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10.

Calculs

10,1 - TERMES GÉNÉRAUX


10,2 - PROJECTIONS CONFORMES
10,3 - COORDONNÉES TOPOGRAPHIQUES
10,4 - CALCUL D'UN POINT ISOLÉ
10,5 - CHEMINEMENT PLANIMÉTRIQUE
10,6 - CHEMINEMENT ALTIMÉTRIQUE
10,7 - COMPENSATION - AJUSTEMENT PLANIMÉTRIQUE
10,8 - SUPERFICIES

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10,1 - TERMES GÉNÉRAUX

ALGORITHME DE CALCUL TOPOMÉTRIQUE (l.m.)


Suite Chronologique des différentes formules et/ou procédés de calculs simples,
conduisant des données aux résultats.

APPROXIMATION (D'UN NOMBRE) (l.f.)


L'approximation d'un nombre est égale à une demi-unité du dernier chiffre
significatif : c'est la valeur absolue de la limite supérieure de l'ARRONDISSAGE
éventuel.
Exemple :

242 approximation = 0,5


24,2 approximation = 0,5 x 10-1
2,42 approximation = 0,5 x 10-2

ARRONDISSAGE (D'UN NOMBRE) (l.m.)


Voir norme NF 02052.

CALCULS ITÉRATIFS (l.f.)


Calculs répétitifs qui permettent d'obtenir un résultat avec une APPROXIMATION
donnée à partir d'un résultat initial dont l'approximation est plus importante, ou à
partir d'une valeur approchée.

CONTRÔLE GRAPHIQUE (l.m.)


Opération qui consiste à comparer un résultat obtenu par le calcul, au résultat
correspondant obtenu par report sur un graphique à une certaine échelle.
Selon le cas, le report peut être ou non orienté.
Exemple :
contrôle graphique d'une intersection :
comparaison de D Xg et D Yg obtenus graphiquement, avec X0-XA, Y0-YA obtenus
par le calcul.
CONTRÔLE NUMÉRIQUE (l.m.)
Opération qui consiste à effectuer un deuxième calcul d'une valeur, si possible par
une méthode différente de la première.

DÉCIMALE (n.f.)
Un quelconque des chiffres inscrits à droite de la virgule, dans l'écriture d'un
NOMBRE DÉCIMAL A PARTIE DÉCIMALE VARIABLE.

NOMBRE A VIRGULE FLOTTANTE (l.m.)


Nombre mis sous la forme du produit d'un nombre décimal (mantisse) par une
puissance de 10 dont l'exposant est un entier de 2 chiffres, positif ou négatif. On
utilise le qualificatif "flottant" pour exprimer que la mantisse peut varier selon
l'exposant choisi. On utilise aussi les expressions "nombre flottant" ou "nombre en
notation scientifique".
Symbole [ 0,81403734 E+03 ]
pour désigner 0,81403734 x 103
que l'on peut écrire aussi 8,1403734 x 102 qui est le NOMBRE FLOTTANT
NORMALISÉ.

Le produit de la mantisse par la puissance de 10 égale à l'exposant, donne le


NOMBRE DÉCIMAL A PARTIE DÉCIMALE VARIABLE.
Exemple : 0,81403734 x 103 = 814,03734

NOMBRE DÉCIMAL A PARTIE DÉCIMALE VARIABLE (l.m.)


Nombre décimal représenté par un maximum de chiffres significatifs sans utilisation
de puissance de 10, la PARTIE DÉCIMALE pouvant comporter un nombre variable
de DÉCIMALES.
Dans le nombre : 814,03734 la partie décimale comprend cinq décimales.

NOMBRE EN NOTATION SCIENTIFIQUE (1.m.)


Voir NOMBRE À VIRGULE FLOTTANTE.

NOMBRE FLOTTANT (l.m.)


Voir NOMBRE À VIRGULE FLOTTANTE.

NOMBRE FLOTTANT NORMALISE (l.m.)


NOMBRE À VIRGULE FLOTTANTE tel que la mantisse soit en valeur absolue
comprise entre 1 et 10, sans être égale à 10.
Exemple : [ 8,1403734 E+02 ] = 8,1403734 x 102

PARTIE DÉCIMALE D'UN NOMBRES (l.f.)


Dans un NOMBRE DÉCIMAL, ensemble des DÉCIMALES écrites après la virgule.

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10,2 - PROJECTIONS CONFORMES


ALTÉRATION LINÉAIRE (COEFFICIENT, CORRECTION D')
Voir COEFFICIENT et CORRECTION D'ALTÉRATION LINÉAIRE

COEFFICIENT D'ALTÉRATION LINÉAIRE (l.m.)


Dans un SYSTÈME DE PROJECTION CONFORME, quantité relative, quotient de
la différence entre une longueur en projection "Dr"et son homologue sur l'ellipsoïde
"Do", par la longueur "Do"sur l'ellipsoïde :

C'est la correction à apporter aux longueurs mesurées sur l'ellipsoïde, ramenée a


l'unité de longueur.
Le quotient mr = Dr/Do est le MODULE DE RÉDUCTION À LA PROJECTION. On
a:

kr = m r - 1

Dans une projection conforme, mr et kr sont indépendants de l'orientation de


l'élément de longueur considéré.

Cas du SYSTÈME DE PROJECTION LAMBERT FRANCE :


Si on désigne par b la distance d'un point en projection au PARALLÈLE ORIGINE
de la projection, on a :
* avant RÉDUCTION D'ÉCHELLE :

* après RÉDUCTION D'ÉCHELLE :

kr » k'r - 12.10-6

Pour les 3 zones Lambert France continentale, kr varie entre :


- 12.10-5 et + 37.10-5 c'est-à-dire -12 cm/km et + 37 cm/km

CONSTANTE X, CONSTANTE Y DANS LE SYSTÈME DE PROJECTION


LAMBERT FRANCE (l.f. )

CONSTANTE X:
Après avoir défini l'axe des Y du SYSTÈME DE PROJECTION LAMBERT FRANCE
comme étant la transformée du méridien origine méridien de Paris), au lieu de lui
affecter la valeur X = O, on lui affecte l'abscisse Cte X, telle qu'aucun point du
territoire n'ait d'abscisse négative.
* Pour les trois zones Lambert I, II, III : Cte X = 600 000, 00 m
* Pour la zone Lambert Corse (IV) : Cte X = 234 358,00 m

CONSTANTE Y :
Après avoir défini le parallèle origine de chacun des quatre systèmes de projection
Lambert France, on affecte à la tangente à ce parallèle, au point où il rencontre le
méridien de Paris, une ordonnée désignée par Cte Y. Son rôle est double : éviter
des ordonnées négatives et permettre par le chiffre des milliers de km, de
différencier les quatre zones Lambert France.
* Zone Lambert I : Cte Y = 1 200 km = 1 200 000, 00 m
* Zone Lambert II : Cte Y = 2 200 km = 2 200 000, 00 m (voir SYSTÈME DE
PROJECTION LAMBERT ÉTENDU)
* Zone Lambert III : Cte Y = 3 200 km = 3 200 000 m
* zone Lambert IV : Cte Y = 4 185,861369 km = 4 185 861,369 m

CONVERGENCE DU MÉRIDIEN D'UN LIEU AVEC LE MÉRIDIEN ORIGINE EN


PROJECTION LAMBERT (l.f.)
Angle que fait le méridien d'un lieu A de longitude l par rapport au méridien origine
(en France, Méridien de Paris).
Symbole : g

g = l sin j 0 (j 0, latitude du parallèle origine)


Si XA, YA sont les coordonnées Lambert de A, on définit :
x1(A) = XA - Cte x
y1(A) = YA - Cte y

mL est le module de RÉDUCTION D'ÉCHELLE.


Pour la France, les valeurs de mLRo sont données à SYSTÈME DE PROJECTION
LAMBERT FRANCE.

CORRECTION D'ALTÉRATION LINÉAIRE (l.f.)


Dans un SYSTÈME DE PROJECTION CONFORME, quantité Cr qu'il faut ajouter à
la distance D0 sur l'ellipsoïde pour obtenir la distance Dr en projection :

Dr = D0 + Cr et Cr = kr D0

LATITUDE ISOMÉTRIQUE (l.f.)


Expression transcendante de la latitude j intervenant dans les SYSTÈME DE
PROJECTION CONFORMES de l'ellipsoïde.

Voir expression de r et de N à RAYONS DE COURBURE PRINCIPAUX DE


L'ELLIPSOÏDE DE RÉVOLUTION.
L'expression de la latitude isométrique est :

ln : logarithme népérien
e : excentricité de l'ellipsoïde (voir ELLIPSOÏDE DE RÉFÉRENCE - 1,1 - ).

MÉRIDIEN ORIGINE (EN PROJECTION UTM) (l.m.)


Méridien sur lequel les longueurs de l'ellipsoïde sont conservées dans le SYSTÈME
DE PROJECTION UTM avant RÉDUCTION D'ÉCHELLE.

MODULE DE RÉDUCTION À LA PROJECTION (l.m.)


Dans une projection conforme, quotient entre une distance en projection Dr, et la
distance homologue sur l'ellipsoïde Do.

Le module est indépendant de l'orientation de l'élément de longueur considéré. Voir


ALTÉRATION LINÉAIRE.
Dans un SYSTÈME DE PROJECTION LAMBERT, on calcule le module de
réduction a la projection après RÉDUCTION D'ÉCHELLE en un point de latitude j
par :

- où R a subi la RÉDUCTION D'ÉCHELLE (voir expression de R à RAYON DE


PARALLÈLE EN PROJECTION LAMBERT)
- j 0 latitude du parallèle origine de la zone Lambert considérée.

Pour le SYSTÈME DE PROJECTION LAMBERT FRANCE, voir les valeurs de :


- "a" et de "e²" à ELLIPSOÏDE DE RÉFÉRENCE -1,1-
- j LATITUDE GÉODÉSIQUE -3,5- du lieu considéré.
On peut aussi calculer mr par mr = 1 + kr , kr étant le COEFFICIENT D'ALTÉRATION
LINÉAIRE.

PARALLÈLE ORIGINE (EN PROJECTION LAMBERT) (l.m.)


Parallèle sur lequel les longueurs de l'ellipsoïde sont conservées dans le SYSTÈME
DE PROJECTION LAMBERT avant RÉDUCTION D'ÉCHELLE.

RAYON DE COURBURE NORMAL DE L'ELLIPSOÏDE DANS UNE DIRECTION


(l.m.)
Rayon de courbure de la section normale de l'ellipsoïde contenant la direction
considérée.
Symb : RN
On l'obtient en toute rigueur par la relation d'Euler :
r et N, rayons de courbure principaux de l'ellipsoïde ;
Az, azimut de la direction considérée .
Pour les applications topographiques, il est en général suffisant de prendre pour RN
la valeur : 6367 km.

RAYONS DE COURBURE PRINCIPAUX DE L'ELLIPSOÏDE DE RÉVOLUTION


(l.m.)
Rayons de courbure principaux au sens d'Euler : ce sont :
* le rayon de courbure de la section méridienne de l'ellipsoïde :

(j LATITUDE GÉODÉSIQUE -3,6- du lieu)


* le segment de normale comprise entre l'ellipsoïde et l'axe de révolution :

Voir les valeurs de "a" et de "e2" pour l'ellipsoïde de Clarke à ELLIPSOÏDE DE


RÉFÉRENCE -1,1-.

RAYON DE PARALLÈLE EN PROJECTION LAMBERT (l.m.)


Soit mLRo le rayon du PARALLÈLE ORIGINE de la projection après RÉDUCTION
D'ÉCHELLE, j o la latitude de ce parallèle origine, L la LATITUDE ISOMÉTRIQUE
pour la latitude j , Lo son expression pour latitude j o : l'expression du rayon R d'un
parallèle de latitude j en projection Lambert s'exprime par :

R = mLRo e-sin j o (L - Lo)

e : base des logarithmes népériens, tel que ln e=1

RÉDUCTION DE LONGUEUR À LA PROJECTION (l.f.)


Action d'apporter à une longueur sur l'ellipsoïde de référence, la correction
nécessaire pour avoir la longueur en projection.
Voir MODULE DE RÉDUCTION À LA PROJECTION

RÉDUCTION ANGULAIRE À LA CORDE (CORRECTION DE) (l.f.)


Correction angulaire qu'il y a lieu d'apporter aux observations azimutales d'un tour
d'horizon, pour que dans le système de projection utilisé, les transformées des
courbes de visée soient ramenées à la corde.
Les transformations des courbes de visée, (que l'on peut assimiler à des
transformées de lignes géodésiques de l'ellipsoïde), tournent toujours leur concavité
vers le PARALLÈLE ORIGINE EN PROJECTION LAMBERT ou vers le MÉRIDIEN
ORIGINE EN PROJECTION UTM.
Symb. : rc
Pour la projection Lambert :
rc (mgon) = 0,1 m 1/3 D l (km)
m est une expression complexe de la latitude, tabulée par l'IGN. On entre dans cette
table avec l'argument j 1/3 ,c'est-à-dire la latitude du point situé au tiers de l'arc AB.
D l est l'expression en km, de la différence de longitude entre A et B.

RÉDUCTION D'ÉCHELLE, MODULE DE RÉDUCTION D'ÉCHELLE :

* RÉDUCTION ÉCHELLE (l.f.)


Après. avoir défini un système de représentation, artifice consistant à multiplier le
module initial de réduction à la projection par un facteur constant mL, appelé
MODULE DE RÉDUCTION D'ÉCHELLE, ce qui diminue le COEFFICIENT
D'ALTÉRATION LINÉAIRE en valeur absolue.

* MODULE DE RÉDUCTION D'ÉCHELLE (l.m.)


Facteur constant par lequel on multiplie le MODULE initial DE RÉDUCTION A LA
PROJECTION.
Symbole mL
Voir les valeurs adoptées pour mL en France à SYSTÈME DE PROJECTION
LAMBERT FRANCE.

RÉDUCTION LINÉAIRE À LA CORDE (CORRECTION DE)


Correction toujours négative, qui ramène la longueur d'un arc de courbe à la corde
qui la sous-tend.
Si s = AB (arc) et l = AB (corde) et R le rayon de courbure moyen entre A et B, on
a:

En topographie, la correction qui ramène la longueur d'une visée affectant la


courbure terrestre à la corde qui la sous-tend est toujours négligeable.

SYSTÈME DE PROJECTION CONFORME (l.m.)


SYSTÈME DE PROJECTION -1,1- qui conserve les angles et où le MODULE DE
RÉDUCTION À LA PROJECTION a une valeur indépendante du gisement
considéré. En géodésie et topographie, on utilise exclusivement des systèmes de
projection conformes : les plus utilises sont le SYSTÈME DE PROJECTION
LAMBERT et le SYSTÈME DE PROJECTION UTM.

SYSTÈME DE PROJECTION LAMBERT (l.m.)


SYSTÈME DE PROJECTION CONFORME conique de l'ellipsoïde de référence sur
le plan, dit plan de projection.
Les méridiens sont représentes par des droites qui convergent en un point du
méridien origine de la projection. Voir CONVERGENCE DU MÉRIDIEN D'UN LIEU

SYSTÈME DE PROJECTION LAMBERT FRANCE (l.m.)


SYSTÈME DE PROJECTION LAMBERT, officiel en France, institué par note du
Service Géographique de l'Armée du l0 Août 1920 et mis en application le 15 Mars
1922. Il est utilisé pour la détermination des coordonnées des points géodésiques
de la NOUVELLE TRIANGULATION DE LA FRANCE -5,1-.
Le méridien origine est celui de Paris.
Pour réduire au maximum les ALTÉRATIONS LINÉAIRES, le territoire français a été
divisé en 4 zones Lambert dont les PARALLÈLES ORIGINES j 0 et les
caractéristiques sont les suivantes :

Zones j 0 mL mLR0
-5
I ou 55,00 1-12,266.10 5 457 616,674
Nord
-5
II ou 52,00 1-12,258.10 5 999 659,768
Centre
-5
III ou 49,00 1-12,25.10 6 591 905,085
Sud
IV ou 46,85 1-5,529.10-5 7 053 300,173
Corse

mL est le MODULE DE RÉDUCTION D'ÉCHELLE. Pour les trois zones Lambert de


la France continentale, il eût en général suffisant de prendre la valeur mL = 1 -
-5
12.10 = 0,99988
R est le RAYON DE PARALLÈLE EN PROJECTION LAMBERT donné par :

R = mLRo e-sin j o (L - Lo)

e : base des logarithmes népériens, tel que ln e=1


Selon la zone Lambert considérée, mL, R0 et j 0 ont les valeurs du tableau ci-dessus.
L est calculé par par la formule indiquée a LATITUDE ISOMÉTRIQUE.
Voir aussi CONSTANTE X et CONSTANTE Y DANS LE SYSTÈME DE
PROJECTION LAMBERT FRANCE et CONVERGENCE DU MÉRIDIEN D'UN LIEU.

SYSTÈME DE PROJECTION LAMBERT II ÉTENDU (l.m.)


La généralisation de l'informatique et l'utilisation de banques de données
s'accommodent mal de quatre zones Lambert. Aussi adopte-t-on, pour les fichiers,
un système de projection Lambert II étendu qui constitue un référentiel unique pour
toute la France.

SYSTÈME DE PROJECTION U.T.M. (l.m.)


Le système de représentation de Mercator Transverse Universel est une projection
conforme de l'ellipsoïde de référence (généralement ellipsoïde international), sur le
plan de projection par fuseaux de 6° de différence de longitude (60 fuseaux) : 3° de
par et d'autre d'un MÉRIDIEN ORIGINE :
* Le fuseau No 30 a pour méridien origine :
l 0 = 3° Ouest Greenwich
* Le fuseau No 31 a pour méridien origine :
l 0 = 3° Est Greenwich
* Le fuseau No 32 a pour méridien origine :
l 0 = 9° Ouest Greenwich
Le système est universel, parce que les formules de transformation de coordonnées
géographiques en coordonnées rectangulaires établies pour un des fuseaux sont
valables pour les 59 autres fuseaux.
Dans chaque fuseau, l'origine des coordonnées est l'intersection du MÉRIDIEN
ORIGINE et de l'équateur, ce point ayant pour coordonnées :

X = E = 500 000 m (Cte X)


Y = N = 0 dans l'hémisphère Nord
Y = N = 10 000 000 m dans l'hémisphère Sud

TRANSFORMATION DE COORDONNÉES GÉOGRAPHIQUES (l ,j) EN


COORDONNÉES LAMBERT (X,Y) (CALCULS DE)

g est la CONVERGENCE DU MÉRIDIEN DU LIEU AVEC LE MÉRIDIEN ORIGINE -


10,1-.
g = l A sin j 0

Pour la France, voir SYSTÈME DE PROJECTION LAMBERT FRANCE où l'on


trouvera la formule permettant le calcul de R en fonction de j , les valeurs de mLR0
et de j 0 selon la zone Lambert considérée ; l A est la longitude du point considéré A
par rapport au méridien de Paris.
Voir aussi CONSTANTE X CONSTANTE Y DANS LE SYSTÈME DE PROJECTION
LAMBERT FRANCE.

TRANSFORMATION DE COORDONNÉES LAMBERT FRANCE EN


COORDONNÉES GÉOGRAPHIQUES (l.f.)
Les calculs de la transformation des coordonnées Lambert France XA, YA, en
coordonnées géographiques l A, j A, nécessitent le calcul préalable de l'angle g
CONVERGENCE DU MÉRIDIEN DU LIEU avec LE MÉRIDIEN ORIGINE :

Voir CONSTANTE X, CONSTANTE Y DANS LE SYSTÈME DE PROJECTION


LAMBERT FRANCE.

De la valeur de g on déduit :

Dans le deuxième membre de (2), on remplace RA par sa valeur (l) ; ce deuxième


membre a alors une valeur connue K . On introduit une valeur approchée de j dans
LA (voir expression à LATITUDE ISOMÉTRIQUE puis, une série de valeurs
récurrentes de j jusqu'à ce que LA converge vers K.
On obtient ainsi la valeur cherchée de j A.

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10, 3 - COORDONNÉES TOPOGRAPHIQUES

ANGLE DE CHANGEMENT D'AXES DE COORDONNÉES (l.m.)


(Gisement, dans le nouveau système d'AXES ORTHONORMÉS, de la direction
positive de l'axe des ordonnées de l'ancien système d'axes orthonormés. Symb. : G
y
AXES ORTHONORMÉS (l.m.)
Axes perpendiculaires entre eux, portant la même échelle ; dans le plan, l'axe des
ordonnées ou axe des Y, est orienté positivement vers le haut de la page, l'axe des
X, positivement vers la droite, tel que Gx = 100 gr.

Cet angle étant donc compté dans le SENS DIRECT TOPOGRAPHIQUE -l, l-.

CHANGEMENT D'AXES ORTHONORMÉS (l.m.)


Calcul, dans un nouveau système d'AXES ORTHONORMÉS, des coordonnées
rectangulaires d'un ensemble de points connus dans un ancien système d'axes
orthonormés.

CONVERSION DES COORDONNÉES POLAIRES TOPOGRAPHIQUES EN


COORDONNÉES RECTANGULAIRES (l.f.)
Calcul des coordonnées rectangulaires de l'extrémité d'un vecteur, connaissant les
coordonnées rectangulaires de l'origine ainsi que les coordonnées polaires
topographiques :

XB = XA + Dr sin GAB
YB = YA + Dr cos GAB
Dr, distance réduite a la projection de AB ;
GAB, gisement de AB.

CONVERSION DES COORDONNÉES RECTANGULAIRES EN COORDONNÉES


POLAIRES TOPOGRAPHIQUES (l.f.)
Calcul des coordonnées polaires topographiques d'un vecteur AB, de gisement G et
de distance réduite à la projection Dr, connaissant les coordonnées rectangulaires
de l'origine A et de l'extrémité B de ce vecteur.
D X = XB - XA
D Y = YB - YA

COORDONNÉES ABSOLUES (l.f.)


Norme NF Z 61000. Distances ou angles qui donnent la position d'un point par
rapport à un système fixe de coordonnées.

COORDONNÉES POLAIRES TOPOGRAPHIQUES (l.f.)


Coordonnées planes dans lesquelles le rayon vecteur joignant l'origine au point, est
caractérisé par sa longueur dans le système de projection utilisé Dr, voir
RÉDUCTION DES LONGUEURS -2,5-, et par son gisement G comptés dans le
SENS DIRECT TOPOGRAPHIQUE -1,1-.

Le procédé topographique du RAYONNEMENT -3,8-se concrétise par des


coordonnées polaires topographiques. Lorsque la longueur mesurée sur le terrains
est courte, les réductions autres que la réduction à l'horizon, sont négligeables.
COORDONNÉES RELATIVES (l.f.)
En topographie, mesures algébriques des projections orthogonales d'un vecteur sur
les axes orthonormés.

Symb. :
D X, D Y dans le système national
D x, D y dans un système local

COORDONNÉES RECTANGULAIRES DANS UN SYSTÈME LOCAL (l.f.)


Coordonnées planes absolues : abscisses et ordonnées qui définissent chaque
point par rapport à deux axes fixes orthonormés définis localement (O'xy)et distincts
de ceux du système national (OXY).
Symb : x, y

COORDONNÉES RECTANGULAIRES DANS UN SYSTÈME NATIONAL (l.f.)


Coordonnées planes absolues : abscisse et ordonnée qui rapportent chaque point
par rapport à deux axes fixes orthonormés, définis par le système de projection
prescrit par la réglementation. (en France, SYSTÈME DE PROJECTION LAMBERT
FRANCE). Symb : X, Y

GISEMENT CALCULÉ (l.m.)


Voir GISEMENT D'UNE DIRECTION -3,5- (paragraphe b).Le gisement calculé est
dit définitif (Symb : G def) lorsqu'il est calculé a partir des coordonnées définitives,
obtenues après compensation ou ajustement. Il est provisoire (Symb : G prov)
lorsqu'il est calculé a partir des coordonnées Xo,Yo du point approché Mo.

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10,4 - CALCUL D'UN POINT ISOLÉ


BANDE DE SENSIBILITÉ (l.f.)
Bande d'un GRAPHIQUE D'AJUSTEMENT -10,7- dans laquelle se trouve une visée
d'intersection ou un SEGMENT CAPABLE. Cette bande est située de part et d'autre
de la position calculée et sa largeur est proportionnelle a la SENSIBILITÉ.

BANDE D'INDÉCISION (l.f.)


Bande d'un GRAPHIQUE D'AJUSTEMENT -10,7- dans laquelle se trouve un
SEGMENT DISTANCE. Cette bande est située de part et d'autre de la position
calculée du segment distance et sa largeur est proportionnelle à l'erreur commise
sur la distance.

BILATÉRATION (CALCUL DE ) (l m.)


On connaît les coordonnées de A et B (XA XB, XB YB) et les distances mesurées DA,
DB. On calcule :

d'où :
GAMo = GAB - A
GBMo = GAB + B + 200 grades et
Xo = XA + DA sin GAMo ou Xo = XB + DB sin GBMo
Yo = YA + DA cos GAMo ou Yo = YB + DB cos GBMo
La vérification s'effectue par la mesure d'au moins une troisième distance Dc = CM.
La bilatération est un procédé de calcul du point approché Mo d'une
MULTILATÉRATION -2,6-, ou plus généralement d'une INSERTION -3,7-.

CHAPEAU (n.m.)
Ensemble des lieux géométriques :
VISÉES D'INTERSECTION, SEGMENTS CAPABLES, SEGMENTS DISTANCES
qui, dans un GRAPHIQUE D'AJUSTEMENT -10,7-, ne concourent pas.

Exemple : chapeau d'un graphique d'ajustement d'intersection.

DÉPLACEMENT D'UNE VISÉE D'INTERSECTION (l.m.)


Produit de la SENSIBILITÉ DE LA VISÉE D'INTERSECTION par la différence entre
le gisement observé et le gisement calcule à partir du point approché.
Symb. : di
di (cm) = 0,1 . s (cm) . dG (mgon)

DÉPLACEMENT D'UN SEGMENT CAPABLE (l.m.)


Produit de la SENSIBILITÉ D'UN SEGMENT CAPABLE, par la différence entre
l'angle de relèvement observé a i et l'angle de relèvement calculé a i cal, à partir des
coordonnées du point approché.
Symb : dc
dc (cm) = 0,1 . s(cm) . da i (mgon) avec da i = a i - a i calc

DÉPLACEMENT D'UN SEGMENT DISTANCE (l.m.)


Différence obtenue en retranchant à la distance observée, la distance calculée à
partir des coordonnées du point approché.
Symb. : dd
dd = D obs - D calc

DISTANCE FICTIVE D'UN SEGMENT CAPABLE (l.f.)


Produit des distances du point approché Mo aux deux points d'appui A et B, divisé
par la distance séparant ces deux points.
Symb. : Df AB

avec DA = MoA, DB = MoB, DAB = AB

ÉCART D'ORIENTATION DE STATION (l.m. )


1 - Écart angulaire entre le gisement observé et le gisement définitif d'une direction.
2 - Écart angulaire entre le Go moyen d'un tour d'horizon et le Go pour cette
direction.
Voir GISEMENT DU ZÉRO DU LIMBE POUR UNE DIRECTION et GISEMENT DU
ZÉRO DU LIMBE POUR UN TOUR D'HORIZON -3,5-.
eo = GSA obs - GSA déf
eo = Go - Gom

ÉCART EN DISTANCE D'UN POINT DE CANEVAS D'ENSEMBLE ORDINAIRE


(l.m.)
Sur un GRAPHIQUE D'AJUSTEMENT -10,7-, distance entre le point définitif et l'un
des lieux géométriques de détermination : visée d'intersection, SEGMENT
CAPABLE, SEGMENT DISTANCE.

Ex. : Écart en distance de la visée d'intersection issue de B : Mb.

ÉCART-TYPE D'ORIENTATION DE STATION (l.m.)


(Réglementation) Moyenne quadratique des écarts individuels d'orientation : s G

GISEMENT D'UN SEGMENT CAPABLE (l.m.)


Gisement du SEGMENT CAPABLE obtenu après le calcul du point approché Mo
d'un RELÈVEMENT SUR TROIS POINTS.
Symb. : GAB
On calcule successivement :

On a G(AB) = GAMo + GBMo - GAB

INTERSECTION (CALCUL D') (l.m.)

Calcul du point approché :


l - On donne les angles observés en A et B : A = BAMo B = ABMo

Xo = XA + AMo sin GAMo


Yo = YA + AMo cos GAMo

Xo = XB + BMo sin GBMo


Yo = YB + BMo cos GBMo

2 - On donne les gisements de AMo (GAMo) et de BMo (GBMo)

INTERSECTION SPATIALE (CALCUL D') (l.f.)


Détermination dans l'espace à trois dimensions de l'intersection de deux ou
plusieurs visées orientées, issues d'autant de station S1, S2, ..., Si...
On calcule les cosinus directeurs de chaque visée à partir de son GISEMENT -3,5-
et de son ANGLE ZÉNITHAL -4,31-, puis le carré Di² de la distance de la visée
issue de Si à un point M (XYZ).
La COMPENSATION PAR LES MOINDRES CARRÉS de la somme des carrés tels
que Di² donne la solution (Voir Revue XYZ N°11 de juin 1982, article de Robert
VINCENT).

POINT TRIPLE (l.m.)


Sur un GRAPHIQUE D'AJUSTEMENT -10,7- relatif à .un RELÈVEMENT, point de
concours de trois SEGMENTS CAPABLES non indépendants. Lorsqu'on a affaire à
un relèvement sur "n" points, il y a Cnp points triples.
Ex. n = 4, C43 = 4

RECOUPEMENT (CALCUL D'UN) (l.m.)


Voir le principe du RECOUPEMENT -3,7- .

Points connus A , B et C.
Angles observés, en A : BAM, en M : CMA et AMB. On calcule le gisement AB :

et on déduit les gisements :


GAM = GAB + BAM
GMB = GMA + AMB
d'où : GBM = GAM + AMB
et on obtient M par CALCUL D'INTERSECTION.
Le point C n'intervient que que pour la vérification : on calcule le gisement de MC à
partir des coordonnées de M et de C et on vérifie que sa différence avec le
gisement de MA est bien égale à l'angle observé CMA.

RELÈVEMENT SUR TROIS POINTS (CALCUL D'UN) (l.m.)


1 - MÉTHODE DE DELAMBRE.

On calcule d'abord :

On en déduit : GMoB = GMoA - g


On calcule ensuite les coordonnées de Mo par intersection à partir de A et B avec
les gisements GAMo et GBMo. Voir INTERSECTION (CALCUL D').
Dans la formule donnant GMoA on prend cotan (- g ) car les angles (MoA, MoC) = b et
(MoA, MoB) = g ont des signes opposés sur la figure. Si ces deux angles ont même
signe, remplacer - g par g .

2 - Méthode faisant intervenir sur les deux arcs capables ABM et ACM, les points B'
et C' diamétralement opposés à A, choisi provisoirement comme origine des
coordonnées.

XB' = XB - YB cotan g et YB' = YB + YB cotan


XC' = XC + YC cotan b et YC' = YC - XC cotan b

On pose :

D² = (XC' - XB')² + (YC' - YB')²


a = |XB' YC' - XC' YB'|
3 - RELÈVEMENT ITALIEN.
Le procédé revient a calculer 2 intersections successives.

a) Calcul des coordonnées de N , qui est le point de rencontre de MoC et du cercle


circonscrit à ABMo par intersection à partir de A et de B avec les angles :
200 grades - a en A et b en B. Voir INTERSECTION (CALCUL D').

Les coordonnées de N permettent le calcul du gisement de NC :

Or, GMoC = GNC d'où : GMoA = GMoC - b


GAMo = GMoA + 200 grades
et GCMo = GNC - 200 grades

b) Deuxième calcul d'intersection à partir de A et de C avec les gisements connus


GAMo et GCMo.
Voir INTERSECTION (CALCUL D').

4 - RELÈVEMENT BARYCENTRIQUE

A, B, C angles déduits par différences de gisements,


a , b , g angles observés en M.
SEGMENT CAPABLE (l.m.)

Tangente orientée à l'arc capable de l'angle de relèvement, au voisinage du point à


déterminer, traitée comme une visée d'intersection fictive.
Symb : (AB)
Voir DISTANCE FICTIVE D'UN SEGMENT CAPABLE.

SEGMENTS CAPABLES lNDÉPENDANTS (l.m.)


Segments capables dont aucun ne peut être conclu à partir des autres.

SEGMENT DISTANCE (RELATIF A UN POINT "A") (l.m.)

Dans un graphique destiné à déterminer le point définitif M d'une


MULTILATÉRATION -2,6- , tangente m T à l'arc de cercle de centre A et de rayon
Da = AM, distance observée au distancemètre et perpendiculaire à la direction AMo
(Mo point approché).
Symb : G A
Mom est le DÉPLACEMENT DU SEGMENT DISTANCE.
Mom = dd = DA - DACalc

SENSIBILITÉ D'UN SEGMENT CAPABLE (l.f.)


Déplacement latéral d'un SEGMENT CAPABLE pour une variation donnée de
l'angle de relèvement, égale en général à 0,1 mgon.
s (cm) = 0,157 Df (km)
Df est la DISTANCE FICTIVE DU SEGMENT CAPABLE.

SENSIBILITÉ D'UNE VISÉE D'INTERSECTION (l.f.)


Déplacement latéral d'une visée d'intersection pour une variation donnée du
gisement de celle-ci, variation prise, en général, égale à 0,1 mgon.
s (cm) = 0,157 D (km)

STATION LIBRE (CALCUL D'UNE) (l.m.)


Voir la définition de la STATION LIBRE -3,7-.

Points connus A et B,
Éléments observes : M et AM. On calcule la distance AB à partir des coordonnées
de A et de B , puis l'angle B par la relation des sinus :

On obtient 2 déterminations de l'angle B (valeurs supplémentaires) ; un bon croquis


permet de choisir la détermination convenable.
On est amené ensuite à résoudre l'intersection à partir- des coordonnées de A et B
connaissant l'angle B. et l'angle  = 200 gon - B- M.
Le procédé ne comporte pas de vérification.

retour

10,5 - CHEMINEMENT PLANIMÉTRIQUE

ABSCISSE DE DÉPART D'UN CHEMINEMENT (l.f.)


Abscisse du point de départ d'un cheminement planimétrique.
Symb : Xd
ABSCISSE DE FERMETURE D'UN CHEMINEMENT (l.f.)
Abscisse connue du point situé à l'extrémité d'un cheminement planimétrique.
Symb : Xf

ABSCISSE D'EXTRÉMITÉ D'UN CHEMINEMENT (l.f.)


Abscisse de l'extrémité d'un cheminement planimétrique calculée à partir des
mesures.
Symb. : Xex

ANGLE DE CHEMINEMENT (l.m.)


A chaque sommet de cheminement, angle horizontal que fait le côté avant par
rapport au côté arrière, compté dans le SENS DIRECT TOPOGRAPHIQUE -1,1-.
C'est l'angle observé à gauche dans le sens du cheminement. Sa valeur s'obtient
par la différence, lecture avant moins lecture arrière.

a i = vecteur -(i-1) - vecteur i = Lav - Lar

CALCUL EN RETOUR D'UN CHEMINEMENT PLANIMÉTRIQUE (l.m.)


Suite de conversions des coordonnées rectangulaires définitives des sommets d'un
cheminement en COORDONNÉES POLAIRES TOPOGRAPHIQUES, qui fournit les
gisements et les distances des différents côtés, seuls utilisables pour des calculs
ultérieurs.

CORRECTION ANGULAIRE D'UN CHEMINEMENT (l.f.)


Quantité opposée à l'ÉCART DE FERMETURE ANGULAIRE d'un cheminement
goniométrique.

Ca = -fa = Gf - Gex

CORRECTIONS DE FERMETURE D'UN CHEMINEMENT EN ABSCISSE ET EN


ORDONNÉE (l.f.)
Quantités opposées aux ÉCARTS DE FERMETURE EN ABSCISSE ET EN
ORDONNÉE d'un cheminement planimétrique.
Symb : CX, CY
CX = - f X = Xf - Xex
CY = - f Y = Yf - Yex

ÉCART DE FERMETURE ANGULAIRE D'UN CHEMINEMENT (l.m.)


Différence entre le gisement extrémité "Gex" d'un CHEMINEMENT EN MODE
GONIOMÉTRIQUE -3,8- obtenu à partir des observations angulaires, et le gisement
de fermeture "Gf" connu correspondant.
Symb : fa

Les gisements de départ et d'arrivée sont calculés par :

ÉCARTS DE FERMETURE D'UN CHEMINEMENT EN ABSCISSE ET ORDONNÉE


(l.m.)
Différences respectives entre l'abscisse (ou l'ordonnée) de l'extrémité d'un
cheminement, et l'abscisse (ou l'ordonnée) de fermeture de ce cheminement
(abscisse ou ordonnée connue).

Symb : f X, f Y
f X = Xex - Xf
f Y = Yex - Yf
Ces écarts sont les projections sur les axes de coordonnées du VECTEUR DE
FERMETURE DU CHEMINEMENT.

ÉCART DE FERMETURE LONGITUDINAL (l.m.)


Pour un CHEMINEMENT PLANIMÉTRIQUE TENDU -3,8-, projection du vecteur de
fermeture sur la droite qui matérialise la direction du cheminement.
Symb. : fl
vecteur f l = vecteur BK

ÉCART DE FERMETURE PLANIMÉTRIQUE D'UN CHEMINEMENT (l.m.)


Voir VECTEUR DE FERMETURE D'UN CHEMINEMENT PLANIMÉTRIQUE.

ÉCART DE FERMETURE TRANSVERSAL (l.m.)


Pour un CHEMINEMENT PLANIMÉTRIQUE TENDU -3,8-, projection du vecteur de
fermeture sur une direction perpendiculaire à celle du cheminement.

FERMETURE D'UN CHEMINEMENT EN PLANIMÉTRIE (l.f.)


Opération qui consiste à comparer le VECTEUR DE FERMETURE D'UN
CHEMINEMENT PLANIMÉTRIQUE, à la tolérance correspondante fixée par la
RÉGLEMENTATION CONCERNANT LES TOLÉRANCES -1,1-.

GISEMENT DE DÉPART D'UN CHEMINEMENT (l.m.)


Gisement connu d'une direction de référence au départ d'un cheminement
goniométrique.
Symb : Gd

GISEMENT DE FERMETURE CALCULÉ D'UN CHEMINEMENT (l.m.)


Gisement d'une direction de référence, telle que BD, issue du point de fermeture B
d'un cheminement.
Symb. : Gf
GISEMENT EXTRÉMITÉ D'UN CHEMINEMENT GONIOMÉTRIQUE (l.m.)
Gisement d'une direction de référence telle que BD, issue du point B extrémité du
cheminement, obtenu à partir du GISEMENT DE DÉPART Gd, et de la mesure des
ANGLES DU CHEMINEMENT.
Symb. : Gex

ORDONNÉE DE DÉPART D'UN CHEMINEMENT (l.f.)


Ordonnée du point de départ d'un cheminement planimétrique.
Symb : Yd

ORDONNÉE DE FERMETURE D'UN CHEMINEMENT (l.f.)


Ordonnée connue du point situé à l'extrémité d'un cheminement planimétrique.
Symb. : Yf

ORDONNÉE EXTRÉMITÉ D'UN CHEMINEMENT (l.f.)


Ordonnées de l'extrémité d'un cheminement planimétrique calculé à partir des
mesures.
Symb : Yex

POINT DE DÉPART D'UN CHEMINEMENT (l.m.)


Dans un cheminement, première station de coordonnées connues, où l'on dispose
d'un gisement connu.

POINT DE FERMETURE D'UN CHEMINEMENT (l.m.)


Dans un cheminement, dernière station dont les coordonnées sont connues et où
l'on dispose d'un gisement connu.

POINT EXTRÉMITÉ D'UN CHEMINEMENT (l.m.)


Point dont les coordonnées ont été obtenues au moyen des calculs du
cheminement, et qui correspond à la dernière station du cheminement.

POINT NODAL (CALCUL D'UN) (l.m.)


On peut d'abord rendre réversible chacun des cheminements en considérant un
GISEMENT DE FERMETURE commun au POINT NODAL -3,8- (gisement obtenu
par la moyenne pondérée des gisements extrémités issus des différents
cheminements).
On procède ensuite au calcul des coordonnées des extrémités des différents
cheminements, on en prend la moyenne pondérée selon les indications de la
RÉGLEMENTATION CONCERNANT LES TOLÉRANCES -1,4-.

TOLÉRANCE DE FERMETURE D'UN CHEMINEMENT EN PLANIMÉTRIE (l.f.)


Valeur maximale du module du VECTEUR DE FERMETURE D'UN CHEMINEMENT
PLANIMÉTRIQUE admis par la réglementation. Cette tolérance s'exprime en
fonction du nombre de côtes du cheminement et des distances respectives entre
chaque sommet du cheminement et l'extrémité de celui-ci.

TRANSMISSION DES GISEMENTS DANS UN CHEMINEMENT (l.f.)


Calcul du gisement de chaque côté d'un cheminement à partir du GISEMENT DE
DÉPART et des ANGLES DU CHEMINEMENT.
Gi = Gi-1 + a i ± 200 grades

VECTEUR DE CORRECTION D'UN CHEMINEMENT PLANIMÉTRIQUE (l.m.)


Vecteur opposé au vecteur de fermeture d'un cheminement planimétrique.
Son origine set donc le point "B calculé" à partir des observations et son extrémité le
point de fermeture "B connu".

Symb. : - fp
Les projections du vecteur de correction sur les axes de coordonnées sont les
corrections d fermeture en X et Y : CX, CY

VECTEUR DE FERMETURE D'UN CHEMINEMENT PLANIMÉTRIQUE (l.m.)


Vecteur dont l'origine est le point de fermeture connu du cheminement "B" et dont
l'extrémité est le point calculé "B" à partir du des observations du cheminement.
Symb. : fp

Les projections du vecteur de fermeture sur les axes des coordonnées constituent
les ÉCARTS DE FERMETURE D'UN CHEMINEMENT EN ABSCISSE ET
ORDONNÉE : f X, f Y

retour

10,6 - CHEMINEMENT ALTIMÉTRIQUE


AJUSTEMENT ALTIMÉTRIQUE D'UN CHEMINEMENT (l.m.)
Mode de répartition de l'ÉCART DE FERMETURE ALTIMÉTRIQUE D'UN
CHEMINEMENT "fz" sur les différentes dénivelées d'un cheminement altimétrique.
En nivellement direct, cette répartition se fait de façon égale entre toutes les
dénivelées :

En nivellement indirect, cette répartition se fait proportionnellement aux dénivelées


en valeur absolue :

AJUSTEMENT ALTIMÉTRIQUE D'UNE INTERSECTION, D'UN RELÈVEMENT


OU D'UN RECOUPEMENT (l.m.)
Mode de détermination de l'altitude définitive d'un point obtenu par intersection,
relèvement ou recoupement à partir des différentes altitudes obtenues pour ce point
par nivellement indirect
On effectue en général une moyenne pondérée de ces altitudes, en leur affectant
des poids inversement proportionnels aux carrés des écarts-types sur les
dénivelées correspondantes.

AJUSTEMENT ALTIMÉTRIQUE RELATIF À UN POINT NODAL (l.m.)


La valeur de l'altitude du POINT NODAL DE NIVELLEMENT -4,1- est obtenu en
prenant la moyenne pondérée de ses déterminations par les différents
cheminements aboutissant au point nodal. Voir RÉGLEMENTATION
CONCERNANT LES TOLÉRANCES -1,4-.

ALTITUDE DE DÉPART D'UN CHEMINEMENT (l.f.)


Altitude connue du point de départ d'un cheminement altimétrique
Symb : Zd

ALTITUDE DE FERMETURE D'UN CHEMINEMENT (l.f.)


Altitude connue du repère situé à l'extrémité d'un cheminement altimétrique.
Symb : Zf

ALTITUDE D'EXTRÉMITÉ D'UN CHEMINEMENT (l.f.)


Altitude de l'extrémité d'un cheminement altimétrique, calculée en partant de
l'ALTITUDE DE DÉPART D'UN CHEMINEMENT "Zd", par les dénivelées
successives résultant des mesures.
Symb : Zex
Zex = Zd + S dni

CORRECTION ALTIMÉTRIQUE D'UN CHEMINEMENT (l.f.)


Quantité de signe opposé à l'ÉCART DE FERMETURE ALTIMÉTRIQUE D'UN
CHEMINEMENT " fz ".
Symb : Cz
Cz = - fz = Zf - Zex

ÉCART DE FERMETURE ALTIMÉTRIQUE D'UN CHEMINEMENT (l.m.)


Différence d'altitude entre l'ALTITUDE D'EXTRÉMITÉ D'UN CHEMINEMENT "Zex"
et l'ALTITUDE DE FERMETURE connue correspondante " Zf ".
Symb : fZ
fZ = Zex - Zf

FERMETURE D'UN CHEMINEMENT EN NIVELLEMENT (l.f.)


Opération qui consiste à comparer l'ÉCART DE FERMETURE ALTIMÉTRIQUE
D'UN CHEMINEMENT "fz", à la tolérance correspondante fixée par la
RÉGLEMENTATION CONCERNANT LES TOLÉRANCES -1,4-.

retour

10,7 - COMPENSATION - AJUSTEMENT PLANIMÉTRIQUE

ADAPTATION (n.f.)
Cadastre : Méthode de calcul transformant un réseau géométrique (dans un
système national), avec des déformations aussi faibles que possible.

AJUSTEMENT (n.m.)
Procédé simplifié de répartition des écarts, permettant d'obtenir des résultats
homogènes en évitant le recours aux méthodes de COMPENSATION PAR LES
MOINDRES CARRÉS. Exemples :
* Ajustement d'un cheminement,
* Ajustement logarithmique d'une chaîne de triangulation,
* Ajustement graphique d'une intersection ou d'un relèvement.

AJUSTEMENT ANGULAIRE D'UN CHEMINEMENT (l.m.)


Mode de répartition de l'ÉCART DE FERMETURE ANGULAIRE D'UN
CHEMINEMENT -10,5- goniométrique sur ses différents angles. Voir
RÉVERSIBILITÉ D'UN CHEMINEMENT.
Si " fa " est l'écart de fermeture, " n " le nombre de côtés et " n+1 " le nombre
d'angles observés, chaque angle reçoit la correction : - fa/n+1

AJUSTEMENT EN ABSCISSES ET ORDONNÉES D'UN CHEMINEMENT (l.m.)


Mode de répartition des ÉCARTS DE FERMETURE D'UN CHEMINEMENT EN
ABSCISSE ET ORDONNÉES "f X, f Y" -10,5-, sur les différentes coordonnées d'un
cheminement planimétrique.

1 - Ajustement parallèle simple

Ce type d'ajustement est utilisé lorsque les côtés du cheminement sont


sensiblement égaux.

2 - Ajustement parallèle proportionnel

avec
D Xi = XMi - X Mi-1
D Yi = YMi - YMi-1
li = Mi-1 Mi (longueur du côté de rang i)

3) Ajustement par rotation et variation d'échelle

Posons AM'i = Di
Pour ramener le point B' sur le point connu B, on considère le coefficient de rotation
q et le coefficient d'échelle p

Posons
D XMi = XM'i - XA = Di sin Gi
D YMi = YM'i - YA = Di cos Gi
en différentiant :
d(D XMi) = dDi sin Gi + Di cos Gi . dGi
d(D YMi) = dDi cos Gi - Di sin Gi . dGi
et avec dDi = p.Di et dGi = q , on a les corrections d'ajustement :

d(D XMi) = p. D Xmi + q. D YMi


d(D YMi) = p. D Ymi - q. D XMi

AJUSTEMENT GRAPHIQUE (l.m.)


Méthode de détermination des corrections à apporter en abscisse et en ordonnées
aux coordonnées d'un point approché "M0", par un GRAPHIQUE D'AJUSTEMENT.
Cette méthode est souvent désignée à tort par MÉTHODE DU POINT APPROCHÉ,
appellation trop imprécise, puisque toute méthode d'ajustement graphique,
d'ajustement par le calcul ou de compensation par les moindres carrés fait appel à
un point approché.

AJUSTEMENT GRAPHIQUE D'UNE INSERTION (l.m.)


L'INSERTION -3,7- combinant des VISÉES D'INTERSECTION -3,7-, des
SEGMENTS CAPABLES -10,4- de relèvement, des SEGMENTS DISTANCE -10,4-
de multilatération, ces différents lieux géométriques sont tracés sur un GRAPHIQUE
D'AJUSTEMENT comme précisé dans les méthodes d'AJUSTEMENT GRAPHIQUE
indiquées à propos de ces trois procédés.

AJUSTEMENT GRAPHIQUE D'UNE INTERSECTION (l.m.)


Ayant obtenu les coordonnées d'un point approche Mo par INTERSECTION
(CALCUL D') -10,4-, on trace sur un GRAPHIQUE D'AJUSTEMENT les différentes
visées d'intersection et leurs BANDES DE SENSIBILITÉ -10,4-. On détermine le
point définitif "M" par AJUSTEMENT GRAPHIQUE.
AJUSTEMENT GRAPHIQUE D'UNE MULTILATÉRATION (l.m.)
Ayant obtenu les coordonnées d'un point approché Mo par BILATÉRATION
(CALCUL DE) -10,4-, on trace sur un GRAPHIQUE D'AJUSTEMENT les BANDES
D'INDÉCISION -10,4- des différents SEGMENTS DISTANCE -10,4- pour lesquels
on aura calculé le DÉPLACEMENT (D'UN SEGMENT DISTANCE) -10,4-. On
détermine le point définitif "M" par AJUSTEMENT GRAPHIQUE.

AJUSTEMENT GRAPHIQUE D'UN RECOUPEMENT (l.m.)


Ayant obtenu les coordonnées d'un point approche Mo par RECOUPEMENT
(CALCUL D'UN) -10,4-, on trace les visées relatives à A et B passant par Mo et, au
voisinage de Mo, la visée de gisement GMC observée. On procède ensuite comme
s'il s'agissait d'un AJUSTEMENT GRAPHIQUE D'UNE INTERSECTION.

AJUSTEMENT GRAPHIQUE D'UN RELÈVEMENT (l.m.)


Ayant obtenu les coordonnées d'un point approché Mo par RELÈVEMENT SUR
TROIS POINTS -10,4-, on trace les SEGMENTS CAPABLES -10,4- (voir
GISEMENT D'UN SEGMENT CAPABLE -10,4-), puis tenant compte de leurs
déplacement (voir DÉPLACEMENT D'UN SEGMENT CAPABLE -10,4-), on trace au
rapporteur les C2n segments capables qui se coupent en C3n POINTS TRIPLES -
10,4-.
On trace les BANDES DE SENSIBILITÉ et on détermine le point définitif "M" par -
AJUSTEMENT GRAPHIQUE.

AJUSTEMENT LOGARITHMIQUE (l.m.)


Méthode d'ajustement qui permet de rendre linéaire une équation de condition aux
côtés, en passant aux logarithme (décimaux ou népériens).

AJUSTEMENT LOGARITHMIQUE POUR L'ACCORD DES BASES DANS UNE


CHAÎNE DE TRIANGLES (l.m.)
Exemple avec 5 triangles : On désigne par b et g les angles adjacents aux côtés
périphériques et par a les angles intérieurs.
Voir ÉQUATION DE CONDITION AUX CÔTÉS DANS UNE CHAÎNE DE
TRIANGLES POUR L'ACCORD DES BASES. On rend cette équation linéaire en
passant aux logarithmes népériens et en écrivant :

où v'b i est exprimé en milligrades.

Une solution est donnée par la relation (1) :


v’b 1 = v’b 2 = ... v’b i = ... v’b n et
v’g 1 = v’g 2 = ... v’g i = ... v’g n = - v’b i

Angles satisfaisant à la fois aux conditions aux angles des triangles et aux côtés.

* 1er ajustement :

2ème ajustement :

avec v’b i donné par relation (1) précédente.

COMPENSATION (n.f.)
Traitement numérique d'observation en surnombre, ou de quantités qui s'en
déduisent directement, en vue d'obtenir une valeur unique pour chaque grandeur à
déterminer.

COMPENSATION PAR LES MOINDRES CARRÉS (l.f.)


Compensation qui rend minimum la somme des carrés des résidus S vi².

COMPENSATION PAR LES MOINDRES CARRÉS AUX ÉQUATIONS DE


CONDITION (l.f.)
Méthode de compensation dans laquelle on s'impose des conditions qui, jointes à la
condition S vi² minimum, permettent de calculer les valeurs compensées des
observations. Les conditions imposées se traduisent par des ÉQUATIONS DE
CONDITION.

COMPENSATION PAR LES MOINDRES CARRÉS PAR VARIATION DE


COORDONNÉES (l.f.)
Méthode de compensation qui fournit directement, comme résultat du calcul, les
variations de coordonnées qui permettent, à partir des coordonnées des points
approchées, d’obtenir les coordonnées des points définitifs.

COMPENSATION PAR LES MOINDRES CARRÉS PAR VARIATION DE


GISEMENT (l.f.)
Méthode de compensation qui fournit directement comme de résultat les variations
de gisement qui permettent, à partir des gisements provisoires, d’obtenir les
gisements définitifs.

COMPENSATION PLANIMÉTRIQUE À PARTIR D'UN POINT APPROCHÉ (l.f.)


Compensation numérique d'observations en surnombre qui fournit les coordonnées
définitives d’un point à partir de celles d’un point approché.
L'opération graphique correspondante constitue un AJUSTEMENT GRAPHIQUE,
expression préférable à celle de MÉTHODE DU POINT APPROCHÉ.

DOOLITLE (ALGORITHME DE) (l.m.)


Algorithme de calcul permettant de résoudre un système de plusieurs ÉQUATIONS
NORMALES par la méthode de substitution.

ÉQUATION DE CONDITION AUX ANGLES DANS UNE CHAÎNE DE TRIANGLES


POUR L'ACCORD DES GISEMENTS (l.f.)

Exemple avec 5 triangles :

Équation de condition aux angles

Une solution est :

Il faut aussi calculer les nouveaux angles ajustés b et g , assurant l'équation aux
angles dans chaque triangle.
Lorsqu'on veut réaliser à la fois l'accord des gisements et celui des bases AB et CD,
il faut d'abord calculer les angles ajustés assurant l'accord des gisements et
l'équation aux angles dans chaque triangle, puis calculer par AJUSTEMENT
LOGARITHMIQUE les angles ajustés assurant l'accord des bases. (Voir aussi
ÉQUATION DE CONDITION AUX CÔTÉS DANS UNE CHAÎNE DE TRIANGLES
POUR L'ACCORD DES BASES).

ÉQUATION DE CONDITION AUX ANGLES DANS UN TRIANGLE (l.f.)


Soient :

Posons :

ÉQUATION DE CONDITION AUX CÔTÉS DANS UNE CHAÎNE DE TRIANGLES


POUR L'ACCORD DES BASES (l.f.)

Exemple avec 5 triangles :


ÉQUATION NORMALE (l.f.)
Dans la compensation par les moindres carrés, équation obtenue en différentiant la
somme des carrés des expressions des résidus par rapport à une variable.
Chaque expression de résidu correspond à une relation d’observation. Il y a autant
d’équations normales qu’il y a d’inconnues.

GRAPHIQUE D'AJUSTEMENT (l.m.)


Dans la détermination des coordonnées d’un point isolé, graphique à grande
ÉCHELLE -1,1- permettant, à partir des coordonnées d'un point approché Mo, de
tracer un certain nombre de lieux géométriques de détermination du point, dont
certains sont surabondants.
L’échelle du graphique peut être comprise entre 1/1 et 1/50.
Ces lieux servent d’axes à des BANDES DE SENSIBILITÉ ou des BANDES
D'INDÉCISION -10,4- dont le recouvrement permet le choix le plus rationnel du
point définitif M, sans recourir à la méthode de COMPENSATION PAR LES
MOINDRES CARRÉS.
Pour obtenir les coordonnées de M, on mesure graphiquement les différences de
coordonnées entre Mo et M. Voir AJUSTEMENT GRAPHIQUE et POINT
APPROCHÉ (MÉTHODE DU).

Exemple de graphique d'ajustement appliqué à une INTERSECTION -10,4- :


Soit une intersection dont 1e point approché Mo(Xo,Yo) a été calculé à partir des
points A et B. Soit à tracer la visée issue d'un troisième point C, de gisement Gcm :

lère méthode : on calcule, selon l'orientation de la visée, l'une des deux


coordonnées :
Xi = Xc + (Yo - Yc )tan Gcm,
Yj = Yc + (Xo - Xc)cotan Gcm,
et l'on trace au rapporteur par I ou par J la direction Ig de gisement Gcm .

2ème méthode : On calcule

et l'on fait la différence dG = Gcm - Gcmo.


La visée de gisement Gcm passe à la distance MoH de Mo telle que
-5
MoH = CM.dG (rad ) ou MoH = CM.dG(mgon).1,57.10

Le graphique d'ajustement consiste à tracer en outre par Mo les visées AMoa et BMob
de gisements Gamo et Gbmo formant le CHAPEAU -10,4- Moa b .
On dessine ensuite les demi-bandes de sensibilité vers l'intérieur du chapeau, de
largeurs proportionnelles aux SENSIBILITÉS DES VISÉES D’INTERSECTION -
10,4-, se recouvrant selon un petit triangle à l'intérieur duquel on choisit la position
du point M ajusté. On mesure à l’échelle choisie, par exemple 1/5, les différences de
coordonnées D X et D Y entre Mo et M, d'où :
Xm = Xo - D X et Ym = Yo - D Y

HATT (MÉTHODE DE) (l.f.)


Voir AJUSTEMENT GRAPHIQUE D'UN RELÈVEMENT.

LAPLACE (RELATION DE) (l.f.)


La relation de Laplace donne la différence entre l'AZIMUT GÉODÉSIQUE " Az g " -
3,6- d'une direction et l'AZIMUT ASTRONOMIQUE " Az a " -3,6- de cette même
direction.
Az a - Az g = (l a - l g) sin j a avec

l a LONGITUDE ASTRONOMIQUE
l g LONGITUDE GÉODÉSIQUE
j a LATITUDE ASTRONOMIQUE
La relation de Laplace permet de calculer l'azimut géodésique d'un côté situé à
l'extrémité d'une chaîne de triangulation, à partir de l'azimut astronomique observé
correspondant : à cet azimut, "Az g" dit observé, correspond un gisement observé
"V obs", qui intervient dans la RELATION D'OBSERVATION EN VARIATION DE
COORDONNÉES RELATIVE A UNE OBSERVATION D'AZIMUT
ASTRONOMIQUE.
On appelle CORRECTION DE LAPLACE, la quantité :
C Laplace = Az g - Az a

NORMALISATION (n.f.)
Opération qui consiste à passer des RELATIONS D'OBSERVATIONS aux
ÉQUATIONS NORMALES.

POINT APPROCHÉ (MÉTHODE DU) (l.f.)


La méthode désigne un procédé utilisant un GRAPHIQUE D'AJUSTEMENT pour la
détermination d'un point isolé par INTERSECTION, RELÈVEMENT,
RECOUPEMENT, INSERTION -3,7- et MULTILATÉRATION -2,6-, à partir d'un point
approché.
Comme toute méthode d'AJUSTEMENT GRAPHIQUE, d'ajustement par le calcul ou
de COMPENSATION PAR LES MOINDRES CARRÉS, on utilise les coordonnées
d'un point approché.
L'appellation " méthode du point approché " est trop imprécise et il y a lieu de lui
substituer celle d'AJUSTEMENT GRAPHIQUE.

RELATION D'OBSERVATION EN VARIATION DE COORDONNÉES RELATIVE À


UNE OBSERVATION D'AZIMUT ASTRONOMIQUE (l.f.)
Relation liant la variation de gisement "dGi", due a des variations dX, dY des
coordonnées des extrémités de la visée, le gisement observé issu de l'azimut
astronomique "G obs", le gisement calcule "G calc", et le résidu "vi".

dGi - G obs + G calc = vi

Le gisement observé est déduit de l’azimut astronomique en effectuant la correction


de Laplace (voir LAPLACE (RELATION DE), puis en tenant compte de la
CONVERGENCE DU MÉRIDIEN -10,2- et de la RÉDUCTION ANGULAIRE À LA
CORDE (CORRECTION DE) -10,2-.

RELATION D'OBSERVATION EN VARIATION DE COORDONNÉES RELATIVE À


UNE OBSERVATION DE DIRECTION (l.f.)
Relation liant la variation de gisement "dGi" à des variations de coordonnées dX, dY
des extrémités des visées, le gisement provisoire calculé à partir du point approché
"Gcalc", le gisement observé provisoirement orienté "Gobs", la variation du Go de
station "dGo" et le résidu "vi".

dGi - G obs + G calc - dGo= vi

expression générale dans laquelle dGi se calcule par :


D X = XM’ - XM
D Y = YM’ - YM
D = MM’

Cas particulier d une intersection :


dXM = dYM = 0
dG0 = 0:

RELATION D'OBSERVATION EN VARIATION DE COORDONNÉES RELATIVE À


UNE OBSERVATION DE DISTANCE (l.f.)
Relation liant la variation " dGi " due à des variations de coordonnées dX, dY des
coordonnées des extrémités, la distance provisoire calculée à partir de points
approchés " D calc ", la distance observée " D obs " et le résidu " vi ".

dDi - D obs + D calc = vi

avec :

dDi = - dXMsinG - dYMcosG + dXM’sinG + dYM’cosG

G gisement de MM’

RÉSIDU (n.m.)
Correction qu’il faut apporter à une mesure Xi pour avoir la valeur la plus plausible
Xm, ou la valeur compensée définitive X def.
Symb : vi
Xm = Xi + vi avec Xm, moyenne arithmétique de n valeurs mesurées.
X def = Xi + vi avec X def, valeur compensée définitive de X.

RÉVERSIBILITÉ D'UN CHEMINEMENT (l.f.)


Propriétés que possède un cheminement ayant fait l’objet d un AJUSTEMENT
ANGULAIRE, d'avoir les gisements des côtés qui différent de 200 grades
exactement, suivant que l'on prend le cheminement dans un sens ou dans l'autre.
retour

10,8 - SUPERFICIES

DROITE DE REDRESSEMENT (l.f.)


Segment rectiligne AM, remplaçant une ligne brisée ABC de deux côtés, en
conservant les surfaces situées de part et d'autre.

PARTAGE DES POINTES (l.m.)


Division de la surface d'un quadrilatère par des droites dont les prolongements
passent par le point de rencontre de deux côtes opposés.

PLANIMÈTRE (n.m.)
Appareil mesureur intégrateur qui fournit mécaniquement la superficie d'un contour
fermé, dessiné à une échelle déterminée.

POLYGONE COMBINÉ (l.m.)


Polygone à côtés sécants.

REDRESSEMENT DE LIMITE (l.m.)


Remplacement d’une ligne par une autre lors d’un échange de surfaces. Le plus
souvent, remplacement d’une ligne brisée par une ligne droite dite de redressement,
en conservant les superficies de part et d’autre.
SUPERFICIE TOPOGRAPHIQUE (l.f.)
Valeur numérique de la superficie de la projection d’une portion de terrain sur un
plan horizontal de référence.

SUPERFICIE TOPOGRAPHIQUE ANALYTIQUE (l.f.)


Superficie d’un polygone, calculée à l’aide des coordonnées rectangulaires des
sommets.

SUPERFICIE TOPOGRAPHIQUE ÉLÉMENTAIRE (l.f.)


SUPERFICIE TOPOGRAPHIQUE de triangles, trapèzes, quadrilatères, en lesquels
on décompose généralement des polygones plus complexes.

SUPERFICIE TOPOGRAPHIQUE POLAIRE (l.f.)


Superficie d’un polygone calculé à l’aide des coordonnées polaires topographiques
des sommets.

SUPERFICIE TOPOGRAPHIQUE POLYGONALE (l.f.)


Superficie d'un polygone calculée à l'aide des distances des (n - 1) côtes et des (n -
2) angles orientés des côtés successifs.
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