08/06/2019 Book Review 2nd part -- De Docta Astrologia: C.U.R.A.

's Book Reviews By Shelley Jordan

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De Docta Astrologia : Critiques de livres de CURA

par Shelley Jordan

Introduction de Shelley Jordan

CURA's Book Reviews 1ère partie (Smoller, Grafton, Woolley, Traister)

5. L'étoile de Bethléem: le point de vue d'un astronome par Mark Kidger 6. Astrologie: le manifeste de Patrice Guinard 7.
Astrologie thérapeutique de Greg Bogart 8. Les comètes, la culture populaire et la naissance de la cosmologie moderne par
Sara Schechner 9. Les secrets de la nature , édité par William R. Newman et Anthony Grafton 10. Ancient Astrology , de
Tamsyn Barton

CURA's Book Reviews 3ème partie (Faivre, Gee, Domenicucci)

5. L'étoile de Bethléem: le point de vue d'un astronome

par Mark Kidger (Princeton University Press, 1999)
(revue de Shelley Jordan, nov. 2001, édition 15)

La science étudie la religion avec une diplomatie douce dans l'étude de l'astronome Mark Kidger, L'étoile de Bethléem . Tout
en s'interrogeant sur la vérité de l'existence de l'étoile (mythe, actualité scientifique ou miracle authentique?), L'auteur
fournit au lecteur une éducation cohérente et facilement assimilable sur le comportement d'objets et de phénomènes célestes
variés.

Kidger informe le lecteur dès le début que l'apparence de l'étoile dans la Bible est étonnamment maigre. Il est brièvement
mentionné dans un seul des quatre évangiles, dans quelques courts versets du deuxième chapitre de Matthieu:

1. Au temps du roi Hérode, après la naissance de Jésus à Bethléem en Judée, des mages d'Orient sont venus à Jérusalem.

2. Demander: "Où est l'enfant qui a été roi des Juifs? Car nous avons vu son étoile se lever et sommes venus lui rendre
hommage. (Matthieu 2: 1-2)

7. Alors Hérode appela secrètement les mages et leur appris l'heure exacte à laquelle l'étoile était apparue.

8. Puis il les envoya à Bethléem, et lui dit: "Va chercher l'enfant avec diligence, et quand tu l'auras trouvé, apporte-moi un
message afin que je puisse aussi lui rendre hommage.

9. Après avoir entendu le roi, ils partirent. et là-bas, devant eux, l'étoile qu'ils avaient vue à son lever se leva jusqu'à
s'arrêter à l'endroit où se trouvait l'enfant.

10. Quand ils ont vu que l'étoile s'était arrêtée, ils ont été submergés de joie.

11. En entrant dans la maison, ils virent l'enfant avec Marie, sa mère. et ils se sont agenouillés et lui ont rendu hommage.
Puis, ouvrant leurs coffres au trésor, ils lui offrirent des cadeaux en or, en encens et en myrrhe. (Matthieu 2: 7-11) (pp. 4-5)

La seule autre référence connue à l'étoile se trouve dans un soi-disant évangile apocryphe, le Protoevangelicum de Jacques. À
partir de ces maigres sources, a été développée la riche et omniprésente tradition étoilée Star, qui s’épanouit aujourd’hui, en
particulier à Noël. Ces images familières trouvent leur origine dans la première représentation visuelle de l’Étoile de
Bethléem, Adoration des mages de Giotto au début du XIVe siècle , dans laquelle l’étoile a pris son aspect familier en tant que
brillante comète planant au-dessus de la Nativité.

Comme Kidger le reconnaît, la Bible est un livre de foi, pas un fait. En effet, il est fort probable que Matthieu, le percepteur
des impôts, ait même écrit l’évangile portant son nom. La Bible a été écrite à une époque où l'on s'attendait systématiquement
à ce que les naissances et les décès de grands chefs s'accompagnent de dramatiques révélations célestes. Par conséquent,
Jésus aurait nécessairement eu besoin d'une sorte de feu d'artifice stellaire pour proclamer sa naissance, s'il était
sérieusement perçu comme un leader crédible de son temps par la population romaine.

Le patrimoine littéraire romain de cette époque regorgeait d'innombrables présages célestes tels que des comètes, d'étranges
formations nuageuses et des éclipses. Kidger s'interroge brièvement sur la question de savoir si l'auteur inconnu de l'évangile
de Matthieu a peut-être inventé l'étoile par pure obligation envers la tradition romaine, afin de donner à la naissance de Jésus
le véritable anneau divinatoire attendu par les païens qu'il souhaitait convertir.

Kidger avoue qu'il est impossible de connaître réellement les fondements scientifiques de quelque chose qui n'a jamais été
enregistré par des récits de témoins oculaires. Il admet également que de tels rapports anciens basés sur des informations de
seconde et troisième main sont généralement déformés ou exagérés. Néanmoins, l'auteur consacre la majorité de son livre à
la résolution joyeuse du "plus grand mystère de l'astronomie", aussi incroyable qu'il puisse être, utilisant les informations
bibliques minimales fournies dans Matthew comme critères exclusifs.

En traitant de la question "qui étaient les mages?", Kidger déclare:

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La vérité est que nous ne savons presque rien sur les mages. Dans les traductions traditionnelles de la Bible, on les désigne
généralement comme des sages, bien qu'une innovation récente consiste à les désigner comme des astrologues, comme dans
la nouvelle Bible anglaise. Dans la nouvelle version standard révisée, les "notes" renvoient aux "astrologues" en guise
d'alternative aux "sages" ... On pense que la représentation des mages en tant que rois était presque certainement liée à la
politique de l'église primitive. . "(P.168)

Tout en essayant de réconcilier religion et science, Kidger poursuit avec enthousiasme une pléthore d'explications potentielles
sur l'étoile de Bethléem. Parmi eux figurent les pluies de météores, Vénus, les comètes, les novas et les supernovas. Dans ses
efforts exhaustifs pour traiter les presque innombrables explications possibles de l’étoile, Kidger propose un panorama
historique et astronomique des possibilités avec clarté et brio. Tout en restant attaché au thème de l'étoile, il gère de
nombreuses digressions dans les subtilités des calendriers, des études bibliques, de l'astronomie d'observation et de son
histoire.

Dans l'un des chapitres les plus intéressants du livre, Triple Conjunctions: une clé pour débloquer le mystère? , nous sommes
inondés d’une mine d’informations sur l’activité astronomique impliquant des conjonctions planétaires. Celles-ci incluent les
triples conjonctions rares, dans lesquelles deux planètes sont conjuguées et séparées, encore conjuguées pendant la
rétrogradation, puis conjuguées une dernière fois. Entre 1800 et l'an 2000, Mars et Jupiter ont été réunis quatre-vingt-neuf
fois, mais n'ont formé que deux triples conjonctions, qui ont eu lieu en 1835-1836 et en 1979-1980.

La triple conjonction de Mars avec Saturne est encore plus rare. Au cours de ces mêmes deux siècles, quatre-vingt-dix-neuf
conjonctions uniques de Mars et de Saturne contrastent avec une seule triple conjonction de ces planètes.

Au cours des 2000 dernières années, Jupiter et Saturne ont fait quatre-vingt-neuf conjonctions simples, mais seulement onze
triples conjonctions. Uranus et Neptune, cependant, qui sont conjoints tous les 176 ans, ont beaucoup plus de triples
conjonctions que de simples.

Jupiter et Saturne sont conjoints, en moyenne, tous les 19,6 ans. Quand une triple conjonction rare se produit, elle sera
toujours suivie par une simple conjonction normale environ vingt ans plus tard. En règle générale, une série de conjonctions
simples aura lieu avant l'apparition d'une autre triple conjonction.

Rarement, une deuxième triple conjonction peut se produire quarante ans après la précédente. C'est ce qui s'est passé avec les
deux triples conjonctions les plus récentes: en août et octobre 1940 et en février 1941, Jupiter et Saturne se sont rencontrés à
trois reprises. Ils ont été suivis par une autre triple union la veille du Nouvel An 1980, ainsi qu'en mars et juillet 1981.
Lorsque les triples conjonctions de Jupiter et de Saturne se produiront à quarante ans d'intervalle, le prochain triple
événement ne se reproduira pas avant plusieurs centaines d'années.

Johannes Kepler fut le premier individu à traiter de spéculations hypothétiques associant l'étoile de Bethléem à une triple
conjonction de Saturne et de Saturne, bien que sa dernière théorie affirmait que l'étoile était, à son avis, une nova. En 1825,
l'astronome et philologue allemand Christian Ludwig Ideler, qui comprit mal la position de Kepler, est chargé de promouvoir
la théorie populaire qui attribue à l'étoile une triple conjonction de Jupiter et de Saturne.

Bien que conservant une méthodologie scientifique, Kidger semble finalement être un "croyant", pris dans la beauté de la
légende de la Star. Au moment où il est arrivé à sa solution créative personnelle pour le mystère de l'étoile, il a laissé derrière
lui ses propres critères textuels simples tirés de la Bible, qui ne décrivent explicitement qu'un seul phénomène stellaire.

Datant de la naissance de Jésus vers mars-avril 5 av. J.-C., il conclut que le présage religieux de la Bible était en réalité une
série d’événements astronomiques exceptionnels et symboliquement significatifs, une chaîne appropriée de pièces
pyrotechniques célestes déclarant l’entrée de l’un des plus célèbres au monde. enseignants religieux influents.

Selon sa théorie, les premiers présage célestes pour annoncer la naissance de Jésus était un triple remarquable conjonction
de Jupiter et de Saturne en Poissons en 7 avant JC Il affirme une tradition connue des mages, qui ils étaient, de l'association
du signe des Poissons avec le peuple juif.

Le deuxième incident a été une masse de planètes dans les Poissons en février 6 av. J.-C. Le troisième événement cosmique
exceptionnel a été la survenue de deux formidables couples planétaires dans les Poissons le 20 février 5 av. J.-C., constitués
de l'occultation de Jupiter par la Lune et de Saturne conjuguée.

Enfin, la dernière hiérarchie céleste proclamant l'incarnation du grand maître spirituel était une nova enflammée (enregistrée
uniquement par les astronomes chinois et coréens) en février ou au début de mars du 5 mars de notre ère.

À la fin, Kidger a résolu le problème de l'étoile pour lui-même. Dans son saut assumé en puissance, l’Étoile a été transfigurée
d’une manière ou d’une autre depuis le lever et la fixation d’un objet brillant et solitaire à une série d’observations assez
sophistiquées d’événements astronomiques. Rien dans Matthieu ne justifie ni ne soutient cette solution imaginative, même
de façon flagrante astrologique.

Néanmoins, sa conclusion est pardonnable pour sa collection extrêmement astucieuse de faits astronomiques. Une grande
partie de ce livre fait des enquêtes engageantes et éclairantes et détourne dans diverses facettes de l'astronomie
observationnelle et culturelle. La recherche rationnelle de la réalité objective sous-jacente à la tradition sacrée de l'étoile
fournit une excuse merveilleuse pour une enquête approfondie sur une variété d'activités célestes. La solution à ce problème
absorbant, mais insoluble, reste à deviner.

Le lecteur à tendance laïque pourrait avoir des difficultés avec la gravité avec laquelle Kidger poursuit sa quête assidue de l'explication
légitime de l'étoile, mais ce livre pourrait constituer un cadeau de Noël inspirant et agréable pour quelqu'un d'inspiration plus doctrinale.

(Note PG) Mais voir mon texte: L'étoile de Bethléem (Un scénario organisé par des astrologues) . Résumé en anglaisLe
symbole des Poissons aurait été conservé comme une forme de reconnaissance et un signe de ralliement pour les premières
communautés chrétiennes. Telle est la théorie "classique" de Ferrari d'Occhieppo (1969) - Hughes (1979) - Seymour (1998) ...
Un indicateur, aussi plausible soit-il, reste simplement une présomption; l'union de plusieurs indicateurs concordants peut
être plus convaincante. Mon point de vue est que cette théorie est en accord avec une deuxième théorie, d'origine essénienne,
qui détermine le maximum de "parties de lumière" pour le 15 septembre de chaque année (voir Qumran ms 4Q186). Ainsi, la
naissance du Messie a été anticipée, préparée et organisée par la communauté juive essénienne - par des astrologues - et
l'enfant a été éduqué pour ses futures fonctions, comme dans le cas du futur dalaï-lama. " La théorie de Ferrari d'Occhieppo
(1969) - Hughes (1979) - Seymour (1998) ... Un indicateur, aussi plausible soit-il, reste simplement une présomption; l'union
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de plusieurs indicateurs concordants peut être plus convaincante. Mon point de vue est que cette théorie est en accord avec
une deuxième théorie, d'origine essénienne, qui détermine le maximum de "parties de lumière" pour le 15 septembre de
chaque année (voir Qumran ms 4Q186). Ainsi, la naissance du Messie a été anticipée, préparée et organisée par la
communauté juive essénienne - par des astrologues - et l'enfant a été éduqué pour ses futures fonctions, comme dans le cas
du futur dalaï-lama. " La théorie de Ferrari d'Occhieppo (1969) - Hughes (1979) - Seymour (1998) ... Un indicateur, aussi
plausible soit-il, reste simplement une présomption; l'union de plusieurs indicateurs concordants peut être plus
convaincante. Mon point de vue est que cette théorie est en accord avec une deuxième théorie, d'origine essénienne, qui
détermine le maximum de "parties de lumière" pour le 15 septembre de chaque année (voir Qumran ms 4Q186). Ainsi, la
naissance du Messie a été anticipée, préparée et organisée par la communauté juive essénienne - par des astrologues - et
l'enfant a été éduqué pour ses futures fonctions, comme dans le cas du futur dalaï-lama. " Mon point de vue est que cette
théorie est en accord avec une deuxième théorie, d'origine essénienne, qui détermine le maximum de "parties de lumière"
pour le 15 septembre de chaque année (voir Qumran ms 4Q186). Ainsi, la naissance du Messie a été anticipée, préparée et
organisée par la communauté juive essénienne - par des astrologues - et l'enfant a été éduqué pour ses futures fonctions,
comme dans le cas du futur dalaï-lama. " Mon point de vue est que cette théorie est en accord avec une deuxième théorie,
d'origine essénienne, qui détermine le maximum de "parties de lumière" pour le 15 septembre de chaque année (voir Qumran
ms 4Q186). Ainsi, la naissance du Messie a été anticipée, préparée et organisée par la communauté juive essénienne - par des
astrologues - et l'enfant a été éduqué pour ses futures fonctions, comme dans le cas du futur dalaï-lama. "

6. Astrologie: Le Manifeste
de Patrice Guinard (CURA, http://cura.free.fr, 2000-2001)
(article revu par Shelley Jordan, janvier 2002, numéro 16).

Le problème de l'astrologie
À ce stade de l'histoire, au début du XXIe siècle, alors que l'astrologie devrait faire l'objet d'une rénovation et d'une
réévaluation approfondies, elle fait plutôt l'expérience de ce qui semble être en réalité une crise d'identité adolescente. Après
la renaissance astrologique prometteuse du XXe siècle, qui nous a donné la philosophie lumineuse de Dane Rudhyar,
l'analyse simplifiée du Dr. Zipporah Dobyns et la théorie harmonique de John Addey, l'enthousiasme suscité par les
tendances innovantes de l'astrologie semble diminuer. S'enfonçant lentement dans le bourbier de sa propre rigueur
linguistique et de ses impasses conceptuelles, la pointe créative grandissante de l'astrologie semble être rabougrie. Recherche
d'un moyen d'intégration respectable dans la culture contemporaine,

Confrontés à la répétition fréquente et ennuyeuse de la doctrine obsolète, à la pénurie de pensée créatrice et à son anémie
philosophique gériatrique, qui découlaient, incroyablement, de son incapacité totale à surmonter la question de la
prédestination et de la prédiction, de nombreux praticiens ont réagi par un renversement de direction dangereusement
réactionnaire. Une tendance populaire est devenue l’exploitation du sanctuaire du passé de l’astrologie, un projet louable en
soi, mais dégradée par la quête ultérieure et naïve des Techniques vraies et perdues des anciens, ces méthodes de légende
illusoires de l’âge d’or qui sont réputées prédire l'avenir. Un effort alternatif et tout aussi inutile pour sauver l'astrologie a été
la tendance à se justifier par le langage et les concepts du scientisme, qui sont en réalité étrangers à la vraie nature de
l'astrologie.

Un autre handicap grave de l'astrologie est sa prédilection séculaire à la dichotomisation de tous ses principes en catégories
de "bien-mal", "homme-femme" et "lumière-obscurité". Les racines de cette tendance à la faillite sont inextricablement liées à
l'enchevêtrement de l'astrologie dans la religion; Ce dualisme s'est accroché pendant des millénaires comme un pied-à-terre
tenace au dessous du subconscient de l'astrologie, le traînant dans le bourbier avec son compagnon de honte illégitime - le
diseur de bonne aventure.

Heureusement, le Dr Patrice Guinard est maintenant à l'avant-plan de la recherche astrologique avec ce qui pourrait être
l'une des écritures astrologiques les plus révélatrices de cette époque. En plus de la liste impressionnante d’innovateurs
français, à la succession de Rudhyar et des Gauquelins, Guinard a développé son propre vocabulaire, ses propres définitions
et méthodologies pour expliquer et éclairer notre compréhension de l’astrologique. Il a formulé un nouveau modèle
visionnaire pour une discipline fatiguée qui a dangereusement besoin d'idées neuves.

Répondant pleinement aux problèmes mentionnés ci-dessus en astrologie et bien plus encore, le Manifeste de Guinard est un
travail complexe et révolutionnaire, faisant partie d'un opus plus vaste comprenant sa thèse de doctorat en astrologie pour le
Département de philosophie de la Sorbonne. Vaste et aux multiples natures, le Manifeste est à la fois une explication
éloquente et solide de la nature et de la fonction du phénomène astrologique - philosophiquement, psychologiquement et
anthropologiquement - et simultanément une vigoureuse polémique contre les orthodoxies calcifiées de l’astrologie et des
cultures. les mentalités qui le persécutent.

En attirant l'attention sur les progrès récents de l'astrologie, Guinard met en garde contre l'approche unidimensionnelle
exogène adoptée par les historiens de l'astrologie qui procèdent comme s'il n'y avait qu'une seule astrologie , et contre les
dommages endogènes causés à l'astrologie par la production sur le marché de masse de colonnes de -Fabricated graphique
interprétation packages.

Ma rencontre personnelle avec le Manifeste a suscité une première réaction d'incrédulité lorsque j'ai lu pour la première fois
le langage riche de ses pages faisant autorité. L’incrédulité est devenue une joie lorsque j’ai réalisé que j’avais enfin découvert
une écriture astrologique véritablement intelligente et séminale - gratuite, aucune autre - sans condition et qui ne pouvait
être vendue - et accessible à quiconque prend le temps de la lire sur son site Web à Journal en ligne trilingue de l'ARUC. Je
vous recommande d’imprimer ses quatorze chapitres - vous voudrez le lire plus d’une fois pour en absorber pleinement la
portée et les implications.

La matrice astrale et la raison basée sur la matrice

La théorie de la pensée matricielle est au cœur de la compréhension du Manifeste de Guinard . Aussi appelé raisonnement
matriciel , ce modèle de perception explique à la fois le processus par lequel les informations astrologiques sont reçues dans
la conscience personnelle et collective par les cycles planétaires, ainsi que la manière dont la psyché «pense

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astrologiquement». Pensée matricielledoit être distingué de la logique quantitative et causale de la vision empirique et
scientifique du monde et de la modalité descriptive-interprétative de l’histoire ou de la linguistique. La pensée matricielle est
un processus global de coordination d’états psychiques, d’expérimentations relatives dans un cosmos vivant qui est un
réticulum organique de multiplicités interconnectées, qui peut être ordonné par la psyché en fonction de thèmes archétypaux
innés et symboliques qui imprègne et conditionne la conscience.

Il existe à ses propres conditions une matrice astrale organisatrice , qui "structure les phénomènes psychiques", unifiant les
cycles planétaires de l'environnement géo-solaire avec la psyché personnelle au moyen d'impressions de trace ( impressio ),
d'imprégnations d'empreintes évanescentes au niveau de la préconscience . En d'autres termes, les activités des planètes dans
le tissu structural naturel du zodiaque résonnent en tant qu'états de conscience intérieurs transitoires. Il ne s’agit pas d’une
théorie physique des influences astrologiques, qu’il qualifie de cosmobiologie, mais d’un modèle épistémologique de
conscience, dépourvu de dualisme ou de pseudo-analyse scientifique quantitative.

"Matrice ou structure psycho-synthétique (astrologique) ... révèle l'organisation de la réalité potentielle ... La conscience
impressionniste (impressionnaux) n'est pas un état psychique, mais plutôt une forme" minimale ", de nature archétypale,
en nombre limité, qui innerve ceux États." (Chapitre 4)

Ce n'est pas la découverte d'un modèle causal pour l'astrologie - laissez les physiciens s'en inquiéter, dit Guinard. L'astrologie
existe comme son propre modèle structurel et doit continuer à cultiver et à développer ses propres constructions. Ce n'est pas
une invention, mais un système perçu et opérationnel; il existe dans la nature et continuerait à fonctionner même s'il n'y avait
pas d'astrologues. La psyché est simplement en résonance avec l'environnement planétaire cyclique. L’approche structurelle
de Guinard perçoit la réalité comme un continuum «d’éléments généralement organisés formant une totalité» dans un réseau
de relations interconnectées, qui se produisent tant au niveau psychique de l’intériorité que physique.

En ce qui concerne la nature phasique de la cyclicité des périodes planétaires et leur imprégnation du champ psychique,
Guinard déclare:

"La structure cyclique est gravée dans l'organisation neuronale, qui reproduit les variations périodiques des planètes.
L'intégration neuro-psychologique des rythmes géo-solaires se traduit par un stimulus psychique continu - incidence
astrale - et par une structuration du système nerveux -états mentaux inconscients, qui à leur tour donnent lieu à des
représentations psycho-mentales. " (Chapitre 5)

En d'autres termes, le psychisme est activé par de subtils symboles astrologiques au niveau du substrat de la conscience, en
résonance avec la cyclicité des planètes. L'objet de l'astrologie est de structurer la relation entre la psyché humaine et ses
environs cosmiques.

Guinard expose trois postulations primaires de l'astrologie:

1. L’existence d’un monde intérieur primaire et psychique qui perçoit et organise l’information à partir du monde concret et
phénoménal. Les états psychiques de cette intériorité qualifiée sont le substrat conceptuel du langage et des objets.

2. Le monde intérieur, appelé psychique-astral par Guinard, est en état d'activité constante - toujours animé et animé par les
mouvements continus des cycles planétaires en mouvement. Ces modèles planétaires créent dans la psyché des
"impressionnaux" qui se présentent sous la forme d'infinisimaux transitoires de la conscience préconsciente infusée dans
l'intériorité subjective.

3. Des capacités de structuration - des milieux de conditionnement - formulent les informations astrales reçues, organisant
ces prises de conscience préconscientes au moyen d’un processus d’organisation quadripartite inné et naturel se produisant
naturellement, composé de maisons spatiales, de forces planétaires énergétiques, de cycles temporels et d’aspects. et la
structure du zodiaque.

Guinard fait la distinction entre les influences astrales et les impressionnaux, les consciences précoces fugaces résultant d'un
signal astronomique. Les impressionnaux sont vécus comme des symboles ouverts - des formes archétypales au-delà de la
raison qui proviennent de l'astral.

"La notion de conscience préconsciente libère l'astrologie de sa servitude en une psychologie extérieure, qu'elle soit
psychanalytique, comportementaliste, phénoménologique, gestaltiste, existentialiste ou réflexologue. Il est temps que
l'astrologie se forge ses propres concepts." (Chapitre 1)

Astrologie et Science
Le Manifeste traite de l'astrologie et de sa position par rapport aux orthodoxies scientifiques dominantes de notre époque. La
science, nouvel opiacé du peuple, est le substitut actuel de la religion et de la moralité chrétiennes et peut être divisée en trois
catégories principales, correspondant aux trois modalités dans lesquelles l'information s'imprime dans le domaine de la
conscience personnelle.

La réalité peut être perçue comme un objet - ce mode de perception générant les sciences matérielles, empiriques, telles que
la biochimie. La réalité peut être perçue comme un signe nécessitant une interprétation; dans cette catégorie, relèvent les
sciences sociales ou humanistes interprétatives, de nature historique et herméneutique. La réalité peut enfin être reçue sous
forme d'impressions, d' états d'être ; à cette catégorie appartient la science psycho-synthétique de l'astrologie, qui "perçoit la
réalité par rapport à la totalité de l'être psychique".

Guinard insiste continuellement sur la nature globale, non dualiste et organique de la conscience, et sur le fait que l'astrologie
est un système impliqué, non pas avec des événements, mais avec des états de conscience, une position qui la libère des
tendances prédictives orientées vers les résultats qui ont métasticisé à presque toutes les facettes de sa pratique. La
prédiction, qui est considérée par l'astrologie traditionnelle comme la compétence suprême et consommée, est appelée le
"chant des sirènes" des astrologues par Guinard.

En discutant de "l'astrophobie" de la communauté scientifique, le Manifeste analyse de manière approfondie les attaques
courantes contre l'astrologie, qui révèlent généralement la "nullité" de l'attaquant en matière de connaissance et de
compréhension du sujet. Guinard couvre tous les arguments usés de précession, d'action à distance et d'argument
matérialiste qui se plaint des facteurs "imaginaires" des signes, des aspects et des maisons. Dans son examen et sa réfutation

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des différentes formes que la "polémique anti-astrologique" a prises, Guinard est toujours sincère, passionné et convaincant
dans sa défense et son exposé de l'astrologie - unique parmi les disciplines à la victimisation sans fin.

"Rares sont les corpus de connaissances, tels que l'astrologie, qui doivent continuellement affronter leurs détracteurs ...
Dans le contexte de la société moderne, l'astrologie est tenue en très mauvaise estime; ses principes sont privés de toute
validité; ses pratiques sont ridiculisées. On l'appelle à se justifier pour se justifier face à une variété de présupposés,
coutumes, croyances et scepticismes institutionnalisés. Il n'existe pas de manifeste universel contre la psychanalyse, le
vaudou, le matérialisme historique ou l'immatérialisme de Berkeley. Aucune secte, doctrine ou pratique religieuse ne vilipée
par les pontifications de l'intelligentsia, sa voix n'est pas laissée aussi volontairement inaudible par la surdité sceptique de
ceux qui prétendent être les détenteurs du savoir ". (Chapitre 7)

Les attaques contre l'astrologie visent souvent, aveuglément, sa "parodie", l'astrologie du marché de masse des colonnes de
signes solaires. Guinard poursuit en suggérant que l'astrologie peut représenter une telle menace pour le monde intellectuel,
car elle pourrait constituer "une véritable alternative à la pensée unidimensionnelle ".

Le Manifeste comme littérature astrologique

Il est impossible pour ce critique de couvrir de manière adéquate la complexité exhaustive et le feu poétique du Manifeste .
C'est un genre entièrement nouveau astrologique. On a toujours le sentiment que Guinard a laissé peu de pierres
intellectuelles dans son analyse épique de l’astrologie, de ses agents fonctionnels et de son rôle dans la société. Le niveau de
sophistication et d’apprentissage représenté par la discussion du Manifeste sur les questions et les dilemmes les plus critiques
de l’astrologie établit un nouveau standard pour les futurs penseurs et chercheurs en astrologie. C'est l'astrologie de haut
niveau à son meilleur, écrite dans un langage académique puissant mais imaginatif. Pour sa vision brillante, ses définitions et
sa défense de l'astrologie, Patrice Guinard est l'un de ses pionniers les plus importants et les plus intelligents.

Le Manifeste devrait être une lecture obligatoire pour tous les étudiants sérieux ou adversaires de l'astrologie. À l’heure
actuelle, le Manifeste n’est pas imprimé. Il ne peut être acheté ou emprunté dans une bibliothèque. Il est uniquement
disponible sur le site Web trilingue de l'ARUC.

7. Astrologie thérapeutique
de Greg Bogart (Dawn Mountain Press, Berkeley, Californie, 1996)
(revue par Shelley Jordan, mars 2002, édition 17)

L'astrologie thérapeutique est l'une des expositions les plus claires et convaincantes de la valeur thérapeutique de l'astrologie
sous forme imprimée aujourd'hui. Peu de praticiens sont aussi qualifiés que le Dr. Bogart pour affirmer l'efficacité de
l'astrologie dans ce domaine. Le professeur Greg Bogart est directeur du programme de psychologie de l'orientation à la
Graduate School for Holistic Studies de l'Université John F. Kennedy en Californie. Ses antécédents scolaires, combinés à ses
nombreuses années de pratique privée en tant que psychothérapeute clinicien, font du Dr Bogart un praticien de premier
plan dans le domaine interdisciplinaire de l'astrologie psychologique.

Sa propre pratique privée a été le terrain d’essai de ses théories, fournissant de nombreuses preuves que, si elle est utilisée à
bon escient, l’astrologie a le pouvoir de guérir et d’éclairer la psyché humaine. L'Astrologie Thérapeutique est généreusement
assaisonnée avec de nombreuses études de cas de la propre pratique du Dr Bogart. Ces exemples démontrent l'utilité de
l'astrologie pour identifier les problèmes et les crises qui surviennent généralement au cours du processus thérapeutique.

Bogart est rafraîchissant et intelligent dans son écriture et dans sa conception de l'astrologie, qui n'est jamais lourdement
souillée par les insinuations superstitieuses habituelles et les bases catastrophiques de la recherche du désastre trouvées dans
une grande partie de la littérature astrologique commerciale dominante. C'est un excellent et articulé représentant de la
nouvelle génération d'astrologues hautement éduqués, qui, sur les traces minables de la foule des bingos, apportent une
nouvelle dignité, un rationalisme et une pureté spirituelle à ce symbolisme céleste perpétuel. Par exemple, il affirme son
observation éclairée selon laquelle, plutôt que de regarder un aspect individuel, qui pourrait être perçu de manière réactive
comme étant mauvais ou stimulant ou fluide et facile, il existe "

Dans la partie I de l' astrologie thérapeutique , Bogart discute des avantages et des contre-indications potentiels de
l'application de méthodes astrologiques dans un contexte thérapeutique. Il suggère diverses approches thérapeutiques qui
pourraient être plus efficaces avec les problèmes de dossiers spécifiques des clients. Par exemple, les clients avec une
prédominance de problèmes Gemini / 3rd House peuvent être plus réceptifs à la thérapie cognitive, au recadrage, à la pensée
positive, à l'imagerie mentale, aux affirmations, à la pleine conscience et aux pratiques de concentration mentale. De l'autre
côté, Cancer et la 4ème maison sont le domaine de la thérapie familiale et de la psychologie des profondeurs à orientation
psychanalytique, centrée sur la dynamique familiale et la mémoire émotionnelle.

La deuxième partie examine le symbolisme planétaire en tant que composante descriptive des problèmes de développement
auxquels se heurtent la plupart des individus qui entrent dans le processus thérapeutique. Bogart recommande aux
astrologues thérapeutiques en particulier de garder à l'esprit que l'approche développementale suppose le changement et la
croissance humains - que les êtres humains ne sont pas statiques et limités par une fixité de leurs caractères. "Les astrologues
ont particulièrement besoin de s'en souvenir, car beaucoup pensent que le thème de la naissance décrit des traits qui nous
sont imprimés en permanence. Même s'il est vrai que le thème de la naissance indique des facettes durables du caractère,
nous pouvons apprendre à exprimer les planètes natales. de façon nouvelle et plus saine à mesure que nous évoluons dans le
temps.

La troisième partie explique aux praticiens comment utiliser l'astrologie transpersonnelle afin de définir et de résoudre les
bouleversements émotionnels et spirituels vécus par de nombreux clients au cours de leurs voyages thérapeutiques.
L'approche transpersonnelle est un complément efficace pour le nombre croissant d'individus engagés dans l'exploration de
disciplines contemplatives, méditatives et spirituelles. Se référant à l'évitement suspect de l'astrologie de la part même des
psychologues les plus progressistes, Bogart décrit les lacunes des cartes d'entrée aux états psychiques d'individus en crise ou
en réveil spirituel. Observant que la crise psychospirituelle peut coïncider avec les transits d'Uranus, de Neptune ou de
Pluton, ou avec les Poissons ou la 12ème activité domestique,

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L'astrologie thérapeutique ne vise pas uniquement les psychothérapeutes et les conseillers en exercice. Le nombre croissant
d'individus qui découvrent que l'astrologie peut être une forme utile d '"autothérapie" sera éclairé par la clarté et l'aspect
pratique de l'approche psychologique et spirituelle de Bogart. Stimulant pour tous les niveaux de pratique, ce livre est
facilement assimilé et digéré par des lecteurs allant du débutant curieux au professionnel averti.

À la suite du bassin hydrographique de Rudhyarian, Greg Bogart ajoute sa propre expérience, présentant une astrologie
capable de catalyser et de guérir les transformations spirituelles et émotionnelles recherchées par les clients en quête
d’illumination personnelle ou en pleine crise métaphysique. Appelant le processus de psychothérapie le «rite de passage le
plus populaire du monde occidental contemporain» (page 21), Bogart présente l'utilité de la carte de naissance dans le
processus d'évaluation, la transformation de la relation thérapeutique et l'aide à discerner les approche la plus appropriée
pour traiter des clients individuels, traduisant les anciens symboles de l’astrologie en un langage thérapeutique. Ce livre
attrayant, écrit avec une chaleur confortable et familiarité, est fortement recommandé pour tous les niveaux,

8. Les comètes, la culture populaire et la naissance de la cosmologie

moderne
par Sara J. Schechner (Princeton University Press, 1997)
(Revue par Shelley Jordan, juin 2002, numéro 19).

Remarque: Cette revue est accompagnée d'une digression majeure et critique de l'astrologie contemporaine.

Dans le langage et la théorie même de l'astrologie, se cache un dépôt virtuel de peur et de trépidation. À ce jour, les lecteurs
de livres d'astrologie sont invités à anticiper la grande variété de catastrophes potentielles que des aspects négatifs, des
transits difficiles ou des progressions négatives peuvent représenter pour la victime vulnérable et non préparée.

Les recherches approfondies de Sara Schechner sur l'histoire de la culture et de la théorie des comètes jettent une lumière sur
certaines des origines de cette mentalité superstitieuse. Les comètes, la culture populaire et la naissance de la cosmologie
moderne documentent la dévolution de la vision aristotélicienne rationnelle des comètes des phénomènes naturels aux
présages surnaturels de la catastrophe.

Aristote a décrit à l'origine les comètes comme des exhalations terrestres qui s'enflammaient lorsqu'elles atteignaient
l'atmosphère. À l'époque romaine, ils avaient dégénéré en ruines de catastrophe et de catastrophe. Les comètes, en tant
qu'extensions de l'arsenal astrologique, fournissaient aux propagandistes politiques et religieux des preuves visibles et
terrifiantes du fait que Dieu annonçait sa désapprobation courroucée envers l'humanité et que des punitions sévères et
brutales allaient bientôt suivre. Les Romains sont devenus sujets à des vagues de véritable hystérie de la comète. De
nombreux chefs d’État ont été assassinés par des visiteurs comètes, parfois trop à l’opposé de leurs conspirateurs, qui
trouvaient dans l’apparence d’une comète le moment idéal pour se débarrasser d’un homme politique ou d’un intellectuel
gênant.

Le monde chrétien a assimilé la tradition catastrophique des comètes, l’embellissant de prédictions du Messie à venir et de
l’Antéchrist. Même Martin Luther, qui se moquait de l'astrologie, était convaincu que les comètes étaient des signes
manifestes de la fureur de Dieu et encourageait leur utilisation par la propagande comme une arme polémique dans les
combats de la Réforme protestante.

Les névroses culturelles chroniques générées par les comètes ont culminé aux XVIe et XVIIe siècles, témoins de la naissance
de la science des débuts de la science moderne. La vision copernicienne du monde gagnait en puissance, tandis que Tycho
Brahe et Galilée galvanisaient l'astronomie d'observation. La grande rupture épistémologique entre astronomie et astrologie
n'avait pas encore eu lieu. L'activité des comètes a stimulé la crainte anticipée générale. La terreur a été injectée dans l'esprit
des masses par le biais de publications de journaux, de pamphlets et d'almanacs relatifs aux comètes. Ces publications peu
coûteuses et facilement disponibles annonçaient le désastre, la famine, la mort et la fin du monde.

Alors que les comètes en particulier étaient considérées comme des instigateurs violents de la crise, du cataclysme et de la
ruine, l'humanité était menacée par d'autres précurseurs célestes du mal. Lorsque des groupes d'événements célestes se sont
produits à proximité du ciel surveillé, l'hystérie collective a largement circulé dans la société. Les phénomènes cosmiques, tels
que les novas, les grandes conjonctions de Jupiter et de Saturne et les éclipses toujours sinistres étaient garantis pour
provoquer des éruptions massives d'émotion publique. [1]

Schechner donne de nombreux exemples du langage terroriste de ces augures de malheur qui ont frappé l’horreur et la peur
dans les cultures populaires et éduquées du début de l’Europe moderne. Une prophétie circulant au 16ème siècle avertissait
que

"Après des comètes terribles et sanglantes ... il ne restera plus rien pour l'avenir, sain et sauf parmi les hommes ... et rien ne
restera que Nuit, Destruction, Ruine, Damnation et Eternal Misery." (p. 46)

Un astrologue a expliqué que leurs influences néfastes se sont produites parce que

"Les comètes détrempent et embrasent l'air ... (et d'eux) découleront naturellement de la mort, de la rareté et de la famine ...
des maladies, de la morbidité, de la mortalité ..." (p.99)

Pendant des siècles, on croyait que les comètes étaient la cause du malheur, mais finalement, la tradition superstitieuse de
prévision cométologique disparaît à la lumière de la révolution scientifique assainissant psychologiquement. Le livre de
Schechner montre comment une doctrine irrationnelle chargée de peur a été rachetée par l'évolution de la raison et de
l'observation.

Cependant, le canon de la divination astrologique a survécu, encore fortement incrusté d'avertissements anxieux et de
prédictions de maladie, de mort, de crise et d'échec. La croyance irrationnelle selon laquelle le ciel peut jeter la souffrance et
le malheur sur une humanité vulnérable est restée très vivante dans l'astrologie moderne.

Aujourd'hui, il est encore relativement facile de trouver des œuvres populaires reflétant la préoccupation de l'astrologie face à
des possibilités catastrophiques. En tirant simplement sur un assortiment de livres d'astrologie et en les feuilletant, on peut
trouver des échos de la culture des catastrophes bien vivants et vivant dans l'astrologie.
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Un astrologue prudent et bien intentionné avertit ses lecteurs que, lors du transit Lune-Pluton, "il n’est pas rare de voir une
femme immature et inconsciente être violée ou abusée sexuellement". ( Transits: Le temps de votre vie , p. 123, Betty
Lundsted; 1992). Elle avertit également que les transits Saturne-Jupiter peuvent "déclencher une maladie" (p. 70). Elle
encourage fortement son client à "examiner sa vie avec un œil sur le point de mourir" lors des contacts Neptune-Sun (p. 99).

Un autre astrologue est si profondément responsable qu'il avertit ses lecteurs des catastrophes et des crises sans fin qui
pourraient être subies sous toutes sortes de configurations astrologiques. Page après page annonce les scénarios extrêmement
dangereux qui menacent chaque coin de la rue. Nous sommes informés de la possible éclosion de violence "aux conséquences
désastreuses et même à la violence physique" qui peut frapper une personne lorsque Mars met son Ascendant au carré (
Planètes en transit: des cycles de vie pour vivre)p. 260; Robert Hand; 1976). L’aspect dangereux d’Uranus au carré de Mars
peut indiquer «un accident» ou «une maladie nécessitant une opération» (p. 397). "Des attaques physiques peuvent se
produire sous" conjonction de Pluton Mars (p. 501). Mais ne vous inquiétez pas, ce n'est que "dans des circonstances
extrêmes que ce transit peut signifier une blessure violente ou de la violence de la part d'une autre personne" (p. 501). La
position de Pluton au centre de Mars est si maligne que "ce transit peut présenter des risques considérables si vous ne le gérez
pas correctement" (p. 502), et il indique en effet un "danger d'accident" (p. 503).

Main continue en nous parlant des dangers même en consultant un avocat quand Neptune est en face de votre Ascendant,
parce que ce transit n'est "normalement pas un bon pour traiter avec des avocats ... vous n'obtiendrez probablement pas une
bonne affaire si vous embauchez un avocat pour vous représenter "(p.431). En fait, la plus grande partie de ce livre met en
garde contre des dangers et des catastrophes imminentes. Le point de vue, pas du tout original ou exclusif à cet astrologue en
particulier, est que la vie est risquée et que, lorsque des planètes malignes transmettent leurs aspects négatifs à l'humanité, le
potentiel de calamité est élevé. Ce n'est qu'en procédant avec une extrême prudence et en prenant conscience du fait que des
influences pervers sont rejetées que l'individu peut échapper à un préjudice. La peur, l'insécurité et le manque de contrôle sur
son destin sont les raisons pour lesquelles on devrait consulter l'astrologie.

Certains astrologues rappellent des vies antérieures pour expliquer le malheur et corroborent leurs points de vue avec des
statistiques. "Environ quatre-vingt pour cent des personnes de Pluton de quatrième maison ont une série d'expériences
antérieures dans lesquelles leurs besoins affectifs n'ont pas été satisfaits par l'un ou l'autre de leurs parents" ( Pluton: Le
voyage évolutif de l'âme , p. 85; Jeff; Green, 1994). On se demande d'où proviennent ces statistiques ...

Pitié le pauvre individu avec Vénus carré Saturne dont la vie amoureuse problématique est "d'origine karmique du côté de la
dette du registre spirituel". Cette personne est vouée aux "déceptions amoureuses ... à cause de son égoïsme". Elle devrait
s'attendre à des "difficultés financières" et à la "solitude et à la limitation" ( Astrologie: une science cosmique).p. 223; Isabel
Hickey, 1992). Nous sommes également informés que Mars en Poissons n'est "pas bien placé", mais que Mars ne l'est pas non
plus (p. 166-158). Les personnes atteintes de Vénus en Scorpion "peuvent être cruelles ou souffrir de cruauté à cause du
karma lié au mauvais usage du principe de l'amour" (p. 160). Vénus dans le Verseau ne peut pas "se sentir heureux" (p. 160).
Encore une fois, page après page, des influences négatives et punitives émanant des étoiles, toujours prêchées dans des livres
d'astrologie de poche, perpétuent la mentalité superstitieuse à l'ère moderne de l'époque moderne.

Un astrologue célèbre et faisant autorité dit dans son introduction que rien "n'a fait plus de mal à l'astrologie que ... se
contenter de" bons "et de" mauvais "aspects". Mais il ajoute que les aspects "inharmonieux" de Saturne au soleil sont
"mauvais" pour les enfants, qui peuvent mourir, être malades ou souffrir. Cette "affliction" peut totalement nier la
progéniture ( The Astrological Aspects , p. 13, 42; CEO Carter, 1967).

Les astrologues peuvent être offensants. "Scorpio Rising a ... acquis une réputation plutôt négative au fil des ans, une
réputation qui n'est pas entièrement sous-desservie. Aucun autre signe Rising ne peut rivaliser avec lui pour son
comportement vindicatif, impitoyable et jaloux" ( Chart Interpretation Handbook , pp. 104-105; Stephen Arroyo, 1989)

Ils peuvent sembler absurdes. "Presque tous avec ces nœuds (en Scorpion) ont en même temps touché la force de la
sorcellerie" ( Astrologie Karmique , p. 104, Martin Schulman, 1975)

Il est clair que l'astrologie contemporaine est toujours aux prises avec une négativité archaïque et lamentable, en dépit de
faibles tentatives pour la revêtir de rhétorique psychologique. En lisant l'histoire merveilleusement stimulante de Sara
Schechner d'une superstition vulgaire purifiée par la raison, la plupart des livres d'astrologie semblent pathétiques en
comparaison. De nombreux ouvrages sur l'astrologie, comme les brochures des XVIe et XVIIe siècles, présentent une
préoccupation stagnante et névrotique face aux catastrophes, aux crises et aux pertes. Leur contenu peut être
psychologiquement préjudiciable pour des lecteurs impressionnables. Peut-être que l'astrologie subira un jour un nettoyage
et une rénovation similaires à ceux de l'astronomie pendant la période de la Réforme. L'astrologie a désespérément besoin
d'une métagnose - d'un nouvel état d'esprit. Comment et quand un tel changement de paradigme se produira reste une
question sans réponse.

[1] Dans son analyse des conjonctions Jupiter-Saturne, Schechner commet une erreur commune dans les ouvrages
scientifiques traitant de ce sujet déroutant (p. 80 à 82). La théorie sasanienne du cycle Jupiter-Saturne en tant que marqueur
historique a gagné en popularité en Europe au cours du Moyen Âge. Voir David Pingree, "Astronomie et astrologie en Inde et
en Iran" , Isis, 54, 1963, p. 229-246. La transition entre les éléments était considérée comme un indicateur de grands
changements dans les institutions religieuses et politiques. La conjonction en Bélier marquait théoriquement le début d'un
cycle entièrement nouveau de 800 ou 960 ans, en fonction de l'auteur. Voir la traduction de Buzurjmihr par Franz Rosenthal
dans Muqaddimah d'Ibn Khaldoun; Bollingen série 43, vol. 2, pages 211-213; New York 1958. Ces cycles sont étroitement liés
aux courants milléniistes.

Un changement particulièrement notoire s'est produit lors de la conjonction en Sagittaire en 1603, lorsque les conjonctions
sont revenues au trigon enflammé. Cela a été noté par Kepler dans son De stella nova. Cependant, certains spécialistes, dont
Schechner, affirment à tort que la conjonction de 1583 a eu lieu dans le Bélier, marquant le retour de l'élément feu. Ceci est
une erreur. La conjonction en 1583 a eu lieu à 20 degrés de Poissons, et était le point culminant de la série aqueuse de
conjonctions. La série enflammée n'a pas commencé avant la conjonction de 1603 et Jupiter et Saturne ne se sont pas joints
du tout en Bélier avant 1702. Par conséquent, la série enflammée des conjonctions Jupiter-Saturne a commencé à cette
époque en Sagittaire, pas en Bélier. Il a été lancé en Leo en 820 av. J.-C., en 25 av. J.-C. et en 769 de notre ère. Il semble donc
erratique et ne coïncide en rien avec la théorie idéalisée.

Schechner n'est pas seule dans son erreur. Dans son ouvrage magistral Rodolphe II et son monde , RJW Evans donne la
mauvaise année, affirmant qu'en 1588 "le monde entrerait de nouveau dans la conjonction du trigon de feu pour la première
fois en 800 ans" (p. 278). Il trouve ses sources dans les répertoires suivants: W.-E Peuckert, Die Rozenkreuzer, zur
Geschichte einer Reformation (Iena, 1928) et E. Zinner, Bibliographie der astronomischen Literatur , 18 et suiv. Benjamin

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Wooley dans The Queen's Conjurer, a eu raison l'année, mais a estimé que la conjonction de 1603 a eu lieu en Bélier. (Voir
mes critiques dans CURA sur The Queen's Conjurer et sur History, Prophecy and the Stars , de Laura Smoller , qui traite
abondamment des cycles Jupiter-Saturne.)

Schechner, se trompant en indiquant que le cycle des conjonctions enflammées commencera en Bélier (bien que ce soit ce
que dit la théorie médiévale), nous renvoie à sa source à la note 57, page 250: C. Doris Hellman. Hellman est connue pour sa
traduction de la biographie de Kepler de Max Caspar , à partir de laquelle Arthur Koestler a tiré son film exagéré mais
divertissant, The Sleepwalkers . Aller sur le livre Sites Schechner, La comète de 1577 richement détaillée de Hellman; AMS
Press, Columbia University, 1944, on trouve des informations à la fois vagues et très claires sur ce qui peut expliquer une
partie de cette confusion. Hellman écrit que Tycho Brahe a enregistré deux versions de ses idées concernant la tristement
célèbre comète de 1577 et la conjonction Jupiter-Saturne de 1583. Dans sa version latine, il écrit à juste titre que la
conjonction a eu lieu en Poisson; dans son vulgaire travail allemand sur le même sujet, il dit que c'était en Bélier. Il semble
que même le grand observateur se soit égaré dans ses observations astrologiques. L'éditeur des travaux de Tycho, Dreyer, n'a
pas noté cette différence. Hellman nous dirige vers Otto Loth pour plus d'informations sur Al Kindi, l'un des premiers
émetteurs de la théorie des cycles de Jupiter et de Saturne, qui a obtenu la plupart de ses informations sur le cycle auprès
d'Albumasar. Voir Loth, " (Morganlandische Forschungen. Festschrift Herrn Professeur HL Fleischer ... Directeur général de
Seinen Schulern ... Leipzig, Brockhaus, 1875 pt. VIII: 263-309).

En réalité, les motifs de Jupiter et de Saturne ne sont pas aussi élégants et géométriquement parfaits que ceux rapportés par
la tradition idéalisée. Pour voir un tableau des conjonctions Jupiter-Saturne à partir du 6ème siècle avant JC, voir le site utile
de Richard Nolle à l'adresse www.Astropro.com. Merci Richard pour votre aide pendant que je préparais cet avis. J'écrirai
plus sur ce sujet à une date ultérieure. " Texte

9. Secrets of Nature: L'astrologie et l'alchimie dans l'Europe moderne.

Edité par William R. Newman et Anthony Grafton (MIT Press, Cambridge,
Massachusetts; Londres, Royaume-Uni, 2001)
(examiné par Shelley Jordan, septembre 2002, numéro 21).

Après plusieurs siècles de répudiation savante, il est devenu inévitablement évident que l'astrologie et l'alchimie ont joué un
rôle clé dans la vision du monde des premiers penseurs européens modernes. Secrets of Nature , la collection d'essais
emballée avec élégance de MIT Press, dirigée par William R. Newman et le vénérable Anthony Grafton, témoigne de l'intérêt
croissant des universitaires pour ces domaines tabous jusqu'alors délaissés. Il faut rendre hommage à ces auteurs intrépides
qui ont braqué leurs projecteurs sur les recoins les plus sombres de l’histoire intellectuelle pour découvrir un véritable
embarras de richesse.

Parmi les huit sélections les plus intéressantes de cet ouvrage passionnant, l’essai d’introduction, co-écrit par Newman et
Grafton, retrace un événement qui souligne immédiatement l’importance et la crédibilité de l’astrologie jusqu'au début du
XVIIe siècle. La vision clairvoyante très précise d'Athanasius Kirscher d'une invasion ennemie a été expliquée par ses pairs
comme un exemple des compétences estimées du brillant polymath en pronostic astrologique. Pour les esprits des classes
allemandes instruites, l'astrologie était une solution bien plus acceptable à cette prédiction inquiétante que la pensée
scandaleuse d'un éclair psychique impie envahissant l'esprit d'un respectable jésuite.

Il n’est pas déraisonnable, à la lumière de l’Inquisition intellectuelle persécutant l’astrologie au cours des siècles, que
Newman et Grafton abordent leur sujet controversé avec discrétion, s’éloignant de leur sujet avec plusieurs dénis de
responsabilité. Ils nous rappellent, de peur que nous ne croyions réellement croire en une telle "superstition autoritaire
fétide", que bien que vingt à cinquante pour cent des citoyens des pays développés acceptent l'astrologie, il n'a en réalité
"aucune devise dans nos intellectuels sceptiques qui détruisent les mythes." économie." En outre, "dans les cercles éduqués
aux États-Unis et en Europe, l'astrologie semble simplement risible à présent. Aucun membre de l'élite ne veut se faire
prendre avec un astrologue".

Le récit de Newman et Grafton sur l'effondrement mental du grand érudit pionnier Aby Warburg aurait pu à un moment
donné été interprété comme un avertissement aux autres historiens des dangers potentiels qui attendent ceux qui se lancent
dans des études occultes. Warburg était à la fois fasciné et terrorisé par l'astrologie. Pendant sa crise émotionnelle provoquée
par le tumulte de la Première Guerre mondiale, Warburg "erra dans les rues de Hambourg à la recherche d'enfants"
saturniens "au visage sombre, à qui il offrirait des chocolats dans l'espoir de conjurer la menace posée par le plus malveillant
des planètes ". Les caractéristiques anti-rationnelles de l'astrologie ont affecté Warburg comme une maladie contagieuse.
Quand j'étais à l'école supérieure à l'Université du Wisconsin à la fin des années 1970,Kalacakra Tantra , seulement pour
avoir soi-disant des épisodes psychotiques ou pire.

Cette vaste mine d'essais couvre une variété de sujets d'actualité, abordant la fonction vitale de l'astrologie et de l'alchimie
dans les débuts de la philosophie naturelle. Dans "The Rosicrucian Hoax", Didier Kahn est en désaccord avec l'hypothèse de
Frances Yates sur les origines britanniques du mouvement rosicrucien. S'inspirant des recherches de Carlos Gilly, Kahn
démêle minutieusement les origines complexes de l'Ordre de la Croix-Rose, décentralisant le rôle de John Dee et le plaçant
dans le compost insaisissable mais complexe de la pensée ésotérique qui a donné naissance au mouvement Rosicrucien. Avec
des détails extrêmement méticuleux, Kahn résout le mystère du tristement célèbre incident de la pancarte rosicrucienne à la
parisienne. L’ensemble du dramma giocoso est un canular adolescent conçu par l’étudiant Etienne Chaume.

Des articles de Germana Ernst, Anthony Grafton et Nancy Siraisi se penchent sur les collections de génitures et la pratique
astrologique médicale de Girolamo Cardano. Aujourd'hui, de nombreux astrologues connaissent la recommandation
douteuse de ne pas se faire opérer lorsque la Lune est dans le signe indiquant la partie du corps à opérer. Grafton et Siraisi
divulguent la source de cette déclaration que Cardano considérait comme un fait scientifique fondé sur une "expérience
directe": le Centiloque arabo-latin classique attribué à Ptolémée par le monde islamique.

Ajoutant à la littérature en expansion sur John Dee, NH Clulee examine l'obscur Monas hieroglyphica . Son chapitre
"Astronomia inferior" examine la transmission des idées alchimiques à travers l'héritage de Dee sur l'héritage de Trithemius
et son développement de l'alchimie en tant qu'astrologie terrestre. L'analyse par Kepler du thème de la naissance de Rudolf II
dans "Celestial Offerings" de H. Darrel Rutkin est d'un intérêt particulier pour les astrologues. D'autres articles de Loren

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Kassel et Lawrence M. Principe avec William Newman traitent respectivement de la médecine alchimique de Simon Forman
et des problèmes liés à l'historiographie de l'alchimie.

Une comparaison entre la nouvelle recherche astrologique académique et la littérature générée par les praticiens de
l'astrologie d'aujourd'hui aboutit à un contraste douloureux. Le haut degré de fertilité de l'étude et la profondeur de
l'investigation représentés par cette collection d'essais exceptionnels font honte à la plupart des publications astrologiques
modernes. Jusqu'à la révolution scientifique, l'astrologie, bien que non dénuée de détracteurs, était un sujet d'étude pour de
nombreux hommes d'étude de premier plan en Europe. Il est clair qu'après le XVIIe siècle, l'astrologie s'est retrouvée dans la
poubelle intellectuelle, tandis que les grands penseurs de la civilisation occidentale se sont dirigés dans des directions plus
fécondes et plus opportunes, laissant le champ de la philosophie autrefois sublime languir entre les mains de vrais croyants.

L’exode massif des érudits d’une astrologie non régénérée a créé un vide qui a entraîné des siècles de stagnation astrologique.
À l'exception de Rudhyar et d'une poignée d'autres spécialistes de l'astrologie, le domaine est resté envahi par une rhétorique
superstitieuse, en grande partie dépourvue d'invention et de créativité. Peut-être que de la génération actuelle de chercheurs
formés au monde de l'astrologie émergera une nouvelle espèce de penseurs qui, après avoir observé un petit grain de vérité en
astrologie, pourraient filtrer volontiers les débris des siècles pour localiser les germes de renaissance d'une astrologie
nouvelle .

(Remarques supplémentaires de PG) Les éditeurs soulignent que personne ne peut "expliquer le fait qu'entre 20 et 50% de la
population des pays développés du monde, en Europe occidentale, en Amérique du Nord et en Asie, croient légèrement ou
fortement en l'astrologie, à droite. à présent." (Newman & Grafton, p.2). Mais après la lecture de cette série d'articles sur
Cardan, Kepler, Johannes Trithemius, John Dee, etc., il n'est toujours pas plus facile de répondre à la question.

Et la prise de Nostradamus est inexistante. Le chef de la Renaissance n’est pas étudié aussi sérieusement que d’autres: basé
sur une lecture insuffisante de Dupèbe et Brind'Amour, mentionnons l’ignorance sur les œuvres et la carrière de
Nostradamus, supposés avoir"a créé une petite boutique efficace où des génitures pour les clients de toute l'Europe ont été
élaborées et interprétées" (Newman & Grafton, p.11), ou pour avoir appris l'astrologie de "son père et son grand-père" :
"Nostradamus, un autre médecin et astrologue célèbre dont la carrière offre de nombreux parallèles avec celui de Cardan ,
affirme avoir appris des techniques spéciales de son père et de son grand-père ... " (Grafton et Nancy Siraisi, p. 93).

Pour un lien vers le livre, voir DIAL (deuxième série, sous Cardano) .

10. Ancient Astrology

par Tamsyn Barton (Routledge, Londres et New York, 1994)
(revue par Shelley Jordan, sept. 2002, numéro 22)

Des problèmes embarrassants peuvent survenir lorsque les astrologues s'efforcent d'être érudits et lorsque les érudits
s'efforcent d'écrire astrologiquement. Tamsyn Barton est confrontée à de tels problèmes dans son Astrologie antique ,
lauréate du Prix 1993 de l’Histoire ancienne du Routledge. En dépit du fait que "l'image de l'astrologie aujourd'hui décourage
les recherches savantes", Barton tente vaillamment de démêler les complexités de la technique des étoiles, en suivant le
développement de l'astrologie depuis ses origines au début de la Mésopotamie grâce à son infiltration ultérieure de sectes
telles que le Mithraïsme et le Soleil romain. culte.

Barton cherche à se désensibiliser elle-même et son public lisant des réactions instinctives de révulsion communément
ressenties par le monde universitaire lorsqu’il se confronte à la contamination intellectuelle perçue produite par l’influence de
l’astrologie sur l’esprit humain rationnel. Très tôt dans son livre, elle annonce que son travail sera exempt de la censure et de
la discrimination que l'on trouve généralement dans les ouvrages traitant d'un sujet aussi pollué, et admet le degré élevé de
complexité et de confusion que présente l'astrologie. Nous sommes reconnaissants qu'elle s'abstienne de la condamnation
ennuyeuse habituelle de l'astrologie dans son incapacité à respecter les idéaux scientifiques modernes.

Sa situation, qui lui est inconnue, commence au chapitre 5, où elle décide d'analyser intelligemment la nativité du prince
Charles selon les règles de Firmicus Maternus et de Dorotheus de Sidon. Son incapacité à percevoir correctement les
informations contenues dans le tableau même l'amène à mal interpréter ses sources et les faits très astronomiques sur
lesquels repose l'interprétation. Elle se trompe continuellement pour une lune décroissante, en analysant la position de la
lune dans le Taureau, bien que le diagramme de la carte du livre le place clairement en Bélier (c'est en réalité dans le
Taureau). Elle parle de Charles 'Aries Midheaven et Scorpio IC (!); Cependant, d'autres fois, elle lui donne un Midheaven
Taurus, apparemment sans voir la différence de sa propre erreur. Dans sa description confuse des transits de Saturne, elle a
cette planète en transiten arrière par le zodiaque, de la Vierge au Cancer sur une période de quatre ans; Dans sept ans,
Saturne atteindra le Taureau!

L'analphabétisme astrologique de Barton ne nie pas la valeur de son livre informatif, qui a beaucoup à se recommander. Elle
admet ouvertement l'humiliation qu'elle a vécue dans ses tentatives pour comprendre le matériel extrêmement difficile
auquel elle était confrontée. Le problème ici est que Barton n’est pas la seule à être incapable de comprendre les complexités
de l’astrologie. L'astrologie est une question extrêmement complexe et problématique, laissant de côté toute la question de la
croyance en la chose. D'autres érudits qui abordent actuellement ce sujet partagent ses difficultés à "lire" le langage de
l'astrologie.

Il est aussi dangereux d'essayer d'étudier l'histoire de l'astrologie sans en saisir la théorie et le langage que de faire des
recherches sur la Grèce antique sans connaître le grec classique lui-même. Une compréhension des matières premières
devient impossible.

De même, maintenant que les spécialistes abordent enfin le sujet de l'astrologie classique, ainsi que sa position et son
influence sur le passé historique, il est urgent qu'ils comprennent lucidement les détails complexes de ce domaine complexe.
La littérature ne peut être comprise si le langage lui-même est incompréhensible. Il serait très utile que quelqu'un produise
pour les érudits un document d'introduction clarifiant et structuré sur l'astrologie classique, rédigé de manière neutre, sans
s'opposer au problème de la croyance.

Malgré les difficultés de Barton pour comprendre la théorie astrologique, son livre regorge d'informations édifiantes et
d'anecdotes sur la littérature et le rôle social de l'astrologie ancienne, comme l'histoire d'un ancien astrologue, qui, après
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08/06/2019 Book Review 2nd part -- De Docta Astrologia: C.U.R.A.'s Book Reviews By Shelley Jordan
s'être trouvé vivant après avoir prédit l'heure sa mort, s'est pendu pour valider sa propre prédiction.

Pour citer cette page:

Shelley Jordan: De Docta Astrologia: Critiques de livres de CURA
http://cura.free.fr/books2.html
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