illustrant
de fils de soie et fils de soie dorés
paradent dans le quartier, les oiran revêtent ainsi les liens étroits entre le théâtre et
© Victoria and Albert Museum,
London leurs tenues les plus spectaculaires avec de la maison close.
très hautes geta (sandales de bois).
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Parcours de l’exposition
Sur ce kimono, les motifs de bouquets effectuée sur un satin de soie afin d’obtenir
présentés dans des sacs attachés par de longs une apparence particulièrement brillante.
cordons à houppes ont été réalisés grâce à Les brodeurs employaient une grande
un savoir-faire exceptionnel. Lorsque la diversité de points et de couleurs, ainsi que
broderie était l’unique technique décorative, des fils dorés à la feuille d'or ou argentés
comme c’est ici le cas, elle était souvent à la feuille d'argent.
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Parcours de l’exposition
Kimono (kosode)
Japon, 1840-1860
Satin de coton (menjusu) de Chine,
teinture par réserve au pochoir (katazome)
Donation de Yoshida Kōjirō
© Kyoto Living Craft House Mumeisha
© Victoria and Albert Museum, London
Les costumes portés par les acteurs ont certainement l’esprit excentrique associé au
influencé les modes vestimentaires. Ce kimono théâtre kabuki. Ce kimono était probablement
inhabituel a peut-être été inspiré du costume porté comme sous-vêtement, mais on ignore
de scène de Bandō Shūka. Il évoque s’il l’était par un homme ou une femme.
Les kimonos rouges avec motifs teints par quartier des plaisirs. Ce vêtement à été
nouage en forme de feuille de chanvre étaient raccourci jusqu’à la taille, peut-être en réaction
associés aux courtisanes, mais celui-ci a pu être aux lois somptuaires encadrant l’utilisation de
porté par une jeune femme d’une famille teintures et de techniques de motifs coûteuses.
marchande souhaitant imiter la mode du
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Parcours de l’exposition
LE KIMONO
AUTOUR DU MONDE
Pendant la majeure partie de la période Edo (1603-1868), le Japon instaure une
politique de « pays fermé » qui restreint sérieusement les relations internationales
mais ne l’empêche cependant pas d’intégrer un réseau mondial d'échanges
culturels dynamiques. La Compagnie néerlandaise des Indes Orientales, autorisée
à établir des liens commerciaux avec le Japon, y introduit des étoffes tout en
exportant des kimonos en Europe, qui auront une influence majeure sur la mode.
À la fin du 19e siècle, le Japon se tourne vers le monde, contraint par les puissances
occidentales d’ouvrir ses ports au commerce international. L’industrie textile se
modernise rapidement, permettant à un public plus nombreux d’avoir accès à
des vêtements au goût du jour. Au même moment, les échanges commerciaux
se développent de façon spectaculaire. De New York à la Nouvelle-Zélande, un
véritable engouement pour le kimono apparaît. Pour répondre à cette demande,
les Japonais réalisent des tenues exclusivement destinées à l’exportation.
Au début du 20e siècle, les lignes droites et les formes drapées du kimono
exercent une profonde influence sur les créateurs européens. La mode du
kimono transcende les frontières géographiques, brouillant ainsi les limites
entre le familier et l’étranger.
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Parcours de l’exposition
Ce coton imprimé était produit en Grande- souvent avec les étoffes importées, celle-ci
Bretagne ou en France pour servir de tissu a été utilisée pour la confection d’un sous-
d’ameublement léger. Au Japon, ses fleurs kimono masculin. Dès les années 1820,
réalistes et son fond jaune vif lui donnent un les Néerlandais commencent à importer
caractère nouveau et exotique. Comme davantage de cotons européens au Japon.
Japon, 1700–1720
Tissage de soie uni, teinture par réserve
au pochoir (katazome)
© National Trust for Scotland, Newhailes
Cette robe de chambre est une des seules de celles que l’on trouve sur les kimonos
connues comme étant d’origine japonaise à formels au Japon, sont très inhabituelles. Il est
avoir été conservée au Royaume-Uni. Elle a tentant de relier ce vêtement au « kimono de
sans doute appartenu à Sir James Dalrymple, soie aux blasons familiaux » que les archives
avocat et homme d’État écossais, qui l’aurait japonaises rapportent avoir été chargé sur
acquise aux Pays-Bas. Les armoiries, imitation un navire néerlandais en 1711.
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Parcours de l’exposition
Un style en mouvement
Pendant les années 1850, le Japon est contraint d’ouvrir ses ports aux puissances
étrangères face à la pression exercée par les puissances occidentales qui menacent
la souveraineté du pays et entendent lui imposer des traités commerciaux. Le règne
des shōgun prend fin et l’empereur retrouve le pouvoir, déplaçant la capitale de
Kyoto à Edo, rebaptisée Tokyo (la « capitale de l’est »).
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Kimono destiné à l’export Ce kimono a été fabriqué au Japon obi. La broderie chatoyante représente des
Probablement Kyoto, 1905-1915 spécialement en vue de son exportation. oiseaux et des fleurs s’élevant depuis l’ourlet
Satin de soie (shusu), broderies de fils L’ajout d’une pièce de tissu triangulaire à et tombant des épaules. Les glycines, quant à
de soie
l’arrière lui donne un tombé de jupe. Il est elles, sont un motif très populaire au début
© Victoria and Albert Museum,
London fermé avec une ceinture assortie plutôt qu’un du 20 e siècle.
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Parcours de l’exposition
Ces geta ont une sur-chaussure fourrée pour enneigé. On suppose que la personne qui les
plus de chaleur et de protection les jours d’hiver. portait était assez aisée pour pouvoir s’offrir de
Les hautes « dents » permettent d’élever celle telles chaussures. Les côtés, eux, sont ornés de
qui les porte au-dessus du sol mouillé ou grues et de pins en rouge et or.
Kimono de femme
Probablement Isesaki, 1915-1930
Pongé de soie tissé mécanique-
ment (meisen), teinture des fils de
chaîne au pochoir (hogushi-gasuri)
© The Khalili Collection of Ja-
panese Art
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Parcours de l’exposition
LE KIMONO TRANSFORMÉ
Depuis les années 1940, le kimono a vécu de nombreuses transformations. À la
suite de la Seconde Guerre mondiale, le Japon se tourne vers son passé afin de
retrouver sa stabilité. S'il est de moins en moins porté, le kimono s'affirme, en
revanche, en tant que symbole, y compris au cinéma et dans les arts vivants. Il
devient un emblème important de l'identité nationale et culturelle. Pour beaucoup,
ce n'est qu'un costume de cérémonie, tandis que pour d'autres, son rôle dans la
préservation des techniques japonaises de tissage est primordial.
Le kimono révéré
Au cours de l'après-guerre, alors que le pays cherche à s'adapter au monde
moderne, la plupart des Japonais cessent de porter le kimono au quotidien.
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Parcours de l’exposition
La renaissance du kimono
Défait et dévasté à la suite de la Seconde Guerre mondiale, le Japon connaît
une américanisation croissante au cours de la période d'occupation par
les Alliés (1945-1952).
Moriguchi Kunihiko est l’un des artistes actuels un tube ou pulvérisée en particules sèches,
les plus innovants. Graphiste de formation, il avant et entre les étapes de teinture. Moriguchi
crée ses motifs de kimonos sur papier avec une Kunihiko a été nommé Trésor national vivant
précision mathématique. Il les applique ensuite en 2007, plus haute distinction décernée
de façon experte à la surface textile, à l’aide de par le Japon aux gardiens des biens culturels
pâte de riz. Celle-ci est déposée humide avec immatériels.
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Parcours de l’exposition
Ce kimono à motifs délicats appartenait à l’usage du kimono par Freddie Mercury pour
Freddie Mercury, qui le portait dans l’intimité. défier les normes de genre et de sexualité.
À l’encontre de son style de scène flamboyant Il avait sans doute acheté ce vêtement lors
qui l’amenait à porter des kimonos décorés de d’une des nombreuses tournées du groupe
façon chatoyante, celui-ci est assez discret. Queen au Japon.
Sa coupe manifestement féminine révèle
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Parcours de l’exposition
David Bowie conçoit son alter ego futuriste Ce costume de satin blanc n’est pas un kimono
Ziggy Stardust en collaboration avec le designer à proprement parler, mais avec ses manches
japonais Kansai Yamamoto. Ensemble, élargies et sa peinture d’encre d’inspiration
ils s’inspirent du théâtre kabuki. Yamamoto japonaise, il est interprété comme tel par
décrit leur relation comme « quelque chose ses fans, dont Boy George fait partie.
qui dépasse les nationalités et les genres ».
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Parcours de l’exposition
Le kimono en évolution
Depuis les années 1950, nombreux sont les stylistes qui s'imprègnent de l'esprit du
kimono. La capacité de celui-ci à être déconstruit et restructuré, traduit ou modifié,
en fait un fleuron de la mode remarquablement flexible.
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Parcours de l’exposition
Les films de pré-suite de Star Wars comportent droit. Elle a de longues manches, des sous-
une vaste collection de costumes inspirés de couches contrastées et une ceinture nouée.
nombreuses sources culturelles. Cette robe L’étoffe dorée est même tissée dans le motif
richement décorée pour la reine Apailana se à flèche japonais, que l’on retrouve souvent
ferme à la japonaise, côté gauche sur le côté dans les kimonos de jeunes femmes.
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Glossaire technique
LE KIMONO
EN QUELQUES MOTS
/ Chimiren : tissu de crêpe de soie mis au point pendant la période d’Edo
pour la fabrication de kimonos
/ Obi : ceinture sous la forme d'un ruban de tissu, sans boucle ni fermoir,
qui sert à fermer le kimono
/ Zōri : sandale en paille de riz présentant deux lanières qui séparent le gros orteil
des autres doigts de pieds. Les Zōri sont portés pieds nus ou avec des Tabi
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Autour de l’exposition
AUTOUR DE L’EXPOSITION
Outils de médiation
Audioguide (français et anglais)
Parcours et livret enfants pour découvrir l’exposition, à partir de 7 ans
Activités de médiation
/ Visite guidée à partir de 12 ans / durée : 1 h
/ Visite guidée familles à partir de 6 ans / durée : 1h
/ Visite contée Japon à partir de 6 ans / durée : 1h
/ Atelier en famille « Silhouettes japonaises » à partir de 6 ans / durée : 1h30
/ Dimanche en famille - 26 février 2023 de 14h à 18h
Un rendez-vous gratuit à destination des familles permettant de participer
à des activités ludiques et pédagogiques
/ Soirée événementielle - 24 mars 2023 de 19 h à minuit
Visites inédites, performances, concerts, workshops ou DJ sets
Un rendez-vous gratuit pour découvrir et explorer l’exposition sous l’angle
de la création contemporaine
Catalogue
/ 336 pages, 55 €
/ Éditions de La Martinière
Édité à l’occasion de la première étape de l’exposition au Victoria and Albert
Museum, le catalogue est complété d’un bandeau et d’un livret de 8 pages avec
un éditorial d’Emmanuel Kasarhérou, Président du musée du quai Branly –
Jacques Chirac ; d’un entretien avec Anna Jackson, commissaire de l’exposition
et d’un entretien avec Serge Mouangue, artiste et créateur de Wafrica.
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Commissariat
COMMISSARIAT
Commissaires
Anna Jackson est conservatrice en chef du département Asie du Victoria and
Albert Museum.
Josephine Rout est conservatrice Japon au département Asie du Victoria and
Albert Museum.
Équipe scénographique
Scénographe : CIEL Architectes
Graphiste : Arnaud Roussel
Concepteur lumière : I.C.O.N. Lighting
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Informations pratiques
INFORMATIONS PRATIQUES
Du 22 novembre 2022 au 28 mai 2023
Mezzanine Est
www.quaibranly.fr
#ExpoKimonoMQB
Horaires du musée
Mardi, mercredi, vendredi, samedi et dimanche de 10h30 à 19h.
Nocturne le jeudi jusqu’à 22h.
Fermeture hebdomadaire le lundi en dehors des vacances d'automne,
de fin d'année et de printemps.
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Exposition
22 novembre
2022
— 28 mai
2023
Kimono ensemble, HIROCOLEDGE by Hiroko Takahashi, Japan, 2009 © Image courtesy of Hiroko Takahashi. DA : g6 design.
Avec le soutien de