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Définition – But – Importance :

Pour l’édification d’une nation moderne, la connaissance et le fonctionnement des institutions


qui la fondent et celle des valeurs morales et socioculturelles deviennent un impératif.

En République de Guinée, on a introduit dans les programmes scolaires du premier cycle du


secondaire, les cours d’Education Civique et Morale (ECM), pour satisfaire à ce besoin.

a. Définition :

L’Education Civique est la communication des connaissances sur les principes


démocratiques, les libertés individuelles et collectives, les droits et les devoirs du citoyen en
vue d’adapter le comportement de l’Homme aux normes de conduite acceptées par la société.

Elle prend en compte la morale qui enseigne les règles de bon comportement dans la société.
Ces règles poussent chacun à faire du bien et à éviter le mal.

b. But :

Ce cours d’E.C.M aura pour But de donner à l’apprenant des connaissances et des valeurs
nécessaires à :

 L’affirmation de sa personnalité, sa formation sociale et la prévention de sa santé ;


 Au développement des comportements en faveur d’une société démocratique basée
sur la bonne gouvernance et sur la paix ;
 L’établissement des rapports harmonieux avec son environnement ;
 L’imprégnation des réalités socioculturelles et professionnelles de son milieu de vie ;
 A la signification et aux rôles des organisations sous régionale, régionales et
internationales humanitaires.

c. Importance :

Les cours d’E.C.M ont une importance capitale dans la vie sociopolitique et socioculturelle
d’une nation.

Ils permettent à chaque citoyen d’acquérir des connaissances lui permettant de se comporter
avec civilité dans une société démocratique, de connaitre et d’exercer ses droits, d’accomplir
ses devoirs et d’exprimer sa liberté. Ils lui permettent aussi de vivre en harmonie avec son
environnement, de créer l’amour du prochain, du travail bien fait et de sa patrie

Chapitre I : Adapter des comportements et des attitudes positives,


relatives à la vie en société, en toute circonstance et en tout lieu.
Leçon 1 : Les liens de parenté.

Définition : Les liens de parenté sont l’ensemble des rapports qui s’établissent entre les
personnes liées par le sang et par l’alliance.

Dans une famille, les enfants peuvent être :


 Des frères germains : issus du même père et de la même mère,
 Des frères consanguins : des enfants issus d’un même père mais de mères
différentes,
 Des frères utérins : des enfants issus de la même mère mais de pères différents.

La parenté par alliance : est une relation, qui en plus de la consanguinité, existe entre des
personnes engagées au respect absolu de tout un symbole matérialisant leur union.

La parenté par alliance s’établit autour des éléments suivants :

 Le Mariage
 Le pacte
 Le voisinage
 L’amitié
 Le cousinage à plaisanterie.

Le Mariage : est un acte solennel par lequel un homme et une femme établissent entre eux
une union dont les conditions, les effets et la dissolution sont régis par les dispositions
juridiques en vigueur dans leur Pays, les lois religieuses ou par la coutume.

Le Pacte : est un accord solennel entre deux ou plusieurs personnes ou un accord qui régit les
rapports entre deux ou plusieurs familles ou des communautés.

Le Voisinage : détermine les rapports qui s’établissent entre nous et ceux qui nous entourent.

Nous devons avoir de bons rapports avec nos voisins car ils sont nos parents les plus proches.

L’amitié : est un sentiment réciproque d’affection et de sympathie entre deux personnes qui
ne se fondent ni sur les liens du sang, ni sur l’attrait sexuel.

Le Cousinage à plaisanterie : Par définition, le cousinage à plaisanterie est une relation qui
s’établit entres les membres des familles d’une même ethnie ou entre les membres des
familles d’ethnies différentes par le biais de la plaisanterie et des chahuts.

Importance :

Partant de ces exemples et de ces principes, nous pouvons dire que le cousinage à plaisanterie
est un important facteur de cohabitation pacifique entre les familles d’une part et ethnies
d’autre part. Il renforce le tissu social, crée l’entente entre les familles et les ethnies, maintien
la cohésion sociale et l’unité nationale, à défaut d’empêcher les conflits, il peut les résoudre.

Chapitre I : Adapter des comportements et des attitudes positives, relatives à la vie en


société, en toute circonstance et en tout lieu.

Leçon 5 : Le code de conduite et le règlement intérieur de l’Ecole.

Résumé :

La vie de tout groupe social exige l’établissement et le respect des règles et des principes sans
lesquels règnes le désordre.
Le code de conduite : constitue un ensemble de lois, de règlements et de dispositions légaux
qui prévoient les responsabilités, les droits de tous les acteurs de la communauté scolaire
(élèves, enseignants, les autorités de l’Ecole). Il vise l’ordre et la discipline.

a. Les devoirs des élèves : Les élèves ont l’obligation d’être propres et en tenues
règlementaires. Ils doivent :

 Être ponctuels et assidus ;


 Protéger et entretenir l’Ecole et son environnement immédiat ;
 Combattre la violence en privilégiant le dialogue ;
 Combattre la fraude et la corruption ;
 S’abstenir de se munir de tout objet représentant un risque pour leur santé et leur
sécurité ;
 S’abstenir de créer ou d’appartenir à un clan ;
 Respecter les règles établies
 Respecter l’autorité de l’Ecole.

b. Les droits des élèves : ils ont d’avoir un dossier légal et complet, d’être inscrit dans
le registre de l’Ecole, de connaitre leurs notes, d’avoir des fournitures scolaires et de
pouvoir faire une diversité d’activités.

Le règlement intérieur :

I. Définition :

Le règlement intérieur est un texte écrit qui donne des règles indispensables pour
l’organisation et le bon fonctionnement d’une Ecole, d’une Institution ou encore d’une entité
sociale.

Ces règles sont relatives à l’assiduité, à la propriété, au travail bien fait, …

L’Elève est tenu de respecter le contenu du règlement intérieur de son Ecole. Le non-respect
du contenu du règlement intérieur constitue une infraction et peut

Les infractions :

Une infraction est la violence d’une loi.

A l’Ecole, les infractions peuvent être :

 La possession ou l’usage d’arme ou d’objet dangereux ;


 Le trafic et la consommation des stupéfiants ;
 La corruption ;
 Le vol et la fraude ;
 Les coups et blessures ;
 La création et l’adhésion à un clan ;
 L’atteinte à la pudeur des sorties intempestives ;
 Le chômage…

II. Les sanctions :


La sanction est une mesure prise par une autorité pour punir une infraction.

Au niveau des élèves, les sanctions sont les suivantes :

 La mise sur pied et la convocation des parents ;


 Un renvoi temporaire ou définitif ;
 La poursuite judiciaire.

Chapitre I : Adapter des comportements et des attitudes positives, relatives à la vie en


société, en toute circonstance et en tout lieu.

Leçon 2 : Les règles régissant la vie en famille.

Résumé :

La famille est un groupe social composé de personnes liées par le sang ou par alliance vivant
ou non sous le même toit. Pour assurer son harmonie et sa bonne marche, ses membres sont
tenus obligés d’observer un ensemble de règles et de principes qui sont :

L’amour : est une affection entre les membres d’une famille. Les membres d’une même
famille doivent s’aimer les uns des autres.

Le respect : c’est un sentiment qui consiste à accorder à quelqu’un de la considération, de la


politesse en raison de sa supériorité, de son âge. Mais retenons que les membres d’une même
famille se doivent un respect réciproque.

a. L’honnêteté : c’est la qualité d’une personne juste c’est-à-dire franche, droite et


intègre.
b. La solidarité : c’est une relation entre les personnes ayant la conscience d’une
communauté d’intérêt qui entraine une obligation morale d’assistance mutuelle.

L’équité entre les membres de la famille : est un sentiment qui consiste à régler sa conduite
sur l’esprit naturel du juste. Les membres d’une même famille doivent se traiter sur un pied
d’égalité.

L’esprit de compassion : est un sentiment qui pousse un membre d’une famille à partager le
malheur d’un autre membre de la famille en lui apportant un soutien moral ou matériel.

La protection des membres de la famille : est un sentiment qui amène les membres de la
famille à se protéger et à se défendre les uns des autres contre tout danger externes et
internes. Les parents doivent surtout assurer la sécurité de la famille.

hapitre I : Adapter des comportements et des attitudes positives, relatives à la vie en


société, en toute circonstance et en tout lieu.

Leçon 4 : Les types d’Ecoles

Résumé :
1. Définition : une Ecole est le lieu d’instruction et d’Education de l’apprenant.
2. Les types d’Ecole : les types d’Ecole sont :

a. Les centres d’Education traditionnelle : les centres de cultes coranique, biblique et


la forêt sacrée.
b. Les Institutions scolaires : maternité, primaire, collège, lycée, professionnelle ou
technique, université.

Elles peuvent être :

 Publiques : laïque ou à caractère religieux, gratuites et gérées par l’Etat.


 Privées : elles peuvent être laïques ou à caractère religieux généralement payantes.

3. Les centres d’Education non formels : où les Ecoles de la seconde chance


comprennent :

 Les centres d’Alphabétisation ;


 Les centres NAFA ;
 Les centres d’appui à l’auto promotion féminine ;
 Les centres d’Education communautaire.

NB : ce dernier groupe contribue à la réduction de la pauvreté à travers des actions de


formation, d’alphabétisation ; etc.

Chapitre I : Adapter des comportements et des attitudes positives, relatives à la vie en


société, en toute circonstance et en tout lieu.

Leçon 6 : Notion de conflit en milieu scolaire.

Résumé :

I. Définition du conflit :

Le conflit est une opposition de sentiment, d’opinions ou d’intérêts entre deux personnes ou
deux groupes de personnes qui peuvent se manifester par la violence.

Les sources de conflits : Les causes des conflits sont :

 L’intérêt personnel et l’injustice ;


 La corruption et la tricherie ;
 L’impunité et le manque de tolérance ;
 L’ethnocentrisme et la moquerie ;
 Des considérations d’ordre religieux…

Les types de conflits : Parmi les types de conflit citons entre autres les conflits entre deux
personnes, entre des groupes de personnes (les clans), entre les Ecoles …

La prévention et la gestion des conflits en milieu scolaire :


La prévention et la gestion des conflits en milieu scolaire doivent être possible par la
connaissance et le respect du contenu du règlement intérieur et du code de conduite à travers
la transparence, le dialogue, la négociation, la médiation, appuyées par l’application
rigoureuse de la loi.

Chapitre I : Adapter des comportements et des attitudes positives, relatives à la vie en


société, en toute circonstance et en tout lieu.

Leçon 7 : Les travers sociaux

Résumé :

1. Définition :

Un travers social est un ensemble de comportements et d’attitudes néfastes qu’adoptent les


jeunes dans la société.

2. Quelques exemples de travers sociaux en milieu scolaire :

L’alcoolisme, le vagabondage, la prostitution, le vol, la pédophile, homosexualité constituent


des fléaux qui nuisent dangereusement à la bonne marche de l’Ecole.

3. Les causes des travers sociaux : Elles sont nombreuses. Parmi ces causes nous
pouvons citer :

 La pauvreté,
 L’influence des médias occidentaux ;
 Les mauvaises fréquentations ;
 La démission des parents ;
 La création des clans dans les Ecoles par les élèves ;
 L’exode rural ;
 Le chômage. …

4. Les conséquences des travers sociaux :

Elles se manifestent par la dégradation physique, intellectuelle et morale des jeunes, les
maladies mentales, le manque de respect, la propagation de la délinquance juvénile, le
déséquilibre social, la réduction des forces vives, le faible rendement économique, la
dépravation des mœurs, la propagation des IST/VIH SIDA.

5. Les moyens de lutte contre les travers sociaux :

Pour lutter contre les travers sociaux, il faut privilégier la prévention et la répression.

 La prévention :

Se fait par l’information et la sensibilisation de tous les acteurs de la communauté scolaire sur
les conséquences des travers sociaux.

 La répression :
Est l’application de la loi contre les malfrats, l’interdiction des journaux indignes, des films
pornographiques et des romans policiers en milieu scolaire, l’interdiction de la consommation
des stupéfiants, l’interdiction des clans, la résolution de certains problèmes concernant la vie
des jeunes (création des lieux de loisirs, de l’emploi …).

Chapitre I : Adapter des comportements et des attitudes positives, relatives à la vie en


société, en toute circonstance et en tout lieu.

Leçon 8 : Les infections sexuellement transmissible et le VIH / SIDA.

Résumé :

1. Définition : Les infections sexuellement transmissible sont des maladies qui se


transmettent au cours des rapports sexuels non protégés, c’est-à-dire des rapports sans
préservatif.

Il existe beaucoup d’IST parmi lesquelles nous pouvons citer : le VIH/SIDA, l’Herpès
génital, la syphilis, la gonococcie, …

2. Le VIH/SIDA : le VIH/SIDA signifie :

 Le VIH : Virus de l’Immunodéficience Humaine ;


 Le SIDA : Syndrome de l’Immunodéficience Acquise.

Le SIDA est alors une infection sexuellement transmissible mortelle due à un virus appelé
VIH qui provoque la destruction des défenses de l’organisme contre les microbes.

3. Les voies de contamination :

Les actes par lesquels le SIDA se transmet sont :

L’utilisation des objets contaminés lors : de la circoncision, du tatouage, de l’excision, de la


transfusion sanguine avec du sang contaminé, de l’accouchement et l’allaitement maternel,
des rapports sexuels sans préservatif.

4. Les conséquences du VIH/SIDA sur la population :

Les incidences de la propagation du VIH/SIDA sont nombreuses et variées. Au niveau de la


population, elles se transmettent, en général de trois façons :

a. La maladie : la tuberculose, la pneumonie, les infections gastro-intestinales.


b. La diminution de la population : le taux de mortalité élevé : chaque minute, 9
personnes meurent de SIDA dans le monde.
c. Le faible rendement économique : réduction de la main d’œuvre qualifiée, la baisse
des revenus, l’aggravation de la pauvreté.

5. Les moyens de prévention contre les IST/VIH/SIDA :

 L’abstinence, la fidélité ;
 L’utilisation correcte des préservatifs ;
 La connaissance de son statut sérologique ;
 La lutte contre l’usage collectif des objets tranchants et pointus ;
 Le dépôt dans les poubelles les lames et des seringues déjà utilisées …

6. Assistance aux personnes vivant avec le VIH/SIDA et aux victimes du SIDA :

Par leur prise en charge sociale, l’acceptation, la compassion, et leur prise charge médicale.

Chapitre I : Adapter des comportements et des attitudes positives, relatives à la vie en


société, en toute circonstance et en tout lieu.

Leçon 9 : Le respect des biens publics et des biens privés.

Résumé :

Définition : le bien est toute chose créée par le travail et destiné à satisfaire un besoin d’un
individu ou d’une collectivité. Il existe des biens publics et des biens privés.

 Le bien public :

Est toute chose, tout instrument qui appartient à la collectivité dans son ensemble et qui
accessible à tous et à l’usage de tous. Par exemple : les édifices publics (les Ecoles, les blocs
administratifs, les routes, les mosquées, les églises, les terrains de sports …)

 Le bien privé :

Appartient à une seule personne ou à un groupe de personnes d’où son utilisation est d’ordre
personnel. Par exemple : un Bic, une voiture personnelle, une maison, une école privée sont
des exemples de biens privés.

Le respect des biens : nous devons respecter et protéger nos biens, les biens d’autrui et biens
à nous tous en adoptant les comportements suivants :

 Ne pas écrire sur des édifices ;


 Ne pas écrire sur les voiture ;
 Ne pas détruire les biens d’autrui et les biens de l’Etat ;
 Participer à la gestion des biens publics ou privés à travers des travaux de nettoyage ;
 Faire de l’assainissement et d’embellissement.

Chapitre I : Adapter des comportements et des attitudes positives, relatives à la vie en


société, en toute circonstance et en tout lieu.

Leçon 10 : Les règles de sécurité et le code de la route.

Résumé :

Les règles de sécurité routière :


 L’amélioration de l’état des routes, les éclairages, la signalisation, la pose des
ralentisseurs, l’enlèvement des obstacles ;
 L’amélioration de l’état de sécurité des engins à travers des visites techniques ;
 L’incitation des usagers à un changement de comportements en commettant moins
d’infractions par la sensibilisation et la formation afin qu’ils évitent le transport mixte
et portent la ceinture de sécurité ;
 Le renforcement des sanctions par l’application du contenu du code de la route ;
 Interdire la conduite des engins roulants par les mineurs.

1. Quelques règles du code de la route :

Le code de la route : est l’ensemble des lois, des principes qui règlementent la circulation
routière.

Quelques :

a. Le piéton : doit marcher sur le trottoir ou sur le bord de la route. Il ne peut traverser
la chaussée que si elle est libre ou lorsque le policier l’y invite ou quand le feu de
signalisation indique le vert.
b. Le motocycliste et le cycliste : doivent avoir de bon freins et rouler bien à droite en
évitant d’approcher trop les véhicules. Ils doivent faire attention aux signalisations des
engins qui les précèdent.
c. Les chauffeurs : doivent être bien formés, maîtriser et respecter le contenu du code
de la route :

 Le port de la ceinture de sécurité ;


 Le respect de la distance de sécurité et des panneaux de signalisation ;
 Faire régulièrement des visites techniques ;
 Eviter d’être dans un état d’ivresse lorsqu’ils doivent conduire.

2. Importance du code de la route :

Le code de la route est un régulateur de la circulation. Il sécurise les passagers et leurs biens,
permet d’éviter les embouteillages et les accidents de circulation. Si le code de la route est
respecté par les usagers, le travail des policiers ne devient qu’un simple contrôle.

3. Les conséquences du non-respect du code de la route :

Les embouteillages et leurs conséquences, les accidents de circulation, des pertes en vies
humaines et des dégâts matériels.

4. Quelques sanctions contre le non-respect du code de la route

Des punitions corporelles, la suspension du permis de conduire, des amendes à verser au


trésor public.

Chapitre II : Adopter des attitudes et des comportements favorables au


respect et à l’exercice de la démocratie.
Leçon 1 : Les différentes formes de gouvernement : la monarchie et la
démocratie, les systèmes de gouvernement traditionnel.

Résumé :

1. La Monarchie :

a. Définition : le terme monarchie vient du grec Monos = seul, Archien =


commander.

La Monarchie signifie alors le pouvoir qui appartient à une seule personne.

Dans un régime Monarchique, le chef de l’Etat est un Monarque (Roi ou


empereur) qui conserve sa charge à vie.

b. Quelques types de monarchie :

 La monarchie féodale : était en vigueur au moyen âge. Elle était basée


sur la féodalité.
 La monarchie absolue : ici le souverain détenait tous les pouvoirs et
appuyait sa charge sur le principe du droit divin, c’est-à-dire le seul
maître après Dieu.
 La monarchie tempérée ou constitutionnelle : lorsque le partage des
pouvoirs entre le souverain et un parlement élu est clairement inscrit dans
une constitution, on parle de monarchie tempérée.

Exemple : Maroc, Royaume-Unis, Espagne, Norvège, Belgique, Suède,


Luxembourg, Pays-Bas. …

Caractéristiques de la monarchie : dans un régime monarchique le chef de


l’Etat est un monarque, le pouvoir est héréditaire et basé sur un principe
dynastique de succession au profit d’une famille.

2. La démocratie :

a. Définition :

Le terme démocratie vient du grec : démos = peuple et kratos = pourvoir. La


démocratie est donc le pouvoir du peuple.

Selon Abraham Lincoln, la démocratie est le gouvernement du peuple, par le


peuple, pour le peuple.
En d’autres termes, la démocratie peut être définie comme un régime politique
dans lequel le pouvoir appartient au peuple qui peut l’exercer soit directement
soit indirectement par l’intermédiaire de ses représentants.

b. Les types de démocratie : la démocratie peut être directe ou indirecte.

 Dans une démocratie directe, c’est le peuple lui-même qui fait les lois et
contrôle le pouvoir.
 Dans une démocratie indirecte. C’est le peuple qui dirige par truchement
de ses représentants élus ou désignés.

c. Les caractéristiques d’un régime démocratique :

Un régime démocratique est caractérisé par :

 La souveraineté populaire,
 L’existence d’une constitution,
 L’organisation d’élections libres et transparentes ;
 Le contrôle administratif et civil de l’armée ;
 Un système judiciaire indépendant séparé d’autres institutions
gouvernementales ;
 Des échanges d’idées libres et ouvertes ;
 L’apprentissage des valeurs comme la tolérance, l’acceptation de la
différence, le respect et la protection de ce qui est bon pour la société ;
 L’égalité de tous les citoyens devant la loi dans la société.

3. Les formes de gouvernement traditionnel

Parmi les systèmes traditionnels de gouvernement, nous pouvons citer celui du


royaume théocratique du Fouta, celui du manding et des communautés
forestières.

Caractéristiques des systèmes de gouvernement traditionnel :

 Le respect absolu des chefs et des anciens,


 Le respect des valeurs socioculturelles,
 La division de la société en classes sociales,
 Chaque classe sociale exerçait une activité particulière.

Chapitre II : Adopter des attitudes et des comportements favorables au


respect et à l’exercice de la démocratie.

Leçon2 : Le processus démocratique en guinée.


Résumé :

1. La première république : (du 2 octobre 1958 au 3 avril 1984)

Cette période est caractérisée par le règne d’un seul parti politique : le parti
démocratique de guinée (PDG) ayant à sa tête le président Hamed Sékou
Touré. Cette période a connu quelques évènements importants :

 La constitution du 10 novembre 1958


 L’organisation d’une élection présidentielle, celle de 1960.
 La constitution du 3 Mai 1982 :

Malgré tout, le président Sékou Touré a régné sans partage jusqu’à sa mort le
26 Mars 1984.

2. La deuxième république (du 3 Avril 1984 au 22 décembre 2008).

Le président Hamed Sékou Touré meurt le 26 Mars 1984. Un comité Militaire


de redressement national (CMRN) prit le pouvoir le 3 Avril 1984 sous la
direction du colonel Lansana conté. C’est la période d’exception ou de
transition.

Le 23 décembre 1990 la Guinée adopta une nouvelle constitution avec un


mandat présidentiel de cinq ans renouvelable une fois.

Au cours de cette période, des élections non crédibles ont été organisées

Elections présidentielles : décembre 1993, décembre 1998, décembre 2003.

Elections législatives : juin 1995, juillet 2002

Elections communales : décembre 2000, décembre 2004

Communautaires : 2005

La révision de la constitution : le 11 novembre 2001 permit au général


Lansana conté de se présenter et de remporter les élections de 2003 et de régner
sur la Guinée jusqu’à sa mort le 22 décembre 2008.

3. La troisième république (du 23 Décembre 2008 à nos jours)

A la mort du général Lansana conté le 22 décembre 2008, un Conseil National


pour la Démocratie et pour le Développement (CNDD), conduite par une junte
militaire ayant à sa tête le capitaine Moussa Dadis Camara prend le pouvoir le
23 décembre 2008. La Guinée va traverser de nouveau une période d’exception
ou une période transitoire.

 Le 10 Avril 2010 : une nouvelle constitution est adoptée par le CNT


(conseil National de Transition).
 Le 7 novembre 2010, Monsieur Alpha Condé du RPG-Arc-en-ciel est
élu et devient ainsi le premier président élu démocratiquement pour la
3ème République.
 Le 11 octobre 2015 : à l’issue des élections présidentielles
démocratiques, le président Alpha Condé est réélu pour un second
mandat de cinq ans.
 Depuis 2010, les nouvelles autorités s’efforcent à mettre en place et à
faire fonctionner la plupart des institutions républicaines.

Chapitre II : Adopter des attitudes et des comportements favorables au


respect et à l’exercice de la démocratie.

Leçon3 : La constitution ou la loi fondamentale.

1. Définition : La constitution est ensemble des lois fondamentales qui


régissent l’organisation et le fonctionnement des pouvoirs publics, et qui
constituent la loi suprême d’un Etat. Elle constitue le critère de base et de
reconnaissance de tout Etat démocratique.
2. Importance de la constitution dans la vie du citoyen :

La constitution est protectrice des droits et des libertés des citoyens dans la
mesure où :

 Elle reconnaît et garantit aux citoyens la liberté de penser, de d’opinion


politique et philosophique, de circulation et de manifestation, des droits
de travail, de grève, de propriété, de manifestation, de secours de l’Etat.
 Elle protège : la personne, la vie et la dignité de chaque citoyen, le
citoyen contre toute poursuite arbitraire, contre toute torture, toute peine
et tout traitement dégradant et inhumain, le domicile de chaque citoyen
contre toute violation.
 Le respect et l’application correcte du contenu de la constitution
maintiennent la paix et favorisent le développement.

Chapitre II : Adopter des attitudes et des comportements favorables au


respect et à l’exercice de la démocratie.

Leçon 4 : Les institutions constitutionnelles.


Définition : Les institutions constitutionnelles sont appelées organes
constitutionnels de l’Etat qui servent d’instruments pour remplir une fonction
utile à l’Etat.

Importance et Rôle des institutions constitutionnelles

LE POUVOIR LEGISLATIF.

Le pouvoir législatif est représenté par l’assemblée nationale qui est l’assemblée
représentative du peuple guinéen. Ces membres portent le nom de députés à
l’assemblée nationale au nombre de 114.

Ils ont pour rôle d’élaborer, de voter et d’adopter les lois qui organisent la vie de
la nation et auxquelles tous les citoyens sont soumis. Ils contrôlent aussi l’action
de chacune des autres institutions constitutionnelles.

LE POUVOIR EXECUTIF :

Comme son nom l’indique, il exécute et applique les décisions du


gouvernement en conformité avec la loi pour faire fonctionner l’Etat. Il est
détenu par le gouvernement qui a, à sa tête, le premier ministre sous l’autorité
du président de la république.

Attributions du président de la république :

Le président de la république est le chef de l’Etat. Il préside le conseil des


ministres ; il veille au respect de la constitution ; des engagements
internationaux, des lois et des décisions de justice, il assure le fonctionnement
régulier des pouvoirs publics ; il nomme, par décret, les ministres et les hauts
fonctionnaires aux emplois civils. Il est le chef des Armées et il nomme aux
emplois militaires. Il dispose du droit de grâce. Il peut déléguer une partie au
premier ministre.

Les conditions pour de ses pour être candidat à élection présidentielle :

 Etre de nationalité guinéenne,


 Être marié,
 Avoir au moins 35 ans,
 Être présenter par un parti politique légalement constitué,
 Avoir un certificat d’aptitude physique et intellectuel appréciable,
 Payer sa caution demandée.

LE POUVOIR JUDICIAIRE.
Le pouvoir judiciaire est exercé par la cour suprême, la cour des comptes, les
cours et les tribunaux.

Le pouvoir judiciaire assure l’application de la constitution, il veille au respect


des lois et punit les infractions ; il règle les conflits ; il joue le rôle d’arbitre
entre l’exécutif et le législatif en cas de crise.

Le pouvoir judiciaire est le régulateur de la vie sociale. Par la justice, il protège


les citoyens et leurs biens et sanctionne ceux qui ne respectent pas la loi.

Il doit être indépendant des deux autres pouvoirs : l’exécutif et le législatif.

v. Les partis politiques.

Un parti politique est un groupement d’hommes qui ont les mêmes opinions, les
mêmes aspirations, les mêmes affinités sur l’organisation et la gestion de la
société et qui cherchent à les faire admettre en accédant au pouvoir.

Rôle des partis politiques. Les parts politiques concourent à l’éducation des
citoyens, à l’animation politique et à l’expression du suffrage.

Le conseil économique et social : Le C.E.S (Conseil Economique et Social) est


un organe consultatif. Il participe aux prises de décisions politiques,
économiques et sociales du gouvernement. Il est compétent pour les projets ou
les propositions de lois que les projets de décret à caractère économique et
social.

La haute autorité de la communication : Elle a pour mission de garantir et


d’assure la liberté et la protection de la presse ainsi que de tous les moyens de
communication de masse dans le respect des lois.

LA CENI

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a été créée par


l’assemblée nationale suivant la loi 013 du 29 octobre 2007.

Elle est chargée de l’établissement et de la mise à jour du fichier électoral, de


l’organisation, du déroulement et la supervision des opérations de vote. Elle en
proclame les résultats.

 Les forces de défense et de sécurité :

Sont républicaines, apolitiques et soumises à l’autorité civile. Elles sont


chargées de la protection civile, de la sécurité publique, de la sécurité des
personnes et de leurs biens, du maintien de l’ordre public et de la défense du
territoire national.

 La cour des comptes :

Est une institution financière qui a pour vocation de contrôler l’exécution de la


loi des finances et plus précisément des ordonnateurs et des comptes publics.
Elle veille à la bonne gestion des ressources dont dispose l’Etat.

 La haute cour de justice :

Est compétente pour juger les actes accomplis par le président de la république
en cas de haute trahison, le premier ministre et les autres membres du
gouvernement pour crimes et délits.

 Le médiateur de la république :

Joue un rôle d’intercesseur entre l’administration publique et les administrés.

 Le haut conseil des collectivités locales : Est un organe consultatif qui a


pour mission de suivre la mise en œuvre de la politique de
décentralisation, d’étudier et de donner un avis sur la politique de
développement économique local durable.
 L’institution indépendante des droits humains :

Est chargée de la promotion et de la défense des droits humains.

Chapitre II : Adopter des attitudes et des comportements favorables au


respect et à l’exercice de la démocratie.

Leçon 6 : Les droits et les devoirs du citoyen :

Résumé.

1. Les devoir du citoyen :

Par définition, le devoir est l’ensemble des obligations morales et civiques que
les citoyens sont tenus d’accomplir dans la société et envers l’Etat.

Les devoirs d’un citoyen envers l’Etat :

Le devoir de : respecter la constitution et la loi, payer les impôts et les taxes,


respecter l’autorité de l’Etat, les institutions républicaines et les symboles de la
nation ; amer, servir et défendre la patrie en cas de danger, respecter et protéger
les biens publics, respecter les droits des autres citoyens et des autres individus,
protéger l’environnement.

2. Les droits des citoyens

Définition du droit. Le droit est l’ensemble des prérogatives, des avantages et


des intérêts que les règles juridiques accordent à un sein de la société.

I. Les droits du citoyen.

Tout citoyen a droit : à la vie et l’intégrité physique, à la dignité ; le droit à


l’enregistrement de sa naissance, le droit à la nationalité, à la liberté (de penser,
de conscience de religion, d’association, de réunion, de presse), le droit à
l’égalité, le droit à l’égalité protection de la loi, le droit à la vie privée, de droit à
l’information, le droit au secret de la correspondance, le droit à la liberté de
formation de partis politiques, le droit à un procès équitable, le droit à la paix et
à la sécurité, le droit au développement.

Le droit de circuler sur le territoire national, s’y installer ou de s’installer à


l’étranger, le droit à la présomption d’innocence, le droit de doter et d’être élu,
le droit de pétition et de manifestation, le droit au travail, le droit à la propriété,

1. Les droits de la femme :

Les droits de la femme sont l’ensemble des privilèges attribués à la femme en


vue de la placer sur un pied d’égalité que l’homme au sein de la société.

Les principaux droits de la femme sont : le droit au travail, le droit aux mêmes
possibilités d’emploi, le droit au libre choix de la profession le droit à la
stabilité de l’emploi, à la promotion, le droit à la formation et au
perfectionnement professionnel, le droit à la sécurité sociale (notamment aux
prestations de retraite), le droit à l’égalité de travail et de rémunération, le droit
au choix libre du conjoint, le droit de contracter un mariage.

2. Les droits de l’enfant :

Les enfants ont droit :

 A la vie ;
 A une famille ;
 A un nom ;
 A une nationalité ;
 A un cadre de développement adéquat ;
 A l’Education et l’instruction ;
 Aux soins médicaux ;
 A l’information ;
 A l’expression et l’opinion ;
 A une Association ; aux loisirs ;
 Aux activités récréatives

3. Rapport entre devoir et droit :

Les notions devoir et de droit sont complémentaire et indissociables. Car avant


de réclamer ses droits, il faudrait d’abord accomplir correctement ses devoirs.

Chapitre III : Adopter des comportements et des attitudes favorables à la


pratique de la bonne gouvernance.

Leçon 1 : La centralisation et la décentralisation.

Résumé :

L’organisation administrative de l’Etat guinéen repose sur trois techniques de


base :

 La centralisation
 La déconcentration
 La décentralisation.

1. La centralisation :

Elle est l’exercice au niveau central de tous les pouvoirs par le chef de l’Etat et
les membres du gouvernement.

2. La déconcentration :

Elle consiste à renforcer l’influence du pouvoir central sur la base, en déléguant


des pouvoirs à des représentants de l’Etat sur le territoire national.

3. La décentralisation :

Elle consiste à donner des pouvoirs, des compétences et des moyens à des
collectivités territoriales qui ont l’autonomie administrative et financière.

Chapitre III : Adopter des comportements et des attitudes favorables à la


pratique de la bonne gouvernance.

Leçon 2 : Les caractéristiques de la bonne gouvernance 


Résumé :

La bonne gouvernance est un ensemble de stratégies visant à renforcer les


capacités de gestion des gouvernants (responsables des structures, des
collectivités et de la nation).

Les caractéristiques de la bonne gouvernance sont :

 La transparence ;
 L’accès à l’information ;
 L’efficacité ;
 La primauté du droit ;
 L’éthique ;
 La société civile ;
 Les médias et
 L’impunité.

La pratique de la bonne gouvernance en milieu scolaire :

En milieu scolaire la lutte contre la fraude et la corruption, la bonne gestion des


biens de l’Ecole, le respect de l’équité et du genre constituent des actes en
faveur de la promotion et de la pratique de la bonne gouvernance.

Chapitre IV : Contribuer à la résolution des conflits et à l’instauration


d’un climat de paix.

Leçon 2 : Les stratégies d’une culture de Paix.

Résumé :

Les stratégies d’une culture de Paix peuvent s’appliquer sur deux plans :

 Le plan traditionnel
 Le plan institutionnel.

1. Les stratégies d’une culture de Paix sur le plan traditionnel :

Dans nos sociétés traditionnelles, il existe plusieurs stratégies pour la culture et


le maintien de la Paix. On peut citer par exemple :

 Le respect de la parole donnée ;


 Le respect du pacte ;
 Le respect de personnes âgées.
Pour prévenir ou résoudre des conflits, les responsables ou les sages peuvent se
fonder sur ces stratégies qui sont des valeurs traditionnelles efficaces.

2. Les stratégies culture de paix sur le plan institutionnel :

a. La justice : assure le respect et l’application de la loi L’éducation :la


compréhension mutuelle, l’amour, le pardon, la franchise, le dévouement,
pour la cause commune.
b. La politique : la politique de l’Etat doit être une politique basée sur la
bonne gouvernance.
c. Les médias : ils doivent défendre les idéaux de paix, de cohésion sociale.

3. Rôle de quelques institutions œuvrant pour le maintien de la paix :

a. Organisation des femmes de la Mano River pour la paix : est une


institution des femmes leaders de l’espace Mano (Guinée, sierra Leone,
cote d’ivoire).

Rôles : sensibiliser les enfants de ce pays sur la non-violence et les dangers des
conflits, mener des actions de prévention et de lutte les conflits, promouvoir des
activités allant dans le sens de l’intégration des pays membre pour le maintien
de la paix pour un développement durable.

b. Le West africain network for pace building (le réseau ouest Africain
pour la paix : (WANEP) a été créé en 1998 à Accra suite à l’ampleur
que prenaient les conflits en Afrique de l’Ouest.

Objectifs : le WENEP a pour objectifs :

v. De promouvoir la culture de la paix ;

v. D’ouvrer pour la prévention, la gestion et la transformation pacifique des


conflits dans les différences sphères de la vie sociale, économiques, et
politique ;

v. De renforcer les capacités des organisations engagées dans des activités


de consolidation de paix.

Chapitre V : Adopter des attitudes et des comportements favorables à la


protection de l’environnement.

Leçon 1 : Les règles d’hygiène en famille, à l’école et dans la communauté.

Résumé :
La gestion des ordures consiste d’abord à collecter les déchets domestiques pour
les déposés dans une décharge ; puis les transporter aux dépotoirs publics. Pour
cela il faudrait :

v. Balayer et ramasser les déchets des ménages ;

v. Mettre les ordures dans une poubelle ;

v. Vider chaque fois la poubelle à une décharge du quartier et la laver ;

v. Transférer les ordures au dépotoir public

v. Recycler les ordures en vue de les réutiliser sous forme initiale


(Bouteilles en verre) ou après transformation (vêtement usé en papier,
plastics usés en chaussure)

L’aménagement et l’entretien des espaces publics à travers l’assainissement,


l’embellissement, le reboisement et la protection des forêts classées font aussi
partie des d’hygiène.

L’application des règles d’hygiène est très importante pour la prévention des
endémies locales comme le paludisme, la fièvre typhoïde, le choléra…

Chapitre V : Adopter des attitudes et des comportements favorables à la


protection de l’environnement.

Leçon 2 : Les effets néfastes des feux de brousse et de la coupe abusive et


désordonnée des arbres.

Résumé :

Les causes des feux de brousse :

v. La culture itinérante sur brûlis ;

v. Les feux des éleveurs pour rajeunir le pâturage ;

v. Les charbonniers ;

v. Certaines pratiques coutumières ;

v. Les actes criminels ;

v. La négligence des exploitants forestiers et des fumeurs…


Les conséquences ou les effets néfastes des feux de brousse et la coupe
abusive et désordonnée du bois :

v. La destruction du couvert végétal ;

v. Les mauvaises récoltes à causes de l’érosion ;

v. La disparition d’espèces animales par suite de la destruction de leur zone


de vie (le cas des gorilles en Guinée forestière qui sont victimes de la
déforestation) ;

v. La sécheresse : (la forêt ne fait plus d’office de barrage contre l’avancée


du désert) ;

v. Les incendies qui causent des dégâts matériels et des pertes en vie
humaine ;

v. La latérisation du sol que plus rien ne protège ;

v. Les conditions de vie rudes des populations ;

v. Le réchauffement climatique.

Chapitre VI : S’approprier du rôle et de la signification et rôle de quelques


Organisations régionales et internationales humanitaire.

Leçon 1 : Signification et rôle de quelques organisations sous régionales.

Résumé :

1. C.E.D.E.A.O (la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de


l’Ouest) est créée le 25 Mai 1975 à Lagos au Nigéria, son siège est à
Abuja. Elle comprend 15 Pays qui sont : le Bénin, le Burkina Faso, le
Cap Vert, la Guinée, le Ghana, la Gambie, la Guinée Bissau, le
Libéria, le Mali, le Nigéria, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, la Siéra
Léone et le Togo

Objectifs : la C.E.D.A.O vise à :

 Promouvoir la libre circulation des personnes et de leurs biens ;


 Promouvoir la coopération économique, politique, socio-culturel entre les
états ;
 Créer un fonds de coopérations et de développement ;
 Créer une deuxième zone monétaire (ZMAO) ;
 Lutter contre la domination économique extérieure et contre la pauvrette

1. L’A.B. N

(Autorité du Bassin du Niger) ; créer en 1980 à Faranah (Guinée) ; son siège est
à Niamey (Nigeria) elle regroupe neuf états dont sept en Afrique de l’ouest :
Guinée, Mali, Nigeria, Côte-d’Ivoire, Bénin, Burkina-Faso et deux états de
l’Afrique central ; Le Tchad et le Cameroun.

OBJECTIFS de l’Autorité du Bassin du Niger :

 Promouvoir la coopération entre les états membres dans les domaines


agricole et énergétique, commercial ; socio-culture et politique,
  Mettre en valeur le fleuve Niger la protection de ces grands fleuves
d’Afrique de l’ouest menacé d’ensablement et de déboisement sur ses
rivages.
 Lutter contre l’avancée du désert.

2. O.M.V.S

(Organisation de la Mise en Valeur du fleuve Sénégal). Créer en 1972 à Dakar


où elle a son siège.

Elle comprend quatre pays membre : Guinée, Mali, Mauritanie et Sénégal.

Objectifs : promouvoir la coopération entre les états membres dans le domaine


agricole énergétique commercial et politique.

3. OMVG :

Organisations de la Mise en Valeur du fleuve Gambie) ; Créer en 1978 à Dakar


où elle a son siège les pays membres sont ; Guinée, Guinée-Bissau, Gambie et
Sénégal.

Objectifs (mêmes objectifs que l’OMVS).

4. MRU

(Mano River Unions) ; créer en 1973 en Siéra-Léone où elle a son siégé à


Freetown et comprend quarre pays membre qui sont ; Siéra-Léone, Liberia
Guinée et Côte-D’Ivoire.
Objectifs : œuvrer pour éteindre pacifiquement les foyers de tension et de confit
dans l’espace Mano ; promouvoir les coopérations entre les pays membres sur
tous les plans.

5. UEMOA :

(Nions économique et monétaire de l’ouest) est créer le1er avril 1994 et regroupe
huit états (Benin, Burkina-Faso, Côte-D’Ivoire Guinée-Bissau, Mali, Niger,
Sénégal, Togo).

Objectif :

 Renforcer la compétitivité des activités économiques et financières des


Etats membres dans le cadre d’un marché commun et concurrentiel et
d’un environnement juridique rationnelle et harmonisé.

6. CEMAC :

Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (Ex UDEAC :


créée le 25 Juin 1999 à Malabo et comprend six pays qui sont : Cameroun,
RCA, RDC, Gabon, Tchad, et Guinée Equatoriale.

Objectifs :

 Promouvoir un développement harmonieux des Etats membres,


 La suppression entre les Etats membres des obstacles à la libre circulation
des personnes et de leurs biens.

Chapitre VI : S’approprier du rôle et de la signification et rôle de quelques


Organisations régionales et internationales humanitaire.

Leçon 2 : Les organisations régionales

1. Unions africaine

L’Union africaine (U.A), dont l’ancien nom est l’OUA (Organisation de l’Unité
Africaine). Elle est une organisation d’Etats africains, créée en 2002 à Durban
en Afrique du Sud. La mise en place de ses institutions à lieu en Juin 2003 au
sommet de Maputo au Mozambique.

Son siège est à Addis-Abeba en Ethiopie. Il y a actuellement 54 Etats membres


de l’UA, soit tous les pays d’Afrique, à l’exception du Maroc.

Objectifs de l’Union Africaine :


 Créer un espace africain commun,
 Défendre la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance des
Etats africains,
 Réaliser une grande unité et une solidarité entre les pays africains,
 Accélérer l’intégration politique et socio-économique du continent,  

 Promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité sur le continent,


 Promouvoir les principes démocratiques et la bonne gouvernance,
 Promouvoir la science et la technologie par la recherche,
 Promouvoir le financement des projets de santé et d’éducation,
 Favoriser les échanges culturels entre les pays membres.

b) Les principes de l’UA sont :

 L’égalité souveraine et l’interdépendance de tous les Etats membres ;


 Une politique de défense commune ;
 Le règlement pacifique des conflits ;
 La non-ingérence dans les affaires intérieures d’un Etat ;
 La condamnation sans réserve des assassinats politiques et des activités
subversives ;
 Le droit de l’union d’intervenir dans un Etat membre dans le cadre du
maintien de la paix ;
 Le droit des Etats membres de solliciter l’intervention de l’union pour
instaurer la paix et la sécurité ;
 Le respect des frontières héritées des indépendances ;
 La condamnation et le rejet de tout changement anticonstitutionnel de
gouvernement ;
 Tout pays indépendant peut, à sa demande, être membre de l’UA.

2. L’union européenne(UE)

L’union européenne est une association économique et politique de 28 Etats


appartenant au continent européen : l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, la
Bulgarie, Chypre, la Croatie, les Royaume-Unis, le Danemark, l’Espagne,
l’Estonie, la Finlande, la France, la Grèce, la Hongrie, l’Irlande, l’Italie, la
Lituanie, la Lettonie, le Luxembourg, Malte, les Pays-Bas, la Pologne, le
Portugal, la République tchèque, la Roumanie, la Slovaquie, la Slovénie, et la
Suède.

Les objectifs de l’Union Européenne :

L’union européenne(UE) a pour objectifs :


 D’établir les fondements d’une union sans cesse plus étroite entre les
peuples européens, de sauvegarder la paix et de rechercher l’unité
politique.
 D’assurer, par une action commune, le progrès économique et social par
la création d’un marché intérieur européen et le renforcement de la
cohésion sociale.

Chapitre VI : S’approprier du rôle et de la signification et rôle de quelques


Organisations régionales et internationales humanitaire.

Leçon 3 : Les organisations internationales humanitaires.

1. O.N.U (organisation des nations unies)

Date de création : le 26 juin 1945

Les objectifs de l’ONU sont :

 Maintenir la paix et la sécurité internationales,


 Développer entre les nations des relations amicales,
 Promouvoir la coopération internationale,
 Promouvoir des droits fondamentaux des hommes et des peuples,
 Aider les pays en voie de développement.

La République de Guinée est admise à l’ONU depuis le 12 décembre 1958.

Les organes centraux de l’ONU sont :

 L’Assemblée générale,
 Le conseil de sécurité,
 Le conseil économique et social,
 La cour internationale de justice,
 Le conseil de tutelle,
 Le secrétariat général.

Les organismes ou les institutions spécialisées de l’ONU :

1. PAM (programme alimentaire mondial) est créée en 1961.


2. L’U.N.E.S.C.O (organisation des Nations unies pour l’Education, la
science et la culture) est créée en 1946, son siège est à paris (France).
3. L’U.N.I.C.E.F (Fonds des Nations unies pour le secours aux enfants) est
créé en 1946, son siège est en New-York (Etats-Unis).
4. F.M. I : Fond Monétaire International est créé en 1945 à Washington
(Etats-Unis) où se trouve son siège.
5. PNUD (Programme des Nation Unies pour le Développement) est créé en
1966.
6. O.M.S : (Organisation Mondiale de la Santé) est créée en 1946. Elle est
devenue une institution spécialisée de l’ONU en 1948, son siège est à
Genève (Suisse).
7. H.C.R : (Haute Commissariat des nations unies pour les réfugiés), est
créé en 1951, son siège est à Genève (suisse).
8. O.I.T (Organisation Internationale de Travail) a vu le jour en 1919.
9. F.A.O (Organisation pour l’Alimentation et l’Agriculture) est créée en
1945, son siège est à Rome (Italie).

Chapitre I : Adapter des comportements et des attitudes positives, relatives à la vie en


société, en toute circonstance et en tout lieu.

Leçon 7 : Les travers sociaux

Résumé :

1. Définition :

Un travers social est un ensemble de comportements et d’attitudes néfastes qu’adoptent les


jeunes dans la société.

2. Quelques exemples de travers sociaux en milieu scolaire :

L’alcoolisme, le vagabondage, la prostitution, le vol, la pédophile, homosexualité constituent


des fléaux qui nuisent dangereusement à la bonne marche de l’Ecole.

3. Les causes des travers sociaux : Elles sont nombreuses. Parmi ces causes nous
pouvons citer :

 La pauvreté,
 L’influence des médias occidentaux ;
 Les mauvaises fréquentations ;
 La démission des parents ;
 La création des clans dans les Ecoles par les élèves ;
 L’exode rural ;
 Le chômage. …

4. Les conséquences des travers sociaux :

Elles se manifestent par la dégradation physique, intellectuelle et morale des jeunes, les
maladies mentales, le manque de respect, la propagation de la délinquance juvénile, le
déséquilibre social, la réduction des forces vives, le faible rendement économique, la
dépravation des mœurs, la propagation des IST/VIH SIDA.

5. Les moyens de lutte contre les travers sociaux :


Pour lutter contre les travers sociaux, il faut privilégier la prévention et la répression.

 La prévention :

Se fait par l’information et la sensibilisation de tous les acteurs de la communauté scolaire sur
les conséquences des travers sociaux.

 La répression :

Est l’application de la loi contre les malfrats, l’interdiction des journaux indignes, des films
pornographiques et des romans policiers en milieu scolaire, l’interdiction de la consommation
des stupéfiants, l’interdiction des clans, la résolution de certains problèmes concernant la vie
des jeunes (création des lieux de loisirs, de l’emploi …)

Chapitre I : Adapter des comportements et des attitudes positives, relatives à la vie en


société, en toute circonstance et en tout lieu.

Leçon 3 : L’arbre généalogique.

Résumé :

1. Définition : Une généalogie est généralement rendue sous laforme d’un tableau
vertical appelé arbre généalogique.

L’arbre généalogique établit l’ordre de succession des membres d’une famille, avec l’ancêtre
le plus lointain situé à sa tête et les générations suivantes placées en ligne de descendance
directe ou collatérale c’est-à-dire indirecte.

2. Importance de l’arbre généalogique :

L’arbre généalogique permet de découvrir l’origine et la composition d’une famille. Il est un


facteur de cohésion sociale dans la mesure où il lie les membres des familles issues d’un
ancêtre commun.

Histoire Niveau 12eme Annee

Chapitre I : les grands changements du monde contemporain

I.Notion de révolution
Résumé :
Introduction : l’humanité depuis la vie préhistorique jusqu’à nos jours
en passant par l’antiquité, le moyen âge, les temps modernes, et le
monde contemporain, les subit des mutations qui touchent tous les
domaines de la vie politique, économique sociale et culturelle.
Ces changements ont couvert été provoqué par des révolutions.
Définition de la révolution :
Etymologiquement, le mot révolution vient du latin revolver, rouler
en arrière.
La révolution : est un changement un bouleversement important et
brusque dans la vie d’une nation. Le terme révolution à de nombreux
domaines social, politique, économique, culturelle, morale,
scientifique.
Les formes de révolution :
Les principales formes de la révolution :
a.La forme politique :
C’est la suppression de la manière brutale parfois sanglante de l’ordre
établi et du régime politique en place ainsi que sens remplacement par
une autre ferme de gouvernement.
Exemple : En Russie le Tsarisme fut renversé par les Bolcheviques en
1917 et entraina la naissance du 1er régime socialisme au monde.
b.La forme économique : C’est la transformation dans les secteurs de
l’économiques.
Exemple : grâce aux progrès scientifique et techniques, la révolution
industrielle vit le jour en Angleterre et cela provoque des
changements ans l’agriculture, l’élevage, l’industrie.
c.La révolution culturelle : C’est des mutations intervenues dans les
domaines de la culture ou les bouleversements profonds des valeurs
fondamentales d’une société.
Exemple : le développement au niveau de lent (sculpture, peinture,
théâtre, musique et danse) et les lettres (classicisme, réalisme,
naturalisme, réalisme romantisme).
d.La forme sociale : Il s’agit des changements dans la structure
sociale d’une entité donné.
Exemple : le passage de la société esclavagiste à celle féodale.
e.La forme scientifique : Ce sont les progrès réalisés au niveau de
quelques discipline.
Exemple : La chimie, la physique.
f.La forme technique : Il s’agit des mutations réalisées au niveau de la
technique.
Exemple : La mise au point de la machine à vapeur par James watt en
1785.
II- La Révolution américaine
Résumé :
Introduction : Au lendemain de la découverte de l’Amérique en 1492
par Christophe colombe, les européens seront attirés par les richesses
et l’immensité du nouveau monde. Ce n’est qu’au XVIIe siècle que les
colonies furent fondées par les européens. Les étrangers exploitèrent
cette hospitalité et transformèrent ces derniers en esclaves : Français,
Hollandais, Espagnol, Portugais, furent les entrepreneurs de cette
conquête de domination de toutes ces puissances l’Angleterre fut
exemplaire. Les indiens et les noirs étaient victimes des persécutions.
1.Les causes de la révolution :
Suite à sa victoire, l’Angleterre unies ses territoires et fondé 18
colonies qui sont :
Maire, new Hampshire, new York, Massachussetts, Rhode Island, Pen
nysilvanie, Connecticut, new Jerry, Delaware Mary land, virginie, la
Géorgie et la caroline, la révolution américaine est la guerre des
colons américains contre la domination Anglaise afin d’accéder à leur
indépendance.
a.Les causes lointaines : à partir de 1863 diverses mesures décidées en
Angleterre irritent les colons :
Interdiction de l’installer dans les territoires de l’Ouest ;
Le droit de douane sur le sucre importé de Antilles françaises ;
Droit de timbre sur les actes officiels,
b.Les causes immédiates : en 1773, le parlement Anglais oblige les
colons à acheter le thé à la seule compagnie des Indes en signe de
protestation, le 16 décembre 1773 à Boston, des manifestant de guises
en Indiens montent à bord de trois bateaux anglais et jettent leur
cargaison de thé à la mer (340 tonnes). La réaction est brutale de la
part des anglais.
 Le port de boston est fermé ;
 La ville est taxée et des troupes y sont envoyées pour
sécuriser la ville.
 Les colons sous la direction de gecrges Washington
s’unissent d’abord pour fendre leur liberté.
1.Les étapes de la révolution :
C’est en 1775 en Lexington que débute les affrontements. Le roi
anglais George, III envoya 10.000 hommes pour en finir avec
insurrection. Des troupes américaines bénéficient du soutien français.
Malgré la déclaration d’Indépendance 1776, la guerre continue. Les
colons Américains eurent la victoire à saratoga en 1777 pu à
yorktoum e octobre 1781 et les Anglais capitulèrent sans conditions.
L’armistice est signé le 3 septembre 1883 à Versailles et l’Angleterre
reconnu l’Indépendance des 13 colonies. George Washington devient
le 1er président.
2.Les répercussions de la révolution américaine dans le monde.
Les mouvements en Amérique ont eu en Europe un retentissement
considérable. Le texte de la déclaration d’Indépendance y est
largement répandu. Aux yeux des adversaires de l’absolutisme,
l’Amérique apparait comme une terre de liberté et sa constitution
comme modèle.
Les échecs de la révolution provoquent les mouvements
d’indépendance en Amérique latine et précipitent la révolution
française.
III- La révolution française de 1789

Introduction : La révolution Française est la destruction de l’ancien


régime politique et social inspire des philosophes des lumières.
La fin du pouvoir de louis XV siècle et le régime de louis XV siècle.
On fait de la France un pays oppressé, l’exploité et ruiné par la
royauté, la noblesse et le chargé.
Ces trois (3) pouvoirs ont entrainé le mépris des lois, la mise à l’écart
de la bourgeoisie et une crise économique sans précédent.
Les causes de la révolution :
1.Cause politique : sous le régime de louis XVI siècle, l’absolutisme
est rendu fragile compte à rendre à personne. Arrivée au pouvoir
depuis 1774, louis XV siècle était un roi faible, incapable d’imposer
son autorité. Il était mal entouré, influencé surtout par sa femme,
hautaine et autoritaire.
Au moment où la nomarchie absolue triomphe sur le continent
Européens, l’Angleterre offre de 1640 à 1688 un modèle tout
différent, les français les imitent.
2.Cause sociale : la France était officiellement inégalitaire. La société
était divisée en trois (3) ordres : la noblesse, le clergé et le tiers état (le
bas peuple), cette dernière classe vivait sous le poids des droits
seigneuriaux : Péage, gabelles champart, dîme, cens, banalités,
corvées.
3.Cause culturelle : le catholicisme était la religion d’Etat le roi était
appelé ‘’fils digne de l’église contrôlait la vie des hommes’’. Toutes
personnes qui s’écartent du foie catholique était une menace pour
l’unité du royaume d’où la persécution des protestants.
Les œuvres des philosophes des lumières dénonçaient aussi les abus
du régime.
Ils proposaient une réorganisation de la société fondée sur la justice,
la liberté, légalité et le droit. Ce sont jean jacques Rousseau,
Montesquieu voltaire.
4.Cause économique : Les impôts rapporte peu, les ordres privilégies
ne les paient plus. Ils sont en partie détournés par les financiers qui les
perçoivent. Les dépenses sont élevées : la guerre Américaine a coûté
cher le budget de l’état est déficitaire. En même temps les masses
populaires sont confrontées à une mauvaise situation économique.
1788 les récoltes ont été en grande parties détruite par la grêle et les
arranges ; d’où une forte nuasse des prix du grain dans les villages la
consommation des produits industriels diminue et certaines
entreprises textiles doivent fermées leur porté.
La principale opposition vient des parlements composés des nobles
dont la monarchie ne parvient pas à briser la résistance. La referme
des impôts échoue les contrôleurs généraux de finance sont renvoyés
tour. La révolte des privilégies conduit à la convocation des états
généraux. L’ouverture de l’assemblé 5 Mai 1889 déçoit les députés du
tiers état.
IV- La révolution française de 1789 (suite et fin)

1.Les étapes de la révolution :


La mise en place de la monarchie constitutionnelle : Le 09 juillet
1789, la foule s’empare de la forteresse royale de la bastille cela
témoigne la victoire de la nation sur l’autorité et l’arbitraire.
A l’exemple de paris toutes les villes de la France une donne une
municipalité et une garde nationale.
Pour rétablir l’ordre dans les compagnes, les députés abolissent les
privilèges le 4 Août 1789. Le 26 Août 1789 votent de la déclaration
des droits de l’homme et de citoyen. Le 12 juillet 1790, votent la
constitution civile de clergé.
2.La république : Les changements en France sont mal perçus par les
autres monarchies notamment. Depuis l’étranger la contre révolution
est préparée par les nobles ayant fui la France.
Le pays est déclaré patrie en danger car il est attaqué par les voisins.
En 1792, l’assemblée proclamé la république. Le 21 janvier 1793 le
roi et sa femme son guillotiné a l’échafaud cela provoque une vaste
coalition Européenne contre la France. Pour sauver le pays
l’assemblée appelle la convention confie le pouvoir exécutif à un
comité de salut publique dirigé par Robespierre (montagnards).
Ce régime de terreur parvient à rétablir l’ordre.   Se sentant menacé
l’assemblé ordonne l’arrestation de Robespierre et ses amies qui
seront guillotinés le 17 juillet 1794 (le thermidor de l’an II de la
république).
3.La fin de la révolution : L’assemblé dominée par les bourgeoisies
adopte des mesures favorables au riche. La liberté économique
entraine l’augmentation des prix. La bourgeoisie s’enrichit aux
détriments des pauvres. Les révoltes se multiplient devant ce désordre
politique économique et sociale le général Napoléon
Bonaparte s’empare du pouvoir dans la nuit du 9 au 10 Novembre
1799 : c’est la fin de la révolution.
4.La déclaration des droits de l’homme et de citoyen :
Article 1er : Les hommes naissent et demeurent libre et égaux en droit.
Les distinctions sociales ne peuvent être fondée que sur l’utilité
commune.
Article 2 :  Le but de toute association politique est la conservation
des droits naturels et imprescriptibles de l’homme : les droits sont la
liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppressions.
Article 3 : Le principe de toute souveraineté réside dans la nation, un
individu ne peut exercer l’autorité qui n’en émane expressément.
Article 4 : La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à
autrui.
Ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes
que celles qui assure aux autres membres de la société la jouissance
de ces mêmes droits Ces bornes ne peuvent être déterminés que par la
loi.
5.Les conséquences : La révolution française à détruit la féodalité.
Elle ouvre de grande perspective au développement de l’industrie et
de l’agriculture. La déclaration des droits de l’homme et du citoyen
une source d’inspiration pour l’ONU dans l’élaboration de la
déclaration universelle de l’adroit l’homme et du citoyen en 1948.
Le droit des peuples de disposer d’eux même, l’objectif premier de
tous les peuples : c’est l’ébranlement de l’absolutisme. En Europe la
révolution entraîne des mouvements de lutte de libération à travers le
monde : Amérique latine et les caraïbes, l’Asie et plus tard l’Afrique.
V.Les mouvements d’indépendance en Amérique latine et dans les Caraïbes

Introduction : Après 1495, l’Amérique latine fut essentiellement


occupée par le Portugal qui fonda brésil et l’Espagne qui annexa tout
le reste sauf les Guyanes et quelques îles Caraïbes.
A l’exemple des Etats unis, les colonies espagnoles et portugaises
d’Amérique ainsi que Haïti ont conquit leur indépendance au début du
XIX siècle.
1.Les causes :
a.Les causes lointaines : l’indépendance des USA et les idées de la
révolution française ont inspiré la révolte des colonies latine
Américaine. Ainsi, la guerre de Napoléon qui détrôna les rois
d’Espagne du Portugal provoqua le soulèvement des colonies.
b.Les causes internes : dans les colonies, le pouvoir était détenu par
les colons venus de la métropole (Espagne et Portugal).
Les créoles (population autochtones) sont privés de droit politique.
Dans cette colonie les européens avaient établi le commerce exclusif
et interdisaient les installations industrielles. À cela s’ajoute les
corvées et l’esclavages dont étaient victimes des indiens et les noirs.
Au cuba par exemple sur 300 serviteurs indiens offres à un
fonctionnaire Espagnol colonial, au bout de trois mois de corvée il
n’en restait que 30, les 270 étant morts de mauvais traitement.
1.D’émancipation des colonies de l’Amérique latine et les caraïbes :
En Haïti (1799-1804) les révolutionnaires avaient aboli l’esclavage
dans l’île et reconnu un noir toussaint l’ouverture comme gouverneur.
Mais Napoléon arrivé au pouvoir en France en 1799 décide de rétablir
l’esclavage. Toussaint l’ouverture dirigea alors une révolte, 10.000
noirs se mettent à sa disposition et toussaint affirma : « Notre devise
est de vaincre ou de mourir ». Il confisqua et distribua les terres des
planteurs au propriétaire et endroit (autochtone). Il fut arrêté et
déporté en France où il mourut en 1803. Ce pendant la guerre
continua sous la direction de Dessalines et le 1er Janvier 1804
l’indépendance de l’île fût proclamée avec le nom de Haïti.
1821 Augustin proclama l’indépendance du Mexique et la dernière
armée Espagnol fut vaincue au Pérou en 1824.
Au Brésil en 1815, Jean VI siècle en 1815, jean VI siècle entra au
Portugal et laissa son fils Donpedro à Rio de Janeiro qui proclama
l’indépendance.
1819-1822 Miranda et Simon Bolivarie triompher au Venezuela, en
Colombie et en Equateur.
Entre 1817-1824 San Martin et son mouvement libèrent l’argentine, le
chili et Pérou.
2.Les conséquences : Elles sont entre autres l’indépendance de la
presque totalité de l’Amérique l’abolition de l’esclavage, le
rétablissement du travail dans les plantions. Mais ont note surtout
l’échec de la fédération l’latino-américaine, malgré les efforts de
Bolivare en 1826, causé par l’opposition des U.S.A et l’Angleterre.
VI- Les progrès scientifiques et techniques de l’Europe occidentale de 1850 à 1900

Introduction : Amorcé au XVII siècle et au XVIII siècle, le progrès


scientifique devient si rapide au XIX siècle que les savants doivent se
spécialiser, chacun se consacre à une branche limitée d’une science
l’optique, l’électricité, la physique des gaz, la biologie végétale par
exemple.
1.Les causes : Elles sont entre autres l’esprit inventif de techniciens et
savant la liberté de pensée, le soutien des autorités aux travaux
scientifique, la coopération des savants et techniciens et l’universalité
des recherches.
2.Définition : la science est la découverte progressive des relations
objective dans le réel.
La technique pour sa part est l’ensemble des procédés bien défini
destiné à produire certains résultats utiles.
Elle se défini aussi comme la manière de transformer la nature pour
satisfaire ses besoins
3.Les progrès scientifiques :
a.En médecine : En 1884, une série d’infection est identifiée par Kock
Tuberculose, cholera, tétanos, diphtérie.
En 1885, luis pasteur découvrit le vaccin contre la rage. Ils
expérimentent l’asepsie (prévention contre les microbes). L’antisepsie
(destruction des microbes). 1889 la typhoïde est défini par Eberth la
peste.
b.En biologie : au XVII siècle, le microscope est inventé pour étudier
les bactéries. En 1859 Charles Darwin publie son ouvra « l’origine
des espèces par la sélection naturel »
c.En chimie : En 1869 Mendeleïev procède à la classification
périodique des éléments chimiques, Berthelot, Lavoisier, Claude
Bernard ont fortement contribué à la découverte de certains produits
et matière premières comme l’aluminium l’acétylène, l’alcool.
Le Russe Lomonossov et les français proposèrent la réaction
chimique.
d.En Mathématique : L’allemand Gauss calcule la probabilité et
l’analyse, le russe, Lobatchevski élabore la géométrie sous la base
d’un principe.
e.En physique : les travaux de Maxwell Faraday, d’Ampère, de
Hertz…
Sur la propagation des ondes électromagnétique sont à l’origine de la
radio de l’internet, du fax, du téléphone…
Au pavant d’autres progrès avait été réalité par certains savants :
Glavany (courant électrique), volta (piles électrique).
4.Les progrès techniques : La machine à vapeur, les machines-outils,
l’électricité… Les moteurs à essence et à huile lourde sont à l’origine
de l’automobile et de l’avion.
En 1785 : invention de la machine à vapeur par James Watt.
En 1871 : Gramma Belge invente la dynamo électrique.
En 1876 : les Américains Bell Graham et Gray inventent le téléphone.
En 1888 :  Le Mécanicien français Forest Fernand construit le premier
Moteur à essence.
En 1890 : Le français Décrément construit le premier Avion.
De 1893-1297, Diesel invente, le moteur à combustion interne.
5.Les conséquences : Ces progrès ont donné un goût pour
l‘empirisme, à la liberté, à l’épanouissement du machinisme… ils
permirent une production considérable de l’énergie électrique, la
modernisation des moyens de transport et de communication fut
observée ainsi que la poussée démographique.  
La Révolution industrielle en Europe occidentale XVIII siècle au XIX siècle

Introduction : Amorcée au XVIII siècle en grande Bretagne, la


révolution industrielle se diffuse progressivement en Europe puis aux
Etats-Unis et au Japon en l’espace de deux (2) ou trois (3)
générations, l’existence quotidienne des hommes s’en est trouvée
complétement bouleversé.
1.Définition : La révolution industrielle est la transformation des
matières premières en bien de consommation par le biais de la
machine. Outre, elle est aussi le passage du travail manuel au travail
mécanisé.
2.La révolution industrielle en Angleterre : Le royaume uni a été le
berceau d’une civilisation et d’une société industrielle. Il doit sa
fortune :
 Au grande invention fruit du génie créateur d’artisans et de
techniciens
 A l’importance du marché intérieur et à la conquête des
marchés extérieur
 A la richesse en Energie et particulièrement le charbon
 A l’importance des capitaux concentrée à Londres pour
devenir des placements productifs.
Au milieu du siècle le parc Anglais de machine à vapeur est par fois
plus puissants que celui d’Europe
Le royaume uni produit en 1830 les matières du charbon mondiale
(150 millions de Tonnes) cette révolution industrielle Anglaise
commence par la Mécanisation du filage et du tissage de coton avec la
machine à filer de James Hargreaves et le métier à tisser de carte
Wirth en 1770 qui permet d’actionner les machines pour produire des
tissus, des tôles, des rails, faire équipement industriel.
Si la révolution industrielle Anglaise est précoce, celle de
l’Allemagne est tardive et violente.
3.La Révolution Industrielle en Allemagne : Sous le gouvernement de
Bismarck d’abord chancelier jusqu’en 1890, puis de l’Empereur
Guillaume II (1888-1918), qui s’occupe des affaires, le Reich devient
une grande puissance Economique. La productivité de l’agriculture
s’accroit grâce à l’emploi massif d’engrais, de machine à l’adoption
des méthodes scientifique des matières des tolérants employées dans
le monde sont Allemands.
Les produits pharmaceutiques sont presque sous licence Allemandes.
Malgré la croissance de la population, le marché Intérieur ne peut tout
absorber. Il faut donc vendre à l’extérieur ce qui engendra une
politique d’intervention et d’expansion dans le monde.
4.Les conséquences : La crise des matières premières et de se
débouchés, le libéralisme économique l’exode rural ; le
protectionnisme ; le développement de la classe ouvrière et
l’avènement syndicalisme ; la révolution agricole ; la crise
économique de 1873 à 1893 et l’impérialisme
Chapitre II : L’impérialisme et les résistances à la pénétration et à l’occupations
coloniale en Afrique.
1.L’impérialisme en Afrique :
Introduction : L’impérialisme est la forme internationale du
capitalisme né à la suite de la crise économique de 1873 en Europe
occidental.
Définition : selon LENINE « l’impérialisme est le stade suprême du
capitalisme ». En terme clair l’impérialisme est la domination des
Etats économiquement faible par Etats économiquement développer
qui important ses idées, ses opinions ses langues, sa religions etc…
2.Les causes ou les arguments de l’impérialisme : L’expansion
colonial au XIX siècle avaient plusieurs causes.
a.Les causes économiques : elles s’appliquent par les recherchent des
matières premières et les débouchés pour investir les capitaux
disponibles.
b.Causes politique : posséder des positions stratégiques favorables
pour flottes dans le monde entier.
Les arguments :
a.Argument démographique : L’Europe surpeuplée et manquant
d’espace vacant le droit d’entrouvert dans les pays d’outre-mer
surpeuplés en encourageant en l’immigration.
b.Argument moral : les blancs estiment qu’ils ont une mission à
remplir civiliser, apporter les biens faits de la science, de la technique
aux peuples colonisés. Mettre fin à l’esclavage et aux guerres tribales
et propager le message chrétien.
c.Argument scientifique : pour les européens, l’exploitation et la
conquête de l’Afrique sont indispensable pour mieux connaitre et
établir sa carte.
3.La doctrine impérialiste : On attend par doctrine les voies et les
moins utilisés pour faire accepter un acte impérialiste. Autrement dit
ses toutes argumentations évoquées en vue de convaincre l’opinion
publique sur le bien-fondé d’un acte impérialiste.
La doctrine impérialiste consistait à l’exploitation du sentiment du
nationalisme des européens, selon Jules ferry « les races supérieurs
ont le droit vis-à-vis dès races inférieures elles ont le droit de civiliser
les races inférieurs ». Pour Paul Beaulieu « le peuple qui colonie est le
premier peuple s’il ne l’est pas aujourd’hui il le sera demain ».
4.Les méthodes de l’impérialisme :
a.La méthode de conquête colonial
Méthode pacifique : Elle est une méthode de pénétration sans
violence.
Exemples : Les traités d’amitié et de protectorat, la corruption, le
commerce, l’exploitation. L’évangélisation cette méthode fut organisé
par les missionnaires les exploitateurs et les commerçants.
Méthode violente : elle est une méthode de pénétration qui se réalise
avec force ou violence.
Exemple : La guerre, Les razzias, les pillages.
Méthode d’exploitation : elle se résument par :
Le placement des capitaux
La spoliation économique et d’exploitation financière des ressources
humain par la corvée, les travaux forcé le partage humain, les taxes,
les imports, les redevances coloniales.
La conférence de Berlin (1884-1885)
Introduction : durant la deuxième moitié du XIX siècle, les pays de
l’Europe occidental, grâce à la révolution industrielle connaitrons des
mutations dans la structure politique. Economique et culturelle ainsi,
comme la nécessité de crée le besoin, l’Afrique immensément riche,
vas attirer les européens qui envisage de la conquérir, exploiter
explorer ses richesses.
C’est dans cette perspectives que les Européens ayant occupée de
façon hasardeuse ou arachique de L’Afrique qui risquaient de ce faire
la guerre entre eux à propos des colonies que la conférence fut
convoquée.
1.Les causes de la conférence : en 1875 les projets de colonisation
provoquèrent des rivalités entre les Etats coloniaux.
Les rivalités étaient intenses dans l’embouchure du Congo quant en
1880, Stanley tenta de prendre le contrôle du Congo au compte de
Léopold II, roi des Belges.
Le français pierre Savorgnan de Brazza signa avec Makoko (Chef des
Batelé), traité qui plaçait la région sous protectorat français.
D’autres rivalités naissent quant en 1884, la grande Bretagne occupa
L’Egypte et bloque aussi la route des Indes aux autres Etats
Européens ;
L’Allemagne quant à elle occupa le sud-ouest Africain alors sous
protectorat Britannique.
Ces contradictions intra-impérialistes avaient atteint un niveau qui
risquerait de dégénérer en guerre ouverte entre les puissances.
2.Le but :
De procéder u partage des terres qui restait non occupé avant la
conférence ;
3.Le déroulement : c’est dans le souci de prédéfinir un conflit pouvant
tenir l’image des soi-disant civilisateurs.
Le chancelier Allemand Otto Von Bismarck convoqua à Berlin du 15
Novembre 1884 au 26 février 1885 un congre afin de définir les
modalités d’occupation des terres et d’éliminer les antécédant qui
opposèrent en Afrique. A cette conférence 15 nations ont pris part :
Italie, France, Espagne, Hollande, suède, Danemark, Norvège,
Portugal, Russie, Allemagne, Angleterre, Belgique, L’empire Othman
(Turquie) Autriche-Hongrie et les U.S.A comme d’observateurs.
4.Les résolutions ou les clauses :
Plusieurs décisions ont été prises à l’issu de cette conférence dont
entre autres :
Tout territoire parcouru par un exploitateur doit revenir à la puissance
à là qu’elle appartient l’exploitateur  Chaque puissance peut reculer
les frontières de ses colonies jusqu’à la rencontre d’une autre Jane
d’influence
Les libertés de commerce et de navigation sur les fleuves Congo et
Niger.
Une colonie peut être vendu ou octroyé à autrui
Toute occupation d’une région doit être l’objet d’information des
autres signataires du congrès.
5.Les conséquences : Une conférence organisée sur l’Afrique sans
l’Afrique c’est-à-dire sans au cours représentant Africains. Le
continent fut morcelé comme un gâteau d’anniversaire pour apaiser
l’appétit vorace des Européens. Dès micros-Etats avec des nouvelles
frontières. L’Afrique perd son unité territoriale, culturelle politique,
sociale et économique c’est une Afrique Balkanisée, fragilisée et
exposée en toute tentation d’invasion.
Conclusion : Retenons que même si la conférence devait ouvrir ses
portes à la colonisations son occupation effective n’a pas été facile
dans la mesure ou les impérialistes se heurtèrent à des foyers de
résistance contre leur implantation dans autre continent.
Les Résistances à la pénétration et à l’occupation coloniale en Afrique
1.Définition : la résistance Africaine est l’ensemble des luttes armées,
culturelles et populaires organisée, planifiées et dirigées par les fils
(les héros) Africains afin de s’opposer à l’implantation coloniale en
Afrique autrement dit, c’est une entreprise exprimant la haine ou le
mépris contre la pénétration et l’occupation coloniale.
2.Les objectifs de la résistance : puisque la liberté est chère à tous les
peuples, les Africains s’opposèrent à la pénétration pour des raisons
ci-après :
Préserver leur territoire ;
Sauver leur dignité ;
Conserver les acquis civilisationnels de l’Afrique Ancestrale ;
Traditionnelle (Economique, politique, sociale) ;
Mettre à l’abris les richesses du sol et du sous-sol aux appétits véraces
des Européens.
3.Les différentes formes de résistance l’expansion Européenne : une
neutre à divers ses formes de résistances an Afrique.
a.La résistance pacifique : Elle est l’ensemble des luttes organisée par
des Africains caractérisées par des grèves des protestations, des
revendications. C’est un soulèvement populaire entre l’autorité
coloniale. Elle est née suite aux abus du système coloniale (taxe,
corvée, portage humain, impôt, travaux forcés…)
Exemple : la migration de 12.000 Ivoriens pour le Ghana, de 20.000
sénégalais pour la Gambie.
La grève de cheminots à Dakar (1890), la grève des manœuvres à
Lagos (1891), les Docker dans le port de Conakry 1991.
La révolte des Ashantis (Ghana) en 1900 contre les colons
britanniques.
La révolte des Baoulés à côte D’ivoire en 1908, la révolte en 1907 en
Guinée Forestière, les émeutes de Lomé en 1928, Benin 1925.
b.La Résistance Populaire : Elle a été soit violente soit clandestine ou
passive contre l’administration coloniale : c’est-à-dire le refus des
peuples de payer les imports, de fournir les réquisitions de vivre de
participer aux travaux forcés, de de céder leurs terres fertiles.
c.La Résistance culturelle : Elle marque la volonté des Africains de
préserver leurs cultures, leurs valeurs authentique contre « La mission
civilisatrice des blancs ». Elle se traduit par des idiologies religieuses
et fuit menée par des chefs religieux.
Le christianisme : s’il a été dans un premier temps impliqué dans
l’installation de la colonisation, dans un second temps, il sera un
instrument utile dans la défense des libertés des peuples opprimés. Ce
fut l’œuvre de Harry Williams, Simon Kibangou…
L’Islam : La région musulmane était un obstacle à l’entreprise
coloniale Européenne en Afrique surtout au Maghreb et au Sud du
Sahara.
Exemple : Le Tidianisme d’El. Omar Tall
Cheick Amadou Bamba au Marinisme.
L’animisme : tel que le vaudou pratiqué dans le golf du Benin avait
permis à certains animiste Africains d’échapper aux exactions
coloniales.
En Afrique centrale, les populations en soulèvement transformèrent
les bales de l’oppresseur en Eau : en criant Maggi-Maggi (eau).
La forme violente :
Elle est la lutte par les dignes fils (héros) africains. Afin de rejeter
cette présence étrangère Européenne de l’Afrique.
4.Les raisons de l’échec des résistances africains :
Les raisons de l’échec des africains sont nombreuses.
Manque d’armement des africains munis que fusils traditionnels
flèches, arcs, haches…
Le manque de stratégie de guerre des noirs ;
La politique de diviser pour régner des blancs ;
Le manque d’union des résistants Africains ;
Les transformations formations intervenues en Europe occidentale de 1850 à 1914
Résumé :
Introduction : à la fin du XIX siècle et au début du XX siècle,
l’Europe occidentale et U.S.A connaissent des transformations
économiques aussi bien quantitative, que qualitative et de profond
bouleversements humains grâce à la révolution industrielle l’Europe
devient l’usine découvreur du monde.
 A.Les transformations économiques politiques et culturelle.
Les transformation économiques les secteurs primaires (l’agriculture,
l’élevage et pêche, secondaire (l’industrie) et tertiaire (commerce,
banque, transport…) ont connu les progrès remarquables.
a.Les transports : grâce au progrès deux moyens de communication,
les hommes et les marchandises peuvent désormais circuler
rapidement sur des grandes des distances.
Des 1884 le bateau à vapeur ment six jours pour aller de l’Europe aux
U.S.A le percement de canaux interocéaniques Duez (1869) Kiel
(1895) et de permanol (1914) s’accourcit le trajet des navires l’avion
fait la conquête de la terre en 1913, l’avion atteint 200km/heure.
b.Le commerce Européen touche toutes les côtes et le cœur de
presque tous les continents à partir des années 1880-1890 à la fin
du XX siècle l’Europe assurait les 65% des exportations et les 85%
des importations.
c.La révolution agricole : L’Europe modernise ses technique et ses
structures agricoles pour améliorer ses rendements et spécialises sa
production diffusion des faucheuses, batteuses, moissonneuses à
vapeur (1er tracteur en 1905) l’utilisation des engrais naturels ou
artificiel une généralise les progrès de l’agronomie sauvegardent les
cultures.
Le capitalismes système économique et social d’entreprise privées se
diversifie.
Capitalisme mercantile industriel et bancaire.
Exemple : Les familles Mitsubishi et Yamaha au japon Rock felle
aux U.S.A
L’avènement de la bourgeoisie : la bourgeoisie c’est la classe
dominante du remisse capitalisme propriétaire des moyens de
production et d’échange. Elle comprend : La haute, la moyenne et la
petite bourgeoisie.
1.Les transformation politiques : Elles se caractérisent par la
transformation de la monarchie absolue à celle constitutionnelle.
Au XVII siècle la bourgeoisie s’était ralliée au prolétariat dans sa
lutte contre la féodalité mais au XIX siècle elle devient son ennemi
politique et sociale.
2.Les transformations culturelles occidentale se caractérise par la
renaissance intellectuelle par le développement des arts (sculpture, la
peinture, le théâtre, la musique et danse) et par l’accroissement des
lettres (classicisme de Victor Hugo, le réisme de Balzac, le
naturalisme d’Emile Jolla et le Romantisme de Anatole France).
B.Les transformations sociales et philosophique de profonds
bouleversement humains accompagne en Europe le déchirement des
forces de production.
A l’ancienne société artisanale qui faisait cohabiter maitres et artisans
se substitue une société industrielle dans laquelle bourgeoisie et
prolétariat vivent dans une incompréhension mutuelle.
Au XIX siècle l’industrialisation entraine une croissance et une
concentration des ouvrières qui prend conscience de ses misérables
conditions de travail.
Elle s’organisa alors pour combattre la bourgeoisie et améliorer ses
conditions.
Elle revendique par le biais des partis socialiste ou le syndicalisme.
1.Le syndicalisme : né du syndicat ou d’association d’un groupe de
travailleur est une doctrine qui a pour vocation la défense des intérêts
collectifs de ces derniers. Historiquement les organisations syndicales
ont été autorisées depuis 1822 en Angleterre sous le nom de Trade
union alors qu’elles n’ont été tolérées en France qu’en 1828 et
reconnues seulement 1844 les différents types de syndicats sont : le
syndicat réformiste (L’Allemagne) syndicalisme, politique
(Angleterre), le syndicalisme révolutionnaire (France)
2.Le socialisme : est une doctrine qui vise la collectivisation des
moyens de production et d’échange.
Dans son évolution, le socialisme a connu deux étapes :
2.Le socialisme topique ou irréaliste : Il est idéal ou imaginaire ces
théoriciens topiques sont l’anglais robert Owen, ce Français saint
Simon joseph pardherx Charles fourrier louis blanc…
Les socialismes scientifiques au machiste :
Les Allemands Karl Marx et Frederick Engels estiment que les
contradictions entre les bourgeois et les ouvrières se résoudront par la
victoire du communisme qui établira une société sans classe Marx
invitait les prolétaires du monde entier à s’unir pour renverser le
capitalisme.
3.Conséquence : C’est la lutte des classes qui oppose oppresseurs et
opprimés et qui est le mode de l’histoire. Au XIX siècle cette lutte
opposait les bourgeois de production au prolétariat de plus en plus
« aliéné » parce qu’oblige pour vivre de vendre à vil prix leurs forces
de travail.
COURS D’HISTOIRE 10eme ANNEE
Les conquêtes et les résistances en Guinée.
Titre : La résistance contre la pénétration coloniale en Basse-Guinée Dinah Salifou Camara.
Résumé :
La résistance contre la pénétration étrangère en Guinée est l’opposition menée par les chefs
africains en générale et plus particulièrement ceux de la Guinée en vue de barrer la route ou
le passage aux envahisseurs impérialistes européens.
Dinah Salifou Camara de l’ethnie Nalou, manquait vers 1840 à Sogoboli dans la préfecture
de Boké, fils de Mongo Boya Salifou et de Makouba. Il fût ses études Karéniques à Timbi-
Madina (Pita). Après ses études, il revient très peux dans son village natal, il succéda au trône
de son oncle Youra Tawel Camara décédé en 1885.
Camara Dinah Salifou gouverna avec sagesse. Dans le pays poulah, Dinah signifie : chef
religieux, alors convertis à l’Islam il études problèmes avec les notables du royaume rester
rattachés à leur croyance animiste.
En 1889, le chef religieux des naloux est invité à paris où il prit part à l’exposition
universelle. De son retour à paris, Dinah Salifou Camara trouva son royaume troublé par les
alliés. Français dans le village voisin (Baga-Togba).
Aidé par son confrère Alpha Yaya Diallo roi de Labé et le roi Sarah des Négabans, les nalous
et leur roi Dinah Salifou incendient toutes les installations Françaises dans tout le territoire
nalou.
Un chef populaire et courageux doté d’un pouvoir mythique, il révoltait la population contre
la pénétration Française en Basse côte. Mais avec la trahison des autres peuples il fût arrêté
dans les villages locaux Français. En 1890 et le faient
  Emprisonné en Saint luis au Sénégal il mourra le 27 Novembre 1897 au Sénégal laissant
derrière lui quatre (4) enfants et deux veuves.
Retenons que pour l’accession de la guinée à la souveraineté nationale, Dinah Salifou
Camara joua un rôle très important et inoubliable, il fait partir de nos Mathis pour la
libération de la Guinée contre la pénétration Française.
Titre : la résistance contre la pénétration coloniale en moyenne Guinée Bocar Biro Barry.
Résumé :
Le royaume théocratique fouta Djallon reparti en (9) provinces était divisé par deux (2) clans
fondamentaux qui sont : le clan sorya et celui d’Alphaya. Le pouvoir centrale était de façon
dynastique.
Almamy Bocar Biro Barry et le fouta théocratique : treizième 13em Almamy de la dynastie
Sorya et Alphaya, né vers 1857 à Timbo (Mamou), fils de Almamy Oumarou et de Nénè
Djariou.
Bocar Biro Barry après ses études Coraniques, il excéda au confrère Alpha Pathé. Mais
l’objectif que visait Almamy Bobacar était la consolidation du pouvoir central et la
sauvegarde du Fouta Djallon ; c’est ainsi il dénonça le traité de protectorat signé en 1881
entre la France et le fouta Djallon ainsi que son allièrent aux troupes de Almamy Samory.
Dès lors les Français se tournaient contre lui.
En 1890, il reçut Beckmann envoyé du gouvernement Français pour une reconnaissance de
l’autorité de la France du fouta Djallon. Bocar Biro Barry, pour dire ‘’Non’’ à l’autorité
Française et se débarrasser de la mission du traité il écrira en bus du traité « Bissimilaye ».
En 1895, il refusa de céder à son successeur Oumar Bademba, car pour lui celui-ci s’est
montré favorable à la présence Française.
Profitant de la confusion, surtout voyant une trahison de Almamy Bocar Biro, la France
dépêcha une colonie qui occupa Timbo en 1896. Avant l’affrontement de Biro Barry et les
Français, il déclare : « ma décision on est prise, je combattrai jusqu’au bout, quoi qu’il arrive
si les français étaient venus pour négocier nous aurions en débattre. Mais à présent comme
c’est une attaque c’est bien si « Dieu » veut que je triomphe, c’est tant mieux, si alors je suis
vaincu, c’est tant pis, mais j’accepte car il faut sauver l’honneur de la guinée et du fouta
Djallon ». Le tout-puissant du théocratique s’est fait aider par la grande bataille de
« porédaka » qui opposait Bocar Biro et les troupes du capitaine ‘’Muller’’ le 17 Novembre
1896.
Ainsi par manque d’armements et d’union, Almamy Bocar Biro Barry perdu la bataille, il fut
arrêté et décapiter le 6 Févier 1897 à Porédaka où sa tombe fut un lieu de pèlerinage pour le
peuple Théocratique.
Après sa mort, les français mirent au trône un certain Almamy qui leur étroit favorable.
Ainsi pris fin l’épopée du Fouta Djallon qui devient depuis 1898 une partie intégrale de la
Guinée sous la domination Française.
Retenons tout simplement que pour sauvegarder la Guinée en général et plus particulier le
fouta théocratique, Almamy Bocar Biro Barry (ABBB) s’occupa farouchement contre le
système colonial et la pénétration Française en Guinée. Il fait partie de nos ‘’martyrs’’.

Les résistances contre la pénétration coloniale en Haute Guinée Almamy Samory


Touré.
1.Biographie : Almamy Samory Touré est né vers 1830 à miniambaladougou près de
sanakoro dans la préfecture de Kérouané (Haute Guinée) fils de Lanfiya Touré et de Sonna
Camara. Son père était un marchant djoulu, en 1845 la mère de Samory Touré captée et
capturée pendant un raid une opération très rapide effectué dans le territoire d’un ennemi.
Mené par bourama Cissé ou kémé bourama qui réduis la vie de la mère de Samory Touré en
esclave ne disposant pas de l’argent nécessaire pour racheter sa mère, il doit se mettre aux
services des Cissé aux près desquels il apprend à manipuler des armes justes pour obtenir la
libération de sa mère où il effectuera pendant 7 ans sept, 7 mois où 7 jours selon la tradition.
Il s’engagea ensuite pour deux (2) ans, les Bérété ennemis des Cissé Nommé Kélétigui (Chef
de guerre) en djoulaah. En 1861 Samory pris le serment de protéger son peuple contre les
Bérété et les Cissé. Il crée ainsi une armée profectionnelle (Sofas) il nomme ses proches ou
ses parents dans les différentes provinces. Il résista pendant longtemps à la pénétration
coloniale en Afrique de l’Ouest. 1865-1883, Samory Touré fait figure d’un chef
incontournable et annexa le Wassoulou dans Kankan.
Il a grandi son royaume qui pris une dimension d’un variable empire qui avait sa
capitale : Bissandougou qui comptant 162 cantons regroupé en 10 gouvernorats dirigé par les
Karamoko où un soldat proche de Samory. En 1867 Samory est un chef de guerre à par
entière il comprend vite qu’il a deux taches primordiales à accomplir ; créer une année
efficace et loyale et construire un Etat stables, il se converti à l’islam et prend le titre
d’Almamy qui fait de lui un chef temporel et spirituel.
2.Les premiers affrontements contre les français.
A partir de 1881 et pendant 17 ans, il mena une guerre de résistance une guerre de résistance
contre les français qui tentaient de prendre le contrôle de son empire.
Samory Touré pratiques les tictacs et les tac-tics de guerre entre griffe appelés ‘’ terre brûlé’’
voyant que les français étaient plus équipés que lui, de 1891-1892 l’armée française envahir
l’empire de Samory pris Bissadougou et Kankan.
Samory Touré attaqués par les français essayé de l’étraliser pas plusieurs moyens. Ce pendant
le combat avec l’arme française se tourna à sa défaveur, il préfère de négocier le 28 Mars
1896.
3.Les guerres et la défaite de Samory :
L’affrontement est relancé par l’attaque opéré par l’un des fils de Samory contre un bataillon
qui est anéantit. Cette action déclenché une guerre sans fin entre Samory Touré et les français
pendant laquelle il fut capturé au petit matin par une surprise étonnante le 29 Septembre 1898
à Guélémou en côte d’ivoire par le capitaine Gouraud puis exilé au Gabon. Samory Touré
meur vite le 2 juin 1900 des suites d’une pneumonie mais retenons que sa mort, la bataille la
plus figurante de Samory fut la bataille de Woyo wayanko ou une l’influe gère aux défaites
cinglantes.
La résistance contre la pénétration coloniale en Guinée forestière
A- Zégbéla Togba Pivi : Dans la poursuite des troupes de Samory les français   se heurtèrent
aux populations tomas.
En 1892 le chef du village de kouankou Koman Kékoura
Après que les français aient crée la porte de Kérouané rompus avec Samory, arrive le village
de N’zappa acceptèrent son alliance.
En 1894, pour récupérer Kouankan les français dépêchèrent un conlingent que dirige
lioutenant cecret qui trouve la mort au cours du combat. Après la prise de Kouanka
par N’zegbéla Togba. Kamankekoura en 1896.
En 1902 les tomas incendièrent kouankou qui fut occupé par les français en 1907. Au cours
du combat de Boursédou en les français ont perdu plus de la moitié de leurs soldats,
les Tomas furent vaincus et N’zégbéla Togba Pivi fut arrêté et libéré plus tard.
Ensuite reconnu par ses adversaires comme chef du village de la région forestière. Il mourut
paisiblement dans son hameau en 1910 à N’zappa.
B- Kissi Kaba Keïta : il fut le fils d’un ancien chef de village. Il apprit à manipuler les armes
dans les troupes de Samory, par son courage il forma une armée et conquit les provinces
voisines jusqu’en sierra Léone. Il s’installa à Kenema hostile aux français en 1893, Kissi
Kaba Keïta souleva la population contre eux. Mais avec l’opposition de quelques
compatriotes alliés aux français Kissi Kaba fut arrêté et départe à Siguiri où il fut exécuté
en 1898.

les systèmes coloniaux français et Britanniques.


Résumé :
L’Afrique a été surtout victime de la colonisation française et britannique mais aussi
portugaise et berge. Mais à présent nous étudions les deux principales.
1. Le système colonial français :
a. La forme d’administration : les français ont utilisé le principe de l’administration
directe qui consiste à réserver tout le pouvoir aux administrateurs coloniaux :
gouverneur, le commandant de cercle le chef de division. C’est donc placé dans la
colonie un gouvernement tout-puissant qui contrôle toute la politique intérieur et
extérieur de la colonie.
 L’assimilation : Elle consiste à faire de la colonie un prolongement de la
métropole et elle se caractérise par le mépris et le rejet de tout élément de culture
nationale de l’Afrique.
 L’association : Elle consiste à placer à la tête de la colonie gouvernement tout
puissant, entouré de fonctionnaire blancs comme chef de service.
Toute l’administration, même locale est colonie.
b. Forme d’exploitation : les français ont institué dans leur colonie une vraie
politique de rapine.
Les colonies servent de client aux industries coloniales et leurs fournissent de
matières premières.
Ici, le rôle de l’européen est de drainer au maximum et le plus rapidement possible le
maximum de richesses.
L’impôt et le travail forcé sont de rigueur.
2. Le système colonial britannique :
a. Forme d’administration : l’administration britannique était indirecte. Elle consiste
à maintenir les anciens souverains en leur laissant l’administration locale ; les
hautes directions des affaires sont assurées par les colons britanniques. Le
gouverneur général de la colonie représente la reine d’Angleterre.
b. Forme d’exploitation : Les anglais imposent aux notifs un bus niveau de vie. Ils
exploitent les indigènes grâces aux sociétés de traite des compagnies le Royal
company Niges.
Exploitent les richesses des colonies…

Chapitre V : les conflits et les révolutions au début du XIXe siècle.


Titre : la première guerre mondiale (1914)
Résumé : La première guerre mondiale est le premier grand conflit international que le
monde a connu.
1. Causes de la guerre : on classe les causes de la première guerre mondiale en deux (2)
catégorie : les causes profondes et les causes occasionnelles.
a. Les causes profondes : ce sont les rivalités intra-impérialistes. En effet, la guerre franco-
allemande de 1870. Ne s’est pas encore cicatrisée ; on assiste à la formation de deux (2) blocs
antagonistes.
La Triplice : (Allemagne, Autriche, Hongrie et Italie) forme en 1882 l4 entente (France,
Grande-Bretagne et Russie), formée en 1907.
A cela s’ajoutent les rivalités économiques, les désaccordes territoriaux, le tout aboutissant à
la cause aux armements.
b. Les causes occasionnelles : en été 1914 la crise s’enflamme le 28 juin 1914 l’Archiduc
Français Ferdimant fut assassiné par un nationaliste serbe du nom de Pinzips. Le 28 juillet,
l’Autriche, soutenue par l’Allemagne déclare la guerre à la Serbie, allié de la France. C’est le
début du conflit.
La guerre, D’abord, essentiellement européenne elle ne tarde à s’internationaliser par l’entrée
en guerre de Japon (1914), Chine (1917), USA (1917) toutes les colonies sont directement ou
indirectement mêlée à la guerre.
L’Allemagne, affaiblie par la défaite l’Autriche et le soulèvement contre la guerre de Berlin,
se resigne et signe un protectorat de Rotondes 11 Novembre 1918.
L’Afrique dans la guerre : l’Afrique a bel et bien participé à la guerre. Elle a fourni des
combattants qui se sont remarquées à la guerre.
En plu, où a subit le poids de par la fourniture de la nourriture et des matières.
L’Afrique a été aussi le théâtre de violence combat.
Togo, Cameroun, Sud-ouest Afrique, Tanganika.
2. Les conséquences de la guerre :
La première guerre mondiale a eu de grandes conséquences sur le plan social et économique.
En effet, elle a fait environ 8 millions de mort sans compter les disparus elle a occasionné de
grandes vagues de migration fuyant les zones de combats.
Sur le plan politique, elle démontre la démystification de l’homme blanc qui paraissait
pourtant invisible.
En Europe on verra la naissance du fascisme Italien et du Nazisme Allemand. Cause
principale du déclanchement du second conflit internationales.

La révolution bolchevique et la transformation de la Russie

Résumé :
La Russie était un empire ou gouvernement absolu jusqu’en 1906.
Mais elle connaitra des réformes assez profondes.
1.Les causes de la révolution :
Les harreurs de la guerre contribuent à la prise de conscience des masses populaires qui se
dressent contre l’impérialisme.
Contre la domination des nobles se dressent les bourgeois libéraux mais surtout les paysans
qui manquent de terres et les ouvriers, de plus en plus gagnés aux idées révolutionnaires. En
octobre 1917, les ouvriers et les paysans russes font une révolution marquée surtout par
l’insurrection de Petrograd (7 Novembre 1917). Correspondant 25 octobre dans l’ancien
calendrier russe.
2. Conséquence de la révolution :
Les révolutions russes prennent le pouvoir et proclament la République Soviétique par la voix
de Lénine. La Russie Soviétique propose au monde la paix. Elle donne la terre aux paysans.
La liberté et l’indépendance au nations opprimées par l’impérialisme Russe.
La Révolution Russe a eu des répercussions dans tous les pays d’Europe ; les classes
ouvrières se dressent contre la guerre. Ce qui aida l’éveil des mouvements anti-impérialistes
et le régime se consolide petit à petit.
Ainsi, en 1924, ce fut la fusion de tous les Etats pour former L’U.R.S. S (Union des
Républiques Socialistes Soviétiques) dont chaque Etat membre avait une liberté assez large
autonomie pour ce qui concerne les affaires intérieures et culturelle.
La constitution de 1936 garantit les libertés accrues aux citoyens.
A partir de 1928, grâce au développement rapide de l’industrie et des
villes, L.U.R.S.S devient un puissant Etat socialiste.
Le parti communiste bolchevique (Russe) est organe le plus important : son
secrétaire STALINE jusqu’en 1953, est le véritable maitre de la vie politique
de L.U.R.S.S est toujours le 1er puissant des fabrications des armes.
La crise économique des années ‘’30’’
Résumé :
La crise des années ‘’30’’ est une crise de surproduction qui a se rieusement affecté les
puissances capitalistes.
A. Les causes de la crise : elles sont très nombreuses et on a :
a. Une cause cyclique : c’était un passage prévu, car pour les économistes ’’A une période de
propriété doit suivre une période de baisse de difficulté’’.
1. La surproduction : depuis 1920, la production ne cesse d’augmenter les achats à crédit
accroissent l’endettement des ménages. Les consommateurs vivent au-dessus de leurs
revenus (moyens)
2. Le déséquilibre financier : accentué par la politique d’expansion des crédits, pratiques par
les banques.
La crise des années « 30 » est d’abord à la banque de Wall Stret (New York) provoquant
l’effondrement subite ensuite des économique et sociale.
Conséquences : la crise des années « 30 » a entrainées la baisse de la production beaucoup de
produits, ne trouvant pas de provenus, les stocks pourrissent.
Dès 1930, la durée du travail hebdomadaire est diminuée, ce qui entraine une baisse de
salaires et par conséquent du pouvoir d’achat. Puis les usines renvoient une partie de leur
personne, réduit ainsi au chômage ce qui aggrave encore la crise.
B. Conséquence politique : la crise conduit les peuples à les peuples à la misère, pouvant les
méfaits du capitalisme, laissant les foules mourir de faim devant les greniers pleins, d’où le
doute du régime parlementaire et le régime libéral aussi n’est pas en mesure de résoudre tous
les problèmes de la crise.
Ce mécontentement sera exploité par les chefs populaires et les dictateurs progressent en
Italie avec Mussolini et en Allemagne, celle d’Hitler est née de la crise.
C. Conséquences économiques : la désinflation est la première (1ere) solution (diminution du
nombre de billet de la banque en circulation, donc augmentation de la valeur de l’argent),
cette mesure a été dure pour les salaires et pratiquées pour les milieux d’affaire. Les produits
pourrissent, car ils sont trop nombreux.
L’Etat n’intervient qu’à des degrés variables, suivant les régimes.
D. Conséquences sociales : ce fut la misère dans les campagnes. La situation des agriculteurs
est tragique. Les prix des durées ont chuté d’une manière catastrophique. Le prix de vente des
récoltes est inférieur à leur prix de vient. Les paysans fuient les campagnes par certaines de
milliers entrainant un important exode rural.
Conclusion : la crise des années « 30 » frappe tous les pays capitalistes dont la production
tombe de plus de la moitié.
Les régimes politiques et les institutions internationale comme la SDN (société des Nations)
sont profondément ébranlés.
Thème : les conflits et les révolutions au début du XIXe siècle.
Titre : la 2em guerre mondiale 1939-1945
Résumé :
Comme la première, la seconde guerre mondiale a durée plus de 4 ans. Mais avec la cruauté
des méthodes employées et le perfectionnement des armes, elle a causé des pertes qui sont
cinq fois plus lourde qu’en 1914-1919 (1ere guerre mondiale) et comptent plus de civils que
militaires.
A. Les causes de la deuxième guerre mondiale : la seconde guerre mondiale 1939-
1945 comme la première guerre mondiale a son origine dans les rivalités internes
impérialistes.
En effet, l’Allemagne, vaincue en 1918 est dépaillée de ses colonies avec les haines de la
première guerre mondiale et la conférence de berlin, l’Allemagne demande de nouveau le
partage du monde.
Bref, l’attaque de la Pologne par l’Allemagne le 26 septembre 1939 serait à l’origine de la
deuxième guerre mondiale, activée par la division de l’Europe en deux (2) camps
antagonistes, (la Triplice et l’entente).
La Pologne, alliée direct de la France, de l’Angleterre et des USA sera protégée par ceux-ci.
A cela s’ajoute la crise économique des années 30.
B. Le déroulement de la guerre : au début de l’hostilité des deux blocs militairement équipés
se réjouissaient de leurs armements pour contrôler le monde.
Après l’attaque de la Pologne par l’Allemagne, le 6 Avril 1939 la France et l’Angleterre
déclarent la guerre contre l’Allemagne. Le 22 Avril 1940, l’Allemagne réplique et le
gouvernement Français se livra à Hitler, Paris est obligé de se refuser à bordeaux.
Le 2 Juin 1943, fut créé à Londres par les Etas Unis un comité de libération national pour
libérer Paris aux mains des Allemands à la tête le général des Allemands à la tête le
général De gaulle.
Le 18 Août 1944, les Allemands furent chassés de Paris.
Le 16 Août 1945 les troupes Soviétiques arrivèrent à Berlin.
En 1945 l’Allemagne affaiblit, Hitler se suicida le 30 Avril 1945 peu après le 08 Mai 1945,
l’Allemagne capitula pour mettre fin à la guerre le pacifique et en représailles des tueries de
militaires américains sur le Pearl Harbord.
Les Etats Unis lancèrent deux (2) bombes atomiques contre les villes Japonaises.
Hiroshima (6 Août 1945) et Nagasaki (9 Août 1945) ses bombes tuèrent plus de 70.000
personnes, le Japon et la capitula et la guerre étaient fini.
C.Les conséquences de la deuxième guerre mondiale :
Cette guerre qui mobilisa 70 pays avec 140.000.000 d’hommes et qui a durée 6 ans fit
50.000.000 de morts un coût de 1.350.000.000 de dollars.
 On assista à la création de l’ONU en 1945 qui permit la prise de conscience des peuples.
Opprimés d’Afrique, d’Asie et d’Amérique qui se lancèrent dans le vaste mouvement de
colonisation
D. La contribution Africaine pendant la guerre :
a. La forme humaine : (Afrique durant ce conflit 1939) apporta humainement AOF 127.520
hommes.
AEF 15.500 hommes, Madagascar 34.000 hommes et tous les revenus sont : Sourds,
aveugles, mutules…
b. La forme économique : elle s’exprimant par la fourniture des produits agricoles. Maïs, le
riz, fonio, sorgho, mil, manioc…
Les produits minéraux :  Œufs, peaux, poulet, Chèvres, moutons…
c. La forme politique : L’Afrique : l’Afrique à travers la partie nord servi de base de conquête
à la France assiège entre 10 Avril 1940 au 22 Avril 1940 par l’Allemagne.
Alger fut le siège du 1er mouvement de libération de la France dirigée par le général De
gaulle.
La décolonisation en Asie et en Afrique.
A. L’espoir et la déception au lendemain de la guerre, les espoirs des nationalités grandirent
dans les colonies extrême Ouest, les défaites européennes fasses au japonais réveillèrent le
souvenir de la grandeur des peuples Asiatiques.
En Afrique noir et en Afrique du nord, les populations espérèrent qu’en échange de leur
participation au conflit, qu’elles détiendraient un assouplissement du régime colonial.
Mais dès le lendemain du conflit les peuples colonisés furent vite déçus. Les métropoles
n’attendaient pas renoncer à leur puissance le 30 janvier 1944, le général De gaulle réunit les
principaux admirateur coloniaux Français à la ‘’conférence de Brazzaville’’ la conférence
s’engagea à préparer les peuples colonisés à participer aux affaires de leur pays mais écarta
toute idée d’autonomie, même à long terme.
B. La montée du nationalisme dans les colonies :
A partir de la première guerre mondiale, la résistance des élites modernes remplaça peu à peu
celle des peuples ‘’ étudiants formes dans les universités européennes, avocats, journalistes,
et des médecins… ‘’ ils constituèrent les syndicats et les premiers partis politiques éditèrent
les journaux, écrivèrent des livres et critiquèrent ouvertement la colonisation.
Dans les années 1920, une grande partie de la population Asiatique et Africaines s’étaient
resignée à la colonisation, même si elle en contestait le fondement pourtant l’influences des
élites moderne suscita de nouvelle forme de lutte contre la colonisation. Les ouvriers, certes
peu nombreux organisèrent les premières grèves : l’un des mouvements les plus spectateurs
fut la grande grève des producteurs de cacao en Gold Coat en 1935, qui   s’accompagna d’un
boycott des produits en européens. Les métropoles durent faire face à des éléments urbains,
un peu partout le loyalisme des troupes « indigènes » et des chefs locaux soutient
traditionnels de la colonisation.
La décolonisation en Asie et en Afrique.
A. L’espoir et la déception au lendemain de la guerre, les espoirs des nationalités grandirent
dans les colonies extrême Ouest, les défaites européennes fasses au japonais réveillèrent le
souvenir de la grandeur des peuples Asiatiques.
En Afrique noir et en Afrique du nord, les populations espérèrent qu’en échange de leur
participation au conflit, qu’elles détiendraient un assouplissement du régime colonial.
Mais dès le lendemain du conflit les peuples colonisés furent vite déçus. Les métropoles
n’attendaient pas renoncer à leur puissance le 30 janvier 1944, le général De gaulle réunit les
principaux admirateur coloniaux Français à la ‘’conférence de Brazzaville’’ la conférence
s’engagea à préparer les peuples colonisés à participer aux affaires de leur pays mais écarta
toute idée d’autonomie, même à long terme.
B. La montée du nationalisme dans les colonies :
A partir de la première guerre mondiale, la résistance des élites modernes remplaça peu à peu
celle des peuples ‘’ étudiants formes dans les universités européennes, avocats, journalistes,
et des médecins… ‘’ ils constituèrent les syndicats et les premiers partis politiques éditèrent
les journaux, écrivèrent des livres et critiquèrent ouvertement la colonisation.
Dans les années 1920, une grande partie de la population Asiatique et Africaines s’étaient
resignée à la colonisation, même si elle en contestait le fondement pourtant l’influences des
élites moderne suscita de nouvelle forme de lutte contre la colonisation. Les ouvriers, certes
peu nombreux organisèrent les premières grèves : l’un des mouvements les plus spectateurs
fut la grande grève des producteurs de cacao en Gold Coat en 1935, qui   s’accompagna d’un
boycott des produits en européens. Les métropoles durent faire face à des éléments urbains,
un peu partout le loyalisme des troupes « indigènes » et des chefs locaux soutient
traditionnels de la colonisation.
Thème : La décolonisation en Afrique et en Asie
Titre : Les différentes formes de lutte de libération nationale.
Résumé :
Dans les régions d’Afrique où excitaient des puissants Etats (Royaumes), les européens se
heurtèrent à de fortes résistances des peuples dénonçant les méfaits du pouvoir colonial
imposé à l’Afrique après la conférence de Berlin.
Les différentes formes de lutte de libération nationale :
A. La lutte pacifique :
1. La lutte syndicale : Elle concernait à l’accent sur les grèves en réclamant l’amélioration des
conditions de vie des travailleurs.
L’égalité des salaires entre les fonctionnaires européens et homologues africains, la
suppression des travaux forcés et des fournitures obligatoires, ainsi les mutations arbitraires.
2. La lutte politique et culturelle : il s’agissait d’escorter la population à la désobéissance
civile en sabotant et méprisant l’administration coloniale.
Inculquer et mettre effectivement dans les têtes des peuples une valeur suprême de leurs
cultures.
3. Les intellectuels ou écrivains : à travers leurs écrits (revues, journaux) dénoncèrent les abus
du système colonial.
B. La lutte violente à l’armée :
Cette forme de lutte sera employée lorsque la métropole rejeta toute négociations
d’indépendance des peuples colonisés.
Ces peuples opprimés d’Afrique et d’Asie s’engagent dans les méthodes de confrontation
armée ou militaires.
Exemple : la lutte de libération du Viêt-Nam dès après 1945 avec sa tête Hochiminh.
La guerre de libération de l’Algérie en Afrique Nord, déclenchée par le FNL (Frond
Nationale de libération) en 1945.
NB : Dans cette lutte armée il y eut des personnes qui, singulièrement, se sont distinguées, ce
sont les ‘’héros’’.
La révolution industrielle: introduction
La révolution industrielle est le processus historique du xixe siècle qui fait basculer, une
société à dominante agraire et artisanale vers une société commerciale et industrielle. Cette
transformation, tirée par le boom ferroviaire des années 1840, affecte profondément
l'agriculture, l'économie, le droit, la politique, la société et l'environnement.
Dans une perspective linéaire, à la manière de celle de Walt Whitman Rostow, la première
révolution industrielle débute en Angleterre et en Wallonie dès le milieu du xviiie siècle, dans
le nord de la France et en Suisse au début du xixe siècle ; ce sont les pays de la première
vague, qui bénéficient dans le domaine textile de la croissance de la proto-
industrie au xviiie siècle en Suisse ou en Alsace.

Définition
La « révolution industrielle » se caractérise par le passage d'une société à dominance agricole
et artisanale à une société commerciale et industrielle dont l'idéologie est technicienne
et rationaliste.

Les « révolutions industrielles » (au pluriel) désignent les différentes vagues


d'industrialisation qui se succèdent dans les différents pays à l'époque moderne, car la
révolution industrielle émerge en réalité de façon décalée dans le temps et dans l'espace selon
les pays.

Les premiers espaces à s'être industrialisés sont la Grande-Bretagne à la fin du xviiie siècle,


puis la Belgique, le nord de la France et la Suisse au début du xixe siècle : ce sont les pays de
la première vague. L'Allemagne et les États-Unis s'industrialisent à partir du milieu du xixe,
le Japon à partir de 1868 puis la Russie à la fin du xixe : ils forment les pays de la deuxième
vague.

Avant la révolution industrielle


De la fin du Moyen Âge au xviiie siècle, la société est largement seigneuriale et presque
exclusivement agricole. À l'exception de certaines régions, comme les Flandres, l'agriculture
est encore peu productive et marquée par l'archaïsme féodal. La pratique de l'assolement
triennal reste la règle et les champs sont exploités de façon collective, l'absence de clôtures
permettant le mouvement du bétail d'un terrain à l'autre. L'Europe connaît plusieurs phases de
croissance démographique et de prospérité économique qui sont toujours entrecoupées par
des crises profondes : épidémies, guerres et disettes. La mortalité infantile est élevée,
l'alimentation est essentiellement à base de céréales. L'hygiène reste désastreuse : les carences
sont attestées par des déformations et autres marqueurs d'innombrables maladies relevés sur
les squelettes de l'époque.
Toutefois, les premières associations capitalistes apparaissent dès
la Renaissance en Hollande et dans le Nord de l'Italie. Les techniques enregistrent
d'importants progrès : navigation, imprimerie, horlogerie, extraction minière et méthodes
bancaires. Les foires qui se développent dans certaines régions d'Europe attestent de
l'existence d'échanges se situant dans une économie de marché plus élargie. Ces volumes
demeurent cependant modestes dans le total des échanges pratiqués par les populations.

L'usine, au sens moderne, est inexistante. Les manufactures établies par le pouvoir royal,


en France notamment (comme à Villeneuvette), restent une activité d'exception. Cependant,
certaines formes d'organisations basées sur une sous-traitance à domicile (putting-out system)
— comme l'établissage dans l'industrie horlogère — annoncent la révolution industrielle ; les
marchands commencent à fournir les paysans en matières premières, parfois en outils, en vue
de récupérer ensuite un produit transformé qu'ils revendront en ville. Les paysans en tirent un
complément de revenu. Ce mode de vie n'est donc plus tout à fait le servage mais n'est pas
encore le salariat. C'est un mélange inédit d'agriculture et d'artisanat : l'économie moderne est
en germe. Ainsi, l'avènement des indiennes de coton dont la fabrication implique la mise en
œuvre de processus techniques complexes provoquent le développement d'une proto-
industrie dans plusieurs régions d'Europe au xviiie siècle.
D'après les calculs d'Angus Maddison, l'Europe occidentale connaît, de 1500 à 1800, une
croissance démographique de 0,14 %, soit un taux faible mais déjà supérieur à celui des
autres régions du monde (0,02 %). C'est donc dès le xviiie siècle que l'Europe commence à
creuser l'écart économique avec le reste du monde. Cette avance reste limitée et si l'Europe
occidentale n'est pas plus riche que le reste du monde, elle commence déjà à le dominer :
les grandes compagnies de commerce profitent du renouveau des techniques maritimes, pour
rivaliser, prendre le contrôle des mers et des comptoirs d'escale ou d'approvisionnement.
Ce commerce au long cours s'intéresse à l'origine surtout aux produits de luxe : activité très
risquée mais qui procure à ceux qui y investissent des profits considérables. L'idée
d'investissement de rapport se diffuse d'abord chez les financiers qui se lancent dans le
négoce, puis chez des négociants qui réussissent à s'autofinancer ou à trouver les moyens de
se financer : création et développement des banques, des bourses et des associations de
« capitalistes » dans les pays du Nord de l'Europe.
La révolution industrielle et les transformations sociales, économiques et politiques

Évolution de la société
Dès le xvie siècle, la Réforme protestante conduite par Martin Luther et Jean Calvin secoue
l'Europe tout entière. Le protestantisme porte en lui les germes de ce qui constitue un
« terreau » de valeurs qui révolutionnent la conception du travail et de la vie. En effet,
d'après Max Weber, le travail n'a pas à être considéré comme le châtiment expiatoire du
péché originel comme le rapporterait l'éthique catholique. Ce serait au contraire une valeur
fondamentale au travers de laquelle chacun s'efforce de se rapprocher de Dieu. Cette analyse
est en contradiction avec le dogme luthérien de la prédestination, la sola gratia, selon lequel
Dieu accorde sa grâce sans considération des actes. Ce dogme a été condamné par l'Eglise
catholique en promouvant la valeur des actes humains. D'autre part, l'Eglise catholique a
condamné l'usure jusqu'en 1830 alors que Jean Calvin l'a autorisé rendant le protestantisme
compatible avec le libéralisme et la spéculation. À la suite de la révocation de l'édit de
Nantes par l'édit de Fontainebleau de 1685, la France se prive du savoir-faire et des capitaux
des protestants, les huguenots, qui fuient vers les Provinces-Unies (aujourd'hui les Pays-Bas),
les Pays germaniques (Saint-Empire, Suisse, etc.) et l'Angleterre ; c'est-à-dire vers les pays
protestants. Parallèlement, les Récusants et Jacobites émigrent sur le continent européen,
notamment en France.
L'évolution des idées est également marquée par la dimension prise par la bourgeoisie au sein
de la société. Il est notable que l'expansion économique précoce se fait souvent dans un
contexte politique déjà en partie affranchi du féodalisme. Venise, en Italie du Nord, est
dominée par les marchands et les Provinces-Unies ainsi que l'Angleterre se sont dotées
d'un régime parlementaire.

Transformation de l'entreprise
Peinture de Hendrick Cornelisz Vroom réalisée vers 1600, montrant le départ de voiliers de
la Compagnie néerlandaise des Indes orientales.

Dès le xviie siècle, les grandes compagnies commerciales maritimes, comme la Compagnie


anglaise des Indes orientales (1600) ou la Compagnie néerlandaise des Indes
orientales (1602), préfigurent l'« entreprise » moderne. Elles constituent en effet les
premières entités à explicitement viser le profit monétaire et, pour ce faire, à savoir mobiliser
hommes, capitaux et moyens matériels (navires) pour exploiter les nouvelles connaissances
géographiques et les progrès technologiques : boussole, sextant, etc.
Durant cette ère préindustrielle — ou proto-industrielle selon l'expression de Franklin
Mendels — des nébuleuses industrielles comme en Flandres au xviie siècle apparaissent dans
lesquelles se développent des formes embryonnaires d'entreprises pour contourner les règles
corporatives. Les premières formes juridiques d'entreprises reposant sur la libre association
de sociétaires voient le jour, notamment la société en commandite.
L'ampleur des besoins financiers engendrés par la révolution industrielle pose rapidement la
question de l'accumulation primitive du capital et consécutivement celle du financement par
l'appel à l'épargne publique ou aux capitaux extérieurs. Jusque-là, les « investisseurs »
associés au sein de sociétés en nom commun (SNC) découpées en parts non négociables, et
non en actions, ont la qualité juridique de « commerçants » et sont, à ce titre, responsables sur
leurs biens propres. Les premières sociétés de capitaux comme les sociétés en commandite
par actions (actions négociables à la Bourse) remontent en France au Code du commerce de
1807, mais restent marginales.

Or au xixe siècle, la révolution industrielle requiert — comme dans les chemins de fer — une
importante concentration de capitaux en vue de financer des investissements de plus en plus
couteux. Une nouvelle forme juridique d'entreprise, la société anonyme (SA) facilite les
apports en capitaux de plusieurs investisseurs : ceux-ci n'engagent leur responsabilité qu'à
hauteur des montants investis, ce qui limite les risques.
Ainsi en Angleterre, la mise en place des joint stock companies (JSC) fait suite à l'abrogation
du « Bubble Act » en 1825 et au « Joint Stock Companies Act » de 1856. Ainsi en France est
instaurée la société anonyme après les lois de 1863 et 1867 (et en Allemagne en 1870).
Libéralisme à l'aube de l'industrialisation
La réflexion sur le rôle de l'État dans l'économie, les thèmes du libre-échange et
du protectionnisme sont l'objet d'une longue réflexion historique. Au xviie siècle,
le mercantilisme — « économie au service du prince » — énonce de manière pragmatique et
parfois assez formalisée (ainsi le colbertisme en France) les premières considérations et
théories économiques censées correspondre aux besoins des nations et royaumes. En 1776, un
auteur libéral comme Adam Smith est partisan d'un État-gendarme capable d'assurer d'une
part des prérogatives régaliennes et d'autre part des fonctions tutélaires. Il ne s'agit donc pas à
proprement parler d'un État minimal.
Par ailleurs, la division du travail est déjà à l'œuvre depuis au moins un siècle dans les
chantiers navals (par exemple, l'arsenal de Venise) et illustrée par les planches de
l'Encyclopédie. Elle est source d'efficience et de meilleure productivité. La spécialisation et
l'interdépendance qu'elle induit entre un nombre croissant d'agents économiques qui y ont
recours rend nécessaires les échanges et contribue à généraliser les pratiques de
marché. Vincent de Gournay et le mouvement physiocratique lancent au xviiie siècle : Laissez
faire les hommes, laissez passer les marchandises.
Le siècle des Lumières promeut la conception d'un État garant des libertés individuelles,
parmi lesquelles, la liberté du commerce et de l'industrie et, son corollaire, la
libre concurrence. Concrètement, il s'ensuit en France l'abrogation des corporations à la suite
du décret d'Allarde en mars 1791 et l'interdiction de toute coalition à la suite de la loi Le
Chapelier du 14 juin 1791 : Il n'y a plus de corporations dans l'État ; il n'y a plus que l'intérêt
particulier de chaque individu et l'intérêt général.

En Angleterre, les Combination Acts de 1799 et 1800 engagent un processus similaire. De


telles mesures ont un impact décisif sur le processus de révolution industrielle ;
d'après Arnold Toynbee, l'essence même de la révolution industrielle est la substitution de la
libre concurrence aux règlementations qui, depuis le Moyen Âge, étaient imposées à la
production.
Au xixe siècle alternent des périodes de libre-échange et de protectionnisme. Paul
Bairoch observe que le protectionnisme est la règle, le libre-échange l'exception. Le
Royaume-Uni commercialiste avait opté dès le xviie siècle pour des mesures protectionnistes
telles le « Navigation Act » de Cromwell en 1651, et réitère en ce sens avec les « Corn laws »
de 1815 à la suite de « l'Importation Act ». L'abrogation des « Corn Laws » par le « Peel
Act » le 15 mai 1846 constitue, au même titre que l'abrogation du « Navigation Act » en 1849,
un tournant fondamental du xixe siècle.
Ce libéralisme est donc à l'origine de la généralisation du marché au xixe siècle : celui-ci –
autrefois existant mais de manière marginale – devient facteur décisif dans le processus
d'industrialisation. Karl Polanyi estime dans La Grande Transformation que le marché
fonctionne de manière autorégulée, sans intervention de l'État, entre 1834, date de l'abolition
de la loi de Speenhamland consacrant la marchandisation de la main d'œuvre, et 1929, date de
la grande crise économique qui provoque le retour et le recours à l'État en vue d'intervenir
activement et réglementer le marché.

Progrès scientifiques
La révolution industrielle est aussi le fait de découvertes et innovations qui favorisent
l'industrialisation. La « grappe d'innovation » qui survient, est d'une ampleur telle que la
révolution industrielle marque une véritable rupture sur le plan des techniques.
Pourtant, de nombreuses industries ne sont pas à proprement parler récentes : certaines
comme l'imprimerie et la soierie remontent au milieu du xve siècle. Les travaux d'Henri
Hauser montrent que ces industries ont favorisé l'émergence des premières manufactures dont
certaines, en France, sont créées sur décision royale dès le règne d'Henri IV mais surtout sous
celui de Louis XIV, influencé par les idées mercantilistes de Colbert.
De même, Lewis Mumford considère l'invention de l'horloge comme l'une des premières
activités mécaniques, occasionnant le perfectionnement de certaines techniques et favorisant
la division du travail (voir en particulier le modèle d'organisation assez remarquable dit de
l'« Établissage » en vigueur dans l'horlogerie du Jura depuis au moins le xviiie siècle).
Révolution industrielle et impact sur l'agriculture et la démographie

Le secteur agricole
Selon certains historiens comme Georges Duby, le monde agricole connaît une lente
évolution amorcée depuis le xe siècle. Ainsi Olivier de Serres considéré comme le père de
l'agronomie française a déjà expérimenté à la fin du xvie siècle sur son domaine du Pradel
(200 ha) des techniques nouvelles comme l'assolement. Mais ces nouvelles techniques se
diffusent lentement et n'évoluent de manière significative qu'à partir du xviiie siècle. À cette
époque, seules les Provinces-Unies connaissent une forte productivité agricole.
La révolution agricole, soit le bouleversement des techniques, caractérisé par des innovations,
va enregistrer un renouveau cette fois dans le sud de la Grande-Bretagne. Dans le comté
de Norfolk, à partir de 1720, Charles Townshend expérimente un système nouveau
d'assolement continu qui se substitue à l'assolement triennal avec jachère. C'est le début d'une
nouvelle vague d'innovations : drainage, marnage, invention du semoir par Jethro Tull en
1701, etc.

Cependant, les mouvements d'enclosure entamés au xve siècle représentent le bouleversement


le plus considérable de l'exercice de la production agricole. La mise en clôture des terres
agricoles par les landlords rompt avec le système traditionnel de l'openfield, synonyme de
profits collectifs. Les enclosures, inaugurées en Angleterre par les Enclosure acts dès 1760,
permettent le remembrement agricole et consécutivement, l'application de nouvelles
techniques et l'accroissement de la production de manière significative. Pour Karl Marx, les
enclosures privent nombre de ces petits paysans de leur moyen de subsistance, à savoir la
culture des biens communaux et contraignent les paysans à un exode rural massif. Ces
paysans sans terre migrent vers les villes et leurs faubourgs dans lesquels ils deviennent les
premiers ouvriers – ainsi que les premiers prolétaires – de la révolution industrielle. Il s'ensuit
le « triomphe de l'individualisme agraire », d'après l'expression de Marc Bloch.
La France -qui refuse l'agriculture « à l'anglaise »- prend du retard en matière d'innovation
agricole. L'historien Jean-Claude Toutain note tout de même que la forte croissance
démographique de la France au xviiie siècle est alimentée par un accroissement de la
production agricole en France de 20 à 30 % par décennie de 1700 à 1780. De même, le
marché agricole se développe en France après la Révolution de 1789 qui consacre la
libération de la terre, permettant, selon l'expression de Pierre Rosanvallon, de
« déterritorialiser l'économie et de construire un espace fluide structuré par la seule
géographie des prix ». Ces éléments remettent en cause l'idée répandue du conservatisme du
monde rural, notamment en Europe de l'Ouest. Le monde agricole de l'Europe
méditerranéenne et centrale, demeure quant à lui traditionnel notamment en Russie où
le servage n'est aboli que le 3 mars 1861.
La révolution agricole, amorcée au début du xviiie siècle, va se poursuivre tout au long
du xixe siècle. L'apparition du machinisme agricole, est marquée par la moissonneuse
mécanique de Cyrus Mac Cormick en 1824, sa moissonneuse-batteuse en 1834, la charrue
de Mathieu de Dombasle en 1837. Les années 1840 voient naitre l'utilisation des engrais
artificiels grâce à la chimie (recherches de Justus von Liebig).

Transition démographique
Les pays ayant connu la révolution industrielle ont également tous connu des mutations
démographiques dont la plus importante est la transition démographique. Celle-ci ne se
produit pas forcément au même moment que l'industrialisation, ce qui conduit à nuancer les
liens entre démographie et révolution industrielle.

La transition démographique correspond à une période de déséquilibre entre les taux de


natalité et les taux de mortalité. Avant que ne débute la transition démographique, le régime
démographique traditionnel est celui d'une natalité et d'une mortalité fortes qui se
compensent.

Les progrès humains se caractérisent par la raréfaction des famines et le meilleur traitement
des épidémies, parfois combinés à une absence temporaire de guerre, notamment
au xixe siècle. Les progrès de la médecine jouent un rôle important : vaccination
antivariolique de Edward Jenner en 1796, découverte de la morphine en 1806, découverte du
bacille de la tuberculose par Robert Koch en 1882, vaccin contre la rage de Louis Pasteur en
1885 etc. Autrement dit, il s'agit du recul des « trois Parques surmortelles » selon l'expression
d'Alfred Sauvy. Ces progrès suscitent, dans le premier temps de la transition, une chute de la
mortalité sans que le taux de natalité en soit changé. L'écart important, alors constaté entre la
mortalité et la natalité, provoque une hausse importante de la population. Par la suite, des
évolutions sociologiques et culturelles, liées à l'évolution des modes de vie, des « mentalités
collectives » et de la famille avec l'enfant comme préoccupation centrale d'une famille qui
tend à devenir « nucléaire », provoquent un recul de la natalité dont le taux tend à converger
vers celui de la mortalité.
La transition démographique est alors terminée, et laisse généralement la place à une période
de stabilité marquée par une faible mortalité et une faible natalité.

La France est le premier pays à connaître la transition démographique, au xviiie siècle, si bien


qu'elle est la nation la plus peuplée d'Europe en 1800, après la Russie. Certains font la
corrélation avec la prédominance de l'économie française à la même époque ; le PIB de la
France représente 15 % du PIB européen soit 1/3 de plus que le PIB du Royaume-Uni et trois
fois plus que celui des États-Unis en 1820. Ensuite, le Royaume-Uni connaît à son tour la
transition démographique ; sa population est multipliée par 9 entre 1500 et 1900 et passe de 6
à 21 millions d'habitants entre 1750 et 1850. Parallèlement, le Royaume-Uni est le premier
pays à s'industrialiser. De même, la population des États-Unis est multipliée par 15 entre
1820 et 1950 et dans le même temps son PIB est multiplié par 14. On voit tout de même que
le lien entre essor démographique et industrialisation est complexe puisque la France est le
premier pays à entrer en phase de transition démographique mais c'est le Royaume-Uni qui
entre le premier dans la révolution industrielle, ce même Royaume-Uni qui entrera par la
suite dans le processus de transition démographique.
La révolution agricole permet de soutenir l'évolution démographique en permettant la
disparition des disettes. L'accroissement de la population a cependant suscité certaines
craintes à l'époque. Thomas Malthus soutenait ainsi que la croissance démographique
évoluait de manière géométrique (1, 2, 4, 8, 16, 32, etc.) alors que l'agriculture n'évoluait que
de manière arithmétique (1, 2, 3, 4, 5, 6, etc.), d'autant plus que les gains de productivité dans
l'agriculture étaient confrontés aux rendements décroissants des terres.

La transition démographique a eu elle aussi des répercussions sur l'agriculture, en lui offrant
des perspectives de profit. Par ailleurs, les études d'Ester Boserup montrent que
l'accroissement démographique a peut-être mis la population face à des impératifs de
productivité, « la nécessité étant la mère de l'invention ».

Des auteurs comme Paul Bairoch et Walt Whitman Rostow considèrent la révolution agricole


comme endogène à la révolution industrielle. L'augmentation de la productivité agricole par
tête a permis de réduire la part des travailleurs agricoles. Ces derniers étant mis au chômage
se sont rendus dans les villes et ont fourni à l'industrie une importante main d'œuvre,
essentielle à son expansion. L'agriculture en évolution a aussi profité d'une mécanisation
croissante, qui s'est traduite par des commandes industrielles. L'augmentation du produit brut
agricole augmente la rentabilité et la valeur des terres, et permet de dégager des possibilités
financières pour l'investissement.

La révolution industrielle: les progrès techniques

Importance des brevets


Un brevet est un titre de propriété industrielle qui confère à son titulaire un monopole
d'exploitation sur l'invention brevetée à compter, en principe, de la date de dépôt et pour une
durée maximale de 20 ans. Il convient ainsi de noter qu'un droit de brevet n'est pas un droit
d'exploitation, c'est-à-dire autorisant l'exploitation de l'invention brevetée. En effet, le droit
d’exploitation peut être soumis à un autre formalisme tel que par exemple l'obtention d'une
autorisation de mise sur le marché, une certification, etc.
La première véritable législation attribuant un monopole pour les inventions apparait
à Venise en 1474. Cette loi précise que le monopole est la contrepartie de sa divulgation. Dès
cette époque, le brevet a deux fonctions :

1. protéger les inventeurs contre la concurrence,


2. informer les innovateurs.
 

Énergie : la vapeur
Au ier siècle de l'ère chrétienne, Héron d'Alexandrie construit l'Éolipyle, sorte de jouet à
vapeur fonctionnant comme une turbine à réaction.
La première machine fonctionnant à vapeur utilisée industriellement est celle du
capitaine Thomas Savery en 1698. Elle sert à exhaurer les mines de Cornouailles.
La première véritable machine à vapeur, celle dont toutes les machines alternatives descendent, est
inventée et construite par un forgeron du Devon : Thomas Newcomen, en 1712.

Moteur atmosphérique à vapeur de Newcomen.


Elle est conçue comme machine de pompage pour une mine de charbon située près de Dudley
Castle, dans le Staffordshire.

En 1764, frappé par la déperdition d'énergie de la machine de Newcomen, James


Watt imagine de ne plus condenser la vapeur dans le cylindre, mais dans un condenseur
séparé. Il en dépose le brevet en 1769.

Machine à vapeur de Watt à Madrid, école d'ingénieurs.

Watt brevète plusieurs autres inventions comme la machine rotative et surtout la machine à
double effet (1783) .

La machine à vapeur est ainsi en mesure de remplacer les moteurs hydrauliques, pour


l'entraînement d'outils industriels.

Moyen de transport : le bateau


L'USS Cayuga, un navire à vapeur, 1861.
La Révolution industrielle, particulièrement dans sa première phase, s'appuie sur la vapeur
permettant de faire fonctionner des bateaux à vapeur et des locomotives.

Fardier de Cugnot, premier véhicule automobile en 1771.

Une autre énergie sera développée durant cette période : le gaz. Celui-ci sert notamment à
éclairer les premières usines avant que ne soit généralisé l'usage de l'électricité, à la fin
du xixe siècle.
Le 15 juillet 1783, le « Pyroscaphe » est le premier bateau à vapeur – naviguant pendant un
quart d'heure, sur la Saône – construit par Jouffroy d'Abbans.

En 1910 la Royal Navy britannique prend la décision de passer à une chauffe au fioul, et non


au charbon, pour ses nouveaux bâtiments. Cette évolution se généralise dans le domaine du
transport et instaure l'ère du pétrole pour le xxe siècle.
Pendant cinquante ans, les canaux sont les artères de la première Révolution industrielle,
faisant la fortune de leurs propriétaires. Puis le chemin de fer les remplace peu à peu, jusqu'à
s'imposer définitivement au cours de la deuxième Révolution industrielle.

Textile
Jusque vers 1750 la majorité de la production se fait soit à domicile, soit dans des ateliers
artisanaux avec quelques apprentis : c'est le domestic system, qui fournit aux opérateurs un
revenu d'appoint, pendant les temps morts de l'agriculture. Ce modèle rationnel – où les
familles s'organisent par elles-mêmes – constitue les prémices de l'industrialisation, appelées
« proto-industrialisation ».
Selon l'historien Fernand Braudel, l'industrie textile est la première à être mécanisée. Dès la
deuxième moitié du xviiie siècle les Premiers entrepreneurs du coton britannique, puis les
innovateurs français jouent un rôle majeur :
1733 : John Kay invente la navette volante qui permet de tisser quatre fois plus vite et des
tissus plus larges. Il fallait donc quatre fileurs pour un tisserand. Cette rupture d'équilibre
provoque en cascade d'autres inventions techniques.
1765 : James Hargreaves brevète la « Spinning-Jenny », un rouet où l'on peut poser huit
broches. Hargreaves est un ouvrier tisserand illettré. Sa machine est détruite par des ouvriers
tisseurs furieux de perdre leur travail et il meurt dans la pauvreté.
La Spinning-jenny de James Hargreaves, 1765, musée à Wuppertal, Allemagne.
1769 : Richard Arkwright brevète la « water-frame », première fileuse mécanique qui
utilise l'eau comme force motrice, basée sur le modèle de machine à filer brevetée par Lewis
Paul en 1738.
1779 : Samuel Crompton crée la « Mule-jenny » qui met en œuvre 400 broches à la fois
(eau ou charbon nécessaire).
1785 : Edmund Cartwright, un « clergyman » (homme d'église) du Leicestershire, invente
le premier métier à tisser mécanique,
1801 : Joseph Marie Jacquard met au point le métier Jacquard conduit par un seul ouvrier au
lieu de plusieurs comme auparavant.
Métier Jacquard en 1801.

1829 : Barthélemy Thimonnier dépose le brevet d'une machine à coudre à fil continu.


1846 : perfectionnement de la machine de Thimonnier par Elias Howe.
Richard Arkwright achète leurs cheveux aux paysannes pour faire des perruques.

Métallurgie
Le boom ferroviaire des années 1840 a très fortement augmenté les besoins en acier, mais des
progrès techniques étaient apparus avant.

Les travaux au xviiie siècle de Gaspard Monge, Claude Louis Berthollet, Alexandre-


Théophile Vandermonde caractérisent les catégories d'acier selon leur mode d'élaboration.
En Grande-Bretagne, la métallurgie charbonnière est exploitée de bonne heure : les moines
de Newbattle Abbey créent la première mine de charbon d'Écosse au xiiie siècle.
Le coke est fabriqué exactement comme le charbon de bois, par une combustion incomplète
dans des meules. Charbon et coke sont employés à la place du bois pour le chauffage
domestique ou industriel (verreries, tuileries, poteries).

En 1708, Abraham Darby, un quaker qui exploite une fonderie de cuivre, s'installe


à Coalbrookdale dans les gorges de la Severn. Son intention est de réaliser ce qu'aucun maître
de forge n'avait réussi jusque-là : faire de la fonte en utilisant du coke au lieu du charbon de
bois, plus coûteux. Après une année d'expérimentations, en sélectionnant des cokes peu
chargés en soufre, il réussit à produire une fonte utilisable.

En 1750, le fils d'Abraham Darby — Abraham Darby II — réussit à obtenir du fer à partir de
la fonte au coke, d'où une baisse du prix du fer.
En 1779, le petit-fils Abraham Darby III construit le premier pont métallique, l'Iron Bridge,
sur la Severn, en un lieu nommé d'ailleurs depuis Ironbridge. Ironbridge est considéré comme
le berceau de la révolution industrielle.
En 1784, Henry Cort invente le procédé du puddlage pour obtenir du fer à partir de la fonte
— procédé très bien décrit par Jules Verne dans son roman les Cinq Cents Millions de la
Bégum. Avec ce métal est réalisée la tour Eiffel. On peut ensuite obtenir de l'acier en ajoutant
un peu de carbone au fer. Le premier acier fabriqué est un acier de cémentation. Sont ainsi
fabriqués par exemple les épées de Damas et de Tolède, moyennant un prix de revient élevé.
En 1842, le marteau-pilon est inventé. Il permet de purger le fer de son laitier (c'est
le cinglage) et de forger avec précision de grandes pièces.
La deuxième révolution industrielle
Alors que la production mondiale avait mis 120 ans pour doubler entre 1700 et 1820,
l'apparition et le développement de nouvelles techniques permettent un premier doublement
en cinquante ans entre 1820 et 1870, puis un second doublement, en quarante ans, entre 1870
et 1910.

Malgré tous les progrès précédemment cités, il restait encore une étape cruciale à franchir. Un
gigantesque bouleversement allait bientôt survenir, peut-être le plus important de tous, en
tous cas celui qui allait avoir le plus de retombées sur l’instant comme dans la durée aussi
bien pour l’industrie que pour le particulier : la maîtrise de l’électricité.
Après plusieurs approches en Amérique et en Europe, l’idée du moteur électrique se précise
peu à peu. Mais il faut attendre le 17 juillet 1871 pour que le Belge Zénobe Gramme présente
la première dynamo brevetée à l’académie des sciences de Paris : la magnéto Gramme,
machine rotative mue par une manivelle qui permet la production mécanique de l’électricité.

La magnéto a connu des perfectionnements postérieurs : dynamo industrielle en 1873


génératrice de courant continu et sa réversibilité en moteur à courant continu, puis alternateur
générateur de courants alternatifs polyphasés, enfin moteur à induction biphasé puis triphasé.
L'électricité pouvait entrer dans toutes les usines.

On peut souligner ici l'apport non négligeable de l'inventeur serbe Nikola Tesla, à qui l'on
doit le perfectionnement des machines à courant alternatif et la mise au point à l'échelle
industrielle de la production, de la distribution et de l'utilisation de l'énergie électrique
comme force motrice.

Plus tard, ses expérimentations sur les courants alternatifs haute fréquence permettront de


donner les bases des systèmes de télécommunication sans fil (de nombreux chercheurs tels
que Marconi ayant ensuite utilisé et revendiqué ses brevets), ainsi que des systèmes radio.

On assiste alors à l’explosion des produits manufacturés, de la fin du xixe siècle jusqu’à


la Première Guerre mondiale, que vient alimenter une concurrence toujours plus forte des
entreprises entre elles. Ce foisonnement de produits de qualité a été l’âge d’or des
fabrications occidentales, leur Belle Époque.
À peine dix ans après l’invention de la dynamo, l’Américain Edison mit au point la lampe à
incandescence, sonnant la fin des lampes à arc électrique peu fiables et compliquées
d’entretien, et permettant de généraliser l'éclairage dans tous les domaines (industrie, voie
publique et transports, habitations, etc.).

La troisième et la quatrième révolution industrielle révolution industrielle

Troisième révolution industrielle


Aussi désignée sous le terme de « révolution informatique », elle démarre avec les années
1970 avec l'invention du microprocesseur (Intel, 1971), de l'ordinateur de bureau
(IBM 1975, Apple, 1977), des logiciels grand public (Visicalc, 1979), des imprimantes, des
réseaux puis d'internet.
Un ordinateur  Apple Macintosh II.
Ces inventions vont progressivement se diffuser à l'ensemble de l'économie provoquant une
rupture paradigmatique du processus de production. Avec l'automatisation de la production
industrielle, le nombre d'ouvriers diminue au profit des professions tertiaires. La sous-
traitance se développe et les entreprises se spécialisent alors que les employés deviennent
polyvalents. C'est aussi une révolution de l'information et de l'intermédiation, avec un essor
considérable des télécommunications et de la finance. Dans le domaine social, elle
s'accompagne souvent d'une hausse des inégalités.

Quatrième révolution industrielle


La quatrième révolution industrielle désigne le recours de plus en plus courant
aux imprimantes 3D, découpe laser, machine-outil à commande numérique. Comme avec la
révolution industrielle du xixe siècle, il y a une crainte de la perte d'emplois, remplacés par
ces nouvelles machines-outils. Cependant, il n'est pas un fait reconnu pour la communauté
des spécialistes que la quatrième révolution industrielle ait commencé à l'heure actuelle. Nous
nous situons plutôt dans une période où l'application de la troisième révolution industrielle est
rendue possible avec des outils permettant de réaliser des applications, par exemple une
fusion homme-machine, augmentation de la durée de vie ou encore l'amélioration du corps
humain, cela étant théorisé depuis une vingtaine d'années et financé par des multinationales
comme Calico (filiale d'Alphabet, anciennement Google), dans ce qu'il faudrait appeler peut-
être, une révolution transhumaniste, comme le livre éponyme.
Les moments forts de la révolution industrielle du 18ème siècle
Raffinerie de pétrole de la Standard Oil à Cleveland, Ohio, 1899.

Données clés
 Fin du xviiie : Royaume-Uni
 Début du xixe : Belgique, France, Suisse
Date
 Milieu du xixe : Allemagne, Suède, Japon, États-Unis
 Fin du xixe : Espagne, Italie, Autriche-Hongrie, Russie
Cause Contexte socio-économique, monétaire, financier, technologique, idéologique, juridique
Passage du domestic system au factory system, augmentation de la croissance et de la productivi
Résultat mécanisation, exode rural et urbanisation, développement des transports et des télécommunicati
émergence d'une classe bourgeoise et d'une classe ouvrière, syndicalisme, socialisme, pollution.
 

Chronologie
Watt met au point une machine à vapeur qui transforme en énergie mécanique la vapeur produite par
1769
chauffée au charbon.
1779 Crompton élabore une machine à tisser mécanique : la « mule-jenny »
1825 Stephenson invente la locomotive et crée la première ligne ferroviaire ouverte au public.
1839 Niépce invente la photographie.
1851 Première exposition universelle, à Londres.
1855 Le procédé Bessemer facilite la production d'acier.
1858 Étienne Lenoir invente le moteur à explosion à essence.
1863 Louis Pasteur met au point la pasteurisation.
1869 Mendeleïev publie son « tableau périodique des éléments ».
1871 Gramme invente le premier générateur électrique : la dynamo.
1876 Bell invente le téléphone.
1882 Edison invente l'ampoule électrique.
1886 À l'aide de son moteur à explosion, Carl Benz met au point la première automobile.
1895 Les frères Lumière projettent le premier film cinématographique.
1896 Marconi met au point la première communication radiophonique : la télégraphie sans fil (TSF).
1898 Pierre et Marie Curie réussissent à isoler le radium, ouvrant ainsi la voie à la physique nucléaire.
1903 Les frères Wright effectuent leur premier vol motorisé.
Taylor publie « The Principles of Scientific Management » où il présente une organisation scientifiqu
1911
travail (OST) à travers la séparation des tâches.
1914 Henry Ford instaure une nouvelle méthode de travail : le montage à la chaîne.
Hoff et Faggin, ingénieurs chez Intel, inventent le microprocesseur, ouvrant ainsi l'ère de la micro-
1971
informatique.

La présentation de l’Afrique à la veille de la poussée impérialiste


L’Afrique à l’origine était organisée en royaumes (tékrou, fouta toro, Monomotapa, mossi,
zoulou, le royaume Congo et d’Ethiopie etc…) puis en empires : (Ghana, Mali, Songhaï,
soussou etc…) qui mirent en place des premières civilisations authentiques Africaines dont et
la traduction orale (contes, récits, légendes, proverbes, civilisations, mœurs etc…) étaient
transmises de génération en génération par les griots et les vieillards.
C’était une Afrique surement traductionnelle dont la structure sociale et les liens de parentés
étaient respectés. A cet effet, les historiens nomment cette période et attribuer à l’Afrique : «
l’Afrique précoloniale ».
Mais du XVe au XIXe siècle, après la découverte et la mise en valeur de l’Amérique par les
européens, la recette de matière premières et les débouchés étrangers, ils mirent au point un
synthèse esclavagiste désastreux, pénible, hardant, des humanitaires qui rendent la race noire
comme une rare inférieure, un peuple sans cultures et sans civilisation, une terre sans
propriétaires, une famille sans parent, choses qui poussèrent progressivement les européens
de l’exploitation à l’exploitation des noirs, la corvée, etc…
De 1830-1840 l’Afrique fût dominée par la suprématie européenne qui permet la construction
des comptoirs tout au long des côtes africaines ignorant l’intérieur du continent.
Ce qui occasionne un délaissement total des cultures, des civilisations, des mœurs, et la
destruction des empires et des royaumes, l’affaiblissement des liens de parentés : cette
période est dite « l’Afrique pendant la colonisation ».
Pour défendre et préserver les valeurs africaines, la plupart des empereurs et des rois se leva
pour dire non a ce synthème impérialiste très cruel sur ceux nous pouvons citer : Almamy
Samory Touré, Boubacar-Biro Barry, Dinah Salifou Camara, Zébela Togba Pivi, Kissi Kaba
Keïta, Béhanzin, Lah Diop-Diop etc…
Ainsi quelques années plus tard l’Afrique perd ses hommes et ses valeurs, 1880 à 1900,
l’Afrique était considérée comme un champ de dense pour les européens qui le divisait
comme une mangue ou une galette. Cette période est-dite « l’Afrique postcoloniale ».
L’impérialisme en Afrique
Les découvertes scientifique et technique du 19e siècle ont conduit au développement des
industries dans toute l'Europe. Poussés par le gout de l'aventure et des débouchés
commerciaux, les européens se lancent à la conquête de nouveaux territoires, ainsi nait
l'impérialisme qui est une doctrine qui préconise la domination des ÉTATS les plus forts sur
les ÉTATS les plus faibles sur les plans politiques économiques et militaires.

Définition de l'impérialisme
Etymologie : du latin imperare, commander.

L'impérialisme est la politique d'un pays qui cherche à conserver ou à étendre sa domination


sur d'autres peuples ou d'autres territoires. Les visées d'expansion d'un régime
impérialiste peuvent se faire directement ou par l'intermédiaire de sphères d'influence.
Le colonialisme est une forme d'impérialisme.

Par extension, le terme impérialisme, souvent synonyme d'hégémonie, s'utilise aussi dans des
domaines plus restreints qu'une domination totale : politique, économique, militaire,
culturel, technologique, intellectuel, racial... On peut ainsi parler d'impérialisme américain en
matière de culture.

Pour les marxistes, l'impérialisme est inhérent au capitalisme. En effet, comme le montrent


les différentes crises de la politique internationale des XIXe et XXe siècles, la recherche d'un
maximum de profits conduit les différents pays à l'affrontement.
LES POSITIONS EUROPEENNES EN AFRIQUES
Au moment où les européens vont à la "découverte" de l'Afrique, ils ignorent tout de ce
continent massif et impénétrable qui est baptisé à juste titre la "Terra incognito y vida". Il
faudra attendre l'éclosion de ceux qu'on a appelé les agents de l'impérialisme pour que
l'exploration de l'Afrique, sa connaissance et par voie de conséquence , sa conquête soient
possibles. Quels sont les agents de l'exploration et de la conquête de l'Afrique? Comment ont
-ils contribué à la connaissance de l'Afrique? Quelles sont les difficultés auxquelles ils ont
fait face et surtout comment est t-on passé de l'exploration de l'Afrique à sa conquête?
Présentons d'une part les positions européennes en Afrique et d'autre part les agents de
l'impérialisme.

Il 'agit des points de départ des missions d'explorations de l'Afrique. Ces points de départ
étaient les anciens comptoirs coloniaux. Remarquez que les points de départ sont localisés au
niveau de la côte et qu'en 1860 seuls les anciens comptoirs coloniaux sont occupés. Dès 1885,
après le Congrès de Berlin, le mouvement s'intensifie et en 1914, toute l'Afrique, enfin
presque toute est occupée. Cf. Carte ci dessous.
 

LES METHODES DE PENETRATION


Ce sont les  agents qui ont permis l'exploration, et par la suite la conquête de l'Afrique. Parmi
ceux, on a les explorateurs.

LES EXPLORATEURS
Mûs par le goût de l'aventure, l'amour de la gloire et la recherche scientifique, les
explorateurs (naturalistes, géographes) se lancent à la "découverte" de l'Afrique. ils traversent
les déserts du Sahara, de Lybie, rémontent les cours des fleuves et pénètrent à l'intérieur de
l'Afrique. Parmi les principaux explorateurs de l'Afrique, on a: MUNGO PARK qui remonte
le fleuve Niger et explore la Gambie; David LIVINGSTONE, l'explorateur écossais le plus
célèbre de l'Afrique de l'Est. Il découvre les lacs Nyassa et Tanganyika, ainsi que les chutes
du Zambèze. Croyant qu'il était mort, le Herald Tribune et le New York times vont envoyer
Stanley à sa rencontre et les deux vont se croiser en Afrique de l'Est et ceci sera couché dans
le livre de Henry Morton Stanley: Comment j'ai rencontré Livingstone. Stanley et
Brazza explorent le bassin du Congo et ceci fera l'objet d'une rivalité entre les
deux. Clapperton atteint le Sahara, il est imité par Lander, Flatters et Rohlfs. René
Caillé découvre Tombouctou. les mystères qui entouraient cette cité en faisaient allusion
comme d'une région couverte d'or. René Caillé après l'avoir découverte dira: "Je n'y ai
rencontré qu'un paté de maisons hideuses et mal construites". Ces explorateurs rendent
compte de leurs expéditions dans des cartes et des memoires bien fournies, font un inventaire
des régions parcourues et rélèvent le tracé des cours d'eau: on aboutit à la fièvre de la carte.
De nombreux obstacles se sont dressés sur la route des explorateurs: maladies tropicales qui
en emportent les 3/4, la faim et la soif, le climat rude, le scorbut, l'hostilité des indigènes, le
vol, les assassinats. Ci dessous, carte des explorateurs de l'Afrique incluant les années et les
régions parcourues.
LES MISSIONNAIRES
Ils ont dévancé ou accompagné la conquête de l'Afrique et l'ont surtout encouragée pour
mettre un terme aux pratiques barbares et diffuser la foi chrétienne. Ils enseignent le pardon,
la douceur. On a les Missionnaires de La London Baptist Missionary Society, les pères
blancs, les pères du Saint Esprit, les pères pallotins.

LES MARCHANDS
Ils ont concrétisé l'impérialisme par les contacts divers noués avec les populations locales.Les
accords commerciaux ainsi signés prenaient par la suite la nature de véritables traités de
protectorat (comme le traité germano Douala entre Edouard Schmidt et les chefs douala). Ils
étaient organisés en compagnie à charte. Ex: La Royal Niger company, la compagnie des
Indes Orientales, les Firmes Jantzen & Thormahle.

LES MILITAIRES
Ils ont utilisé la force partout où les missionnaires, les marchands et les explorateurs ont
rencontré des difficultés. C'est part les conquêtes qu'ils ont établi la domination européenne
en Afrique. Parmi les principaux militaires, on a: Baratieri, Lord Roberts Clive, Baden
Powell, Lord Herbert Horatio Kitchener, Gouraud, Marchand, Gentil
CONCLUSION
La connaissance de l'Afrique a été rendue possible grâce aux agents de l'impérialisme. Au
départ mûs par des mobiles uniquement scientifiques, ils vont par la suite s'armer d'objectifs
nouveaux, et explorer des régions pour le compte des puissances étrangères. ce qui va
entraîner des rivalités entre eux et ipso facto, les puissances qui les ont engagés. Il était donc
impératif d'établir un réglement international devant éviter les contestations entre les
puissances: ce sera l'objet de la convocation du 2e congrès de Berlin.
Le partage colonial de l'Afrique à la fin du 19ème siècle
Après avoir marqué un temps d'arrêt au milieu du 19e siècle, l'expansion coloniale reprend
après 1850. En parallèle de l'industrialisation croissante des nations européennes, la
colonisation offre, selon les contemporains, la possibilité de dynamiser la croissance
économique.
Une course aux colonies s'engage rapidement, exacerbant les rivalités entre pays européens :
l'enjeu est d'étendre le contrôle sur les territoires conquis pour affirmer sa puissance. Cette
course s'engage sur tous les continents, mais c'est surtout l'Afrique qui suscite le plus de
convoitises.
1. Un contexte d'expansion coloniale
a. L'accélération du processus de colonisation
Jusqu'aux années 1880, les Européens contrôlent peu de territoires en Afrique. Les
Français ont conquis l'Algérie à partir de 1830, ils sont présents en Afrique occidentale, au
Sénégal en particulier. La présence anglaise se cantonne à certains points de cette rive
occidentale : Sierra Leone, Côte-de-l'Or, Golfe de Guinée, et au sud du continent avec la
Colonie du Cap. Les implantations sont avant tout littorales et l'intérieur des terres est
méconnu.

Toutefois, entre 1870 et 1880, l'exploration du continent progresse. Celle-ci est souvent
conduite par des missionnaires catholiques en quête d'évangélisation.
Cette quête d’évangélisation s’accompagne d’une mission éducative : ils contribuent à
l’alphabétisation des populations. Ils permettent également de guider les corps militaires en
fournissant de précieux renseignements sur les populations, les richesses présentes ainsi que
sur les éventuelles oppositions. Les Européens se forgent l'image d'un continent riche et
peuplé dont on ne peut tirer que des avantages. L'argument économique, à une période où
l'Europe va connaître une crise, explique l'engagement, à partir de 1880, dans une course aux
colonies.
Par ailleurs, les Européens entendent apporter aux populations, jugées primitives, les bienfaits
de la civilisation. Mais cette mission civilisatrice masque un dernier enjeu : la quête du
prestige et de puissance. La conquête de terres contribue, selon les gouvernements, à
conforter son statut de puissance.

La compétition entre puissances coloniales conduit à des convoitises, sources de


tensions. Celles-ci sont particulièrement sensibles au Congo. Ce territoire est sous
domination du roi des Belges, Léopold II mais il se heurte aux ambitions françaises et
portugaises. Les Portugais font état de droits historiques sur l'embouchure du fleuve Congo.

On se rend compte que la course aux colonies peut risquer de susciter un conflit et qu'il
convient de fixer les règles d'un partage du continent.
b. La conférence de Berlin : fixer un ordre européen en
Afrique
Le 15 novembre 1884, le chancelier allemand Bismarck ouvre à Berlin une conférence qui
doit en premier lieu régler les oppositions à propos du Congo mais, plus largement, son but
est de régler les différents coloniaux, de jeter les bases du partage du continent en évitant le
risque de guerre.

Quatorze pays participent aux débats qui se poursuivent jusqu'au 26 février 1885, date de
publication de l'acte final de la conférence.
Celui-ci règle en premier lieu la question du Congo qui est reconnu comme la propriété du
roi des Belges. Il fixe également le principe de libre-commerce sur le fleuve Congo et plus
largement de libre navigation sur les fleuves africains. L'acte pose de plus comme principe
que toute puissance établie sur la côte a le droit d'occuper et de s'approprier son arrière-pays.
Enfin, il est décidé que l'annexion d'un territoire doit se caractériser par son occupation : le
pays colonisateur doit donc avoir une présence militaire et il s'engage à administrer ce
territoire pour qu'il soit reconnu comme colonie. La seule signature de traités avec les
chefs africains ne suffit plus.
Même si l'acte final ne définit pas le partage strict et total du continent africain, ce dernier
article, a pour conséquence d'accélérer la compétition entre puissances. Il s'agit
désormais de faire reconnaître une souveraineté en assurant cette présence et cette
administration des territoires.
2. Des ambitions coloniales qui conduisent à des
tensions et conflits
a. De fortes rivalités entre nations
Le Royaume-Uni et la France sont les deux principales nations à s'imposer sur le
continent africain. Les Français contrôlent le Maghreb, constitué, en plus de l'Algérie, de la
Tunisie et du Maroc. La Tunisie devient un protectorat en 1881 : il s'agit d'un régime
juridique selon lequel le territoire « protégé » est placé sous la souveraineté de la métropole
en matière de défense, de politique étrangère et financière.
Le Maroc complète cet ensemble en 1922. Les Français contrôlent également une large partie
de l'ouest africain ainsi que Madagascar annexé en 1896.

Les conquêtes anglaises répondent, elles, à une logique nord-sud : leur souveraineté s'exerce
de manière quasi-continue de l'Égypte à l'Union Sud-Africaine. Les Anglais se heurtent aux
Français, qui souhaitent établir une liaison entre l'Atlantique et la mer Rouge, au Soudan en
1898 : c'est la crise de Fachoda sur les rives du Haut-Nil.
Les troupes britanniques commandées par Lord Kitchener se trouvent face à une expédition
française dirigée par le commandant Marchand. Le contrôle de Fachoda met en jeu la
possession du Soudan et plus largement la continuité des deux empires coloniaux. La tension
est forte et attise les nationalismes dans les deux métropoles.
L'opinion publique française soutient l'idée que le pays ne doit pas céder aux Britanniques.
Ceux-ci exigent que les Français évacuent les lieux et n'hésitent pas à poster leur marine au
large de Brest, illustrant ainsi leur détermination. Le gouvernement français est avant tout
soucieux d'éviter tout conflit avec la Grande-Bretagne dont l'alliance contre l'Allemagne est
indispensable.
Le 21 mars 1899, une convention franco-britannique est signée déterminant les zones
d'influence respectives des deux pays : le Soudan aux Anglais, le Tchad aux Français. Le
conflit armé est évité mais le sentiment de « reculade » et d'humiliation alimente l'opposition
nationaliste en France.

Les tensions et conflits sont aussi suscités par des puissances entrées tardivement dans la
conquête coloniale et qui cherchent à s'établir plus largement sur le continent. C'est ainsi le
cas de l'Allemagne qui s'oppose, en 1905 puis en 1911, à la France pour la domination
du Maroc. Là aussi, le conflit est réglé par la voie diplomatique : la France en obtient le
contrôle en échange de territoires en Afrique de l'Ouest (le Togo et le Cameroun).
b. Les résistances locales et leurs conséquences
La colonisation se heurte logiquement à des résistances locales. Celles-ci s'expliquent par
le fait que les métropoles européennes opèrent souvent en découpage frontalier ignorant
l'unité des tribus, des ethnies et l'existence de royaume déjà en place. Les Fangs sont ainsi
partagés entre le Cameroun allemand, le Gabon et la Guinée équatoriale.
Les soulèvements peuvent être violents : en janvier 1879, une armée zoulou de 20 000
hommes entrent en guerre contre les Anglais qui cherchent à soumettre le royaume du
souverain Cetewayo. Les Anglais sont vaincus et subissent une défaite retentissante qui
précipite la soumission de l'Afrique australe.

Très souvent, les conséquences de ces soulèvements sont un durcissement des formes
d'encadrement et d'exploitation des populations, ainsi que la répression. C'est le cas, par
exemple, à Madagascar où le gouverneur général Joseph Gallieni instaure le travail forcé des
indigènes. La répression qu'il conduit contre la population et la cour royale entre 1896 et
1905 fera entre 100 000 et 700 000 victimes.
Les rivalités coloniale: La conférence de Berlin

Introduction
Dans la seconde moitié du XIX siècle, après les missionnaires et les explorateurs aient
effectué d'importantes expéditions de reconnaissances. Le continent africain fut un terrain où
toutes les puissances, dont l’Angleterre, la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et la
Belgique, voulaient s'emparer en se taillant à leur mesure des empires coloniaux.  Cette
compétition sera à l'origine de plusieurs différends (problèmes, conflits) entre européens
engagés sur le continent. Ainsi pour régler ses rivalités, un congrès fut convoqué à Berlin
en 18851885 afin de discuter sereinement du partage de l'Afrique.
I. Rivalités coloniales en Afrique  
A. Pourquoi les européens se disputent l’Afrique ?
Les causes des rivalités européennes en Afrique sont multiples mais nous retiendrons
la recherche de débouchés pour les produits industriels européens en est la principale. C’est-
à-dire que chaque puissance veut avoir sous son autorité le maximum de territoires où il
pourra écouler librement ses marchandises. Mais la recherche des points stratégiques pour
une conquête future de l’hinterland n’en est pas une moindre.

B. Les principales rivalités


Elles sont nombreuses et mettent en prise la France, l’Angleterre, le Portugal, l’Allemagne et
la Belgique. Chacune de ces puissances rêvent d’une utopie de grandeur. La grande Bretagne
par exemple veut faire la liaison le Caire et le Cap. La France rêve de réunir sous sa
possession l’ensemble des territoires compris entre la côte ouest (Dakar) à la cote est
(Djibouti). C’est ainsi que des rivalités naquirent :

 Entre Français et Belges pour la possession du Congo.


 Entre Belges et Portugais car les Portugais ayant occupés l’Angola ferment de l’accès à la
mer aux Belges de Léopold II qui solidement s’installe sur les rivages du fleuve Congo.
 Entre l’Allemagne et les autres puissances.
L’Allemagne a été la dernière puissance européenne à s’intéresser à la colonisation. La
pression des grands commerçants d’Hambourg en est pour quelque chose. Ainsi l’Allemagne
occupa plus de 1500m1500m de cote le Tanganyika et les possessions Françaises sur la côte
orientale. Allemagne occupa ainsi la Namibie, le Togo et le Cameroun. Ce qui provoqua la
colère des autres puissances car leur possibilité d’expansion sont désormais réduites Ainsi
pour éviter tout affrontement car la menace était réelle. Le chancelier Allemagne Bismarck
eut la clairvoyance de convoquer un congrès à Berlin.

II. La conférence de Berlin


Les causes de la conférence de Berlin
Le souci d’éviter un déchirement ou des conflits entres les puissances impérialistes, sera le
véritable moteur, déclencheur de la conférence. L’idée de partage et la soumission des
peuples africains, l’occupation de ce continent poussent le chancelier Allemand Otto
von Bismarck et le roi belge Léopold II à convoquer une conférence du 15 Novembre 1884
au 26 Février 1885 qui regroupa auteur d’eux les différentes puissances impérialistes
présentent en Afrique.
La conférence s’est tenue donc à Berlin, la capitale de l’Empire Allemand. Seize nations
européennes étaient présentes. Elles décidèrent tranquillement même si les débats ont été
parfois houleux du partage de l’Afrique. Une Afrique considérée comme un immense gâteau
à se partager sans embrouille.

Les classes ou décisions prisent à la conférence


Plusieurs décisions sortirent de ce congrès.

Sur le plan social, à l'unanimité, les européens s’engagent à supprimer l’esclavage pour


permettre à l’Afrique de se repeupler.
Sur le plan économique,
 la liberté de navigation est proclamée sur tous les grands fleuves Africains (Nil ;
Sénégal, Niger, Zambèze, Orange, Congo, …) offrant ainsi aux commerçants de réelles
perspectives de profit.
 le bassin du fleuve Congo est soumit à la liberté commerciale.
Sur le plan politique,
 il est reconnu, l’indépendance de l’état du Congo qui est déclaré comme une propriété
privée du roi des Belges Léopold II. Cependant, la France garde les territoires de la
rive droite du fleuve Congo (Gabon, Congo, Brazzaville) ; tandis que
le Portugal garde l’enclave de Cabinda.
 il est décidé que toute puissance établie sur la cote a le droit de prolonger ses conquêtes
dans l’hinterland jusqu’à ce qu’elle rencontre une autre puissance ; et
tout traité signé avec un chef local (ou tout territoire occupé par une puissance) doit être
notifiés aux autres puissances pour éviter les conflits.
III. Les conséquences du congrès de Berlin
Les conséquences positives pour l’Europe
L’accumulation des capitaux, l’exploitation du sol et du sous-sol africain, le fonctionnement
des industries européennes, etc… sont quelques conséquences positives pour l’Europe surtout
une manière d’éviter les conflits entre les différents pays européens.

Conséquences négatives pour l’Afrique


La nuit de la colonisation, de l’arbitraires, de l’oppression, tomba sur le continent. C’était
simplement l’Afrique sous ‘’le joug colonial’’, à travers les travaux forcés, la discrimination
raciale, l’inégalité sociale, l’exploitation de l’homme par l’homme, la corvée, la famine, la
misère, etc.
L’homme noir est considéré comme un être inférieur (sans traduction, ni civilisation, ni
mœurs, …) qui devait servir l’homme blanc, qui est le dieu sur terre.

Pour eux, l’Afrique est un continent sans maître, sans propriétaire, sans occupant, une terre
vierge. Qu’ils fallaient maitre en valeur.

Pour beaucoup d’historiens, les malheurs de l’Afrique commencent à partir de ce


moment. Car des personnes venues d’ailleurs ont procédé au partage du continent. Un partage
arbitraire fait au bon vouloir des puissances européennes et qui ne tient pas en compte les
réalités géographiques, culturelles et ethniques de l’Afrique. La balkanisation de l’Afrique y
trouve son origine. Une colonisation sans complaisance allait s’en suivre et les états qui
naîtront après les indépendances de cette colonisation seront marqués à jamais par les
stigmates (conflits frontières, guerres ethniques, revendication indépendantiste, etc.).

IV. Les zones d’influences impérialistes européennes


en Afrique
L’Angleterre : après l’Egypte, l’Angleterre contrôler une grande partie de l’Afrique orientale
et de l’Afrique du Sud où elle établit sa domination et dispersée ses colons jusqu’en Afrique
occidentale.
La France : en passant par le Maghreb jusqu’à l’île de Madagascar la France élargit sa
domination jusqu’en Afrique de l’Ouest (A.O.F) et en Afrique centrale (A.C.F)
Le Portugal : Après Sao Tomé et principe, le Portugal établit sa domination sur l’enclave de
Cabinda, Angola, le Mozambique, au Cap-Vert et la Guinée Bissau…
La Belgique : se contacta de l’état indépendant du Congo qu’elle confia après la gestion à la
France.
Allemagne :  De l’Afrique du sud-ouest s’empara du Togo et du Cameroun
L’Italie : De la Lybie, l’Italie s’empara des pays du cône de l’Afrique.
L’Espagne : Dernière puissance à pénétrer en Afrique, s’installa en Guinée Equatoriale.

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