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a. Définition :
Elle prend en compte la morale qui enseigne les règles de bon comportement dans la société.
Ces règles poussent chacun à faire du bien et à éviter le mal.
b. But :
Ce cours d’E.C.M aura pour But de donner à l’apprenant des connaissances et des valeurs
nécessaires à :
c. Importance :
Les cours d’E.C.M ont une importance capitale dans la vie sociopolitique et socioculturelle
d’une nation.
Ils permettent à chaque citoyen d’acquérir des connaissances lui permettant de se comporter
avec civilité dans une société démocratique, de connaitre et d’exercer ses droits, d’accomplir
ses devoirs et d’exprimer sa liberté. Ils lui permettent aussi de vivre en harmonie avec son
environnement, de créer l’amour du prochain, du travail bien fait et de sa patrie
Définition : Les liens de parenté sont l’ensemble des rapports qui s’établissent entre les
personnes liées par le sang et par l’alliance.
La parenté par alliance : est une relation, qui en plus de la consanguinité, existe entre des
personnes engagées au respect absolu de tout un symbole matérialisant leur union.
Le Mariage
Le pacte
Le voisinage
L’amitié
Le cousinage à plaisanterie.
Le Mariage : est un acte solennel par lequel un homme et une femme établissent entre eux
une union dont les conditions, les effets et la dissolution sont régis par les dispositions
juridiques en vigueur dans leur Pays, les lois religieuses ou par la coutume.
Le Pacte : est un accord solennel entre deux ou plusieurs personnes ou un accord qui régit les
rapports entre deux ou plusieurs familles ou des communautés.
Le Voisinage : détermine les rapports qui s’établissent entre nous et ceux qui nous entourent.
Nous devons avoir de bons rapports avec nos voisins car ils sont nos parents les plus proches.
L’amitié : est un sentiment réciproque d’affection et de sympathie entre deux personnes qui
ne se fondent ni sur les liens du sang, ni sur l’attrait sexuel.
Le Cousinage à plaisanterie : Par définition, le cousinage à plaisanterie est une relation qui
s’établit entres les membres des familles d’une même ethnie ou entre les membres des
familles d’ethnies différentes par le biais de la plaisanterie et des chahuts.
Importance :
Partant de ces exemples et de ces principes, nous pouvons dire que le cousinage à plaisanterie
est un important facteur de cohabitation pacifique entre les familles d’une part et ethnies
d’autre part. Il renforce le tissu social, crée l’entente entre les familles et les ethnies, maintien
la cohésion sociale et l’unité nationale, à défaut d’empêcher les conflits, il peut les résoudre.
Résumé :
La vie de tout groupe social exige l’établissement et le respect des règles et des principes sans
lesquels règnes le désordre.
Le code de conduite : constitue un ensemble de lois, de règlements et de dispositions légaux
qui prévoient les responsabilités, les droits de tous les acteurs de la communauté scolaire
(élèves, enseignants, les autorités de l’Ecole). Il vise l’ordre et la discipline.
a. Les devoirs des élèves : Les élèves ont l’obligation d’être propres et en tenues
règlementaires. Ils doivent :
b. Les droits des élèves : ils ont d’avoir un dossier légal et complet, d’être inscrit dans
le registre de l’Ecole, de connaitre leurs notes, d’avoir des fournitures scolaires et de
pouvoir faire une diversité d’activités.
Le règlement intérieur :
I. Définition :
Le règlement intérieur est un texte écrit qui donne des règles indispensables pour
l’organisation et le bon fonctionnement d’une Ecole, d’une Institution ou encore d’une entité
sociale.
L’Elève est tenu de respecter le contenu du règlement intérieur de son Ecole. Le non-respect
du contenu du règlement intérieur constitue une infraction et peut
Les infractions :
Résumé :
La famille est un groupe social composé de personnes liées par le sang ou par alliance vivant
ou non sous le même toit. Pour assurer son harmonie et sa bonne marche, ses membres sont
tenus obligés d’observer un ensemble de règles et de principes qui sont :
L’amour : est une affection entre les membres d’une famille. Les membres d’une même
famille doivent s’aimer les uns des autres.
L’équité entre les membres de la famille : est un sentiment qui consiste à régler sa conduite
sur l’esprit naturel du juste. Les membres d’une même famille doivent se traiter sur un pied
d’égalité.
L’esprit de compassion : est un sentiment qui pousse un membre d’une famille à partager le
malheur d’un autre membre de la famille en lui apportant un soutien moral ou matériel.
La protection des membres de la famille : est un sentiment qui amène les membres de la
famille à se protéger et à se défendre les uns des autres contre tout danger externes et
internes. Les parents doivent surtout assurer la sécurité de la famille.
Résumé :
1. Définition : une Ecole est le lieu d’instruction et d’Education de l’apprenant.
2. Les types d’Ecole : les types d’Ecole sont :
Résumé :
I. Définition du conflit :
Le conflit est une opposition de sentiment, d’opinions ou d’intérêts entre deux personnes ou
deux groupes de personnes qui peuvent se manifester par la violence.
Les types de conflits : Parmi les types de conflit citons entre autres les conflits entre deux
personnes, entre des groupes de personnes (les clans), entre les Ecoles …
Résumé :
1. Définition :
3. Les causes des travers sociaux : Elles sont nombreuses. Parmi ces causes nous
pouvons citer :
La pauvreté,
L’influence des médias occidentaux ;
Les mauvaises fréquentations ;
La démission des parents ;
La création des clans dans les Ecoles par les élèves ;
L’exode rural ;
Le chômage. …
Elles se manifestent par la dégradation physique, intellectuelle et morale des jeunes, les
maladies mentales, le manque de respect, la propagation de la délinquance juvénile, le
déséquilibre social, la réduction des forces vives, le faible rendement économique, la
dépravation des mœurs, la propagation des IST/VIH SIDA.
Pour lutter contre les travers sociaux, il faut privilégier la prévention et la répression.
La prévention :
Se fait par l’information et la sensibilisation de tous les acteurs de la communauté scolaire sur
les conséquences des travers sociaux.
La répression :
Est l’application de la loi contre les malfrats, l’interdiction des journaux indignes, des films
pornographiques et des romans policiers en milieu scolaire, l’interdiction de la consommation
des stupéfiants, l’interdiction des clans, la résolution de certains problèmes concernant la vie
des jeunes (création des lieux de loisirs, de l’emploi …).
Résumé :
Il existe beaucoup d’IST parmi lesquelles nous pouvons citer : le VIH/SIDA, l’Herpès
génital, la syphilis, la gonococcie, …
Le SIDA est alors une infection sexuellement transmissible mortelle due à un virus appelé
VIH qui provoque la destruction des défenses de l’organisme contre les microbes.
L’abstinence, la fidélité ;
L’utilisation correcte des préservatifs ;
La connaissance de son statut sérologique ;
La lutte contre l’usage collectif des objets tranchants et pointus ;
Le dépôt dans les poubelles les lames et des seringues déjà utilisées …
Par leur prise en charge sociale, l’acceptation, la compassion, et leur prise charge médicale.
Résumé :
Définition : le bien est toute chose créée par le travail et destiné à satisfaire un besoin d’un
individu ou d’une collectivité. Il existe des biens publics et des biens privés.
Le bien public :
Est toute chose, tout instrument qui appartient à la collectivité dans son ensemble et qui
accessible à tous et à l’usage de tous. Par exemple : les édifices publics (les Ecoles, les blocs
administratifs, les routes, les mosquées, les églises, les terrains de sports …)
Le bien privé :
Appartient à une seule personne ou à un groupe de personnes d’où son utilisation est d’ordre
personnel. Par exemple : un Bic, une voiture personnelle, une maison, une école privée sont
des exemples de biens privés.
Le respect des biens : nous devons respecter et protéger nos biens, les biens d’autrui et biens
à nous tous en adoptant les comportements suivants :
Résumé :
Le code de la route : est l’ensemble des lois, des principes qui règlementent la circulation
routière.
Quelques :
a. Le piéton : doit marcher sur le trottoir ou sur le bord de la route. Il ne peut traverser
la chaussée que si elle est libre ou lorsque le policier l’y invite ou quand le feu de
signalisation indique le vert.
b. Le motocycliste et le cycliste : doivent avoir de bon freins et rouler bien à droite en
évitant d’approcher trop les véhicules. Ils doivent faire attention aux signalisations des
engins qui les précèdent.
c. Les chauffeurs : doivent être bien formés, maîtriser et respecter le contenu du code
de la route :
Le code de la route est un régulateur de la circulation. Il sécurise les passagers et leurs biens,
permet d’éviter les embouteillages et les accidents de circulation. Si le code de la route est
respecté par les usagers, le travail des policiers ne devient qu’un simple contrôle.
Les embouteillages et leurs conséquences, les accidents de circulation, des pertes en vies
humaines et des dégâts matériels.
Résumé :
1. La Monarchie :
2. La démocratie :
a. Définition :
Dans une démocratie directe, c’est le peuple lui-même qui fait les lois et
contrôle le pouvoir.
Dans une démocratie indirecte. C’est le peuple qui dirige par truchement
de ses représentants élus ou désignés.
La souveraineté populaire,
L’existence d’une constitution,
L’organisation d’élections libres et transparentes ;
Le contrôle administratif et civil de l’armée ;
Un système judiciaire indépendant séparé d’autres institutions
gouvernementales ;
Des échanges d’idées libres et ouvertes ;
L’apprentissage des valeurs comme la tolérance, l’acceptation de la
différence, le respect et la protection de ce qui est bon pour la société ;
L’égalité de tous les citoyens devant la loi dans la société.
Cette période est caractérisée par le règne d’un seul parti politique : le parti
démocratique de guinée (PDG) ayant à sa tête le président Hamed Sékou
Touré. Cette période a connu quelques évènements importants :
Malgré tout, le président Sékou Touré a régné sans partage jusqu’à sa mort le
26 Mars 1984.
Au cours de cette période, des élections non crédibles ont été organisées
Communautaires : 2005
La constitution est protectrice des droits et des libertés des citoyens dans la
mesure où :
LE POUVOIR LEGISLATIF.
Le pouvoir législatif est représenté par l’assemblée nationale qui est l’assemblée
représentative du peuple guinéen. Ces membres portent le nom de députés à
l’assemblée nationale au nombre de 114.
Ils ont pour rôle d’élaborer, de voter et d’adopter les lois qui organisent la vie de
la nation et auxquelles tous les citoyens sont soumis. Ils contrôlent aussi l’action
de chacune des autres institutions constitutionnelles.
LE POUVOIR EXECUTIF :
LE POUVOIR JUDICIAIRE.
Le pouvoir judiciaire est exercé par la cour suprême, la cour des comptes, les
cours et les tribunaux.
Un parti politique est un groupement d’hommes qui ont les mêmes opinions, les
mêmes aspirations, les mêmes affinités sur l’organisation et la gestion de la
société et qui cherchent à les faire admettre en accédant au pouvoir.
Rôle des partis politiques. Les parts politiques concourent à l’éducation des
citoyens, à l’animation politique et à l’expression du suffrage.
LA CENI
Est compétente pour juger les actes accomplis par le président de la république
en cas de haute trahison, le premier ministre et les autres membres du
gouvernement pour crimes et délits.
Le médiateur de la république :
Résumé.
Par définition, le devoir est l’ensemble des obligations morales et civiques que
les citoyens sont tenus d’accomplir dans la société et envers l’Etat.
Les principaux droits de la femme sont : le droit au travail, le droit aux mêmes
possibilités d’emploi, le droit au libre choix de la profession le droit à la
stabilité de l’emploi, à la promotion, le droit à la formation et au
perfectionnement professionnel, le droit à la sécurité sociale (notamment aux
prestations de retraite), le droit à l’égalité de travail et de rémunération, le droit
au choix libre du conjoint, le droit de contracter un mariage.
A la vie ;
A une famille ;
A un nom ;
A une nationalité ;
A un cadre de développement adéquat ;
A l’Education et l’instruction ;
Aux soins médicaux ;
A l’information ;
A l’expression et l’opinion ;
A une Association ; aux loisirs ;
Aux activités récréatives
Résumé :
La centralisation
La déconcentration
La décentralisation.
1. La centralisation :
Elle est l’exercice au niveau central de tous les pouvoirs par le chef de l’Etat et
les membres du gouvernement.
2. La déconcentration :
3. La décentralisation :
Elle consiste à donner des pouvoirs, des compétences et des moyens à des
collectivités territoriales qui ont l’autonomie administrative et financière.
La transparence ;
L’accès à l’information ;
L’efficacité ;
La primauté du droit ;
L’éthique ;
La société civile ;
Les médias et
L’impunité.
Résumé :
Les stratégies d’une culture de Paix peuvent s’appliquer sur deux plans :
Le plan traditionnel
Le plan institutionnel.
Rôles : sensibiliser les enfants de ce pays sur la non-violence et les dangers des
conflits, mener des actions de prévention et de lutte les conflits, promouvoir des
activités allant dans le sens de l’intégration des pays membre pour le maintien
de la paix pour un développement durable.
b. Le West africain network for pace building (le réseau ouest Africain
pour la paix : (WANEP) a été créé en 1998 à Accra suite à l’ampleur
que prenaient les conflits en Afrique de l’Ouest.
Résumé :
La gestion des ordures consiste d’abord à collecter les déchets domestiques pour
les déposés dans une décharge ; puis les transporter aux dépotoirs publics. Pour
cela il faudrait :
L’application des règles d’hygiène est très importante pour la prévention des
endémies locales comme le paludisme, la fièvre typhoïde, le choléra…
Résumé :
v. Les charbonniers ;
v. Les incendies qui causent des dégâts matériels et des pertes en vie
humaine ;
v. Le réchauffement climatique.
Résumé :
1. L’A.B. N
(Autorité du Bassin du Niger) ; créer en 1980 à Faranah (Guinée) ; son siège est
à Niamey (Nigeria) elle regroupe neuf états dont sept en Afrique de l’ouest :
Guinée, Mali, Nigeria, Côte-d’Ivoire, Bénin, Burkina-Faso et deux états de
l’Afrique central ; Le Tchad et le Cameroun.
2. O.M.V.S
3. OMVG :
4. MRU
5. UEMOA :
(Nions économique et monétaire de l’ouest) est créer le1er avril 1994 et regroupe
huit états (Benin, Burkina-Faso, Côte-D’Ivoire Guinée-Bissau, Mali, Niger,
Sénégal, Togo).
Objectif :
6. CEMAC :
Objectifs :
1. Unions africaine
L’Union africaine (U.A), dont l’ancien nom est l’OUA (Organisation de l’Unité
Africaine). Elle est une organisation d’Etats africains, créée en 2002 à Durban
en Afrique du Sud. La mise en place de ses institutions à lieu en Juin 2003 au
sommet de Maputo au Mozambique.
2. L’union européenne(UE)
L’Assemblée générale,
Le conseil de sécurité,
Le conseil économique et social,
La cour internationale de justice,
Le conseil de tutelle,
Le secrétariat général.
Résumé :
1. Définition :
3. Les causes des travers sociaux : Elles sont nombreuses. Parmi ces causes nous
pouvons citer :
La pauvreté,
L’influence des médias occidentaux ;
Les mauvaises fréquentations ;
La démission des parents ;
La création des clans dans les Ecoles par les élèves ;
L’exode rural ;
Le chômage. …
Elles se manifestent par la dégradation physique, intellectuelle et morale des jeunes, les
maladies mentales, le manque de respect, la propagation de la délinquance juvénile, le
déséquilibre social, la réduction des forces vives, le faible rendement économique, la
dépravation des mœurs, la propagation des IST/VIH SIDA.
La prévention :
Se fait par l’information et la sensibilisation de tous les acteurs de la communauté scolaire sur
les conséquences des travers sociaux.
La répression :
Est l’application de la loi contre les malfrats, l’interdiction des journaux indignes, des films
pornographiques et des romans policiers en milieu scolaire, l’interdiction de la consommation
des stupéfiants, l’interdiction des clans, la résolution de certains problèmes concernant la vie
des jeunes (création des lieux de loisirs, de l’emploi …)
Résumé :
1. Définition : Une généalogie est généralement rendue sous laforme d’un tableau
vertical appelé arbre généalogique.
L’arbre généalogique établit l’ordre de succession des membres d’une famille, avec l’ancêtre
le plus lointain situé à sa tête et les générations suivantes placées en ligne de descendance
directe ou collatérale c’est-à-dire indirecte.
I.Notion de révolution
Résumé :
Introduction : l’humanité depuis la vie préhistorique jusqu’à nos jours
en passant par l’antiquité, le moyen âge, les temps modernes, et le
monde contemporain, les subit des mutations qui touchent tous les
domaines de la vie politique, économique sociale et culturelle.
Ces changements ont couvert été provoqué par des révolutions.
Définition de la révolution :
Etymologiquement, le mot révolution vient du latin revolver, rouler
en arrière.
La révolution : est un changement un bouleversement important et
brusque dans la vie d’une nation. Le terme révolution à de nombreux
domaines social, politique, économique, culturelle, morale,
scientifique.
Les formes de révolution :
Les principales formes de la révolution :
a.La forme politique :
C’est la suppression de la manière brutale parfois sanglante de l’ordre
établi et du régime politique en place ainsi que sens remplacement par
une autre ferme de gouvernement.
Exemple : En Russie le Tsarisme fut renversé par les Bolcheviques en
1917 et entraina la naissance du 1er régime socialisme au monde.
b.La forme économique : C’est la transformation dans les secteurs de
l’économiques.
Exemple : grâce aux progrès scientifique et techniques, la révolution
industrielle vit le jour en Angleterre et cela provoque des
changements ans l’agriculture, l’élevage, l’industrie.
c.La révolution culturelle : C’est des mutations intervenues dans les
domaines de la culture ou les bouleversements profonds des valeurs
fondamentales d’une société.
Exemple : le développement au niveau de lent (sculpture, peinture,
théâtre, musique et danse) et les lettres (classicisme, réalisme,
naturalisme, réalisme romantisme).
d.La forme sociale : Il s’agit des changements dans la structure
sociale d’une entité donné.
Exemple : le passage de la société esclavagiste à celle féodale.
e.La forme scientifique : Ce sont les progrès réalisés au niveau de
quelques discipline.
Exemple : La chimie, la physique.
f.La forme technique : Il s’agit des mutations réalisées au niveau de la
technique.
Exemple : La mise au point de la machine à vapeur par James watt en
1785.
II- La Révolution américaine
Résumé :
Introduction : Au lendemain de la découverte de l’Amérique en 1492
par Christophe colombe, les européens seront attirés par les richesses
et l’immensité du nouveau monde. Ce n’est qu’au XVIIe siècle que les
colonies furent fondées par les européens. Les étrangers exploitèrent
cette hospitalité et transformèrent ces derniers en esclaves : Français,
Hollandais, Espagnol, Portugais, furent les entrepreneurs de cette
conquête de domination de toutes ces puissances l’Angleterre fut
exemplaire. Les indiens et les noirs étaient victimes des persécutions.
1.Les causes de la révolution :
Suite à sa victoire, l’Angleterre unies ses territoires et fondé 18
colonies qui sont :
Maire, new Hampshire, new York, Massachussetts, Rhode Island, Pen
nysilvanie, Connecticut, new Jerry, Delaware Mary land, virginie, la
Géorgie et la caroline, la révolution américaine est la guerre des
colons américains contre la domination Anglaise afin d’accéder à leur
indépendance.
a.Les causes lointaines : à partir de 1863 diverses mesures décidées en
Angleterre irritent les colons :
Interdiction de l’installer dans les territoires de l’Ouest ;
Le droit de douane sur le sucre importé de Antilles françaises ;
Droit de timbre sur les actes officiels,
b.Les causes immédiates : en 1773, le parlement Anglais oblige les
colons à acheter le thé à la seule compagnie des Indes en signe de
protestation, le 16 décembre 1773 à Boston, des manifestant de guises
en Indiens montent à bord de trois bateaux anglais et jettent leur
cargaison de thé à la mer (340 tonnes). La réaction est brutale de la
part des anglais.
Le port de boston est fermé ;
La ville est taxée et des troupes y sont envoyées pour
sécuriser la ville.
Les colons sous la direction de gecrges Washington
s’unissent d’abord pour fendre leur liberté.
1.Les étapes de la révolution :
C’est en 1775 en Lexington que débute les affrontements. Le roi
anglais George, III envoya 10.000 hommes pour en finir avec
insurrection. Des troupes américaines bénéficient du soutien français.
Malgré la déclaration d’Indépendance 1776, la guerre continue. Les
colons Américains eurent la victoire à saratoga en 1777 pu à
yorktoum e octobre 1781 et les Anglais capitulèrent sans conditions.
L’armistice est signé le 3 septembre 1883 à Versailles et l’Angleterre
reconnu l’Indépendance des 13 colonies. George Washington devient
le 1er président.
2.Les répercussions de la révolution américaine dans le monde.
Les mouvements en Amérique ont eu en Europe un retentissement
considérable. Le texte de la déclaration d’Indépendance y est
largement répandu. Aux yeux des adversaires de l’absolutisme,
l’Amérique apparait comme une terre de liberté et sa constitution
comme modèle.
Les échecs de la révolution provoquent les mouvements
d’indépendance en Amérique latine et précipitent la révolution
française.
III- La révolution française de 1789
Résumé :
La Russie était un empire ou gouvernement absolu jusqu’en 1906.
Mais elle connaitra des réformes assez profondes.
1.Les causes de la révolution :
Les harreurs de la guerre contribuent à la prise de conscience des masses populaires qui se
dressent contre l’impérialisme.
Contre la domination des nobles se dressent les bourgeois libéraux mais surtout les paysans
qui manquent de terres et les ouvriers, de plus en plus gagnés aux idées révolutionnaires. En
octobre 1917, les ouvriers et les paysans russes font une révolution marquée surtout par
l’insurrection de Petrograd (7 Novembre 1917). Correspondant 25 octobre dans l’ancien
calendrier russe.
2. Conséquence de la révolution :
Les révolutions russes prennent le pouvoir et proclament la République Soviétique par la voix
de Lénine. La Russie Soviétique propose au monde la paix. Elle donne la terre aux paysans.
La liberté et l’indépendance au nations opprimées par l’impérialisme Russe.
La Révolution Russe a eu des répercussions dans tous les pays d’Europe ; les classes
ouvrières se dressent contre la guerre. Ce qui aida l’éveil des mouvements anti-impérialistes
et le régime se consolide petit à petit.
Ainsi, en 1924, ce fut la fusion de tous les Etats pour former L’U.R.S. S (Union des
Républiques Socialistes Soviétiques) dont chaque Etat membre avait une liberté assez large
autonomie pour ce qui concerne les affaires intérieures et culturelle.
La constitution de 1936 garantit les libertés accrues aux citoyens.
A partir de 1928, grâce au développement rapide de l’industrie et des
villes, L.U.R.S.S devient un puissant Etat socialiste.
Le parti communiste bolchevique (Russe) est organe le plus important : son
secrétaire STALINE jusqu’en 1953, est le véritable maitre de la vie politique
de L.U.R.S.S est toujours le 1er puissant des fabrications des armes.
La crise économique des années ‘’30’’
Résumé :
La crise des années ‘’30’’ est une crise de surproduction qui a se rieusement affecté les
puissances capitalistes.
A. Les causes de la crise : elles sont très nombreuses et on a :
a. Une cause cyclique : c’était un passage prévu, car pour les économistes ’’A une période de
propriété doit suivre une période de baisse de difficulté’’.
1. La surproduction : depuis 1920, la production ne cesse d’augmenter les achats à crédit
accroissent l’endettement des ménages. Les consommateurs vivent au-dessus de leurs
revenus (moyens)
2. Le déséquilibre financier : accentué par la politique d’expansion des crédits, pratiques par
les banques.
La crise des années « 30 » est d’abord à la banque de Wall Stret (New York) provoquant
l’effondrement subite ensuite des économique et sociale.
Conséquences : la crise des années « 30 » a entrainées la baisse de la production beaucoup de
produits, ne trouvant pas de provenus, les stocks pourrissent.
Dès 1930, la durée du travail hebdomadaire est diminuée, ce qui entraine une baisse de
salaires et par conséquent du pouvoir d’achat. Puis les usines renvoient une partie de leur
personne, réduit ainsi au chômage ce qui aggrave encore la crise.
B. Conséquence politique : la crise conduit les peuples à les peuples à la misère, pouvant les
méfaits du capitalisme, laissant les foules mourir de faim devant les greniers pleins, d’où le
doute du régime parlementaire et le régime libéral aussi n’est pas en mesure de résoudre tous
les problèmes de la crise.
Ce mécontentement sera exploité par les chefs populaires et les dictateurs progressent en
Italie avec Mussolini et en Allemagne, celle d’Hitler est née de la crise.
C. Conséquences économiques : la désinflation est la première (1ere) solution (diminution du
nombre de billet de la banque en circulation, donc augmentation de la valeur de l’argent),
cette mesure a été dure pour les salaires et pratiquées pour les milieux d’affaire. Les produits
pourrissent, car ils sont trop nombreux.
L’Etat n’intervient qu’à des degrés variables, suivant les régimes.
D. Conséquences sociales : ce fut la misère dans les campagnes. La situation des agriculteurs
est tragique. Les prix des durées ont chuté d’une manière catastrophique. Le prix de vente des
récoltes est inférieur à leur prix de vient. Les paysans fuient les campagnes par certaines de
milliers entrainant un important exode rural.
Conclusion : la crise des années « 30 » frappe tous les pays capitalistes dont la production
tombe de plus de la moitié.
Les régimes politiques et les institutions internationale comme la SDN (société des Nations)
sont profondément ébranlés.
Thème : les conflits et les révolutions au début du XIXe siècle.
Titre : la 2em guerre mondiale 1939-1945
Résumé :
Comme la première, la seconde guerre mondiale a durée plus de 4 ans. Mais avec la cruauté
des méthodes employées et le perfectionnement des armes, elle a causé des pertes qui sont
cinq fois plus lourde qu’en 1914-1919 (1ere guerre mondiale) et comptent plus de civils que
militaires.
A. Les causes de la deuxième guerre mondiale : la seconde guerre mondiale 1939-
1945 comme la première guerre mondiale a son origine dans les rivalités internes
impérialistes.
En effet, l’Allemagne, vaincue en 1918 est dépaillée de ses colonies avec les haines de la
première guerre mondiale et la conférence de berlin, l’Allemagne demande de nouveau le
partage du monde.
Bref, l’attaque de la Pologne par l’Allemagne le 26 septembre 1939 serait à l’origine de la
deuxième guerre mondiale, activée par la division de l’Europe en deux (2) camps
antagonistes, (la Triplice et l’entente).
La Pologne, alliée direct de la France, de l’Angleterre et des USA sera protégée par ceux-ci.
A cela s’ajoute la crise économique des années 30.
B. Le déroulement de la guerre : au début de l’hostilité des deux blocs militairement équipés
se réjouissaient de leurs armements pour contrôler le monde.
Après l’attaque de la Pologne par l’Allemagne, le 6 Avril 1939 la France et l’Angleterre
déclarent la guerre contre l’Allemagne. Le 22 Avril 1940, l’Allemagne réplique et le
gouvernement Français se livra à Hitler, Paris est obligé de se refuser à bordeaux.
Le 2 Juin 1943, fut créé à Londres par les Etas Unis un comité de libération national pour
libérer Paris aux mains des Allemands à la tête le général des Allemands à la tête le
général De gaulle.
Le 18 Août 1944, les Allemands furent chassés de Paris.
Le 16 Août 1945 les troupes Soviétiques arrivèrent à Berlin.
En 1945 l’Allemagne affaiblit, Hitler se suicida le 30 Avril 1945 peu après le 08 Mai 1945,
l’Allemagne capitula pour mettre fin à la guerre le pacifique et en représailles des tueries de
militaires américains sur le Pearl Harbord.
Les Etats Unis lancèrent deux (2) bombes atomiques contre les villes Japonaises.
Hiroshima (6 Août 1945) et Nagasaki (9 Août 1945) ses bombes tuèrent plus de 70.000
personnes, le Japon et la capitula et la guerre étaient fini.
C.Les conséquences de la deuxième guerre mondiale :
Cette guerre qui mobilisa 70 pays avec 140.000.000 d’hommes et qui a durée 6 ans fit
50.000.000 de morts un coût de 1.350.000.000 de dollars.
On assista à la création de l’ONU en 1945 qui permit la prise de conscience des peuples.
Opprimés d’Afrique, d’Asie et d’Amérique qui se lancèrent dans le vaste mouvement de
colonisation
D. La contribution Africaine pendant la guerre :
a. La forme humaine : (Afrique durant ce conflit 1939) apporta humainement AOF 127.520
hommes.
AEF 15.500 hommes, Madagascar 34.000 hommes et tous les revenus sont : Sourds,
aveugles, mutules…
b. La forme économique : elle s’exprimant par la fourniture des produits agricoles. Maïs, le
riz, fonio, sorgho, mil, manioc…
Les produits minéraux : Œufs, peaux, poulet, Chèvres, moutons…
c. La forme politique : L’Afrique : l’Afrique à travers la partie nord servi de base de conquête
à la France assiège entre 10 Avril 1940 au 22 Avril 1940 par l’Allemagne.
Alger fut le siège du 1er mouvement de libération de la France dirigée par le général De
gaulle.
La décolonisation en Asie et en Afrique.
A. L’espoir et la déception au lendemain de la guerre, les espoirs des nationalités grandirent
dans les colonies extrême Ouest, les défaites européennes fasses au japonais réveillèrent le
souvenir de la grandeur des peuples Asiatiques.
En Afrique noir et en Afrique du nord, les populations espérèrent qu’en échange de leur
participation au conflit, qu’elles détiendraient un assouplissement du régime colonial.
Mais dès le lendemain du conflit les peuples colonisés furent vite déçus. Les métropoles
n’attendaient pas renoncer à leur puissance le 30 janvier 1944, le général De gaulle réunit les
principaux admirateur coloniaux Français à la ‘’conférence de Brazzaville’’ la conférence
s’engagea à préparer les peuples colonisés à participer aux affaires de leur pays mais écarta
toute idée d’autonomie, même à long terme.
B. La montée du nationalisme dans les colonies :
A partir de la première guerre mondiale, la résistance des élites modernes remplaça peu à peu
celle des peuples ‘’ étudiants formes dans les universités européennes, avocats, journalistes,
et des médecins… ‘’ ils constituèrent les syndicats et les premiers partis politiques éditèrent
les journaux, écrivèrent des livres et critiquèrent ouvertement la colonisation.
Dans les années 1920, une grande partie de la population Asiatique et Africaines s’étaient
resignée à la colonisation, même si elle en contestait le fondement pourtant l’influences des
élites moderne suscita de nouvelle forme de lutte contre la colonisation. Les ouvriers, certes
peu nombreux organisèrent les premières grèves : l’un des mouvements les plus spectateurs
fut la grande grève des producteurs de cacao en Gold Coat en 1935, qui s’accompagna d’un
boycott des produits en européens. Les métropoles durent faire face à des éléments urbains,
un peu partout le loyalisme des troupes « indigènes » et des chefs locaux soutient
traditionnels de la colonisation.
La décolonisation en Asie et en Afrique.
A. L’espoir et la déception au lendemain de la guerre, les espoirs des nationalités grandirent
dans les colonies extrême Ouest, les défaites européennes fasses au japonais réveillèrent le
souvenir de la grandeur des peuples Asiatiques.
En Afrique noir et en Afrique du nord, les populations espérèrent qu’en échange de leur
participation au conflit, qu’elles détiendraient un assouplissement du régime colonial.
Mais dès le lendemain du conflit les peuples colonisés furent vite déçus. Les métropoles
n’attendaient pas renoncer à leur puissance le 30 janvier 1944, le général De gaulle réunit les
principaux admirateur coloniaux Français à la ‘’conférence de Brazzaville’’ la conférence
s’engagea à préparer les peuples colonisés à participer aux affaires de leur pays mais écarta
toute idée d’autonomie, même à long terme.
B. La montée du nationalisme dans les colonies :
A partir de la première guerre mondiale, la résistance des élites modernes remplaça peu à peu
celle des peuples ‘’ étudiants formes dans les universités européennes, avocats, journalistes,
et des médecins… ‘’ ils constituèrent les syndicats et les premiers partis politiques éditèrent
les journaux, écrivèrent des livres et critiquèrent ouvertement la colonisation.
Dans les années 1920, une grande partie de la population Asiatique et Africaines s’étaient
resignée à la colonisation, même si elle en contestait le fondement pourtant l’influences des
élites moderne suscita de nouvelle forme de lutte contre la colonisation. Les ouvriers, certes
peu nombreux organisèrent les premières grèves : l’un des mouvements les plus spectateurs
fut la grande grève des producteurs de cacao en Gold Coat en 1935, qui s’accompagna d’un
boycott des produits en européens. Les métropoles durent faire face à des éléments urbains,
un peu partout le loyalisme des troupes « indigènes » et des chefs locaux soutient
traditionnels de la colonisation.
Thème : La décolonisation en Afrique et en Asie
Titre : Les différentes formes de lutte de libération nationale.
Résumé :
Dans les régions d’Afrique où excitaient des puissants Etats (Royaumes), les européens se
heurtèrent à de fortes résistances des peuples dénonçant les méfaits du pouvoir colonial
imposé à l’Afrique après la conférence de Berlin.
Les différentes formes de lutte de libération nationale :
A. La lutte pacifique :
1. La lutte syndicale : Elle concernait à l’accent sur les grèves en réclamant l’amélioration des
conditions de vie des travailleurs.
L’égalité des salaires entre les fonctionnaires européens et homologues africains, la
suppression des travaux forcés et des fournitures obligatoires, ainsi les mutations arbitraires.
2. La lutte politique et culturelle : il s’agissait d’escorter la population à la désobéissance
civile en sabotant et méprisant l’administration coloniale.
Inculquer et mettre effectivement dans les têtes des peuples une valeur suprême de leurs
cultures.
3. Les intellectuels ou écrivains : à travers leurs écrits (revues, journaux) dénoncèrent les abus
du système colonial.
B. La lutte violente à l’armée :
Cette forme de lutte sera employée lorsque la métropole rejeta toute négociations
d’indépendance des peuples colonisés.
Ces peuples opprimés d’Afrique et d’Asie s’engagent dans les méthodes de confrontation
armée ou militaires.
Exemple : la lutte de libération du Viêt-Nam dès après 1945 avec sa tête Hochiminh.
La guerre de libération de l’Algérie en Afrique Nord, déclenchée par le FNL (Frond
Nationale de libération) en 1945.
NB : Dans cette lutte armée il y eut des personnes qui, singulièrement, se sont distinguées, ce
sont les ‘’héros’’.
La révolution industrielle: introduction
La révolution industrielle est le processus historique du xixe siècle qui fait basculer, une
société à dominante agraire et artisanale vers une société commerciale et industrielle. Cette
transformation, tirée par le boom ferroviaire des années 1840, affecte profondément
l'agriculture, l'économie, le droit, la politique, la société et l'environnement.
Dans une perspective linéaire, à la manière de celle de Walt Whitman Rostow, la première
révolution industrielle débute en Angleterre et en Wallonie dès le milieu du xviiie siècle, dans
le nord de la France et en Suisse au début du xixe siècle ; ce sont les pays de la première
vague, qui bénéficient dans le domaine textile de la croissance de la proto-
industrie au xviiie siècle en Suisse ou en Alsace.
Définition
La « révolution industrielle » se caractérise par le passage d'une société à dominance agricole
et artisanale à une société commerciale et industrielle dont l'idéologie est technicienne
et rationaliste.
Évolution de la société
Dès le xvie siècle, la Réforme protestante conduite par Martin Luther et Jean Calvin secoue
l'Europe tout entière. Le protestantisme porte en lui les germes de ce qui constitue un
« terreau » de valeurs qui révolutionnent la conception du travail et de la vie. En effet,
d'après Max Weber, le travail n'a pas à être considéré comme le châtiment expiatoire du
péché originel comme le rapporterait l'éthique catholique. Ce serait au contraire une valeur
fondamentale au travers de laquelle chacun s'efforce de se rapprocher de Dieu. Cette analyse
est en contradiction avec le dogme luthérien de la prédestination, la sola gratia, selon lequel
Dieu accorde sa grâce sans considération des actes. Ce dogme a été condamné par l'Eglise
catholique en promouvant la valeur des actes humains. D'autre part, l'Eglise catholique a
condamné l'usure jusqu'en 1830 alors que Jean Calvin l'a autorisé rendant le protestantisme
compatible avec le libéralisme et la spéculation. À la suite de la révocation de l'édit de
Nantes par l'édit de Fontainebleau de 1685, la France se prive du savoir-faire et des capitaux
des protestants, les huguenots, qui fuient vers les Provinces-Unies (aujourd'hui les Pays-Bas),
les Pays germaniques (Saint-Empire, Suisse, etc.) et l'Angleterre ; c'est-à-dire vers les pays
protestants. Parallèlement, les Récusants et Jacobites émigrent sur le continent européen,
notamment en France.
L'évolution des idées est également marquée par la dimension prise par la bourgeoisie au sein
de la société. Il est notable que l'expansion économique précoce se fait souvent dans un
contexte politique déjà en partie affranchi du féodalisme. Venise, en Italie du Nord, est
dominée par les marchands et les Provinces-Unies ainsi que l'Angleterre se sont dotées
d'un régime parlementaire.
Transformation de l'entreprise
Peinture de Hendrick Cornelisz Vroom réalisée vers 1600, montrant le départ de voiliers de
la Compagnie néerlandaise des Indes orientales.
Or au xixe siècle, la révolution industrielle requiert — comme dans les chemins de fer — une
importante concentration de capitaux en vue de financer des investissements de plus en plus
couteux. Une nouvelle forme juridique d'entreprise, la société anonyme (SA) facilite les
apports en capitaux de plusieurs investisseurs : ceux-ci n'engagent leur responsabilité qu'à
hauteur des montants investis, ce qui limite les risques.
Ainsi en Angleterre, la mise en place des joint stock companies (JSC) fait suite à l'abrogation
du « Bubble Act » en 1825 et au « Joint Stock Companies Act » de 1856. Ainsi en France est
instaurée la société anonyme après les lois de 1863 et 1867 (et en Allemagne en 1870).
Libéralisme à l'aube de l'industrialisation
La réflexion sur le rôle de l'État dans l'économie, les thèmes du libre-échange et
du protectionnisme sont l'objet d'une longue réflexion historique. Au xviie siècle,
le mercantilisme — « économie au service du prince » — énonce de manière pragmatique et
parfois assez formalisée (ainsi le colbertisme en France) les premières considérations et
théories économiques censées correspondre aux besoins des nations et royaumes. En 1776, un
auteur libéral comme Adam Smith est partisan d'un État-gendarme capable d'assurer d'une
part des prérogatives régaliennes et d'autre part des fonctions tutélaires. Il ne s'agit donc pas à
proprement parler d'un État minimal.
Par ailleurs, la division du travail est déjà à l'œuvre depuis au moins un siècle dans les
chantiers navals (par exemple, l'arsenal de Venise) et illustrée par les planches de
l'Encyclopédie. Elle est source d'efficience et de meilleure productivité. La spécialisation et
l'interdépendance qu'elle induit entre un nombre croissant d'agents économiques qui y ont
recours rend nécessaires les échanges et contribue à généraliser les pratiques de
marché. Vincent de Gournay et le mouvement physiocratique lancent au xviiie siècle : Laissez
faire les hommes, laissez passer les marchandises.
Le siècle des Lumières promeut la conception d'un État garant des libertés individuelles,
parmi lesquelles, la liberté du commerce et de l'industrie et, son corollaire, la
libre concurrence. Concrètement, il s'ensuit en France l'abrogation des corporations à la suite
du décret d'Allarde en mars 1791 et l'interdiction de toute coalition à la suite de la loi Le
Chapelier du 14 juin 1791 : Il n'y a plus de corporations dans l'État ; il n'y a plus que l'intérêt
particulier de chaque individu et l'intérêt général.
Progrès scientifiques
La révolution industrielle est aussi le fait de découvertes et innovations qui favorisent
l'industrialisation. La « grappe d'innovation » qui survient, est d'une ampleur telle que la
révolution industrielle marque une véritable rupture sur le plan des techniques.
Pourtant, de nombreuses industries ne sont pas à proprement parler récentes : certaines
comme l'imprimerie et la soierie remontent au milieu du xve siècle. Les travaux d'Henri
Hauser montrent que ces industries ont favorisé l'émergence des premières manufactures dont
certaines, en France, sont créées sur décision royale dès le règne d'Henri IV mais surtout sous
celui de Louis XIV, influencé par les idées mercantilistes de Colbert.
De même, Lewis Mumford considère l'invention de l'horloge comme l'une des premières
activités mécaniques, occasionnant le perfectionnement de certaines techniques et favorisant
la division du travail (voir en particulier le modèle d'organisation assez remarquable dit de
l'« Établissage » en vigueur dans l'horlogerie du Jura depuis au moins le xviiie siècle).
Révolution industrielle et impact sur l'agriculture et la démographie
Le secteur agricole
Selon certains historiens comme Georges Duby, le monde agricole connaît une lente
évolution amorcée depuis le xe siècle. Ainsi Olivier de Serres considéré comme le père de
l'agronomie française a déjà expérimenté à la fin du xvie siècle sur son domaine du Pradel
(200 ha) des techniques nouvelles comme l'assolement. Mais ces nouvelles techniques se
diffusent lentement et n'évoluent de manière significative qu'à partir du xviiie siècle. À cette
époque, seules les Provinces-Unies connaissent une forte productivité agricole.
La révolution agricole, soit le bouleversement des techniques, caractérisé par des innovations,
va enregistrer un renouveau cette fois dans le sud de la Grande-Bretagne. Dans le comté
de Norfolk, à partir de 1720, Charles Townshend expérimente un système nouveau
d'assolement continu qui se substitue à l'assolement triennal avec jachère. C'est le début d'une
nouvelle vague d'innovations : drainage, marnage, invention du semoir par Jethro Tull en
1701, etc.
Transition démographique
Les pays ayant connu la révolution industrielle ont également tous connu des mutations
démographiques dont la plus importante est la transition démographique. Celle-ci ne se
produit pas forcément au même moment que l'industrialisation, ce qui conduit à nuancer les
liens entre démographie et révolution industrielle.
Les progrès humains se caractérisent par la raréfaction des famines et le meilleur traitement
des épidémies, parfois combinés à une absence temporaire de guerre, notamment
au xixe siècle. Les progrès de la médecine jouent un rôle important : vaccination
antivariolique de Edward Jenner en 1796, découverte de la morphine en 1806, découverte du
bacille de la tuberculose par Robert Koch en 1882, vaccin contre la rage de Louis Pasteur en
1885 etc. Autrement dit, il s'agit du recul des « trois Parques surmortelles » selon l'expression
d'Alfred Sauvy. Ces progrès suscitent, dans le premier temps de la transition, une chute de la
mortalité sans que le taux de natalité en soit changé. L'écart important, alors constaté entre la
mortalité et la natalité, provoque une hausse importante de la population. Par la suite, des
évolutions sociologiques et culturelles, liées à l'évolution des modes de vie, des « mentalités
collectives » et de la famille avec l'enfant comme préoccupation centrale d'une famille qui
tend à devenir « nucléaire », provoquent un recul de la natalité dont le taux tend à converger
vers celui de la mortalité.
La transition démographique est alors terminée, et laisse généralement la place à une période
de stabilité marquée par une faible mortalité et une faible natalité.
La transition démographique a eu elle aussi des répercussions sur l'agriculture, en lui offrant
des perspectives de profit. Par ailleurs, les études d'Ester Boserup montrent que
l'accroissement démographique a peut-être mis la population face à des impératifs de
productivité, « la nécessité étant la mère de l'invention ».
Énergie : la vapeur
Au ier siècle de l'ère chrétienne, Héron d'Alexandrie construit l'Éolipyle, sorte de jouet à
vapeur fonctionnant comme une turbine à réaction.
La première machine fonctionnant à vapeur utilisée industriellement est celle du
capitaine Thomas Savery en 1698. Elle sert à exhaurer les mines de Cornouailles.
La première véritable machine à vapeur, celle dont toutes les machines alternatives descendent, est
inventée et construite par un forgeron du Devon : Thomas Newcomen, en 1712.
Watt brevète plusieurs autres inventions comme la machine rotative et surtout la machine à
double effet (1783) .
Une autre énergie sera développée durant cette période : le gaz. Celui-ci sert notamment à
éclairer les premières usines avant que ne soit généralisé l'usage de l'électricité, à la fin
du xixe siècle.
Le 15 juillet 1783, le « Pyroscaphe » est le premier bateau à vapeur – naviguant pendant un
quart d'heure, sur la Saône – construit par Jouffroy d'Abbans.
Textile
Jusque vers 1750 la majorité de la production se fait soit à domicile, soit dans des ateliers
artisanaux avec quelques apprentis : c'est le domestic system, qui fournit aux opérateurs un
revenu d'appoint, pendant les temps morts de l'agriculture. Ce modèle rationnel – où les
familles s'organisent par elles-mêmes – constitue les prémices de l'industrialisation, appelées
« proto-industrialisation ».
Selon l'historien Fernand Braudel, l'industrie textile est la première à être mécanisée. Dès la
deuxième moitié du xviiie siècle les Premiers entrepreneurs du coton britannique, puis les
innovateurs français jouent un rôle majeur :
1733 : John Kay invente la navette volante qui permet de tisser quatre fois plus vite et des
tissus plus larges. Il fallait donc quatre fileurs pour un tisserand. Cette rupture d'équilibre
provoque en cascade d'autres inventions techniques.
1765 : James Hargreaves brevète la « Spinning-Jenny », un rouet où l'on peut poser huit
broches. Hargreaves est un ouvrier tisserand illettré. Sa machine est détruite par des ouvriers
tisseurs furieux de perdre leur travail et il meurt dans la pauvreté.
La Spinning-jenny de James Hargreaves, 1765, musée à Wuppertal, Allemagne.
1769 : Richard Arkwright brevète la « water-frame », première fileuse mécanique qui
utilise l'eau comme force motrice, basée sur le modèle de machine à filer brevetée par Lewis
Paul en 1738.
1779 : Samuel Crompton crée la « Mule-jenny » qui met en œuvre 400 broches à la fois
(eau ou charbon nécessaire).
1785 : Edmund Cartwright, un « clergyman » (homme d'église) du Leicestershire, invente
le premier métier à tisser mécanique,
1801 : Joseph Marie Jacquard met au point le métier Jacquard conduit par un seul ouvrier au
lieu de plusieurs comme auparavant.
Métier Jacquard en 1801.
Métallurgie
Le boom ferroviaire des années 1840 a très fortement augmenté les besoins en acier, mais des
progrès techniques étaient apparus avant.
En 1750, le fils d'Abraham Darby — Abraham Darby II — réussit à obtenir du fer à partir de
la fonte au coke, d'où une baisse du prix du fer.
En 1779, le petit-fils Abraham Darby III construit le premier pont métallique, l'Iron Bridge,
sur la Severn, en un lieu nommé d'ailleurs depuis Ironbridge. Ironbridge est considéré comme
le berceau de la révolution industrielle.
En 1784, Henry Cort invente le procédé du puddlage pour obtenir du fer à partir de la fonte
— procédé très bien décrit par Jules Verne dans son roman les Cinq Cents Millions de la
Bégum. Avec ce métal est réalisée la tour Eiffel. On peut ensuite obtenir de l'acier en ajoutant
un peu de carbone au fer. Le premier acier fabriqué est un acier de cémentation. Sont ainsi
fabriqués par exemple les épées de Damas et de Tolède, moyennant un prix de revient élevé.
En 1842, le marteau-pilon est inventé. Il permet de purger le fer de son laitier (c'est
le cinglage) et de forger avec précision de grandes pièces.
La deuxième révolution industrielle
Alors que la production mondiale avait mis 120 ans pour doubler entre 1700 et 1820,
l'apparition et le développement de nouvelles techniques permettent un premier doublement
en cinquante ans entre 1820 et 1870, puis un second doublement, en quarante ans, entre 1870
et 1910.
Malgré tous les progrès précédemment cités, il restait encore une étape cruciale à franchir. Un
gigantesque bouleversement allait bientôt survenir, peut-être le plus important de tous, en
tous cas celui qui allait avoir le plus de retombées sur l’instant comme dans la durée aussi
bien pour l’industrie que pour le particulier : la maîtrise de l’électricité.
Après plusieurs approches en Amérique et en Europe, l’idée du moteur électrique se précise
peu à peu. Mais il faut attendre le 17 juillet 1871 pour que le Belge Zénobe Gramme présente
la première dynamo brevetée à l’académie des sciences de Paris : la magnéto Gramme,
machine rotative mue par une manivelle qui permet la production mécanique de l’électricité.
On peut souligner ici l'apport non négligeable de l'inventeur serbe Nikola Tesla, à qui l'on
doit le perfectionnement des machines à courant alternatif et la mise au point à l'échelle
industrielle de la production, de la distribution et de l'utilisation de l'énergie électrique
comme force motrice.
Données clés
Fin du xviiie : Royaume-Uni
Début du xixe : Belgique, France, Suisse
Date
Milieu du xixe : Allemagne, Suède, Japon, États-Unis
Fin du xixe : Espagne, Italie, Autriche-Hongrie, Russie
Cause Contexte socio-économique, monétaire, financier, technologique, idéologique, juridique
Passage du domestic system au factory system, augmentation de la croissance et de la productivi
Résultat mécanisation, exode rural et urbanisation, développement des transports et des télécommunicati
émergence d'une classe bourgeoise et d'une classe ouvrière, syndicalisme, socialisme, pollution.
Chronologie
Watt met au point une machine à vapeur qui transforme en énergie mécanique la vapeur produite par
1769
chauffée au charbon.
1779 Crompton élabore une machine à tisser mécanique : la « mule-jenny »
1825 Stephenson invente la locomotive et crée la première ligne ferroviaire ouverte au public.
1839 Niépce invente la photographie.
1851 Première exposition universelle, à Londres.
1855 Le procédé Bessemer facilite la production d'acier.
1858 Étienne Lenoir invente le moteur à explosion à essence.
1863 Louis Pasteur met au point la pasteurisation.
1869 Mendeleïev publie son « tableau périodique des éléments ».
1871 Gramme invente le premier générateur électrique : la dynamo.
1876 Bell invente le téléphone.
1882 Edison invente l'ampoule électrique.
1886 À l'aide de son moteur à explosion, Carl Benz met au point la première automobile.
1895 Les frères Lumière projettent le premier film cinématographique.
1896 Marconi met au point la première communication radiophonique : la télégraphie sans fil (TSF).
1898 Pierre et Marie Curie réussissent à isoler le radium, ouvrant ainsi la voie à la physique nucléaire.
1903 Les frères Wright effectuent leur premier vol motorisé.
Taylor publie « The Principles of Scientific Management » où il présente une organisation scientifiqu
1911
travail (OST) à travers la séparation des tâches.
1914 Henry Ford instaure une nouvelle méthode de travail : le montage à la chaîne.
Hoff et Faggin, ingénieurs chez Intel, inventent le microprocesseur, ouvrant ainsi l'ère de la micro-
1971
informatique.
Définition de l'impérialisme
Etymologie : du latin imperare, commander.
Par extension, le terme impérialisme, souvent synonyme d'hégémonie, s'utilise aussi dans des
domaines plus restreints qu'une domination totale : politique, économique, militaire,
culturel, technologique, intellectuel, racial... On peut ainsi parler d'impérialisme américain en
matière de culture.
Il 'agit des points de départ des missions d'explorations de l'Afrique. Ces points de départ
étaient les anciens comptoirs coloniaux. Remarquez que les points de départ sont localisés au
niveau de la côte et qu'en 1860 seuls les anciens comptoirs coloniaux sont occupés. Dès 1885,
après le Congrès de Berlin, le mouvement s'intensifie et en 1914, toute l'Afrique, enfin
presque toute est occupée. Cf. Carte ci dessous.
LES EXPLORATEURS
Mûs par le goût de l'aventure, l'amour de la gloire et la recherche scientifique, les
explorateurs (naturalistes, géographes) se lancent à la "découverte" de l'Afrique. ils traversent
les déserts du Sahara, de Lybie, rémontent les cours des fleuves et pénètrent à l'intérieur de
l'Afrique. Parmi les principaux explorateurs de l'Afrique, on a: MUNGO PARK qui remonte
le fleuve Niger et explore la Gambie; David LIVINGSTONE, l'explorateur écossais le plus
célèbre de l'Afrique de l'Est. Il découvre les lacs Nyassa et Tanganyika, ainsi que les chutes
du Zambèze. Croyant qu'il était mort, le Herald Tribune et le New York times vont envoyer
Stanley à sa rencontre et les deux vont se croiser en Afrique de l'Est et ceci sera couché dans
le livre de Henry Morton Stanley: Comment j'ai rencontré Livingstone. Stanley et
Brazza explorent le bassin du Congo et ceci fera l'objet d'une rivalité entre les
deux. Clapperton atteint le Sahara, il est imité par Lander, Flatters et Rohlfs. René
Caillé découvre Tombouctou. les mystères qui entouraient cette cité en faisaient allusion
comme d'une région couverte d'or. René Caillé après l'avoir découverte dira: "Je n'y ai
rencontré qu'un paté de maisons hideuses et mal construites". Ces explorateurs rendent
compte de leurs expéditions dans des cartes et des memoires bien fournies, font un inventaire
des régions parcourues et rélèvent le tracé des cours d'eau: on aboutit à la fièvre de la carte.
De nombreux obstacles se sont dressés sur la route des explorateurs: maladies tropicales qui
en emportent les 3/4, la faim et la soif, le climat rude, le scorbut, l'hostilité des indigènes, le
vol, les assassinats. Ci dessous, carte des explorateurs de l'Afrique incluant les années et les
régions parcourues.
LES MISSIONNAIRES
Ils ont dévancé ou accompagné la conquête de l'Afrique et l'ont surtout encouragée pour
mettre un terme aux pratiques barbares et diffuser la foi chrétienne. Ils enseignent le pardon,
la douceur. On a les Missionnaires de La London Baptist Missionary Society, les pères
blancs, les pères du Saint Esprit, les pères pallotins.
LES MARCHANDS
Ils ont concrétisé l'impérialisme par les contacts divers noués avec les populations locales.Les
accords commerciaux ainsi signés prenaient par la suite la nature de véritables traités de
protectorat (comme le traité germano Douala entre Edouard Schmidt et les chefs douala). Ils
étaient organisés en compagnie à charte. Ex: La Royal Niger company, la compagnie des
Indes Orientales, les Firmes Jantzen & Thormahle.
LES MILITAIRES
Ils ont utilisé la force partout où les missionnaires, les marchands et les explorateurs ont
rencontré des difficultés. C'est part les conquêtes qu'ils ont établi la domination européenne
en Afrique. Parmi les principaux militaires, on a: Baratieri, Lord Roberts Clive, Baden
Powell, Lord Herbert Horatio Kitchener, Gouraud, Marchand, Gentil
CONCLUSION
La connaissance de l'Afrique a été rendue possible grâce aux agents de l'impérialisme. Au
départ mûs par des mobiles uniquement scientifiques, ils vont par la suite s'armer d'objectifs
nouveaux, et explorer des régions pour le compte des puissances étrangères. ce qui va
entraîner des rivalités entre eux et ipso facto, les puissances qui les ont engagés. Il était donc
impératif d'établir un réglement international devant éviter les contestations entre les
puissances: ce sera l'objet de la convocation du 2e congrès de Berlin.
Le partage colonial de l'Afrique à la fin du 19ème siècle
Après avoir marqué un temps d'arrêt au milieu du 19e siècle, l'expansion coloniale reprend
après 1850. En parallèle de l'industrialisation croissante des nations européennes, la
colonisation offre, selon les contemporains, la possibilité de dynamiser la croissance
économique.
Une course aux colonies s'engage rapidement, exacerbant les rivalités entre pays européens :
l'enjeu est d'étendre le contrôle sur les territoires conquis pour affirmer sa puissance. Cette
course s'engage sur tous les continents, mais c'est surtout l'Afrique qui suscite le plus de
convoitises.
1. Un contexte d'expansion coloniale
a. L'accélération du processus de colonisation
Jusqu'aux années 1880, les Européens contrôlent peu de territoires en Afrique. Les
Français ont conquis l'Algérie à partir de 1830, ils sont présents en Afrique occidentale, au
Sénégal en particulier. La présence anglaise se cantonne à certains points de cette rive
occidentale : Sierra Leone, Côte-de-l'Or, Golfe de Guinée, et au sud du continent avec la
Colonie du Cap. Les implantations sont avant tout littorales et l'intérieur des terres est
méconnu.
Toutefois, entre 1870 et 1880, l'exploration du continent progresse. Celle-ci est souvent
conduite par des missionnaires catholiques en quête d'évangélisation.
Cette quête d’évangélisation s’accompagne d’une mission éducative : ils contribuent à
l’alphabétisation des populations. Ils permettent également de guider les corps militaires en
fournissant de précieux renseignements sur les populations, les richesses présentes ainsi que
sur les éventuelles oppositions. Les Européens se forgent l'image d'un continent riche et
peuplé dont on ne peut tirer que des avantages. L'argument économique, à une période où
l'Europe va connaître une crise, explique l'engagement, à partir de 1880, dans une course aux
colonies.
Par ailleurs, les Européens entendent apporter aux populations, jugées primitives, les bienfaits
de la civilisation. Mais cette mission civilisatrice masque un dernier enjeu : la quête du
prestige et de puissance. La conquête de terres contribue, selon les gouvernements, à
conforter son statut de puissance.
On se rend compte que la course aux colonies peut risquer de susciter un conflit et qu'il
convient de fixer les règles d'un partage du continent.
b. La conférence de Berlin : fixer un ordre européen en
Afrique
Le 15 novembre 1884, le chancelier allemand Bismarck ouvre à Berlin une conférence qui
doit en premier lieu régler les oppositions à propos du Congo mais, plus largement, son but
est de régler les différents coloniaux, de jeter les bases du partage du continent en évitant le
risque de guerre.
Quatorze pays participent aux débats qui se poursuivent jusqu'au 26 février 1885, date de
publication de l'acte final de la conférence.
Celui-ci règle en premier lieu la question du Congo qui est reconnu comme la propriété du
roi des Belges. Il fixe également le principe de libre-commerce sur le fleuve Congo et plus
largement de libre navigation sur les fleuves africains. L'acte pose de plus comme principe
que toute puissance établie sur la côte a le droit d'occuper et de s'approprier son arrière-pays.
Enfin, il est décidé que l'annexion d'un territoire doit se caractériser par son occupation : le
pays colonisateur doit donc avoir une présence militaire et il s'engage à administrer ce
territoire pour qu'il soit reconnu comme colonie. La seule signature de traités avec les
chefs africains ne suffit plus.
Même si l'acte final ne définit pas le partage strict et total du continent africain, ce dernier
article, a pour conséquence d'accélérer la compétition entre puissances. Il s'agit
désormais de faire reconnaître une souveraineté en assurant cette présence et cette
administration des territoires.
2. Des ambitions coloniales qui conduisent à des
tensions et conflits
a. De fortes rivalités entre nations
Le Royaume-Uni et la France sont les deux principales nations à s'imposer sur le
continent africain. Les Français contrôlent le Maghreb, constitué, en plus de l'Algérie, de la
Tunisie et du Maroc. La Tunisie devient un protectorat en 1881 : il s'agit d'un régime
juridique selon lequel le territoire « protégé » est placé sous la souveraineté de la métropole
en matière de défense, de politique étrangère et financière.
Le Maroc complète cet ensemble en 1922. Les Français contrôlent également une large partie
de l'ouest africain ainsi que Madagascar annexé en 1896.
Les conquêtes anglaises répondent, elles, à une logique nord-sud : leur souveraineté s'exerce
de manière quasi-continue de l'Égypte à l'Union Sud-Africaine. Les Anglais se heurtent aux
Français, qui souhaitent établir une liaison entre l'Atlantique et la mer Rouge, au Soudan en
1898 : c'est la crise de Fachoda sur les rives du Haut-Nil.
Les troupes britanniques commandées par Lord Kitchener se trouvent face à une expédition
française dirigée par le commandant Marchand. Le contrôle de Fachoda met en jeu la
possession du Soudan et plus largement la continuité des deux empires coloniaux. La tension
est forte et attise les nationalismes dans les deux métropoles.
L'opinion publique française soutient l'idée que le pays ne doit pas céder aux Britanniques.
Ceux-ci exigent que les Français évacuent les lieux et n'hésitent pas à poster leur marine au
large de Brest, illustrant ainsi leur détermination. Le gouvernement français est avant tout
soucieux d'éviter tout conflit avec la Grande-Bretagne dont l'alliance contre l'Allemagne est
indispensable.
Le 21 mars 1899, une convention franco-britannique est signée déterminant les zones
d'influence respectives des deux pays : le Soudan aux Anglais, le Tchad aux Français. Le
conflit armé est évité mais le sentiment de « reculade » et d'humiliation alimente l'opposition
nationaliste en France.
Les tensions et conflits sont aussi suscités par des puissances entrées tardivement dans la
conquête coloniale et qui cherchent à s'établir plus largement sur le continent. C'est ainsi le
cas de l'Allemagne qui s'oppose, en 1905 puis en 1911, à la France pour la domination
du Maroc. Là aussi, le conflit est réglé par la voie diplomatique : la France en obtient le
contrôle en échange de territoires en Afrique de l'Ouest (le Togo et le Cameroun).
b. Les résistances locales et leurs conséquences
La colonisation se heurte logiquement à des résistances locales. Celles-ci s'expliquent par
le fait que les métropoles européennes opèrent souvent en découpage frontalier ignorant
l'unité des tribus, des ethnies et l'existence de royaume déjà en place. Les Fangs sont ainsi
partagés entre le Cameroun allemand, le Gabon et la Guinée équatoriale.
Les soulèvements peuvent être violents : en janvier 1879, une armée zoulou de 20 000
hommes entrent en guerre contre les Anglais qui cherchent à soumettre le royaume du
souverain Cetewayo. Les Anglais sont vaincus et subissent une défaite retentissante qui
précipite la soumission de l'Afrique australe.
Très souvent, les conséquences de ces soulèvements sont un durcissement des formes
d'encadrement et d'exploitation des populations, ainsi que la répression. C'est le cas, par
exemple, à Madagascar où le gouverneur général Joseph Gallieni instaure le travail forcé des
indigènes. La répression qu'il conduit contre la population et la cour royale entre 1896 et
1905 fera entre 100 000 et 700 000 victimes.
Les rivalités coloniale: La conférence de Berlin
Introduction
Dans la seconde moitié du XIX siècle, après les missionnaires et les explorateurs aient
effectué d'importantes expéditions de reconnaissances. Le continent africain fut un terrain où
toutes les puissances, dont l’Angleterre, la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et la
Belgique, voulaient s'emparer en se taillant à leur mesure des empires coloniaux. Cette
compétition sera à l'origine de plusieurs différends (problèmes, conflits) entre européens
engagés sur le continent. Ainsi pour régler ses rivalités, un congrès fut convoqué à Berlin
en 18851885 afin de discuter sereinement du partage de l'Afrique.
I. Rivalités coloniales en Afrique
A. Pourquoi les européens se disputent l’Afrique ?
Les causes des rivalités européennes en Afrique sont multiples mais nous retiendrons
la recherche de débouchés pour les produits industriels européens en est la principale. C’est-
à-dire que chaque puissance veut avoir sous son autorité le maximum de territoires où il
pourra écouler librement ses marchandises. Mais la recherche des points stratégiques pour
une conquête future de l’hinterland n’en est pas une moindre.
Pour eux, l’Afrique est un continent sans maître, sans propriétaire, sans occupant, une terre
vierge. Qu’ils fallaient maitre en valeur.