Les nervures seront calculées comme des éléments fléchis en Té.

Elles seront dimensionnées

en flexion simple à l’état limite ultime.

h0

h d

Ast

b
0

Section d’une nervure

La largeur de la table de compression b est imposée par la disposition des corps creux à savoir
: b=33 cm , b0 = 8cm

La hauteur est fonction du type de plancher, déterminée par la formule suivante :

H  L / 22.5

H : hauteur du plancher L : portée de la nervure

Selon la conception adoptée on a deux types de nervures ; nervures pour hourdis 16+5 et
nervures pour hourdis 19+6.
Les nervures apparaissent sur les plants de coffrage avec la notation Ni, l’indice i pour
indiquer les numéros de la nervure. Toutes les travées de la même nervure ont la même
notation Ni.
Le dimensionnement de toutes les nervures a été élaboré en utilisant le logiciel « ARCHE »
module « ARCHE poutre ». Cependant, on a calculé un exemple manuellement à titre de
vérification.

1-Exemple de calcul d’une nervure :

On va traiter une nervure du plancher terrasse Bloc 2. Il s’agit d’un hourdis de 19+6
Les charges et les longueurs des travées sont portées sur la figure
On a G plancher intermédiaire (19+6) = 0.505T/m2
Q Terrasse =0.1T/m2

Charge permanente g: 0.505  0.33  0.167T / m

Charge variable q: 0.1 0.33  0.035T / m

2-Choix de la méthode :

3-Calcul des sollicitations :

pu  1.35g  1.5q  0.278T / m à ELU

pser  g  q  0.202T / m à ELS

3.1-Moment en travée de référence :

M 0 : Moment maximale dans la travée de référence (isostatique soumise aux mêmes

charges que la travée étudiée)

4.54²
M 0u1  0.278   0.716T .m
8
4.18²
M 0u 2  0.278   0.607T .m
8
4.7²
M ou 3  0.278   0.767T .m
8
4.75²
M ou 4  0.278   0.817T .m
8

4.54²
M 0 ser1  0.202   0.52T .m
8
4.18²
M 0 ser 2  0.202   0.441T .m
8
4.7²
M 0 ser 3  0.202   0.557T .m
8
4.85²
M 0 ser 4  0.202   0.593T .m
8

3.2-Effort tranchant de référence :

Page | 14
VOG et VOD : effort tranchant respectivement à gauche et à droite de la travée de référence

(isostatique soumise aux même charge que la travée étudiée).

4.54
VOG1  VOD1  0.278   0.631T
2
4.18
VOG 2  VOD 2  0.278   0.581T
2
4.7
VOG 3  VOD 3  0.278   0.653T
2
4.85
VOG 4  VOD 4  0.278   0.674T
2

3.3- Moment sur appuis :

 Appuis 1 et 5 :(appuis solidaire d’une poutre)

M 1a  0.15M OU 1  0.107T .m
M 5 a  0.15M OU 3  0.122T .m

 Appuis 2 ,3 et4 :
M 2 a  0.5 max( M OU 1 , M OU 2 )  0.358T .m
M 3a  0.5 max( M OU 2 , M OU 3 )  0.383T .m
M 4 a  0.5 max( M OU 3 , M OU 4 )  0.408T .m

3.4-Moment en travée :

q 0.035
   0.173
q  g 0.035  0.167

1.2  0.3 1.2  0.3  0.173

M TU 1  M OU 1   0.716  0.448T .m
2 2
1  0.3 1  0.3  0.173
M TU 2  M OU 2   0.607  0.319T .m
2 2
1  0.3 1  0.3  0.173
M TU 3  M OU 3   0.767  0.403T .m
2 2
1.2  0.3 1.2  0.3  0.173
M TU 4  M OU 4   0.817  0.511T .m
2 2

 Vérification :
On doit avoir :

Page | 15
 Mw  Me
Mt   max[(1  0.3 ) M 0 ;1.05M 0 ]
i i

M t  (1  0.3 )M 0 / 2 Pour une travéinterm ediaire

M t  (1.2  0.3 )M 0 / 2 Pour une travéinterm ediaire

Remplaçant  par sa valeur on obtient :

Mw  Me
Mt   1.052 M 0i *
2
M t  (0.526 M 0 **Pour une travé int ermediare
M t  0.626 M 0 *** Pour une travé de rive

- Travée 1 :

M Tu1  0.448T .m M w  0.107T .m M e  0.358T .m M OU 1  0.716T .m

L’inégalité *n’est pas vérifiée, alors on augmente la valeur de M Tu1 , soit MTu1  0.505T .m

- Travée 2 :

M Tu 2  0.319T .m M w  0.358T .m M e  0.383T .m M OU 2  0.607T .m

Les inégalités * et *** sont vérifiées.

- Travée 3 :

M Tu 3  0.403T .m M w  0.383T .m M e  0.408T .m M OU 3  0.767T .m ;

L’inégalité *n’est pas vérifiée, alors on augmente la valeur de MTu 3 , soit MTu 3  0.412T .m

- Travée 4 :

M Tu 4  0.511T .m M w  0.408T .m M e  0.122T .m M OU 4  0.817T .m ;

L’inégalité *n’est pas vérifiée, alors on augmente la valeur de M Tu 4 , soit MTu 4  0.595T .m

Les moments à l’état limite service, sont déterminés de la même façon.

3.5- Effort tranchant :

Page | 16
  Appuis 1,3 et 5 :
VUG1  0T
VUD1  VOD1  0.631T
VUG 3  VUD 2  0.581T
VUD 3  VOG 4  0.653T
VUG 5  VOD 5  0.674T
VUD 5  0

 Appuis 2 et 4 :
VUG 2  1.1V0 D1  0.695 T
VUD 2  1.1V0G 2  0.639 T

VUG 4  1.1VOD 3  0.718T

VUD 4  1.1VOD 4  0.742T

Tableau récapitulatif des sollicitations

Tra
Travée Travée Appuis Appuis Travée Appuis
Appuis 1 Appuis 2 vée
1 2 3 4 4 5
3
0.41
Moment -0.107 0.503 -0.358 0.32 -0.383 -0.408 0.595 -0.122
2
fléchissant (T.m)
ELU Gauc
0 -- -0.695 -- -0.581 -- -0.718 -- -0.674
Effort he
tranchant droit
0.631 -- 0.64 -- 0.653 -- 0.742 -- 0
e
Moment
ELS fléchissant (T. -0.078 0.38 -0.26 0.233 -0.279 0.31 -0.297 0.44 -0.09
m)

Page | 17
 5.08 KN
5.26 KN
5.28 KN

5.26 KN 4.62 KN
5.81 KN

Diagramme des efforts tranchants à l'ELU

4-Calcul des armatures longitudinales :

4.1-calcul des armatures en travée :

 Travée 1 :
ℎ𝑜
Mtu = 𝑏𝑥ℎ𝑜 𝑥𝑓𝑏𝑢 𝑥(𝑑 − )
2

0,06
Mtu = 0,33𝑥0,06𝑥14.17𝑥 (0,225 − ) = 0.0547 𝑀𝑁. 𝑚
2

𝑀𝑢 = 0.00503𝑀𝑁. 𝑚 < 𝑀𝑡𝑢  La section se comporte mécaniquement comme une

section rectangulaire de dimension (0.08 ; 0.25).

𝑀𝑢
µ= = 0.088
𝑏𝑥𝑑 2 𝑥𝑓𝑏𝑢

fe=400 MPA µ𝑙 = 0.39

µ < µ𝑙 = 0,39 𝐴𝑠𝑐 = 0 Pas d’aciers comprimés

𝛼 = 1.25(1 − (√1 − 2 ∗ µ) = 0.11

yu= 𝛼𝑥𝑑 = 0.03𝑚

𝑍 = 𝑑 − 0.4𝑥 𝑦𝑢 = 0.21 𝑚

𝑀𝑢
𝐴𝑠𝑡 = ( ) = 0.67 𝑐𝑚2 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑠𝑖𝑠𝑠𝑜𝑛𝑠 𝟏 𝑯𝑨 𝟏𝟎 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝐴𝑠𝑡 = 0,78 𝑐𝑚2 .
𝑍𝑥𝑓𝑠𝑢

Vérification a l’ELS :

Le moment à l’ELS est : Ms=0.004MN.m

Page | 18
La fissuration est peu préjudiciable alors il faut vérifier que :

σbc = (Ms /ISRH )y1 ≤ σ

̅̅̅̅
bc = 0,6 fc28
AN

Section en Té 

h20
f (h0 ) = b + 15 Asc (h0 − d’) + 15 Ast (d − h0 ) ⇒ f (h0) = −1.922 > 0
2

La vérification se fait en considérant la section en T comme une section en T

Position de l’axe neutre y1 :

f  y1  
b0 2
2
 
y1  (15  Asc  Ast   (b  b0))* y1  ((b  b0)* h0 2 / 2  15 Asc d '  Ast d )  0 avec Asc  0

y1=4 cm<h0

ISRH b y31 (𝑏−𝑏0)∗(𝑦1−ℎ𝑜)3

= − +15 Asc (y1 −d)2 +15 Ast (d−y1 )2 =444071 cm4
AN 3 3
Ms 0.004
D’où σbc = I xy1 = x0.04 =3.19MPA
SRH/AN

Et bc  0, 6  fc28  13, 2 MPa Donc : bc < bc (bien vérifiée)

Condition de non fragilité :

Section en T (Ms>0)
h² h2
  b  b0  0
bo 
V 2 2  0.089m ; V '  0.161m
b0 .h  (b  b0 ).h0
. 3  b  b0  (V  h0 ) b0 .V '3
3
bV
IG     1.684 104 m4
3 3 3
IG f
Amin   t 28  soit Amin  0.49cm²
0.81 h  V '
fe
Ast = 0,78cm2>Amin la condition est vérifiée.
 Travée 2 :
ℎ𝑜
Mtu = 𝑏𝑥ℎ𝑜 𝑥𝑓𝑏𝑢 𝑥(𝑑 − )
2
0,06
Mtu = 0,33𝑥0,06𝑥14.17𝑥 (0,225 − ) = 0.0547 𝑀𝑁. 𝑚
2

Page | 19
 𝑀𝑢 = 0.0032𝑀𝑁. 𝑚 < 𝑀𝑡𝑢  La section se comporte mécaniquement comme une section
rectangulaire de dimension (0.08 ; 0.25).

𝑀𝑢
µ= = 0.056
𝑏𝑥𝑑2 𝑥𝑓𝑏𝑢
fe=400 MPA µ𝑙 = 0.39

µ < µ𝑙 = 0,39 𝐴𝑠𝑐 = 0 Pas d’aciers comprimés

𝛼 = 1.25(1 − (√1 − 2 ∗ µ) = 0.07

yu= 𝛼𝑥𝑑 = 0.02𝑚
𝑍 = 𝑑 − 0.4𝑥 𝑦𝑢 = 0.22 𝑚

𝑀𝑢
𝐴𝑠𝑡 = ( ) = 0.43 𝑐𝑚2 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑠𝑖𝑠𝑠𝑜𝑛𝑠 𝟏 𝑯𝑨 𝟖 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝐴𝑠𝑡 = 0,5 𝑐𝑚2 .
𝑍𝑥𝑓𝑠𝑢
Vérification a l’ELS :
Le moment à l’ELS est : Ms=0.00233MN.m

La fissuration est peu préjudiciable alors il faut vérifier que :

σbc = (Ms /ISRH )y1 ≤ ̅̅̅̅
σbc = 0,6 fc28
AN

Section en Té 
h20
F (h0 ) = b + 15 Asc (h0 – d’) + 15 Ast (d − h0 ) ⇒ f (h0) = −1.23 < 0
2

La vérification se fait en considérant la section en T comme une section en T

Position de l’axe neutre y1 :

f  y1  
b0 2
2
 
y1  (15  Asc  Ast   (b  b0))* y1  ((b  b0)* h0 2 / 2  15 Asc d '  Ast d )  0 avec Asc  0

y1=4 cm<h0
ISRH b y31 (𝑏−𝑏0)∗(𝑦1−ℎ𝑜)3
= − +15 Asc (y1 −d)2 +15 Ast (d−y1 )2 = cm4
AN 3 3
Ms 0.004
D’où σbc = I xy1 = x0.04 =3.19MPa
SRH/AN

Et bc  0, 6  fc28  13, 2 MPa Donc : bc < bc (bien vérifiée)

Condition de non fragilité :

Section en T (Ms>0)

Page | 20
 h² h2
  b  b0  0
bo 
V 2 2  0.089m ; V '  0.161m
b0 .h  (b  b0 ).h0
. 3  b  b0  (V  h0 ) b0 .V '3
3
bV
IG     1.684 104 m4
3 3 3
IG f
Amin   t 28  soit Amin  0.49cm²
0.81 h  V '
fe

Ast = 0,5cm2>Amin la condition est vérifiée.

De meme pour la travé 3 et 4 on trouve respectivement
Ast =1HA10 et 1HA12

4.2-calcul des armatures sur appui :

 Appui 1 :
Le moment est négatif +section en T  la section se comporte comme une section
rectangulaire 𝑏𝑜 𝑥ℎ = (8𝑥25) 𝑐𝑚²

µ = 0.00107/(0.08𝑥0.2252 𝑥14.17) = 0.0202

µ < µ𝑙 = 0,39 𝐴𝑠𝑐 = 0 Pas d’aciers comprimés

𝛼 = 1.25(1 − (√1 − 2 ∗ µ) = 0.02

𝑦𝑢 = 𝛼𝑥𝑑 = 0.0045

𝑍 = 𝑑 − 0.4𝑥 𝑦𝑢 = 0.223𝑚

𝑀𝑢
𝐴𝑠𝑡 = ( ) = 0.138𝑐𝑚2
𝑍𝑥𝑓𝑠𝑢

Vérification a l’ELS :

La vérification se fait pour une section rectangulaire de dimension (𝑏0 𝑥ℎ)

Position de l’axe neutre

y1 :

f  y1  
b 2
2
 
y1  15  Asc  Ast  y1  15 Asc d '  Ast d  0 avec Asc  0

y1=2.5 cm<h0

ISRH
=b y31 /3+15 Asc (y1 −d)2 +15 Ast (d−y1 )2 =1.86 m−5
AN

Page | 21
 Ms 45.210−5
D’où σbc = I ∗ y1 = 1.86 10−5 x0,025= 0.6 MPa
SRH/AN

Et bc  0, 6  fc28  13, 2 MPa

bc < bc

Donc : (bien vérifiée)
Condition de non fragilité :

Section en T (Ms<0)
h² h2
  b  b0  0
bo 
V 2 2  0.067m ; V '  0.143m
b0 .h  (b  b0 ).h0
. 3  b  b0  (V  h0 ) b0 .V '3
3
bV
IG     1.008 104 m4
3 3 3
IG f
Amin   t 28  0.1989cm²  soit Amin  0.199cm²
0.81 h  V '
fe

+ 𝑉′ 14.3
𝐴−
𝑚𝑖𝑛 = 𝐴𝑚𝑖𝑛 ∗ = 0.199 ∗ = 0.42𝑐𝑚2
𝑉 6.7
Ast<Amin la condition n’est pas vérifiée. Donc on prend Ast=Amin ==>
𝑐ℎ𝑜𝑖𝑠𝑖𝑠𝑠𝑜𝑛𝑠 𝟏 𝑯𝑨 𝟖 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝐴𝑠𝑡 = 0,5 𝑐𝑚2
Sur les appuis 2 ,3 et 4 :

On procède de la même manière que précédemment, on obtient :

A  1HA8 pour les appuis 2, 3 et 4

5-Dimensionnement des armatures transversales :

Vérification du béton vis à vis l´effort tranchant :

L’effort tranchant maximal : Vu max = 0.718 T=0.00718 MN

Vu max
La contrainte tangentielle :  u   0.398MPa
b0  d

Pour une fissuration peu préjudiciable et pour un angle d’inclinaison des armatures α=90° : La
 0.2 f c 28 
contrainte limite  u lim :  u lim  min  ;5MPa   3.33MPa   u (vérifiée).
 b 

 Le béton est vérifié vis-à-vis la contrainte tangentielle de cisaillement.

-Pourcentage minimal des armatures transversales :

Page | 22
 At   At  0.4b0 0.4  0.08
      1.36 104 m2 / ml
 St   St min f et 235

-Diamètre minimal des armatures transversales :

t  min l

min ;
h
;
b0  
 
t  min 8mm ; 6mm ; 7mm 
 35 10 

 Soit t  6 mm ; on disposera un étrier  6 (RL)  (At = 0.56 cm²)

-Espacement maximal :

St max  min 0.9 d ; 40 cm  17,1cm  St max =17 cm

-Espacement initial entre les étriers :

 u red  0.3K . f 
La règle de couture est donnée par : At  t 28  1.15b0

St 0 0.9(sin( )  cos( )) fet

o
On est dans le cas de flexion simple, sans reprise de bétonnage et en FPP  K = 1 ;   90
 cos  sin   1.

Vuiréd
 uréd  Avec : V réd  Pu .(li  5 h) ; on majore de 10 % les appuis voisins des appuis de r
b0 .d 0i
2 3
𝑟é𝑑
𝑉01 = 0.00616MN

V01réd 7, 65 103
Pour l’effort tranchant réduit maximale on a :  uréd  0.342MPa  0,575 MPa
b0 .d 0, 07  0,19

 u red  0.3K . f 
At  t 28  1.15b0 4 m
2
  1.210 p 0
St 0 0.9(sin( )  cos( )) fet m

At 0.4b0 A At  At 
( )min   1.19 104 m²/m  t  On prend     1.19 104 m²/m
St f et St St  St min

At
Comme At=0.56 cm2 alors : St 0   41cm  St max
1.36 104

Or la fourchette des espacements est 7cm  St  St max  17cm alors on dispose les étriers
suivant un espacement constant St 0  St  15 cm et on dispose la première nappe à St/2, soit
7cm.

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) Les vérifications :

 Vérification de la contrainte dans la bielle :

2Vumax 2  0.718102 0.8  f c 28
 bc    1.007 MPa <  11.73 MPa :  bc est vérifiée.
b0  a 0.08  0.175 b

 Vérification des abouts : Acier de glissement.

Vumax
Ag  = 0.15 cm².
f su

Vérification de la flèche :

h 0.21 1 Mt
 =  max( ; )  (0.062;0.073)  Condition non vérifiée.
l 3.67 16 10 M o

A 0.78104 4.2
  1.0505103   0.0105  Condition vérifiée.
b  d 0.33  0.225 fe

Puisque la première condition n’est pas vérifiée, la flèche risque de ne pas être vérifiée.

On doit donc vérifier la flèche, on propose une vérification par « la méthode de l’inertie
fissurée ».

L
- Flèche admissible : la valeur de la flèche admissible est estimée à : f adm 
500
puisque L = 3.67 m < 5.00 m.  f adm  0.9cm .

Or f = ?

D’après la méthode de l’inertie fissurée, on a :

M sermax  L² L²  1  1 M sermax

fi     Avec   =
10  Ei  I fi 10  r  max  r  max Ei  I fi

1
M ser = 0.0032MN.m ; Ei  11000  f c 28 = 32164.2 MPA.
3

1.1  I 0
Inertie fissurée :Ifi = avec Io : le moment d’inertie de la section totale homogène
1  i  

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 bh 3  h 
2
h  
2

I0   15   As   d ' '   A' s   d '   = 1.158 10-4 m4.

12   2  2  

0.05  f t 28 As
i  Avec    0.0043 d’où i  8.95
 b  b0  d
 2  3 0 
 b

1.75  ft 28
  1  0.545
4    s  ft 28
1
Donc Ifi = 0.576 10-4    = 0.00176
 r  max

L2  1  3.672
D’où enfin fi =   =  0.00176
10  r  max 10

 fi = 0.0023 m = 0.23 cm

Conclusion : fi < f adm et par la suite la condition de flèche est vérifiée pour la nervure

étudiée avec le dimensionnement proposé.

6-Ferraillage :

Pour rendre l’exécution plus facile et rapide on prendra 1HA12 comme armature inférieur et
1HA10 comme armature supérieur, pour toute la nervure.

1HA8 1HA8

3.18 2.88 2.78

Ferraillage de la Nervure

Page | 25
 .Moment fléchissant et efforts tranchants

 Schéma de ferraillage obtenu par arche poutre :

Ferraillage de la nervure N2-1

Page | 26
Ferraillage de la nervure N2-2

Ferraillage de la nervure N2-3

Page | 27