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‫الجمهورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية‬

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOQRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT ET DE LA RECHERCHE


SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE DE DJILALI LIABES SIDI BEL ABBES

FACULTE DE SCIENCE ET DE LA TECHNOLOGIE

DEPARTEMENT : ELECTRONIQUE

PROJET DE FIN D’ETUDES


Intitulé :

L’interrupteur Crépusculaire

Présenté par : - - Mallek sihem

- Houari Nasr Eddine


Année Universitaire : 2019 /2020

 Introduction générale :
- L’interrupteur crépusculaire est un module permettant de commander l’éclairage en
fonction de la luminosité.Pour cela,l’interrupteur crépusculaire est équipé d’une cellule
photorésistante qui mesure la luminosité ambiante,l’utilisateur doit régler un seuil à partir
duquel l’éclairage pourra s’allumer.Découvrez le principe de fonctionnement du relais
crépusculaire,son shéma de reccordement et la méthode de réglage du module photosensible

Chapitre 1 :
Généralités
II.1 La photorésistance 

Le LDR ou la photorésistance est un composant éléctronique dont la résistance


varie en fonction de la lumière perçue.

II.2 Le Darlington  :

Le transistor Darlington est la combinaison de deux transistors bipolaires1 de


même type (tous deux NPN ou tous deux PNP), résultant en un composant
hybride qui a encore des caractéristiques de transistor2. Ces deux transistors
peuvent être intégrés dans un même boîtier2. Le gain en courant du Darlington
est égal au produit des gains de chaque transistor2,1. Le montage est le suivant :
les collecteurs sont communs et correspondent au collecteur du Darlington ;
l'émetteur du transistor de commande est relié à la base du transistor de sortie ;
la base du transistor de commande et l'émetteur du transistor de sortie
correspondent respectivement à la base et à l'émetteur du Darlington.

II.3 Le Transistor :
est un dispositif électronique à base de semi-conducteur de la famille
des transistors. Son principe de fonctionnement est basé sur deux jonctions PN,
l'une en direct et l'autre en inverse. La polarisation de la jonction PN inverse par
un faible courant électrique (parfois appelé effet transistor) permet de
« commander » un courant beaucoup plus important, suivant le principe de
l'amplification de courant. Il est à noter qu'aucun électron n'est effectivement
« créé » : la polarisation appropriée permet à un réservoir d'électrons libres de
circuler différemment.
Chapitre 2 :
Logiciel
PROTEUS
et
TCI
 INTRODUCTIO N

Avant de passer à la réalisation pratique de notre système nous avons eu


recours à la simulation des différentes parties du système.
Pour cela on a utilisé le logiciel Proteus pour la simulation en électronique.

 logiciel Proteus :

Proteus est une suite logicielle destinée à l'électronique. Développé par la


société Labcenter Electronics, les logiciels incluent dans Proteus permettent
la CAO dans le domaine électronique. Deux logiciels principaux composent cette
suite logicielle: ISIS, ARES, PROSPICE et VSM.

Présentation générale
Cette suite logicielle est très connue dans le domaine de l'électronique. De
nombreuses entreprises et organismes de formation (incluant lycée et
université) utilisent cette suite logicielle. Outre la popularité de l'outil, Proteus
possède d'autres avantages

 Pack contenant des logiciels facile et rapide à comprendre et utiliser


 Le support technique est performant
 L'outil de création de prototype virtuel permet de réduire les coûts
matériel et logiciel lors de la conception d'un projet
: ISIS
Le logiciel ISIS de Proteus est principalement connu pour éditer des schémas
électriques. Par ailleurs, le logiciel permet également de simuler ces schémas ce
qui permet de déceler certaines erreurs dès l'étape de conception.
Indirectement, les circuits électriques conçus grâce à ce logiciel peuvent être
utilisé dans des documentations car le logiciel permet de contrôler la majorité
de l'aspect graphique des circuits.

 logiciel TCI :

TCI. Logiciel pour les électroniciens, destiné à la conception de circuits imprimés.


Ce logiciel permet de tracer son circuit simple ou double face rapidement et
d'imprimer chacune des couches sur papier ou sur transparent bureautique
(pour obtenir un film directement exploitable).
Chapitre 3 :
Simulation du circuit
 Shema du montage :
Figure 1 : montage sous proteus

 PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT :

L'interrupteur crépusculaire permet de commander un circuit d'éclairage en

fonction de la luminosité extérieure, le matin ou le soir. Il est très pratique pour


éclairer une allée ou un jardin.
Un module est installé au tableau de répartition, comme vous le voyez sur le
schéma, et relié à une cellule photo-électrique extérieure. Un contact permet de
couper la phase du circuit d'éclairage. Le seuil d'éclairage est réglable à l'aide
d'une molette. il faut éviter de placer la cellule photo-électrique en face d'un
appareil d'éclairage public ou de luminaires pour ne pas perturber son
fonctionnement.

Figure 2: montage sous Proteus avec Led éteinte.


Figure 3 : montage sous proteus avec led allumée.

- Les Valeurs des tensions :

0 1 2 3 4 5 6
R1 6.33 6.33 6.33 6.33 6.33 6.33 6.34
R2 11.8 11.8 11.8 11.8 11.8 11.8 11.3
R3 0.49 0.49 0.49 0.49 0.49 0.49 11.9
R4 0 0 0 0 0 0 0
R5 10.8 10.8 10.8 10.8 10.8 10.8 0
RV 4.96 4.96 4.96 4.96 4.96 4.96 4.97
LDR 0.70 0.70 0.70 0.70 0.70 0.70 0.70
LMP 5.21 5.21 5.21 5.21 5.21 5.21 0
VCe1 0.17 0.18 0.18 0.19 0.20 0.23 0.70
VCe2 11.5 11.5 11.5 11.5 11.5 11.5 0.07
VCe3 6.79 6.79 6.79 6.79 6.79 6.79 12
- Les Valeurs des courants :

1 2 3 4 5 6
IR1 0.03 0.03 0.03 0.03 0.03 0.03
IR3 0.04 0.04 0.04 1.16 1.16 1.16
IR4 4.5 2.48 2.47 4.48 3.46 3.45
IR5 0.04 0.04 0.04 0 0 0
IRV 0.03 0.03 0.03 0.03 0.03 0.03
ILDR 0 0 0.02 0.02 0.03 0.03
ILM 217 217 217 0 0 0
P
IC1 2.46 2.46 2.46 1.66 0.58 0.03
IB1 0.03 0.02 0.01 0 0 0
IC2 0 0 0 1.16 1.16 1.16
IB2 0 0 0 0.66 1.72 2.26
IC3 217 217 217 0 0 0
IB3 0.04 0.04 0.04 0 0 0
IR2 2.46 2.46 2.46 2.32 2.30 2.29

10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
1 A A A A A A A A E E
2 A A A A A E E E E E
3 A A A A E E E E E E
4 A A A E E E E E E E
5 A A E E E E E E E E
6 A E E E E E E E E E
7 E E E E E E E E E E
8 E E E E E E E E E E
9 E E E E E E E E E E
10 E E E E E E E E E E
11 E E E E E E E E E E
Partie Theorique :
 CRÉATION DU CIRCUIT IMPRIMÉ:

Figure 5 : le circuit imprimé coté soudure.


Figure 6 : le circuit imprimé coté Composants.

Chapitre 4 :
Réalisation
La Plaque D'essai
la plaque d’essai :

Une plaquette ou plaque d'essai sans soudures est un outil pédagogique


indispensable pour découvrir l'électronique. Son principal avantage est de
permettre de réaliser des montages rapidement sans souder aucuns
composants.
C'est une plaque en plastique isolant parsemé de plein de trous. Ces trous sont
espacés de 2.54 mm qui est l'espacement standard des composants
électroniques que nous utilisons dans nos montages.

 Les trous permettent d'enfoncer des composants ce qui permettra de le relier


entre eux afin de réaliser le montage à tester.

 RÉALISATION DU CIRCUIT IMPRIMÉ :


Les montages électroniques se réalisent toujours sur un circuit imprimé, c'est-à-
dire un support isolant sur lequel des pistes de cuivre réalisent la quasi totalité
des connexions entre les composants qu'il supporte. Le matériau utilisé est
presque toujours du verre époxy c'est-à-dire un isolant à base de fibres de verre
compressées et imprégnées de résine époxy. Une pellicule de cuivre très fine (<
100 µm) est fortement collée sur le support.

 UTILISATION D'UN TAPON :


La méthode la plus utilisée aujourd’hui pour réaliser un circuit imprimé consiste
à utiliser un typon représentant le tracé des pistes que l’on voudra faire
apparaître sur le circuit

L’avantage d’utiliser un typon est double : on pourra facilement fabriquer


plusieurs circuits imprimés identiques « à la chaîne », et il est possible de
réaliser des circuits imprimés complexes, possédant beaucoup de composants,
et demandant une grande précision.

Pour « transférer » le tracé du typon sur la plaque du circuit imprimé, on utilise


des plaques de cuivre photosensibles. Les plaques photosensibles sont
recouvertes d'une couche protectrice photosensible dure et très adhérente, de
couleur bleue-violet et d'une épaisseur de 2,5 microns. Cette couche protectrice
protègera le cuivre lors de la gravure. La couche protectrice est photosensible,
ce qui signifie qu’elle est détruite au contact des rayons ultra-violets. Pour
protéger le cuivre seulement aux endroits contenant des pistes, on va exposer la
plaque photosensible aux rayons ultraviolets, après l’avoir recouverte avec le
typon : ainsi, la couche protectrice photosensible sera brûlée et éliminée par les
rayons ultra-violets à l’extérieur des pistes (là où le typon est transparent) et
demeurera intacte sur les pistes (là où le typon est opaque).

☞ Pour détruire la couche protectrice photosensible, on expose la plaque recouverte du typon


aux rayons ultra-violets

☞ L’action de supprimer la couche protectrice photosensible s’appelle l’insolation

☞ La machine projetant des rayons ultra-violets sur la couche photosensible s’appelle une
insoleuse.

 MODE OPÉRATOIRE :

Les Etapes nécessaire pour la fabrication d'un circuit imprimé :


MPLANTATION DES COMPOSANTS ET SOUDURE :

 PERÇAGE DU CIRCUIT IMPRIMÉ :

Une fois que la gravure est terminée, vous obtenez sur la plaque des pistes de
cuivre représentant le tracé du typon. Il faut maintenant percer la plaque aux
points où devront être introduits et soudés les composants. Le diamètre de
perçage dépend de la taille des pattes des composants. Pour résumer, on peut
dire qu’il existe 3 dimensions de pattes de composants :

☞ Pour les petits composants (circuits imprimés, fils, etc.) on percera avec un
forêt de 0,6 mm à 0,8 mm ☞ Pour les composants moyens (résistances,
condensateurs, certaines diodes, LED, etc.) on percera avec un forêt de 0,8 mm à
1 mm
☞ Pour les gros composants (relais, bornier de raccordement, certaines diodes,
etc.) on percera avec un forêt de 1 mm à 1,2 mm

 TEST DES PISTES DU CIRCUIT IMPRIMÉ :

Avant de commencer à souder les composants sur le circuit imprimé, il faut


tester la continuité des différentes pistes, à la recherche d’éventuelles micro-
coupures. Une micro-coupure est une coupure microscopique dans la piste de
cuivre (due par exemple à une raillure), qui ne se voit pas à l’œil nu, pas qui
empêche tout de même la passage du courant. Pour tester la continuité des
pistes, on utilisera un ohmmètre. En cas de micro-coupure réelle, faites une
petite marque au crayon sur l’époxy (et pas sur le cuivre !), à côté de la micro-
coupure : vous réparerez cette micro-coupure au fer à souder, lors de la soudure
des composants 

 PRÉPARATION DES COMPOSANTS :


Avant de souder un composants « à longues pattes », il faudra lui plier les pattes
afin qu’elles rentrent perpendiculairement et parfaitement dans les deux trous
prévus du circuit imprimé. Pour le pliage des pattes des composants, utilisez une
pince plate à bec fin. Les bornes de chaque composant doivent être accessibles
aux pointes de touche d'un contrôleur et la valeur inscrite sur certains d'entre
eux devra être lisible, en respectant le sens de lecture : de gauche à droite pour
les composants horizontaux, et de bas en haut pour les composants verticaux.
Commencez par la soudure des composants les plus petits, douilles plates,
résistances, diodes, et les plus inaccessibles. Poursuivez par les composants
épais, supports de circuits intégrés, régulateurs, gros condensateurs, en veillant
à la polarisation éventuelle et au positionnement de chacun. Soudez enfin les fils
de connexion après les avoir étamés. Il faut donc commencer par trier les
composants dans l’ordre de soudure.

☞ Ne pas souder directement les circuits intégrés sur le circuit imprimé mais
utiliser les supports au nombre de pattes correspondant. Ces supports
possèdent un ergot de positionnement et devront être soudés dans le bon sens.

 UTILISATION DU FER À SOUDER :


Pour réaliser des soudures sur circuit imprimé on utilise un fer à souder d'un
puissance comprise entre 25 et 40 watts. La panne, extrémité chauffante, doit
être maintenue propre par un nettoyage fréquent sur une éponge mouillée. La
soudure est constituée d'un mélange d'étain et de plomb. On adoptera un
mélange à 60% d'étain.

Pour souder efficacement il faut maintenir la panne du fer contre les parties à
souder et les chauffer ensemble pendant 2 à 3 secondes puis déposer l'étain sur
les parties métalliques à unir, laisser fondre la soudure pour constituer un cône
et enfin retirer l'étain puis le fer à souder. L’étain ne doit pas être déposé
directement sur le fer, mais sur les pattes des composants qui ont été
préalablement chauffées. Pour obtenir de belles soudures en forme de cône bien
lisse et brillant, il faut chauffer les parties métalliques avant d’appliquer l’étain,
et appliquer l’étain uniquement sur des parties bien chaudes afin qu’il puisse
facilement et naturellement s’étaler et recouvrir toutes la surface à souder.
Attention tout de même, certains composants en plastique craignent les
chaleurs trop élevées (condensateurs, support de circuits intégrés, etc.), il faut
donc parfois être rapide.
☞ Une bonne soudure présente l'aspect d'un cône brillant, lisse et étalé. Une soudure trop
rapide laisse une boule d'étain collée, sans vrai contact avec les composants .

Conclusion :
La réalisation d'un tel type de projet nous a permit d’améliorer et d’exploiter
nos expériences, ainsi d’acquérir de  nouvelles connaissances  théoriques et
pratiques sur de multiples domaines.

Cela permet aussi de développer  notre esprit d’analyse et de découvrir les


problèmes techniques qu'on peut rencontrer pendant la réalisation, on apprend
également l'importance de la communication et le travail en équipe.

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