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1 Air humide 1
1.1 Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.2 Propriétés de l’air humide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.2.1 Composition de l’atmosphère type . . . . . . . . . . . . . . 1
1.2.2 Pressions et masses volumiques . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2.3 Humidité spéci…que . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2.4 Humidité relative . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.2.5 Volume massique et volume spéci…que . . . . . . . . . . . 5
1.2.6 Enthalpies massique et enthalpies spéci…ques . . . . . . . . 5
1.2.7 Température sèche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.2.8 Température humide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.2.9 Température de rosée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.3 Le diagramme Psychrométrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1
TABLE DES MATIÈRES 2
4 Applications 44
4.1 Série 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
4.1.1 Exercice 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
4.1.2 Exercice 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
4.1.3 Exercice 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
4.2 Série 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
4.2.1 Exercice 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
4.2.2 Exercice 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
4.2.3 Exercice 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
Table des …gures
3
TABLE DES FIGURES 4
5
Chapitre 1
Air humide
1.1 Généralités
Le conditionnement d’un local consiste à préparer et à introduire d’une façon
continue une certaine quantité d’air traité a…n que soient réalisées dans ce local
les conditions d’ambiance désirées.
Les principaux éléments intervenant dans le conditionnement de l’air sont :
– la température ;
– l’humidité ;
– la teneur en poussière ;
– la teneur en gaz (toxiques ou non).
Nous aurons besoin de connaître et surtout de comprendre les grandeurs
caractérisques de de l’air humide a…n de réaliser le conditionnement adéquat.
1
1. Air humide 2
m = ma + mv
avec :
Pv ( Pa) pression partielle de la vapeur d’eau ;
V v ( m3 = kg) volume massique de la vapeur d’eau ;
rv = 461:51 ( J= kg K) :
La masse volumique est donnée par :
1 Pv Pv
mv = = =
Vv rv T 461:51T
P = P a + Pv
P sat V
msat
v =
461:51T
La pression de saturation P sat dépend de la température (Fig. 1.1).On peut
utiliser la formule de Dupre valable entre 50 C et +200 C pour calculer
P sat (T ) :
6435
P sat (T ) = exp 46:784 3:868 ln (T + 273:15)
T + 273:15
où
T température en C
P sat pression de saturation en mmHg:
La vapeur d’eau se présente dans l’air sous forme de vapeur si Pv < P sat (T ):
volume.
mv mv
x = =
ma ma
287:05 Pv
=
461; 51 P Pv
Pv
= 0:622 ( kg d’eau= kg d’air sec)
P Pv
L’humidité spéci…que (on devrait même préciser humidité spéci…que en vapeur
d’eau) est encore parfois appelée rapport de mélange, humidité absolue, teneur
en eau, etc.
H = ma H a + mv H v ( kJ)
mv
= ma H a + Hv
ma
= ma H a + xH v
Rapportée à l’unité de masse d’air sec, l’enthalpie spéci…que de l’air humide est
alors :
Hs = H a + xH v ( kJ= kg d’air sec)
soit encore
Opérations élémentaires de
traitement de l’air humide
2.1 Généralités
Nous utilisons largement les diagrammes de l’air humide pour illustrer les
opérations élémentaires de traitement de l’air humide, nous examinerons succes-
sivement :
– le mélange adiabatique de deux airs humides de caractéristiques di¤érentes
(§ 2.2) ;
– le refroidissement d’un air humide sans ou avec déshumidi…cation (§ 2.3) ;
– le réchau¤age d’un air humide (§ 2.4) ;
– l’humidi…cation d’un air (§ 2.5) ;
– la déshumidi…cation d’un air (§ 2.6).
On en déduira par la suite la structure générale d’un système de traitement
d’air toutes saisons.
10
2. Opérations élémentaires de traitement de l’air humide 11
On a :
– Le bilan massique de l’air sec :
ma = ma;1 + ma;2 ( kg d’air sec)
– Le bilan massique de l’eau :
ma x = ma;1 x1 + ma;2 x2 ( kg d’eau)
– Le bilan énergétique :
ma H = ma;1 H1 + ma;2 H2 ( kJ)
soit :
ma;1 (H H1 ) = ma;2 (H2 H) ( kJ)
ce qui traduit l’égalité entre la quantité de chaleur absorbée par l’air qui
se réchau¤e et La quantité de chaleur cédée par l’air qui se refroidit.
Les quantités de chaleur peuvent être également exprimées en fonction des
températures :
ma;1 Cp;air (T T1 ) = ma;2 Cp;air (T2 T)
où Cp;air est la chaleur spéci…que de l’air humide exprimée en ( kJ= kg d’air sec K) :
Des deux bilans massiques de l’air sec et de l’eau on peut déduire :
ma;1 =ma;2 = (x2 x)=(x x1 )
En traitant de la même manière le bilan massique de l’air sec et le bilan énergé-
tique, on aura :
ma;1 =ma;2 = (H2 H)=(H H1 ) = (T2 T )=(T T1 )
Dans les triangles rectangles M M1 A et M2 M B (Fig. 2.2) :
M1 A = T T1 ; M B = T2 T; M A = x x1 et M2 B = x2 x
Ces rapports étant égaux, les triangles sont semblables et les points M1 ; M; M2
sont alignés.
Pour un mélange de deux quantités d’air humide, on peut écrire les relations
suivantes :
x = (ma;1 x1 + ma;2 x2 )=(ma;1 + ma;2 )
H = (ma;1 H1 + ma;2 H2 )=(ma;1 + ma;2 )
T = (ma;1 T1 + ma;2 T2 )=(ma;1 + ma;2 )
Le point …guratif du mélange est situé le plus près du point …guratif de la masse
d’air la plus importante.
2. Opérations élémentaires de traitement de l’air humide 13
qf = Qf =ma = (H) = H1 H2
Fig. 2.5 –Batterie froide pour un refroidissement de l’air humide avec déshumi-
di…cation.
Exemple
Un air humide : T1 = 19 C et Hr1 = 65% ; une quantité de chaleur qf =
4:18 kJ= kg d’air sec lui est enlevée ;
Déterminer M 2:
– Le bilan énergétique :
ma;1 H1 = me He + Qf + ma;2 H2
Qf = ma (H1 H2 ) me He ( kJ)
Cette relation est rigoureuse. Pour connaître qf , il faut connaître, donc les
états 1 et 2 de l’air humide entrant et sortant, ce qui nous donne égale-
ment x1 et x2 donc me =ma , mais il nous faut aussi connaître He , donc la
température Te de l’eau sortante. Celle-ci est comprise entre la tempéra-
ture de la surface froide et la température de bulbe humide de l’air sortant
mais elle n’est pas exactement connue. Notons que cela n’a aucune impor-
tance pratique pour le climaticien. En e¤et, le terme, (x1 x2 ) He ; peut
généralement être négligé vis-à-vis du premier (H1 H2 ):
Remarque
La transformation 1 ! 2 (Fig. 2.7) peut être décomposée en :
2. Opérations élémentaires de traitement de l’air humide 16
R;
– il sort en 2 de l’air d’humidité spéci…que x2 , d’enthalpie spéci…que H2 , qui
contient une masse ma;2 kg d’air sec.
On a :
– Le bilan massique de l’air sec :
ma;1 H1 = Qc + ma;2 H2
Qc = ma (H1 H2 ) ( kJ)
Humidi…cation adiabatique
Elle se fait au moyen d’un laveur d’air à recirculation d’eau, celle-ci n’étant
ni chau¤ée ni refroidie (Fig. 2.12).
En négligeant la faible énergie consommée par la pompe, on peut considérer que
la saturation s’e¤ectue à enthalpie spéci…que constante (Fig. 2.13) ; on a :
100%.
On appelle rendement de saturation le rapport :
x2 x1 T2 T1
sat =
xS x1 TS T1
Si l’on doit humidi…er et chau¤er un air froid (cas courant en hiver), on doit :
– le préchau¤er dans la batterie chaude de préchau¤age BPC (évolution de
1 à 2; …gure 2.15) ;
– l’humidi…er, par exemple dans le laveur L (évolution de 2 à 3 selon l’isen-
thalpe) ;
– le réchau¤er ensuite dans la batterie chaude BC de 3 à 4.
2. Opérations élémentaires de traitement de l’air humide 25
Avant d’être injectée dans le laveur, l’eau est réchau¤ée dans l’échangeur E
(Fig. 2.16).
Si le rendement de saturation sat est égal à 1, l’air sort du laveur saturé e à
la température e de l’eau injectée T2 = e :
– Si e > T1 ; l’air est à la fois humidi…é et réchau¤é (évolution de 1 à 2,
…gure 2.17).
– Si Th;1 < e < T1 ; l’air est humidi…é mais refroidi à une température
supérieure à la température de humide de l’air entrant (évolution de 1 à
0
2 , …gure 2.17).
En négligeant la puissance de la pompe, on doit par unité de masse d’air sec
2. Opérations élémentaires de traitement de l’air humide 26
– On doit faire passer ensuite l’air dans un réchau¤eur pour élever sa tem-
pérature de T3 à T1 . La quantité de chaleur à fournir est H2 H3 .
marque :
– le local à climatiser (1) ;
– la centrale de traitement d’air (2) comportant généralement le ven-
tilateur de sou- age VS et divers matériels pour le traitement de l’air
non …gurés ici (caisson de mélange, …ltres, batterie froide, batterie chaude,
humidi…cateur, etc.) ;
– la gaine (ou conduit) de sou- age (3) (ou réseau de gaines si l’ins-
tallation couvre plusieurs locaux) ; elle débouche dans le local par une ou
plusieurs bouches de sou- age BS ;
– la gaine (ou conduit) de reprise (4) (ou réseau de gaines de reprise) ;
elle communique avec le local par une ou plusieurs bouches de reprise
BR ;
– le ventilateur de reprise VR (5) ;
– la gaine (ou conduit) d’air recyclé (6) qui permet de renvoyer vers la
centrale une partie plus ou moins grande de l’air repris ;
– la gaine (ou conduit) d’air rejeté (7), communiquant avec l’extérieur
par un ori…ce d’extraction OE ;
– la gaine (ou conduit) d’air neuf (8), communiquant avec l’extérieur
2. Opérations élémentaires de traitement de l’air humide 31
n’y ait ni air in…ltré ni air perdu ni dégagement d’humidité ( me = 0), ce qui
signi…e que les échanges calori…ques entre le local et l’extérieur ne mettent en
jeu que de la chaleur sensible Qs et pas de chaleur latente. Ici, Qs < 0 car le
local perd de la chaleur vers l’extérieur puisque TR > Te .
La …gure 2.25 représente, dans le diagramme psychrographique, le tracé du cycle
d’évolution de l’air en régime d’hiver.
– De S à R, évolution de l’air dans le local : l’air sou- é se refroidit, à humidité
spéci…que constante puisque me = 0. Ce refroidissement de l’air sou- é
compense les déperditions thermiques (sensibles) du local.
– De R à 1, l’air repris s’échau¤e (légèrement) dans le ventilateur de re-
prise VR.
– De 2 = e (état de l’air extérieur) à 3, échau¤ement de l’air neuf qui traverse
la batterie de préchau¤age BPC ; l’échau¤ement s’e¤ectue à humidité
spéci…que constante.
– Le mélange de l’air recyclé 1 et de l’air neuf échau¤é 3 donne l’air mélangé
4.
– De 4 = 5 à 6, humidi…cation dans le laveur adiabatique HA ; l’air
2. Opérations élémentaires de traitement de l’air humide 33
Fig. 2.27 –Évolution de l’air en régime d’été pour l’installation de la …gure 2.26.
du local (état R) :
Ts < TR et rs < r R (2.1)
de la batterie froide (la plus grande partie) et de l’air dans l’état initial 4.
Le point 5 est donc sur la droite qui joint 4 à s. Nota : cette façon de voir,
quoique non rigoureuse, est su¢ sante dans la pratique.
– En 5 = 6, l’humidité spéci…que est celle requise pour le sou- age mais,
comme on peut aisément le constater sur les diagrammes, cet air est trop
froid. Donc de 5 = 6 à 7, on échau¤e l’air à humidité spéci…que constante
(chaleur sensible) dans la batterie chaude BC qui doit rester en fonc-
tionnement, bien que la puissance requise ici soit beaucoup plus faible que
précédemment.
– De 7 à S, léger échau¤ement supplémentaire de l’air dans le ventilateur
de sou- age VS. Notons que, comme précédemment, on a supposé que
les pertes thermiques par les gaines étaient nulles.
2. Opérations élémentaires de traitement de l’air humide 36
3.1 Introduction
L’appréciation du confort thermique dépend des personnes. Cependant, en
jouant sur des paramètres essentiels comme la température, la vitesse de l’air
et l’humidité un équilibre thermique peut être atteint. Ces paramètres peuvent
s’ajuster en isolant thermiqueent le bâtiment, en évitant les in…ltrations d’air
parasite à travers les ouvertures, en choisissant un système de conditionnement
et d’aération adapter au bâtiment et son mode d’occupation.
37
3. Notions de confort thermique 38
‡uctuations de l’ambiance.
Le corps humain échange en permanence de la chaleur avec son voisinage immé-
diat. L’habillement joue un rôle important dans la manière dont sont ressentis
les e¤ets de ces échanges qui se font suivant trois méchanismes distincts :
– par conduction pour les échanges termiques ayant lieu quand le corps est
en contact avec une surface (lorsqu’on marche pied nus, lorsqu’on touche
une surface, etc.),
– par convection pour les échanges de chaleur liés au mouvement de l’air
autour du corps. Ils sont d’autant plus intenses que la vitesse de l’air est
importante et que l’écart de température entre l’air et le corps est grand,
– par rayonnement pour des échanges de rayonnenements infrarouges avec
les parois qui peuvent être chaudes ou froides (cette senstaion peut être
expérimentée en se plaçant, un soir d’été, à proximité d’un mur qui a été
exposé au soleil dans la journée sans pour autant toucher le mur).
La recherche d’une ambiance de confort thermique consiste à trouver un
équilibre entre tous ces processus d’échange thermique de manière à ce que les
occupants du logement n’aient ni trop chaud ni trop froid. Cette recherche doit
également se faire en ménageant les consommations d’énergie.
la température de l’air ambiant. Le graphique peut alors être utilisé avec la tem-
pérature de l’air. Dans le cas où il y a une source de rayonnement, il faut alors
estimer la température opératoire ou la mesurer directement.
Humidité
Vitesse de l’air
Fluctuations de la température
Une di¤érence marquée des températures des surfaces autour d’une personne,
ou encore le rayonnement direct du soleil, favorise des échanges asymétriques par
rayonnement avec certaines parties du corps. Par exemple, une fenêtre froide ou
un plafond chaud peuvent produire un e¤et de refroidissement ou d’échau¤ement
d’une partie du corps seulement. L’ASHRAE propose des valeurs limites pour
l’asymétrie de la température de rayonnement des surfaces, mais l’évaluation de
la conformité à ces valeurs requiert des appareils spéciaux. Il est souvent possible
de se limiter à une évaluation subjective pour déterminer un correctif approprié
à la situation.
3. Notions de confort thermique 42
Pour minimiser le risque d’inconfort au niveau des pieds, il faut veiller à ce que
la température des planchers ne soit ni trop chaude ni trop froide. L’ASHRAE
propose des valeurs limites de température des planchers, mais là encore leur
application nécessite la prise de mesures avec des instruments spéciaux. Bien
souvent, une évaluation subjective su¢ t pour trouver le correctif approprié.
Courants d’air
Les courants d’air touchant certaines parties du corps peuvent avoir un e¤et
de refroidissement très inconfortable. La tête et les chevilles sont particulière-
ment vulnérables. Il est préférable de ne pas dépasser une vitesse moyenne de
l’air d’environ 0:15 à 0:2 m= s pour les températures de confort indiquées sur le
graphique (3.1).
Applications
4.1 Série 1
4.1.1 Exercice 1
Soit un air humide à la pression atmosphérique normale de 101325 Pa, dont
la température sèche est de 25 C et l’humidité relative de 50%.
1. Calculer la pression de vapeur saturante. On donne :
6435
P sat (T ) = exp 46:784 3:868 ln (T + 273:15)
T + 273:15
4.1.2 Exercice 2
Soit 5 m3 d’air humide à 25 C, contenant 10 g de vapeur d’eau.
1. Quelle est la pression partielle de vapeur d’eau de cet air ?
2. Calculer la pression de vapeur saturante en utilisant la relation de l’exercice
1.
3. L’air est-il sursaturé ?
4. Si on augmente la teneur en humidité à température constante, pour quelle
quantité d’humidité cet air serait –il saturé ?
44
4. Applications 45
4.1.3 Exercice 3
Soit un air humide à la pression atmosphérique normale de 101325 Pa, dont
la température sèche est de 25 C et l’humidité spéci…que est x = 7 g= kg d’air
sec.
1. Déterminer l’expression de la pression partielle de vapeur d’eau en fonction
de la pression totale de l’air humide, de l’humidité spéci…que, de la masse
molaire de la vapeur d’eau et de la masse moalaire d’air sec.
2. Calculer pression partielle de vapeur d’eau et la pression partielle d’air sec.
3. Calculer la pression de vapeur saturante.
4. Calculer l’humidité relative.
5. Calculer la masse volumique de la vapeur d’eau et la masse volumique d’air
sec.
4. Applications 46
4.2 Série 2
4.2.1 Exercice 1
De l’air humide, pris à la température T 1 = 25 C et au degré hygrométrique
Hr = 80% est refroidi, à pression constante jusqu’à saturation, ensuite (à Hr =
100%) jusqu’à la température T 2 = 10 C. Après élimination de l’eau condensée,
on réchau¤e l’air jusqu’à la température T 3 = 25 C.
1. Quelles sont les caractéristiques de l’état …nal de l’air ?
2. Quelle est la masse d’eau condensée ?
3. Faire un schéma représentant cette évolution de l’air.
4.2.2 Exercice 2
La représentation du phénomène de refroidissement, par évaporation de l’eau,
sur un diagramme de l’air humide s’e¤ectue en première approximation, le long
d’une droite d’iso température humide. On supposera par la suite que la droite
d’iso température humide est égale à la droite isenthalpe.
De l’air humide 1 de température sèche T 1 = 30 C et d’humidité absolue x1 =
5 g= kg d’air sec passe par un système d’humidi…cation (évaporation d’eau) ; il
en sort à la température sèche T 1 = 18 C et à une humidité absolue x2. Il
passe ensuite dans un ventilateur pour être ensuite sou- é. Le passage dans le
ventilateur se traduit par un échau¤ement de 1.
4.2.3 Exercice 3
On considère les opérations élémentaires de traitement de l’air humide sui-
vantes :
1. Echau¤ement de l’air à humidité spéci…que constante :De l’air humide (1)