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Management

des achats publics


Plan de la formation
• Unité 1 : Passation des marchés
publics ;
• Unité 2: Exécution des marchés publics;
• Unité 3 : Management de la fonction
d’achat en marchés publics;
Unité 1 :
Passation des Marchés
publics
Découpage de l’unité
1. Séquence 1: L’importance des marchés
publics en gestion publique;
2. Séquence 2: L’environnement juridique et
institutionnel des marchés publics ;
3. Séquence 3: Classification de marchés
publics;
4. Séquence 4: Formation de contrats de
marchés publics;
Séquence 1:
Importance des marchés publics
dans une gestion publique
1. L’importance des marchés publics
dans une gestion publique
• Une boucle dans le processus de réformes
économiques qui :
– Se présente comme un véritable levier de l’activité
économique (D.I.= 5,8% du P.I.B.);
– Réalise des effets d’entraînement importants dans
le circuit économique
– Sert pour socle de matérialisation de
l’interventionnisme de l’État;
– Contribuer à la capitalisation du savoir-faire des
opérateurs économiques.
1. L’importance des marchés publics dans
une gestion publique (suite)
• Une fonction de support qui :
– Assure la continuité du service public ;
– Contribue à la qualité du service public ;
– Contribue à la modernisation les procédures
d’achat public;
– Repère l’ensemble des processus que
doivent maîtriser les responsables
Structure fonctionnelle de marchés public

Direction Service

financière budgétaire 
Service
des Stock et
Commission
  Marchés 
de choix Magasins

Service Service

technique utilisateur

 
1. L’importance des marchés publics
dans une gestion publique (suite)
• Une fonction déterminante pour afficher
les performances qui doit :
– Dépasser le cadre d’une simple fonction
d’intendance;
– Être située entre la zone « objectifs» et la
zone « résultats »;
– Constituer un moment conséquent du sort
d’une dépense;
Voir
Voirdocument
documentci-joint:
ci-joint:
 ««Maîtrise
Maîtrised’ouvrage
Management
Managementdes
d’ouvrage: :
desachats.»
achats.»
1. L’importance des marchés publics
dans une gestion publique (suite)
• Une manifestation de l’intégrité de
l’Administration publique qui doit :
– Entretenir un système dynamique de libre
concurrence;
– Établir une déontologie de l’acheteur public;
– Être préservée de toutes formes de
corruption, d’enrichissement personnel et de
détournement;
– Renforcer l’État de droit ;
Configuration par fonction de marchés publics

Fonction 1 Fonction 2 Fonction 2


D. Finances DRH D. production

Processus
de commande
Objectifs
Processus de
logistique service
public
Processus
maintenance

Services
internes
1. L’importance des marchés publics
dans une gestion publique (suite)
• Un grand bloc de la gestion budgétaire :
– Plus de 58 milliards de dirhams de dépenses
émises ;
• 30% pour les travaux;
• 60% pour les fournitures;
• 10% pour les services ;
– Plus de 29 % du volume des actes des
engagés ;
• 22% en Bons de commande
• 7% en marchés
Fréquence des engagements par type de dépenses
(en volume )
. . . .
48000

44000

40000

36000
Fr é quence
32000

28000

24000

20000

16000

12000

8000

4000

0
Séquence 2:
Environnement juridique
des marchés publics
2. L’environnement juridique et
institutionnel des marchés publics
1. Le cadre juridique des marchés publics
2. Le circuit d’un marché public
3. Les intervenants dans le circuit des marchés
publics
2.1 L’environnement juridique des marchés
publics
1. Les sources juridiques du droit des marchés
publics
2. Les contrats qui dérogent la réglementation
des marchés publics
3. Les organes publics assujettis à la
réglementation des marchés publics
Définition d’un marché public

Le marché public est un contrat à titre


onéreux conclu entre, d’une part, un
maître d’ouvrage et, d’autre part, une
personne physique ou morale
(entrepreneur, fournisseur, prestataire de
service) ayant pour objet l’exécution de
travaux, la livraison de fournitures ou
la prestation de service
Principes généraux

1. Transparence dans les choix du maître


d’ouvrage;
2. L’égalité d’accès aux commandes publiques;
3. Le recours à la concurrence autant que possible;
4. L’efficacité de la dépense publique
2.1.1. Les sources juridiques du droit des
marchés publics
• Le domaine du pouvoir réglementaire du
Gouvernement (décrets généraux);
• Les textes d’application subsidiaire à caractère
opposable (directives du 1er Ministre, arrêtés);
• Des textes d’organisation interne à caractère
non opposable (circulaires, instructions, etc.);
• La jurisprudence issue des juridictions
administratives;
• Les Cahiers de Charges Voir
Voirdocument
documentci-joint:
ci-joint:
 ««Textes
Textesde
marchés
deréférence
référenceen
publics »
marchés publics »
en
Les Cahiers de Charges

• Contexture des cahiers de charges


• Nature juridique de cahier de charges
Contexture des Cahiers de Charges

• Cahiers des clauses administratives et


générales (CCAG);
• Cahiers des prescriptions communes
(CPC);
• Cahiers de prescriptions spéciales (CPS).
Cahiers des clauses administratives et générales
(CCAG);

• Ils fixent les dispositions administratives


applicables à tous :
– Marchés de travaux (décret n°2-99-1087)
– Marchés de services (décret n°….)
– Marchés de fournitures (décret n°….)
Cahier des prescriptions communes (CPC)

• Il fixent essentiellement les dispositions


techniques applicables à tous les marchés portant
sur une même nature de travaux, de fournitures
ou de services ou à tous les marchés passés par
un même département ministériel
• Ils peuvent, dans le respect du CCAG (arrêtés) :
– Contenir toutes prescriptions communes à un secteur;
– Déterminer des modalités particulières de passation de
marchés (prix, attribution, condition de règlement, etc.)
Cahiers de prescriptions spéciales (CPS).

• Il fixent les clauses propres à chaque marché;


• Comportent la référence aux textes généraux
applicables (CCAG, CPC) ;
• Indiquent, le cas échéant, les articles auxquels il
est éventuellement dérogé
Nature juridique des Cahiers de Charges

• Ils ont une nature contractuelle (A. DE LAUBADER);


– Ils constituent définitivement « la loi des partie»;
– Ils ne peuvent être modifiés par voie générale;
• Ils sont assimilables à des « contrats dits d’adhésion »:
– Certaines prescriptions ont une valeur réglementaire;
– Certaines dispositions échappent à la règle de « l’immutabilité
contractuelle »
• Ils peuvent distinguer, comme en droit civil, entre les lois
impératives et les lois supplétives (C.E. Dilly 17 juillet
1950)
2.1.2. Les contrats qui dérogent la réglementation
des marchés publics

• Ne sont pas considéré comme M.P.:


1. Les conventions et contrats de droit commun;
2. Les contrats de concession de service public;
• Peuvent déroger à la réglementation de
M.P. :
1. Les accords ou conventions avec les
organismes internationaux ;
2. Les accords ou conventions avec des états
étrangers
2.1.3. Les organes publics assujettis à la
réglementation des marchés publics

• Sont concernés par la réglementation


– Les Administrations de l’État : Services centraux, Services
extérieures, S.E.G.M.A. (art.1 du décret 2-98-482);
– Les collectivités locales (Communes, Provinces, Préfectures et
Régions) et leurs groupements : (art. 48 du décret 1-76-584)
• Ne sont pas explicitement concernés par la
réglementation:
– Les établissements publics (EPA, EPIC);
– Les sociétés d’État;
– Les filiales publiques;
– Les sociétés mixtes;
– Les entreprises concessionnaires;
– Les organes soumis au contrôle financier d’État.
2.2. Circuit d’un marché public

• S/ circuit de préparation et de lancement


• S/ circuit de passation et d’exécution
2.2.1. S/Circuit de préparation d’un M.P.
Définition des besoins

Programme prévisionnel

NON Financement OUI


?

NON Mouvement OUI


budgétaire Disponibilité de crédits

FIN
OUI NON
Appel à la
concurrence
Marchés négociés
Publicité et consultation
Bons de commande

Contrat de droit commun


OUI Choix de NON
l’attributaire
Marchés infructueux
NON OUI
Conclusion
? FIN
Démarches d’exécution
FIN
budgétaires
2.2.2. S/Circuit de passation et exécution d’un M.P.
Constatation d'engagement par l'Ord.
N (Marchés public …)
O conclu,
N

Contrôle de C.E.D.
Règlement du Fournisseur

OUI

OUI
Approbation définitive
de l'Ord.

Contrôle du comptable
assignataire OUI FIN
N
O
N Réalisation des
prestations par le Aucune suite
fournisseur
Ordonnancement de la D.E. N
par l'Ord. O OUI
N
Liquidation de la D.E.
par l'Ord.

OUI
2.3. Les intervenants dans le circuit
des marchés publics
• Le Maître d’ouvrage ;
• Le maître d’ouvrage délégué, le cas échéant;
• L’ordonnateur public de dépenses ;
• Les commissions de choix d’attributaires ;
• L’attributaire ;
• Le sous-traitant, le cas échéant ;
• Le Maître d’œuvres ;
• Le contrôleur financier ;
• Le comptable assignataire ;
Le Maître d’ouvrage

• C’est l’Administration qui, au nom de


l’organisme public, passe le marché avec
l’entrepreneur, le fournisseur ou le
prestataire ou le prestataire de service
Le Maître d’ouvrage délégué

• Un organisme public ou para-public


agréé (par le 1er ministre), auquel il est
confié tout ou partie des missions de
maîtrise d’ouvrage d’une Administration
habilitée;
• Il représente le M.O. dans tout le
processus d’exécution du M.P.
L’ordonnateur public de dépenses

• Toute personne ayant la qualité au non


d’un organisme public pour engager,
constater, liquider ou ordonnancer soit le
paiement d’une dette
Les commissions de choix d’attributaire

• Se sont les commissions souveraines


ayant pour mandat d’examiner les offres
des soumissionnaires mises en
concurrence et d’en désigner la meilleure
à retenir par le maître d’ouvrage
Maître d’œuvre

• Tout organisme public habilité à cet effet


ou toute personne morale ou physique de
droit privé désigné par le maître
d’ouvrage et qui a la responsabilité de la
conception et/ou du suivi de l’exécution
du projet à réaliser
L’attributaire

• Soumissionnaire dont l’offre a été


retenue. Il ne devient « titulaire »
qu’après la notification de l’approbation
du marché.
• Il peut être un groupement de
d’entreprises solidaires
Le sous-traitant
• Une personne que le titulaire (sous-traité) lui
confié, par contrat, une partie de son marché ;
• Le titulaire demeure personnellement
responsable des obligations du marché;
• Il doit satisfaire les mêmes conditions requises
des concurrents, quitte à ce que le M.O. exerce
son droit de récusation;
Le contrôleur financier (C.E.D.)

• Il a pour mission de contrôler a priori la


régularité budgétaire du marché en
question, d’informer le ministre des
finances (le cas échéant) et d’apporter
son assistance aux services de marchés

Voir
Voirséminaire
séminairesur:
sur:
 ««La
Lagestion
gestionbudgétaire
budgétaire»»
Le comptable assignataire

• Tout fonctionnaire ou agent ayant la


qualité pour exécuter au nom d’un
organisme public le règlement d’un M.P..
Il est tenu d’exercer, à cet effet, le
contrôle de la validité de la créance

Voir
Voirséminaire
séminairesur:
sur:
 ««La comptabilité
La comptabilité
publique»
publique»
Programme prévisionnel

• Programme indicatif et informatif à publier


au cours du 1er trimestre de chaque
année budgétaire, dans au moins un
journal à diffusion nationale énonçant les
projets de marchés à lancer

Voir
VoirCanevas
Canevasd’un
d’un
 programme prévisionnel
programme prévisionnel
Séquence 3:
Classification des marchés publics
3. Classification des marchés publics

• Selon la catégorie
• Selon le type
• Selon la forme des prix
3.1. Les catégories de marchés publics

1. Marché de travaux;
2. Marché de fournitures ;
3. Marché de services ;
• Marché d’études
• Marché de définition

Voir
Voirdocuments
documentsn°:
n°:
 ««Lecture
Lecturedes
desCCAG»
CCAG»
Marché de travaux

• Contrat ayant pour objet la construction


d’ouvrages d’infrastructure ou de biens
immobiliers dans lesquels la livraison de
fournitures n’est accessoire,
l’évaluation de ces dernières étant comprise
dans le coût des travaux .
Marché de fournitures

• Contrat ayant pour objet la prestation par un


particulier à l’Administration d’une
marchandise.
Marché de services

Contrat ayant pour objet la prestation par un


particulier à l’Administration d’une service.
Marché d’études

• Il doit être nettement défini quant à son objet,


leur étendue et leur délai d’exécution pour
permettre la mise en concurrence des
prestations;
• Il doit prévoir la possibilité du sursis de
l’étude;
• Il prévoit les droits réservés
• Il peut être scindé en plusieurs phases.
Marché de définition

Marché susceptibles de précéder le marché


d’étude, afin de permettre de préciser les buts
et les performances à atteindre, les techniques
de base à utiliser, les moyens en personnel et en
matériel à mettre en œuvre pour la réalisation
des études, les éléments de prix, les différentes
phases que peuvent comporter les études.
3.2. Les types de marchés publics

1. Marché cadre;
2. Marché pluriannuel ;
3. Marché à tranches conditionnelles ;
4. Marché en lots séparés
Marché cadre
• Un marché conditionné par certaines exigences :
1. Le caractère prévisible et permanent des prestations;
2. L’impossibilité de déterminer, à l’avance, la quantité
et le rythme d’exécution des prestations ;
3. La limitation du min. et du max. des prestation en
fonction des crédits inscrits;
4. La reconduction d’année en année du crédit engagé ,
sans que la durée total du marché dépasse cinq ans,
5. La liste est fixée par décision du Premier ministre
(n°3-56-99 du 13/07/1999)
Marché Pluriannuel

• Marché dont la durée de réalisation des


prestations s’étale sur plus d’une année
budgétaire et dont l’engagement de dépenses
doit se faire dans les limites des crédits de
paiement et des crédits d’engagement
disponibles.
Marché à tranches conditionnelles

•Marché dont une tranche est ferme et une ou


plusieurs conditionnelles, mais tous constituant
un ensemble cohérent, autonome et fonctionnel
– La tranche ferme est engagé sur les crédits
disponibles et exécutées dès notification de O.S.C.
– Les tranches ne peuvent se réaliser qu’après
disponibilité de crédits et conclusions des avenants
éventuels.
Marché à tranches conditionnelles (suite)

•La clause du prix relative à ce type de marchés


peut prendre l’une des formes suivantes:
– Un prix identique, en cas de marchés à prix global,
aussi bien pour la tranche ferme que pour la tranche
conditionnelle ;
– Un prix différent pour chaque tranche avec un rabais
sur la tranche ferme en ce qui concerne la ou les
tranches conditionnelles.
Marché en lots séparés

•Afin d’obtenir une bonne exécution de la


prestation, le maître d’ouvrage peut
– Diviser la prestation en deux ou plusieurs lots;
– Passer un marché propre à chaque lot;
– Limiter le nombre de lots à attribuer à un même
concurrent.
3.2. Les prix dans les marchés publics

1. Marché à prix global;


2. Marché à prix unitaire ;
3. Marché à prix mixtes ;
4. Marché comportant des prestations sur
D.C.
5. Marché à prix ferme ;
6. Marché à prix révisable;
7. Marché à prix provisoire.
Marché à prix global

•Marché dont les prestations sont couvertes par


un prix forfaitaire;
•Le prix forfaitaire est calculé sur la base:
– des prix unitaires forfaitaires;
– des quantités forfaitaires établies par le M.O.
•Toute modification introduite au cours de
l’exécution est évaluée conformément aux
cahiers de charges Voir
Voirdocument
documentn°:
n°:
 ««Lecture
Lecturedu
duCCAG-T»
CCAG-T»
Marché à prix unitaires

•Est celui dans lequel les prestations sont décomposées,


sur la base d’un détail estimatif établi par le M.O., en
différents postes avec indication pour chacun d’eux du
prix unitaire proposé;
• Le prix unitaire a une nature forfaitaire;
•Les sommes dues au titre du marché sont calculées par
application des prix unitaire aux quantités réellement
exécutées;
Marché à prix mixtes

• Marché qui combine entre la forme du prix


global et la formule de prix unitaire
Marché comportant des prestations
sur dépenses contrôlées

•Marché de travaux comportant, pour des


considérations techniques et exceptionnelles des
prestations rémunérées sur la base de dépenses
contrôlées ;
• Le montant des prestations rémunérées sur la
base de dépenses contrôlées ne peut excéder 2%
du montant initial du marché
Marché à prix ferme

•Marché dont le prix ne peut être modifié en


fonction de la conjoncture coïncidant avec le
délai d’exécution (sauf modification du taux de la
TVA) ;
• Applicable à toutes les prestations dont le délai
d’exécution est inférieur ou égal à une année
Marché à prix révisable

• Lorsque le prix est modifiable en fonction des


variations économiques;
•Lorsque le délai est supérieur ou égal à une
année;
•Les règles et conditions de révision des prix sont
fixées par arrêté du 1er ministre (arrêté n°3-17-99
du 12 juillet 1999)
Voir
Voirséminaire
séminairesur:
sur:
 ««La
Larévision
révisiondes
desprix
prix»»
Marché à prix provisoire

Lorsque l’exécution de prestation doit être


commencée alors que toutes les conditions
indispensables à la détermination d’un prix
initial définitif ne sont pas réunies.
Sur d épenses
contr ôlées ?
Global ? Ferme ?

PRIX
Unitaire ? Révisable ?
DU
MARCHE

Mixtes ? Provisoire ?
Dispositions obligatoires
dans un contrat de marché public
1. Le mode de passation;
2. Les références le plus nuancées au décret des M.P.;
3. Les coordonnées des cocontractants;
4. L’objet et le lieu d’exécution des prestations;
5. Les pièces incorporées au marchés;
6. Le prix convenu ainsi que sa forme;
7. Le délai d’exécution ou la date d’achèvement (possibilité de
délais partiels );
8. Les conditions de réception et même les lieux de livraison ;
9. Les conditions libératoires ;
10. Les clauses de nantissement;
Voir
Voirun
uncanevas
11. Les conditions de résiliation ;
12. L’approbation par l’autorité compétente
 canevas
ci-joint
ci-joint
Séquence 4:
Formation de contrats de marchés
publics
4. Formation des contrats de marchés
publics
1. Mécanismes de mise en concurrence ;
2. Publicité et consultation ;
3. Accès à la compétition;
4. Jugement des offres;
5. Conclusion de marché.
4.1. Mécanisme général de mise en
concurrence
• Appels d’offres;
• Concours;
• Procédure négociée;
• Bons de commande

Voir
VoirModèles
Modèlesci-joints
 Travaux
Travauxen
ci-joints
enateliers
ateliers
Appels d’offres

• Appel d’offres ouvert;


• Appel d’offres restreint;
• Appel d’offres « avec présélection »;

– Appel d’offres au rabais
– Appel d’offres sur offre de prix
Appel d’offre ouvert

• L’accès à la concurrence est libre;


• L’attribution du marché est
exclusivement conditionnée par la
comparaison de offres proposées (v.infra,
l’analyse détaillée du régime).
Appel d’offre restreint

• Principes :
- L’accès à la concurrence est limité;
- Le M.O. choisissant discrétionnairement les candidats
admis à participer à la compétition
- L’attribution du marché demeure soumise à l’automatisme
de la comparaison des offres;
• Condition d’application :
- Procédure limitée aux prestations dont l’estimation est
inférieur ou égal à 1000.000,00 dhs;
- Marché-fournisseurs manifestement réduit;
- Consultation au moins trois candidats (lettre circulaires)
Appel d’offres « avec présélection »

• L’accès est limité aux candidats présentant les


capacités techniques et financières requises ;
• L’accès est soumise à l’avis de la commission
d’admission
Concours
• Il met en compétition des candidats sur des
prestations qui sont appréciées après avis d’un
jury et qui préfigurent celles qui seront demandées
au titre du marché;
• Il est justifié par des considérations technique,
esthétique ou financiers (recherches particulières);
• Il peut porter:
– Soit sur l’établissement de projet ;
– Soit sur l’exécution d’un projet préalablement établi;
– Soit à la fois sur l’établissement d’un projet et son
exécution
Concours (suite)

• Il est organisé sur la base d’un programme


établi par le M.O. (prime, récompenses,
avantages, etc.);
• Il est possible d’y accéder sur simple
demande d’admission;
• Le projets admis sont examinés et classés
par le jury (commission d’admission);
• Louverture des plis est en séance publique
(sauf, ADN)
Procédures négociées

• Dans lesquelles le M.O., tout en étant tenue


tenu d’assurer une mise en concurrence, n’est
pas obligée d’employer à cette fin les forme
d’appel à la concurrence et garde la possibilité
de choisir finalement, en dehors même des
concurrents

– Conditions de passation de marchés négociés
– Cas de recours aux marchés négociés;
– Formes de marchés négociés.
Conditions de passation d’un marché négocié

• Soumise, dans toute la mesure du possible et


par tous les moyens appropriés, à la publicité
préalable et à la concurrence;
• Possibilité de confronter des devis
contradictoires;
• La production d’un certificat administratif
argumentatif
Cas de passation d’un marché négocié

 Prestations à caractère sensible et confidentiel (sur


autorisation du 1er ministre);
 Objet dont la fabrication est exclusivement
réservée à des porteurs de brevets d’invention;
 Des prestations dont l’exécution ne peut être
confiées qu’un prestataire déterminé;
 Des prestations où l’appel à la concurrence n’a pas
abouti;
 Des prestations à caractère urgent, imprévisibles;
 Des prestations urgentes suite à la défaillance du
titulaire du marché y afférent;
Cas de passation d’un marché négocié (suite)

 Des prestations supplémentaires à confier au titulaire


du marché initial, à condition que :
• les délais prévues ne peuvent être ajournés;
• Les dites prestations sont considérées comme accessoires
au marché initial;
• Les dites prestations ne dépassent pas 10% du marché initial
• L’exécution implique un matériel déjà mi en place ( Travaux);
• Les marchés soit établis sous forme d’avenant
 Les marchés de définition
 Les prestations urgentes dont l’exécution doit
commencer avant l’accomplissement des conditions
du marché.
Formes de marchés négociés

 Soit sur l’acte d’engagement par celui qui se propose


de traiter et sur le CPS;
 Soit sur une correspondance suivant les usages du
commerce
 Soit sur commande urgente en acceptant le contrôle
du prestataire par le M.O.:
• Soit par une convention spéciale;
• Soit par un échange de lettre;
• Tout en encadrant la conclusion de l’avenant s’y rapportant.
Bons de commande

Des dépenses engagées sur simples factures en


vue de satisfaire des besoins à caractère plus
ou moins urgent et de moindre importance

– Conditions de passation de Bons de
commandes
– Risques de fractionnement
Conditions de passation d’un Bon de commande

• Travaux ou services moins de 200.000,00 dhs;


• Le plafonds de 200.000,00 dhs est lié:
– d’une part, à la ligne supportant la dépense au cours
de l’exercice (Cf. fractionnement de dépenses);
– et, d’autre part, à la prestation de même nature
(décision du 1ere ministre n° 3-55-99);
• Doivent déterminer les spécifications et la
consistance des prestations à satisfaire;
• Le plafond de 200.000,00 dhs peut être relevé
sur décision du 1er ministre;
Risques de fractionnement de dépenses
sur Bon de commande

• Dépassements de crédits;
• Fausses imputations budgétaires;
• Dénaturation de la dépense;


Mise en cause de la responsabilité
disciplinaire de l’ordonnateur devant le juge
de D.B.F.
4.2. Publicité et consultation

• Mesures de publication et de consultation


• Dossier d’appel à la concurrence;
• Droit d’information des concurrents

Voir
VoirModèles
Modèlesci-joints
 Travaux
Travauxen
ci-joints
enateliers
ateliers
Mesures de publication et de consultation

• Avis d’appel à la concurrence;


• Lettres circulaires ;
• Règlement de consultation ou de
présélection
Avis d’appel à la concurrence
(A.O.O., A.O.P., concours)

– Faisant connaître les principales indications


sur le marché en question;
– Devant être publié dans deux journaux dont
un de langue arabe à diffusion nationale;
– Pouvant être communiqué avec tous les
moyens appropriées;
– Devant être publié 21 jours avant la date fixée
pour la réception des offres (15 jours en cas
d’urgence
Lettres circulaires (A.O.R.)

– Adressé, au moins à trois concurrents;


– Faisant connaître les principales indications
sur le marché en question;
– Devant être publié 15 jours avant la date
d’ouverture des plis;
Règlement de consultation ou de présélection

• La liste des pièces à fournir par les concurrents;


• Les critères d’appréciation des capacités des
concurrents;
• Les critères d’évaluation des offres;
• La limitation, éventuelle, de l’accès aux nombre
de lots ;
• Les conditions, le cas échéant, d’admissibilité
des variantes
Dossier d’appel à la concurrence
a) Avis d’appel à la concurrence;
b) Exemplaire du CPS;
c) Note de présentation de l’objet du marché (O.A.P.)
d) Modèle de demande d’admission (O.A.P.);
e) Les plans et les documents techniques, le cas échéant;
f) Le modèle de l’acte d’engagement
g) Les modèles du bordereau des prix et du détail estimatif;
h) Le modèle de la décomposition du montant global
i) Le modèle du cadre de sous-détail des prix le cas échéant;
j) Le modèle de la déclaration sur l’honneur ;
k) Le règlement de consultation


• A remettre aux candidats contre rémunération ;
•Tout changement doit être communiqué par les voies prescrites
Droit d’information des concurrents

• Toute demande écrite des concurrents sur des


renseignements doit être fournis par le M.O.
(justification à l’appui);
• Toute visite éventuelle des lieux doit être
sanctionnée par des P.V. à communiqué aux
candidats.
4.3. Accès à la compétition

• Conditions de participation;
• Dépôt des offres.
Conditions requises de participation

• Capacité juridique, technique et financière;


• Situation régulière vis-à-vis du fisc;
• Souscription régulière des déclarations de
salaires auprès de la C.N.S.S.;
• Ne pas être en situation de liquidation judiciaire;
• Ne pas être en situation de redressement
judiciaire (sauf autorisation)
Dépôt des offres

• Dossier administratif
• Dossier technique
• Dossier additif
• Offre financière et technique;

Voir
VoirModèles
Modèlesci-joints
 Travaux
Travauxen
ci-joints
enateliers
ateliers
Dossier administratif

• Pièces communes:
– Déclaration sur l’honneur;
– Justification des pouvoirs conférés;
– Attestation certifiant la déclaration régulière des salaires auprès
de la CNSS (- 1an);
– Attestation fiscale justifiant le quitus et l’activité patentale (- 1an);
• Pièces éventuellement exigées:
– Récépissé de la réalisation du cautionnement provisoire, le cas
échéant;
– Certificat d’immatriculation au R.C. (M.T.);
– Justification de la nationalité et l’entreprise et de ses dirigeants
Dossier technique

– Une note de présentation des moyens humaines et


techniques ;
– Attestations de références, le cas échéant;
– Autres pièces exigées par le dossier d’appel à la
concurrence;

=
Le « certificat de qualification »
Dossier additif

• Le CPS paraphé et signé


• Le R.C. paraphé
• Toutes autre pièces exigé pour la constitution du
dossier…
Offre financière et technique

• Offre financière :
– L’acte de l’engagement;
– Le bordereau des prix et le détail estimatif
• Offre technique :
– Méthodologie;
– Solution technique;
– Moyens à mettre en œuvre
• Offre avec des variantes (dans un plis distinct), en
définissant :
– L’objet
– Les limites
– Les conditions
4.4. Jugement des offres

• Instances habilitées;
• Confrontation des offres;
• Sanctions de l’examen des offres;
• Communication des résultats.
Instances habilitées

• Commission d’appel d’offres (A.O.O. et A.O.R.);


• Commission d’admission (A.O.P. et concours);
• Jury de concours.
• Éventuellement :
– des sous commissions techniques
– Des sous commission d’examen des échantillons,
pros,.. etc.
Commission de choix d’attributaire de marché public

Sous-commission Sous-commission
d’examen des techniques
échantillons…..

Président de
la Commission

Représentant Représentants
du M.C.I. OFFRES du M.O.

Représentant Représentant
du C.E.D. du M.F.

Collégialité
Confrontation des offres

1. Examens intermédiaires
2. Ouverture des plis
Examens intermédiaires

• Travaux des sous- commission des


échantillons (A.O.)
• Travaux de la commission d’admission
(A.O.P., et concours)
Ouverture des plis
• Procédures en séance publique (sauf ADN):
1. Lecture de l’avis d’appel d’offres;
2. Prise en connaissance des résultats d’examen des
échantillons
3. Arrêt définitif de la liste des plis;
4. Ouverture et présentation des plis et leurs contenu
• Procédures à huit clos (sauf ADN):
– Examen du dossier administratif et technique;
 Déclaration (en public) des candidats admissibles
– Examen des offres financières ;
– Examen des offres techniques
 Vérification des résultats arithmétiques de la
soumission retenus
Commissiond’appel
Commission d’appelààlalaconcurrence
concurrence

Non prévu Prévu


Examen
intermédiaire?
Rapport d’examen

OuvertureDes
Ouverture Desplis
plis

Lecture de l’avis

Ouverture des dossiers


administratifs et techniques

satisfaisant Non
satisfaisant
Résultats
d’examen
Non ? Écarté
satisfaisante satisfaisante
Offre
financièr Non
e? satisfaisante
Écarté satisfaisante
Offre
technique
Écarté ? Attribution
Sanctions de l’examen des offres

• 1er temps: Au niveau de l’examen du


dossier administratif et technique;
• 2ème temps: Au niveau de l’évaluation
des offres
– N.B.: Possibilité d’accorder un droit
préférentiel…
Phase d’examen des D. A & T. :
Motifs d’écartement

– Candidats faisant l’objet d’exclusion ;


– Candidats dépourvus de la qualité requise
– Dossiers administratif et technique non
satisfaisant;
– Les capacités financières et techniques
insuffisantes ;
– Résultat d’examen des échantillons non
satisfaisant
Phase d’examen des offres :
Motifs d’écartement
– Actes d’engament non conforme à l’objet du marché;
– Expriment des restrictions ou des réserves;
– Non conforme aux modèles;
– Non dûment remplis et signés

N.B. :
- En cas d’une offre jugée anormalement basse, il y a
lieu de saisir le soumissionnaire pour confirmation;
- En cas d’égalité des offres, les soumissionnaires
présentent de nouvelles offres
Le droit préférentiel

• Des coopératives de production régie en cas


d’égalité de offres;
• Des soumissionnaires marocains Aux seules
fins de comparaison des offres relatives aux
marchés de travaux et d’études y afférentes, et
après que la commission d’appel à la
concurrence ait arrêté les concurrents
admissibles, les montants des offres présentées
par les entreprises étrangères sont majorées
d’un pourcentage
ne dépassant pas 15%.
Communication des résultats.

• P.V. de la séance d’examen des offres;


• Rapport des sous-commissions;
• Justification des motifs d’écartement;
4.4. Conclusion du contrat de marché

• Pouvoirs de conclusion du contrat de


marché;
• La constitution du dossier d’engagement
du projet de marché
Pouvoirs de conclusion de marchés

• L’information de l’attributaire dans 15 jours à


compter de la date d’achèvement des travaux de la
commission;
• La conclusion du contrat de marché entre d’une
part, le M.O. (ou M.O.D.) et, d’autre part,
l’attributaire;
• Toutefois, le M.O. garde :
– Le pouvoir discrétionnaire de ne pas donner suite à
une procédure d’appel à la concurrence ;
– Le pouvoir d’opportunité de recommencer toute la
procédure;
 Aucun indemnisation ne peut être revendiquée;
La constitution du dossier d’engagement

• Objectifs :
– Alléger la procédure du contrôle préalable
– Permettre l’exécution du budget de l’État dans les
meilleures conditions
• Les pièces constitutives :
Voir
VoirUnité
Unité2:2:Exécution
 d’un
d’unmarché
Exécution
marchépublic
public

Unité suivante
Unité 2 :
Exécution des Marchés
publics
Découpage de l’unité
1. Séquence 1 : Proposition d’engagement d’un
projet de marché;
2. Séquence 2: Procédures préalables à
l’exécution du marché ;
3. Séquence 3: Suivi de l’exécution du marché ;
4. Séquence 4: Mise en paiement d’un marché ;
5. Séquence 5 : Contrôle de validités des
dépenses sur marché
S/Circuit d’exécution d’un marché public

Dossier d’engagement

NON
Visa
C.E.D.

OUI

Procédures de pré-exécution

Suivi de l’exécution

Achèvement de l’exécution

Mise en paiement

NON Visa OUI Règlement


Compt libératoire
able
Séquence 1:
Proposition d’engagement d’un
projet de marché
1. Proposition d’engagement d’un
projet de marché
• La mobilisation des diligences attribuées à
l’ordonnateur ;
• La constitution des dossiers
d’engagement;
• Les contrôles préalables du C.E.D. ;
1.1. La mobilisation des diligences
attribuées à l’ordonnateur
• L'étalement régulier des engagements sur
l'exercice budgétaire ;
• La réduction de la durée de séjours des dossiers
d'engagement ;
• L’auto-évaluation de l’opportunité de
l’engagement.
• L’établissement d’un rapport de présentation du
projet de marché
L'étalement régulier des engagements sur
l'exercice budgétaire
Concentration des marchés publics engagés sur l'année 98/99 et 99/00
42%

31%

98/99 99/00

14%
11%
10% 10%
9%
8%
7% 7% 7%
6% 6% 6%
5% 5%
4% 4%
2% 2%
1% 1% 1%
0%

Juil, Août Sept. Oct. Nov. Déc. Jan. Fév. Mars Avril Mai Juin
La réduction de la durée de séjours des dossiers
d'engagement

11
Durée moyenne de séjour des M.P. Chez les Services gestionnaires et
le C.E.D. à partir de la date d'ouverture des plis

Chez l'Ordonnateur Chez le C.E.D.

3,3
2,2
1,3 1,4 1,1 1,2 0,9

1er Séjour 2ème Séjour 3ème Séjour 4ème Séjour


L’auto-évaluation de l’opportunité de l’engagement

• Ne pas rester tout le temps en état d'attente des


réactions du contrôleur;
• Veiller que tout acte visant une dépense à
engager est conforme aux principes de bonne
gestion financière ;
• Développer des règles de communication
autour des examens et des évaluations des
dépenses à engager dans le cadre d’un système
de gestion de la performance
Le rapport de présentation du projet de
marché
• La nature et l’étendue des besoins;
• L’exposé de l’économie générale du marché
ainsi que le montant de son estimation;
• Les motifs ayant déterminé le choix du mode
passation;
• La justification du choix des critères de sélection
des candidatures et de jugement des offres;
• Le justification du choix de l’attributaire
1.2. Les dossiers d’engagement

• Pièces communes à tous les marchés;


• Pièces complémentaires communes à tous les marchés
passés par voie d’appel à la concurrence;
• Pièces complémentaires selon le mode de passation de
marchés
• Pièces complémentaires propres aux marchés de
travaux de construction
• Autres documents jugés essentiels à produire (à exiger
éventuellement parle C.E.D.)
Pièces communes à tous les marchés

– Fiche d’engagement;
– Un état d’engagement de dépenses
– Rapport de présentation du marché
– Le projet de marchés (Original +2copies)
Pièces complémentaires communes à tous
les marchés passés par voie d’appel à la
concurrence
– Offre financière de l’attributaire
• Acte d’engagement;
• Bordereau des prix;
• Détail estimatif.
– Offre technique de l’attributaire
– P.V. et/ou rapport d’examen technique
Pièces complémentaires selon le mode
de passation de marchés
• Cas d’un A.O.O., A.O.R. ou A.O.P.:
– P.V. de réunions de commission d’appel d’offres;
– Rapports des sous-commissions techniques;
• Cas d’un concours :
– P.V. de réunions de commission d’admission ;
– P.V. de réunions de jury du concours;
– Rapports des sous-commissions techniques;
• Marché négocié :
– Autorisation du 1er ministre pour les prestations à grandes
sensibilités…;
– Le certificat administratif …
– Dossiers administratif et technique de l’attributaire;
– L’autorisation ou tout document visé par le certificat
administratif
Pièces complémentaires propres aux
marchés de travaux de construction
• Une fiche de renseignement ;
• Un exemplaire du plan de construction
projetées ;
1.3. Les contrôles préalables du
C.E.D. sur les marchés publics
• Responsabilités du C.E.D. en matière de M.P.
• Du contrôle tatillon au contrôle de substance
• Sanctions des contrôles exercés du C.E.D.
Responsabilités du C.E.D.
en matière de M.P.
• S’assurer de la disponibilité des crédits et de la
bonne imputation budgétaire;
• S’assurer de la conformité du projet de marché à la
réglementation relatives à la passation des M.P.;
• Apprécier le certificat administratif ou le rapport de
présentation justifiant le choix du mode de
passation;
• Vérifier si le montant de l’engagement proposé
porte sur la totalité de la dépense à laquelle
l’Administration s’oblige ;
Du contrôle tatillon au contrôle de
substance
• Le visa avec observation…
• Le visa comptable simplifié…
• L'extension du mécanisme du visa
collectif …
Le visa avec observation

consiste à apposer le visa sur les


engagements en l'accompagnant
d'observations ; l'ordonnateur étant tenu,
tantôt de les satisfaire, tantôt d'en tenir
compte à l'avenir ;
Le visa comptable simplifié

• Est réservée pour les dépenses dont le


montant par engagement ne dépasse par
le seuil de 5000,00 Dhs.
• Le C.E.D. ne doit désormais vérifier pour
ces dépenses que la disponibilité des
crédits et l'imputation budgétaire.
L'extension du mécanisme du visa collectif

Prévu pour toutes les dépenses


permanentes et répétitives dont l'engagement
se fait une seule fois dès le début de l'année
budgétaire
Contrôle des irrégularités de l’engagement des marchés publics par Le C.E.D.
Causes éventuelles d'irrégularités Documents vérifiés par le C.E.D.
L'Ese veut L'Ese n'offre L'Administratio L'Administratio L'administratio L'administratio Dos Acte Offre
accroître sonpas les garanties n veut réaliser n veut accélérer n ne connaît pas n manque de Fiche Dosie Cert. techni d'eng techni
profit suffisantes une opération une opération la réglemen- compétence C.E.D. Adf Adf que + que
IRREGULARITES sans crédits tation technique Bor.
Seul +Adm Seul +Adm Seul +Ese Seul +Ese Prix
Prix élevé, entente ou monopole
Prix élevé, entente directe
DU FAIT DE L'ENTREPRISE

Livraison non conforme


Retard dans l'exécution
Erreurs de calcul
Incapacité de réaliser le marché
Situation irrégulière vis à vis de la CNSS
Situation irrégulière vis à vis du fisc
Fausses référence techniques
Mauvaise évaluation des travaux
Substitution des produits
Fractionnement des commandes
Régularisation
DU FAIT DE L'ADMINISTRATION

Commande orale
Bon de commande provisoire
Terrain pour travaux non acquis
Abus de marché négocié
Imputation illégale
Défaut d'approbation des autorités
Rédaction des pièces défaillantes
Rédaction des pièces maladroite
Pièces incomplètes

Irrégularités relevées par le C.E.D. Irrégularités qui échappent au C.E.D.


Sanctions des contrôles du C.E.D.

– Visa juridique et comptable de la dépense


engagée;
– Rejets de visa motivés;
– Visa avec réserve;
– Visa sur arbitrage (passer outre motivé) du
1er ministre;
– Consultation de la commission des marchés
pour avis
Séquence 2:
Procédures préalables à
l’exécution du marché
2. Procédures préalables à
l’exécution d’un marché
1. L’approbation du marché;
2. La constitution du dossier du marché;
3. La garanties du marché, le cas échéant
4. Le nantissement du marché, le cas
échéant;
5. La notification de l’O.S.C.;
2.1. Approbation du marché

• Principes
• Délais de notification
Principes

• Les marchés contractés ne sont valables et


définitifs qu’après l’approbation de l’autorité
compétente (sous-ordonnateurs, ordonnateurs
délégués, ordonnateurs principaux )
• L’autorité compétente d’approuver peut être
conditionnée par la nature ou le montant du
marché conclu.
Notification d’approbation du marché

• Elle doit intervenir dans 90 js à compter de la


date:
– fixée pour l’ouverture des plis (appel à la concurrence
;
– De signature du marché par l’attributaire (marché
négocié)
• Ce délai peut être prolongé avec acquiescement
de l’attributaire;
• Sinon, l’attributaire peut se libérer de son
engagement
2.2. Dossier du marché

• Pièces constitutives
• Pièce contractuelles
Pièces constitutives
• L’acte d’engagement;
• Le C.P.S.;
• Les Plans, notes de calcul, dossier de sondage,
dossier géométrique, mémoire technique
d’exécution, etc.;
• Le bordereau des prix;
• Le détail estimatif;
• Le C.P.C., le cas échéant;
• Le C.C.A.G.
Pièces contractuelles

• Les ordres de service (O.S.C., O.S.A.,


O.S.R.);
• Les avenants éventuels;
• Les décisions de poursuivre les travaux
en dépassement du montant initial du
marché
2.3. Garanties du marché

• Cautionnement définitif
• Droits du M.O. sur les cautionnements
Cautionnement définitif

• Son taux est de 3% à défaut de


stipulations particulières dans le CPS;
• Il doit être réalisé dans les 30js; qui
suivent la N.A.M., sous peine de:
– Retrait du cautionnement provisoire
– Pénalité de  1% du montant initial du
marché
Droits du M.O. sur les cautionnements

• Les cautionnements provisoires restent


acquis dans le cas où :
– le soumissionnaire retire son offre dans un délai
de validité des offres;
– le soumissionnaire n’accepte pas la correction du
montant de l’acte d’engagement;
– L’attributaire refuse de signé le marché;
– Le titulaire ne réalise pas le cautionnement définitif
dans le délai fixé.
Droits du M.O. sur les cautionnements
(suite)
• Le cautionnement provisoire est restitué dès que
le cautionnement définitif est satisfait;
• Il doit être réalisé auprès d’un établissement
agrée à se porte caution ;
• Le cautionnement définitif (et retenue de
garantie) peut être remplacé par cautions
personnelles et solidaires.
2.4. Nantissement du marché

• Le CPS doit mentionner les documents à mettre


à la disposition du titulaire sur sa demande;
• Le M.O. ne peut délivrer ces document
préalablement à la constitution du
cautionnement définitif;
• Le titulaire est tenu de faire connaître ses
observations éventuelles sur les dits documents
dans un délai de 15 jours après la remise de ces
documents
2.4. Nantissement du marché (suite)

• La délivrance, par le M.O., d’un exemplaire


spécial et unique du marché ;
• S’il est procédé à un changement du comptable
assignataire, le M.O. annotera dans l’exemplaire
la modification (avant signification);
• Aucune modification dans la désignation du
comptable ne peut intervenir après signification.
2.5. Les ordres de service

• L’importance des O.S.


• Le caractère rigoureux du CCAG quant à
la forme de l’O.S.;
• Les domaines des O.S.
L’importance des O.S.

– Il représente un souci de preuve;


– Les ordre verbaux constituent une source de
procès empoisonnés;
– Ses effets sont tout à faits contraignants
Le caractère rigoureux du CCAG quant à la
forme de l’O.S.;
– Signé par le M.O.( et M.Œ);
– Daté, numéroté et enregistré;
– Établis en deux exemplaires dûment notifiés
au titulaire avec accusés de réception;
– En cas de groupement d’entreprises, les
notifications sont faites au mandataire
Les domaines des O.S.

• Il ordonne le commencement des travaux ;


• Il rythme l’exécution du contrat dans le temps
(ex. ajournement);
• Il définit les conditions d’exécution des travaux
(ex. remise ou l’approbation des plans,
consignes à l’emploi du personnel, etc.);
• Il impose des prestations non prévues (pouvoir
de modification unilatérale).
Séquence 3:
Suivi de l’exécution du marché
3. Suivi de l’exécution d’un marché
(Cas d’un marché de travaux)
1. L’obligation d’exécuter par le titulaire;
2. Les pouvoirs du maître d’ouvrage
3. Influence de faits nouveaux sur
l’exécution du marché ;
4. Achèvement de l’exécution
3.1. L’obligation du titulaire
d’exécuter
1. Les obligations personnelles d’ordre
général ;
2. Le droit à la sous-traitance
Les obligations personnelles d’ordre général

• Élection de domiciliation au Maroc (aviser le M.O.);


• Présence permanente sur les lieux (P.V. de réunion)
• Choix des collaborateurs acquiescés par le M.O. ;
• Recrutement et paiement des ouvriers dans les normes
fixées par la législation du travail ;
• Il en de même pour le personnel non résident;
• Non retrait du matériel sans l’accord préalable du M.O.;
• Souscription d’une assurance-risque intrinsèque au
marché (valable tout au long de l’exécution);
Les obligations personnelles d’ordre général
(suite)
• Protection des propriétés industrielle du M.O.;
• Cession du marché limitée au seul cas de cession totale
ou partiel du patrimoine (avenant)
• Renforcement des mesures de sécurité, d’hygiène et de
confidentialité ;
• Organisation d’un service médical dans les chantiers ;
• Protection de la propriété des matériaux de démolitions
pour le M.O.;
• Protection de la propriété des objets trouvés pour l’État.
Le droit à la sous-traitance

1. Les motifs de sous-traitance ;


2. Les formes de sous-traitance;
3. Les conditionnalités de sous-traitance.
Les motifs de sous-traitance

• Sur le plan conjoncturel:


– Elle permet de faire face à une insuffisance
momentanée dans la capacité d’exécution du marché;
– Elle favorise l’opportunité de réduire de certaines
charges accidentelles (stocks, frais de personnel,
etc.)
• Sur le plan structurel
– Elle résulte d’un choix de politique industrielle du
titulaire du marché;
– Elle peut être un choix organisé de division de travail
(faire ou faire-faire);
Les formes de sous-traitance

• La sous-traitance horizontale :
– Le sous-traité engage plusieurs sous-traitants entre
lesquels il partage les travaux;
– Chaque sous-traitant peut profiter des garanties
juridiques si toutes les conditions en sont remplies.
• La sous-traitance verticale:
– Le sous-traitant principal sous-traite à son tour une
partie de ses prestations, et ainsi de suite ;
– Le sous-traitant est considéré comme entrepreneur
principal à l’égard de ses sous-traitants.
Les conditionnalités de sous-traitance

• La satisfaction des mêmes conditions requises pour


les concurrents ;
• L’agrément obligatoire des sous-traitants par le M.O.
;
• La sous-traitance ne peut porter sur la totalité du
marché;
• Le titulaire demeure personnellement responsable
de toutes obligations contractuelles.
3.2. Les pouvoirs du maître
d’ouvrage
• Les pouvoirs de contrôle et de direction;
• Le pouvoir de sanction;
• Le pouvoir de modification;
• Le pouvoir de résiliation discrétionnaire
Les pouvoirs de contrôle et de direction
• Surveiller et contrôler l’exécution du marché (ex.
entremise d’un maître d’œuvre externe) pour s’assurer:
– De l’origine, qualité et mise en œuvre des matériaux et produits;
– Du respect des dimensions et dispositions des ouvrages
• Imposer l’enlèvement du matériel et des matériaux sans
emplois (dans un délais de 30js.);
• Prescrire les mesures permettant à déceler les vices
éventuels;
• Augmentation raisonnable des délais d’exécution (par
avenant);
Le pouvoir de sanction

• Les manquements du titulaire à ses


obligations (inexécution, malfaçon,
retard, cession non autorisé)
comportent pour le M.O. le pouvoir de
mettre en œuvre des sanctions:
– Sanctions pécuniaires;
– Sanctions coercitives et résolutoires ;
– La résiliation-sanction
Sanctions pécuniaires

• Dommages-intérêts substituant aux


astreintes éventuelles (indemnisation du
préjudice en droit commun);
• Pénalités de retard préétablis sous forme
de dommages-intérêts forfaitaire;
Sanctions coercitives et résolutoires

• Obtenir la réalisation du marché par la


contrainte, en surmontant la défaillance du
cocontractant;
• L’Administration peut se substituer elle-
même ou substitue un tiers au titulaire
défaillant :
– Mise en régie;
– Exécution temporaire et achat par défaut;
La résiliation-sanction

• En cas de décès du titulaire et incapacité des


héritiers à s’y substituer;
• En cas d’incapacité civile ;
• En cas d’incapacité physique;
• En cas de liquidation judiciaire;
• En cas de redressement judiciaire;
Le pouvoir de modification

• Son étendue est conditionnée par les exigences du


service public ;
• L’Administration ne peut valablement renoncer dans
le contrat de s’en prévaloir ;
• Son exercice n’est pas illimité, du fait que :
– L’augmentation dans la masse des travaux de plus 10 %
peut entraîner la cessation des travaux par le titulaire;
– La diminution dans la masse des travaux de plus de 25%
ouvre droit à indemnisation;
– Le changement dans la nature des travaux de plus 30 % en
plus et ou plus de 25% en moins ouvre droit à indemnisation.
Le pouvoir de résiliation discrétionnaire

• Il peut être justifié par l’intérêt du service


public;
• Il est d’ordre public;
• Il entraîne pour le titulaire un droit à
indemnisation.
3.3. Influence de faits nouveaux sur
l’exécution du marché
1. Facteurs ;
2. Effets
Facteurs de l’influence de faits
nouveaux sur l’exécution du marché
• La force majeur;
• Le fait du prince;
• L’imprévision;
La force majeur

• Événement extérieur, indépendant de la volonté


des cocontractants et empêchant l’exécution du
marché;
• Elle doit réunir trois conditions :
– Le fait invoqué doit être absolument indépendant de
la volonté des parties;
– Le fait invoqué doit être imprévu et imprévisible;
– Le fait invoqué doit avoir rendu radicalement
impossible l’exécution du marché.
Le fait du prince

• Toute mesure édictée par les pouvoirs publics et


ayant pour conséquence de rendre plus difficile
et plus onéreuse l’exécution du marché par le
titulaire (ex. aggravation des lois fiscales,
imposition de sujétions nouvelles, etc.);
• Il ouvre droit à être intégralement indemnisé des
conséquences onéreuses qui en ont résulté
pour lui;
L’imprévision
• Des événements indépendants de la volonté du
cocontractant, anormaux et imprévisibles, viennent,
sinon, rendre impossible l’exécution, du moins accroître
dans des proportions massives les charges du
cocontractant et troubler ainsi profondément l’économie
du cocontractant (ex. fluctuations économiques,
augmentation considérable des prix des M. ères, etc.)
• Elle doit réunir trois conditions :
– L’événement invoqué doit être anormal et imprévisible;
– L’événement invoqué doit avoir été indépendant de la volonté
du titulaire;
– L’événement invoqué doit avoir entraîner une perturbation
suffisamment profonde (situation extra-contractuelle)
Effets de l’influence de faits nouveaux
sur l’exécution du marché
• Indemnisation ;
• Conclusion d’avenant ;
Indemnisation

• Indemnités pour responsabilité du M.O.;


• Titres d’indemnisation propres au marchés de
travaux:
– Indemnités pour sujétions imprévues;
– Indemnités pour prestations supplémentaires
effectuées spontanément par le titulaire
• Indemnisations fondées sur l’idée
d’enrichissement sans causes;
• Indemnités dans les hypothèses de « fait de
prince» et d’ « improvision »
Avenants

• Contrats additifs pour constater des modifications dans :


– La personne du M.O.;
– La raison sociale ou la dénomination du titulaire du marché;
– La domiciliation bancaire du titulaire du marché ;
• Contrats additifs pour concrétiser la révision des
conditions des marchés-cadres;
• Contrats additifs à conclure sous réserve des mesures
législatives de nantissement de marché public
• Ne sont valables et définitifs qu’après leur approbation
par l’autorité compétente.
3.4. Achèvement de l’exécution

• Attachements, situations et relevés ;


• Réception de l’ouvrage ;
• Parfait achèvement;
Attachements, situations et relevés

• Quant aux travaux exécutés suivant les


pratiques du génie civile ;
• Quant aux pratiques exécutés suivant les
pratiques de bâtiment
Quant aux travaux exécutés suivant les
pratiques du génie civile
• Le délai de 15jous est accordé au titulaire pour
formulés ses observations sur les attachements
(qualité et quantité des approvisionnements et
réalisations);
• En cas de non prise des attachements par le
M.O., elles peuvent être établis par le titulaire;
• Toute réserves y afférents doit être signalé par le
M.O.dans un délai de 15jous.;
• N.B.: le C.P.S. pour prolonger les délais
Quant aux travaux exécutés suivant les
pratiques du bâtiment
• Le M.O. doit faire connaître son accord ou ses
observations sur la situation établie par le
titulaire dans un délai d’un mois;
• Le titulaire a un délai de 15 jours pour renvoyé
la situation certifiée;
• Si le titulaire refuse de signer ou ne signe
qu’avec réserve le relevé, il dispose un délai de
15 jours pour formuler ses observations.
• N.B.: le C.P.S. pour prolonger les délais
Réception de l’ouvrage

• Est l’acte par lequel le M.O. déclare


accepter l’ouvrage avec ou sans
réserves :
– Réception expresse ;
– Réception tacite ;
Réception expresse de l’ouvrage

• Elle est prononcée par la personne responsable


du marché à l’issue d’une procédure
contradictoire faisant intervenir le M.Œ. et le
titulaire, et ayant pour objet de constater
l’achèvement des prestations:
– La procédure contradictoire organisée par le CCAG;
– La décision du M.O.;
– La responsabilité du M.Œ.;
– Le titulaire et la réception des travaux
La procédure contradictoire
organisée par le CCAG
• Reconnaissance des ouvrages exécutés;
• Les épreuves éventuelles;
• La constatation éventuelle de l’inexécution de certaines
prestations prévues au marchés
• La constatation d’imperfections et de malfaçons apparentes;
• Constatation relatives à l’achèvement de travaux


– Réception avec réserve ;
– Réfaction sur les prix ;
– Prise de possession de l’ouvrage ;
La décision du maître d’ouvrage

• Signature apposée sur le P.V. des opérations


préalables à la réception par la personne
responsable :
• La réception avec réserves correctement émises
déterminent les mesures appropriées
• La réception sans réserves met ainsi fin aux
obligations contractuelles du titulaire et voire celle
du M.Œ;
• L’efficacité incertaine du mécanisme de garantie
décennale des constructeurs en cas de constatation
de vice.
La responsabilité du maître d’œuvre

• Il est responsable du déroulement de la


procédure décrite (délai, qualité, etc.)
• Il doit accomplir correctement sa mission
de conseil et d’assistance du M.O.;
• Il doit attirer l’attention du M.O. sur les
défectuosités et malfaçons affectant
l’ouvrage;
Le titulaire et la réception des travaux

• Il doit proposer les modes de réparation


des vices qui lui ont reprochés;
• Il doit éviter les fautes qui constituent une
fraude ou un dol;
• Il est responsables des agissements
dolosifs de ses sous-traitants;
Réception tacite de l’ouvrage
suivant le double système de réception
1. Réception provisoire
2. Réception définitive
Réception provisoire

• Opérations préalables à la R.P.:


– Le M.O. procède à la R.P. dans un délai de 20 jours (ou selon le CPS)
qui suit la date de l’avis du titulaire;
– Le M.O. fait connaître, par O.S., dans un délai de 20 jours sa décision
de prononcer ou non la réception;
– Le M.O. peut prononcer la R.P. sous réserve d’exécuter les prestations
non réalisées dans un délai n’excédant par un mois (ou selon le CPS)
– La défaillance du titulaire peut entraîner l’exécution du marché aux
frais et risque du titulaire
– Les imperfections ne portant pas atteinte à la sécurité et au
comportement des ouvrages peut être corrigées par une une réfaction
sur les prix.
• Mise à la disposition du M.O. de certains ouvrages ou partie
d’ouvrage
– Un état des lieux est dressée contradictoirement ;
– Le titulaire n’est pas responsable de la garde des ouvrages mis à la
disposition du M.O.
Réception définitive

• Les listes des imperfections ou malfaçons


relevées doivent d’être adressées au titulaire au
plus tard 10 mois après la R.P.;
• Le titulaire disposera d’un délai de deux mois
pour y apporter remède dans les conditions du
marché;
• A l’issue d cette période de deux mois, le M.O.
délivrera le P.V. de la R.D. après avoir vérifié
que les travaux ont été correctement effectués.
Parfait achèvement

• Obligation du parfait achèvement ;


• Garanties d’achèvement ;
• Rapport d’achèvement
Obligation du parfait achèvement

• Satisfaire les réserves correctement émises;


• Remédier à tous les ordres signalés ;
• Procéder, le cas échéant, aux travaux
confortatifs ou modificatifs ;
• Remettre au M.Œ. les plans des ouvrages
Garanties d’achèvement

• Garanties contractuelles :
– Le délai est égal à la durée compris entre la
R.P. et R.D.;
– Le C.P.C. ou C.P.S. peuvent exiger des
garanties particulières
• Garantie décennale :
– Stipulation du Code civil (art. 769)
Rapport d’achèvement

• Une formalité obligatoire quant à tout M.P. supérieur ou égale à 1


million DH
• Il doit mentionner :
– L’objet du marché ;
– Les partie contractantes;
– La nature des prestations sous-traités et l’identités des sous-traitants;
– Le délai d’exécution, en précisant les dites de commencement et
d’achèvement des prestations et en justifiant les dépassements
éventuels par rapport à la date initialement prévue pour l’achèvement;
– Le (ou) lieu (x) de réalisation;
– Le bilan physique et financier faisant ressortir les changements
intervenus au niveau du programme initial, les variations dans la masse
et la nature des prestations, et, le cas échéant, la variation des prix
Séquence 4:
Mise en paiement d’un marché
public
4. Mise en paiement d’un marché
public
• L’établissement de prix
• La liquidation
• Ordonnancement
4.1.L’établissement de prix

• Détermination du prix ;
• Révision des prix ;
• Les moins –values imputables au titulaires
;
• Paiements anticipés ;
Détermination des prix
• Ils comprennent le bénéfice ainsi que tous les droits,
impôts, taxes , fais généraux, faux frais, et autres
dépenses directes y afférents
• Ils comprennent, en sus, les dépenses et marges
touchant : entretien des moyens d’accès, mesures de
sécurité, gardiennage, éclairage, installation du bureau
du M.O., etc.
• Ils comprennent les charges éventuelles à rembourser
au mandataire en cas d’un groupement conjoint.
• Ils comprennent les prix des ouvrage ou travaux
complémentaires (-10%)
Révision des prix

• Ajustement du prix du marché aux conditions


économiques lorsque l’exécution s’étend sur
une longue période ;
• Ses modalités et conditions d’application
renvoient à l’arrêté du 1er ministre;
• Elle ne peut jouer que si elle est expressément
prévue par le marché;

Voir
Voirétude
étudededecas
cas sur
sur««lala
 révision
révisiondes
desprix
prix»»
Les moins –values imputables au
titulaires
• Les pénalités pour retard:
– La possibilité d’introduire la notion de délai partiel;
– Leur plafonnement à 10% du montant initial du
marché (sauf stipulation de CPS)
– L’atteinte du plafond peut entraîner la résiliation
-sanction
• Les dommages-intérêts pour manquement de
qualité :
– Réapparition à l’amiable des vices constatés;
– Réfaction des prix
Paiement anticipés
• Avances :
– Doivent être prévues par le C.P.C. ou C.P.S. ;
– Doivent être consenties suivant les conditions de la
réglementation en vigueur (Art.45 du R.G.C.P.)
– Doivent être remboursées par déduction sur les
acomptes
• Acomptes
– Doivent être payés au même rythme que celui fixé
pour l’établissement des D.P.
– Pourraient être effectué sans R.G. si le C.P.S. le
prévoit
4.2. Liquidation

• Certification du service fait


• Établissement des décomptes et
mémoires
Certification du service fait
• S’assurer de la matérialité des créances à payer;
• Mettre à sa disposition les moyens de contrôle et
les techniques de repérage des zones de risques ;
• Satisfaire un système de contrôle interne du
service faite ;
• La mise en œuvre des moyens juridiques pour
attester la réalité des réalisations:
– La maîtrise d’œuvre ;
– Le recours à l’expertise ;
– Le recoupement de l’information documentaire
Établissement des décomptes et
mémoires
• L’unicité du décompte ;
• Les éléments de décompte ;
• L’établissement de décompte provisoire
• L’établissement de décompte général et
définitif;
L’unicité du décompte

• Tout marché aboutit à un compte unique, retraçant


l’ensemble des créances et dettes de chaque
contractant, et dont le solde global déterminera la
situation, créatrice ou débitrice, nette de du titulaire
vis-à-vis du M.O.;
• Le décompte arrête les comptes pour l’intégralité du
passé;
• L’unicité ne donne pas automatiquement lieu à
l’application des règles de la compensation
Les éléments du décompte

1. Le prix des travaux commandés commandés et


exécutés:
• Le prix
• L’actualisation;
• La révision ;
• Le compte prorata
2. L’augmentation ou la diminution des prestations;
3. L’augmentation des coûts
• Les sujétions techniques;
• Les aléas économiques imprévisibles;
• Les fautes du M.O.;
4. Les moins-values imputables au titulaire
Le décompte provisoire

• Il est dressé mensuellement ou à partir des


attachements et situations acceptés par le M.O. pour
servir de bas eau versement des acomptes au titulaire.
• Les approvisionnements ne peuvent dépasser les
quantités prévues par le marché;
• Les D.P. sont établis dans un délai ne dépassant pas un
mois après la date d’acceptation des attachements ou
situations;
• Un copie du D.P. est adressé, dans 15 jours, au titulaire,
jointe d’une attestation des droits constatés, (lorsque le
marché est nanti).
Le décompte général et définitif
• Quant aux travaux exécutés selon les pratiques du génie
civile
– Le DGD arrête le montant définitif résultant de l’exécution du
marché;
– Les motifs des réserves du titulaire sont fixé dans 40 jours
quelque soit le décompte;
– La signature des DGD par le titulaire vaut acceptation définitive
des éléments constitutifs
• Quant aux travaux exécutés selon les pratiques du
bâtiment
– Toute prise de possession partielle des travaux par le M.O. donne
lieu à l’établissement d’une situation récapitulative
correspondante;
– L’envoi au M.O. d’une situation récapitulative de tous les travaux
exécuté dans un délai d’un mois;
4.3. Ordonnancement

• La maîtrise du rythme des émissions des


dépenses sur marché ;
• Le risque d’automaticité des intérêts
moratoires
La maîtrise du rythme des émissions

• Des délais réduits de séjour des dossiers


d’ordonnancement ;
• Un rythme régulier des émissions ;
• Une esprit de partenariat avec le
comptable assignataire
Les délais d'ordonnacement chez
l'ordonnateur (dépenses de matériel) 2001

30%
25%
18%
10% 12%
5%

moins de 10à30 30à40 40à50 50à60 plus que


10js 60js
Fréquence des émissions des D.E. au titre
de l'exerice 2001
33%

13%
10%
8%
6% 6% 5% 5% 6%
3% 3%
2%

J an Fév. M ars A vril M ai J uin J uill. Aout Sept. Oct. Nov. Déc.
Les délais d'ordonnacement chez
l'ordonnateur (dépenses de matériel) 2001

30%
25%
18%
10% 12%
5%

moins de 10à30 30à40 40à50 50à60 plus que


10js 60js
La répartition du délai global de de mise en
paiement entre O rdonnateur et comptable

Délai
comptable
Délai 29%
l'oronnateur
71%
Automaticité des intérêts moratoires

• Les I.M. sont des majorations ajoutées à la


somme due que le créancier pourrait demander
auprès de l’Administration débitrice, en
indemnisation du retard dans le règlement de la
créance au temps réglementaire ;
• Pratique toujours mise en veilleuse (Dahir du du
1er juin 1949 et L.F. 2004) ;
Séquence 5:
Contrôle de validité des
dépenses
sur marché public
5. Contrôle de validité de
dépenses sur marché public
exercés par le comptable
assignataire
• Éléments d’examen de validité
• Les exceptions et des dérogations

Voir
Voirdoucement
doucementci-joint
ci-jointsur
sur
 ««Contrôle
Contrôlesur
marché
surpièce
pièced’un
marchépublic
public»»
d’un
5.1. Éléments d’examen de validité

• Le contrôle de la qualité de l’ordonnateur ;


• Le contrôle de nature budgétaire ;
• Le contrôle de la validité de la créance
proprement dite ;
• Le contrôle du caractère libératoire .
Le contrôle de la qualité de l’ordonnateur

vérifier la compétence matérielle et


territoriale de l’ordonnateur et son
accréditation auprès du comptable
assignataire
Le contrôle de nature budgétaire

S'assurer de :
- La disponibilité de crédit (en C.P. et C.E.)
- L'exactitude de l'imputation budgétaire ;
- Des dépenses fractionnées,
Le contrôle de la validité de la créance
proprement dite
S'assurer :
- Que les justifications ont été revêtues des
mentions ou visas préalables prescrits par
la réglementation ;
- La certification du service fait;
- La dépense en question n'est pas frappée
par la prescription et la déchéance
quadriennale
Le contrôle du caractère libératoire

S'assurer que ce règlement est effectué au


profit du véritable créancier ou de son
représentant qualifié
5.2. Les exceptions et des dérogations

• La procédure du certificat administratif ;


• La procédure de la réquisition de
paiement ;
• Le procédé de la dérogation
La procédure du certificat administratif

Dans certains cas quand les ordonnances ne sont


pas appuyées des justifications que le
comptable estime indispensables à la validité de
la créance, il peut demander la production d’un
certificat administratif contenant les
éclaircissements et explications nécessaires à la
mise en paiement des dépenses
La procédure de la réquisition de paiement

• Lorsque le comptable suspend le paiement de


dépenses, à l'issue de ses contrôles, il peut être
requis par l’ordonnateur de payer ces dépenses.
• Sauf les cas dans lesquels les comptables
doivent refuser de déférer aux ordres de
réquisition, l’ordonnateur peut donc, sous sa
responsabilité, débloquer une situation de crise.
Le procédé de la dérogation

• Lorsque ont été épuisées toutes les possibilités


de résoudre le conflit entre le comptable et
l’ordonnateur, ce dernier peut s'adresser au
Premier ministre pour lui solliciter une
dérogation à la réglementation;
• Une telle pratique est justifiée par le fait que la
réglementation ne peut a priori prévoir toutes les
situations et que, dans des cas exceptionnels, il
serait convenable que l'opportunité l'emporte sur
la règle de droit
Unité 3 :
Management de la fonction
d’achat en Marchés publics
Découpage de l’unité
1. Séquence 1: Instruments de pilotage de
la fonction d’achat public;
2. Séquence 2: Contrôle de gestion de la
fonction d’achat public;
3. Séquence 3 : Management qualité des
marchés publics
Séquence 1:
Instruments de pilotage de la
fonction d’achat public
1.Instruments de pilotage de la
fonction d’achat public
1. Définition d’une politique d’achat ;
2. Organisation de la fonction d’achat ;
3. Mise en place de procédures et des
systèmes d’information appropriés ;
4. Programmation opérationnelle des
achats;
5. Choix judicieux du cocontractant ;
6. Gestion économique des stocks.
1.1.Définition d’une politique d’achat

• Quels sont les analyses préalables ?


• Quels sont les objectifs permanents et
transversaux de la gestion des achats ?
• Quelle contribution la fonction d’achat
peut apporter à la stratégie globale de
l’organisme?
L’analyse préalable de la fonction d’achat

• Une analyse croisée déterminant les segments


d’achat:
– Des achats, de manière à constituer des familles
d’achats homogènes selon des critères pertinents par
rapport aux objectifs de l’organisme;
– Des fournisseurs, afin de préciser la position de
l’organisme à leur égard


Mettre
Mettreen
enrapport
rapportces
cesdeux
deuxcritères
critèresde
demanière
manièreààobtenir
obtenirune
une
vision
visionanalysable
analysabledu
ducouple
coupleachat
achat//marché
marchéfournisseur
fournisseur
Segment Stratégie d’achat pertinente
- élargir du nombre de fournisseurs
possibles (internationalisation) ;
Concurrence forte entre
- conclure des contrats de courte durée
fournisseurs et achat stratégique
- juger des offres suivant des critères
essentiellement « commerciaux»
- établir des relation à long terme et contrats
Concurrence faible entre à long durée ;
fournisseurs et achat stratégique - Juger des offres intégrant à partir des
critères techniques et commerciaux
Concurrence forte entre - minimiser la charge pour la fonction
fournisseurs et achat non d’achat ;
stratégique - saisir des opportunités
- anticiper les problèmes et pour cela suivre
Concurrence faible entre
les fournisseurs ;
fournisseurs et achat non
- maintenir un niveau de Stockage ;
stratégique
- prévoir des solutions de secours.
L’analyse préalable de la fonction d’achat
(suite)
• Formalisation simple des objectifs de
performance à atteindre dans un horizon
pluriannuel (C.D.Q):
Illustration : Objectifs achats d’un équipementier automobile (C.C.93)
Domaine Objectifs généraux Objectifs d’achats
Réduire de 15 % sur trois
Augmentation de la
ans le coût des achats de
Coûts productivité de 15% sur
production à volume
trois ans
constant
Exigence croissante des
clients ; Tous les fournisseurs
Qualité
Emergence d’une classés « A » fin 1994
demande de traçabilité
Placer sous contrainte
Réduction des délais de
Logistique logistique 80% des achats
livraison
de production fin 1994
Objectifs permanents et transversaux

1. Adaptation des achats aux besoins des


services utilisateurs;
2. Globalisation de la demande ;
3. Assurance d’une qualité optimale des
prestations et des produits
4. La rationalisation des coûts du
processus d’achat-approvisionnement
5. La maîtrise des délais
Des réponses spécifiques à des
interrogations communes
1. Intérêt de l’externalisation de certains
fonctions de services publics;
2. Intérêt de partenariat
3. Intérêt de cessions entre services de
l’État (art.84 du DGCP)
Problèmes courants liés à la politique
d’achat
• Au niveau des utilisateurs;
• Au niveau du choix de fournisseurs ;
• Au niveau de passation de la commande
• Au niveau du service fait;
• Au niveau du stockage;
• Au niveau de mise en paiement ;
• Au niveau de la mise en service
• etc. Voir étude de cas
 Voir étude de cas
Articulation des objectifs opérationnels et
des objectifs globaux
• Chaque organisme devra définir le « mix »
d’objectifs généraux et opérationnels qui
paraît adaptés à ses objectifs et à sa
situation :
– L’organisme sélectionne-t-il correctement les
produites et services qu’il procure?
– La fonction d’achat est-elle efficace ?
– L’organisme s’est-il mis en situation d’obtenir
le meilleur prix ?
Voir
Voirétude
étudede
decas
 cas
Articulation des objectifs opérationnels et
des objectifs globaux (suite)
– La gestion des stocks es-elle organisée et
économique ?
– L’Organisme gère-t-il bien l’usage des
produits qu’il achète?
– La direction est-elle mobilisée par les
économies d’achat?
– L’organisme a- t-il développé les relations
nécessaires à de meilleurs achat?
– Les procédures sont-elles régulières?

 Voir
Voirétude
étudede
decas
cas
1.2. Organisation de la fonction
d’achat
• Les critères de l’activité et structuration de
la fonction achat
• L’unité achat, comme composante de
base de la structure de l’organisme;
• Acteurs intervenants dans le processus
d’achat;
• Adéquation de l’organisation à la nature
des biens achetés
Les critères de l’activité et structuration de la
fonction achat ?
• Le degré de la spécialisation de la
fonction d’achat;
• Le degré de hiérarchisation de l’institution
• Le degré des différenciations des
fonctions élémentaires de management
Le degré de la spécialisation de la fonction
d’achat
• Favoriser l’obtention des meilleurs coûts unitaires;
• Agréger le plus autant que possible les
demandes;
• Standardiser les produits au sein d’une même
famille d’articles;
• Permettre la globalisation des besoins,
• Accroître le pouvoir de négociation des conditions
commerciales;
• Développer le professionnalisme de la structure
en charge
Le degré de hiérarchisation de l’institution

l’efficacité de l’achat dépend, égale manière,


l’autonomie de l’acheteur au regard d’une
validation de ses missions et de ses
modes d’action par la hiérarchie qui doit
s’assurer de la conformité des pratiques
avec les règles et la stratégie générale de
l’organisme
Le degré des différenciations des fonctions
élémentaires de management
• Le degré de différenciation, associé au
développement des fonctions de management,
permet de situer la fonction achat au sein de
l’organisme;
• La structuration retenue doit permettre d’obtenir
une gestion aussi performante que possible de
processus d’achat :
– Décentralisation de la fonction achat ?
– Centralisation de la fonction achat ?
– Combinaison entre les deux options ?

L’arbitrage entre une organisation
centralisatrice ou décentralisatrice
ORGANISATION CENTRALISEE ORGANISATION DECENTRALISEE

Analyse qualitative des besoins : Proximité des besoins :


- standardisation ; - formalisation des cahiers de charges ;
- codification ; - essaies et tests des produits ;
- procédure de modification des - analyse de l’assistance après vente
nomenclatures ; - analyse de la proportion des
fournisseurs et des intérêts pour
l’organisme de ces relations
contractuelles

Relations avec les fournisseurs : Besoins spécifiques :


- possibilités d’évolution du - analyse de l’opportunité de
marché corrélées aux évolutions des l’organisation décentralisée ;
besoins ; - analyse de la proportion des besoins
- évaluation de la pérennité financière spécifiques dans le total des besoins
des entreprises sur le « long terme »

Gestion des stocks : Programmation des livraisons :


- rationalisation de la gestion stocks ; - adéquation de la programmation avec
- diminution des coûts de stockage les besoins réels ;
- analyse des modalités de
déclenchement des demandes
L’arbitrage entre une organisation
centralisatrice ou décentralisatrice (suite)
ORGANISATION CENTRALISEE ORGANISATION DECENTRALISEE

Politique d’achat : Proximité des besoins :


- Homogénéisation des données - Cohérence de l’organisation des achats
nécessaires à son élaboration et à son avec l’organisation budgétaire
diffusion ; - Analyse des « retours sur
- Définition de guide de procédures investissement » et des marges de
d’achat conforme à la politique manœuvres dégagées des négociations
commerciales par les unités

Simplification de la gestion des achats : Gestion de proximité :


- Regroupement des commandes, des - Gestion des petites commandes
livraisons et des factures,
simplification administrative et
budgétaire

Professionnalisation de l’achat :
- Niveau d’expertise des acheteurs et
gestionnaire d’achat ;
- Centralisation de l’achat des produits
stratégiques et coûteux
L’unité achat, comme composante de base
de la structure de l’organisme (Mintzbeg);

Sommet hiérarchique

Techno- Lignes Logistique


structures hiérarchique

Centres opérationnels
L’unité achat, comme composante de base
de la structure de l’organisme (suite);

• La fonction d’achat est incluse de manière


parcellisée dans la structure gérant les affaires
générales sans que ce soit prise en compte sa
dimension globale:
– Intégration de la gestion des achats à la gestion
budgétaire ;
– L’éclatement entre secteurs d’acheteurs (ex.
SEGMA) non compensé par une coordination
adéquate à l’échelon central.
L’unité achat, comme composante de base
de la structure de l’organisme (suite);

• La fonction d’achat est alors assimilé à une simple


procédure formelle de passation des marchés:
– L’emprise de la culture juridique sur la vision économique ;
– Les achats dits techniques sont gérés en dehors du service
achat (ex. informatique);.
• L’achat est mal placé dans la hiérarchie implicite des
fonctions de management :
– Primat de la décision stratégique et « l’intendance suivra »;
– Il ne constitue pas forcément une carrière nécessaire pour les
futurs dirigeants;
– Voir dans la fonction d’achat une simple « fonction de support »
Acteurs intervenants dans le processus
d’achat « Ex. équipement technique »
• Les utilisateurs
• Les techniciens
• Les acheteurs
La place de chaque service dans les
procédures d’achat
• Obtenir une vision claire de la répartition
effective des tâches ;
• Disposer d’un tableau récapitulatif des
centres d’achat et des principales
caractéristiques de leur activité et leur
responsabilité ;
• Formaliser des procédures de traitement
des achats.
MATRICE DES CENTRES D’ACHAT (EXEMPLE-TYPE)

Direction des
Direction des
Centres d’achat services Pharmacie Informatique
travaux
économiques
Tous biens non Médicament et
Nature des achats gérés biens assimilés Travaux et Matériel et
ou commandes explicitement par par des maintenance des prestations
passées une autre dispositions bâtiments informatiques
direction réglementaires
Montant du
budget géré

Imputations
budgétaires

Elaboration de
Cahier des * * * *
charges

Lancement des
consultations * *

Jugement des
offres * * * *

Proposition de
l’attributaire * * *

Certification du
service fait * * * *
Les qualités d’un bon l’acheteur

• Maîtrise l’entendu du marché-produits


• Détecte le potentiel du marché-
fournisseurs;
• Disposant d’une délégation pour engager
la responsabilité de l’organisme dans une
négociation commerciale;
• Capable de proposer un choix optimal
soumis à l’avis des services techniques;
Questions clés sur l’organisation de la fonction
d’achat

1. La structuration en centres d’achat répond-elle à des


critères de technicité particulière relatifs à la nature des
achats ou au mode de passation des commande?
2. Existe-il des commissions de choix en amont des
centres d’achats?
3. L’arbitrage des besoins est-il réalisé au niveau des
centres d’achat ?
4. Existe-il une volonté de déconcentrer les achats vers
les services utilisateurs?
5. Quels avantages et/ ou inconvénients la structure
actuelle induit-elle
Questions clés sur l’organisation de la fonction
d’achat et les ressources humaines

 La structuration en centres d’achat répond-elle à des


critères de technicité particulière relatifs à la nature du
mode de passation de la commande?
 Comment gérons-nous les relations administratifs /
techniciens dans les secteurs d’achat technique?
 Le degré de centralisation que nous avons mi en place
est-il le résultat d’un choix de gestion? Ce choix est-il
toujours pertinent?
Questions clés sur l’organisation de la fonction
d’achat et les ressources humaines (suite )

 Avons-nous centralisé les étapes de l’acte d’achat


présentant un risque juridique et/ou opérationnel fort?
 Les acheteurs sont-ils les réels prescripteurs en matière
d’achat?
 Les acheteurs ont-ils les compétences adéquates à leurs
fonctions?
 Savons-nous mobiliser les compétences techniques pour
bien acheter les biens et les prestations à fort contenu
technique?
1.3. La mise en place de procédures
et système d’information appropriés
1. L’adaptation du cycle des achats au
cycle budgétaire ;
2. La gestion des procédures budgétaires
préalables à l’opération d’achat ;
3. La formalisation de manuels de
procédures;
4. L’informatisation de la fonction d’achat
L’adaptation du cycle des achats au cycle
budgétaire

• Établir des programmes prévisionnels des marchés;


• Coïncider les procédures d’engagement des marchés
avec la mise à disposition des crédits ;
• Répartir régulièrement le volume des engagements
et des émissions sur l’exercice budgétaires ;
• Adopter un comportent prudent vis-à-vis les
annulation et/ ou report de crédits ;
• Adapter le cycle de contractualisation des marchés à
la nature du support de crédits y afférents…
La gestion des procédures budgétaires
préalables à l’opération d’achat

• Gestion des reports de crédits ;


• Gestion des consolidations de crédits ;
• Gestion des délégations et retraits de crédits;
• Gestion des virements et transferts de crédits ;
• Gestion des crédits d’engagements ;
• Gestion des crédits de paiement;
• Gestion des dépenses fractionnées ;
• Gestion de disponibilité des fonds (C.S.T.)
La formalisation de manuels de procédures

• Suivant un mode littéral « les procédures


dites en lignes »
• Suivant un mode graphique « flow chart »
Illutation de Flow chart : Procédure d’urgence pour
les demandes d’achat ponctulles
Acteurs Direction Au centre logistique
Unité
Etabl. Resp. Cellule Chef Servs
Bureau de Magasi Resp.
Tâches et Fin marché de la
d’achat gestion n d’unité
opérations achats s logst.
adm.
Réception de la
demande si produit
stocké
Réception de la
demande sinon
Consultation de
l’unité de gestion
administrative
Avis immédiat du
responsable d’unité

Avis de la hiérarchie
si achat complexe

Avis de la cellule
marchés

Opportunité,
faisabilité

Arbitrage si
nécessaire

Décision

Transmission de la
décision

Notification de
l’avis
L’informatisation de la fonction d’achat
L’état de l’informatisation des procédures d’achat
Caractéristiques de l’informatisation du Fréquence
processus achat
Organisation et structure des achats Données le plus souvent disponibles pour
- analyse des caractéristiques des achats traitement avec des outils micro-
- analyse du fichier fournisseur informatiques
Définition des besoins Rare
- automatisation du recensement des besoins
Passation des commandes et des marchés :
- édition automatisée des pièces de la - fréquent
consultation ;
- traitement informatique des réponses ; - fréquent
- contrôle des seuils de passation des - le plus souvent signalement de peu de
marchés contrôle bloquants
Gestion financière et budgétaire des achats :
- suivi du montant des avenants ; - Courant
- suivi des consommations par service - Courant pour parties des budgets
utilisateur
Gestion économique et technique des achats : - courant
- gestion informatique des commandes et - A voir
stocks de produits stockés - Rare
- Techniquement possible
- Gestion informatique des demandes Rare, dépend d’une informatisation de la
d’approvisionnement de produits hors logistique en plus que celle du processus
stocks achat
- Transfert auto données demandeur-
acheteur-demandeur
- Inventaire informatisé
- Suivi de la distribution et de la
consommation chez les utilisateurs
Gestion de l’usage Pas de fonctionnalité disponible
Qualité et efficience de la fonction achat : Foin à examiner ; informations le plus
- production d’éléments permettant de souvent disponibles pour traitement sur des
constituer un tableau de bord de la outils micro-informatiques ; rarement intégré
fonction achat aux produits de gestion
- apport de l’informatique au contrôle
interne
Questions clés sur l’analyse des procédures et les
systèmes d’information d’achat
 Existe-t-il des procédures formalisées?
 Sommes-nous sûr que ces procédures sont connues et comprises
par les agents chargés de les appliquer?
 Vérifions-nous régulièrement leur application sur un échantillon ou
pour certains point critiques ?
 S’il existe plusieurs centre d’achat, ont-ils des procédures
homogènes ou identiques, et les différences sont-elles justifiées?
 Revoyons-nous régulièrement les procédures pour évaluer leurs
points forts et leurs point faibles sur les quatre points
fondamentaux que sont la demande, la commande, la réception et
le paiement?
 Notre système informatique apporte-t-il suffisamment d’éléments?
1.4. Programmation opérationnelle
des achats
Définition des besoins et
expression des demandes d’achat

Arbitrage

Programmation Ajustement des achats


des achats en cours d’exercice
1.4. Programmation opérationnelle
des achats (suite)
1. L’amélioration des demandes d’achat
2. L’analyse fonctionnelle des besoins ;
3. L’établissement des programmes
prévisionnels
4. La limitation des achats en urgence;
5. Le réajustement des programmes
d’achats
L’amélioration des demandes d’achat

• Problèmes usuels des demandes


d’achat;
• Références recommandées d’une
demande d’achat
Problèmes usuels des demandes d’achat

• Problèmes usuels des demandes d’achat:


– La demande d’achat traduit imparfaitement le
besoin réel de l’utilisateur !
– Les services opérationnels expriment leurs
demandes selon des canevas de C.P.S. préétablis!
• Conséquences :
– Se priver des potentialités d’innovation, et du savoir
technique des fournisseur;
– Une sur-définition technique contraignante, voire
irréversible;
– Se voir en position de faiblesse organisationnelle.
Exemple d’une réflexion sur le besoin

• L’objet de l’achat est un balai pour démarreur.


• La société « A » offre pour 100 un balai qui
permet 2500 coups de clés ;
• La société « B » offre pour 150 un balai qui
permet 2500 coups de clés ;
– Offre de « B » est en valeur faciale de 50% plus cher.
Mais, elle est 25% moins cher si on calcule le prix
d’un coup de clé
– La question de base est de combien de coups de clés
a-t-on besoins?
Références recommandées d’une demande
d’achat
• Réduire « asymétrie d’information » dans
l’échange ;
• Établir des formulaires standardisés pour
tester une demande d’achat récurrente
• Dresser des fiches techniques pour
demande d’achat particulière;
Les références recommandées dune demande d’achat
La rubrique existe-t-elle ? Oui Non
Référence et description du produit et/ou de la prestation
Référence à un n° de nomenclature interne
Précision du fournisseur et référence fournisseur (si commande en cours)
Transmission éventuelle de devis associés à la D.A.
Code d’affectation « service utilisateur »
Pré-imputation budgétaire
Code commande (n° ordre, code destination, etc.)
Unités d’œuvre
Prix unitaires ou forfaitaires (éventuellement)
Quantités commandées
Montant global estimé
Référence à un programme, à un projet
Justification du recours à l’urgence
Délai d’obtention souhaité
Date et signature autorisé
Fiche technique pour demande d’achat particulière
1 Référence à un n° d nomenclature existante (interne) à un catalogue ou à une
référence officielle

2 Description précise du produit ou de la prestation

3 Justification de la conformité de a demande à un projet, schéma directeur , etc.

4 Si urgence : justification (le différentes causes possibles)


Evolution de l’activité  Progrès technique  Bris 
Autres  à préciser : ……………………………………………………
…………………………………………………………………………………

5 Spécification éventuelle d’une marque ou d’un fournisseur


(cette rubrique ne préjuge pas d’une mise en concurrence formelle ultérieure
respectant les principes de transparence et d’égalité des concurrents

6 Code du service utilisateur demandeur/ destinataire

7 Quantité demandée (conditionnement, volume, unité d’œuvre )

8 Montant estimé du marché : prix unitaire, forfaitaire

9 Délai d’obtention souhaité

10 Signature et date
Service achat – demandes spécifiques des services utilisateurs
Période de :
Centre d’achat ou service central Agent :
(mois, Trimestre)
Type de demande Réponse du service achat Temps consacré par l’agent
Nature Origine Produit Pdt non Pdt non De 2
de de connu / référencé référencé Demand Demande Demande < un De 1 à 2 jours à >une
la demande la demande changer / Frs / Frs e refusée reporté acceptée jours jours une semaine
Frs connu connu semaine

1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12

Observations :
Les points à vérifier lors de la formulation dune demande d’achat
Oui Non Commentaires
Existe-t-il une ou plusieurs procédures formalisées ?
Existe-t-il des formules types
La demande se fonde-t-elle sur un besoin explicite ?
Les demandes sont-elles consolidées ?
Les demandes précisent-elles plusieurs rang de
priorités ?
Existe-t-il des périodes spécifiques réservées à la
transmission des demandes ?
Des devis sont-ils joints avec les demandes hors des
procédures des marchés publics ?
Des estimations de prix ou de coûts sont-elles
communiquées avec les demandes ?
Les demandes sont-elles réintégrées dans des « fiches
projets » pluriannuelles ?
Existe-t-il des procédures différenciées concernant les
achats sur stock et hors stocks ?
L’analyse fonctionnelle des besoins

• Une extension des méthodes d’analyse de la


valeur qui permet aux décideurs de se doter
d’un CDCF avant de procéder à la rédaction
d’un CPS et a fortiori a lancer une consultation;
• Une méthode visant à associer une phase
d’analyse du besoin à une phase d’analyse du
produit ou de la prestation
• Une approche permettant d réduire les coûts
des achats
L’analyse fonctionnelle des besoins
(suite)
• Le CDCF est un document par lequel le
demandeur exprime son besoin sous la forme
de fonctions de service et de contraintes
assorties de critères d’appréciation et d’options
flexibles.
• Son élaboration repose sur a compréhension
globale du besoin et non sur la juxtaposition
d’attributs techniques d’un produit ou d’une
prestation
L’analyse fonctionnelle des besoins
(suite)
• La dimension flexible du CDCF permet
d’envisager les niveaux de performance,
l’ajustement dans le temps, les divers solutions
alternatives, afin de ne pas affecter la ou les
dimensions fonctionnelles du besoin (fonction
technique : « comment ça marche ! » et fonction
de service « à quoi sert !»

 Voir
Voirétude
étudede
decas
cas
L’établissement des programmes
prévisionnels infra-annuels
• Outils utiles à la programmation
• Pré-requis de la programmation
Outils utiles à la programmation

• Plan d’investissement ;
• Délibérations des autorités décisionnelles (projets de
grande envergure);
• Plan d’acquisition par type de matériel;
• Plan de travaux et de maintenance;
• Projet d’établissement;
• Budget des services et contrat de centres de
responsabilité;
• Schéma directeur, le cas échéant
Pré-requis d’un programme
prévisionnel des marchés
• Standardisation des achats
• Regroupement des achats
• Ordonnancement des opérations d’achat
• Lier les achats de fonctionnement aux achats
d’investissement dans une vision intégrée;
• Respecter la ventilation budgétaire (par ligne) dans la
prévision des marchés;
• Prévoir le mode de passation approprié

 Voir
Voirétude
étudede
decas
cas
Méthodologie

• Coupler les phases administratives et les phases


techniques;
• Décomposer les délais allant de la prise en
considération du besoin jusqu’au moment considéré
comme le plus propice de l’achat :
– Phases et délais rigides, sur lesquels aucune marge de
manœuvre n’est possible ;
– Phases et délais flexibles susceptibles d’être maîtrisés par
les services achats

Utilisation
Utilisationde
deDiagramme
Diagrammede deGantt,
Gantt,Réseau
RéseauPERT,
PERT,
Chemin
Chemincritique,
critique,etc.
etc.
La limitation des achats en urgence

1. Problèmes des achats en urgence :


– L’achat en urgence:
• C’est la traduction d’une mauvaise maîtrise des délais d’achat ;
• Induit une restriction fréquente des mises en concurrence et des
surcoûts
– Nombre d’achat réalisés en urgence deviennent courants, une
fois, « la pompe amorcée »;
2. Il importe don de produire une définition interne de
l’urgence pour le justifier
3. Procéder à une analyse ex-post des causes de
recours à une demande urgente
Canevas : Analyse des causes de recours à une demande urgente
Causes Pourcentage Nombre ou exemples
Adaptation à la réglementation
Bris du matériel
Besoin lié à une évolution de
l’activité (activité nouvelle, tâche
complémentaire,…
Amélioration, innovation technique
indispensable
Rupture de stocks
Autres causes
Le réajustement des programmes
d’achats
• Toute programmation sous-tend des moments
charnières de validation et de réajustement;
• Garder à l’esprit les principes d’agrégation dans
le temps et dans l’espace de demandes
(anticipation, ajournement,…);
• Suivre la voie de concertation avec les services
concernés pour appréhender les opportunités et
les menaces dans toute leur complexité
ANALYSE DES BESOINS ET ARBITRAGE
Exemple de schéma d’ensemble
1. Elaboration de fiches de besoins par
les services utilisateurs, transmises au
Phase de programmation responsables achat/marché (à mettre à
(pluriannuelle) jour annuellement).
+ 2. Après arbitrage et étude le responsable
des achats-budget et, éventuellement,
Analyse de l’évolution du contrôle de gestion, détermination
des crédits des opérations prioritaires et des
de fonctionnement / activités enveloppes cadres pour les services
(après validation par la hiérarchie)
3. Fixation d’enveloppes et projections
budgétaires

4. Renseignement des « fiches


budgétaires » par exercice indiquant
les demandes d’achat, l’ordre de
priorité, les quantités et les unités
d’œuvre ainsi que les coûts
Phase de budgétisation 5. Arbitrage sur les demandes nouvelles
(annuelle) (hors fiches besoins et rapport de
synthèse).
6. Recalage des prévisions par rapport
aux projections initiales en tenant
compte des consommations N-1
7. Arrêt et validation des prévisions (fin
oct.)

8. Arbitrage des demandes en urgence


9. Correction des modalités et des
quantités d’approvisionnement en
fonction du rythme d’activité, ou
d’impératif de service (progrès
Phase d’ajustement technique, réglementation, …)
(infra-annuelle ) 10. Modificatifs en cours d’exercice :
avenant à prendre en compte,
nouveaux marchés (imprévus)
Questions clés sur l’optimisation de la définition
des besoins et l’établissement de programme
d’achat
 L’analyse fonctionnelle des besoins est-elle réalisée en accord
avec les orientations stratégiques de l’organisme?
 La demande d’achat résulte-elle d’un besoin individuel ou
collectif?
 Le recours à l’urgence concerne-t-il des achats qui permettent de
se prémunir contre un risque de dysfonctionnement ou de
mauvaise qualité de service public?
 Combien de fois par an les principaux plans relatifs aux achats et
aux travaux sont-ils discutés et amendés pr l’équipe de direction
et/ou l’assemblée délibérante ?
 Recherchons-nous en priorité à répondre aux principes de
standardisation, d’agrégation et de coordination lors des
arbitrages concernant les achats?
1.5. Choix judicieux du
cocontractant
• La spécification des critères d’appréciation
de la valeur technique de l’offre ;
• L’analyse des capacités et des garanties
professionnelles des concurrents;
• La confrontation des offres
Les critères d’appréciation de la valeur
technique de l’offre
• Les R.C. doivent spécifier clairement les critères d’appréciation,
ainsi que les règles mathématiques et statistiques de valorisation et
de comparaison des différentes offres;
• Sinon, il y a risque de :
– Laisser la maîtrise effective du choix des critères aux personnes,
souvent ne relevant pas du service achat, qui font l’analyse des offres;
– Se priver de toute capacité de contrôle interne de la vraisemblance du
travail de dépouillement ;
– Voir prévaloir les critères techniques sur une analyse du rapport
qualité/prix;
– Voir utiliser les critères pertinents, mais non prévus, dans le R.C. et
donc irréguliers
L’analyse des capacités et des garanties
professionnelles des concurrents
1. Connaître l’assiette financière sans
toutefois procéder à un audit de chaque
concurrent;
2. Connaître les capacités techniques et
professionnelles de chaque concurrent.
Connaître l’assiette financière sans toutefois
procéder à un audit de chaque concurrent

• Le taux de rentabilité (RCAI/ C.A.), à rapporter à


la taille et à l’âge de la structure;
• Le taux de croissance du C.A. (corrigé de la
sous-traitance);
• Le C.A. par salarié (Montant estimé du marché /
C.A.);
• La trésorerie immédiate (disponibilités / DCT)
• Le poids des frais financiers (frais financiers /
EBE);
Connaître les capacités techniques et
professionnelles de chaque concurrent

• Les notices techniques doivent être un


document consistant
• Les notices techniques doivent être rapportées à
la taille du marché;
• Les capacités techniques doivent être
recoupées avec les capacités financières (après
retraitement);
• L’acheteur peut recouper les informations
mentionnées dans les notices avec la méthode
dite de « circularisation »
Modèle de
LA NOTE SUR LES MOYENS HUMAINES
ET TECHNIQUES
Nom ou Raison Sociale :
Implantation au Maroc
Direction commerciale et administrative :
Adresse :
Téléphone :
Télécopie :
e-mail :
Siège Social :
Adresse :
Forme juridique :
Capital :
Date de création :
Domaine d’activité :
Situation financière :
(Chiffre d’affaire réalisé les 5 dernières années)

Effectifs en personnel
Personnel Administratif :
Personnel technique :

Effectifs du personnel spécialisés dans le cadre de l’appel d’offres :

Organigramme nominatif :

Moyens matériel et logistique:

Moyens matériel et logistique à déployer dans le cadre de l’appel


d’offres :

Liste des prestations exécutées dans des Administration Publics :


La confrontation des offres

• Exigences à respecter ;
• Méthodes d’évaluation;
• Paramétrage des modèles ;
• Traitement égalitaire des concurrents
dans l’application des critères ;
Exigences à respecter

• Les critères doivent être hiérarchisés par ordre décroissant


d’importance;
• Il est préférable de fixer une pondération des critères et de la
mentionner dans le R.C.;
• Toutes les offres doivent être examinées à l’aune de tous les
critères ;
• Rendre nécessaire le remplissage d’une grille «normalisée»
d’analyse des offres.
Proposition de grille formalisée d’analyse des offres
(somme ponddérée)

Total des
Offres Critères 1 … Critères N
points
Pondération Note Pondération Note
Méthodes de confrontation

• La méthode de la somme pondérée ;


• Le modèle des « distances »;
• La méthode discriminante ;
Paramétrage des modèles

• Le nombre de critères ne doit pas être trop élevé;


• La pondération s’établit, soit en pourcentage, soit grâce à des
notes;
• L’échelle de notation devra être paire afin d’éviter le « centrage »
des notes;
• Le choix d’un modèle rigoureux ne saurait donner un gage absolu
de caution scientifique et occulter l’importance du choix de critères
• Il convient de se pencher de manière approfondie sur la
composition du groupe qui dépouille les offres.
• Séparer le prix des autres critères de choix pour en faire un critère
autonome (analyse qualité/prix)
Questions clés sur l’optimisation de la sélection de
l’attributaire et l’analyse des offres

 Quels sont les critères d’appréciation des garanties


professionnelles et financières? Les documents demandés à
l’appui des candidats (références, C.Q., etc.) sont-ils bien
analysés
 Comment sont déterminés le critères de sélection des offres et par
qui?
 Des critères spécifiques à la prestation sont-ils utilisés par les
acheteurs? Le critère de coût d’utilisation est-il parfois retenu?
 Quels sont les modèles d’appréciation des offres retenues
(somme pondérée, modèle discriminant, modèle des distances);
 Des grilles multi-critères de décisions existent-elles?
 La pondération des critères est-elle correctement définie?
Questions clés sur l’optimisation de la sélection de
l’attributaire et l’analyse des offres (suite)

 Y-a-t-il une méthode de valorisation négative des non-réponses


dans les quantitatifs et bordereaux de prix?
 Tous les concurrents sont-ils analysés sur la base de tous les
critères (cas de l’AOO et AOR);
 Des échelles de pondération sont-elles utilisées et établies avant
l’ouverture des plis?
 La commission ou le jury fondent-ils leur choix sur le rapport
d’analyse ?
 Les échelles d’évaluation des critères sont-elles homogènes et
économiquement cohérentes?
1.6. Gestion économique des stocks

• L’intérêt de la gestion de stock


• Le choix de valorisation comptable ;
• La recherche du stock « zéro »;
• La sécurisation des stocks
L’intérêt de la G.S.

• Assurer une bonne gestion des


acquisitions en approvisionnements et en
équipement au moyen des méthodes et
procédures établies de comptabilité de
gestion ;
• s'assurer à ce que l’acquisition et
l'entreposage se fassent en temps
opportun et de façon efficiente et efficace;
Le choix de valorisation comptable

• Assurer une comptabilité-matières rigoureuse;


• Voire, une évaluation (en inventaire) des stocks
(C.M.P.);
• Développement d’une grille d’indicateurs :
– Mètres linéaires de stockage par nature de produits;
– Nombre de rupture de stock enregistrés sur 3 ans;
– Nombre d’articles en stock par ligne budgétaire;
– Niveau des stocks de sécurité sur produits sensibles;
– Estimation des pertes par dégradation,
– Etc.
La recherche du stock « zéro »

• En fonction d’un seuil de risque différent suivant le


caractère de sensibilité des produits, l’organisme met en
place un processus systématique de recherche d’un
stock minimal par rapport au rythme de d’utilisation;
• Maintien d’un stock de prudence ;
• Éviter le sur-stockage et ses risques (juste-à-temps)


L’obligatoire
L’obligatoirecommunication
communicationetetcoordination
coordinationdesdes
services
servicesacheteurs,
acheteurs,de
delalalogistique
logistiqueetetdes
desservices
services««
producteurs
producteurs
La sécurisation des stocks

• Développer une sorte de plans de sécurité et de


conditionnement de stockage pour assurer la protection
du matériel, y compris la vérification périodique des
stocks, tout en déterminant le caractère raisonnable des
mesures de sécurité, telles que :
– Mesures de sécurité permettant notamment l'aménagement
des installations qui protègent les biens de nature délicate et
ceux de grande valeur ;
– Mesures pour signaler les dommages et les pertes ;
– Mise en place de règles d’hygiène et de sécurité ;
– Qualité des lieux et les conditions matérielles de stockage
Grille d’analyse du respect des consignes de sécurité
Existence
Respect de
d’une
Champs de sécurité la consigne Commentaires
consigne
Oui Non Oui Non

Température

Humidité

Lumière

Proximités d’autres produits


(inflammables )

Date de préemption

Consignes de sécurité générale

L’accès aux produits les plus


demandés

Règles internes de rangement du


magasin (stockage fixe ou aléatoire

Accès limité à certaines personnes


Questions clés sur la gestion économiques
des stocks

 Existe-t-il des processus efficaces permettant à


l‘organisme de prévoir les exigences à court et à long
terme en matière de stocks ?
 A-t-on envisagé des solutions de rechange aux
stocks de matériel?
 Existe-t-il un processus décisionnel stratégique
efficient et efficace touchant le maintien d'un
stock? 
 Dans l'affirmative, le processus intègre-t-il les
besoins actuels et futurs de l‘organisme, les
aspects des autres stades des cycles de vie du
matériel et tous les types de matériel ?
Questions clés sur la gestion économiques
des stocks (suite)

 Y a-t-il un coût de revient complet (imputé ou


réel) des stocks et ce coût est-il attribué au
service qui a pris la décision de gestion
d'engager ces coûts?
 A-t-on comparé le coût de solutions de rechange par
rapport au coût d'un stock complet ?
 Le niveau des ressources affectées à la gestion des
stocks est-il optimal compte tenu de la nature, du
volume et de la valeur du stock?
 Le coût de l'affectation de ces ressources est-il visible
pour les utilisateurs du stock ? »,
Séquence 2:
Le contrôle de gestion de la
fonction achat
 Voir
Voiren
endétail
détailSéminaire
lele««Contrôle de
Séminairesur:
gestion
sur:
Contrôle de gestion danslele
dans
secteur
secteurpublic
public»»
2. Le contrôle de gestion de la
fonction achat
• La place du contrôle de gestion dans la fonction
achat;
• Développement des indicateurs de suivi de la
fonction achat
• Montage de tableau de bord de la gestion des
achats
• Modalités de reporting-achat
• Analyse des coûts de la fonction achat
2.1. La place du contrôle de gestion
dans la fonction achat
• La portée générale du contrôle de gestion;
• Un contrôle-maîtrise des achats
Qu’est ce que le Contrôle de gestion…

1. Un processus de management qui assure le


déploiement de la stratégie dans l'action et le retour
d'expérience de l'action pour venir nourrir la
stratégie.
2. Un ensemble de procédures qui permettent de
s'assurer que le fonctionnement et les résultats
d'une organisation sont -à peu près- conformes à ce
que l'on attendait, ou maîtrise la meilleure ou la
moins mauvaise possible d'un système.
3. Il se fait à différents niveaux hiérarchiques et pour
différentes fonctions de l’organisme.
Un contrôle-maîtrise des achats

• Identification et segmentation des processus liés


à l’approvisionnement;
• Sélection de certains « achats-exemplaires »
traduisant incidemment le lien entre moyen et
activité;
• Identification des « points critiques »


Recours
Recoursméthodes
méthodesmodernes
modernes::ABC,
ABC,ABM,
ABM,Supply
Supplychain,
chain,etc.
etc.
2.2. Montage de tableau de bord de
la gestion des achats
• La notion de TDB des achats et des
marchés;
• L’inexistence d’un mono TDB en matière
d’achat;
• La mise au point d’un TDB des achats;
• L’alimentation des TDB;
La notion de TDB des achats et des
marchés

1. Connaître les véritables Organigramme


responsabilités de gestion

2. Une sélection raisonnée des


actions possibles à C.T. Détermination des
points clés

3. Une synthèse immédiate des


informations Choix des
indicateurs

4. Une cadre d’action


Construction d’une
permanente et efficace
trame de dialogue
L’inexistence d’un mono TDB
en matière d’achat

1. Règles:
• La présentation formelle de l’outil doit être effectuée
en accord avec les préférences de son utilisateur
• En application du principe gigogne, chaque TDB
sectoriel comporte une page de garde récapitulant
l’essentiel de son contenu
2. Idées pratiques à retenir:
• Format transportable dans un porte-documents;
• Classeurs à annaux favorisant l’échange des feuilles;
• Feuillets sous plastiques
La mise au point d’un TDB des achats

• Dépasser le cadre strict des marchés « cœur de cible » pour


l’acheteur public;
• Embrasser l’ensemble des processus interne de la fonction achat :
– Définition des besoins;
– Choix du mode de consultation;
– Marketing fournisseurs;
– Passation des commandes et marchés;
– Choix de l’attributaire;
– Modalités d’approvisionnement;
– Stockage et distribution;
– Etc.
• Adopter un raisonnement gigogne pour analyser l’efficacité, voire la
performance des achats
L’alimentation des TDB

• Au niveau des responsables :


– Concertation sur le choix d’indicateurs;
– Validation des indicateurs ;
– Mise à jour des indicateurs
• Au niveau des supports sources
– Fichiers tenus par les services concernés
– Éditions informatiques ;
– Info-centre ;
2.3. Développement des indicateurs
de suivi de la fonction achat
1. A chaque point clé de l’achat doit
correspondre un ou plusieurs indicateurs
2. Les indicateurs doivent être cohérents à tous
niveaux pour permettre des analyses et
synthèse « gigogne »
3. Le choix des indicateurs doit prendre en
considération les informations existantes et
potentielles
Grille d’indicateurs en matière d’achat

Assurer un soutient permanent des


activités de production et /ou d’offre de
service public, conformément aux 1ère catégorie d’indicateurs
missions et objectifs propres de
l’organisme

Répondre aux besoins exprimés,


légitimes et validés des services 2ème catégorie d’indicateurs
utilisateurs dans le meilleur rapport
coût/ qualité / délai

Optimiser la gestion achats dans le


respect d’une déontologie et d’un cadre 3ème catégorie d’indicateurs
réglementaire

 Voir
Voirétude
étudede
decas
cas
2.4. Analyse des coûts de
la fonction achat
• Quels coûts à retenir (problématique ) :
– Le coût de la fonction chat ?
– Le coût d’achat sensible et/ou stratégique?
– Le coût de certains processus ?
• Quels sont les structures de gouvernance
d’achat ?
Etape séquentielles d’imputation des coûts

La définition des extrants à


chiffrer

La détermination des bases


des coûts

La répartition
des coûts

Le choix
des bases de répartition

La liquidation
des coûts

IMPUTATION
DES COUTS
Pré-requis du contrôle de gestion des
achats par l’analyse des coûts
• Que l’organisme soit prêt à adopter ou à imposer des
grilles de relevés de temps et de répartition des activités
entre services ;
• Que les délais standards soient établis dans le cadre de
procédures achats écrites;
• Que les imputations budgétaires et comptables
permettent des affectations directes sur les achats
concernés;
• Que des codes d’imputation par projet, par opération ou
par famille d’achat aient été élaborés.
La définition des coûts par champs de la fonction achat
Gestion Contrôle et
Passation Gestion
Expression Marketing administrat administrat
Exemple type de la techniques
du besoin fournisseur ive des ion de la
commande des achats
achats fonction
Achats relatifs au
fonctionnement des
services affectés à la
fonction achat
Charges
de personnel
Prestations de services
extérieures associées à
l’achat (maintenance et
entretien)
Amortissement des
équipements et matériels,
notamment informatique
lié à l’achat
Amortissement des locaux
et lieux de stockage
Charges financières liées
au processus d’achat

………
La définition des coûts du processus d’achat
Processus Processus
Processus Processus
de connaiss- Processus de
de définition d’optimisati Processus
ance des de gestion maintenance
et on des de contrôle
Exemple type marchés et de la chaîne et
standardisa- commandes et de
de sélection facturation d’entretien
tion des en flux sécurisation
des paiement de la qualité
achats tendus
fournisseurs des achats
Coûts valorisés en
temps de travail
Coûts
des matériels
Coûts des contrats
avec les prestataires
antérieurs
Coûts de
déplacement et de
représentation
Coûts de
communication
interne et externe
Valorisation
comptable des
standards entre
prévisions et
réalisations
Valorisation des
coûts des
défaillances des
fournisseurs

………
Maîtrise des coûts du périmètre d’achat

MONTANT INITIAL BUDGÉTAIRE DE L’ACHAT


(engagement juridique=

Modification du prix MONTANT DES AVENANTS


contractuel Incidence de révision de prix

MONTANT DES PÉNALITÉS


Montant des intérêts moratoires

MONTANTS DES FRAIS FINANCIERS INDUITS


Gestion financière
Si Si
décalage de trésorerie
décollage de trésorerie

COÛTS DE MAINTENANCE
Coûts des achat liés
Montant prévisionnel des consommables

Coûts induit Coûts d’approvisionnement / transport


de l’achat
Coûts de stockage
Coûts cachés de
l’achat Coûts de gestion de la commande

COÛT GLOBAL DE L’ACHAT


Des mesures pour réduire le coûts d’achats

• Agir sur les temps d’arbitrage sur une demande d’achat;


• Rationaliser le coût de traitement des commandes et
l’optimisation des délais de consultation;
• Réduire le coût de circuits de livraison interne et externe;
• Rechercher l’externalisation ou l’inverse
l’internationalisation des coûts liés à la connaissance des
marchés fournisseurs et à la négociation de l’achat;
• Réduire les coûts de stockage et le dépassement de la
commande en « une seule fois »;
• la prise en compte de l’amortissement du matériel,
équipements et locaux consacrés au processus d’achat.
Structures de gouvernance d’achat

• Coût de l’acte d’achat


– Choix du régime contractuel
– Regroupement d’achat;
– Dématérialisation des procédures d’achat;
• Coût de « renoncement » à l’acte
d’achat
– Coût de la perte de l’efficience ;
– Coût de la perte de la sécurité juridique (de
l’augmentation du risque de sanction) ;
– Ou coût de la perte de liberté de choix ;
Coût de transaction d’une procédure d’achat
Figure 8 . 1 . : Le coût de transaction d’une procédure d’achat

Les activités de l’acte de l’achat


Les objectifs
de l’achat

Qualification et Etude des Mise en


quantification offres concurrence et
des besoins potentielles comparaison
des offres
L’efficience

Formalisation et Sélection des


mise au point offres à
des contrats retenir

Conclusion La sécurité
des juri dique
contrat

Contrôle de
l’exécution
du contrat La marge de
liberté
du choix
Gestion de Gestion du
l’évolution contentieux
des contrats

« coût de renonciation à l’achat


immédiatement supérieur » en :
- efficience
Coût des activités de l’acte d’achat + - sécurité juridique
- liberté du choix

= COUT DE TRANSACTION
Séquence 3:
Le management qualité de la
fonction d’achat
3. Le management qualité de la
fonction d’achat
1. Généralités sur la qualité
2. Distinction et importance des phases d’achat
3. Retour à l’analyse approfondie du besoin
4. Exigence de conformité
5. Sélection des candidats
6. Jugement des offres
7. Surveillance en cours de réalisation ;
8. Vérification de la conformité du produit à la réception;
9. Retour d’expérience
3.1. Généralités sur la qualité

• La qualité
• L'assurance de la qualité
• La sûreté de fonctionnement
• Autres notions liées à la qualité
Qualité

« Ensemble des propriétés et


caractéristiques d’une entité* qui lui
confèrent l’aptitude à satisfaire des
besoins exprimés et implicites»

*Entité a un sens général : produit matériel, immatériel, activité


processus, procédé, organisme, entreprise, système, personne ou
combinaison de tout ceci
Assurance qualité

• « Ensemble des activités préétablies et systématiques


mises en œuvre dans le cadre du système qualité, et
démontrées en tant que besoin, pour donner la
confiance appropriée en ce qu’une entité satisfera aux
exigences pour la qualité »
• Elle repose principalement sur des procédures
d’organisations fixant les responsabilités, sur la
compétence des personnes et sur a conduite d’actions
correctives permettant permettant le renouvellement de
la non-conformité.
La sûreté de fonctionnement

• Fiabilité ;
• Maintenabilité ;
• Disponibilité ;
• Soutien (logistique);
• Sécurité ;
Autres notions liées à la qualité

• Accréditation ;
• Agrément ou acceptation;
• Attestation;
• Audit qualité ;
• Certification ;
• Contrôle ;
• Déclaration de conformité du fournisseur ;
• Enregistrement ;
Autres notions liées à la qualité (suite)

• Évaluation qualité ;
• Homologation ;
• Inspection
• Management de la qualité ;
• Management totale de la qualité ;
• Notification;
• Qualifications
• Système qualité
3.2. Distinction et importance des
phases d’achat
Les difficultés de choix ou de décision, que
l’acheteur peuvent lui valoir des contestations,
sont les plus souvent dues à des insuffisances
dans les phases précédentes, notamment dans
la définition des besoins et les spécifications
relatives à la conformité.
3.3. Analyse du besoin
• A ne pas confondre qualité et performance ;
• L’acheteur doit se poser les questions
suivantes :
– Le produit est-il soumis ç des exigences
réglementaires?
– A-t-on identifie tous les besoins auprès des futurs
utilisateurs, du demandeur de l’achat, des techniciens
prescripteurs ?
– Le besoin peut-il être redéfini et satisfait à un moindre
prix, compte tenu de l’état de l’état du marché de
l’offre?
3.3. Analyse du besoin (suite)
– La défaillance du produit a-t-elle une conséquence
sur la sécurité des personnes et biens ?
• S’agit de risque accident ou risque économique ?
• Quelle est la gravité de risque ?
• Quelle est la probabilité?
– Le besoin peut-il être couvert par un produit courant
ou exige une spécificités particulières?
• Produit courant: existe-t-il ? Est-il certifié, homologué ?
• Produit spécifique : comporte-t-il des exigences de contrôle
ou d’assurance qualité?
3.4. Exigences de conformité

1. Principales options possibles pour les exigences


en matière de preuve de conformité du produit ;
2. Principales options possibles pour les exigences
en matière d'assurance de la qualité ;
3. Choix des exigences de conformité : preuve de
conformité du produit et assurance de la
qualité ;
4. Expression des exigences de conformité
Principales options possibles pour les
exigences en matière de preuve de
conformité du produit
• Aucune exigence de preuve de conformité ;
• Garanties contractuelles;
• Exigence d’une déclaration de conformité du
fournisseur;
• Exigence d’un ou plusieurs certificats d’essai ou
d’analyse;
• Exigence d’un contrôle final (100% sur
l’échantillonnage)
• Exigence d’un certificat de produit
Principales options possibles pour les
exigences en matière d'assurance de la
qualité
• Pas de clause contractuelle d’assurance qualité ;
• Exigence limitée à un plan d’assurance qualité
• Exigence d’un système qualité selon l’un des
modèles normalisés, :
– Modèle ISO 9001: de la conception à la livraison
– Modèle ISO 9002: de la fabrication à la livraison
– Modèle ISO 9003: contrôle final seulement
• Exigence d’un Plan d’assurance qualité
• Exigences d’assurance de la qualité spécifiques
obtenus par modulation des modèles normalisés.
Choix des exigences de conformité : preuve
de conformité du produit et assurance de la
qualité
• Pour une fourniture:
– Soit, la preuve de la qualification d’un prototypes
dûment définis par un dossier d’identification;
– Soit, n certificat de produit
• Pour les travaux :
– Certificat de classification et de qualification;
– Garanties contractuelles
• Pour les travaux et services particuliers
– Un PAQ
– Qualifications du cocontractant
Expression des exigences de conformité

• Le détail des différentes qualifications avec mention des


domaine couvert et des limites éventuelles;
• Le nombre des personnes concernées et leurs
qualifications respectives ;
• Les références des organismes et leur accréditation
éventuelles;
• Des exemples de certificat de personnel;
• Les spécifications techniques contractuelles
• Identification et traçabilité ;
• Conditions de sous-traitance, le cas échéant ;
3.5. Sélection des candidats

• Conditions préalables à remplir sur la


conformité ;
• Appréciation des certificats et
justifications;
• Application des critères objectifs

 V.V.Supra
Supra
3.6. Jugement des offres

 V.V.Supra
Supra
2.7. Surveillance en cours de
réalisation
• Procédé à un audit de qualité ;
• Établir des points d’arrêt dans le plan
qualité ;
• Assurer la certification du service avec
discernement ;
• L’intervention des maîtres d’œuvres ;
• Visites ininterrompues ;
2.7. Vérification de la conformité à l
réception de la commande
• Conformité aux exigences
réglementaires ;
• Conformités aux spécifications ;
2.8. Retour d’expérience

• Mettre en palace un système de recueil


d’information adapté à chaque cas, tels
que:
– Un questionnaire auprès des utilisateurs;
– Des fiches de défaut, d’incidences ou de
litiges;
– Des réunions dans des cercles d’achat;
– Mise en commun de l’informationVoire
avec
Voirequelques
quelquescas
cas

d’autres acheteurs;  qualité


d’application
d’application delala
de
qualitéd’acaht
d’acaht
Conclusion
• L’obtention du meilleur achat implique une
optimisation sous la double contrainte :
– Le respect de la réglementation
– La limitation des moyens budgétaires et
techniques de l’acheteur public

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