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Introduction :
-Son expression clinique est très polymorphe. Son diagnostic est difficile du fait de l’absence
de test spécifique ; il repose sur des critères de dissémination dans le temps et dans l’espace
des lésions, et d’inflammation du LCR. L’IRM et la ponction lombaire sont les principaux
examens d’aide au diagnostic.
-L’évolution se fait le plus souvent initialement par poussées avec apparition secondaire d’un
handicap, mais le pronostic est très variable individuellement.
-Le traitement repose principalement sur les corticoïdes en bolus pour les poussées, et sur les
interférons β dans les formes rémittentes pour le traitement de fond.
-Le diagnostic de sclérose en plaques est clinique et repose sur la notion de dissémination de
lésion de la substance blanche, dans le temps et dans l'espace, et ce en l'absence d'une
autre étiologie.
Epidémiologie :
- Elle est plus fréquente en pays tempéré froid surtt race caucasoïdes, rare en zone tropicale
Physiopathologie :
Anapath :
Manifestations cliniques :
- paresthésies (21 %) ;
- diplopie (12 %) ;
- vertiges (5 %) ;
1-syndrome pyramidal :
* Signe de Babinski, les ROT vifs et abolition des réflexes cutanés abdominaux
* Par atteinte du VI (diplopie horizontale, homonyme max en dhs; tête tournée du côté
atteint, strabisme convergent)
* Par atteinte du III (moins fréqte, Ptosis, paralysie de l'adduction – élévation – abaissement,
divergence de l'œil, III intrinsèque jamais lésé)
Svt bilatérale, elle associe dans le regard latéral une lenteur de l'adduction et un nystagmus
ataxique de l'œil en abduction ; dans la formes sévères = il existe une limitation de l'adduction
avec une diplopie horizontale à la lecture ; mais la convergence est conservée.
V : Névralgie symptomatique du V
VII : Paralysie faciale de type Périphérique !! : Plaque protubérantielle sur le trajet intra-axial
(long) des fibres du VII
4- Troubles sensitifs :
* Impuissance et frigidité
7- Troubles psychiques :
8-Epilepsie (rare)
-L’étude du LCR :
-L’IRM : c’est l’examen de première intention : les lésions les plus évocatrices sont observées
sur les séquences pondérées en T2 : elles sont irrégulières, confluentes, hyperintenses,
situées au pourtour des ventricules ; des lésions similaires sont observées dans le centre de
l'ovale, le corps calleux, le tronc cérébral et le cervelet.
-Le scanner cérébral : peut etre normal ou montre des plaques récentes hypodenses prenant le
contraste et anciennes sans prise de contraste, il n’a pas d'intérét dans le diagnostic.
-Autres examens :
*FO, CV, ECBU, Bilan urodynamique + cystomanométrie + Echo Rénale (mesure RPM, ht
appareil)
* Eliminer certains diagnostics différentiels : sérologie HIV, Lyme, TPHA VDRL, HTLV 1
Diagnostics différentiels
Evolution et pronostic
- Forme rémittente : 80 % : première poussée avec récupération totale svt passée inaperçue
ou non diagnostiquée suivie de nbreuses poussées augmentant en durée, avec une régression
de plus en plus partielle et des intervalles de rémition plus réduits.
- Forme bénigne : 10 à 20% → Première poussée brutale, peu ou pas de nouvelles poussées
(1 ts les 4 ans ou +), pas d’invalidité résiduelle.
FACTEURS PRONOSTIQUES
*Forme rémittente
-Début par des signes moteurs ou cérébelleux ; - Détérioration intellectuelle ; - Age de début
supérieur à 40 ans ; - Evolution progressive ; - Faible intervalle entre 2 premières poussées
Traitement :
• CONSEILS HYGIENODIETETIQUES
- Eviter stimulation immunitaire : vaccins vivants st CI, les autres vaccins à distance.
Vaccin pr HBV est CI si ATCD de SEP ou d’épisode neuro évocateur d’une démyélinisation,
ds les autres cas études bénéfices-risques.
-Elle permet seulement de réduire la durée de la poussée (pas d’effet sur autres poussées et
evolutivité de la Maladie)
KINESITHERAPIE
TrT SYMPTOMATIQUE
-Antispastique :
*Prévention Inf Urinaires (hydratation et diurèse suffisante, acidification par vitC, ECBU,
Autosondage vésical )