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UNIVERSTE SAINT ESPRIT DE KASLIK

Phéniciens et commerce
Préparer par
ROY SAAB SALEM ET KARL ABI AAD

présenter a DR.LILIANE ZEIDAN KHOURY

kaslik
Sommaire
1-Introduction.

2-histoire.

3-les motifs des phéniciens.

4- l’essor du commerce phénicien 

5-Commerce au cours des Ages.

6-Produits échangé et leurs utilités.

7-recherche des matières premières.

8-la monnaie phénicienne.

9-expansion phénicienne :

a) les raisons de cette expansion.


b) la navigation phénicienne.
c) poterie et céramique au service du commerce.
d) installations phéniciennes en méditerranée.

10-voyages exploratoires

11-conclusion

12- Références
1-Introduction :

Les phéniciens sont un peuple antique, originaires des cités de Phénicie, région qui correspond
approximativement au Liban actuel. Ces dénominations viennent des auteurs Grecs qui les ont
décrits. En effet, la Phénicie a toujours été divisée entre plusieurs cités, dont les plus
importantes étaient Byblos, Sidon, Tyr et Arwad. Les historiens ont repris l'adjectif
« phénicien » pour désigner la civilisation qui s'épanouit à partir de ces cités entre 1200 et 300
av. J.-C. Autrement des Egyptiens et des Mésopotamiens, les phéniciens constituent un
peuple commerçant.
Les phéniciens faisaient du commerce une spécialité, et la navigation maritime fut une
importance vitale et se comporte comme une affaire principale. Leur rôle était de servir
d’intermédiaire entre les autres peuples. Vient aussi l’écriture alphabétique pour faciliter les
transactions.

2-Histoire :
Devenues vassales de l’Égypte des pharaons sous la XVIIIe dynastie, les cités phéniciennes
deviennent indépendantes après le repli de l’Égypte vers le XIIe siècle. Elles connaissent ensuite
la domination assyrienne à partir du IXe siècle, puis la domination de l’empire néo-babylonien
de Nabuchodonosor à partir de 586. La Phénicie est ensuite intégrée, en 539, à l’empire perse
de Cyrus, qui a conquis Babylone. Enfin, en 332, après le siège de Tyr, les cités phéniciennes
font partie de l’empire d’Alexandre le Grand.
Pourtant, malgré ces dominations successives, les cités phéniciennes ont connu une grande
prospérité et ont conquis la Méditerranée entière, et se sont même aventurés au-delà, se
plaçant ainsi au centre d’un vaste réseau commercial.
Les phéniciens sont caractérisés par le commerce, la navigation maritime, l’alphabet et le luxe.

3-les motifs des phéniciens :


Rappelons seulement que resserrés entre la montagne et la mer, sur une plage étroite, ils furent
contraints de chercher sur les flots une nouvelle patrie. Et grâce a des sources bien limités, et un
marcher peu efficace sur le littorale, les phéniciens aille vers l’aventure pour augmenter leur
revenu et pour la recherche des sources premières.
Le mobile qui les porta à naviguer au loin fut la recherche de l'étain, indispensable à l'industrie
du bronze, et que les caravanes souvent interceptées par leurs voisins de terre ne leur apportaient
pas assez régulièrement. De proche en proche, ils allèrent le chercher au fond de la mer Noire,
plus tard dans l'océan Atlantique. Ils conservèrent le monopole de ce commerce de l'étain
jusqu'au bout, même au temps de la prépondérance hellénique.
4- L’essor du commerce phénicien :
Quatre types de facteurs peuvent être identifiés. Le premier est d’ordre géographique. Les
conditions naturelles ont été déterminantes car, nous l’avons vu, la Phénicie est coincée entre
la mer et la montagne. Cette dernière rend très difficile les relations avec l’arrière-pays – sauf
au niveau de la trouée d’Homs au niveau d’Arwad – et même les relations entre les cités
phéniciennes elles-mêmes dans la mesure où elle s’avance parfois jusque dans la mer. Il
n’existe pas de routes terrestres, et, pour se rendre d’une cité à l’autre, il n’est pas rare
d’utiliser la voie maritime. Tout ceci explique que les cités phéniciennes se soient naturellement
tournées vers la mer et que s’y soit ainsi développée une tradition maritime

Un deuxième facteur a conditionné l’essor commercial des cités phéniciennes, un facteur


politique. En effet, vers 1180 av. J.-C., l’invasion des Peuples de la mer déstabilise la région,
l’empire hittite s’effondre, l’Égypte entame un repli et s’affaiblit. Les cités phéniciennes, et
surtout deux d’entre elles, Sidon et Tyr, profitent de ce vide politique et de leur indépendance.
Cette époque marque le début d’une longue période d’indépendance et de prospérité. En
outre, la disparition brutale de l’hégémonie mycénienne sur la mer provoque aussi un vide dont
les Phéniciens tirent parti. Enfin, en 539, à partir de la conquête babylonienne, s’est ouverte
une nouvelle grande période de prospérité après une domination assyrienne caractérisée par
une forte pression économique due au tribut que devaient verser les peuples soumis aux
Assyriens.

Le facteur économique a aussi joué un rôle certain dans l’expansion phénicienne. Les
marchands ont été poussés par la volonté de trouver de nouvelles ressources et des
activités toujours plus rémunératrices et de commercialiser de nouveaux produits, ils ont
été amenés à parcourir de plus grandes distances et à ainsi mettre en place un commerce
d’une grande ampleur tout autour de la Méditerranée. C’est que la croissance
démographique au Proche-Orient et sur tout le pourtour méditerranéen a engendré une
forte demande de produits artisanaux et donc de matières premières avec lesquelles ces
produits étaient fabriqués. C’est l’élément moteur des échanges maritimes des Phéniciens.

Enfin, un dernier facteur indispensable à la concrétisation de l’expansion phénicienne est


d’ordre technique. Les Phéniciens étaient, dans l’antiquité, des marins réputés. Un proverbe
araméen disait : « Ne montre pas la mer à un Arabe ni le désert à un Sidonien, car tout autre est
leur affaire. » Ils possédaient une très grande maîtrise de l’art de la navigation et des
phénomènes atmosphériques.
5-Commerce au cours des Ages :

a) MILLE ANS D’HISTOIRE PHENICIENNE


Depuis le premier âge du Fer jusqu’à 146 av., c’est pendant mille ans environ que l’on peut
suivre le développement de cette civilisation phénicienne essentiellement tournée vers la mer et
le commerce.
Ce travail vise à appréhender les ports phéniciens depuis les origines jusqu’à cette date fatidique
de 146 et, dans un cadre chronologique aussi vaste, il est d’emblée indispensable de s’appuyer
sur une chronologie générale cohérente.

b) Age du bronze récent (1550-1200av.J.C)


Il s’agit de petites cités-Etats vouées principalement au commerce des ressources locales, en
particulier le cèdre du Liban, et aux échanges entre les différentes cultures de l’Orient
méditerranéen et mésopotamien. La situation géographique du Levant constitue alors un
avantage pour le développement des cités côtières ; il se trouve à la croisée des grandes routes
commerciales entre le Sud égyptien et le Nord hittite mais aussi entre l’Orient mésopotamien et
l’Ouest méditerranéen.

c) Premier âge du Fer (Xe-VIe s. av. J.-C.)


Après la période de troubles qui marque la fin de l’âge du Bronze récent au Levant, les cités de
Phénicie se trouvent libérées de la suzeraineté égyptienne ou hittite.
Plus proche des cités de Phénicie, Ougarit, la plaque tournante du commerce maritime en
Méditerranée orientale, est également détruite.
Une baisse des activités édilitaires et commerciales a tout de même été mise en évidence, on la
rapproche de la perte des partenaires commerciaux habituels de la cité insulaire.
Dans cette nouvelle configuration géopolitique, les cités phéniciennes passent pour avoir repris à
leur compte un commerce international autrefois entre les mains de la cité d’Ougarit, ou des
grandes puissances périphériques. C’est d’ailleurs ce premier âge du Fer que l’on considère
comme la première période phénicienne.

d) Second âge du Fer (VIe-Ve s. av .J.C)


Cette époque peut être divisée en trois phases, la plus importante montre la présence
assyrienne dans la Phénicie. Il n’y avait aucun contrôle politique par les assyriens. Par paiement
des tributs, les phéniciens préservent l’indépendance de leurs cités et leurs activités
commerciales.
Dans le cadre de la demande croissante des élites assyriennes en biens luxueux et en métaux,
les Phéniciens qui, par le fait même de leur situation géographique privilégiée, en sont les
principaux fournisseurs, organisent un commerce à très grande échelle qui unit l’Occident
méditerranéen à l’Orient mésopotamien. Les petits royaumes de Phénicie connaissent alors
une période de prospérité sans précédent.
e) Troisième âge du fer, Époque perse (IVe-300 av.J.C)
Il y a eu un ralentissement dans l’activité commerciale.
Vers 380 av. J.-C., le site de Bassit frappe sa propre monnaie.
L’arrivée d’Alexandre et les débuts de l’ère hellénistique ne furent marqués par aucune
destruction.

6-Produits échangé et leurs utilités :


Le bois est sans nul doute la matière première dont la Phénicie a su tirer le maximum de profit.
Nombreux sont les textes antiques qui font état d'un commerce à échelle internationale des
différentes essences phéniciennes. Les contreforts montagneux du Levant étaient largement
couverts de forêts avant la déforestation systématique commencée dès l'Antiquité.
Les textes mentionnent ainsi le cèdre bien sûr, mais aussi le pin le sapin, le cyprès, ainsi que le
buis et le genévrier.

L'exploitation du bois de cèdre fut « le facteur le plus important de l'économie phénicienne ».


Son commerce est attesté depuis le deuxième millénaire et a duré pendant toute l'histoire
phénicienne. A l’âge du Bronze, la cité de Byblos en était le principal fournisseur de l’Egypte et
le récit d'Ounamon en fournit un nouvel exemple au premier âge du Fer. Au Nord, les Hittites
venaient également se procurer du bois de cèdre sur le Mont Liban ou sur l'Amanus. Au
deuxième âge du Fer, les souverains assyriens se faisaient une gloire de dominer politiquement
l'exploitation des forêts libanaises. Sargon II en fit représenter le transport sur les bas-reliefs de
son palais à Khorsabad. Une lettre de Nimrud fait même état d’une réglementation assyrienne de
l'exploitation du cèdre en s’opposant à son exportation vers la Philistie et l'Egypte.

Le bois phénicien était largement utilisé dans l’architecture, Flavius Josèphe, qui cite
Ménandre d'Ephèse, mentionne le bois utilisé dans les charpentes des temples tyriens. La
Bible fait également largement état de l'utilisation du bois phénicien dans la construction du
palais de David ou du temple de Salomon à Jérusalem. On mentionnera finalement l'utilisation
du bois dans la construction navale, en particulier à l'époque perse où les chantiers navals
phéniciens fournissaient le plus important contingent de la flotte perse.

La Phénicie n'est réputée ni pour ses mines, ni pour ses carrières. Le ramleh, un grès local
d'origine dunaire, largement représenté sur le littoral levantin, fut utilisé comme pierre de taille
principale dans les constructions locales. A l'époque romaine, le sable du Sud de la Phénicie était
réputé dans la fabrication du verre. Son utilisation aux époques antérieures est attestée par
l'artisanat phénicien. Quant aux minerais métalliques, seul le fer est disponible en quantité
suffisante pour être exporté. Le plomb et l'argent sont également attestés mais de façon
insignifiante.
Une place majeure est occupée par les métaux. Le cuivre assure la prospérité de Chypre depuis
plusieurs millénaires, et se trouve dans deux autres régions majeures d'implantation des
marchands phéniciens, la Sardaigne et le sud de la péninsule Ibérique, où sont également extraits
de l'argent, du plomb et du fer. Il s'agit sans doute le moteur essentiel de l'expansion phénicienne
en direction du Bassin occidental, tellement la demande pour ces métaux est forte au Moyen-
Orient. Les métaux bruts circulent en général sous la forme de lingots, courants dans les épaves
de cette période.

Les tissus, qui ont disparu des sites archéologiques, ont constitué une part importante des
produits échangés : Ézéchiel mentionne le lin d’Égypte, des vêtements teints en bleu ou en
pourpre, ces derniers étant une spécialité de l'artisanat textile phénicien.

Parmi les denrées alimentaires, le vin et l'huile semblent avoir occupé une place importante, car
ils se conservaient mieux que les autres denrées et avaient une valeur plus importante justifiant
leur transport sur de longues distances. De nombreuses amphores ont été retrouvées sur les sites
archéologiques, y compris dans les épaves (notamment celles d'Ascalon).

D'autres produits de valeur, transformés ou bruts, circulaient également, et les textes bibliques
(Ézéchiel et le passage du Premier livre des Rois sur Hiram et Salomon) en indiquent plusieurs :
ivoire, bois d'ébène, parfums, résines aromatiques (encens, myrrhe), épices (cumin, poivre,
safran, etc.), et également du bétail (chevaux). Les vases en matières vitreuses occupent aussi
une place importante dans les échanges internationaux.
7-recherche des matières premières :

8-la monnaie phénicienne :


Tyr était la première ville phénicienne à créer sa propre monnaie. Les versions premières sont
formes d’un dauphin, qui est considérer chez les tyriens comme Dieu de la mer puisqu’il les
accompagner durant leurs navigations, et sur le verseau est frappé une galère.

Sidon

Les pièces frappées par l’état de la cité phénicienne de Sidon ont été frappées avec une image de
la déesse de la ville de Saïda, portant un voile. Le côté opposé de la pièce de monnaie est frappé
avec une image d’une galère de guerre, ou une image tirée d’une légende grecque. Pièces de
Sidon pesant environ 2,94 grammes.

Arados

L’état de la ville phénicienne de Arados frappées des pièces de monnaie avec une image de la
déesse de la ville de Arados sur un côté. De l’autre côté de la pièce était une image d’une galère
de guerre ou d’une légende grecque. Ces pièces pèsent généralement environ 2,95 grammes.
Marathos

Quelques pièces de monnaie de l’état de la cité phénicienne de Marathos ont une image de
Ptolémée VI Philometer, qui était un roi de l’Égypte de 180 av. à 145 av. Ptolémée a été décrit
comme le dieu grec de messager Hermes. Le côté opposé de la pièce comporte une image d’une
légende phénicienne.

Tyr

Pièces de monnaie de l’état de la ville phénicienne de Tyr comprennent un buste voilé d’une
déesse de la ville et l’image d’un arbre de paume de l’autre côté de la pièce.

9-expansion phénicienne :

a)Les raisons de cette expansion.

1. relief géographique (entre la mer et les chaînes de montagnes du Liban et de l'Anti-


Liban) 

2. pouvoir politique  C'est leur amour de la liberté et de l'indépendance qui les poussa à
prendre les voiles. 

3. cause économique Les Phéniciens ne possédant pas de matières premières (mis à part
le bois de cèdre, les produits agricoles et le murex pour la fabrication du pourpre), les marins
sillonnaient la Méditerranée à la recherche des mines d'argent, d'étain et de cuivre.

Ce qui motivait les Phéniciens fut avant tout leur amour du contact et des échanges. Fins
commerçants, ils ont essayé de relier la mer et la terre. Ils ont cherché à créer un réseau
commercial à travers la Méditerranée. Le commerce phénicien pourrait être qualifié de
"commerce de redistribution". Au contraire des Grecs qui étaient motivés par l'implantation, les
Phéniciens ont toujours été à la recherche de marchés. Ils étaient les transporteurs et les
intermédiaires du monde Antique.

b) La navigation phénicienne.

Nous pouvons trouver trois facteurs : 

1. un bon usage des îles

2. un bon usage des courants maritimes 


3. de bons bateaux. Au tout début, la découverte de la mer s'est faite par petites étapes,
en appliquant le principe du petit cabotage. Ce système de navigation s'effectuait à proximité
de la façade maritime, en vue des côtes, reliant deux ports de moins de 25 à 30 milles marins.
De ce fait, les marins utilisaient des embarcations de moindre tonnage, en fonction de la
distance à couvrir et de la charge à transporter.

Afin de pouvoir élargir leur champ de navigation, les marins phéniciens ont commencé par
s'approcher des îles qui étaient à mi-chemin entre leurs cités et les autres régions du monde
antique. 

Les bateaux phéniciens étaient de divers types et naviguaient à la voile carrée. La rame était
réservée aux manœuvres complémentaires : entrées et sorties des ports, virements de bords,
abordages.

1. Les navires de transport utilisés pour les activités commerciales "gauloï" (ronds) par
les Grecs, en raison de la rondeur de leur coque. Leur capacité de charge était très grande et
leurs dimensions correspondaient à environ 20-30 mètres de long et 6-7 mètres de large. 

2. Les navires de guerre, ils étaient plus étroits que les navires de commerce. 

c) poterie et céramique au service du commerce

Grâce aux fragments, en terre cuite, trouvés dans les habitats ainsi que les vases
découverts dans certaines nécropoles, les archéologues ont pu apporter des nouvelles données
sur la vie quotidienne, sur les rites funéraires mais surtout sur l'artisanat et le commerce.

 L’art phénicien, la céramique phénicienne dérive de la poterie syro-palestinienne de la fin de


l'âge du bronze. 

La céramique phénicienne se composait de plusieurs modèles qu'on peut regrouper en deux


formes :

- Les formes ouvertes: les tasses, gobelets, plats, marmites, mortiers,... qui servaient
spécialement pour la cuisine : marmites, gobelet, tasse, plat…
Bol en verre - IVe siècle Vase en verre soufflé -
IVe siècle IVe siècle Musée

musée du Louvre

- Les formes fermées : les amphores, cruches, cratères, ... étaient destinées au transport de
céréales, de l'huile d'olive, et du vin. Les petits flacons contenaient les parfums et onguents, les
lampes à huile (en forme de coquillages) étaient dotées d'un ou deux becs.

Amphore Phénicienne - v.550 - Musée du Louvre

Cruche

d - Installations phéniciennes en Méditerranée


Le but des Phéniciens était la découverte de nouvelles contrées ainsi que des matériaux
susceptibles d'enrichir leur commerce. Leurs installations se limitaient à des comptoirs où ils
pouvaient se ravitailler avant de poursuivre leurs expéditions. Le mouvement agricole se
développa comme auxiliaire à ces comptoirs pour assurer les approvisionnements en vivres. A
l'inverse des Grecs qui s'installaient en colonies, les Phéniciens se contentaient de ces points
d'escales, constitués comme des relais dans une optique commerciale, pour faciliter le contact
avec les populations voisines.

10-Voyages exploratoires :

En plus des voyages commerciaux, les Phéniciens se sont intéressés à la découverte de


nouveaux horizons. Ces voyages exploratoires ont pu s'accomplir grâce à l'appui financier et à la
participation d'alliés fortunés. Parmi ces voyages nous citons, les expéditions effectuées (vers le
X°siècle av. J.C.) en collaboration entre le roi Hiram de Tyr et Salomon, en direction du pays
d'Ophir, vraisemblablement en Afrique orientale d'où ils auraient rapporté de l’or.

11-Conclusion:

Les Phéniciens, ces grands navigateurs, ont largement dépassé les colonnes d’Hercule, c’est-à-
dire le détroit de Gibraltar. Vers la fin du Ve siècle, le Carthaginois Hannon vogue vers l’océan
atlantique et atteint le golfe de Guinée. Au même siècle, un autre Carthaginois, Himilcon,
atteint la Bretagne, et peut-être même la Grande-Bretagne. Enfin, dès le VIIIe siècle, Hérodote
raconte que des Phéniciens, à la demande du pharaon Néchao II, ont effectué en trois ans le
tour de l’Afrique, de l’est vers l’ouest. Ces voyages exploratoires avaient toujours le même but,
à caractère commercial : la recherche de métaux précieux et de marchés plus lucratifs. De
Grande-Bretagne aurait été importés du zinc et du plomb.

Par la création de l’alphabet, qui a facilité les transactions et les voix maritimes propageant
dans tout le monde a crée une sorte de mondialisation.

12- Références :

http://www.mystere-tv.com/l-age-du-fer-un-nouveau-tournant-v3047.html

http://antikforever.com/Syrie-Palestine/Phenicien%20Cananeen/phenicien.htm

http://thucydide.over-blog.net/article-17753368.html

http://mahgeneve.ch/les-monnaies-aquatiques-du-liban/

http://www.cosmovisions.com/Commerce-Pheniciens.htm
http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/28/32/10/PDF/3vol.pdf

http://www.marxists.org/francais/leon/CMQJ02.htm

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ph%C3%A9nicie .

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