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Guinée

pays d'Afrique de l'Ouest

Pour les articles homonymes, voir Guinée


(homonymie).
Guinée
 République
(fr)

de Guinée

Drapeau Armoiries
de la de la
Guinée. Guinée.
Devise Travail -
Justice -
Solidarité
0:00
Hymne
Liberté
Administration
Forme de République
l'État
Président Alpha
de la Condé[1]
République
Premier Ibrahima
ministre Kassory
Fofana
Langues Français
officielles
Capitale Conakry
9° 30′ N,
13° 43′ O
Géographie
Plus Conakry
grande
ville
Superficie 245 857 km2
totale (classé 77e)
Superficie 0,06 %
en eau
Fuseau UTC +0
horaire
Histoire
Indépendance
de la France
Date 2 octobre 19
Démographie
Gentilé Guinéen
Population11 855 411 h
totale (classé 78e)
(2018[2])
Densité 48 hab./km2
Économie
IDH (2014) 0,41
(faible  ;
179)
Monnaie Franc
guinéen
( GNF )
Divers
Code ISO GIN, GN
3166-1
Domaine .gn
Internet
Indicatif +224
téléphonique

Organisations
ONU:
internationales
12 décembre
UA: 1963

CEDEAO:
28 mai 1975
OHADA
BAD
CEN-SAD
ZPCAS

La Guinée(), en forme longue la république de


Guinée, aussi appelée de façon non officielle
Guinée-Conakry du nom de sa capitale pour la
différencier de la Guinée-Bissau et de la Guinée
équatoriale, est un pays d’Afrique de l'Ouest.
Riche en ressources naturelles, elle est
surnommée le « château d'eau de l'Afrique » et
possède le tiers des réserves mondiales de
bauxite, elle est surnommée le « scandale
géologique »[3]. Elle prend son indépendance de
la France le 2 octobre 1958, ce qui en fait le
premier pays de l'Afrique française
subsaharienne à le faire.

La Guinée est une république. Son président,


directement élu par le peuple, est chef de l'État et
nomme un Premier ministre qui est chef du
gouvernement. L'Assemblée nationale
monocamérale est le corps législatif du pays et
ses membres sont également directement élus
par le peuple. Le pouvoir judiciaire est dominé
par la Cour suprême de Guinée, plus haute cour
d'appel du pays.

Le terme de Guinée désigne traditionnellement la


région de l'Afrique qui se trouve le long du golfe
de Guinée, lequel s'étend au nord à travers les
forêts tropicales et subtropicales de feuillus
humides et se termine au Sahel.

La Guinée est un pays à prédominance


musulmane, avec 85 % de la population. La
population guinéenne se répartit en vingt-quatre
groupes ethniques. Le français, langue officielle
de la Guinée, est la principale langue de
communication dans les écoles, l'administration
publique et les médias. Mais plus de 24 langues
nationales dont le maninka, le poular, le sosso, le
guerzè, le toma et le kissi sont largement parlées
comme dialectes d'échanges plus communs
entre les populations au détriment du français.

L'économie guinéenne est largement tributaire de


l'agriculture et de la production minière. Elle est
le deuxième plus grand producteur mondial de
bauxite et possède des réserves de diamants et
d'or.

En 2011, le gouvernement des États-Unis affirme


que les actes de torture perpétrés par les forces
de sécurité et la maltraitance des femmes et des
enfants (par exemple, la mutilation génitale
féminine) constituent des atteintes aux droits de
l'homme en Guinée. En 2014, le pays est frappé
par l'épidémie Ebola.

Étymologie …
L'origine exacte du nom Guinée est incertaine. On
sait que le mot « Guinée » vient de Portugais
e
guine, qui a émergé au milieu du  siècle pour
désigner la région habitée par les Guineus, ce
terme générique désignant les peuples africains
qui vivaient au sud de fleuve Sénégal (par rapport
aux Berbères Sanhadjas, qui vivaient au nord,
appelés « Maures »). Une théorie affirme que les
Portugais ont emprunté le nom de Guineus au
berbère Ghinawen (souvent arabisé comme
Guinauha ou Genewah), signifiant « brûlé les
gens ». De même, le terme berbère aginaw ou
Akal-n Iguinawen signifie « noir » ou « pays des
Noirs » [réf. nécessaire] .

Dans la langue sosso, la langue parlée par


l'ethnie soussou (l'une des plus importantes
installées historiquement sur la côte atlantique
de la Guinée et de la Sierra Leone), le mot signifie
« femme». Il est très probable que l'origine du
nom du pays soit liée à cette racine. [réf. nécessaire]

Gomes Eanes de Zurara a largement utilisé le


nom de « Guinée » dans ses chroniques de 1453
et en 1483. Le roi Jean II du Portugal a pris le
titre de Senhor da Guiné (« seigneur de Guinée »).
[réf. nécessaire]

Aujourd'hui le pays est aussi parfois appelé


Guinée-Conakry pour le distinguer de ses voisins,
la Guinée-Bissau et la Guinée équatoriale.

Géographie …

Article détaillé : Géographie de la Guinée.


La Guinée se trouve sur la côte atlantique de
l’Afrique de l'Ouest.

Elle est entourée de la Guinée-Bissau (385 km de


frontières) à l'ouest-nord-ouest, du Sénégal
(330 km) au nord-ouest, du Mali (858 km) à l'est-
nord-est, de la Côte d'Ivoire (610 km) au sud-est,
du Liberia (563 km) au sud-sud-est et de la Sierra
Leone (652 km) à l'ouest-sud-ouest et de l'océan
Atlantique à l'ouest.

On distingue quatre zones géographiques :

une zone côtière, la Basse-Guinée, Guinée


maritime ou le Kakandé ;
une zone montagneuse, la Moyenne-Guinée,
qui comprend le massif du Fouta-Djalon ;
une zone de savane au nord-est, la Haute-
Guinée, ou le Mandé ;
une zone de forêts au sud-est, la Guinée
forestière.

Ces quatre zones, parfois appelées « régions


naturelles », ne correspondent pas aux régions
administratives.

Hydrographie …

Le pays compte plus de 1300 cours d'eau. De


nombreux fleuves, tels le Niger, le Sénégal
(Bafing), la Gambie, ainsi que leurs principaux
affluents trouvent leur source en Guinée, faisant
de ce pays le « château d'eau » de l'Afrique de
l'ouest. Ces cours d'eau partent des massifs
guinéens (les deux vieux massifs du Fouta
Djalon et la dorsale guinéenne en région
forestière). La Gambie et le Bafing vont vers le
Sénégal au nord. La source du Niger est à
proximité de Kobikoro, il traverse Faranah,
Kouroussa et va vers le Mali au nord-est. Les
fleuves Tinkisso, Milo, Niandan sont ses affluents
en Guinée.

De nombreux fleuves côtiers descendent des


massifs guinéens vers l'ouest, comme le
Konkouré, ou vers le sud, comme le fleuve Mano.

De la Guinée-Bissau à Conakry, ces fleuves


forment de profonds estuaires qui ont conservé
les noms donnés par les explorateurs portugais
e
au  siècle. Ces estuaires constituent des
voies de communications à travers la mangrove
de Basse-Guinée, région qui s’appelait « Rivières
du Sud » au début de la colonisation par les
e
Français, au  siècle.

Le massif du Fouta Djalon offre un potentiel de


production électrique. Le fleuve Konkouré,
proche des villes de Mamou, Kindia et Conakry,
fait l'objet d’un programme d’aménagement et un
premier barrage a été inauguré en 1999[4] ; un
autre vient d'entrer en activité, le barrage de
Kaleta, et un dernier plus imposant en taille et en
productivité est en cours de réalisation, le
barrage de Souapiti.

Relief et géologie …
Topographie de la Guinée.

La plaine côtière de Guinée maritime est


dominée à l'Est par le massif de Benna
(1 214 m), le mont Kakoulima (1 011 m) et le
mont Gangan (1 117 m). La Moyenne-Guinée
entoure le massif du Fouta-Djalon qui occupe
environ 80 000 km2 et culmine au mont Loura
(1 532 m). Il est constitué principalement de
plateaux étagés souvent à plus de 1 000 m,
entaillés par des vallées, dominant des plaines et
dépressions jusqu'à environ 750 m. Près de
Dalaba, le mont Kavendou est à 1 421 m. Le
massif du Fouta Djalon est principalement
constitué de grès siliceux et de schistes mais
d'importantes surfaces sont recouvertes par des
cuirasses ferrugineuses ou bauxitiques. À l'est
du Fouta Djalon, la Haute-Guinée est un bassin
schisteux avec quelques sommets isolés. La
Guinée forestière juxtapose des massifs élevés
aux versants abrupts, mont Simandou  (en) et mont
Nimba, des bas plateaux et des plaines, des bas-
fonds et des vallées inondables[5].

Le point culminant est le mont Nimba (1 752 m),


proche du Liberia. Il est inscrit au patrimoine
mondial de l'UNESCO[6].

La Guinée possède de nombreuses ressources.


Cette abondance des ressources, notamment
minières, lui vaut l'appellation de « scandale
géologique »[7]. La Guinée est le premier pays
mondial pour ses réserves prouvées de bauxite,
le deuxième derrière l'Australie pour la
production. Le très riche gisement de Sangarédi,
à proximité de Boké, est exploité par la
Compagnie des bauxites de Guinée. Le pays
dispose également d'or (en Haute Guinée), de fer,
de diamants, de pétrole et d'uranium.

La réserve inexploitée de fer de Simandou, à l'est


de Kissidougou, devrait être exploitée par le
grand groupe minier anglo-américain Rio Tinto.
Les accords ont été signés avec le
gouvernement guinéen en 2014.

Routes principales …

N1 : relie Conakry - Coyah - Kindia - Mamou -


Dabola - Kouroussa - Kankan.
N2 : relie Mamou - Faranah - Kissidougou -
Guékédou - Macenta - Nzérékoré - Lola puis
praticable pendant la saison sèche vers
Yamoussoukro (Côte d'Ivoire).
N4 : relie Coyah - Forécariah - Farmoreya - vers
Sierra Leone.
N5 : relie Mamou - Dalaba - Pita - Labé (région
du Fouta Djalon). Au-delà, la route vers
Koundara n'est pas praticable pendant la
saison des pluies.
N6 : relie Kissidougou - Kankan - Siguiri -
Bamako (Mali).
N20 : relie Kamsar - Kolaboui - Boké.

Voies ferrées …

Le chemin de fer de Conakry à Kankan est


construit entre 1902 et 1915. Le chemin de fer
de Conakry à Fria était utilisé par Rusal lors du
fonctionnement de l'usine d'alumine de Fria. À
la suite d'un accord entre le président et Rusal,
il sera réhabilité par Bolloré. Cette
réhabilitation prévoit une « mise au normes »
des rails pour qu'elles soient à un écartement
standard, ainsi qu'une exploitation des rails
pour pouvoir expédier par voie ferrée les
conteneurs du PAC au port sec de Kagbélen,
une distance d'environ 42 km. Cela permettra
de réduire les embouteillages de Conakry. Le
chemin de fer de Conakry à Kindia, d'une
distance de 105 km, est exploité par la Société
de Bauxite de Kindia (SBK). Le chemin de fer
de Sangaredi à Kamsar, est lui aussi à
écartement standard, d'une distance de
136 km.
Climat …

Image satellite de la Guinée.

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Le climat est tropical à deux saisons : la saison


des pluies, de mai à octobre (varie plus ou moins
selon les régions), et la saison sèche. Pendant la
saison des pluies, la moyenne mensuelle des
précipitations peut atteindre 400 mm.

La Guinée comprend quatre régions climatiques :

l’ouest, au bord de l'Atlantique, est très


humide ;
le climat est plus tempéré au centre (deux
saisons égales, pluies de mai à novembre) ;
au nord-est, le climat est tropical sec avec des
pluies plus faibles, des températures élevées
sauf de décembre à février lorsque le vent
souffle (20 °C contre 40 °C) ;
le sud-est de la Guinée est subéquatorial avec
une longue saison des pluies (8 à 10 mois) et
des températures moyennes de 24 °C à 38 °C.

Températures moyennes à Conakry : minimales :


22 °C, maximales : 32 °C ; à Labé : minimales :
13 °C (janvier), maximales : 33 °C (mars) ; à
Kankan : minimales : 15 °C (janvier), maximales :
36 °C (mars).

Les saisons ne correspondent pas à des


variations des heures de lever et de coucher du
soleil. La journée et la nuit durent environ 12
heures chacune, le soleil se lève vers 6 h 45 et se
couche vers 18 h 45 avec peu de variation tout
au long de l'année. L'heure locale est celle du
fuseau horaire UTC±0[8].

Agriculture …

Le secteur agricole emploie plus de 75 % de la


population apte au travail du pays (24 % du PIB).
On cultive riz, café, ananas, pêches, nectarines,
mangues, agrumes, tapiocas, bananes, pommes
de terre, tomates, concombres, poivrons et
autres. La Guinée est un des producteurs
régionaux émergents de pommes et poires. Il y a
nombreuses plantations de raisins, grenades,
plaqueminiers. Ces dernières années ont été
marquées par le développement de plantations
de fraisiers basées sur le système hydroponique
vertical. Il y a des élevages bovins, de moutons,
de chèvres, de poulets.

Environnement …

La Guinée compte trois types de biomes :

Savane soudanienne occidentale (au nord et à


l'est) ;
Mosaïque de forêt-savane guinéenne ;
Forêt tropicale humide (au sud).
L'environnement en Guinée semble préservé
grâce à la faible densité de population et à
l'industrialisation limitée.

Les principales menaces sont la déforestation, la


pollution issue de l'exploitation minière[9],
l’absence de traitement des eaux usées,
auxquelles on peut ajouter le braconnage de la
faune sauvage.

Nature …

Village près de Siguiri, typique de la Haute-Guinée


La Guinée, en raison de ses climats et biomes
diversifiés, est peuplée d'espèces animales,
végétales et fongiques variées, dont certaines
sont rares ou endémiques telle que Dictyna
guineensis.

Ainsi, en Guinée forestière, dans la zone couverte


par la forêt tropicale humide, on trouve
Nimbaphrynoides occidentalis, qui est un crapaud
vivipare endémique de la zone du mont Nimba.
Une population de chimpanzés existe aux
alentours de Bossou. Une espèce d'hippopotame
nain existerait également en forêt.

Le parc national du Haut-Niger se trouve en


Guinée.

Taxonomie …
La deuxième partie (ou espèce) du nom
binominal de nombreuses espèces en botanique
ou en zoologie est fréquemment guineensis
signifiant en latin guinéen ou qui vit en Guinée.
Ceci s'explique par la découverte de nombreuses
espèces nouvelles pour la science sur le territoire
de la Guinée. La plupart de ses espèces
animales ou végétales rencontrées actuellement
en Guinée se trouvent aussi dans de nombreux
autres pays. C'est pourquoi certaines, ayant été
nommées guineensis lors de leur découverte et
de leur description, ont été renommées depuis, à
la suite des révisions taxonomiques.

Le papillon Euchromia guineensis


Fleurs de l'orchidée Eulophia guineensis

Exemples d'amphibiens : Hemisus guineensis


et Phrynobatrachus guineensis
Exemples de sauriens : Acanthodactylus
guineensis et Mochlus guineensis
Exemples d'araignées : Malloneta guineensis et
Dictyna guineensis
Exemples d'insectes : Zorotypus guineensis un
Zoraptera, Euchromia guineensis un
Lepidoptera
Exemple d'oiseau : la Mésange galonnée
Melaniparus guineensis
Exemple de poisson : Epiplatys guineensis
Exemples de plante : le palmier à huile Elaeis
guineensis et l'orchidée Eulophia guineensis[10]

Population …

Ethnies …

Les trois principaux groupes ethniques sont les


Peuls, Maninkas et Soussous. Ces derniers se
répartissent dans les quatre grandes régions
géographiques de la Guinée. La Guinée maritime
abrite des Soussous, mais on y trouve aussi
presque toutes les grandes les ethnies du pays,
en raison de la présence de la capitale, Conakry,
qui attire les Guinéens. Dans la région de la
Moyenne Guinée, des Peuls et des Malinkés; ces
derniers sont plus nombreux en Haute Guinée .
Quant à la Guinée forestière, elle abrite surtout
des Malinkés, mais aussi des petites ethnies
telles que les Kissiens, les Tomas, les Guerzés,
etc.[11]

Démographie …

Article détaillé : Démographie de la Guinée.

Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la


FAO, 2005). Population en millions d'habitants.

Les populations guinéennes ont été affectées


d'une part par la traite arabo-musulmane en
direction du Maghreb et de l'Égypte, et par celle
e
commencée au  siècle et menée au-delà de
1850, via les conquêtes coloniales françaises et
les travaux forcés qu'elles ont
apportés [réf. nécessaire]. La Seconde Guerre
mondiale (1939-1945) a fragilisé la France
colonisatrice et poussé celle-ci à abolir
finalement l'indigénat, et les travaux forcés en
1945. Avec cette date commence l'essor
démographique, la population doublant tous les
20 ans [réf. nécessaire].

À la suite de l’indépendance du 2 octobre 1958 et


du départ des crédits et des cadres français qui
faisaient fonctionner l'administration et
l'économie guinéenne, la Guinée fut déstabilisée.
La période de dictature de Sékou Touré a ensuite
poussé de nombreux Guinéens, notamment des
élites, à émigrer vers les pays développés.

Une famille du Fouta-Djalon.

En juillet 2016, la Guinée compterait


12 093 349 habitants[12].

Selon le World Refugee Survey 2008 publié par le


Comité américain pour les réfugiés et les
immigrants, la Guinée abritait près de
29 300 réfugiés et demandeurs d'asile à la fin de
2007, provenant surtout du Libéria, de la Sierra
Leone, et de la Côte d’Ivoire. En décembre 2007,
11 900 réfugiés vivaient dans un des trois
camps, Lainé, Kankan I et Kankan II, et au moins
9 300 réfugiés vivaient dans des zones
urbaines[13].

En 2011, les estimations de populations


réfugiées du Libéria et de Côte d'Ivoire sont
respectivement de 5 400 et 6 552, soit
pratiquement 12 000 personnes[12].

La population guinéenne est relativement jeune


puisque 61,6 % des Guinéens auraient moins de
25 ans, tandis que la tranche 25-54 ans
constituerait 30,4 % de la population. Les 8 %
restant étant constitués de Guinéens âgés de
plus de 54 ans, dont seulement 3,6 % âgés de
plus de 65 ans[12].
Histoire …

Article détaillé : Histoire de la Guinée.

Histoire ancienne …

Depuis 3 000 ans la Guinée était habitée par une


communauté de pêcheurs et d'agriculteurs, dans
les vallées verdoyantes du Fouta Djallon, les
bassins fertiles du Haut Niger propices à la
cueillette, à la chasse et à la pêche ont attiré les
hommes.

L’arrivée des populations, est due au


desséchement du Sahara, suivi de l’assèchement
des fleuves, rivières et lacs. Les populations se
déplacent vers les zones méridionales plus
humides. Les territoires située entre les fleuves
Sénégal et Niger comme la Guinée deviennent
des zones privilégiées de regroupement des
communautés d’éleveurs et d’agriculteurs.
Tandis que certains groupes se dirigent vers les
vallées du Bafing et de la Falémé, d’autres se
fixèrent dans le delta intérieur du Niger.

Les premiers royaumes voient le jour dans cette


région au premier millénaire avant J.C . La
majeure partie du territoire guinéen a été partie
intégrante des empires du Ghana et du Mali qui
e
se sont succédé entre le  siècle et le
e
 siècle. Le déclin de l’empire du Mali coïncide
avec l’apparition en 1445, en Sénégambie, des
premières caravelles portugaises. Les
mandingues perdirent le contrôle des pistes
sahariennes au profit des songhay et refluèrent
vers les régions occidentales de Guinée, de
Gambie et de la Casamance.
Après quelques accrochages, les navigateurs
portugais et les populations côtières firent la
paix. Les portugais, intéressés par l’or, les peaux
et autres produits exotiques du Soudan, les
épices, les esclaves, vendaient des tissus, des
ustensiles en fer, même des chevaux. Les
mansas du Mali établirent des relations
diplomatiques avec leurs homologues du
Portugal.

À la faveur de ce commerce naissant des


mouvements de populations drainent des
familles maraboutiques et marchandes du
moyen Niger vers le Gabou et la côte atlantique
pour donner la configuration socio-politique
connue à la conquête coloniale.
Entre 1456 et 1460, Pedro de Sintra aborda au
cap Verga et plus au sud, il atteignit la pointe de
l’île de Tombo où se trouve Conakry. Les
Portugais donnèrent les noms de Rio Nunez, Rio
Pongo (déformation de Araponka), Rio
Kapatchez, etc. aux rivières de la zone côtière.

Au large de Conakry furent découvertes les îles


baptisées « Ilhas dos Idolos » (îles des idoles)
parce que les habitants de ces îles, lorsqu’ils
viennent semer le riz apportent leurs idoles qu’ils
adorent. Ces navigateurs ont noté que les
Portugais sont entrés en contact avec les
Landouma et les Nalou dans le Rio compagny et
le Rio Nunez. Ils ont également signalé la
présence des Djallonké à l’intérieur des terres.
Les rapports tissés avec les Bagas furent
difficiles entre le Rio Nunez et la presqu’île du
Kaloum. Ils attestent l’existence de trois
Suzerains dans la région côtière : Farin Souzos
(roi des sosso), Farin Cocoli (roi des Lanlouma)
et Farin Futa (roi djallonka).

Ainsi naissent les royaumes Sosso de Bramaya,


de Thia de Lakhata et de Dubréka.

e
Au  siècle, le royaume Dubréka s’affirme avec
la dynastie créée par le chef de guerre Soumba
Toumani.

Dans la région du haut Niger, les groupes de


marabouts Sarakollés du Djafouna s’installent
e
vers la fin du  siècle, s’établirent au Mandé
entre le Niger et le Milo. Ils fondent le royaume
du Batè (entre deux fleuves) dont Kankan est la
métropole.

Les villages qu’ils fondent sont Diankana,


Foussén, Karifamoriah, Bankonko, Forécariah,
Tassilima, Nafadji. Ils s’adonnent au négoce et à
l’enseignement corannique. L’Islam fut, par leur
action, réintroduit au Manding après une longue
parenthèse consécutive à la chute de l’empire du
e
Mali. Au  siècle, Kankan, la métropole du
Batè devint la capitale d’un royaume puissant
grâce aux activités commerciales et la réputation
de ses marabouts dont le patriarche Alpha
Kabiné fut un des plus illustres.

e
Au milieu du  siècle, un groupe maninka
parti du Batè et vint s’établir à l’embouchure de la
Mellacoré où il fonda la province du Moréah. Ce
groupe était composé des clans Touré, Youla,
Sylla, etc. Il était sous la conduite du patriarche
Fodé Katibi Touré, fondateur de Forécariah,
comme en Fouta-Djalon, les chefs du Moréah
prennent ce titre de Almamy.

La région forestière semble moins perturbée par


ces mouvements de populations. Toutefois, on
note que les Kissi, en provenance du nord,
auraient transité par Faranah (Kobikoro) avant de
s’installer dans leur habitat habituel où ils
auraient basculé les Loma, qui semblent être les
premiers occupants. Les Kpelle, les Manon et
Konon seraient partis de Moussadou (préfecture
de Beyla) sous la poussée des Maninka, pour
s’établir en plein cœur de la forêt dans le sud du
pays[14].
Époque précoloniale …

Les Nalou et les Baga peuplent la région au


e e e
 siècle. Du  siècle au  siècle, le royaume
mandingue, vassal de l'Empire du Ghana, s'établit
du haut Sénégal au haut Niger. Ils seront rejoints
e
par les Jalonkés d'origine mandée. Au  siècle,
le légendaire Soundiata Keïta forme un immense
empire ayant pour capitale Niani (aujourd'hui
petit village guinéen). L'Empire du Mali décline au
e e
 siècle. Entre-temps et jusqu'au  siècle,
les Peuls apportent l'Islam dans la région,
repoussant les Soussous vers le littoral.

C'est sur les côtes que les Soussous et d'autres


ethnies nouent des liens avec les commerçants
européens voulant se procurer esclaves, ivoire et
maniguette (ou malaguette, plante voisine du
gingembre et réputée aphrodisiaque). C'est le
commerce triangulaire.

Samory Touré …

Samory Touré.

Article détaillé : Samory Touré.

Le village de Kiniéran est entouré de remparts de


fortification, vestiges d’avant la colonisation,
partiellement détruits par Samory Touré, grand
guerrier mandingue de l'Afrique de l'Ouest. Né
dans une famille de commerçants malinké,
Samory Touré s’appuya d’abord sur des
populations encore largement animistes pour
combattre l’influence des chefs musulmans.
Puis, changeant de stratégie, voulant islamiser
de force les populations animistes dans les
années 1880, il provoqua leur révolte et les
combattit durement. Il assit son autorité sur le
Tôron, s’installa à Bissandougou et prit le titre de
Faama faama  (en) (roi). Après avoir imposé sa loi
et sa religion, Samory s’empara de Kankan,
captura les chefs Séré  (en) Béréma et Saghadjigi,
enrôla les vaincus dans son armée et se
présenta en défenseur de l’islam. Il prit le titre
d’Almany en 1884 et s’opposa pendant sept
longues années à la pénétration des troupes
françaises avant d’être arrêté et exilé au
Gabon[15].
Colonisation …

La zone côtière fut occupée au préalable par les


Portugais, qui furent évincés par l'armée
française, parce qu'affaiblis par l'occupation de la
Guinée-Bissau. De nos jours, de nombreux
Guinéens originaires de la côte Atlantique du
pays portent des noms d'origine portugaise. La
Guinée est proclamée colonie française en 1891,
indépendamment du Sénégal, auquel elle était
précédemment rattachée. Cette nouvelle
appellation remplace celle qu'elle portait jusque-
là: les Rivières du Sud. Samory Touré, relayé
ensuite par les peuples de la forêt, mène une
guerre organisée contre l'occupation française
sur la côte et dans les massifs montagneux du
sud-est avant d'être vaincu en 1898. La guerre
qui oppose les Français au Fouta-Djallon, à
Porédaka, s'achève par la victoire des premiers.
L'Almamy Bocar Biro Barry est assassiné près
des bords du Bafing, à Kollen. Il a choisi cette
option pour ne pas être soumis ou réduit en
vassal de la puissance colonisatrice. Ses
guerriers s'éparpillent ou préfèrent se donner la
mort à ses côtés. Les régions du Haut-Niger sont
annexées l'année suivante. En 1901, la Guinée
devient une partie intégrante de l'Afrique-
Occidentale française (AOF), administrée par un
gouvernorat général. En 1904, dans le cadre de
l'Entente cordiale entre la France et l'Angleterre,
les îles de Los deviennent françaises en échange
de l'abandon de droits sur le séchage de la
morue à Terre-Neuve.

Lors du référendum de septembre 1958, la


Guinée est le seul pays d'Afrique francophone à
rejeter la proposition du général de Gaulle
concernant l'intégration des colonies de l'AOF au
sein d'une Communauté française, ce qui
entraîne une rupture immédiate des relations
politiques et économiques avec la France[16].
L’indépendance fut proclamée le 2 octobre 1958.
La France retira dans le mois qui suivit son
armée, ses fonctionnaires et ses crédits. Les
colons français emportent avec eux tout leur
matériel de valeur, et rapatrient les archives
souveraines françaises. Le Washington Post
observe l'intransigeance avec laquelle les colons
français ont démoli tout ce qu'ils pensaient être
leur contribution en Guinée : « En réaction [au
vote pour l'indépendance], et comme
avertissement aux autres territoires
francophones, les Français se sont retirés de la
Guinée en deux mois, emportant tout ce qu'ils
pouvaient avec eux. Ils ont dévissé les ampoules,
emporté les plans des canalisations d'égouts à
Conakry, et même brûlé les médicaments plutôt
que de les laisser aux Guinéens. »[17]

Présidence de Sékou Touré (1958-1984) …

Article détaillé : Ahmed Sékou Touré.

Le pays accède à l'indépendance le


2 octobre 1958 et Ahmed Sékou Touré en devient
le président à 36 ans. La France mène alors une
guerre économique contre son ancienne colonie
(les services secrets français vont notamment
répandre de faux francs CFA pour déstabiliser la
Guinée monétairement)[18]. Des maquis
d'opposition sont constituées avec l'aide des
services secrets français. Maurice Robert, chef
du secteur Afrique au service de documentation
extérieure et de contre-espionnage (SDECE) de
1958 à 1968, souligne que « nous avons armé et
entraîné ces opposants guinéens pour qu’ils
développent un climat d’insécurité en Guinée et,
si possible, qu’ils renversent Sékou Touré[19].»

La Guinée inscrit à l'article 34 de sa Constitution


qu'elle « peut conclure avec tout État africain les
accords d'association ou de communauté,
comprenant l'abandon partiel ou total de
souveraineté en vue de réaliser l'unité africaine ».
Après des discussions avec Kwame Nkrumah,
apôtre du panafricanisme, la Guinée et le Ghana
forment une union le 1er mai 1959, puis sont
rejoints le 24 décembre 1960 par le Mali[20].
Officiellement non-aligné, le régime s'appuie sur
l'Union soviétique sans rejeter l'aide des États-
Unis [réf. nécessaire].

Présidence de Lansana Conté (1984-


2008)

Article détaillé : Lansana Conté.

Après la mort de Touré en 1984, le gouvernement


intérimaire est rapidement renversé par Lansana
Conté. Sous la pression des bailleurs de fond, il
introduit le multipartisme en 1993 et organise
des élections, qui l'ont confirmé par deux fois à la
présidence, en 1993 et en 1998. Bien que
globalement épargnée par les conflits des pays
voisins, la Guinée est confrontée à l'afflux de
plusieurs centaines de milliers de réfugiés venus
du Libéria et de Sierra Leone.
Après avoir révisé la Constitution pour pouvoir se
présenter une troisième fois en décembre 2003,
le chef de l'État, pourtant gravement malade, est
réélu avec 95,63 % des suffrages face à un
candidat issu d'un parti allié, les autres
opposants ayant préféré ne pas participer à un
scrutin joué d'avance. Fin avril 2004, le premier
ministre François Louceny Fall profite d'un
voyage à l'étranger pour démissionner, arguant
que « le président bloque tout »[21]. Le poste reste
vacant plusieurs mois avant d'être confié à
Cellou Dalein Diallo, qui sera démis de ses
fonctions en avril 2006.

Le pouvoir du président, sous influence


d'hommes d'affaires comme Mamadou Sylla, est
de plus en plus contesté. Début 2007 éclate une
grève générale réprimée dans le sang[22].
Le 22 décembre 2008, Lansana Conté décède
des suites d'une longue maladie (leucémie et
diabète aigu) à l'âge de 74 ans. Au cours de la
nuit suivante, les proches du régime s'affairent
pour organiser l'intérim suivant les procédures
prévues par la Constitution mais le
23 décembre 2008 au matin, à la suite de
l'annonce du décès de Lansana Conté, des
dignitaires de l'armée annoncent unilatéralement
la dissolution du gouvernement ainsi que la
suspension de la Constitution, dans un discours
à teneur résolument sociale. Ces événements
laissent planer le doute sur l'effectivité d'un
nouveau coup d'État. Le même jour, le capitaine
Moussa Dadis Camara est porté à la tête du
Conseil national pour la démocratie et le
développement (CNDD) et devient le
lendemain[23], le troisième président de la
République de Guinée.

Présidence de Moussa Dadis Camara


(2008-2009)

Article détaillé : Moussa Dadis Camara.

Arrivé au pouvoir, le capitaine précise que le


nouveau régime est provisoire et qu'aucun
membre de la junte ne se présentera aux
élections présidentielles prévues en 2010.

Au fil de ses interventions médiatiques, Moussa


Dadis Camara envisage de plus en plus
explicitement de se présenter, décevant les
espoirs de véritable transition démocratique et
déclenchant des mouvements de protestation[24].
Le 28 septembre 2009, des mouvements civils
organisent une manifestation pacifique pour
demander à Dadis Camara de respecter sa
parole et de ne pas se présenter aux
présidentielles. Une foule de plusieurs milliers de
personnes s'était rendu au stade à la demande
de l'opposition pour protester contre le désir du
président Dadis de se porter candidat à l'élection
présidentielle. Le 28 septembre 2009, au stade
de Conakry, à la surprise générale les militaires
ouvrent le feu sur les manifestants ainsi bloqués
dans le stade sans possibilité de fuite. Ce
massacre délibéré et manifestement planifié fait
plusieurs centaines de morts. De plus, les
militaires violent et enlèvent plusieurs dizaines
de jeunes femmes, dont certaines seront libérées
quelques jours plus tard après avoir subi des
viols à répétition, tandis que d'autres
disparaissent sans laisser de trace[25].

À la suite du tollé international soulevé par cet


évènement, des dissensions apparaissent au
sein du CNDD[26] et le 3 décembre 2009, alors
que Sékouba Konaté est en voyage au Liban, le
président est grièvement blessé par son aide de
camp Aboubacar Sidiki Diakité - ce dernier avait
été mis en cause explicitement par des
diplomates étrangers pour son rôle dans le
massacre du 28 septembre, et craignait d'être
« lâché » par son président et livré à la justice.
Dadis Camara est hospitalisé au Maroc le 4, et
Sékouba Konaté rentre au pays pour assurer
l'intérim.

Transition de Sékouba Konaté (2010) …


Le 12 janvier 2010, Moussa Dadis Camara est
renvoyé vers le Burkina Faso par le Maroc pour y
continuer sa convalescence. C'est ainsi que le
15 janvier, un accord sera trouvé entre Dadis et
Sékouba pour que ce dernier soit reconnu
Président de la transition. Cet accord stipule
qu'un premier ministre issu des Forces Vives
(Partis d'opposition, syndicats, société civile) soit
nommé dans le but de former un gouvernement
d'Union nationale et de conduire le pays vers des
élections libres et transparentes dans les six
mois. Aussi, aucun membre du gouvernement
d'union nationale, de la junte, du Conseil national
de la transition et des Forces de Défense et de
Sécurité n'aura le droit de se porter candidat aux
prochaines échéances électorales.
Le 16 janvier, Dadis, dans une allocution à partir
du palais présidentiel burkinabé, dit que la
question de sa candidature est définitivement
réglée, ainsi que celle des autres membres de la
junte. Jean-Marie Doré, doyen de l'opposition, est
nommé Premier ministre, chef du gouvernement
d'union nationale chargé d'organiser les futures
élections présidentielles.

Le 8 février 2010, la justice guinéenne ouvre un


instruction judiciaire pour les crimes commis le
28 septembre 2009 à Conakry, trois magistrats
instructeurs sont nommés[27] et le 3 juin 2010, la
FIDH, l'Organisation guinéenne de défense des
droits de l'homme et du citoyen (OGDH), trois
autres organisations guinéennes de victimes
(AVIPA, AFADIS, AGORA) et 67 victimes se
constituent parties civiles[28].
Le 7 mars 2010, Sékouba Konaté fixe par décret
la date du premier tour de l'élection présidentielle
au 27 juin 2010[29]. Il tient parole et pour la
première fois une élection présidentielle en
Guinée se déroule sans qu'aucun militaire ne soit
candidat. Le second tour des élections
présidentielles devait se tenir le
19 septembre 2010 mais a été reporté à une date
ultérieure.

Le 28 septembre 2010, un an après le massacre,


les victimes et les ONG de défense des droits de
l'homme demandent le jugement des auteurs
présumés des faits [30],[31],[32]

Présidence de Alpha Condé (depuis


2010)

Alpha Condé, président de la République de Guinée depuis
2010.

Le 7 novembre 2010, Alpha Condé (candidat du


RPG et de l'Alliance Arc-En-Ciel) obtient 52,5 %
des suffrages face à son adversaire Cellou
Dalein Diallo (candidat de l'UFDG et de l'Alliance
des bâtisseurs), qui a fini par accepter les
résultats de la cour suprême qu'il avait
initialement contestés en raison de soupçons
d'irrégularités[33].
Le président Alpha Condé est élu pour un mandat
de 5 ans. En 2014 et 2015, le pays est touché par
l'épidémie Ebola mais se mobilise pour en
contenir les impacts[34],[35].

Le 11 octobre 2015, le président Alpha Condé, a


obtenu 58 % des suffrages et a été réélu au
premier tour de l'élection présidentielle pour un
nouveau mandat de 5 ans.

En juillet 2016, la Guinée a été le premier pays à


majorité musulmane d'Afrique à renouer ses
liens diplomatiques avec Israël[36].

D'après la Banque mondiale, en 2018, le


chômage frappe 80 % des jeunes et près de 80 %
de la population active travaille dans le secteur
informel. Surtout, 55 % des Guinéens vivent sous
le seuil de pauvreté[37].

Politique et administration …
Articles détaillés : Politique en Guinée et
Constitution de la Guinée.

La Guinée est une république, avec comme chef


d'État un président élu par le peuple pour un
mandat de cinq ans. Cette période initialement
fixée à 5 ans a été modifiée à 7 ans par la
Constitution de 2003, puis re-modifiée par le
Conseil National de Transition (CNT) en 2010
pour une durée de 5 ans renouvelable une fois.
La fonction de président a été occupée par
Lansana Conté du 5 avril 1984 au
22 décembre 2008. Le Premier ministre est
désigné par le chef de l'État. Depuis le
15 novembre 2010, après la première élection
présidentielle libre depuis l'indépendance en
1958, Alpha Condé est élu à la tête du pays dans
la contestation.

Depuis l'instauration du multipartisme en avril


1992, une quarantaine de nouveaux partis ont été
reconnus.

Le pouvoir législatif est assuré par un parlement


composé d'une seule chambre, l'Assemblée
nationale, où siègent 114 députés élus par le
peuple pour un mandat de 5 ans.

La Constitution et l'Assemblée nationale ont été


suspendues en décembre 2008 après le putsch
du CNDD avec à sa tête le capitaine Moussa
Dadis Camara. La nouvelle constitution a été
adoptée par le CNT le 19 avril 2010 et
promulguée par le Général Sékouba Konaté par
décret le 7 mai 2010.
L'ONG Transparency International classe
régulièrement la Guinée parmi les pays où la
perception de la corruption est la plus forte. Le
thème de la corruption est récurrent dans les
revendications des opposants et des
organisations syndicales en Guinée.

Cour suprême …

La plus haute autorité judiciaire est la Cour


suprême, qui dispose de trois chambres :

1. une chambre constitutionnelle et


administrative ;
2. une chambre judiciaire (civile, pénale et
économique) ;
3. une chambre des comptes.
Le premier président de la Cour suprême est en
même temps président de la chambre
constitutionnelle et administrative.

Administration nationale …

Article détaillé : Subdivision de la Guinée.

La Guinée est subdivisée en 8 régions


administratives (dont une est constituée par
Conakry sa capitale), 33 préfectures et leurs
33 communes urbaines, et 303 communautés
rurales de développement. Conakry est divisée
en 5 communes (Kaloum, Dixin, Matam, Ratoma
et Matoto).
Religions …

Selon le Pew Research Center, en 2010, 84,4 %


des habitants de la Guinée sont musulmans,
alors que 10,9 % sont chrétiens, principalement
catholiques (7,5 %) et protestants (3,4 %) et que
2,4 % pratiquent une religion populaire[38].

Femmes …

Le taux de natalité s'élevait à 36,88 ‰ en 2014[39]


et la fécondité est estimée à 4,82 enfants par
femme pour 2016[40].

Le gouvernement adhère à la Convention sur


l'élimination de toutes les formes de
discrimination à l'égard des femmes depuis 1982
[41]. Toutefois 97 % des femmes et des filles
âgées de 15 à 49 ans ont subi des mutilations
génitales féminines et/ou une excision[42]. Et les
mutilations génitales augmentent, bien qu'elles
soient interdites[42].

L'analphabétisme parmi les femmes est élevé[43].


Il y a une sous-représentation des femmes dans
l'enseignement secondaire et supérieur, mais
elles sont de plus en plus présentes[44].

La polygamie est la règle, bien qu'elle soit


officiellement interdite[43]. Dans le code civil il est
dit dans l'article 394 que le mari est le chef de
famille[43]. Les mariages précoces sont
fréquents, mais illégaux[43]. Bien qu'illégal, le
mariage forcé affecte la majorité des
femmes[45],[46]. Toutefois, beaucoup de mariages
au pays sont des mariages religieux, dans
lesquels les autorités civiles n'interviennent
pas[46].

Enfin, la majorité des femmes a été affectée par


la violence conjugale[46].

Économie …

Article détaillé : Économie de la Guinée.

États membres de la Communauté économique des États de


l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO)

Monnaie …
Sur le territoire de la République de Guinée, la
devise ayant cours depuis 1960 est le franc
guinéen, sauf entre 1972 et 1986, période
pendant laquelle la devise était le syli  . Le franc
(en)

guinéen n'a cours dans aucun autre pays, mais


est échangeable auprès de changeurs exerçant à
proximité des frontières avec les devises ayant
cours dans les pays riverains (le franc CFA, le
dollar libérien, le leone de Sierra Leone et
également l'euro et le dollar). La banque centrale
de Guinée permet également le change, mais à
des taux peu intéressants et uniquement à
Conakry.

Agriculture …
Plantation de riz et de bananiers

La majorité des Guinéens travaillent dans le


secteur agricole qui emploie plus de 75 % de la
population apte au travail du pays (24 % du PIB).

Le mil et le fonio sont les principales cultures de


la Haute-Guinée, tandis que l'on produit de
l'arachide dans la région de Koundara. Le riz est
cultivé dans les zones inondées en bordure de
rivière et de fleuve mais la production locale est
insuffisante et le pays importe du riz asiatique.
Les cultures vivrières traditionnelles comme celle
du manioc restent largement pratiquées autour
des habitations.
On cultive le café, l'ananas, les pêches, les
nectarines, les mangues, les agrumes, les
tapiocas, les oranges, les bananes, les pommes
de terre, les tomates, les concombres, les
poivrons et d'autres légumes. La Guinée est un
des producteurs régionaux émergents de
pommes et de poires. Il y a de nombreuses
plantations de raisins, de grenades et de
plaquemines. Ces dernières années [Lesquelles ?]
ont été marquées par le développement de
plantations de fraise basées sur le système
hydroponique vertical.

Il y a des élevages de bovins, de moutons et de


chèvres.

Secteur industriel et minier …


La Guinée dispose d'importantes ressources
minières dont les principales sont la bauxite (1/3
des réserves mondiales[47]), l'or[48], le diamant
(exploité depuis 1936), le fer[49], le pétrole et
l'uranium, les phosphates et le manganèse. À la
fin des années 1990, les « compagnies juniors »
canadiennes, investies dans plus de 8000
propriétés minières, dans plus de 100 pays, pour
la plupart encore à l'état de projet[50] multiplient
les contrats avec des pays africains. Les
investissements du Canada en Guinée
représentent à peu près 250 millions de dollars
investis dans le secteur minier et le 8 juin 2012,
Perry Calderwood, ancien ambassadeur du
Canada en Guinée, a accompagné une forte
délégation d’investisseurs canadiens au palais
Sékhoutouréya pour voir comment ces hommes
d’affaires canadiens comptent intervenir dans le
développement du secteur minier[51].

Le projet minier de Simandou (Mont Nimba), sur


l’axe Beyla-Nzérékoré, en Guinée forestière (sud-
est, frontière du Libéria), qui est l’un des plus
grands projets mines-infrastructures en Afrique
lancé en 2012, mené par Rio Tinto, Chinalco et
IFC, et supposé capable d'amorcer le
développement régional et national, semble geler
au premier semestre 2016[52],[53],[54]. La relance
du projet minier géant d’exploitation du fer du
mont Simandou a été officialisée à Pékin le
28 octobre 2016. Rio Tinto et le chinois Chinalco
ont signé un accord de principe sur les
conditions du transfert de la totalité des parts du
premier au second dans le développement de la
partie sud du Simandou qui nécessitera environ
20 millards de dollars d’investissements. Un
protocole fixant le cadre de coopération a été
conclu le 31 octobre 2016[55].

Énergie …

Article détaillé : Énergie en Guinée.

Un barrage comme symbole d'avenir.

La Guinée est dépendante sur le plan


énergétique, elle importe la totalité de sa
consommation d'hydrocarbures. L'exploitation de
gisements au large des côtes est à l'étude.
Le potentiel en production hydro-électrique est
considérable en raison du relief et de la
pluviométrie, il est estimé à plus de 6 000 MW[56].
Ce potentiel reste encore à exploiter ; les
premiers barrages, construits sur le fleuve
Konkouré ne suffisent pas à alimenter Conakry
en totalité.

Le barrage de Kaleta, construit et financé par la


Chine, inauguré en septembre 2015, avec une
puissance de 240 MW, permet de résorber une
bonne partie du déficit énergétique du pays,
estimé à 400 MW[57]. Le barrage de Souapiti, de
puissance 550 MW[58], ainsi que le barrage
d'Amaria, avec une capacité de 300 MW
(construit pour satisfaire les besoins d’énergie
pour un projet d’aluminium) sont actuellement en
construction, également avec l'aide de la Chine.
Tourisme …

Article détaillé : Tourisme en Guinée.

Le pays accueille très peu de touristes étrangers,


et ce malgré la grande diversité et la beauté des
paysages, l'attitude amicale des Guinéens par
rapport aux étrangers et les centres d'intérêt
potentiels très variés, qu'il s'agisse d'art sculpté,
de musique, de danse ou de culture
traditionnelle.
Plage du Gouverneur

Cascade dans le Fouta


Panorama du Fouta

Dame de Mali

Ordres et décorations …

Ordre national de Fidélité au Peuple


Ordre national de Guinée
Ordre national du Mérite

Culture …

Article détaillé : Culture de la Guinée.

Article connexe : Littérature guinéenne.

Langues …

Article détaillé : Langues en Guinée.

La langue officielle de la République de Guinée


est le français. Il s'agit de la langue de l'État et
des institutions officielles. Après le régime
d'Ahmed Sékou Touré, le français est redevenu la
langue unique d'enseignement à l'école.

La langue française est une langue en forte


expansion en Guinée d'après les derniers
rapports. En 2002, le nombre de locuteurs de
langue maternelle française était estimé à 2 % de
la population totale[59]. D'après les autorités
guinéennes, une nouvelle estimation de 2007
revoit ce chiffre fortement à la hausse par
rapport à celle de 2002 : le nombre de
francophones atteindrait 21,1 % et le nombre de
francophones partiels 42,1 %. L'ensemble cumulé
représente 6 millions de personnes, soit 63,2 %
de la population totale ayant une maîtrise
partielle ou complète de cette langue[60].
L'anglais est présent dans les régions frontalières
avec le Liberia et la Sierra Leone, c'est une langue
universitaire et commerciale.

Les trois principales langues d'origine africaine


sont[61] :
le pular parlé majoritairement en Moyenne-
Guinée, soit par plus de 32 % de la population
guinéenne, qui possède de nombreux
locuteurs dans les autres régions
le malinké, parlé majoritairement en Haute-
Guinée et le Kpelle ou guerzé parlé en Guinée
forestière, qui possède également de
nombreux locuteurs dans les autres régions
le soussou, parlé majoritairement en Basse-
Guinée, parlée dans toutes les quatre régions
naturelles de la Guinée, qui est la langue
dominante de la capitale Conakry.

Mais on rencontre également des locuteurs dans


d'autres langues qui sont :

le bassari en Moyenne-Guinée
le diakhanké en basse guinée
le jalonké en Moyenne-Guinée (Fouta-Djalon)
le kpèllé (ou guerzé) en Guinée forestière
le kissi en Guinée forestière
le coniagui en Guinée forestière
le kono en Guinée forestière.
le lélé en Guinée forestière
le landoma
le toma (ou loma) en Guinée forestière
le manon en Guinée forestière
le nalu en Guinée Maritime)
le sarakolé (ou soninké)

La Guinée est membre de l'Organisation


internationale de la francophonie.

De plus, les villes de Gueckédou, Kindia, Mamou,


Conakry, Kankan, Labé et Télimélé sont membres
de l'Association internationale des maires
francophones[62],[63].

Jours fériés …

Fêtes et jours fériés


Date Nom Remarques

1er janvier Jour de l'an

1er mai Fête du Travail

25 mai Anniversaire de l'Organisation de l'unité africaine, actuelle Union africaine

2 octobre Fête de l'indépendance

25 décembre Noël

Codes …

La Guinée a pour codes :

3X, selon la liste des préfixes OACI


d'immatriculation des aéronefs ;
GIN, selon la norme ISO 3166-1 (liste des
codes pays), code alpha-3 ;
GIN, selon la liste des codes pays utilisés par
l'OTAN, code alpha-3 ;
.gn , selon les noms de domaine de premier
niveau national ;
GN, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes
pays), code alpha-2 ;
GU, selon la liste des préfixes des codes OACI
des aéroports ;
GUI, selon la liste des codes pays du CIO ;
GV, selon la liste des codes pays utilisés par
l'OTAN, code alpha-2 ;
RG, selon la liste des codes internationaux des
plaques minéralogiques ;
.gn, selon la liste des Internet TLD (Top level
domain) ;
GNF, pour le franc guinéen.
Notes et références …

1. « Guinée : la Cour constitutionnelle valide la


réélection d'Alpha Condé » , sur
france24.com, 1er novembre 2015.
2. (en) « Africa :: Guinea — The World Factbook -
Central Intelligence Agency » , sur
www.cia.gov (consulté le
24 décembre 2018).
3. « Guinée : remédier au « scandale
géologique » » , sur JeuneAfrique.com,
29 juin 2011 (consulté le 15 janvier 2020)
4. Allocution de Jacques Chirac sur
Wikisource : Discours prononcé lors de
l’inauguration du barrage de Garafiri en
Guinée
5. Guide de la Guinée, Luc Mogenet, éd.
Imprimerie Mission catholique, Conakry,
Guinée 1999, 215 p
. patrimoine mondial de l'UNESCO .
7. Kaba Bachir, « Guinée : C'est parti pour le
symposium des Mines » (Archive • Wikiwix •

Archive.is • Google • Que faire ?), août 2008 (consulté


le 24 octobre 2008).
. « Heure locale » .
9. Exploitation de l'or en Afrique : une bombe à
retardement
10. « Guinée » , sur www.populationdata.net.
11. « Guinée-Conakry française » , sur
www.axl.cefan.ulaval.ca (consulté le
29 décembre 2019)
12. (en) « Africa :: Guinea — The World Factbook -
Central Intelligence Agency » , sur
www.cia.gov (consulté le 10 novembre 2019)
13. U.S. Committee for Refugees and
Immigrants. 2008. World Refugee Survey
2008 « Copie archivée » (version du 29 avril
2009 sur l'Internet Archive)
14. http://www.gouvernement.gov.gn/index.php/l
es-institutions-guineenne/histoire
15. Extrait de Souvenirs de Guinée, éditions
Édilivre
1 . 1958 : L’accueil fait à De Gaulle fut trompeur.
Des foules considérables, massées tout le
long du parcours qui reliait l’aéroport de
Gbessia au centre-ville, l’accueillirent au son
des tam-tams sous les acclamations et les
youyous. Mais Sékou Touré ne tarda pas à
clarifier sa position. Dans un discours
enflammé, il affirma « préférer la pauvreté
dans la liberté à la richesse dans
l’esclavage ». En réponse, de Gaulle, ulcéré et
blessé dans son orgueil, prit acte de la
volonté des Guinéens et clama, dans son
style théâtral : « Eh bien, si vous voulez
l’indépendance, prenez-la ! […] La France ne
s’y opposera pas mais en tirera toutes les
conséquences. » Dès lors, tout était dit. La
Guinée voterait non. Les Français croyaient
encore à un possible retournement de
situation et votèrent oui. Le résultat fut un
non massif à 95 % des suffrages. (cf. :
Fernandez (José Maria), Souvenirs de Guinée
et d'autres voyages, Édilivre.)
17. https://www.washingtonpost.com/archive/lo
cal/1984/03/28/guineas-longtime-president-
ahmed-sekou-toure-dies/18f31685-878c-
4759-8028-3bef7fbc568b/
1 . Maurice Robert, Ministre de l'Afrique,
entretien avec André Renault, Seuil, 2004.
19. « Opération « Persil » », Le Monde
diplomatique, 1er avril 2018 (lire en ligne )
20. « Les initiatives d'intégration en Afrique » ,
sur memoireonline.com.
21. dépêche AFP du 7 mai 2004
22. 137 morts dans les violences de janvier-
février, Afp, 3 mai 2007
23. « Guinée : décès du président Conté et
tentative de coup d'État », dans France Info
du 23/12/2008, [lire en ligne ].
24. « Docteur Dadis et Mister Camara –
JeuneAfrique.com » , sur jeuneafrique.com,
21 septembre 2009.
25. Lemonde.fr[lire en ligne ].
2 . « Dadis réellement « hors de danger » ? –
JeuneAfrique.com » , sur jeuneafrique.com,
8 décembre 2009.
27. « Massacre du 28 septembre : quelle justice
pour les victimes ? – JeuneAfrique.com » ,
sur jeuneafrique.com, 1er juin 2010.
2 . « Des dizaines de constitutions de parties
civiles dans l'affaire du 28 septembre 2009 :
les victimes et les ONG posent le premier
acte de la lutte contre l'impunité des
auteurs de crimes internationaux en
Guinée » , sur Mouvement mondial des droits
humains.
29. « http://www.jeuneafrique.com/Article/DEP
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Voir aussi …

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(ISBN 978-2-343-12602-9)
Mylène Rémy, Muriel Devey et Agnès Rodier, La
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(ISBN 978-2869504257)

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