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La forge libre (Open die forging) : une pièce solide est placée entre deux matrices plates et réduite en
hauteur en la comprimant. On utilise de la force ou de l'impact de la pression pour déformer des
pièces brutes métal entre les matrices supérieure et inférieure. Mais sauf les directions supérieure et
inférieure, le métal de la pièce brute peut se écouler librement vers l’autre directions.
La forme définitive de la pièce est obtenue par une succession de déformations progressives ne
demandant qu'une faible dépense énergétique par unité de surface, à partir d'outils simples.
Permet d'obtenir à chaud, sans outillages spécifiques, avec des délais courts, des pièces
unitaires ou de très petites séries.
1. Petites séries de 1 à 10 pièces dont le coût des outillages d'estampage entraînerait un prix
unitaire élevé.
2. Grosses pièces (100 Kg à 500T) réalisables seulement par cette technique.Les formes
obtenues sont moins complexes qu'en estampage
La qualité de pièces forgées est de moins de un kilogramme à deux, trois cents tonnes.
Pour les grandes pièces forgées, le procédé de forgeage de matrice ouverte est la seule
méthode de fabrication.
Le forgeage libre a un rôle particulièrement important dans la industrie lourde : comme axe de
turbine, multi-jet vilebrequin grande tige , engins et d'autres parties importantes, ces qui
doivent subir les grandes charges.
La masse des pièces brutes est inférieure à 1,5 tonne. Cette technique est utilisée pour fabriquer des
couronnes. Les couronnes sont fabriquées par bigornage s'il s'agit de pièces unitaires, ou par
laminage circulaire s'il s'agit de plus grandes séries ou nécessitant une plus grande précision
dimensionnelle.
Le procédé permet de classer les opérations de base en forgeage libre en 5 catégories :
Etirage
Refoulage
Dégorgeage
Perçage
Bigornage
1. Pièces étirées
2. Pièces refoulées
4. Pièces de formes
Avantages du forgeage libre :
possibilité d'obtenir des formes plus complexes avec des outils auxiliaires
Dimensions et poids :
Cette méthode n'est utilisée que lorsque le nombre de pièces à produire est assez élevé pour
des raisons d'économie de coût de fabrication des matrices.
La forge par estampage met en forme uniquement des métaux ferreux, à hautes températures
avec des pilons ou des presses.
Le forgeage par estampage permet d'obtenir une précision dimensionnelle plus grande qu'avec
les autres procédés de forgeage et la production à grande vitesse a pour effet d'affiner les
grains.
La masse des pièces produites est limitée (exemple : pas plus de 250 kg pour des pièces en
acier à moins d'un outillage spécial). Pour les pièces en aciers au carbone, alliages et inox, un
poids qui va de 1 à 70 kg par pièce.
Utilisé pour fabriquer a une certaine quantité de pièces à faire : les petites séries, à partir d'une
vingtaine de pièces environ, les moyennes séries d'environ 500 à 1000 pièces et les grandes
séries au-delà.
(1) Une plus grande productivité. Lorsque le forgeage, la déformation du métal dans la chambre de
moulage effectué, il peut rapidement obtenir la forme souhaitée.
(2) Pouvoir forger des pièces forgées de forme complexes, et de faire une répartition plus rationnelle
des conduites d'écoulement de métal, d'améliorer la durée de vie de la pièce.
(3) La dimension des pièces sont plus précises. Les pièces ont une meilleure qualité de surface, moins
la provision.
(4) Des matières métalliques sont plus économies. Sous la condition de quantité suffisamment, le coût
est moins cher.
Energie et électricité : pièces forgées pour éoliennes, pompes et vannes pour le secteur
nucléaire
Le métal de base est généralement une barre de section ronde ou profilée, débitée par sciage
pour avoir le volume de la pièce augmenté d'un excédent pour garantir le remplissage
complet de la forme et créer une bavure qui sera éliminée par découpage. L'obtention de la
pièce finale peut nécessiter plusieurs chocs entre les matrices (pilonnage).
La déformation s'effectue par fluage du métal entre la matrice et le poinçon. Cette transformation
de la matière par matriçage permet des déplacements très importants de métal, affine le grain
métallurgique de départ, provoque un écrouissage, crée un fibrage linéaire favorable qui
améliore les caractéristiques mécaniques de la pièce.
La qualité de fibrage lui requiert des caractéristiques plus élevées pour des applications de
pièces de sécurité.
Avantages du matriçage à chaud :
Meilleure homogénéité :
Facilite le polissage
Respect des fibres de la matière , fibrage adapté aux sollicitations prévues : structure homogène
et à grain très fin sans défauts internes
Gain de matière
8.Emboutissage
Emboutissage :
1. Presse.
L'emboutissage permet d'obtenir des pièces de formes déterminées, sans recourir à la fusion. L'opération
peut se faire à froid ou à chaud, manuellement ou par l'intermédiaire de machines (presse à emboutir). La
pièce est formée à l'aide d'estampes (poinçon et matrices) adéquates, entre lesquelles est comprimée une
feuille de métal.
L’emboutissage se pratique à l’aide de presses à emboutir de forte puissance munies d’outillages spéciaux
qui comportent, dans le principe, trois pièces :
une matrice, en creux, épouse la forme extérieure de la pièce un poinçon, en relief, épouse sa forme
intérieure en réservant l’épaisseur de la tôle un serre-flan entoure le poinçon, s’applique contre le pourtour
de la matrice et sert à coincer la tôle pendant l’application du poinçon. L’entrée de la matrice doit être très
arrondie et polie pour éviter toute déchirure du métal et pour optimiser le comportement des zones de
rétreint - aucun angle ne doit être vif et un parfait état de surface est primordial : la mise au point de tels
outils est une opération très spécialisée et très coûteuse notamment sur les pièces d'aspect (exemple :
plusieurs mois pour l'extérieur d'une portière, capot etc...) L’opération d’emboutissage typique (double-
effet) :
Phase 1 : poinçon et serre-flan sont relevés. La tôle, préalablement graissée, est posée sur la matrice.
Phase 2 : le serre-flan est descendu et vient appliquer une pression bien déterminée, afin de maintenir la
tôle tout en lui permettant de fluer.
Phase 3 : le poinçon descend et déforme la tôle de façon plastique en l’appliquant contre le fond de la
matrice. Phase 4 : le poinçon et le serre-flan se relèvent : la pièce conserve la forme acquise (limite
d’élasticité dépassée).
Bien que cette technique nécessite un outillage plus robuste et des machines plus
puissantes que les autres forgeages, la précision et l'état de surface obtenus sont bien
meilleurs.
L'extrusion des alliages d'aluminiumpeut se faire à froid dans le cas des alliages à faible
résistance mécanique et à grande ductilité (séries 1000 et 3000), et à chaud essentiellement
dans le cas des alliages à plus haute résistance mécanique comme les séries 2000 et 7000,
mais également les séries 5000 et 6000. Les alliages d'aluminium sont considérés comme les
matériaux qui conviennent le plus à l'extrusion et se distinguent par une variété de profilés
inégalée par rapport aux autres matériaux.
Vitesses d'extrusion : Une vitesse d'extrusion optimale est un autre paramètre déterminant en
extrusion à chaud des alliages d'aluminium. Une vitesse excessive peut causer une
surchauffe de la billette et des déchirures ainsi que d'autres défauts. Une vitesse trop lente
entraîne une réduction de la productivité et une augmentation de la pression d'extrusion à
cause du refroidissement de la billette, en plus de diminuer la durée de vie de l'outillage à
cause du contact prolongé avec la billette. Les vitesses d'extrusion typiques des alliages
d'aluminium varient entre 13 et 25 mm/s.
Acier
Aluminium
Magnésium
Extrusion à froid
Matériaux extrudés à froid : plomb, étain, aluminium, cuivre, zirconium, titane, molybdène,
béryllium, vanadium, niobium et acier.
Exemples de produits fabriqués : les tubes pliables, les boîtiers d'extincteur, les cylindres
d'amortisseur et les ébauches d'engrenages.
Bonnes propriétés mécaniques dues à un travail à froid sévère tant que les températures créées
sont inférieures à la température de recristallisation.
Extrusion à chaud
En raison des températures et pressions élevées et de son effet néfaste sur la durée de vie de la
filière ainsi que sur d'autres composants, une bonne lubrification est nécessaire.
Un certain nombre d'avantages importants peuvent être obtenus avec l'extrusion à chaud de
métaux ferreux et non ferreux et d'alliages si une billette à extruder est modifiée dans ses
propriétés physiques en réponse aux forces physiques en étant chauffée à une température
inférieure à le point de fusion critique.
Extrusion directe: le piston se déplace dans la même direction que la section extrudée, ce qui
entraîne le déplacement de la billette par rapport au conteneur.
Extrusion latérale : Le billette est en position verticale et la matrice est située sur le côté. Le
métal est maintenu dans une matrice de sorte que le vérin vertical applique une force sur le
métal. La partie extrudée sort de la matrice inférieure . Cela convient aux alliages très légers
qui ont des points de fusion bas.
Extrusion hydrostatique : L'extrusion hydrostatique est une méthode de filage qui consiste a
forcer une billette de métal a travers une filière a l'aide d'un fluide sous pression.
Avantages :
L'extrusion directe est le mode de production le plus simple et peut être réalisée sans
lubrification.
L'extrusion directe permet de confiner les oxydes présents initialement à la surface de la billette
au bout du profilé (à cause de la friction avec le contenant) et de produire des pièces avec un
beau fini de surface.
L'extrusion indirecte a l'avantage de nécessiter une charge maximale de 25 à 30 % de celle de
l'extrusion directe, de produire une chaleur et une friction minimale, ce qui minimise les
défauts de surface (comme les déchirures à chaud) et augmente la durée de vie de l'outillage.
La faible friction lors de l'extrusion ne permet pas de retenir les oxydes présents initialement à la
surface de la billette au bout du profilé. Ces oxydes se retrouvent donc à surface du produit
fini, ce qui impose l'utilisation de billettes usinées dans ce cas.
Les différents métaux et alliages utilisés possèdent des propriétés particulières qui confèrent aux
pièces réalisées des capacités de résistance mécanique, des degrés de légèreté, de conductivité
différents.
Les aciers : alliages de fer et de carbone (< 0,6%) présentant d'excellentes caractéristiques
mécaniques.
Les alliages légers sont élaborés à partir d'aluminium et les alliages ultra légers à partir de
magnésium.
Aciers : Principalement, tous les types d'acier peuvent être utilisé par estampage, ce qui comprend :
Aciers spéciaux
Aciers à dispersoïdes
Alliages non-ferreux :
1.
o Alliages de cuivre : Cuivre non allié se prête remarquablement à toutes les opérations
de mise en forme. Alliages de cuivre sont utilisés souvent car ces caractéristique
conductivité électrique ou les caractéristiques thermique.
Températures de forgeage:
Dans le cas des métaux,le fibrage est le résultat d'un écrouissage subi par une pièce obtenue par
déformation plastique (Estampage, matriçage, extrusion...).
La structure interne du métal est conditionnée en fibres qui sont orientées en fonction des sollicitations
prévues pour la pièce finie. Ce fibrage confère des caractéristiques mécaniques particulièrement
élevées aux pièces forgées. Des fibres orientés crée au cours de ébauche s'appelle corroyage. La
création de corroyage cause l'anisotrope du matériau.
Le fibrage du métal : la structure interne du métal est conditionnée en fibres suivant le fluage
de la matière et les contraintes appliquées sur la pièce. Le fibrage donne à la pièce forgée de
meilleures caractéristiques dans ces directions, notamment une meilleure tenue à la fatigue
(c'est-à-dire aux efforts alternés et répétés).
En forgeage :
La matière première utilisée avant forge possède déjà un fibrage longitudinal (barres de métal),
qui est encore renforcé lors de l'opération de forge.
Seule la forge garantit la cohésion interne du métal et améliore ses caractéristiques mécaniques
grâce à l'orientation des fibres de la matière.
La difficulté de fabrication en forge est particulièrement liée au type de matière première utilisée.
La forge de titane ou la forge d'inox, par exemple, sont complexes, car ces matières sont
abrasives et fluent difficilement dans l'outillage, ce qui a pour conséquence de créer
rapidement des défauts et d'abîmer les gravures des outils.
En fonderie :
la structure de la pièce est donc atomique et sans orientation interne particulière de la structure
du métal.
le processus de fabrication en fonderie est susceptible de créer des bulles, des impuretés ou
des défauts de coulée au niveau de la structure interne des pièces
En usinage :
la matière première brute est fibrée dans le sens longitudinal (étirées ou laminées).
le fibrage du métal est sectionné, ce qui amoindrit fortement les propriétés mécaniques du
fibrage.
en usinant une pièce d'ébauche forgée que l'on atteint les meilleurs compromis entre
caractéristiques mécaniques et précision.
Pendant le processus de forgeage, le métal est mis en forme par les moules de l'ébauche. Les
impuretés métalliques fragiles ont été brisées. Ces impuretés se concentre comme les brisés
granulaire ou les chaînes de distribution vers la direction d' allongement principal du métal.
Inversement , si les lignes de flux ont des défauts (tels que le flux de turbulence à travers les
lignes de flux de métal), les propriétés mécaniques des pièces forgées vont diminuer.
Le fibrage traduit toujours une anisotropie des propriétés mécaniques de la pièce et permet de
visualiser l'écoulement réel (la déformation) de la matière. Il peut être expliqué par l'association des
deux phénomènes suivants :
Le corroyage se mesure par un coefficient, le taux de corroyage T, qui est le rapport de la section
initiale du lopin S0 à la section finale S : T = S0 / S.
c) des organes de guidage, jambages ou montants fixés sur la chabotte et portant des glissières dans
laquelle la masse tombante est guidée
1. dépendant de l'énergie
Les machines sont répertoriées suivant leur cinématique; on distingue ainsi les machines de choc et
les machines de pression
1 - Les moutons : la masse tombante est relevée par un système mécanique (chaîne, courroie,
planche, etc.) ; cette masse tombe ensuite sous le simple effet de la gravité. Les énergies disponibles
varient de 5 000 à 50 000 Joules
Les presses hydrauliques : opèrent par la descente d'un piston hydrauliquement dans une
chambre. Quelle que soit la taille de la presse, le mouvement de rapprochement des
enclumes s'accomplit très lentement. L'usage des presses hydrauliques est réservé, en forge
libre, pour la production de grosses pièces ou en forge par matriçage, pour la déformation de
matériaux tels que des alliages légers, en particulier ceux qui exigent une déformation lente.
Ces conditions interdisent son usage en forge par estampage d'acier. Les forces nominales
disponibles varient de 5 000 à 25 000 kN (de 500 à 2 500 tonnes-force) pour les presses à
deux colonnes et de 25 000 à 160 000 kN (de 2 500 à 16 000 tonnes-force) pour les presses
à quatre colonnes. Les presses hydrauliques sont les mieux placées pour la production de
très grandes pièces à matrices fermées.
- comparées aux pilons, les presses mécaniques sont plus précises dans les tolérances géométriques
des pièces forgées,
- elles autorisent une alimentation et un enlèvement automatique des lopins, ainsi les taux de
production (30 à 60 frappes par minute) sont également supérieurs aux pilons.
- les presses mécaniques sont soumises à des forces de compression par opposition aux impacts,
donc on peut utiliser des matrices moins massives ou en matériaux plus durs.
- le coût initial d'une presse mécanique est trois fois supérieur à celui d'un pilon de même capacité,
- du fait de la constance de la force de frappe, les presses mécaniques ne peuvent pas exécuter des
opérations de mise en forme intermédiaires comme sur les pilons.
3- Marteau pilon reprend le principe du marteau-pilon utilisé pour moudre les grains, en y ajoutant la
force de la vapeur, nécessaire à soulever un cylindre de plus grande taille, permettant de compresser
les métaux.
La masse tombante est relevée comme celle des moutons, mais elle s'en différencie par le fait qu'elle
est projetée ensuite vers le bas par l'action mécanique due à la détente d'un gaz. Il y a donc un double
effet : gravité plus poussée. Les énergies disponibles varient de 30 000 à 35 000 joules.
- le contrôle métallurgique de la pièce forgée est rendu difficile par rapport aux autres procédés.
5 - Presse à vis reprend le principe de vis. Elle utilise le filet de vis transformer du mouvement de
rotation au mouvement linéaire. Les presses à vis sont des machines constituées d'un bâti monobloc
ayant à sa partie supérieure un écrou fixe. Une vis entraînée en rotation par l'intermédiaire d'un vérin à
double effet transforme son mouvement circulaire en un mouvement rectiligne, déplaçant ainsi le
coulisseau. Ces machines cumulent les avantages des engins de choc et des engins de pression.
Elles sont utilisées en forge par estampage et en forge par extrusion. Les forces nominales varient de
500 à 63000 kN (de 50 à 6 300 tonnes-force).
La meilleure méthode de sélection des engins à choc, n'est nullement déterminée d'avance. Le choix
de l'engin n'est pas simple compte tenu:
importance de la série
morphologie de la pièce
puissance de l'engin
matériau
Il existe quelques règles simples dont on peut s'inspirer pour fixer le choix de l'engin et du processus
de fabrication.
2 - Masse de l'engin
La masse spécifique unitaire du mouton qu'on note MSPU, c'est-à-dire la masse nécessaire pour
écraser un cm2 de la pièce. La valeur du MSPU est fonction du caractère de massivité minceur définit
par le rapport K.
3 - Nombre de frappe
La mise en forme du métal se fait dans des matrices métalliques. Les matrices de finition représentent,
en négatif, les formes définitives des de la pièce. Les dimensions des gravures sont celles de la pièce
à obtenir augmentées du retrait. Les matrices sont réalisées à partir de blocs d'aciers alliés qui doivent
présenter de hautes caractéristiques de résistance aux chocs, une bonne résistance à chaud, car le
contact avec le métal chaud ne doit pas provoquer des déformations
Les matrices de forgeage doivent être faites de matériaux résistant aux hautes températures,
résistant également à l'usure, aux opérations d'usinage ou d'autres procédés (aciers H11,
H12 ou H13 traités thermiquement).
Pour permettre un remplissage suffisant des matrices et une limitation des efforts de
compression, un volume supplémentaire est usiné dans les matrices permettant ainsi la
formation d'une bavure.
La lubrification des matrices est le troisième point le plus critique dans le procédé de forgeage
de l'aluminium, après le préchauffage de la pièce et la température des matrices. Le choix du
type de lubrifiant peut diminuer sur le frottement entre les matrices et la pièce et varie selon le
type de procédé de forgeage. Ce qui permet un meilleur écoulement de la matière qui
rencontre moins de résistance due au frottement.
Les types de lubrifiants : Graphite en dispersion aqueuse, en dispersion dans l'huile et matrices
composées de synthétiques à base de sels organiques.
Les matériaux d'outillage :
Le choix de la nuance pour l'outillage et en fonction de la machine, des matériaux forgés, de la série et
de type de la pièce.
- de l'importance de la série
Cependant, il existe quelques règles simples dont on peut s'inspirer pour fixer le choix de l'engin et du
processus de fabrication. Dans un premier temps, nous allons déterminer l'engin à choc qui permet
d'estamper la pièce en quatre frappes au moins et cinq au plus une pièce préalablement ébauchée.
du facteur d’élancement
La masse spécifique unitaire du mouton qu'on note M SPU, c'est-à-dire la masse nécessaire pour
écraser un cm2 de la pièce est fonction du caractère de massivité minceur définit par le rapport noté K.
La masse est proportionnelle à l'aire soumise à l'action aplatissant et non au volume de la pièce :
3 - Nombre de frappe
Le nombre de frappe est donné aussi en fonction de la masse de la pièce, on constate que pour une
petite pièce on choisira un mouton lourd et un petit nombre de coup pour éviter le refroidissement
excessif de la pièce. Pour une grosse pièce, on choisira un mouton léger et un grand nombre de coup
pour éviter d'utiliser des engins trop coûteux.
Quand, par nécessité, on utilise un engin non exactement défini par la méthode développée dans
cette partie, mais toutefois assez voisin, on peut calculer le nombre de frappes par la formule par
conservation de l'énergie totale de la pièce estampée :
Nombre frappes réelles = Nombre de frappes du Tableau x Énergie engin calculé/ Énergie
engin utilisé
Il existe différents types d’endommagement : fragile et ductile. Dans le cas du forgeage à froid, nous
nous intéresserons uniquement à l’endommagement ductile qui accompagne les grandes déformations
plastiques des métaux aux températures ambiantes ou peu élevées.
Figure. I 4. Faciès de rupture d’un acier pour forgeage à froid L’observation d’inclusions ou de
fragments d’inclusions au fond des cupules indique que l’amorçage de l’endommagement est
fortement lié à la présence d’hétérogénéités dans le matériau [10].
7. 2 Les mécanismes physiques Le processus qui mène les matériaux ductiles à la rupture peut être
décrit par trois principaux mécanismes successifs qui sont :
L’observation d’inclusions ou de fragments d’inclusions au fond des cupules indique que l’amorçage
de l’endommagement est fortement lié à la présence d’hétérogénéités dans le matériau [10].
Le processus qui mène les matériaux ductiles à la rupture peut être décrit par trois principaux
mécanismes successifs qui sont :
7.2. 1 Germination
Le vide ainsi créé est appelé cavité. Cependant durant ce stade de germination, les cavités
créées sont tellement petites qu’elles n’affectent pas encore le comportement
macroscopique du matériau. D’un point de vue mécanique, les propriétés élastiques et
plastiques seront considérées comme inchangées.
7.2. 2 Croissance
7.2. 3 Coalescence
Lorsque le taux de porosités atteint une valeur critique de l’ordre de 10% à 15%, il se produit
alors un phénomène d’interaction entre les différentes cavités. Effectivement, dès lors que la
distance séparant deux cavités est suffisamment faible, celles-ci tendent à se réunir de façon
assez brutale. Figure 7. Un deuxième phénomène, mettant en jeu la striction des ligaments
entre cavités existantes, peut également se produire.
Figure. I 8. Réponse schématique d’une éprouvette à un essai de traction uni axiale [11]