Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
L'intestin grêle fait partie de l'appareil digestif. C’est un organe creux, en forme de tube, qui
est fixé à l’estomac à une extrémité et au gros intestin à l’autre extrémité. L’intestin grêle
constitue la partie la plus longue du tube digestif, ou tractus gastro-intestinal, puisqu'il forme
environ les trois quarts de l’appareil digestif. On l’appelle aussi petit intestin.
Le tractus gastro-intestinal est un tube qui s'étend de la bouche à l'anus et qui comprend :
l'oesophage, une structure en forme de tube qui transporte les aliments de la bouche et
la gorge à l'estomac
l'estomac, un organe en forme de sac qui reçoit les aliments de l'oesophage, amorce le
processus de digestion et évacue les aliments partiellement digérés dans l'intestin grêle
l'intestin grêle (petit intestin), un organe en forme de tube qui continue la digestion et
absorbe les nutriments
le gros intestin (côlon), un organe en forme de tube (de plus grand diamètre que
l'intestin grêle) qui absorbe l'eau des aliments partiellement digérés, les façonne en
selles et les entrepose
Plusieurs autres organes de l'appareil digestif dont le foie, la vésicule biliaire et le pancréas,
contribuent à la digestion des aliments.
Structure
L'intestin grêle mesure de 4,75 à 6 mètres (15 à 20 pieds) de longueur par 2,5 centimètres (1
pouce) de diamètre en moyenne. Il présente des anses, est enroulé et occupe une partie
importante de la cavité abdominale (espace dans l'abdomen qui contient les intestins et
d'autres organes). L'intestin grêle se compose de 3 parties :
duodénum
o première partie de l’intestin grêle qui se fixe à l’estomac
o partie la plus courte et la plus large de l’intestin grêle
o longueur d'environ 25 cm (10 pouces)
o considéré comme le bol à mélanger et par lequel la plupart des
enzymesenzymesProtéine capable d’activer certaines réactions chimiques dans
le corps. digestives entrent dans l'intestin grêle
jéjunum
o partie centrale de l'intestin grêle, entre le duodénum et l’iléon
o longueur d'environ 2,4 m (8 pieds)
o la plus grande partie de la digestion chimique et de l’absorption des éléments
nutritifs s’y fait
o ses couches musculaires se contractent (se raidissent) pour aider à déplacer les
aliments dans le tractus gastro-intestinal
iléon
o dernière partie de l'intestin grêle qui se fixe au gros intestin
o longueur d'environ 3,6 m (12 pieds)
o il absorbe les éléments nutritifs provenant des aliments digérés et vide son
contenu dans le gros intestin
Le jéjunum et l’iléon sont soutenus par un feuillet du mésentère. L'intestin grêle est suspendu
à la paroi abdominale postérieure par le mésentère, une membrane soutenant des vaisseaux
sanguins, des nerfs et des vaisseaux lymphatiques qui alimentent l'intestin grêle. Le gros
intestin entoure l'intestin grêle.
Couches de la paroi de l'intestin grêle
La surface interne de l'intestin grêle a une apparence veloutée en raison des nombreuses
saillies en doigts de gant de la muqueuse appelées villosités. Les villosités augmentent la
surface de l'intestin grêle, ce qui l’aide à absorber les aliments digérés.
Les couches internes de l'intestin grêle sont constituées des mêmes 4 couches qui forment la
plus grande partie du tractus gastro-intestinal :
Références
Précédent Suivant
A-|A|A+
500
Nom:
Adresse courriel:
Numéro de téléphone:
Code postal:
Si vous êtes à l'extérieur du Canada
Nous pouvons fournir des renseignements sur les soins et les services de soutien pour
le cancer au Canada uniquement. Si vous recherchez un organisme de lutte contre le
cancer dans votre pays, visitez les sites de l’Union For International Cancer Control ou
de l’International Cancer Information Service Group.
Je me suis dit que je n’étais peut-être pas si seul, après tout. Et qu’il y aura peut-être
de la lumière au bout du tunnel.
Complément d'information
o Vivre avec le cancer
o Votre équipe de soins de santé
o Publications
o Parlez à un spécialiste en information
o Parlez à quelqu’un « qui est passé par là »
o Joignez-vous à notre communauté en ligne
o Questions à poser
Lors d’un essai clinique dirigé par le Groupe d’essais cliniques de l’INCC pour la Société, on
a découvert que les hommes atteints d’un cancer de la prostate qui reçoivent un traitement
hormonal intermittent vivent aussi longtemps que ceux dont le traitement est ininterrompu.
Apprenez-en plus
L’estomac
Écrit par les experts ComprendreChoisir |
Partager
Dilatation du tube digestif placée entre l'œsophage et le duodénum, l'estomac est un réservoir
où va débuter véritablement la digestion : les aliments y sont malaxés, en partie dégradés par
les sucs gastriques et réduits en une bouillie pâteuse, le chyme.
Le corps de l'estomac se situe à gauche de l'abdomen. Son bord concave court (petite
courbure) globalement dans l'axe médian du corps est tourné vers la droite. Son bord convexe
plus long (grande courbure) regarde vers la gauche.
L'estomac est entouré par :
Affaissé sur lui-même quand l'estomac est vide, le fundus est la partie qui se dilate le
plus à mesure qu'il se remplit.
Le fundus est en continuité avec le corps ou partie centrale de l'estomac.
La majeure partie des sucs gastriques est sécrétée dans le fundus et le corps de
l'estomac.
Le pylore
L'antre pylorique forme un entonnoir dont la paroi fortement musclée présente de nombreux
plissements. Il correspond à la partie horizontale du J gastrique.
L'antre communique avec le duodénum (haut de l'intestin grêle) par un orifice fermé par un
muscle circulaire, le sphincter pylorique. L'orifice ne s'ouvre que pour laisser passer une
giclée d'aliments liquéfiés sous forme de chyme.
À savoir : Chez le nourrisson, une anomalie du sphincter pylorique peut provoquer la sténose
du pylore, responsable de vomissements en jet répétés à chaque tétée.
Les épiploons
Les épiploons sont de minces feuillets, criblés d'îlots graisseux, qui appartiennent au
péritoine. Ils maintiennent l'estomac en place et contiennent les vaisseaux sanguins qui
irriguent l'estomac.
Bonjour ,
ninou
Messages: 2
Date d'inscription: 14/04/2011
Bonjour, bonjour,
Alors, les systèmes sympathique et parasympathique sont deux systèmes nerveux faisant parti
du système nerveux autonome.
Bon courage !
Par leurs actions opposées, les systèmes sympathique et parasympathique contrôlent l'activité
de plusieurs organes et fonctions. Leurs cellules nerveuses (neurones) innervent les cellules
des muscles lisses (présents dans la paroi de nombreux organes), du muscle cardiaque, des
glandes et des cellules du système immunitaire.
Le système nerveux sympathique
Intestin grêle
L'intestin grêle est la partie de l'appareil digestif humain située entre l'estomac et le gros
intestin (côlon). Il comprend un segment fixe, le duodénum, suivi de deux segments mobiles
intrapéritonéaux, le jéjunum puis l'iléon.
Sommaire
1 Anatomie
o 1.1 Morphologie
o 1.2 Vascularisation
2 Histologie
3 Embryologie
4 Physiologie
5 Exploration
6 Pathologie
o 6.1 Occlusion intestinale
o 6.2 Maladies inflammatoires chroniques intestinales
7 Notes et références
Anatomie
Morphologie
Vascularisation
L'intestin grêle est vascularisé par l'artère mésentérique supérieure, issue de l'aorte
abdominale à 3 cm du tronc cœliaque.
Histologie
L'intestin grêle est composé de trois couches superposées :
séreuse péritonéale ;
musculeuse, dont les muscles lisses permettent le péristaltisme ;
muqueuse, au rôle crucial d'absorption des nutriments. La muqueuse comporte de
nombreuses villosités et microvillosités destinées à augmenter la surface d'échanges.
Embryologie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue !
Physiologie
C'est dans l'intestin grêle que se déroule l'absorption intestinale :
le glucose, les acides aminés, les acides gras à courte chaîne et le glycérol passent de
la lumière intestinale aux vaisseaux sanguins ;
les acides gras à longue chaîne et les triglycérides (reconstitués par la paroi des
entérocytes après digestion des triglycérides alimentaires) passent dans les vaisseaux
lymphatiques ;
l'eau, les sels minéraux et les vitamines quant à eux peuvent passer dans les deux types
de vaisseaux.
Généralités
Le système nerveux sympathique, appartient aux trois parties du système nerveux
autonome (ou végétatif) efférent (partant du centre du système nerveux pour aller vers la
périphérie).
Classification
Le système nerveux sympathique, contrôle une grande partie des activités inconscientes
(autonomes) du corps humain. Par exemple les battements du coeur (rythme cardiaque), et
la contraction des muscles lisses, sont sous la responsabilité du système nerveux
sympathique, ou orthosympathique.
Le système nerveux sympathique, a également des effets sur les cellules, et certains organes,
grâce à l'action de substances fabriquées par lui-même, les neurotransmetteurs. Il s'agit
des catécholamines. Ces neuromédiateurs ou neurotransmetteurs, portent le nom de :
Noradrénaline.
Adrénaline.
Acétylcholine (ayant une action spécifique sur les vaisseaux et les glandes
sudoripares).
Anatomie
Sur le plan anatomique, le système nerveux orthosympathique (rappelons-le, portant
également le nom de sympathique) «utilise» deux neurones :
Ce neurone enfin arrive au niveau du tissu cible. Autrement dit, pour les spécialistes en
neurologie, les corps cellulaires des neurones présynaptiques du système sympathique, sont
situés dans les colonnes cellulaires intermédio-latérales, ou noyaux intermédio-latéraux de
la moelle épinière. Les colonnes intermédio-latérales gauche et droite, constituent une partie
de la substance grise s'étendant entre le premier segment thoracique (T1), et le deuxième ou
troisième, segment lombaire (L2 ou L3) de la moelle épinière.
Les ganglions para vertébraux sont réunis entre eux pour constituer les tronc ou
chaîne sympathique gauche et droite, situés de chaque côté de la colonne vertébrale.
Ils s'étendent sur toute la longueur d'une partie de la colonne vertébrale. Le
ganglion paravertébral supérieur, ou ganglion cervical supérieur de chacun du tronc, se
localise sous la base du crâne. Le ganglion impair, c'est-à-dire coccygien se situe à
l'extrémité inférieure, à l'endroit où les deux troncs se réunissent devant le coccyx. Les
ganglions prévertébraux se situent dans le plexus qui entoure les origines des
principales branches de l'aorte abdominale (ganglion semilunaire qui entoure par
exemple l'origine du tronc cœliaque). Les ganglions sympathiques, sont organisés sous
la forme de deux paires de chaînes. Un ensemble de ganglions, se trouve à côté de la
colonne vertébrale (chaine pré-aortique (ou pré-vertébrale), un autre sous la forme
d'une chaine para-aortique (ou para-vertébrale). Des ganglions paravertébraux sont
associés à l'ensemble des nerfs spinaux (de la moelle épinière), mais cette fois-ci, au
niveau du cou 8 nerfs spinaux se partagent trois ganglions :
o Un supérieur.
o Un moyen.
o Un inférieur. Les ganglions paravertébraux, sont reliés entre eux, par
des tractus nerveux avec lesquels ils forment les troncs, que l'on appelle
également chaîne sympathique droite et gauche. Ceux-ci sont situés de chaque
côté de la colonne vertébrale.
Des ganglions prévertébraux ou pré-aortiques, sont associés aux plexus et se
trouvent en périphérie des origines des principales branches de l'aorte de l'abdomen
comme c'est le cas pour le tronc coeliaque. Les ganglions ont une action spécifique
dans l'innervation des viscères de l'abdomen et du bassin (par exemple l'estomac et
l'intestin).
muqueuse
o revêtement interne (épithélium), lamina propria (tissu conjonctif) et couche
mince de muscle (musculaire muqueuse)
sous-muqueuse
o tissu conjonctif, glandes, vaisseaux sanguins, vaisseaux lymphatiques et nerfs
musculeuse (couche musculaire)
séreuse (couche séreuse)
o revêtement externe du côlon mais pas du rectum
Le mésentère est un repli de tissu qui fixe les organes à la paroi du corps. Une partie du côlon
est liée à la paroi abdominale par le mésentère. Les deux-tiers supérieurs du rectum sont
également recouverts d'un mésentère appelé mésorectum. Le mésentère est fait de tissu
conjonctif graisseux qui contient les vaisseaux sanguins, les nerfs, les ganglions lymphatiques
et les vaisseaux lymphatiques qui alimentent le côlon. Lorsque les chirurgiens enlèvent une
partie du côlon ou du rectum pour traiter un cancer qui affecte ces régions, ils enlèvent aussi
le mésentère voisin de ces organes. Les ganglions lymphatiques contenus dans le mésentère
qu'on a enlevé seront examinés puisqu'on veut savoir s'ils sont cancéreux.
Fonction
Les principales fonctions du côlon et du rectum sont d'absorber l'eau et les éléments nutritifs
des aliments qu'on ingère et d’acheminer les résidus alimentaires hors du corps.
Le côlon reçoit les aliments partiellement digérés de l'intestin grêle sous forme liquide.
Les bactéries présentes dans le côlon (flore intestinale) décomposent certaines
substances en plus petites parties.
L'épithélium absorbe l'eau et les éléments nutritifs. Il donne aux résidus qui restent une
consistance semi-solide (matières fécales, ou selles).
L'épithélium produit également un mucus à l'extrémité du tube digestif, ce qui facilite
le passage des selles dans le côlon et le rectum.
Certains segments du côlon se resserrent et se relâchent en alternance (péristaltisme),
permettant ainsi de faire avancer les selles jusqu'au rectum.
Le rectum sert de zone d'attente aux selles. Lorsqu'il est plein, il émet un signal au
cerveau pour que celui-ci déclenche le déplacement des selles et leur expulsion par
l'anus.
Le système nerveux sympathique ou système nerveux orthosympathique est une des trois
parties du système nerveux autonome. Les deux autres parties sont le système nerveux
entérique et le système nerveux parasympathique, ce dernier déclenchant (la plupart du temps)
des réponses antagonistes au système nerveux orthosympathique.
Généralités
Le système nerveux sympathique fonctionne sur un modèle à deux neurones : un neurone
préganglionnaire (dont le corps cellulaire est localisé dans la moelle épinière dorsale ou
lombaire) fait synapse sur un neurone post-ganglionnaire (dont le corps cellulaire est localisé
dans un ganglion) qui lui-même innerve le tissu cible.
Les ganglions sympathiques sont organisés en deux paires de chaines. De chaque côté de la
colonne vertébrale se trouvent une chaine pré-aortique (ou pré-vertébrale) et une chaine para-
aortique (ou para-vertébrale). Les prolongements des neurones préganglionnaires sont donc
courts car ils innervent les ganglions localisés à proximité dans la chaine sympathique. En
revanche les prolongements des neurones postganglionnaires sont très longs, pour se terminer
au niveau des organes.
Le neuromédiateur des neurones pré-ganglionnaires (ceux situés dans la moelle épinière) est
l'acétylcholine, tandis que celui des neurones post-ganglionnaires (ceux situés dans les
chaines de ganglions) est en général la noradrénaline mais on trouve dans certains cas
l'acétylcholine.
Il innerve la glande médullo-surrénale et exerce ses effets sur les cellules et organes cibles,
essentiellement via les neurotransmetteurs appelés catécholamines (principalement la
noradrénaline et, dans une moindre mesure, l'adrénaline). Pourtant, le système sympathique
ne se superpose pas tout à fait au système adrénergique, son action passant parfois (quelques
vaisseaux, glandes sudoripares) par une sécrétion d'acétylcholine.
Fonctions
Ces fonctions permettent, d'une façon simplifiée, de préparer le corps humain à l'action. Ainsi
l'activation du système sympathique provoque :
Anatomie
Les nerfs du système nerveux autonome orthosympathique prennent le relais dans des
ganglions nerveux situés dans une localisation proche de la moelle épinière. Le neurone
efférent (celui qui prend le relais) sera lui responsable d'une sécrétion adrénergique ou
noradrénergique (voir catécholamines) Les glandes médullosurrénales sont considérées
comme un ganglion nerveux sympathique.
Récepteurs
Il existe plusieurs types et sous-types de récepteurs sensibles à l'adrénaline et à la
noradrénaline :
Le récepteur bêta, situé dans la membrane plasmique des cellules sensibles, est constitué
d'une chaîne protéique transmembranaire repliée sept fois en épingle à cheveux. Son
extrémité C terminale est intracellulaire alors que l'extrémité N terminale fait surface à
l'extérieur de la membrane.
Notes et références
Le système parasympathique ou système vagal est une des trois divisions du système
nerveux autonome ou viscéral, avec le système nerveux orthosympathique et le système
nerveux entérique. Les fibres nerveuses du système parasympathique prennent leur origine
dans les parties crâniennes (nerfs III, VII, IX et X) et sacrées de la moelle épinière. Il contrôle
les activités involontaires des organes, glandes, vaisseaux sanguins conjointement à l’une des
autres parties du système nerveux autonome : le système nerveux sympathique
(orthosympathique).
Fonctions
Les effets du SNAp (Système Nerveux Autonome parasympathique) sont opposés à ceux du
système nerveux orthosympathique (la plupart du temps). Anatomiquement parlant, les
ganglions parasympathiques sont situés à proximité de l'organe cible, parfois même sur sa
membrane externe. Le neurotransmetteur en jeu à la jonction effectrice est l'acétylcholine.
Système nerveux
Publié le 18/01/2009
Le système nerveux est divisé en deux grandes zones : le système nerveux central (SNC) et le
système nerveux périphérique (SNP). Le système nerveux central est constitué de l’encéphale
(cerveau) et de la moelle épinière, et le système nerveux périphérique est constitué des
ganglions nerveux et des nerfs : 12 paires de nerfs crâniens et 31 paires de nerfs rachidiens.
Une fonction sensitive de détection grâce à des récepteurs qui détectent toutes les
modifications de l’organisme et l’environnement extérieur.
Une fonction d’intégration et d’analyse des informations qu’il reçoit des récepteurs.
Une fonction motrice permettant la contraction des diverses cellules musculaires de
l’organisme.
Toutes les informations de l’organisme affluent vers le SNC à partir de détecteurs sensoriels
de différents types.
2) Le neurone
Les cellules nerveuses (neurones) sont les unités fonctionnelles du SNC et forment un réseau
qui s’étend dans tout l’organisme. Bien qu’elles ne soient pas les plus nombreuses dans le
système nerveux, ce sont les plus importantes. Pour indication le système nerveux possède
10% de neurones pour 90% de cellules gliales (leur rôle dans le système nerveux sera énoncé
dans la suite du cours).
Les neurones étant des cellules post-mitotique, elles ne peuvent pas être source de tumeur.
Ainsi les tumeurs neuronales n’existent pas, mais attention les tumeurs cérébrales existent
(cellules gliales).
a) Morphologie du neurone
Le corps cellulaire (ou soma ou péricaryon) : est la partie vitale de la cellule. Il est
constitué d’un noyau qui détermine la forme du corps cellulaire, le cytoplasme y étant
presque accolé, et dont le nucléole est volumineux reflétant ainsi la forte activité de
synthèse de ces cellules. Le corps cellulaire est la portion centrale du neurone d’où
émergent l’axone et les dendrites. Il possède les mêmes organites que dans la majorité
des cellules ; on note cependant la présence d’amas de réticulum endoplasmique
granuleux (lieu de synthèse protéique) que l’on appelle corps de Nissl, ainsi qu’une
grande quantité de protéines du cytosquelette, appelées neurofibrilles, qui sont
responsables de la communication intracellulaire. Un des rôles principaux du corps
cellulaire est de synthétiser une grande partie des constituants nécessaires à la
structure et aux fonctions du neurone.
Les dendrites : sont des prolongements fins du péricaryon qui sont présentent en
grand nombre. Elles se divisent en multiples branches dont le diamètre est variable
tout au long d’une branche et qui peut être plus important que pour l’axone.
L’arborisation formée par les dendrites est spécifique du type de neurone. Les
dendrites présentent à leurs extrémités des épaississements membranaires, appelés
épines dendritiques, où sont détectés les signaux synaptiques provenant d’autres
neurones qui permettront ou non la formation du potentiel gradué (cf. suite du cours).
Les dendrites contiennent des ribosomes libres leurs permettant de synthétiser
certaines de leurs protéines.
L’axone : est un prolongement unique, fin, homogène, relativement linéaire et
pouvant s’arboriser par la suite au niveau des nœuds de Ranvier. Il prend naissance au
niveau d’une expansion conique du corps cellulaire appelée cône d’implantation (ou
cône d’émergence) qui est également le lieu d’où partira le potentiel d’action (cf.
suite du cours). L’axone peut se diviser en une ou plusieurs collatérales qui se
termineront généralement par une arborisation terminale dont chaque extrémité,
renflée, établit des contacts synaptiques avec les cellules cibles. Les neurones sont
principalement constitués de neurofibrilles et de mitochondries qui fournissent
l’énergie nécessaire aux mouvements des messagers intracellulaires et à la libération
des vésicules synaptiques au niveau des extrémités axonales, appelées boutons
synaptiques. L’axone est également le lieu de transports qui sont soit antérograde
(vers les boutons synaptique) soit rétrograde (vers le corps cellulaire). Ce transport
continuel représente un flux nécessaire à l’apport des différentes macromolécules tout
au long de l’axone ; en effet les axones ne présentent aucunes structures responsables
de la synthèse de protéines.
b) La gaine de myéline
Les axones peuvent être recouverts par une gaine de myéline qui correspond à l’enroulement
de couches phospholipidiques concentriques de manière discontinue sur l’ensemble de
l’axone. En effet ces gaines sont espacées tous les 1 à 2 mm par les nœuds de Ranvier qui
sont du coup amyéliniques et d’où peuvent émerger les collatérales de l’axone. Ces gaines
sont formées à partir de 2 types cellulaires suivant si l’on se trouve dans le SNC ou le SNP :
Dans le SNC on trouve des oligodendrocytes qui envoient des prolongements de leurs
corps cellulaires qui recouvreront les axones. Il peut ainsi participer à des gaines de
neurones différents.
Dans le SNP on trouve des cellules de Schwann qui vont s’enrouler entièrement
autour d’un axone unique. Leur noyau est renvoyé au niveau de la face la plus externe.
Les gaines isolent électriquement les axones permettant d’accroître la vitesse de transmission
des influx nerveux.
Production Chantal PROULX
Au niveau du SNP les fibres amyéliniques sont également entourer par des cellules de
Schwann mais elles ne s’enroulent pas autour. Ces fibres conduisent lentement l’influx
nerveux. Ce sont surtout des fibres du SNV.
Pathologie :
La myéline peut dégénérer par destruction auto-immune, c’est le cas de la sclérose en plaque
qui entraîne des troubles de la vue, des problèmes d’équilibre et de coordination, des
sensations altérées, des anomalies dans l’articulation des mots, de la fatigue, des
incontinences, des troubles sexuels et des troubles cognitifs et affectifs.
Les neurones peuvent être classés par leurs structures ou par leurs fonctionnalités.
Les cellules de la névroglie sont les cellules majoritaires du système nerveux. Elles sont
étroitement liées aux neurones, de taille inférieure à ces derniers et ne forment aucune synapse
chimique. Contrairement aux neurones, les cellules gliales peuvent se reproduire par mitose.
Elles ont différents rôles au sein des tissus nerveux : l’isolement des tissus nerveux (cf.
Oligodendrocytes et cellules de Schwann), les fonctions métaboliques (cf. Astrocytes), le
soutien structural et une protection immunitaire (cf. Microglie). La macroglie correspond aux
astrocytes et aux oligodendrocytes.
Les cellules gliales, toutes situées dans le SNC, sont de différents types :
La transmission de l’influx nerveux se fait des dendrites jusqu’à l’axone. En effet l’arbre
somato-dendritique représente le pôle récepteur du neurone et l’axone (ou collatérales)
représente le pôle émetteur du neurone. Attention cela ne veut pas dire que l’axone ne peut
pas jouer le rôle de récepteur.
aux potentiels d’action conduit au niveau des axones sur de longues distances avec peu
de pertes.
aux potentiels gradués conduit au niveau des dendrites sur de courtes distances avec
des pertes importantes.
a) Le potentiel de repos
Les neurones, comme toutes les cellules de l’organisme, sont soumise à une différence de
potentiel membranaire (ddp) due aux différences de concentration ioniques de part et d’autre
de la membrane. Du côté extracellulaire ce sont surtout les ions Na+ et Cl– qui sont présents, et
du côté intracellulaire ce sont surtout les ions K+ et les protéines qui sont présents.
On note que les ions K+ sont ceux qui possèdent la plus grande conductance au sein de la
membrane (5 fois plus élevé que les autres ions), il attire donc le potentiel de membrane vers
son potentiel d’équilibre (-80 mV) donné par l’équation de Nernst. Le gradient de
concentration des ions potassique les pousse à sortir de la cellule, mais l’existence de charge
positive dans le milieu extracellulaire créé un gradient électrique de sens contraire au gradient
de concentration des ions K+. Autrement dit le potentiel de repos est atteint à l’équilibre,
lorsque les forces dues au gradient électrique (qui poussent à faire rentrer les ions K+ dans la
cellule) sont égales aux forces dues au gradient de concentration (qui poussent à faire sortir
les ions K+ de la cellule).
On arrive à un équilibre des forces, la différence de potentiel est alors de -70 mV. Elle se
maintient même si Na+ parvient à rentrer dans la cellule, et ceci par régulation des pompes
Na+/K+. On peut faire la remarque que le potentiel de membrane est nul lorsque la
concentration en ions chargés négativement est égale à la concentration en ions chargés
positivement, et ce dans le milieu intracellulaire et extracellulaire.
b) Le potentiel gradué
Le potentiel gradué est une inversion locale et de courte durée du potentiel membranaire. Il
apparaît au niveau des dendrites et des corps cellulaires et est déclenché par une stimulation
extérieure à la cellule (inversion locale de la polarité membranaire). Suite à cette stimulation il
y a apparition d’un courant électrique local qui se propageant bilatéralement par rapport au
point de stimulation et dont l’intensité diminue avec la distance.
Il est dit gradué, car son voltage est proportionnel à l’intensité de la stimulation. Ce potentiel
gradué arrivera jusqu’au corps cellulaire et si son voltage est suffisant il y aura formation d’un
potentiel d’action.
c) Le potentiel d’action
Le potentiel d’action est une variation transitoire du potentiel membranaire déclenchée suite à
une stimulation, formée au niveau du cône d’émergence et dont la propagation est axonique,
unidirectionnelle, avec une intensité qui ne diminue pas avec la distance.
La stimulation peut provenir d’un autre neurone, ou de la stimulation d’un récepteur sensitif
qui peut être présent à la surface de l’organisme (peau) ou bien même dans l’organisme lui-
même (au niveau des organes). Il peut également y avoir des potentiels d’action auto-
entretenu, c’est le cas du cœur (cf. cours physiologie du système cardiovasculaire). Si cette
stimulation est suffisante, c’est-à-dire si elle dépasse le seuil de déclenchement du neurone,
alors il y aura création du potentiel d’action. Attention le seuil n’est pas le même pour tous les
neurones.
Au niveau des axones on met en évidence une grande concentration de canaux sodique
voltage dépendant qui sont responsable de la propagation du potentiel d’action. Le potentiel
d’action se fait en différentes étapes :
Remarque :
Dans le tissu nerveux toutes les fibres nerveuses sont accolées les unes aux autres, on
pourrait alors se poser la question : « Pourquoi l’influx nerveux ne se transmettrait
pas de fibres en fibres ? ». La réponse est donnée par le fait que le potentiel d’action
ne dure pas assez longtemps pour créer un potentiel d’action sur une autre cellule.
Le potentiel d’action est soumis à la loi du tout ou rien, c’est-à-dire que quelque soit le
courant créé par le stimulus, s’il arrive jusqu’au seuil du neurone il permettra une
dépolarisation complète, mais s’il n’arrive pas jusqu’au seuil, il ne se passera rien du tout :
Si la dépolarisation ne passe pas le seuil (-50mV / -40mV), il n’y aura pas d’influx.
Si la dépolarisation passe le seuil, la dépolarisation se poursuit jusqu’à + 40mV.
Quelque soit l’intensité du stimulus, la dépolarisation ne dépasse pas les + 40mV.
Pourtant le SNC peut faire la différence entre un stimulus faible ou fort même si le potentiel
d’action est le même et ceci par la capacité de perception de l’intensité du stimulus. En effet
plus la force du stimulus augmente plus le nombre de neurones impliqués est grand et la
fréquence des potentiels d’actions produits est plus importante si le stimulus est plus
fort.
PERIODES REFRACTAIRES :
La période réfractaire est la période durant laquelle l’axone ne pourra plus propager de
potentiel d’action après un premier potentiel d’action. Il y a présence de deux types de
périodes réfractaires suivant l’avancé du premier potentiel d’action.
Pendant la période réfractaire absolue le neurone ne peut dans aucun cas répondre à
une nouvelle stimulation. Elle est à prendre en compte jusqu’à ce que le potentiel, lors
de la repolarisation, revienne jusqu’au potentiel seuil.
Pendant la période réfractaire relative le neurone peut répondre à une nouvelle
stimulation, mais elle nécessite un stimulus d’autant plus grand qu’on se situe proche
de la période réfractaire absolue. Elle prend place tout de suite après la période
réfractaire absolue et jusqu’à ce que le potentiel soit de nouveau au niveau du potentiel
de membrane de repos.
Les courants locaux qui permettent la propagation de l’influx nerveux sont appelés vagues de
dépolarisation/repolarisation.
Dans le cas des neurones amyéliniques, le potentiel d’action possède la même amplitude tout
du long ; la dépolarisation en un point induit la dépolarisation du point voisin, la propagation
est lente. Il existe une période réfractaire. Le potentiel d’action se déplace en sens unique du
cône d’émergence vers les terminaisons.
Dans le cas des neurones myélinisés, il y a création successive des potentiels d’action le long
de l’axone ; ceux-ci vont s’éloigner du site d’excitation initiale. La vitesse de transmission
dépend du diamètre de la fibre (s’il augmente, la vitesse augmente). La conduction est dite
conduction saltatoire (de nœud en nœud) et la propagation est rapide. Après la
repolarisation, la membrane demeure inerte un certain temps ; les canaux à Na+ ne peuvent
pas s’ouvrir (période réfractaire). Au niveau des nœuds de Ranvier on met en évidence une
grande concentration de canaux sodique voltage dépendant qui sont responsable de la
propagation du potentiel d’action.
Remarques :
Les invertébrés n’ont pas de neurones myélinisés ; ils doivent donc compenser par
leur diamètre (le plus gros axone connu est l’axone géant du réflexe de fuite du
calamar ; v=20 m.s-1, diamètre=1mm). Une fibre non myélinisée devrait avoir un
calibre de plusieurs centimètres pour conduire l’influx à la même vitesse (100 m/s)
qu’une fibre myélinisée de 20 micromètres de diamètre.
2) Synapses et neurotransmissions
Les synapses électriques correspondent à des jonctions jonction de type GAP (ou nexus)
présentent dans de nombreux tissus de l’organisme. Ces synapses sont formées par des
protéines transmembranaires qui forment un « tunnel » entre les cellules permettant des
échanges (cf. cours de biologie cellulaire).
Les synapses chimiques, quant à elles, sont présentent uniquement dans le tissu nerveux et ce
sont elles que nous allons expliquer dans la suite de ce cours. Suivant les cellules impliquées
on aura des :
Une fois que les neuromédiateurs se sont fixés sur les récepteurs de la membrane post-
synaptique, ils doivent être éliminés de la fente synaptique. Cette élimination est soit réalisée
par des protéines catalytiques spécifiques (par exemple l’Acétylcholinestérase qui dégrade
l’Acétylcholine), soit par réabsorption des neuromédiateurs eux-mêmes par la cellule
présynaptique ainsi que par certaines cellules de la névroglie (grâce à des transporteurs
spécifiques des neuromédiateurs), soit par diffusion en dehors de la fente synaptique. Des
défauts ou excès dans l’élimination des neuromédiateurs de la fente synaptique peut avoir
comme conséquence des troubles pathologiques (cf. suite du cours).
Il peut être excitateur grâce à l’entrée d’ions sodium Na+, on parle de potentiel post-
synaptique excitateur (PPSE). Le PPSE n’est créé que si la dépolarisation dépasse le
seuil permettant la formation d’un potentiel d’action et donc la propagation de l’influx
nerveux.
Il peut être inhibiteur, on parle de potentiel post-synaptique inhibiteur (PPSI). Le
PPSI est créé par l’entré d’ion chlorure Cl– ou la sortie d’ion potassique K+ qui
permettent une hyperpolarisation diminuant l’excitabilité neuronale.
1) L’encéphale
Le cervelet.
Les hémisphères cérébraux sont divisés anatomiquement par
un certain nombre de lobes :
Le lobe frontal
Le lobe pariétal
Le lobe occipital
Les lobes temporaux
Le lobe insulaire (ou insula) est interne et caché par
les lobes externes
Production Chantal PROULX
l’encéphale.
Les neurones présents dans le cerveau sont regroupés suivant leur fonction, de cette manière
le cortex peut être divisé en 52 aires fonctionnelles, appelées Aires de Brodmann, que l’on
peut diviser en 3 groupes :
Remarques :
La perception sensorielle se fait avec régulation de la motricité du côté opposé. Les deux
hémisphères ne sont pas identiques, on parle de latéralisation. Aucune aire fonctionnelle
n’est indépendante.
Tout le long, la moelle épinière est le lieu d’émergence des ganglions spinaux.
Tous les neurones de la substance grise de la moelle sont des neurones multipolaires. Au
niveau de la moelle thoracique (dorsale) on visualise 3 types de cornes :
Au niveau des racines rachidiennes antérieures on trouve les axones des neurones
moteurs somatiques.
Au niveau de racines rachidiennes postérieures on trouve les axones des neurones
afférents qui véhiculent des influx sensitifs provenant des récepteurs sensoriels
périphériques. Les corps cellulaire de ces neurones se trouvent dans les ganglions
rachidiens.
Les nerfs rachidiens émergent de chaque côté de la moelle épinière. Issues de l’association
des racines antérieures et postérieures.
b) Substance blanche
IV) Le réflexe
On distingue deux types de réflexe :
L’encéphale doit être informé du degré de contraction ou de relâchement de tous les muscles.
Le réflexe d’étirement est déclenché par les fuseaux neuromusculaires qui contiennent des
cellules musculaires spécialisées ayant la propriété de détecter le degré d’étirement des
muscles. Le fuseau neuromusculaire est une entité intramusculaire qui est délimitée par une
capsule conjonctive et qui contient plusieurs types de ces cellules musculaires qualifiées de
non contractiles (bien qu’elles contiennent tout de même de l’actine et de la myosine en
sarcomère) appelées myocyte-intra-fuseau (au nombre de 3 à 10 dans chaque fuseau). Ce
fuseau neuromusculaire contient également des terminaisons nerveuses afférentes et
efférentes.
MECANISME DU REFLEXE :
On prendra pour exemple le réflexe rotulien pour lequel on observe une extension de la
jambe en réponse à un étirement brutal du tendon rotulien à l’aide d’un marteau. On distingue
deux phénomènes :
En même temps que la contraction réflexe, il y a également excitation des neurones moteurs
gamma γ. La contraction réflexe du muscle réduit la tension exercée sur le fuseau et provoque
une diminution de la fréquence des potentiels d’action.
Les neurones pré-ganglionnaires libèrent dans les deux cas de l’acétyle-choline afin de
transmettre l’influx au deuxième neurone dont le neurotransmetteur sera soit l’acétyle-choline
dans le cas du système parasympathique, soit la noradrénaline dans le cas du système
sympathique.
Récepteurs cholinergiques :
o Récepteurs nicotiniques : effet toujours stimulant, au niveau des jonctions
neuromusculaires des myocytes squelettiques, de tous les neurones
ganglionnaires, et des cellules productrices d’hormones.
o Récepteurs muscariniques : effet inhibiteur ou excitateur selon l’organe cible
; localisés sur tous les organes cibles sympathiques et quelques organes cibles
parasympathiques.
Récepteurs adrénergiques : de type α ou β avec des effets excitateur ou inhibiteur
suivant les tissus cibles.
Système nerveux
Publié le 18/01/2009
Le système nerveux est divisé en deux grandes zones : le système nerveux central (SNC) et le
système nerveux périphérique (SNP). Le système nerveux central est constitué de l’encéphale
(cerveau) et de la moelle épinière, et le système nerveux périphérique est constitué des
ganglions nerveux et des nerfs : 12 paires de nerfs crâniens et 31 paires de nerfs rachidiens.
Une fonction sensitive de détection grâce à des récepteurs qui détectent toutes les
modifications de l’organisme et l’environnement extérieur.
Une fonction d’intégration et d’analyse des informations qu’il reçoit des récepteurs.
Une fonction motrice permettant la contraction des diverses cellules musculaires de
l’organisme.
Toutes les informations de l’organisme affluent vers le SNC à partir de détecteurs sensoriels
de différents types.
2) Le neurone
Les cellules nerveuses (neurones) sont les unités fonctionnelles du SNC et forment un réseau
qui s’étend dans tout l’organisme. Bien qu’elles ne soient pas les plus nombreuses dans le
système nerveux, ce sont les plus importantes. Pour indication le système nerveux possède
10% de neurones pour 90% de cellules gliales (leur rôle dans le système nerveux sera énoncé
dans la suite du cours).
Les neurones étant des cellules post-mitotique, elles ne peuvent pas être source de tumeur.
Ainsi les tumeurs neuronales n’existent pas, mais attention les tumeurs cérébrales existent
(cellules gliales).
a) Morphologie du neurone
La morphologie du neurone est caractérisée par différentes structures :
Le corps cellulaire (ou soma ou péricaryon) : est la partie vitale de la cellule. Il est
constitué d’un noyau qui détermine la forme du corps cellulaire, le cytoplasme y étant
presque accolé, et dont le nucléole est volumineux reflétant ainsi la forte activité de
synthèse de ces cellules. Le corps cellulaire est la portion centrale du neurone d’où
émergent l’axone et les dendrites. Il possède les mêmes organites que dans la majorité
des cellules ; on note cependant la présence d’amas de réticulum endoplasmique
granuleux (lieu de synthèse protéique) que l’on appelle corps de Nissl, ainsi qu’une
grande quantité de protéines du cytosquelette, appelées neurofibrilles, qui sont
responsables de la communication intracellulaire. Un des rôles principaux du corps
cellulaire est de synthétiser une grande partie des constituants nécessaires à la
structure et aux fonctions du neurone.
Les dendrites : sont des prolongements fins du péricaryon qui sont présentent en
grand nombre. Elles se divisent en multiples branches dont le diamètre est variable
tout au long d’une branche et qui peut être plus important que pour l’axone.
L’arborisation formée par les dendrites est spécifique du type de neurone. Les
dendrites présentent à leurs extrémités des épaississements membranaires, appelés
épines dendritiques, où sont détectés les signaux synaptiques provenant d’autres
neurones qui permettront ou non la formation du potentiel gradué (cf. suite du cours).
Les dendrites contiennent des ribosomes libres leurs permettant de synthétiser
certaines de leurs protéines.
L’axone : est un prolongement unique, fin, homogène, relativement linéaire et
pouvant s’arboriser par la suite au niveau des nœuds de Ranvier. Il prend naissance au
niveau d’une expansion conique du corps cellulaire appelée cône d’implantation (ou
cône d’émergence) qui est également le lieu d’où partira le potentiel d’action (cf.
suite du cours). L’axone peut se diviser en une ou plusieurs collatérales qui se
termineront généralement par une arborisation terminale dont chaque extrémité,
renflée, établit des contacts synaptiques avec les cellules cibles. Les neurones sont
principalement constitués de neurofibrilles et de mitochondries qui fournissent
l’énergie nécessaire aux mouvements des messagers intracellulaires et à la libération
des vésicules synaptiques au niveau des extrémités axonales, appelées boutons
synaptiques. L’axone est également le lieu de transports qui sont soit antérograde
(vers les boutons synaptique) soit rétrograde (vers le corps cellulaire). Ce transport
continuel représente un flux nécessaire à l’apport des différentes macromolécules tout
au long de l’axone ; en effet les axones ne présentent aucunes structures responsables
de la synthèse de protéines.
b) La gaine de myéline
Les axones peuvent être recouverts par une gaine de myéline qui correspond à l’enroulement
de couches phospholipidiques concentriques de manière discontinue sur l’ensemble de
l’axone. En effet ces gaines sont espacées tous les 1 à 2 mm par les nœuds de Ranvier qui
sont du coup amyéliniques et d’où peuvent émerger les collatérales de l’axone. Ces gaines
sont formées à partir de 2 types cellulaires suivant si l’on se trouve dans le SNC ou le SNP :
Dans le SNC on trouve des oligodendrocytes qui envoient des prolongements de leurs
corps cellulaires qui recouvreront les axones. Il peut ainsi participer à des gaines de
neurones différents.
Dans le SNP on trouve des cellules de Schwann qui vont s’enrouler entièrement
autour d’un axone unique. Leur noyau est renvoyé au niveau de la face la plus externe.
Les gaines isolent électriquement les axones permettant d’accroître la vitesse de transmission
des influx nerveux.
Au niveau du SNP les fibres amyéliniques sont également entourer par des cellules de
Schwann mais elles ne s’enroulent pas autour. Ces fibres conduisent lentement l’influx
nerveux. Ce sont surtout des fibres du SNV.
Pathologie :
La myéline peut dégénérer par destruction auto-immune, c’est le cas de la sclérose en plaque
qui entraîne des troubles de la vue, des problèmes d’équilibre et de coordination, des
sensations altérées, des anomalies dans l’articulation des mots, de la fatigue, des
incontinences, des troubles sexuels et des troubles cognitifs et affectifs.
Les neurones peuvent être classés par leurs structures ou par leurs fonctionnalités.
Les cellules de la névroglie sont les cellules majoritaires du système nerveux. Elles sont
étroitement liées aux neurones, de taille inférieure à ces derniers et ne forment aucune synapse
chimique. Contrairement aux neurones, les cellules gliales peuvent se reproduire par mitose.
Elles ont différents rôles au sein des tissus nerveux : l’isolement des tissus nerveux (cf.
Oligodendrocytes et cellules de Schwann), les fonctions métaboliques (cf. Astrocytes), le
soutien structural et une protection immunitaire (cf. Microglie). La macroglie correspond aux
astrocytes et aux oligodendrocytes.
Les cellules gliales, toutes situées dans le SNC, sont de différents types :
L’influx nerveux est le potentiel électrique se déplaçant sur l’axone après que le neurone ait
été stimulé. L’excitabilité est la capacité à réagir à un stimulus et à le convertir en influx
nerveux. La conductivité est la capacité de propagation et de transmission de l’influx
nerveux.
La transmission de l’influx nerveux se fait des dendrites jusqu’à l’axone. En effet l’arbre
somato-dendritique représente le pôle récepteur du neurone et l’axone (ou collatérales)
représente le pôle émetteur du neurone. Attention cela ne veut pas dire que l’axone ne peut
pas jouer le rôle de récepteur.
aux potentiels d’action conduit au niveau des axones sur de longues distances avec peu
de pertes.
aux potentiels gradués conduit au niveau des dendrites sur de courtes distances avec
des pertes importantes.
a) Le potentiel de repos
Les neurones, comme toutes les cellules de l’organisme, sont soumise à une différence de
potentiel membranaire (ddp) due aux différences de concentration ioniques de part et d’autre
de la membrane. Du côté extracellulaire ce sont surtout les ions Na+ et Cl– qui sont présents, et
du côté intracellulaire ce sont surtout les ions K+ et les protéines qui sont présents.
On note que les ions K+ sont ceux qui possèdent la plus grande conductance au sein de la
membrane (5 fois plus élevé que les autres ions), il attire donc le potentiel de membrane vers
son potentiel d’équilibre (-80 mV) donné par l’équation de Nernst. Le gradient de
concentration des ions potassique les pousse à sortir de la cellule, mais l’existence de charge
positive dans le milieu extracellulaire créé un gradient électrique de sens contraire au gradient
de concentration des ions K+. Autrement dit le potentiel de repos est atteint à l’équilibre,
lorsque les forces dues au gradient électrique (qui poussent à faire rentrer les ions K+ dans la
cellule) sont égales aux forces dues au gradient de concentration (qui poussent à faire sortir
les ions K+ de la cellule).
On arrive à un équilibre des forces, la différence de potentiel est alors de -70 mV. Elle se
maintient même si Na+ parvient à rentrer dans la cellule, et ceci par régulation des pompes
Na+/K+. On peut faire la remarque que le potentiel de membrane est nul lorsque la
concentration en ions chargés négativement est égale à la concentration en ions chargés
positivement, et ce dans le milieu intracellulaire et extracellulaire.
b) Le potentiel gradué
Le potentiel gradué est une inversion locale et de courte durée du potentiel membranaire. Il
apparaît au niveau des dendrites et des corps cellulaires et est déclenché par une stimulation
extérieure à la cellule (inversion locale de la polarité membranaire). Suite à cette stimulation il
y a apparition d’un courant électrique local qui se propageant bilatéralement par rapport au
point de stimulation et dont l’intensité diminue avec la distance.
Il est dit gradué, car son voltage est proportionnel à l’intensité de la stimulation. Ce potentiel
gradué arrivera jusqu’au corps cellulaire et si son voltage est suffisant il y aura formation d’un
potentiel d’action.
c) Le potentiel d’action
Le potentiel d’action est une variation transitoire du potentiel membranaire déclenchée suite à
une stimulation, formée au niveau du cône d’émergence et dont la propagation est axonique,
unidirectionnelle, avec une intensité qui ne diminue pas avec la distance.
La stimulation peut provenir d’un autre neurone, ou de la stimulation d’un récepteur sensitif
qui peut être présent à la surface de l’organisme (peau) ou bien même dans l’organisme lui-
même (au niveau des organes). Il peut également y avoir des potentiels d’action auto-
entretenu, c’est le cas du cœur (cf. cours physiologie du système cardiovasculaire). Si cette
stimulation est suffisante, c’est-à-dire si elle dépasse le seuil de déclenchement du neurone,
alors il y aura création du potentiel d’action. Attention le seuil n’est pas le même pour tous les
neurones.
Au niveau des axones on met en évidence une grande concentration de canaux sodique
voltage dépendant qui sont responsable de la propagation du potentiel d’action. Le potentiel
d’action se fait en différentes étapes :
Remarque :
Dans le tissu nerveux toutes les fibres nerveuses sont accolées les unes aux autres, on
pourrait alors se poser la question : « Pourquoi l’influx nerveux ne se transmettrait
pas de fibres en fibres ? ». La réponse est donnée par le fait que le potentiel d’action
ne dure pas assez longtemps pour créer un potentiel d’action sur une autre cellule.
Le potentiel d’action est soumis à la loi du tout ou rien, c’est-à-dire que quelque soit le
courant créé par le stimulus, s’il arrive jusqu’au seuil du neurone il permettra une
dépolarisation complète, mais s’il n’arrive pas jusqu’au seuil, il ne se passera rien du tout :
Si la dépolarisation ne passe pas le seuil (-50mV / -40mV), il n’y aura pas d’influx.
Si la dépolarisation passe le seuil, la dépolarisation se poursuit jusqu’à + 40mV.
Quelque soit l’intensité du stimulus, la dépolarisation ne dépasse pas les + 40mV.
Pourtant le SNC peut faire la différence entre un stimulus faible ou fort même si le potentiel
d’action est le même et ceci par la capacité de perception de l’intensité du stimulus. En effet
plus la force du stimulus augmente plus le nombre de neurones impliqués est grand et la
fréquence des potentiels d’actions produits est plus importante si le stimulus est plus
fort.
PERIODES REFRACTAIRES :
La période réfractaire est la période durant laquelle l’axone ne pourra plus propager de
potentiel d’action après un premier potentiel d’action. Il y a présence de deux types de
périodes réfractaires suivant l’avancé du premier potentiel d’action.
Pendant la période réfractaire absolue le neurone ne peut dans aucun cas répondre à
une nouvelle stimulation. Elle est à prendre en compte jusqu’à ce que le potentiel, lors
de la repolarisation, revienne jusqu’au potentiel seuil.
Pendant la période réfractaire relative le neurone peut répondre à une nouvelle
stimulation, mais elle nécessite un stimulus d’autant plus grand qu’on se situe proche
de la période réfractaire absolue. Elle prend place tout de suite après la période
réfractaire absolue et jusqu’à ce que le potentiel soit de nouveau au niveau du potentiel
de membrane de repos.
Les courants locaux qui permettent la propagation de l’influx nerveux sont appelés vagues de
dépolarisation/repolarisation.
Dans le cas des neurones amyéliniques, le potentiel d’action possède la même amplitude tout
du long ; la dépolarisation en un point induit la dépolarisation du point voisin, la propagation
est lente. Il existe une période réfractaire. Le potentiel d’action se déplace en sens unique du
cône d’émergence vers les terminaisons.
Dans le cas des neurones myélinisés, il y a création successive des potentiels d’action le long
de l’axone ; ceux-ci vont s’éloigner du site d’excitation initiale. La vitesse de transmission
dépend du diamètre de la fibre (s’il augmente, la vitesse augmente). La conduction est dite
conduction saltatoire (de nœud en nœud) et la propagation est rapide. Après la
repolarisation, la membrane demeure inerte un certain temps ; les canaux à Na+ ne peuvent
pas s’ouvrir (période réfractaire). Au niveau des nœuds de Ranvier on met en évidence une
grande concentration de canaux sodique voltage dépendant qui sont responsable de la
propagation du potentiel d’action.
Remarques :
Les invertébrés n’ont pas de neurones myélinisés ; ils doivent donc compenser par
leur diamètre (le plus gros axone connu est l’axone géant du réflexe de fuite du
calamar ; v=20 m.s-1, diamètre=1mm). Une fibre non myélinisée devrait avoir un
calibre de plusieurs centimètres pour conduire l’influx à la même vitesse (100 m/s)
qu’une fibre myélinisée de 20 micromètres de diamètre.
2) Synapses et neurotransmissions
Les synapses électriques correspondent à des jonctions jonction de type GAP (ou nexus)
présentent dans de nombreux tissus de l’organisme. Ces synapses sont formées par des
protéines transmembranaires qui forment un « tunnel » entre les cellules permettant des
échanges (cf. cours de biologie cellulaire).
Les synapses chimiques, quant à elles, sont présentent uniquement dans le tissu nerveux et ce
sont elles que nous allons expliquer dans la suite de ce cours. Suivant les cellules impliquées
on aura des :
Une fois que les neuromédiateurs se sont fixés sur les récepteurs de la membrane post-
synaptique, ils doivent être éliminés de la fente synaptique. Cette élimination est soit réalisée
par des protéines catalytiques spécifiques (par exemple l’Acétylcholinestérase qui dégrade
l’Acétylcholine), soit par réabsorption des neuromédiateurs eux-mêmes par la cellule
présynaptique ainsi que par certaines cellules de la névroglie (grâce à des transporteurs
spécifiques des neuromédiateurs), soit par diffusion en dehors de la fente synaptique. Des
défauts ou excès dans l’élimination des neuromédiateurs de la fente synaptique peut avoir
comme conséquence des troubles pathologiques (cf. suite du cours).
Il peut être excitateur grâce à l’entrée d’ions sodium Na+, on parle de potentiel post-
synaptique excitateur (PPSE). Le PPSE n’est créé que si la dépolarisation dépasse le
seuil permettant la formation d’un potentiel d’action et donc la propagation de l’influx
nerveux.
Il peut être inhibiteur, on parle de potentiel post-synaptique inhibiteur (PPSI). Le
PPSI est créé par l’entré d’ion chlorure Cl– ou la sortie d’ion potassique K+ qui
permettent une hyperpolarisation diminuant l’excitabilité neuronale.
1) L’encéphale
Le cervelet.
Les hémisphères cérébraux sont divisés anatomiquement par
un certain nombre de lobes :
Le lobe frontal
Le lobe pariétal
Le lobe occipital
Les lobes temporaux
Le lobe insulaire (ou insula) est interne et caché par
les lobes externes
Production Chantal PROULX
l’encéphale.
Les neurones présents dans le cerveau sont regroupés suivant leur fonction, de cette manière
le cortex peut être divisé en 52 aires fonctionnelles, appelées Aires de Brodmann, que l’on
peut diviser en 3 groupes :
Remarques :
La perception sensorielle se fait avec régulation de la motricité du côté opposé. Les deux
hémisphères ne sont pas identiques, on parle de latéralisation. Aucune aire fonctionnelle
n’est indépendante.
Tout le long, la moelle épinière est le lieu d’émergence des ganglions spinaux.
Tous les neurones de la substance grise de la moelle sont des neurones multipolaires. Au
niveau de la moelle thoracique (dorsale) on visualise 3 types de cornes :
Au niveau des racines rachidiennes antérieures on trouve les axones des neurones
moteurs somatiques.
Au niveau de racines rachidiennes postérieures on trouve les axones des neurones
afférents qui véhiculent des influx sensitifs provenant des récepteurs sensoriels
périphériques. Les corps cellulaire de ces neurones se trouvent dans les ganglions
rachidiens.
Les nerfs rachidiens émergent de chaque côté de la moelle épinière. Issues de l’association
des racines antérieures et postérieures.
b) Substance blanche
IV) Le réflexe
On distingue deux types de réflexe :
L’encéphale doit être informé du degré de contraction ou de relâchement de tous les muscles.
Le réflexe d’étirement est déclenché par les fuseaux neuromusculaires qui contiennent des
cellules musculaires spécialisées ayant la propriété de détecter le degré d’étirement des
muscles. Le fuseau neuromusculaire est une entité intramusculaire qui est délimitée par une
capsule conjonctive et qui contient plusieurs types de ces cellules musculaires qualifiées de
non contractiles (bien qu’elles contiennent tout de même de l’actine et de la myosine en
sarcomère) appelées myocyte-intra-fuseau (au nombre de 3 à 10 dans chaque fuseau). Ce
fuseau neuromusculaire contient également des terminaisons nerveuses afférentes et
efférentes.
MECANISME DU REFLEXE :
On prendra pour exemple le réflexe rotulien pour lequel on observe une extension de la
jambe en réponse à un étirement brutal du tendon rotulien à l’aide d’un marteau. On distingue
deux phénomènes :
En même temps que la contraction réflexe, il y a également excitation des neurones moteurs
gamma γ. La contraction réflexe du muscle réduit la tension exercée sur le fuseau et provoque
une diminution de la fréquence des potentiels d’action.
Les neurones pré-ganglionnaires libèrent dans les deux cas de l’acétyle-choline afin de
transmettre l’influx au deuxième neurone dont le neurotransmetteur sera soit l’acétyle-choline
dans le cas du système parasympathique, soit la noradrénaline dans le cas du système
sympathique.
Récepteurs cholinergiques :
o Récepteurs nicotiniques : effet toujours stimulant, au niveau des jonctions
neuromusculaires des myocytes squelettiques, de tous les neurones
ganglionnaires, et des cellules productrices d’hormones.
o Récepteurs muscariniques : effet inhibiteur ou excitateur selon l’organe cible
; localisés sur tous les organes cibles sympathiques et quelques organes cibles
parasympathiques.
Récepteurs adrénergiques : de type α ou β avec des effets excitateur ou inhibiteur
suivant les tissus cibles.