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ACOUSTIQUE DU BATIMENT................................................................................................ 11
1) LES BRUITS DANS LE BATIMENT. ............................................................................... 11
1-1) LES TYPES DE BRUITS. ........................................................................................................... 11
1-2) LES BRUITS NORMALISES. .................................................................................................... 11
1-3) LA TRANSMISSION ENTRE LOCAUX. .................................................................................... 12
2) L'INDICE D'AFFAIBLISSEMENT ACOUSTIQUE RW............................................... 12
2-1 LES PAROIS SIMPLES : LOI DE MASSE. .................................................................................. 12
2-2) FREQUENCE CRITIQUE D’UNE PAROI. .................................................................................. 13
2-3) LES PAROIS COMPOSITES : SYSTEMES MASSE-RESSORT-MASSE. .................................... 14
2-4) LES PAROIS JUXTAPOSEES. ................................................................................................. 16
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3) CORRECTION ACOUSTIQUE. ........................................................................................... 17
3-1) REFLEXION ET ABSORPTION. ............................................................................................... 17
3-2) TEMPS DE REVERBERATION. ................................................................................................. 18
3-3) LE COEFFICIENT D'ABSORPTION DE SABINE. .................................................................... 18
3-4) PREVISION DU TEMPS DE REVERBERATION. FORMULE DE SABINE. ................................... 18
4) LES MESURES D'ISOLEMENT D ET DNT,W. ................................................................ 18
5) LA NORMALISATION EUROPEENNE. ........................................................................... 20
5-1) BATIMENTS D'HABITATION ................................................................................................ 22
5-2) LOCAUX D'ENSEIGNEMENT : JO DU 28 MAI 2003 ........................................................... 23
5-3) HOTELS : JO DU 28 MAI 2003 .......................................................................................... 24
5-4) VALEURS DES TEMPS DE REVERBERATION (ETABLISSEMENTS SCOLAIRES) ...................... 25
5-5) EXEMPLES DE SOLUTIONS ACOUSTIQUES DU CSTB ......................................................... 26
6) CARACTERISTIQUES ACOUSTIQUES DE MATERIAUX COURANTS................ 27
6-1) COEFFICIENTS D'ABSORPTION αW. ..................................................................................... 27
6-2) INDICES D'AFFAIBLISSEMENT............................................................................................ 27
6-3) ATTENTION AUX DOUBLAGES THERMIQUES ...................................................................... 27
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2) PRODUITS VERRIERS. ......................................................................................................... 32
2-1) COMPORTEMENT DES PRODUITS VERRIERS. ......................................................................... 33
2-2) VITRAGE SIMPLE. .................................................................................................................. 33
2-3) VITRAGE FEUILLETE. ............................................................................................................ 33
2-4) VITRAGE FEUILLETE ACOUSTIQUE. ..................................................................................... 33
2-5) DOUBLE VITRAGE. ................................................................................................................. 34
2-6) TABLEAU ET COURBES COMPARATIFS. ................................................................................. 34
3) PERFORMANCES DES FENETRES. .................................................................................. 36
3-1) LE LABEL ACOTHERM. ....................................................................................................... 36
3-2) CLASSEMENT CEKAL. .......................................................................................................... 36
4) CLASSEMENT AU BRUIT D’UNE BAIE. ........................................................................ 36
5) PRISE EN COMPTE DES ENTREES D'AIR ET COFFRES DE VR DANS LES
MENUISERIES. ............................................................................................................................ 39
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Acoustique physique
Préambule :
Le bruit est un mélange de sons auquel est généralement associée la notion de gêne parce qu'il est
souvent désagréable ou indésirable. Une récente enquête montre que le bruit est ressenti comme une
nuisance par 40 % des français.
Le bruit peut avoir des effets à long terme sur la santé de l'homme (stress, insomnies, troubles cardio-
vasculaires, anxiété, effets psychomoteurs,..).
Malheureusement, l'oreille n'a pas de "paupières" et l'on ne peut pas "fermer les yeux" aux bruits. Il
faut donc s'en protéger. Pour cela, une bonne compréhension du composant principal du bruit, le son,
est nécessaire.
1) Le son.
Pression
acoustique
Patm
Temps
1s
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On classe les fréquences des sons audibles selon trois catégories :
Source
L’intensité acoustique I est l’énergie véhiculée par l’onde par unité de surface.
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2) Le bruit.
C'est un mélange de sons différents, ayant chacun sa fréquence et son niveau sonore. Pour l'analyser, il
faut évaluer le niveau sonore à chacune des fréquences qui composent ce bruit.
f (Hz)
niveau sonore ( dB )
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L’analyse peut alors se faire sur chacune des bandes d’octave, indépendamment les unes des autres. On
obtient pour chacune d’entre elles le niveau sonore comme précédemment.
On obtient le spectre qui caractérise le son étudié :
Le niveau sonore global du son composé de toutes les bandes d’octaves est alors donné par la formule :
L = 10.log(Si 10 Li/10 ) en dB
Nota: Pour une analyse plus fine (en musique par exemple, on utilisera les 1/3 d’octave).
3) L'oreille.
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- l'oreille ne perçoit que les fréquences comprises entre 20 Hz et 15000 Hz (la sensibilité aux
aigus diminuant avec l'âge),
- l'oreille est beaucoup plus sensible aux sons médiums et aigus qu'aux sons graves (même
sensation pour 40 dB à 1000 Hz que pour 47 dB à 125 Hz).
Lp1 = Lp2 = 80 dB
Lp = "Lp1 + Lp2" = 10log(108 + 108) = 10log(2*108) = 10log2 + 10log(108) = 3 + 80 = 83 dB
3, 5
3, 0
2, 5
2, 0
1, 5
1, 0
0, 5
0, 0
0 0,5 1 1, 5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5 5,5 6 6,5 7 7,5 8 8,5 9 9,5 10 10 , 5 11 11, 5 12 12 , 5 13 13 , 5 14 14 , 5 15
L1 - L2 ( d B )
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4-2) Unité physiologique.
On a vu précédemment que l'oreille ne ressentait pas les sons de la même façon selon leur fréquence,
c'est pour cela que l'on utilise une unité physiologique : le dB(A).
Celle-ci tient compte de la sensibilité de l'oreille en corrigeant les niveaux pour chaque bande d'octave.
En fait, on fait entendre les micros de mesure comme une oreille. Pour passer de l'unité physique [dB] à
l'unité pondérée [dB(A)], on utilise le tableau ci-dessous:
Les dB(A) sont comme les dB, ils suivent une échelle logarithmique et sont additionnés de la même
façon.
Cette unité pondérée était omniprésente dans le domaine de l'acoustique des bâtiments, que ce soit
pour caractériser la performance à atteindre, la caractéristique d'un produit ou d'un système.
Depuis l'entrée en vigueur progressive des normes européennes (début des années 2000), c'est de
nouveau le dB qui est utilisé; mais les valeurs réglementaires à respecter ont été modifiées pour
prendre en compte la sensibilité auditive exprimée par le dB(A).
Lorsqu'une onde sonore rencontre une paroi, son énergie incidente est divisée en trois parties:
c énergie acoustique incidente qui se décompose en :
d énergie réfléchie vers le local d'origine
e énergie absorbée par la paroi et dissipée en chaleur
f énergie transmise qui traverse la paroi
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c c
f d d
f
e
e e e
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Acoustique du bâtiment
- le bruit rose,
- le bruit route ,
- le bruit d'impact.
Le bruit rose simule les bruits aériens dans le bâtiment et il est également utilisé pour représenter les
bruits d'avions. Il est caractérisé par un niveau sonore constant (par exemple 80 dB) par bande
d'octave.
Le bruit route simule les bruits aériens émis par le trafic routier. Il est plus riche en fréquence basse
que le bruit rose. L’énergie contenue dans chaque bande d’octave est fixée par rapport à l’énergie de la
bande centrée sur 1000 Hz.
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Le bruit d'impact normalisé est produit par une machine à
chocs (masses frappant le sol).
TL
émission réception
L'indice d'affaiblissement global (pour toutes les bandes de fréquence) Rw s'obtient en comparant les
valeurs de l'affaiblissement brut par bande d'octave R = Lémis-Lreçu [dB] à une courbe de référence
normalisée, et on retient pour Rw la valeur à 500Hz.
Un processus de calcul global à partir des résultats de mesure par bande d'octave est aussi utilisé pour
déterminer C et Ctr.
Ainsi, et c'est un avantage de la norme européenne par rapport à la NRA antérieurement en vigueur,
ces indices prennent en compte le comportement de la paroi sur tout le spectre sonore.
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L'indice d'affaiblissement R d'une paroi simple dépend essentiellement de sa masse surfacique ms, de
la raideur du matériau, et de son épaisseur. Plus une paroi est lourde plus son indice d'affaiblissement
est élevé.
L'utilisation d’un abaque permet de déterminer rapidement la valeur de l’indice d’affaiblissement d'une
structure simple par rapport au bruit rose ou au bruit route.
La lecture est directe quand on connaît la masse surfacique de la paroi étudiée.
R en dB(A)
70
60
bruit rose
50
Loi masse
théorique bruit route
40
30
Exemple:
On souhaite rendre inaudibles les conversations (R > 58 dB(A)) entre deux locaux adjacents à
l'aide d'un mur de béton banché (r = 2500 kg/m3), déterminer l'épaisseur minimale de ce mur.
Quel serait l'indice d'affaiblissement d'une paroi de la même épaisseur en carreaux de plâtre, (r
du plâtre = 1200 kg/m3).
Béton : Rrose = 58 dBA, ms = 400kg/m² soit une épaisseur de 16cm
Plâtre : 1200*0.16 = 192 kg/m², soit Rrose = 46 dBA
A la lumière de ces 2 exemples, il faut trouver une meilleure solution technologique que la paroi simple.
R(dB)
fréquence (Hz)
fc
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Cette fréquence critique dépend du matériau et de l’épaisseur de la paroi. Pour les matériaux courants
(béton, plâtre,..), elle se situe dans la plage de la conversation et crée un "trou" dans l’isolement
acoustique.
On peut déterminer la fréquence critique d’une paroi simple par la formule suivante:
c2 12.(1 − ν ²).ms ms
fc = ≈ 60798 en HZ
2p E.e 3 E.e3
avec:
ms = masse surfacique de la paroi en kg/m²,
E = module d’Young du matériau en Pa,
e = épaisseur de la paroi en m,
c = vitesse du son dans l’air = 340 m/s,
n = coefficient de Poisson ≈ 0,3 pour tous les matériaux solides.
Exemple :
Plaque de plâtre BA 18
Comparer les performances de cette cloison avec celles qu'aurait une paroi
monolithique de même masse surfacique (30kg/m²).
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L’indice d’affaiblissement acoustique d’une paroi double dépend de :
- la masse surfacique de chacun des parements,
- l’épaisseur de la lame d’air ou de l’absorbant acoustique,
- la fréquence critique de chacun des parements.
Le gain apporté par cette solution est donc important à condition de respecter certaines règles :
a) les fréquences critiques des deux parements doivent être différentes pour ne pas accentuer la
chute de l’indice R (jouer sur l’épaisseur).
1 1 1
b) la fréquence critique d’une paroi avec lame d’air (f0 = 84. .( + ) où d est la distance
d m1 m2
entre les deux parois en mètre, m1 et m2 sont les masses surfaciques des deux parements en
kg/m²) doit être la plus basse possible (pour être hors du domaine de fréquences des bruits de la
vie courante).
c) il faut rejeter les fréquences de résonance de la lame d’air vers les fréquences aiguës (pour être
hors du domaine de fréquences des bruits de la vie courante)
c
(fr = n. , où d est la distance entre les deux parois en mètre, c est la vitesse du son dans l’air,
2d
n = 1, 2, 3,..).
d) les parois de parements doivent être totalement désolidarisées sur le plan vibratoire afin que la
transmission de l’énergie acoustique soit uniquement aérienne.
Par exemple, un système avec double ossature ou suspentes antivibratiles.
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On a alors un affaiblissement du type:
comportement réel paroi double
R(dB)
fréquence (Hz)
f0 fm1 fm2
On va résoudre ce problème en traitant un exemple, la paroi sera composée ici de 2 parties, cependant
la méthode est applicable si la paroi comporte plus d'éléments.
6,80 m
2,50 m
porte
1,70 x 2,10
Exemple:
L'indice d'affaiblissement de la porte est donné par bandes d'octave dans le tableau suivant :
L'indice d'affaiblissement du mur lourd avec doublage est donné par bandes d'octave dans le tableau
suivant :
Conclusion: l’indice d’affaiblissement d’une paroi composée de plusieurs éléments est toujours
proche de l’indice d’affaiblissement de l’élément le plus faible.
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3) Correction acoustique.
La correction acoustique traite de l'ambiance sonore d'une salle où se trouvent en même temps les
occupants et la source sonore. Selon l'usage de la salle, l'objectif est soit d'améliorer les qualités
d'écoute (salles de spectacle, de conférence ou d'enseignement) soit de diminuer le niveau sonore
(hall d'entrée, ateliers, bureaux,..), soit de créer une acoustique spécifique (salle de sports,
restaurants,..).
Les réflexions sont perçues dès que la source de bruit s'arrête. Elles produisent une traînée sonore, la
réverbération, d'autant plus longue que le volume de la salle est important et que les parois sont
lourdes, rigides et lisses.
En mettant un matériau absorbant sur la paroi, on augmente la partie d'énergie absorbée au détriment
de l'énergie réfléchie. Sa structure poreuse laisse pénétrer l'énergie et la disperse dans son épaisseur
avant de la convertir en chaleur. Notez bien que cette démarche n'a aucune influence sur l'énergie
transmise à travers la paroi et ne constitue donc pas une solution pour l'isolation acoustique du
local adjacent.
L'utilisation d'un matériau absorbant a pour conséquence de rendre la salle plus "sourde" parce que la
réverbération devient de très courte durée.
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3-2) Temps de réverbération.
Le temps de réverbération d'une salle quantifie cette
durée: c'est le temps nécessaire à un bruit pour
décroître de 60 dB.
Dans une cathédrale, il est d'environ 6 secondes et dans un
logement normalement meublé et occupé, il est de 0,5
seconde.
Si le temps de réverbération dans un local donné est long,
le bruit est entretenu car l'énergie sonore émise par la source et celle réfléchie par les parois se
mélangent. Il en résulte une augmentation du niveau sonore.
Si l'on note:
Ei: énergie incidente au matériau,
Ea: énergie absorbée par le matériau,
Er: énergie réfléchie par le matériau,
Ea
on a : Ei=Ea+Er et α=
Ei
Un coefficient de Sabine de 0 signifie qu'aucune énergie n'est absorbée: toute l'énergie est réfléchie.
Un coefficient de Sabine de 1 signifie que toute l'énergie est absorbée: aucune énergie n'est réfléchie.
Les degrés d'absorption acoustique d'un matériau varient en fonction des fréquences. Les sons graves,
médiums et aigus ne sont pas absorbés de la même façon. Les coefficients α de Sabine sont mesurés
par bandes d'octaves, et récapitulés dans des tableaux relatifs aux matériaux absorbants.
0,16 V
T =
A
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Afin de pouvoir comparer les différents essais réalisés sur des chantiers divers, on introduit un terme
correctif qui dépend des caractéristiques de la pièce de réception; on obtient ainsi la mesure d'un
isolement dit normalisé DnT,w.
Si Le(dB) est le niveau émis, et Lr(dB) est le niveau reçu, on a :
0.32V
DnT,w = Rw (C, Ctr) + 10.log -5 en dB
S
Formule valable pour les logements, bureaux et salles de classe (T=0.5s)
Où V est le volume [m3] du local de réception
S est la surface [m²] de la paroi séparative entre local émission et local réception pour
laquelle on a calculé le Rw (C, Ctr) en prenant en compte les différents éléments constitutifs
de la paroi.
Le terme -5 prend en compte les transmissions latérales en construction courante
On utilisera DnT,A vis-à-vis des bruits intérieurs :
0.32V
DnT,A = RA + 10.log -5 en dB
S
On utilisera DnT,A,tr vis-à-vis des bruits extérieurs routiers :
0.32V
DnT,A,tr = RA,tr + 10.log -5 en dB
S
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Quelques exemples d'appréciations d'utilisateurs en fonction de l'isolement:
Isolement DnTA Appréciation de l'utilisateur
35 dB(A) "On entend tout"
40 dB(A) "On entend des voix, mais il est difficile de
comprendre ce qu'il se dit"
45 dB(A) "Les conversations à voix fortes sont entendues,
mais peu compréhensible"
50 dB(A) "Toutes les conversations sont inaudibles"
Important :
Comme les matériaux absorbants ne réagissent pas de la même façon à toutes les fréquences, les
temps de réverbération sont fonction de celles ci. Il faut en tenir compte pour le traitement de
certains locaux.
c façades rideaux :
- Vis-à-vis des bruits extérieurs, les systèmes courants ne dépassent pas des isolements de l'ordre
de 35dB. Des exigences supérieures nécessitent soit des études spécifiques et des vitrages très
performants, soit de concevoir une façade semi rideau (habillage sur façade lourde).
- Vis-à-vis des bruits intérieurs, du fait que les murs rideaux filent devant les planchers, il peut y
avoir des transmissions latérales importantes. Pour des immeubles d'habitation (compte tenu de la
réglementation), cela nécessitera au minimum des allèges et trumeaux en béton pour couper le mur
rideau.
d bardages et couvertures
Ces parois étant opaques, les performances acoustiques peuvent être
très bonnes : on peut en effet utiliser l'effet masse-ressort-masse en
adoptant des systèmes multi-parois tels les bardages double peau par
exemple qui permettent l'utilisation d'isolants.
5) la normalisation européenne.
La réglementation européenne remplace en France la NRA (de 1994) depuis les années 2000 : elle entre
progressivement en vigueur selon les types d'établissements.
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De plus, dans les circulations communes, l'aire d'absorption équivalente devra valoir le quart de la
surface au sol :
A = 0,25.Surf sol
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Pourquoi?
Le marché unique européen implique dans le domaine de la construction une unification des
réglementations.
- Cela permet à tous de parler le même langage.
- Cela permet aux entreprises de conclure des marchés partout en Europe dans les mêmes
conditions que sur le territoire national.
Comment?
Mise en place d’indices uniques pour tous les pays européens.
Les changements :
Il s’agit uniquement de modifications de forme qui concernent :
- les noms des indices réglementaires
- le mode de calcul de la valeur prévisionnelle de ces indices
- l’unité de mesure : le dB remplace de dB(A) car le spectre de référence (corrections C et Ctr)
prend en compte la perception des sons à l’oreille
- les méthodes de mesure in situ et en laboratoire des indices sont inchangées (excepté pour les
bruits de choc sur chape flottante).
On accepte une tolérance de 3 dB sur les mesures in situ par rapport aux valeurs de la réglementation.
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5-2) Locaux d'enseignement : JO du 28 mai 2003
Article 2: Pour les établissements d’enseignement autres que les écoles maternelles, l’isolement acoustique
standardisé pondéré DnT,A entre locaux, doit être égal ou supérieur aux valeurs (exprimées en décibels)
indiquées dans le tableau ci-après.
Local d’enseigne-
ment, d’activités
pratiques,
administra-tion,
bibliothèque, C.D.I.,
salle de musique,
salle de réunions,
salle des professeurs,
atelier peu bruyant 43(1) 50 43 30 53 53 55
Local médical,
infirmerie 43(1) 50 43 40 53 53 55
Salle polyvalente 40 50 43 30 50 50 50
(1)
: un isolement de 40 dB est admis en présence d’une ou plusieurs portes de communication
(2)
: à l’exception d’une cuisine communicant avec la salle de restauration
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5-3) Hôtels : JO du 28 mai 2003
Article 2: Pour les hôtels, l’isolement acoustique standardisé pondéré DnT,A entre locaux, doit être
égal ou supérieur aux valeurs (exprimées en décibels) indiquées dans le tableau ci-après.
*: les exigences d’isolement sont celles définies dans l’arrêté du 15 décembre 1998 pris en application du décret
n°98-1143 du 15 décembre 1998 relatif aux prescriptions applicables aux établissements ou locaux recevant du
public et diffusant à titre habituel de la musique amplifiée, à l’exclusion des salles dont l’activité est réservée à
l’enseignement de la musique et de la danse.
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5-4) Valeurs des temps de réverbération (établissements scolaires)
Article 6: Les valeurs des durées de réverbération, exprimées en seconde, à respecter dans les
locaux sont données dans le tableau ci-après. Elles correspondent à la moyenne arithmétique des
durées de réverbération dans les intervalles d'octave centrés sur 500, 1000, et 2000 Hz. Ces valeurs
s'entendent pour des locaux normalement meublés et non occupés.
(1)
: en cas d'usage de la salle de restauration comme salle polyvalente, les valeurs à prendre en compte sont celles données
pour la salle de restauration
(2)
: l'étude particulière est destinée à définir le traitement acoustique de la salle permettant d'avoir une bonne intelligibilité
en tout point de celle-ci
(3)
: cf. article 8
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5-5) Exemples de solutions acoustiques du CSTB
Ces exemples validés par le CSTB n'ont pas de valeur réglementaire, et seules les mesures effectuées
à posteriori permettent de vérifier la conformité de l'opération.
Ce sont des propositions de réponses non obligatoires aux exigences de la réglementation acoustique.
Les exemples sont divisés en :
- une partie traitant les produits et solutions et de leurs performances en terme de classe ESA
1, 2, 3…
- une partie traite l'application à une opération avec des solutions constructives globales : sans
calculs, on peut concevoir un bâtiment qui répondra à priori à la réglementation dans la mesure
où l'on met en œuvre des produits avec des performances minimales (ESA..) pour les
différentes parties de l'ouvrage.
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6) Caractéristiques acoustiques de matériaux courants
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Bruits et législation
Le décret ne fixe pas de limite réelle à l’intensité du bruit mais parle d’un bruit particulier (d’un
personne, d’une chose dont elle a la garde ou d’un animal), dans un lieu public ou privé, de nature à
porter atteinte à la tranquillité du voisinage ou à la santé de l’homme par sa durée, sa répétition ou son
intensité.
La notion de gène est donc laissée à l’appréciation des forces de l’ordre appelée à intervenir à la suite
d’une plainte.
Pour certains appareils (tondeuses, tronçonneuses,...), les niveaux sonores à la fabrication sont limités
(arrêté du 18 mars 2002) et les législations locales indiquent les heures d’utilisation autorisées.
Directive 2003/210/CE du 6 février 2003 qui introduit de nouvelles valeurs d’exposition au bruit.
Directive 89/392/CEE du 14 juin 1989 (directive « machines »).
Directive européenne 86/188/CEE du 12 mai 1986 (protection des travailleurs contre les risques dus à
l’exposition au bruit).
Selon que l’on se réfère au Code du Travail ou aux Directives Européennes, les seuils acoustiques à
partir desquels doivent être initiées des actions de protection ne sont pas tout à fait les mêmes.
Néanmoins, les mesures à prendre se rejoignent, avec des contraintes d’obligation plus marquées pour
le Code du travail que pour les Directives Européennes.
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2-2) Prévention.
Le bruit présente un risque pour la santé des travailleurs, notamment pour l'ouïe, à partir du moment
où:
- C.T. : l'exposition sonore quotidienne atteint ou dépasse le niveau de 85 dB(A) ou le niveau de
pression acoustique de crête atteint ou dépasse le niveau de 135 dB.
- D.E. : l'exposition sonore quotidienne atteint ou dépasse le niveau de 80 dB(A) ou le niveau de
pression acoustique de crête atteint ou dépasse le niveau de 135 dB.
L'exposition au bruit doit demeurer à un niveau compatible avec la santé des travailleurs, donc
inférieur à ces seuils dans la mesure du possible. L'employeur est tenu de réduire le bruit au niveau le
plus bas raisonnablement possible compte tenu de l'état des techniques. Il peut y parvenir par l’un des
moyens suivants :
- traitement à la source du bruit (souvent les machines) par l’emploi de matériaux ou techniques
nouvelles, ou en réalisant un encoffrement des machines,
- le traitement des locaux (réduction de la réverbération) efficace loin de la source sonore,
- les écrans de cloisonnement (peu efficaces)
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3) Les bruits d’infrastructures.
3-1) Bruits routiers.
Les infrastructures de transports terrestres au voisinage des constructions sont classées en
différentes catégories.
Ce classement des voies est donné par un arrêté préfectoral (décret n°95-21 du 9 janvier 1995).
Pour la caractérisation des besoins d’isolation du bâtiment, il s’agit de repérer les infrastructures
susceptibles d’être prises en compte en particulier les infrastructures de catégories 1, 2 et 3 qui ne
bordent pas l’opération. Cette information est disponible en mairie ou en DDE.
Cette tâche s’effectue sur un plan de situation 1/10 000ème.
Note : le report dans les POS des arrêtés préfectoraux de classement en catégorie 1 (autoroutes,..) à
5 (voies à vitesse limitée,..) des infrastructures est obligatoire, mais il peut exister un délai dans la
mise à jour des pièces annexes : il est conseillé en cas d'absence de report de ce classement dans les
documents du PLU (ou POS) de revenir à la source juridique qu'est l'arrêté préfectoral.
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Les indicateurs de gêne ferroviaire sont définis par :
If,jour = LAeq (6 h-22 h) – 3 dB(A),
If,nuit = LAeq (22 h-6 h) – 3 dB(A),
Le plan d'exposition au bruit (PEB), qui comprend un rapport de présentation et des documents
graphiques, définit, à partir des prévisions de développement de l'activité aérienne, de l'extension
prévisible des infrastructures et des procédures de circulation aérienne, des zones diversement
exposées au bruit engendré par les aéronefs.
Il les classe en zones de bruit fort, dites A et
B, et zones de bruit modéré, dite C. Une zone D
est aussi définie pour les principaux aéroports.
Ces zones sont définies en fonction des valeurs
d'indices évaluant la gêne due au bruit des
aéronefs fixées par décret en Conseil d'Etat.
PEG Marseille
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Baies vitrées
L‘indice d’affaiblissement acoustique est défini à partir des affaiblissements acoustique des différents
composants de la façade. Il s’agit des parois opaques (murs, allèges) et parois vitrées, entrées d’air,
coffres de volets roulants.
L’isolement acoustique est principalement lié au rapport des surfaces opaques / surfaces fenêtre et de la
qualité des éléments vitrés, menuiseries et des équipements de la baie.
Pour les parois opaques l’affaiblissement acoustique dépend essentiellement de la masse de la paroi (Loi
de masse). Il est généralement beaucoup plus important que celui des fenêtres.
CONCLUSION : La transmission dominante est celle qui se produit par la fenêtre, en particulier au
droit des joints :
- Vitrage/menuiserie (surtout pour les hautes fréquences)
- Dormant/Ouvrant (Les joints de frappe et d’étanchéité doivent être comprimés,les systèmes
coulissants sont donc généralement moins performants)
- Dormant/Gros-Oeuvre (Le bourrage par des mousses isolantes rigide de type polyuréthane
est néfaste, préférer des isolants souples ou du mortier)
R+1
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Le verre représente la plus grande surface de transmission du bruit pour les baies (si on double la
surface de la fenêtre, les pertes d’isolement sont d’environ 3dB sur la paroi), mais si la qualité du
vitrage est un critère essentiel, la qualité de la menuiserie doit être au niveau de celle du vitrage (c’est
le point le plus faible qui détermine le niveau général de l’isolation acoustique, pour les petits châssis la
qualité de la menuiserie et des joints est plus importante que celle du vitrage).
Double vitrage symétrique Glace claire Double vitrage asymétrique Feuilleté acoustique
5-10-5 10 mm 6-10-4 11 mm
Les châssis dits « aéroport » contiennent généralement deux verres feuilletés et une large lame d’air de ± 20mm.
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L'épaisseur de la résine influence directement le niveau d'isolation acoustique.
Un vitrage composé de deux verre de 5 mm et d'une couche de résine coulée de 1,5 mm est
dénommé : 55.1,5 RC
Ce ne sont pas des vitrages dits « de sécurité », mais ils peuvent être utilisés en toiture.
Nota :
Une paroi étant un solide flexible, elle possède donc une fréquence propre de vibration.
Si un son est émis à cette fréquence, il se produit alors un phénomène de résonance. Les vibrations de
la paroi sont amplifiées et celle-ci perd donc sa « résistance » à la transmission du son. La fréquence du
son émis qui correspond à la fréquence de résonance de la paroi est appelée fréquence critique
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Le vitrage simple de 4mm présente une bonne isolation acoustique, en particulier en médium et grave
avec un défaut ponctuel (résonance) vers 3150 Hz.
Le verre de 8 mm suit le même comportement (le pic de résonance s’est déplacé vers 1600 Hz)
Le vitrage 4-12-4 symétrique présente deux défauts d’isolement (2 pics de résonance à 3150 et 250
Hz)
Le vitrage feuilleté à résine acoustique supprime le défaut de résonance (amortissement du son par la
résine).
Classement ACOTHERM
Fenêtres, portes fenêtres, coffres de volets roulants et baies vitrées en bois ou PVC
AC Acoustique
AC1 correspond à un indice d’affaiblissement de ≥ 28 dB
AC2 correspond à un indice d’affaiblissement de ≥ 33 dB
AC3 correspond à un indice d’affaiblissement de ≥ 38 dB
AC4 correspond à un indice d’affaiblissement de ≥ 43 dB
La comparaison entre le montage 4-12-4 symétrique et 8-12-4 asymétrique est nette. Les pics de
résonance sont lissés, la masse de la glace extérieure augmente l’isolation de l’ensemble.
L’influence de la lame d’hexafluorure de soufre par rapport à la lame d’air est significative dans les
médiums et aigus, elle est préjudiciable pour les graves (trafic routier). Les doubles vitrages avec
SF6 sont donc à déconseiller et sont, de toute façon, appelés à disparaître.
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3) Performances des fenêtres.
Suivant les fréquences des ondes mesurées, on obtient différents coefficients R : R(Atr), RA, Rw dont
les valeurs varient sensiblement car un produit n’a pas la même efficacité sur l’ensemble des
fréquences. Le coefficient R(Atr), correspondant aux bruits «routiers», est le seul pris en compte par
les organismes certificateurs comme le CSTB et sert de base à l’attribution des classements du label
Acotherm.
AR : Acoustique renforcée
Somme des épaisseurs en mm de chaque verre Différence d'épaisseur en mm entre la somme des épaisseurs de
Classe
RA,tr monolithique constituant les deux faces du vitrage chaque verre monolithique constituant chacune des faces du vitrage
acoustique
isolant isolant
AR1 25 dB(A) ≤ RA,tr 8 ≤ épaisseur totale des verres < 10 0
La détermination des classes BR1, BR2, BR3 s’effectue à partir du classement en catégorie des
infrastructures de transports terrestres au voisinage de la construction. Ce classement des voies est
donné par un arrêté préfectoral (décret n°95-21 du 9 janvier 1995).
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La détermination du classement BR s’effectue baie par baie en appliquant l'annexe 2 de l’arrêté
RT2000 en fonction de la distance "d" entre la façade étudiée et l'infrastructure, de la vue d'une
infrastructure depuis une baie et de la présence d’un obstacle.
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Il vient alors :
La classe d’exposition BR3 correspond à l’obligation d’un renforcement de l’isolement acoustique au delà
des 30 dB de la réglementation acoustique.
La classe d’exposition BR2 correspond à des niveaux d’exposition plus faibles spécifiques de la RT2000
qui ne nécessitent pas le renforcement de l’isolement acoustique mais qui conduisent pour les chambres
à une contrainte thermique d’été liée à l’absence de ventilation nocturne de ce type de local.
La classe d’exposition BR1 correspond à une faible exposition. Toutefois par convention une baie est
classée en BR1 dans les cas suivants :
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1) aucun classement des infrastructures au voisinage de la construction par arrêté préfectoral
au sens du décret N° 95-21 du 9 janvier 1995 ;
2) baies de bâtiment ou partie de bâtiment à usage autre que d’habitation, à l’exception des
locaux de sommeil (hôtellerie, hébergement, …) ;
3) baies de bâtiment ou partie de bâtiment à usage d’habitation de classe BR2, à l’exception des
locaux de sommeil (chambres). Dans le cas d’un studio, les baies de la pièce principale classées BR2, ne
peuvent pas être déclassées en BR1.
Nota : le certificat d’urbanisme qui pourrait être délivré au propriétaire du terrain qui en fait la
demande informe sur l’existence d’une contrainte d’isolement acoustique au sens de la loi sur le bruit
sur une partie au moins du terrain, mais ne préjuge pas de l’existence d’une contrainte thermique d’été
indirectement due au bruit d’une infrastructure de transport.
Nota 2 : le classement BR permet aussi, dans le cade de la RT2005, de définir le facteur solaire
maximal du vitrage à mettre en œuvre.
c Indice d'affaiblissement acoustique d'une fenêtre munie d'une entrée d'air ou d'un coffre de VR :
On est dans le cas du §2-4 d'une paroi
composée (fenêtre + accessoire) :
⎛ ⎞
⎜ Sfen ⎟
Rfen = 10log ⎜ Dne −10
⎟ en dB
⎜⎜ −
Rfen
− ⎟⎟
⎝ Sfen.10 10 + 10 10 ⎠
0.32V
Dans la formule DnT,A,tr = RA,tr + 10.log -5 en dB
S
de la page précédente, RA,tr est l'indice d'affaiblissement de
la façade
composée des parties pleines, des menuiseries et de leurs
accessoires.
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