Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
DE
CASTEM 2000
PAR L'EXEMPLE
Avril 1996
J.S. Fleuret - CEA Saclay / DRN / DMT / SEMT / LAMS
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
SOMMAIRE
Avant - Propos _____________________________________________________________ 3
I. Généralités ______________________________________________________________ 4
I.1. Présentation générale _________________________________________________________4
I.1.1. Présentation de Castem 2000 ________________________________________________________ 4
I.1.2. Le langage de Castem 2000 : Gibiane _________________________________________________ 4
I.1.3. Type d’objet et principaux opérateurs _________________________________________________ 5
I.1.4. Principaux opérateurs______________________________________________________________ 7
I.1.5. Système d’unités__________________________________________________________________ 8
I.1.6. Analyse par éléments finis __________________________________________________________ 8
I.1.7. Problèmes pouvant être résolus par CASTEM __________________________________________ 8
I.1.8. Liste des ouvrages de présentation ___________________________________________________ 8
I.2. Maillage ____________________________________________________________________9
I.2.1. Généralités ______________________________________________________________________ 9
I.2.2. Proposition de solution pour un maillage régulier ________________________________________ 9
I.2.3. Analyse de la solution ____________________________________________________________ 10
I.2.4. Maillage avec densité variable ______________________________________________________ 12
I.2.5. Maillage avec densité variable et nombre d’états constant_________________________________ 14
I.2.6. Maillage avec élimination de noeuds _________________________________________________ 16
II. Calculs mécaniques _____________________________________________________ 19
II.1. Premier calcul mécanique linéaire ____________________________________________19
II.1.1. Objectif du calcul _______________________________________________________________ 19
II.1.2. Proposition de solution ___________________________________________________________ 19
II.1.3. Analyse de la solution ____________________________________________________________ 20
II.2. Calcul mécanique avec force de pression et de poids propre _______________________24
II.2.1. Objectif du calcul _______________________________________________________________ 24
II.2.2. Proposition de solution ___________________________________________________________ 24
II.2.3. Analyse de la solution proposée ____________________________________________________ 25
II.3. Analyse modale ____________________________________________________________30
II.3.1. Objectif de l’étude ______________________________________________________________ 30
II.3.2. Proposition de solution ___________________________________________________________ 30
II.3.3. Analyse de la solution proposée ____________________________________________________ 32
III. Calculs thermo-mécaniques ______________________________________________ 36
III.1. Généralités concernant les calculs thermiques __________________________________36
III.2. Exemple de calcul thermique ________________________________________________36
III.2.1. Présentation de l’exemple ________________________________________________________ 36
III.2.2. Proposition de solution __________________________________________________________ 37
III.2.3. Analyse de la solution proposée ___________________________________________________ 38
III.3. Exemple de calcul thermo-mécanique _________________________________________42
III.3.1. Présentation de l'exemple ________________________________________________________ 42
III.3.2. Proposition de solution __________________________________________________________ 42
III.3.3. Analyse de la solution proposée ___________________________________________________ 45
1
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
2
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
Avant - Propos
Bonne lecture...
3
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
I. Généralités
I.1. Présentation générale
I.1.1. Présentation de Castem 2000
Castem 2000 est un logiciel de calcul de structures par la méthode des éléments finis et
plus généralement de résolution d’équations aux dérivées partielles par la méthode des
éléments finis. Il a été développé au Département de Mécanique et Technologie (DMT) du
Commissariat à l’Energie Atomique (CEA). La principale particularité de Castem 2000, est
d’être extrêmement adaptable aux multiples applications propres à chaque utilisateur.
Gibiane est le langage qui permet de communiquer avec le programme. La syntaxe est
basée sur l’utilisation de directives, d'opérateurs et de procédures qui s’appliquent à des
opérandes.
4
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
Les objets disponibles dans CASTEM 2000 sont classés selon le type d’informations
qu’ils renferment et selon la signification que prennent ces informations dans l’analyse. La
liste des principaux types d’objets est présentée en annexe 1. On note également que le type de
chaque objet peut être obtenu en listant son contenu à l’aide de l’opérateur LIST.
Nous allons cependant revenir sur quelques objets manipulés par CASTEM qui nécessitent
des explications.
Dans un objet de type champ par point (CHPOINT), on associe à chaque point une ou
plusieurs composantes qui sont repérées par leur nom. Les noms des composantes sont :
- soit choisis par l’utilisateur
- soit déterminés par les opérateurs qui créent les objets.
Le champ peut être indéterminé, diffus (quand il représente une grandeur continue comme un
champ de déplacement) ou discret (quand il représente une valeur discrète comme une force
nodale).
Les points concernés par le CHPOINT sont référencés dans un objet maillage qui contient des
éléments à 1 noeud de type poi1.
Ce sont des objets contenant des données définies dans les éléments, par exemple :
Remarquons que l’on peut construire un champ par point à partir d’un champ par élément.
Pour cela, on calcule la moyenne aux noeuds des éléments adjacents.
5
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
Supposons que l’on ait un champ par élément (CHAM1) , défini au centre de gravité de la
façon suivante :
1 2 3
On obtient :
1 1.5 2.5 3
On remarque que si l’on repasse du champ par point CHP1 à un champ par élément CHAM2
on ne retrouve pas le champ CHAM1 de départ. On obtient alors :
1.25 2. 2.75
On peut définir un objet de type liste de réels (LISTREEL) par le biais de l’opérateur
PROG. Exemple : LISTE1 = ‘PROG’ 0. 0.5 1. 1.5 2.0 2.5 2.5 2.5 2.5 2.5 ;
On peut utiliser la notion de pas, de nombre de pas et de nombre de valeurs à répéter pour
alléger les écritures. Ainsi LISTE1 pouvait également s’écrire :
LISTE1 = ‘PROG’ 0. PAS 0.5 NPAS 5 4*2.5 ;
On peut, de la même manière, créer des listes d’entiers (LISTENTI) avec l’opérateur LECT.
2,5
1,5
FORCE
1
0,5
0
0
6
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
L’opérateur EVOL supporte deux autres options :
- COMP : qui permet de définir une fonction complexe à partir de 3 listes de réels.
- CHPO : qui permet de définir l’évolution d’une composante d’un champ
(déplacement, force...) le long d’une ligne de noeuds.
L’opérateur TABL(E) sert à créer un objet de type TABLE qui peut entre autre, supporter une
structure en arborescence. On accède aux objets contenus dans une table en précisant l’indice
sous lequel il est rangé.
Exemple :
TB
de sous-type BASE-M O DALE
L’indice MODES de TB représente une table dont l’indice 1 représente aussi une table dont
l’indice FLOTTANT donne la première fréquence propre.
On pourrait écrire :
T1 = TB.MODES ;
T2 = T1.1 ;
FLOT = T2.FREQUENCE ;
La liste des principaux opérateurs classés par ordre alphabétique est présentée en annexe 2.
7
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
Longueur Masse Force Temps Masse Volumique Module d’Young Contrainte ou Pression
m kg N Sec 7.85 103 2. 1011 Pa
mm 10 kg N Sec 7.85 10-9 2. 105 MPa
Seule la mesure des angles doit être dans tous les cas exprimée en degrés pour la
géométrie et en radians pour les résultats obtenus.
Nous allons, dans la suite du document, reprendre ce processus en le détaillant sur des
exemples simples.
CASTEM dispose d’un certain nombres d’exemples reprenant la majorité des problèmes
pouvant être traités. Ces exemples sont disponibles dans le répertoire dgibi du user contenant
castem.
La liste des documents de présentation concernant CASTEM 2000 est présentée en annexe 4.
Il existe de nombreux autres documents dont on peut trouver la liste dans « Liste des rapports
CEA/DMT relatifs à CASTEM 2000 » - A. De Gayffier - Rapport LAMS 94-531.
8
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
I.2. Maillage
I.2.1. Généralités
L’objet du maillage est de discrétiser géométriquement le domaine d’analyse de manière à
pouvoir ultérieurement associer une formulation éléments finis au support géométrique.
Concrètement cette discrétisation s’effectue par la création d’objets de type maillage (points,
lignes, surfaces, volumes) à l’aide des opérateurs géométriques.
La technique à suivre est presque toujours la même :
- construction des points
- construction des lignes à partir des points
- construction des surfaces à partir des lignes
- construction des volumes à partir des surfaces.
Dans un premier exemple, nous allons chercher à mailler un cube de côté 10 m, de plusieurs
façons possibles.
9
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
I.2.3. Analyse de la solution
P1 = 0. 0. 0. ;
P2 = 10. 0. 0. ;
P3 = 10. 10. 0. ;
P4 = 0. 10. 0. ;
Le point est construit en associant à son nom, ses coordonnées et une densité (définie en
quatrième coordonnée). Nous reviendrons sur cette notion de densité dans l’exemple suivant.
Remarquons que l’objet de type POIN est également utilisé pour représenter un vecteur
(VEC1=3. 2. ;)
P1P2 = p1 DROI 10 p2 ;
P2P3 = p2 DROI 10 p3 ;
P3P4 = p3 DROI 10 p4 ;
P4P1 = p4 DROI 10 p1 ;
L’opérateur DROI(TE) ou D permet de construire une ligne droite à partir de ses deux points
extrêmes et de la règle permettant de calculer les coordonnées des points internes. Ces lignes
créées sont orientées et automatiquement subdivisées en un certain nombre de segments que
l’on pourra spécifier. Ici on a spécifié 10 segments entre deux points.
Les opérateurs CERC, CER3, PARA, CUBP, CUBT, COURBE, QUELCONQUE et
INTERSECTION permettent également de tracer des courbes telles que des arcs de cercle, de
paraboles, des lignes brisées... On se reportera à la notice d’utilisation de CASTEM 2000 pour
plus de précision.
L’opérateur DALL(ER) permet de construire une surface délimitée par 4 côtés ayant deux à
deux le même nombre de points et formant une ligne fermée. Il a été étendu à des cas où les
cotés se faisant face n’ont pas le même nombre de points. Le résultat obtenu n’est alors pas
toujours satisfaisant, il faut alors utiliser l’opérateur SURFACE. On peut aussi définir une
surface entre deux segments avec l’opérateur REGL(ER), ou à partir de la translation ou de la
rotation d’une ligne quelconque avec les opérateurs TRAN et ROTA.
10
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
VOL1=SURF1 VOLU 10 TRAN (0. 0. 10.) ;
- par translation de surface suivant un vecteur avec l'option TRAN comme dans notre
exemple.
La directive TRAC(ER) trace un objet de type maillage (ici la surface de base). L’option
QUAL(IFICATION) permet d’afficher les noms des objets visualisés à l’écran.
Le résultat obtenu est présenté sur la figure I-1.
P4
P3P4
P4P1
P3
SURF1
P1
P2P3
P1P2
P2
PREMIER MAILLAGE
11
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
TRAC CACH V1 ;
L’option CACH(E) permet de visualiser le volume VOL1 avec les faces cachées.
Le résultat obtenu est présenté sur la figure I-2.
PREMIER MAILLAGE
12
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
*
* LIGNES
*
P1P2=P1 DROI P2 ;
P2P3=P2 DROI P3 ;
P3P4=P3 DROI P4
P4P1=P4 DROI P1 ;
LTOT=P1P2 ET P2P3 ET P3P4 ET P4P1 ;
*
* SURFACE
*
SURF1=SURF PLAN LTOT ;
*
* VOLUME
*
VOL1=SURF1 VOLU TRANS (0. 0. 10.) DINI 0.01 DFIN 1. ;
*
* TRACAGE
*
TRAC QUAL SURF1 ;
TRAC CACH VOL1 ;
*
* FIN DU FICHIER
*
FIN ;
*
On remarque sur cet exemple que l’on a défini une densité plus faible pour P1 que pour les
autres points. Pour cela on a utilisé la directive DENS. On n’a donc plus les mêmes nombres
d’éléments sur les différentes lignes. On ne peut donc plus utiliser DALL(ER), nous allons
créer la surface avec SURF(ACE). Cet opérateur s’applique sur une ligne fermée que nous
avons créée sous le nom LTOT. Pour créer une ligne fermée il faut ajouter les segments en la
parcourant dans un sens donné. L’orientation de la normale à la surface dépend de ce sens.
Notons également la syntaxe de l’opérateur VOLU permettant de préciser la densité de début
de translation et celle de fin de translation.
Les résultats obtenus sont présentés sur les figures I-3 et I-4.
P4
P3P4
P4P1
P3
LTOT SURF1
P1
P1P2
P2P3
P2
MAILLAGE VARIABLE 1
13
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
MAILLAGE VARIABLE 1
14
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
* POINTS
*
P1=0. 0. 0. ;
P2=10. 0. 0. ;
P3=10. 10. 0. ;
P4=0. 10. 0. ;
*
* LIGNES
*
P1P2=P1 DROI -10 P2 DINI 0.01 DFIN 1. ;
P2P3=P2 DROI 10 P3 ;
P3P4=P3 DROI 10 P4 ;
P4P1=P4 DROI -10 P1 DINI 1. DFIN 0.01 ;
*
* SURFACE
*
SURF1=DALL P1P2 P2P3 P3P4 P4P1 ;
*
* VOLUME
*
VOL1=SURF1 VOLU -10 TRANS (0. 0. 10.) DINI 0.01 DFIN 1. ;
*
* TRACAGE
*
TRAC QUAL SURF1 ;
TRAC CACH VOL1 ;
*
* FIN DU FICHIER
*
FIN ;
Dans ce cas, les points sont définis comme dans notre premier exemple, mais sur les
droites s’appuyant sur P1 on spécifie la variation de densité entre la valeur initiale (origine de
la ligne) et la valeur finale (point du bout de ligne). Le fait de mettre -10 signifie que l’on veut
10 éléments et le signe négatif spécifie que la densité sera variable. Cette syntaxe est similaire
à celle qui permet de définir le volume à partir de la surface. On peut remarquer que
l’opérateur DALL(ER) peut être utilisé pour définir la surface puisque l’on a le même nombre
d’éléments sur les cotés en regard (même si ces éléments n’ont pas la même taille).
Le résultat obtenu est présenté sur les figures I-5 et I-6.
P4
P3P4
P4P1
P3
SURF1
P1
P1P2 P2P3
P2
MAILLAGE VARIABLE 2
Figure I-5 : Surface maillée avec densité variable et nombre d'éléments fixés
15
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
MAILLAGE VARIABLE 2
Figure I-6 : Volume maillé avec densité variable et nombre d'éléments fixés
*
* DEBUT DU FICHIER MAILLE4.DGIBI
*
TITR ‘TUBE CARRE’ ;
OPTI DIME 3 ELEM QUA4 ;
OEIL1 = 100. 95. 90. ;
*
* POINTS
*
P1 = 0. 0. 0. ;
P2 = 5. 0. 0. ;
P3 = 5. 5. 0. ;
P4 = 0. 5. 0. ;
*
* LIGNES
*
P1P2 = P1 DROI 5 P2 ;
P2P3 = P2 DROI 5 P3 ;
P3P4 = P3 DROI 5 P4 ;
P4P1 = P4 DROI 5 P1 ;
16
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
*
* SURFACES
*
SURF1 = P1P2 TRANS 10 (0. 0. 10.) ;
SURF2 = P2P3 TRANS 10 (0. 0. 10.) ;
SURF3 = P3P4 TRANS 10 (0. 0. 10.) ;
SURF4 = P4P1 TRANS 10 (0. 0. 10.) ;
SURFTOT = SURF1 ET SURF2 ET SURF3 ET SURF4 ;
*
* TRACAGE
*
TRAC OEIL1 SURFTOT QUAL ;
*
* ELIMINATION DES NOEUDS EN COMMUN
*
ELIM 0.01 SURFTOT ;
*
* TRACAGE APRES ELIMINATION
*
TRAC SURFTOT QUAL ;
*
* FIN DU FICHIER
*
FIN ;
*
La première partie du fichier est similaire aux cas précédents, signalons simplement
l’utilisation d’éléments plan QUA4 à la place des éléments volumiques CUB8 puisque l’on ne
maille qu’une surface fermée. Notons également la définition d’un point de vue (OEIL1) à
partir duquel sera regardée la structure.
Les différentes surfaces sont créées par translation de lignes suivant un vecteur en
précisant le nombre d’éléments souhaités dans la direction du vecteur de translation.
On construit ensuite la surface fermée complète par association des quatre surfaces planes.
On trace alors la surface obtenue en précisant le point de vue et en ajoutant l’option
QUAL pour voir le nom des différents éléments de la structure. Le résultat obtenu est présenté
sur la figure I-7.
SURF1 SURF4
SURFTOT
P1
SURF2 SURF3
P1P2 P4P1
P4
P2
P2P3 P3P4
P3
TUBE CARRE
FIGURE I-7 : Tube carré 1
17
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
Il faut cependant préciser qu’à ce moment du fichier, les quatre surfaces planes sont
totalement indépendantes (excepté aux points P1 P2 P3 P4). L’objet SURFTOT ne fait que les
regrouper pour rendre la manipulation de l’ensemble plus aisée mais elle ne crée pas de lien
mécanique. En effet, sur chacune des arrêtes, les deux surfaces en contact ont créé des noeuds
qui leur sont propres. On n’a donc pas 10 noeuds sur les arrêtes mais 20. Pour solidariser les
surfaces il faut rendre commun les noeuds des arrêtes ayant les mêmes coordonnées. Pour cela
on utilise la directive ELIM qui fusionne les noeuds situés à moins d’une distance donnée les
uns des autres. Ici cette distance est fixée à 0.01 . Après cette opération le code précise :
‘Nombre de noeuds éliminés 40’, ce qui correspond bien à 10 noeuds éliminés sur chacune
des quatre arrêtes . A partir de ce moment la structure globale est bien constituée d’une seule
entité mécanique.
L’utilisation de la directive ELIM est dangereuse, il est difficile de contrôler son bon
fonctionnement. Nous conseillons de ne l’utiliser que si l’on est capable de prédire combien il
y aura de noeuds en double. La solution pour mailler le tube sans éliminer les noeuds en
double est de ne pas les créer ! !
Par exemple :
L1 = P1P2 ET P2P3 ET P3P4 ET P4P1 ;
SURFTOT = L1 TRANS 10 50. 0. 10. ) ;
Avec cette méthode, on n’a pas de noeuds doubles mais les surfaces SURF1, SURF2... ne sont
pas nommées. Ceci peut se faire en combinant l’utilisation des opérateurs POINT et
ELEMENT :
GEO1 = SURFTOT POIN PLAN P1 P2 (0. 0.01 0.) 0.1 ;
SURF1 = ELEMENT SURFTOT APPUYER STRICTEMENT GEO1 ;
On trace ensuite le maillage total sans préciser le point de vue et on obtient le résultat
de la figure I-8. Suite à l’élimination, le programme a perdu le point de vue précisé au départ.
Par défaut, la figure est regardée à partir du point (0. 0. 0.). Si on veut retrouver la figure I-7 il
faut préciser à nouveau OEIL1 dans l’appel à l’opérateur ‘trac’. Précisons enfin que si l’on ne
définit pas de point de vue, la valeur prise par défaut avant ELIM n’est pas (0. 0. 0.) mais une
valeur permettant une visualisation très correcte.
P1P2
SURFTOT
SURF4
SURF1
P4P1
P1
SURF3 SURF2
P4 P3P4 P3 P2P3 P2
TUBE CARRE
18
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
19
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
*
* RESOLUTION
*
RIGI1=RIGI M1 CARTOT1 ;
RIGICL1=RIGI1 ET COND1 ;
DEPL1=RESO RIGICL1 FOR1 ;
*
* POST-TRAITEMENT
*
F1=EXTR DEPL 1 UZ P2 ;
F1=1.E3*F1 ;
MESS ‘FLECHE EN P2’ F1 ‘mm’ ;
OEIL1=0. -1000. 0. ;
DEF0 = DEFO POUTRE1 DEPL1 0. BLAN ;
DEF1 = DEFO POUTRE1 DEPL1 ROUG ;
TRAC OEIL1 (DEF0 ET DEF1) ;
*
* FIN DU FICHIER
*
FIN ;
a) Début de l’étude :
Le problème mécanique nous amène à choisir des éléments finis de type poutre. La
documentation ( présentée en annexe 3 ) nous informe que les éléments géométriques
correspondant à l'élément POUT sont des SEG2 et que la dimension requise pour ce type
d’étude est 3.
b) Définition de la géométrie :
P1 = 0. 0. 0. ;
P2 = 1. 0. 0. ;
POUTRE1 = P1 DROI 10 P2 ;
La géométrie est décrite en plaçant les points extrémités P1 et P2, et en traçant une ligne
droite entre P1 et P2 contenant 10 segments.
20
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
On a affecté sur la géométrie POUTRE1 des éléments finis de type POUT et une loi de
comportement mécanique élastique isotrope.
CARTOT1=CARMAT1 ET CAREF1 ;
Cependant, il nous a semblé pédagogique de séparer les caractéristiques suivant leurs origines.
Les conditions aux limites sont traitées dans CASTEM 2000 par la méthode des
multiplicateurs de Lagrange.
Elles sont écrites sous la forme : [C] {u}={q}
Dans le cas qui nous intéresse, les déplacements sont fixés nuls il n’y a donc pas besoin de
créer le vecteur {q}.
21
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
Signalons quelques autres opérateurs utilisables dans des cas particuliers :
- SYMT permet de spécifier des conditions aux limites de symétrie par rapport à un
plan ou une droite.
f) Conditions de chargement :
Ici on applique une force de -10 N suivant l’axe z au point P2. Ceci s’effectue avec l’opérateur
FORC(E). On aurait pu également écrire FOR1=FORC FZ -10. P2 ;
g) Résolution :
L’ensemble des données étant défini, on peut constituer le système [K]{u}={f} et le résoudre.
RIGI1=RIGI M1 CARTOT1 ;
RIGICL1=RIGI1 ET COND1 ;
Comme nous l’avons dit dans le paragraphe conditions aux limites, il convient de prendre en
compte la matrice des blocages au sein de la matrice rigidité.
h) Post traitement :
F1=EXTR DEPL1 UZ P2 ;
L’opérateur EXTR(AIRE) permet d’extraire une composante d’un ensemble de valeurs. Ici on
recherche le déplacement en UZ du point P2 au sein du vecteur solution en déplacement
DEPL1.
22
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
F1 = 1.E3 * F1 ;
La résolution par RESO donne des résultats en mètres avec notre choix d’unité. Pour l’avoir
en mm on le multiplie donc par 1000.
OEIL1 = 0. -1000. 0. ;
On définit ici le point à partir duquel sera vue la structure lors des visualisations. On peut ainsi
définir de multiples points de vue.
AMPLITUDE
0.00E+00
1.7
h) fin du programme :
FIN ;
La directive FIN permet de quitter CASTEM 2000.
23
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
24
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
* FORCE TOTALE
FOTOT=FO1 ET FO2 ET FO3 ;
VECTF2=VECT FOTOT 2.E-4 FR FZ ROUG ;
TITR ‘FORCE TOTALE’ ;
TRAC VECTF2 LIGNE1 ;
*
* RESOLUTION
*
RIG1=RIGI MO1 (MA1 ET CA1) ;
RIGCL1=RIG1 ET CLTOT ;
RES1=RESO RIGCL1 FOTOT ;
DR1=EXTR RES1 UR B ;
DR1=1.E6 * DR1 ;
*
* POST-TRAITEMENT
MESS ‘ DEPLACEMENT RADIAL ‘ DR1 ‘MICRON’ ;
DEF0=DEFO LIGNE1 RES1 0. BLAN ;
DEF1=DEFO LIGNE1 RES1 ROUG ;
TITR ‘DEFORMATION DE LA SPHERE’ ;
TRAC (DEF0 ET DEF1) ;
*
* FIN DU FICHIER
*
FIN ;
*
a) Début du programme :
L’option MODE AXIS(YMETRIE) précise que l’on effectue un calcul en axisymétrie. Dans
ce cas, pour les coordonnées, l’axe x correspond à l’axe r et l’axe y correspond à l’axe
d’axisymétrie z. Les déplacements sont notés UR, UZ ,UT pour les déplacements radiaux,
axiaux et en theta.
b) Géométrie :
A = 0. 0. ;
B = 1. 1. ;
C = 0. 1. ;
LIGNE1=CERC 100 A C B ;
TITR ‘MAILLAGE DE LA SPHERE’ ;
TRAC QUAL LIGNE1 ;
On définit un quart de cercle, par l’opérateur CERC(LE) qui, ici, trace un arc de cercle entre A
et B, de centre C, en divisant l’ensemble en 100 éléments.
25
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
La géométrie obtenue est présentée sur la figure II-2 .
B
LIGNE1
A
MAILLAGE DE LA SPHERE
On se place dans le domaine élastique isotrope, et on choisit pour l’étude, des éléments de
coque supportés par l’élément géométrique choisi précédent (SEG2). On prend donc des
éléments COQ2.
Notons simplement que le fait de préciser l’épaisseur par EPAI(SSEUR) est indispensable
pour les éléments de type coque. Rappelons ici l’importance de se reporter à la notice de
l’opérateur CARA pour connaître les caractéristiques indispensables à l’utilisation des
éléments.
CL1=BLOQ B UZ RT ;
CL2=BLOQ A UR RT ;
CLTOT=CL1 ET CL2 ;
Ces conditions permettent de rendre compte des symétries du problème, elles auraient pu être
données par l’opérateur SYMT.
26
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
f) Chargement :
L’opérateur VECT(EUR) nous permet de construire un objet contenant les forces sous forme
de vecteur dont on précise la taille, les directions d’étude et la couleur.
On trace alors ces forces représentées sous forme de vecteurs sur la ligne d’étude.
COMPOSANTES
VECTEURS
FR FZ
PRESSION INTERNE
On vérifie que la pression est bien dirigée dans le même sens sur toute la structure.
27
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
* Poids propre :
* Force radiale :
FO3=FORC FR 1000 B ;
On applique une force radiale (FR) de 1000N sur le point B à l’aide de l’opérateur FORC(E).
* Force totale :
Comme dans le cas de la pression, on visualise la force sous forme de vecteurs attachés à la
géométrie pour vérifier nos données.
COMPOSANTES
VECTEURS
FR FZ
FORCE TOTALE
28
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
g) Résolution :
RIGCL1=RIG1 ET CLTOT ;
DR1=EXTR RES1 UR B ;
DR1=1.E6 * DR1 ;
h) Post - traitement :
Comme dans l’exemple précédent on définit une déformée avec un facteur d'amplification
valant 0. pour avoir la structure non déformée. On définit une déformation réelle et on trace
les deux sur la même figure. Le résultat obtenu est présenté sur la figure II-5.
AMPLITUDE
0.00E+00
6.75E+04
DEFORMATION DE LA SPHERE
29
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
CE FD
PORTIQ1
C CD D
AC DB
A B
MAILLAGE DU PORTIQUE
30
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
*
PORTIQ1=AC ET CE ET EF ET FD ET DB ET CD ;
*
TITR ‘MAILLAGE DU PORTIQUE’ ;
TRAC OEIL QUAL PORTIQ1 ;
*
* CHOIX DU COMPORTEMENT DU MATERIAU ET DU MODELE EF
*
MO1=MODE PORTIQ1 MECANIQUE ELASTIQUE ISOTROPE POUT ;
*
* DONNEES MATERIAU ET ELEMENT
CARMAT1=MATE MO1 YOUN 2.1E11 NU 0.3 RHO 7.8E3
SECT 1.392E-4 INRY 2.673E-10 INRZ 2.673-10 TORS 1.E10 ;
*
* CONDITIONS AUX LIMITES
*
CL1=BLOQ UZ PORTIQ1 ;
CL2=BLOQ RX PORTIQ1 ;
CL3=BLOQ RY PORTIQ1 ;
CL4=BLOQ UX UY RZ A ;
CL5=BLOQ UX UY RZ B ;
CLTOT1= CL1 ET CL2 ET CL3 ET CL4 ET CL5 ;
*
* CHARGEMENT
*
* PAS DE CHARGEMENT DANS LE CAS DE CALCUL DE MODES PROPRES
*
* RESOLUTION
*
RIG1=RIGI MO1 CARMAT1 ;
RIGCL1=RIGI1 ET CLTOT1 ;
MAS1=MASS MO1 CARMAT1 ;
FREQINF=1. ;
FREQSUP=50. ;
* OPTION INTERVALLE
TB=VIBR INTERVALLE FREQINF FREQSUP RIGCL1 MAS1 TBAS IMPR ;
*
* POST-TRAITEMENT
*
NMOD=3 ;
I=0 ;
REPETER BLOC1 NMOD ;
I=I+1 ;
FRQ=TB.MODES.I.FREQUENCE ;
NUM=TB.MODES.I.NUMERO_MODE ;
TITRE ‘DEFORMEE MODALE’ NUM ‘FREQUENCE’ FRQ ;
CHP1=TB.MODES.I.DEFORMEE_MODALE ;
DEF0=DEFO PORTIQ1 CHP1 0. BLAN ;
DEF1=DEFO PORTIQ1 CHP1 ROUG ;
TRAC OEIL (DEF0 ET DEFI) ;
FIN BLOC1 ;
*
* FIN DU FICHIER
*
FIN ;
*
31
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
a) Données du problème :
b) Résolution :
INTERVALLE : qui cherche les fréquences propres dans un intervalle délimité par une
fréquence inférieure et une fréquence supérieure. L’algorithme est basé sur une dichotomie
avec calcul du nombre de valeurs propres avant et après la valeur de dichotomie afin d’isoler
les fréquences dans un intervalle, puis on travaille comme dans proche à partir de la valeur
centrale des intervalles.
PROCHE : qui cherche les fréquences propres proches de valeurs précisées. Les valeurs sont
entrées sous forme de liste de réels. Dans notre cas, on aurait pu écrire :
TB=VIBR PROCHE (PROG 8.8 29.4 43.8) RIGCL1 MAS1 TBAS IMPR ;
L’algorithme est basé sur une méthode itérative avec pour valeurs propres de départ les
valeurs précisées dans la liste de réels.
SIMULTANE : avec cette option, le calcul cherche de manière simultanée les NB fréquences
propres les plus basses. Cet algorithme permet de séparer les modes propres et fréquences
identiques alors que les deux méthodes précédentes ne le permettent pas.
Sur notre exemple :
TBS=VIBR SIMULTANEE TB NB RIGCL1 MAS1 ‘TBAS’ IMPR ;
Dans tous les cas l’opérateur VIBR(ATION) utilise les matrices de rigidité et de masse.
L’option TBAS signifie que les résultats seront écrits dans une table que nous allons présenter
par la suite. L’option IMPR implique que les messages de calcul seront affichés à l’écran,
pendant le déroulement de la procédure.
32
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
Pour finir de présenter l’opérateur VIBR(ATION), et pour pouvoir comprendre la suite du
fichier, il est nécessaire de décrire la table dans laquelle sont stockés les résultats.
TB
de sous-type BAS E-MO DA LE
c) Post-traitement :
NMOD=3 ;
I=0 ;
REPETER BLOC1 NMOD ;
I=I+1 ;
FRQ=TB.MODES.I. FREQUENCE ;
NUM=TB.MODES.I. NUMERO_MODE ;
TITRE ‘DEFORMEE MODALE’ NUM ‘FREQUENCE’ FRQ ;
CHP1=TB.MODES.I. DEFORMEE_MODALE ;
DEF0=DEFO PORTIQ1 CHP1 0. BLAN ;
DEF1=DEFO PORTIQ1 CHP1 ROUG ;
TRAC OEIL (DEF0 ET DEF1) ;
FIN BLOC1 ;
L’objet de ce post - traitement des résultats est de visualiser les déformées qui
correspondent aux modes propres calculés. Pour cela deux notions sont à préciser :
- l’utilisation des boucles REPETER
- la lecture de valeurs dans la table de résultats.
REPETER BLOC N ;
.
.
.
FIN BLOC ;
33
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
Une autre manière de procéder, plus subtile, serait de dire « faire la boucle tant qu’il y a des
fréquences à étudier ».
Ce qui peut s’écrire :
I=1 ;
REPETER BLOC1 ;
SI (EXISTE (TB.MODES) I) ;
.
.
.
SINON ;
QUITTER BLOC1 ;
FINSI ;
I=I+1
FIN BLOC1
La lecture des résultats dans la table s'effectue de la manière suivante : dans FRQ on
récupère la fréquence du mode I de la table TB, dans NUM on récupère le numéro du mode I
de la table TB et dans CHP1 on récupère la déformée modale du mode I de la table TB.
AMPLITUDE
0.00E+00
.13
34
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
AMPLITUDE
0.00E+00
.43
AMPLITUDE
0.00E+00
.38
35
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
Une analogie formelle peut être faite entre le calcul thermique et le calcul mécanique. Ceci
permet de passer facilement des calculs mécaniques aux calculs thermiques.
L’analogie est la suivante :
MECANIQUE THERMIQUE
Matrice de rigidité [K] Matrice de conductivité [Λ ]
Matrice de masse [M] Matrice de capacité [C]
Vecteur déplacements généralisés {U} Vecteur températures {T}
Vecteur forces généralisées {F} Vecteur flux nodaux {φ}
[K].{U} = {F} [Λ ].{T} = {φ}
Les conditions aux limites sont fixées comme pour les calculs mécaniques par BLOQ et
DEPI.
D C
1. m
*E
0.2 m
A B
0.6 m
avec :
sur AB : température imposée à 100°C
sur BC et CD : convection avec température extérieure de 0°C
sur DA : droite isolée pas de convection.
36
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
On cherche la carte de température sur l’ensemble de la structure et la température du point E.
On effectuera également un calcul d'erreur en comparant la solution obtenue à une solution de
référence.
37
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
* FLUX
FLUTOT=FCL1 ET FLU1 ;
* RESOLUTION
CHPO1=RESO CONDTOT FLUTOT ;
*
* POST-TRAITEMENT
*
TITR ‘THERM1 TEMPERATURES’ ;
TRAC CHPO1 SURF1 ;
*
PE=SURF1 POIN PROC (0.6 0.2) 0.01;
TE1=EXTR CHPO1 T PE ;
TE0=18.3 ;
ERREUR1=100*(ABS((TE1-TE0)/TE0)) ;
MESS ‘TEMPERATURE THEORIQUE EN E : ‘ TE0 ;
MESS ‘TEMPERATURE CALCULEE EN E : ‘ TE1 ;
MESS ‘SOIT UNE ERREUR DE : ‘ ERREUR1 ‘%’ ;
*
* FIN DU FICHIER
*
FIN ;
*
Nous ne reviendrons pas sur la construction du maillage. Notons simplement que l’on obtient
finalement le maillage présenté sur la figure III-1:
D CD C
DA SURF1 BC
A AB B
THERM1 MAILLAGE
38
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
b) Choix du comportement et des éléments :
CL1=BLOQ AB T ;
FCL1=DEPI CL1 100. ;
On veut fixer à 100°C la température sur le côté AB. Dans un premier temps on crée un objet
de type conductivité (CL1) pour signaler que la température (T) est fixée sur AB. Dans un
second temps on crée un objet de type flux (FCL1) pour préciser la valeur à laquelle la
température est fixée.
e) Chargement :
Le seul flux de chargement est le flux de convection sur les côtés BC et CD défini par le fait
que la température à l’infini vaut 0°C. L’opérateur CONV permet de créer ce flux de
convection forcée.
f) Résolution :
39
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
FLUTOT=FCL1 ET FLU1 ;
On résout le système [Λ ].{T}={φ}, avec l’opérateur RESO(UDRE) que l’on utilise aussi en
mécanique. L’objet solution est du type champ par point, il contient la température de chaque
point.
g) Post - traitement :
VAL - ISO
A 4.1
B 11.
C 18.
D 25.
E 33.
F 40.
G 47.
H 54.
I 61.
J 68.
K 75.
L 82.
M 89.
N 96.
THERM1 TEMPERATURES
40
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
TE1=EXTR CHPO1 T PE ;
TE0=18.3 ;
ERREUR1=100*(ABS((TE1-TE0)/TE0)) ;
Pour obtenir une meilleure précision, il aurait fallu faire un maillage plus dense.
41
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
- calcul mécanique avec prise en compte du chargement thermique que l’on calcule à
partir des résultats du calcul thermique.
Pour illustrer l'aspect thermo-mécanique, nous allons traiter un exemple bâti autour du cas
précédent, ce qui nous permettra de ne pas revenir sur la phase de calcul purement thermique.
D C
1. m
A B
0.6 m
42
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
* POINTS
A = 0. 0. ;
B = 0.6 0. ;
C = 0.6 1.0 ;
D = 0. 1.0 ;
* LIGNES
NELEM1=10 ;
NELEM2=6 ;
AB=A DROI NELEM2 B ;
BC=B DROI NELEM1 C ;
CD=C DROI NELEM2 D ;
DA=D DROI NELEM1 A ;
* SURFACE
SURF1=DALL AB BC CD DA PLAN ;
* VISUALISATION
TITR ‘THERMECA1 MAILLAGE’ ;
TRAC QUAL SURF1 ;
*
*---------------------------------------------------------------------
* CALCUL THERMIQUE
*---------------------------------------------------------------------
*
* CHOIX DU COMPORTEMENT ET DU MODELE EF
*
MO1=MODE SURF1 THERMIQUE ISOTROPE QUA8 ;
MO2=MODE (BC ET CD) CONVECTION ;
*
* DONNEES MATERIAU ET ELEMENTS
*
MAT1=MATE MO1 K 52.0 ;
MAT2=MATE MO2 H 750.0 ;
*
* CONDITIONS AUX LIMITES
*
CL1=BLOQ AB T ;
FCL1=DEPI CL1 100. ;
*
* CHARGEMENT (FLUX)
*
FLU1=CONV MO2 MAT2 T 0. ;
*
* RESOLUTION
*
* MATRICES DE CONDUCTIVITE
COND1=COND MO1 MAT1 ;
CON2=COND MO2 MAT2 ;
CONDTOT=COND1 ET COND2 ET CL1 ;
* FLUX
FLUTOT=FCL1 ET FLU1 ;
* RESOLUTION
CHPO1=RESO CONDTOT FLUTOT ;
*
* POST-TRAITEMENT
*
TITR ‘THERMECA1 TEMPERATURES (MAXI= ‘ (MAXI CHPO1) ‘ )’ ;
TRAC CHPO1 SURF1 ;
*
43
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
*---------------------------------------------------------------------------------------------
* CALCUL MECANIQUE
*---------------------------------------------------------------------------------------------
*
* CHOIX DU COMPORTEMENT ET DU MODELE EF
*
MO3=MODE SURF1 MECANIQUE ELASTIQUE ISOTROPE QUA8 ;
*
* DONNEES MATERIAU ET ELEMENTS
*
MAT3=MATE MO3 YOUN 2.E11 NU 0.3 RHO 7800. ALPH 1.E-5 ;
*
* CONDITIONS AUX LIMITES
*
CL3=BLOQ DEPL (AB ET CD) ;
*
* CHARGEMENT THERMIQUE ET PRESSION
*
SIGT3=THET MO3 CHPO1 MAT3 ;
F3=BSIG MO3 SIGT3 ;
PRES3=PRES MASS MO3 100.E6 DA ;
*
* RESOLUTION
*
RIG3=RIGI MO3 MAT3 ;
RIGCL3=RIG3 ET CL3 ;
DEP3=RESO RIGCL3 (F3 ET PRES3) ;
*
* POST-TRAITEMENT
*
* DEFORMEE
DEF0=DEFO SURF1 DEP3 0. BLAN ;
DEF1=DEFO SURF1 DEP3 ROUG ;
TITR ‘THERMECA1 DEFORMEE’ ;
TRAC (DEF0 ET DEF1) ;
*
* CALCUL DES CONTRAINTES TOTALES ET MECANIQUES
SIGTOT3=SIGM MO3 MAT3 DEP3 ;
SIGM3=SIGTOT3 - SIGT3 ;
*
* CHAMPS DE CONTRAINTES
S_XX=(EXCO ‘SMXX’ SIGM3)/1.E6 ;
TITR ‘CONTRAINTES S_XX (MAXI= ‘ (MAXI S_XX) ‘ MPa)’ ;
TRAC MO3 S_XX ;
S_YY=(EXCO ‘SMYY’ SIGM3)/1.E6 ;
TITR ‘CONTRAINTES S_YY (MAXI= ‘ (MAXI S_YY) ‘ MPa)’ ;
TRAC MO3 S_YY ;
VM=(VMIS MO3 SIGM3)/1.E6 ;
TITR ‘CONTRAINTES DE VON MISES (MAXI= ‘ (MAXI VM) ‘ MPa) ‘ ;
TRAC MO3 VM ;
*
* FIN DU FICHIER
*
FIN ;
*
44
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
a) Géométrie :
DA SURF1 BC
A AB B
THERM1 MAILLAGE
b) Calcul thermique :
VAL - ISO
A 4.1
B 11.
C 18.
D 25.
E 33.
F 40.
G 47.
H 54.
I 61.
J 68.
K 75.
L 82.
M 89.
N 96.
THERM1 TEMPERATURES
45
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
Passons maintenant à l’étude mécanique du problème.
f) Chargement :
g) Résolution :
46
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
h) Post - traitement :
Tracé classique de la déformée. Le résultat obtenu est présenté sur la figure III-5.
AMPLITUDE
0.00E+00
2.17E+02
THERMECA1 DEFORMEE
La thermique agit en imposant en chaque point une déformation EPSIT = α.T. En notant
EPSTOT la déformation correspondant au déplacement, le calcul des contraintes est donc :
σ = D.(EPSTOT-EPSIT)
Il est donc possible de procéder en deux temps : calcul de D*EPSTOT et on lui retranche
D*EPSIT.
SIGM3=SIGTOT3-SIGT3 ;
47
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
S_XX=(EXCO ‘SMXX’ SIGM3)/I.E6 ;
EXTR : extrait d’un objet un autre objet (par exemple un déplacement en un point
suivant une direction dans un champ de déplacement).
EXCO : extrait une ou plusieurs composantes d’un champ (par exemple ici les
contraintes σxx dans le champ de contraintes global).
REDU : réduit un champ par éléments ou un champ par points à un support donné (par
exemple l’ensemble des contraintes du côté AB dans l’ensemble des
contraintes de la structure).
VAL - ISO
A-5.10E+02
B-4.67E+02
C-4.25E+02
D-3.82E+02
E-3.40E+02
F-2.98E+02
G-2.55E+02
H-2.13E+02
I -1.70E+02
J -1.28E+02
K -85.
L -43.
M-.41
N 42.
48
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
S_YY=(EXCO ‘SMYY’ SIGM3)/I.E6 ;
TITR ‘CONTRAINTES S_YY (MAXI=‘(MAXI S_YY) ‘ MPa)’ ;
TRAC MO3 S_YY ;
VAL - ISO
A-5.48E+02
B-5.01E+02
C-4.54E+02
D-4.06E+02
E-3.59E+02
F-3.11E+02
G-2.64E+02
H-2.16E+02
I -1.69E+02
J -1.21E+02
K -74.
L -27.
M 21.
N 68.
L’opérateur VMIS calcule une contrainte équivalente à un champ de contraintes. Dans les cas
massifs (2D et 3D) elle coïncide avec la contrainte de Von Mises.
49
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
On trace les contraintes de Von Mises sur le modèle MO3.
Le résultat obtenu est présenté sur la figure III-8.
VAL - ISO
A 26.
B 66.
C 1.06E+02
D 1.46E+02
E 1.86E+02
F 2.26E+02
G 2.66E+02
H 3.07E+02
I 3.47E+02
J 3.87E+02
K 4.27E+02
L 4.67E+02
M5.07E+02
N 5.47E+02
Nous avons vu dans cet exemple, les opérateurs de post - traitement SIGM et VMIS. D’autres
opérateurs sont disponibles. Citons entre autres :
50
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
où TAB1 est une table qui permet de définir les options et les paramètres du calcul. Les
indices de l’objet TAB1 sont présentés en annexe 5.
20 mm
Force
60 mm
51
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
Les caractéristiques de l’acier constituant la plaque seront entrées par le biais d’une courbe de
traction expérimentale.
La force appliquée va augmenter jusqu'à 1000 N puis va être relâchée jusqu'à une force nulle.
Dans un post-traitement des résultats, nous étudierons les contraintes de Von Mises, les
déformations inélastiques et les déformations de la plaque. Ceci nous permettra de conclure
sur la plastification de la structure.
52
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
*
* CHARGEMENT
*
FO1 = FORC (100 0) L34;
LIST1 = PROG 0 PAS 1. 20.;
LISF1 = PROG 0 PAS 1. 10. PAS -1. 0.;
EVF1 = EVOL MANU 'temps' LIST1 'force' LISF1;
CHA1 = CHAR 'MECA' FO1 EVF1;
SI(NEG GRAPH 'N');
DESS (EVF1*100.) ;
FINSI;
*
* CALCUL PAS A PAS
*
TAB1 = TABLE;
TAB1.'BLOCAGES_MECANIQUES' = CL1;
TAB1.'MODELE' = MO1;
TAB1.'CHARGEMENT' = CHA1;
TAB1.'CARACTERISTIQUES' = MAT1;
TAB1.'TEMPS_CALCULES' = LIST1;
TAB1.'GRANDS_DEPLACEMENTS'=VRAI;
PASAPAS TAB1;
*
* FIN DU FICHIER
*
OPTI SAUV '/test4/pica/fleuret/jsplas1.sortgibi';
SAUV TAB1;
FIN;
*
Nous ne reviendrons pas sur cette partie du calcul qui n’ajoute rien à ce que nous avons vu
dans les exemples précédents.
Le maillage obtenu est présenté sur la figure IV-1.
P4 L34 P3
P1 L12 P2
PLAQUE EN FLEXION
53
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
b) Choix du comportement matériau et du modèle EF
LISE1=PROG....... ;
LISC1=PROG........ ;
EVOL1=EVOL MANU ‘déformations’ LISE1 ‘contraintes’ LISC1 ;
Tout d’abord, il convient de créer la courbe de traction sous forme d’un objet Evolution. Pour
cela on définit deux listes avec l’opérateur PROG, puis on fabrique l’évolution qui va relier
LISC1 à LISE1.
Les caractéristiques des matériaux rattachés au modèle MO1 sont entrées en précisant le
module d’Young, le coefficient de Poisson et la courbe de traction précédée du mot clef
TRAC. Les valeurs à entrer dépendent du modèle de plasticité utilisé, il est important de se
reporter à la notice de MATE pour vérifier ce point.
Nous retrouvons la structure que nous avions vu dans le chapitre III-3-3, l’idée ici est de ne
tracer les dessins que si la variable GRAPH que l’on a défini au début du programme est
différente de ‘N’.
L’évolution représentant la courbe de traction du matériau est présentée sur la figure IV-2.
X1.E2 contraintes
8.00
7.00
6.00
5.00
4.00
3.00
2.00
1.00
deformations
.00
PLAQUE EN FLEXION
54
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
d) Conditions aux limites
e) Chargement
1.00
.80
.60
.40
.20
temps
.00
PLAQUE EN FLEXION
55
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
f) Résolution
La résolution du calcul non linéaire se fait par le biais de la directive PASAPAS. Pour
cela, il convient dans un premier temps de définir une table (TAB1). Puis il faut préciser les
options et les données nécessaires au calcul considéré. Il est pour cela nécessaire de se
reporter à la notice de PASAPAS (cf annexe 5).
Dans notre cas, il convient de préciser :
- les conditions aux limites (CL1)
- le modèle (MO1)
- le chargement (CHA1)
- les caractéristiques des matériaux (MAT1)
Les temps représentant les itérations du calcul PASAPAS sont ici égaux aux temps du
chargement (LIST1), mais cela n’est pas obligatoire. Le calcul PASAPAS va donc effectuer
les calculs pour 21 pas de pseudo temps entre 0. et 20.
Enfin, on précise que nous effectuerons le calcul dans l’hypothèse des grands déplacements.
Les résultats obtenus sont stockés dans la table TAB1.
g) Sauvegarde
Un calcul PASAPAS peut être assez long. Il est donc parfois utile de sauvegarder la table
contenant la majorité des données et les résultats, et de faire un post-traitement par la suite à
partir du fichier de sauvegarde de la table. Ceci permet de modifier le post-traitement sans
relancer le calcul PASAPAS.
*
* fichier de post - traitement des resultats de jsplas1.sortgibi
*
OPTI REST '/test4/pica/fleuret/jsplas1.sortgibi';
REST;
*
*--- point de chargement
*
PCHAR = 10;
PFINAL = 20;
*
*--- contraintes
*
SIGMA1 = TAB1.'CONTRAINTES'.PCHAR;
SIGMAV1 = VMIS SIGMA1 TAB1.'MODELE';
TITR 'CONTRAINTES DE VON MISES';
TRAC SIGMAV1 TAB1.'MODELE';
*
56
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
*--- deformations inelastiques
*
VAR1 = TAB1.'VARIABLES_INTERNES'.PCHAR;
DINE1 = EXCO VAR1 'EPSE';
TITR 'DEFORMATIONS INELASTIQUES';
TRAC DINE1 TAB1.'MODELE';
*
*--- deplacements
*
GEOTOT = EXTR TAB1.'MODELE' 'MAIL';
DEP1 = TAB1.'DEPLACEMENTS'.PCHAR;
DEP2 = TAB1.'DEPLACEMENTS'.PFINAL;
DEF0 = DEFO GEOTOT DEP1 0. BLAN;
DEF1 = DEFO GEOTOT DEP1 20. ROUG;
DEF2 = DEFO GEOTOT DEP2 20. ROUG;
TITR 'DEPLACEMENTS EN FIN DE CHARGE';
TRAC (DEF0 ET DEF1);
TITR 'DEPLACEMENTS APRES RELACHE';
TRAC (DEF0 ET DEF2);
*
* FIN DU FICHIER
*
FIN;
**
a) Restitution
REST ;
On restitue les données sauvegardées dans le fichier.
b) Point de chargement
PCHAR=10 ;
PFINAL=20 ;
On va se situer à deux moments du chargement :
-au moment où la force est maximale (PCHAR).
-après avoir remis la force à zéro (PFINAL).
c) Contraintes
SIGMA1=TAB1. ‘CONTRAINTES’.PCHAR ;
On récupère les contraintes de la table TAB1 pour le temps PCHAR.
57
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
TITR ‘CONTRAINTES DE VON MISES’ ;
TRAC SIGMAV1 TAB1. ‘MODELE’ ;
On trace les contraintes de Von Mises à l’aide de la directive TRAC en précisant le modèle, et
après avoir donné un nom au dessin. La figure obtenue est présentée sur la figure IV-4.
VAL - ISO
A 9.0
B 47.
C 84.
D 1.22E+02
E 1.60E+02
F 1.97E+02
G 2.35E+02
H 2.73E+02
I 3.11E+02
J 3.48E+02
K 3.86E+02
L 4.24E+02
M4.61E+02
N 4.99E+02
d) Déformations inélastiques :
VAR1=TAB1.’VARIABLES_INTERNES’.PCHAR ;
DINE1=EXCO VAR1 ‘EPSE’ ;
On tire de la table TAB1 les variables internes associées au temps de chargement PCHAR,
puis on extrait de ces variables la composante EPSE qui représente les déformations
inélastiques.
A-1.11E-05
B 6.93E-04
C 1.40E-03
D 2.10E-03
E 2.81E-03
F 3.51E-03
G 4.21E-03
H 4.92E-03
I 5.62E-03
J 6.33E-03
K 7.03E-03
L 7.74E-03
M8.44E-03
N 9.14E-03
DEFORMATIONS INELASTIQUES
58
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
e) déplacements
L’obtention des déformées ainsi que leur dessin a déjà été étudié dans les exemples
précédents. Les dessins obtenus sont présentés sur les figures IV-6 et IV-7 .
AMPLITUDE
0.00E+00
20.
AMPLIT
0.00E+0
20.
On remarque qu’au temps pfinal la plaque n’est pas revenue à sa position initiale, ce qui
montre qu’il y a eu plastification.
59
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
LEXIQUE
élimination............................................................ 16
A
EPAI..................................................................... 26
AXIS..................................................................... 25 EPSI ..................................................................... 50
axisymétrique ....................................................... 24 EVOL ..................................................................... 6
Evolution .............................................................. 54
B
évolution................................................................. 6
BLOQ ................................................................... 36 EXCO................................................................... 48
BSIG..................................................................... 46 EXTR ....................................................... 22; 41; 48
C F
CACH................................................................... 12 facteur d'amplification .......................................... 29
calcul élasto-plastique .......................................... 54 flux ....................................................................... 40
calcul mécanique linéaire ..................................... 19 force ..................................................................... 24
calcul non-linéaire ................................................ 51 force radiale.......................................................... 28
calcul thermique ................................................... 36
G
calcul thermo-mécanique...................................... 42
CAPA ................................................................... 36 Gibiane ................................................................... 4
Castem 2000 ........................................................... 4 grands déplacements............................................. 51
CER3 .................................................................... 10
I
CERC ............................................................. 10; 25
Champs par élément ............................................... 5 IMPR.................................................................... 32
Champs par point.................................................... 5 INTERSECTION ................................................. 10
chargement ........................................................... 22 INTERVALLE ..................................................... 32
coefficient de dilatation ........................................ 46
L
coefficient d'échange ............................................ 39
comportement du matériau ................................... 26 LECT...................................................................... 6
COND................................................................... 36 lignes ...................................................................... 9
conditions aux limites..................................... 21; 26 LIST ....................................................................... 5
conductivité .......................................................... 39 liste ......................................................................... 6
contraintes thermiques.......................................... 42
M
CONV................................................................... 36
convection ...................................................... 36; 39 Maillage.................................................................. 9
COQU................................................................... 27 MASS................................................................... 27
COURBE.............................................................. 10 MATE .................................................................. 21
courbe de traction ................................................. 52 MAXI ................................................................... 45
CUBP ................................................................... 10 MODE............................................................ 10; 20
CUBT ................................................................... 10 modes propres ...................................................... 30
D N
DALL ............................................................. 10; 15 NORM.................................................................. 27
DEFO ................................................................... 23
O
déformations inélastiques ..................................... 58
DENS ................................................................... 13 objets ...................................................................... 5
densité................................................................... 12 opérandes ............................................................... 4
DEPI..................................................................... 36 opérateurs ........................................................... 4; 7
DIME.................................................................... 10 OPTI..................................................................... 10
directives ................................................................ 4
P
DROI .................................................................... 10
PARA ................................................................... 10
E
PASAPAS ...................................................... 51; 56
élasto-plastique..................................................... 51 plasticité ............................................................... 51
ELIM .................................................................... 18 poids propre.................................................... 24; 28
60
PRISE EN MAIN DE CASTEM 2000 PAR L’EXEMPLE
point de vue .......................................................... 17 SIMULTANE....................................................... 32
points ...................................................................... 9 surfaces................................................................... 9
PRES .............................................................. 27; 46
T
pression interne............................................... 24; 27
PROCHE .............................................................. 32 TABL ..................................................................... 7
PROG ..................................................................... 6 table........................................................................ 7
pseudo-temps........................................................ 55 température........................................................... 41
THET ................................................................... 46
Q
TRAC ............................................................. 11; 23
QUAL................................................................... 11 TRAN................................................................... 10
QUELCONQUE................................................... 10 TRES.................................................................... 50
R U
REAC ................................................................... 50 unités ...................................................................... 8
REDU ................................................................... 48
V
REGL ................................................................... 10
règles syntaxiques................................................... 4 VECT ................................................................... 27
REPETER ............................................................ 33 VIBR .................................................................... 32
RESO.................................................................... 23 VMIS.................................................................... 49
RIGI...................................................................... 22 VOLU................................................................... 11
ROTA ................................................................... 10 volumes .................................................................. 9
Von Mises ................................................ 49; 52; 57
S
SIGM.................................................................... 47
61
CLASSIFICATION DES OBJETS
Les différents objets utilisés dans CASTEM 2000 peuvent stocker des informations de natures très
différentes (nombres entiers ou flottants, mots, maillages, matrices, champs, etc...). Lors d’une exécution de
CASTEM 2000, on peut à tout instant regarder le type des objets en utilisant la directive LIST.
ENTIER entier
FLOTTANT flottant
LISTENTI liste d’entiers
LISTREEL liste de flottants
MOT mot
LOGIQUE logique
LISTMOTS liste des mots
TABLE ensemble d’objets indicé par un ensemble d’objets
EVOLUTION représentation d’une fonction réelle par une suite de couples x, f(x)
NUAGE ensemble de M. N_uplets
Objets de maillage
Objets de calcul
Objets de post-traitement
--
**..................................... exponentiation
*....................................... multiplie deux objets, qu’ils soient ou non de type différent
- ....................................... soustrait un objet d’un autre objet
/........................................ divise un objet par un autre
+....................................... somme de plusieurs objets, y compris les objets de type différent
<....................................... comparaison entre deux objets
<EG ................................. comparaison entre deux objets
>....................................... comparaison entre deux objets
>EG ................................. comparaison entre deux objets
-A-
-B-
-C-
CABL .............................. construction d’un objet de type RIGIDITE contenant la rigidité d’un câble
CAPA .............................. construction d’un objet de type RIGIDITE contenant la matrice de capacité calorifique
CAPI................................ calcule un champ de contraintes de Piola Kirchhoff à partir d’un champ de contraintes
de Cauchy
CARA.............................. construit les caractéristiques d’un élément (épaisseur de coque, section de barre, etc)
CER3 ............................... permet de construire un arc de cercle passant par 3 points
CERC .............................. construit un arc de cercle à partir d’un point centre et de deux points
CHAN.............................. change le type d’élément d’un maillage
CHAN.............................. change le type d’un objet
CHARG ........................... construit un objet contenant la description spatiale et temporelle du chargement
CHOC.............................. construction d’un objet de type ATTACHE contenant la description d’un liaison choc
CHPO .............................. création d’un objet de type CHPOINT ayant pour composantes les DDL principaux de
l’objet de type RIGIDITE
CHSP............................... change le type d’un spectre
CLST ............................... construction d’un objet de type BLOQSTRU pour écrire des liaisons entre sous-
structures
CMOY............................. calcule un choc moyen à partir d’un ensemble d’impacts
COLI................................ combinaison linéaire des deux champs de même type pondérés par des nombres de
type FLOTTANT
COMB ............................. combinaison linéaire d’objets consignés dans une table indicée par des objets de type
POINT
COMP.............................. extrait un segment compris entre 2 points d’une ligne
COMT ............................. calcule le nombre de chocs contenus dans un enregistrement d’impacts au cours du
temps
CONC.............................. concaténation de deux objets de type EVOLUTION
COND.............................. construction d’un objet de type RIGIDITE contenant la matrice de conductivité, de
convection ou du rayonnement selon le modèle
CONF .............................. directive servant à confondre des points
CONF .............................. directive servant à confondre des points
CONG.............................. construit un congé de raccordement (circulaire) entre deux lignes
CONT .............................. construit le contour d’un objet
CONV.............................. permet d’imposer une condition de convection forcée sur une partie du contour (de
l’enveloppe) d’une structure
COOR.............................. retrouve les coordonnées d’un objet de type POINT, MAILLAGE, CHPOINT ou
MCHAMI
COOR.............................. sert à retrouver les coordonnées d’un objet de type POINT, MAILLAGE, CHPOINT
ou MCHAML
COPY .............................. duplique un objet
COS ................................. cosinus d’un objet
COTE .............................. retrouve le côté d’un maillage de surface
COUL .............................. duplique un objet en lui appliquant une couleur
COUR.............................. crée une courbe polynomiale
COUT .............................. construit une surface qui relie deux lignes ou une ligne et un point à l’aide de triangles
CRIT................................ calcule le critère de plasticité
CUBP .............................. construit un arc de cubique passant par 4 points
CUBT .............................. construit un arc de cubique passant par deux points avec leurs vecteurs tangents
-D-
DALL .............................. construit une surface soit à partir d’un contour, soit à partir d’une représentation
polynomiale
DEBI ............................... calcule les forces nodales dues à une condition de débit imposée sur une frontière d’un
milieu poreux
DEBP............................... crée un objet de type PROCEDURE qui définit une procédure (début d’une procédure)
DEFO .............................. construit la déformé d’une structure à partir de la géométrie initiale et un champ de
déplacement
DENS .............................. directive servant à définir la densité du maillage en un point
DEPB............................... construction d’un objet de type ATTACHE pour imposer des déplacements dans une
sous-structure
DEPI ................................ spécifie la valeur des déplacements imposés
DEPL............................... directive servant à déplacer l’ensemble des points d’un objet
DESS ............................... directive permettant de tracer des courbes contenues dans un objet de type
EVOLUTION
DETR .............................. directive pour détruire un objet
DEVE .............................. construction d’un objet de type ATTACHE contenant les données d’une liaison
déversoir
DEVO.............................. calcule la solution d’un système d’équations de la forme : M¨X+C¨X=F(X,t)
DFOU .............................. calcule les valeurs d’un champ (de force, de déplacement, de contraintes ou de
déformations) pour un angle donné dans le cas d’une analyse en série de Fourier
DIAG............................... donne le nombre des valeurs propres négative d’une matrice de rigidité
DIFF ................................ construit la différence symétrique de deux objets
DIME............................... fournit la dimension d’un objet
DIMN .............................. donne la dimension du noyau de la matrice de rigidité
DROI ............................... construit un segment de droite joignant deux points
DSPR............................... construit la courbe de densité spectrale de puissance d’un signal
DYNE.............................. calcule une réponse dynamique à l’aide d’algorithmes de explicites
-E-
-F-
FACE............................... sert à retrouver une face d’un objet massif maillé avec des cubes
FDT ................................. création d’un objet de type EVOLUTION définissant une fonction à partir d’une liste
d’ordonnées et d’un pas de temps
FILT ................................ création d’un objet de type EVOLUTION contenant le calcul des filtres PASSE-
HAUT, PASSE-BAS
FIN .................................. directive permettant l’arrêt de l’exécution de CASTEM 2000 ou de terminer la
définition d’un bloc
FINP ................................ termine la définition d’une procédure (fin d’une procédure)
FLOT............................... conversion d’un nombre de type ENTIER en FLOTTANT
FLUX .............................. permet d’imposer un flux sur une partie du contour ou de l’enveloppe d’une structure
FONC .............................. calcul de fonctions de Bessel ou de Fresnel
FORC .............................. construit un champ de forces résultant de l’application d’une force ponctuelle
FORM.............................. création d’un objet de type CONFIGURATION contenant une nouvelle configuration
réactualisée
-G-
GENE .............................. construit la surface engendrée par la translation d’une ligne parallèlement à une autre
ligne
GRAD.............................. calcule les gradients d’un champ points
GREE .............................. calcul des fonctions de Green associées à des poutres pour des résolutions de
problèmes dynamiques par équations intégrales
-H-
-I-
-J-
JACO............................... calcule la valeur absolue des jacobiens aux points d’intégration des éléments
JONC............................... construction d’un objet de type ATTACHE décrivant la liaison entre plusieurs
éléments de structure
-K-
KP.................................... calcule la matrice des pressions associée au travail des actions de pression en grands
déplacements
KSIG................................ calcule la matrice de raideur géométrique associée à un champ de contraintes
KTAN.............................. calcule la matrice de raideur tangente en élasto-plasticité
-L-
LAPL ............................... construction d’un objet de type EVOLUTION contenant la transformée de Laplace
LECT............................... création d’un objet de type LISTENTI contenant une liste d’entiers
LIAI ................................. construction d’un objet de type MAILLAGE contenant l’ensemble des éléments de
liaison entre deux surfaces
LIRE ................................ directive pour lire un objet de type MAILLAGE sur le fichier d’unité logique
LIST ................................ directive pour lister le contenu d’un objet
LOG................................. logarithme naturel d’un objet
LUMP.............................. construction d’un objet de type RIGIDITE contenant une matrice diagonale
-M-
-N-
-O-
-Q-
-R-
RACC .............................. engendre une ligne de points doubles en raccordant les points proches de 2 géométries
REAC .............................. permet d’obtenir des réactions aux appuis
RECO .............................. recombine à partir des contributions modales les modes et les solutions statiques
contenus dans une base modale
REDU .............................. réduit un champ par éléments ou un champ par points à un support donné
REGE .............................. régénère les éléments qui ont des noeuds doubles
REGL .............................. construit la surface réglée s’appuyant sur deux lignes
RELA............................... construction d’un objet de type RIGIDITE contenant la raideur associée à une relation
linéaire entre les degrés de liberté. Construction d’un objet de type ATTACHE
décrivant une liaison élémentaire entre une ou plusieurs sous-structures. Construire la
raideur associée à une relation linéaire entre les inconnues, pondérés par des
coefficients, des noeuds des maillages
REMP .............................. remplace un objet dans une liste d’objets
REPE ............................... permet de répéter N fois l’exécution d’un bloc
RESO............................... construit une solution du système linéaire
RESP ............................... permet de restituer des résultats calculés dans une procédure
REST ............................... directive pour remettre en mémoire les objets sauvés auparavant dans un fichier
RESU............................... résultante d’un champ par points
RIGI................................. construction d’un objet de type RIGIDITE contenant la matrice de rigidité
RIMP ............................... directive permet de changer un objet complexe de type EVOLUTION de (partie réelle,
partie imaginaire) en (module, phase) et vice et versa
ROTA .............................. construit une surface engendrée par la rotation d’une ligne
RTEN .............................. calcule le champ de contraintes ou de déformations dans un nouveau repère
orthonormé direct ou dans le repère d’orthotropie
-S-
SAUF............................... crée une liste contenant les éléments différents des deux listes données
SAUT .............................. directive pour sauter des pages ou des lignes lors de l’impression
SAUV .............................. directive pour écrire sur un fichier un ou plusieurs objets
SEIS................................. crée un chargement à partir d’une description temporelle et d’une description spatiale
sur la base nodale d’un séisme
SI,SINO,FINSI ................ directives qui permettent l’exécution conditionnelle de données suivant la valeur de la
variable logique
SIGM............................... calcule le champ de contraintes à partir d’un champ de déplacements
SIGN................................ fournit la valeur + 1 ou - 1 selon le signe d’un objet
SIGS ................................ calcule les contraintes à partir d’un objet de type SOLUTION ou d’un objet de type
TABLE
SIN .................................. sinus d’un objet
SOLS ............................... fabrique des solutions statistiques pour l’ensemble des liaisons permanentes
SOMM............................. calcule l’intégrale des ordonnées d’une fonction sur ses abscisses par la méthode des
trapèzes
SORT............................... directive pour sortir sur un fichier le maillage demandé
SOUR .............................. impose une source volumique de chaleur dans une ou plusieurs parties d’une structure
SPO ................................. calcule les spectres d’oscillateurs selon les amortissements
STRU .............................. construction d’un objet de type STRUCTURE contenant la rigidité et la masse des
sous-structures
SUIT ................................ création d’un objet de type LISTCHPO contenant une liste de champ par point
(CHPOINT)
SUPE ............................... construction d’un objet de type SUPERELE contenant les informations nécessaires
pour un super élément Il peut créér aussi des objets de type CHPOINT ou RIGIDITE
en fonction de l’option demandée
SURF............................... construit le maillage de l’intérieur d’un contour fermé
SYME.............................. construit l’objet résultant de la symétrie d’un objet par rapport à un point, une droite
ou un plan
SYMT.............................. permet d’imposer des conditions aux limites de type symétrie sur les degrés
SYNT .............................. calcule les modes de la structure à partir des modes des sous-structures et des champs
de contributions modales sur ces modes
-T-
-V-
VALE .............................. retrouve les valeurs affectées aux options générales de calcul
VALP .............................. calcule les valeurs propres d’une matrice tridiagonale
VARI ............................... construction d’un objet de type CHPOINT ou MCHAML contenant un champ variable
VECT .............................. construction d’un objet de type VECTEUR contenant les composantes d’un champ de
vecteurs
VERS............................... opérateur produisant une erreur si deux éléments jointifs sont orientés en sens opposés
VIBR ............................... recherche les valeurs et les modes propres d’un système physique représenté par sa
rigidité et sa masse
VMIS............................... calcule une contrainte équivalente à un champ de contraintes Dans les cas massifs (2D
et 3D) elle coïncide avec la contrainte de Von Mises
VOLU.............................. construit le maillage du volume situé à l’intérieur d’une enveloppe construit le volume
engendré par translation ou rotation d’une surface
-X-
XTMX ............................. calcule l’application de la forme quadratique associée à une rigidité et à un champ par
points
XTX................................. calcule la norme d’un champ ou celle d’une combinaison linéaire de deux champs de
même type
XTY................................. calcule le produit scalaire de deux champs en faisant la somme des produits terme à
terme de certaines composantes
-Y-
YTMX ............................. calcule l’application de la forme bilinéaire associée à une rigidité et à deux champs par
points
-Z-
ZERO .............................. création d’un objet de type MCHAML contenant un champ dont les composantes sont
toutes nulles