Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
cellulaire
UE2 Biologie
cellulaire
2e édition
Alexandre Fradagrada
Professeur de biologie cellulaire en centre
de préparation aux concours PACES à Paris
Gilles Furelaud
Professeur de SVT en classe préparatoire
BCPST1 au lycée Jacques Prévert
à Boulogne-Billancourt
Conception et réalisation de couverture : Dominique Raboin
L’enseignement en première année commune aux études de santé est régi par un
SURJUDPPHRI¿FLHOYDODEOHSRXUWRXWHVOHVXQLYHUVLWpVIUDQoDLVHV&HFDGUHQDWLRQDO
SHUPHWXQHKDUPRQLVDWLRQjO¶pFKHOOHGHO¶HQVHPEOHGXWHUULWRLUHPpWURSROLWDLQHW
G¶RXWUHPHU/HSUpVHQWRXYUDJHV¶DGUHVVHGRQFjWRXWpWXGLDQWHQSUHPLqUHDQQpH
G¶pWXGHVGHVDQWpTXHOOHTXHVRLWVRQXQLYHUVLWpG¶LQVFULSWLRQ
7RXWHIRLV OH SURJUDPPH G¶HQVHLJQHPHQW Gp¿QL DX QLYHDX QDWLRQDO QH GpJDJH
TXH GHV JUDQGHV OLJQHV GLUHFWULFHV VDQV HQWUHU GDQV OH GpWDLO GHV HQVHLJQHPHQWV j
SURGLJXHUTXLUHVWHQWGDQVOHGRPDLQHGHODOLEHUWpSpGDJRJLTXHGHFKDTXHIDFXOWp
'HFHIDLWXQHGLVSDULWpUHODWLYHPHQWLPSRUWDQWHVXEVLVWHDXQLYHDXGHVGpWDLOVGHV
HQVHLJQHPHQWV SURGLJXpV GDQV OHV GLIIpUHQWHV XQLYHUVLWpV ,O Q¶HVW SDV SRVVLEOH GH
WUDLWHULFLO¶LQWpJUDOLWpGHVH[HPSOHVSUpFLVpWXGLpVGDQVWRXWHVOHVXQLYHUVLWpVIDXWH
GHSODFHHWDXVVLSDUFHTX¶XQWHOPDQXHOSUHQGUDLWGHVSURSRUWLRQVTXLOHUHQGUDLHQW
YLWHLQGLJHVWHDXPRLQGUHpWXGLDQW«
/HVDXWHXUVGXSUpVHQWPDQXHORQWGRQFGIDLUHGHVFKRL[SULYLOpJLDQWOHVH[HPSOHV
OHVSOXVXWLOLVpV&HPDQXHODDLQVLSRXUREMHFWLIG¶rWUHXQFRPSOpPHQWGHFRXUVPDLV
QHSHXWVHVXEVWLWXHULQWpJUDOHPHQWDX[FRXUVLOHVWSRVVLEOHTX¶XQH[HPSOHpWXGLp
QHVRLWSDVSUpVHQWpGDQVFHVSDJHVPDLVXQH[HPSOHVLPLODLUHGRLWQRUPDOHPHQW
V¶\WURXYHUSHUPHWWDQWGDQVWRXVOHVFDVGHFRPSUHQGUHOHVPpFDQLVPHVPLVHQMHX
WRXWFRPPHLOHVWSRVVLEOHTXHWHORXWHOSRLQWGHGpWDLOH[SRVpLFLQHVRLWSDVWUDLWp
GDQVOHFRXUVVXLYLSDUXQpWXGLDQW&KDTXHOHFWHXUVDXUDGRQFDGDSWHUVDOHFWXUHj
VRQHQVHLJQHPHQWSUpFLVWRXWHQSUR¿WDQWG¶pYHQWXHOV©GpWDLOVVXSSOpPHQWDLUHVª
SRXUSDUIDLUHVDPDvWULVHGHVSKpQRPqQHVELRORJLTXHVpWXGLpV0DvWULVHTXLUHVWHOD
FOpGHWRXWHUpXVVLWHDX[FRQFRXUVSUpVHQWpVHQSUHPLqUHDQQpHFRPPXQHDX[pWXGHV
de santé !
/HV FRUUHFWLRQV SURSRVpHV SRXU FHUWDLQV 4&0 VRQW DXVVL O¶RFFDVLRQ G¶DERUGHU
FHUWDLQVSRLQWVGHGpWDLOVHWGHFRUULJHUGHVHUUHXUVRXGHVFRQIXVLRQVVRXYHQWIDLWHV
SDU OHV pWXGLDQWV HW IRXUQLVVHQW DLQVL XQ FRPSOpPHQW XWLOH DX WH[WH GX FRXUV 8Q
WUDYDLOFRPSOHWHWHI¿FDFHQHV¶HQWHQGGRQFTX¶HQXWLOLVDQWDXVVLELHQOHVWH[WHVGH
FRXUVSURSRVpVLFLTXHOHV4&0HWOHXUVFRUUHFWLRQV
V
Les auteurs tiennent à remercier
OHGRFWHXU7KRPDV)DOJXLqUHVHWOHGRFWHXU3DWULFN3OD
SRXUOHXULPSRUWDQWWUDYDLOGHUHOHFWXUH
HWOHXUVFRQVHLOVWRXMRXUVDYLVpV
'HPrPHLOVUHPHUFLHQWOHXUVIDPLOOHVUHVSHFWLYHV
TXLRQWGVXSSRUWHUOHVORQJXHVKHXUHVGHUpGDFWLRQV
HWGLVFXVVLRQVQpFHVVDLUHVjODUpDOLVDWLRQGXSUpVHQWRXYUDJH
Table des matières
Avant-propos V
Chapitre 1
Cellule eucaryote, cellule procaryote, virus 3
■ 1. Différents types de cellules 4
1.1 La théorie cellulaire 4
1.2 Les cellules de type procaryote 5
1.3 Les cellules eucaryotes 7
■ 2. Les constituants biochimiques de la cellule eucaryote 13
2.1 Quatre grandes catégories de biomolécules 13
2.2 L’eau, un constituant fondamental des cellules 14
2.3 Des constituants unitaires 15
2.4 L’état macromoléculaire 22
■ 3. Les virus 28
3.1 Le bactériophage T4 29
3.2 Le Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH) 29
3.3 Bilan : qu’est-ce qu’un virus ? 30
■ 4. Les modèles d’étude en biologie cellulaire 30
4.1 Un modèle procaryote : Escherichia coli 30
4.2 Des modèles eucaryotes diversifiés 31
4.3 Des modèles viraux ? 32
VII
Table des matières
Chapitre 2
Méthodes d’étude des cellules 41
■ 1. Techniques microscopiques et marquage cellulaire 42
1.1 La microscopie optique 42
1.2 La microscopie électronique 46
1.3 La microscopie à sonde locale 49
1.4 Méthodes histochimiques 49
■ 2. Techniques basées sur la fluorescence 51
2.1 La GFP 51
2.2 Immunofluorescence 51
2.3 Cytométrie de flux 51
2.4 FRET (fluorescence resonance energy transfer) 53
2.5 FRAP 53
■ 3. Fractionnement tissulaire et cellulaire 54
3.1 Culture cellulaire 54
3.2 Séparation subcellulaire : la centrifugation 56
3.3 Séparation des macromolécules : électrophorèse et chromatographie 58
■ 4. Méthodes moléculaires 60
4.1 Mesures de concentrations intracellulaires d’ions 60
4.2 Incorporation de précurseurs marqués : pulse-chase 60
4.3 Techniques de transfert 62
4.4 Manipulation des acides nucléiques 63
Questions à choix multiples 65
Chapitre 3
Les membranes 74
■ 1. Structure et composition des membranes 74
1.1 Une bicouche lipidique 74
1.2 Les protéines de la membrane 76
1.3 Le glycocalyx et son importance fonctionnelle 78
1.4 La fluidité membranaire 79
1.5 La synthèse des composés membranaires : quelques notions 81
■ 2. Les transports perméatifs 82
2.1 La perméabilité de la bicouche lipidique 82
2.2 Les transports passifs 82
2.3 Les transports actifs primaires : couplage avec la déphosphorylation de l’ATP 83
2.4 Les transports actifs secondaires : couplage en symport ou antiport 84
■ 3. Les transports cytotiques (ou cytoses) 85
3.1 L’endocytose médiée par récepteur 86
VIII
Table des matières
Chapitre 4
Système endomembranaire et trafic intracellulaire 98
■ 1. Le système endomembranaire 98
1.1 Le réticulum endoplasmique 98
1.2 L’appareil de Golgi 100
1.3 Les lysosomes 103
1.4 Principes du transport vésiculaire 105
Chapitre 5
Cytosol et organites intracellulaires 124
■ 1. Le cytosol 125
1.1 Cytosol et expression de l’information génétique 125
1.2 Cytosol et dégradation des protéines 126
■ 2. Les lysosomes 127
2.1 Une fonction rendue possible par la compartimentation 127
2.2 L’adressage aux lysosomes 128
■ 3. Les mitochondries 128
3.1 L’adressage des protéines à la mitochondrie 130
3.2 La mitochondrie, siège du métabolisme oxydatif aérobie 130
■ 4. Les peroxysomes 133
IX
Table des matières
Chapitre 6
Le cytosquelette 147
Chapitre 7
Matrice extracellulaire et jonctions cellulaires 168
■ 1. La matrice extracellulaire 169
1.1 Les cellules productrices de la matrice extracellulaire 169
1.2 Les principaux constituants des matrices extracellulaires 169
1.3 Les lames basales, un cas particulier de matrice extracellulaire 174
1.4 La dégradation de la matrice extracellulaire 175
■ 2. Les molécules de surface des cellules 176
2.1 Les grandes familles de molécules d’adhérence 176
2.2 L’adhérence cellule-matrice extracellulaire 178
■ 3. Les jonctions cellulaires 178
3.1 Les jonctions étanches 178
3.2 Les jonctions d’ancrage 179
3.3 Les jonctions communicantes 179
X
Table des matières
Chapitre 8
La signalisation cellulaire 191
■ 1. Premiers messagers et récepteurs 193
1.1 Nature des premiers messagers 193
1.2 Diversité des récepteurs 197
■ 2. Mécanismes d’action des médiateurs à récepteur membranaire 201
2.1 Notion de second messager 201
2.2 Nucléotides cycliques : AMPc, GMPc 202
2.3 Calcium et inositol triphosphate 204
2.4 Les voies effectrices activées par les RTK 205
■ 3. Mécanismes d’action des hormones à récepteur nucléaire 207
3.1 Structure des récepteurs nucléaires 207
3.2 Classification des récepteurs nucléaires 208
3.3 Mécanismes d’action 209
Chapitre 9
Le noyau 221
XI
Table des matières
Chapitre 10
Caryotype et hérédité 245
■ 1. Le caryotype 246
1.1 Les chromosomes humains 246
1.2 Technique du caryotype 247
1.3 Anomalies du caryotype 248
1.4 Indications du caryotype en médecine 252
■ 2. Polymorphismes et mutation 252
2.1 Notion d’allèle 252
2.2 Les marqueurs polymorphes 252
2.3 Les mutations délétères 253
2.4 Les maladies par expansion de triplets 254
2.5 L’inactivation de l’X 254
■ 3. Héredité 254
3.1 Transmission autosomique 254
3.2 Transmission liée à l’X 256
3.3 Transmission mitochondriale 257
Chapitre 11
Le cycle cellulaire et sa régulation 267
■ 1. Le cycle cellulaire et sa régulation 268
1.1 Les phases du cycle cellulaire 268
1.2 Les effecteurs du cycle cellulaire 269
1.3 Les points de contrôle du cycle cellulaire 271
■ 2. Le cas des cellules souches 276
2.1 Propriétés des cellules souches 276
2.2 Utilités thérapeutiques des cellules souches 277
2.3 Les cellules iPS 277
2.4 Les cellules souches cancéreuses 278
■ 3. La deregulation du cycle : le cancer 278
3.1 Oncogènes et gènes suppresseurs de tumeurs 279
3.2 Virus oncogènes 279
3.3 Activation de la transition G1oS dans les cancers 280
3.4 Déficience des mécanismes de surveillance 281
XII
Table des matières
Chapitre 12
L’apoptose 292
■ 1. Mécanismes moléculaires 293
1.1 Comparaison apoptose/nécrose 293
1.2 Caractérisation biochimique de l’apoptose 294
1.3 Les caspases 295
1.4 Facteurs mitochondriaux 297
■ 2. Déclenchement de l’apoptose 299
2.1 Voie perforine/granzyme 299
2.2 Voie des récepteurs de mort 300
2.3 Voie mitochondriale 301
2.4 Voie p53 301
■ 3. Rôles physiologiques et physiopathologiques 302
3.1 Rôles physiologiques 302
3.2 Aspects physiopathologiques 302
Lexique 313
Index 327
XIII
Pour bien utiliser
2
e
d ’étud
odes
Méth llules
c e
des Le cours
tifs
bjec es
O aître
incipa
les pr et des ce
us
Connude des tiss nique à so
chniqu
les te les
llu
n utili
sation Concis, il aborde toutes les notions du
lan quage d’ ét e tech
P micro
scop iques
et mar cier un llulaire
Assobiologie ce programme et est enrichi de nombreuses
niques scence en
1. Techire fluore
cellula
niques
basées
sur la
ssulai
re et
cellula
ire
t avec
les pa
rties illustrations.
2. Tech onnement ti res rappor
. Fracti éc ulai an al yse, en
3 ol
des m aux d’
4. Métho ts nive éren cm )
s diff s (3.1
ente le Culture
représ
La re :
chapit Tissus
de ce μm
s (1)
(3.1) copique )
iation micros (2.3
Dissoc les Etudes rie de flux
Cellu Cytom
ét
)
s (3.1
Culture ent (3
.2)
nnem ites nm
Fractio Organ 2.5)
(2.4 et
scence
Fluore
n (3 .3) es échelle
pu rificatio olécul tive
tion et Macro
m
res (4
)
des indica
Sépara oléculai Gluci
ses m
Analy s
Lipide
llules de
éiques des ce ons et une
s nucl us et
Acide s tiss foncti a,
nes ude de leurs tabulari il nu.
Protéi e d’ét e, de Ace œ
: Dé march la cellul llules d’ ables à l’
2.1
ts x. de : ce serv
Figure tituan ès (e pas ob
s cons ions pr ne sont 41
ude de es except s cellules
t l’ét qu le
to lo gie es Or, à quel n 5 cm),
La cy relations. le d’enviro
Sy
leurs d’une tail Les stèm
e endo
algue, reconnglycolipid membr
anaire
aissan es part et trafi
ce ce ic
llulai iperaien c intr
acellu
re, l’ad t à laire
Médec hésion plusieur
ainsi s Cours
Le gl ine que la fonctions
cellul ycolipide signal
is
biolog
ation. iques
4
es inte G
stinal M1 est le comm
es. récept e la
eur de
1.3 L la toxi
es ly ne du
Les ly soso cholér
dégrad sosomes mes a à la
ation so surfac
intrac nt des or e des
ellula ga
Stru ire de nites lim
cture moléc ités pa
d ules d’ r une
La ta es ly origin simpl
micro il le de s o som e en dogè
e m em
mètre s lysosom es ne ou brane se
s da exog rv
cultur ns le es, généra ène. ant à la
s mac le
lipase e. Les lyso rophagment infé
s, ph so m : es . rieure
5. On os es Leur à
parle phatases sont rich positi 1 μm, pe
donc ) es on cy ut
d’hydrdont l’acti en hydrol toplas atteindre
olases vité op ases mique plus
Médec acides timale (protéas est so ieurs
ine . s’exer es uven
ce à un, nucléase t
pH co s, glycos
mpris id
entre ases,
4,5 et
Parm
manièi les prot
éa
tissus re ubiqui ses lyso
delà de, comme taire (exe somales,
la m on di
dégrad leur rôle cathepsi ple : stingu
er la da ne era le
matri ns la fonc K dans le s cath
ce ex
tracel tion lysosos ostéocla epsin
es, ex
lulair st
Médec e et pamale, ces es, les po primée
Lors ine rticip enzym umon s de
plus d’une abla
en t ains es sont pa s et la th
élevée i à l’ homéo rf oi yroïde
ti s .
dans on de la pr stasie sécrétées Au-
les gl des ti pour
Le pH andes ostate ou ss us.
au ni acide de en ré du
gressi sein, l’
ve s
les pl au de la lysosom on qu ex
e dans pression
es
et les us abonda membran est assu celles de cath
moiti LIMPs (l ntes sont e des lyso ré par l’ac à l’ét
at
epsine
B est
é des ys so ti norm
protéi osomal les LAM mes. Cepvité d’une al.
nes m inte Ps en A
embr gral mem (lysosom dant, le TPase à pr
anaire al s ot
s lyso brane prot associatprotéines ons prés
somal ein), ed m mem ente
es. E qu em br
lles pe i représ brane pranaires
rmette entent otein
nt la en )
caract viron la
érisat
ion
103
XIV
1
Cours
is
d’ s op
ARN ètre), ce une très ovocytes us laevis
m…) qu gr . ),
et d’ét i permet ande tail En effet, ce est un or
udier d’ le s ga
Des
cellu ensuit injecter de pour une cellules isnisme mod
e leur s cell su èl
Un ce les h
uma devenimolécules ule eucary es de la m e utilisé en
biom rt ai n ines r et leur fo dans son cy ote (envir éiose chez
édical nombre nc ti toplas on
HeLa
:
e. Par de li
gn
on. me (p 1,5 mm
à l’or ce ex
tte lign emple, ée s cell rotéin
ig es,
cancer ine sur un ée cellul de nombr ulaires hu
de e tumeu ai re co eu se m ai ne
la prem l’utér r canc rrespond s études so s sont ut
iè us d’
Le bloc synthèse utilis
Il est
re
« normnécessaire mune.
m
un
ation lignée de e patien éreuse (plu à des cell nt menée ilisées en
très co cellul te amér
es hu ic
s préc
is
ules im s à pa
m
maine aine, Hen ément de ortelles, des cellul e
rtir recherch
s imm riet sm ca es
certai ales » su de disp ortell ta Lacks étastases r prélevée
n nom bi os ,
À la fin de chaque chapitre, il présente 4.3 D
es m
bre de raient un er de cell
cycles viei ules
cellul llissemen d’origin
aires t cell
es ob
e canc
tenue, en 1951). sues d’un
ce qu
is
Il
i expl s’agit de
ique
s
S rus de po du cl
ynth la gripndent esse fait leurs e très proc
èse pe, pa nt st
r exemiellement ructures si s) et λ (t
he
ple, so aux né m rè
Savoir nt très cess ples. C s
$ Dé étudié ités de sa hez
crire s. nté
procar les cellu
yotes les
1 $ Co
nnaî et les eucaryotes
compa et Savoir
nemen
t différ tre les ordr rer -faire
Entraî $ Na
entes
struct es de gran $ Co
mpa
te, virus ture m ures deur retrou raison des
yo des
llule procar cellula oléculai
re de
ver le ce
s info llules, de
ires $ Met
ote, ce $ Dé s com tre rmatio s
eucary crire posant à l’éch en relation ns stru virus ;
Cellule les vi
rus s elle ce st ctural
Mots- llulair ructure et es
iples clés e foncti
mult
on
$ Ac
choix
ide nu
sà $ Ce cléiqu
stion
llule e
ue $ Co
mpart $ Gluc
Q llules
:
32
$ Eu
caryot
e
imenta
tion $ Lipi e
$ Mod
de
èle
id
$ Proc
Les ce $ Or
ganite
ar
$ Prot yote
s éi
$ Viru ne
s
s:
ctérie
Les ba
le :
e vira
rticul
Une pa
ssante
décroi
suiv antes
par or
dre de
taille
C orrigés Cytoso
l et or
ganite
s intr
acellu
ctures laires
s stru Entraî
Classer le 1 ne ment
Bonn 5
Le prot e(s) ré
ponse
Il perm éasome es (s) : a.
, b. et
pas (l et la dégr t une struct e.
a ur
au prot différenceadation de e supram
éasom de fo di ol
Il est e 20 nction verses protéculaire pr
ésen
action localisé da S). nemen éi
t se fa nes, marqu tant une ac
de pr permet la ns le cyto isant ée
au nive s par de tivité protéa
ot dé so
protéi éines dé gradation l, et donc au du l’ub se
nes m gradée de pr ho rs compl iquitine ou .
arquée s ot de exe as
2 B s dans (renouvell éines présen s organi socié
onne( un co
nt
emen
t tant un tes mem
: ex de s cons e mau br an
exacte L’ubiq s) rép te préc
tituan vaise conf aires. Son
ponse l’évol uitine est
onse(s is. ts cell
er la ré ) : b.,
ulaire ormation,
Indiqu permetution, de 76 une petite c., d.
et e. s), ou
33 moins l’addition acides am molécule, de
qu in
la prot atre ubiq d’ubiquiti és (8,5 kD très fortem
éi ui ne
Toutef ne et l’en tines doit s sur les a). L’action ent conser
ga
l’inte ois, le prot ge dans leêtre présen protéines successive vée au co
rventi te à
on du éasome pe protéasom pour que dégrader de trois en urs de
compl ut e le : un zy
3 B exe 11 dégrader de (mécanism complexe e chaîne mes
onne( S. s prot e 19 d’
Les ca s) rép éines consomm S reconnai au
onse(s non ub an ss
d’enzy lp aï nes so ) : b., iquiti t de l’ATP e
m es nt de d. et nylées ).
comm consti s prot e. , grâc
un e tu ée éa se eà
Cette à plus s de de s cyto
de rn ière es ie ur s ux so so li qu
de diff ca es acti
ér en t variab lpaïnes di us-unités vé es pa
quelqu te ff :
es tiss s calpaïne le (une diza érentes, et une petite r le calciu
Le m us. s, dont in un so m
od
mais e de reco certai e est conn e grosse so us-unité (d . Il s’agit
nes so ue us e
il
d’acid semble prnnaissance nt ub ), ce qui co -unité (d 28 kDa)
Les QCM Les ca
es am
lpaïne
ob
inés pr able qu s protéine
e
de
les ca spases sont écise mais les calpaï s à hydrol
plut ne
iquita
ys
ce rt
e
ires et nduit à la 80 kDa).
fo
aines rmation
li m itées
des pr s er
s. otéase ôt un mot ne reconn reste enco à
s impl if ai re mal
4 B iquées tridimensi ssent pas
Chaque chapitre propose de nombreux QCM Le cy
onne(
tosol
s) répon
se (s ) : a.,
dans
l’apop
onnel.
to se ,
une sé connu,
qu ence
(liqui peut pr sans ra
de b. et
extraits d’annales pour vous autoévaluer et de mig ). La tran ésenter un
Seule
s
ration siti e
cellul on gel-so constistance
c. pport
avec
compa les cellul aire. l inte
rventi de type ge
vous familiariser à ce type d’épreuve. qui pe rt im en
es eu
ca
rmette tées. Ce so ryotes (et
nt la m nt qu
ise en les propri elques cas
on en pa l (v
rticul isqueux) ou
ier lo
rs des de type
place étés ex phénom sol
de ce de perm ceptionnel ènes
s com éa
partim bilité des s de bactér
ents in membr ies) so
tracel an nt
lulair es intern
es. es
139
Les corrigés
Tous les QCM sont intégralement
corrigés et commentés.
XV
Partie 1
Structure générale
de la cellule
Cellule eucaryote, 1
cellule procaryote,
virus
P lan
O bjectifs
3
1 Cours Cellule eucaryote, cellule procaryote, virus
Une cellule eucaryote peut ainsi comporter un grand nombre d’organites différents,
permettant la réalisation des diverses fonctions de la cellule. Le dysfonctionnement
d’un organite conduit en général à un dysfonctionnement d’ensemble de la cellule
et ainsi à une pathologie. En remontant à la fonction cellulaire altérée, la médecine
actuelle peut ainsi proposer une thérapie parfaitement ciblée.
Ces connaissances, et donc les thérapies et diagnostics qui en découlent, sont
en relation avec la composition biochimique des cellules et des virus en lipides,
protéines, glucides et acides nucléiques.
4
Cellule eucaryote, cellule procaryote, virus Cours 1
5
1 Cours Cellule eucaryote, cellule procaryote, virus
granulation mésosome
(inclusion inerte) (artefact dû à la préparation)
paroi bactérienne
ribosomes
(nombreux) périplasme (espace entre
la membrane et la paroi)
membrane
nucléoïde plasmique
(chromosome cytoplasme
bactérien)
pili (nombreux ; dont
quelques «sexuels» à rôle
plasmide dans la conjugaison
bactérienne)
capsule
(selon les souches et flagelle (entre 0 et 8
conditions du milieu) selon la souche d’E. coli)
1 micromètre
Plasmide
1 seul exemplaire Chromosome maximum quelques centaines
ADN double brin circulaire de milliers de paires de bases
indispensable au métabolisme E. coli : quelques gènes
de la bactérie 4,6 106 paires de base
1 ou plusieurs exemplaires
4300 gènes
ADN double brin circulaire
gènes «accessoires» (résistance aux
antibiotiques, virulence, etc.)
6
Cellule eucaryote, cellule procaryote, virus Cours 1
❙ Remarque
On trouve aussi au sein des eubactéries les cyanobactéries, d’une structure semblable
aux chloroplastes des cellules eucaryotes végétales, qui ont la particularité pour les
procaryotes de posséder des vésicules intracellulaires aplaties délimitées par une
membrane (les thylakoïdes). ❙
Carl Woese a, entre 1977 et 1987, comparé les séquences nucléotidiques des ARNr
16S (un ARN ribosomal bactérien) et ainsi mis en évidence que les procaryotes
correspondaient à deux ensembles distincts.
7
1 Cours Cellule eucaryote, cellule procaryote, virus
ADN
transcription
ARNm noyau
traduction
ribosome
Protéine
Figure 1.4 : L’expression de l’information génétique chez les procaryotes (à gauche) et les
eucaryotes (à droite)
8
Cellule eucaryote, cellule procaryote, virus Cours 1
Le noyau est délimité par une double membrane, l’enveloppe nucléaire, percée de
SRUHVQXFOpDLUHV.&HWWHVWUXFWXUHSHUPHWGHGp¿QLUXQFRPSDUWLPHQWQXFOpDLUHOH
nucléoplasme, dans lequel se trouve l’information génétique. Cette information
génétique, sous forme d’ADN double brin linéaire, est constituée de plusieurs
chromosomes. Cette localisation de l’information génétique permet sa protection, et
MRXHXQU{OHGDQVVRQH[SUHVVLRQHQHIIHWOHV$51PREWHQXVVXLWHjODWUDQVFULSWLRQ
doivent sortir du noyau (via les pores nucléaires), pour pouvoir être ensuite traduits
dans le cytoplasme. La transcription et la traduction sont ainsi découplées dans le
temps (elles ont lieu l’une après l’autre) et dans l’espace (noyau et cytoplasme)
¿JXUH.
Ceci permet en particulier une maturation des ARNm dans le compartiment nucléaire
¿JXUH
■ DMRXW GH VWUXFWXUHV SURWHFWULFHV DX[ GHX[ H[WUpPLWpV GH O¶$51P FRLIIH HQ ¶
©GpEXWªGHO¶$51PHWTXHXHSRO\$HQ¶©¿QªGHO¶$51P
■ élimination (= excision) de séquences non-codantes (les introns), les séquences
formant l’ARNm mature étant alors « collées » bout à bout (= épissage) sans
HQ PRGL¿HU O¶RUGUH F¶HVW OH PpFDQLVPH G¶H[FLVLRQpSLVVDJH, qui concerne la
majorité des gènes humains.
Ces événements de maturation n’existent pas chez la majorité des procaryotes (seules
les archées ont une possibilité d’excision-épissage).
5’ 3’ ADN
3’ 5’
transcription
5’ 3’ ARN pré-messager
5’ AAA..AAA 3’
9
1 Cours Cellule eucaryote, cellule procaryote, virus
Le système endomembranaire
Il est formé du réticulum endoplasmique, de l’appareil de Golgi et de nombreuses
vésicules. Il permet en particulier la synthèse de protéines destinées à l’exportation
hors de la cellule ou à destination de certains organites (protéines des lysosomes par
exemple) au niveau de ribosomes F\WRVROLTXHV ¿[pV DX UpWLFXOXP HQGRSODVPLTXH
(cette association formant le réticulum endoplasmique rugueux (RER) ou granuleux
(REG) selon les auteurs) ; ces protéines sont ensuite maturées et triées par l’appareil
de Golgi. Le réticulum (réticulum endoplasmique lisse, ou REL) intervient aussi
dans la synthèse des lipides.
Les différentes vésicules et saccules le constituant sont délimités par une simple
membrane.
Les lysosomes
Ces organites délimités par une simple membrane sont caractérisés par un pH très
acide. Ils comportent de nombreuses enzymes hydrolytiques, permettant ainsi
d’assurer la digestion intracellulaire.
Les mitochondries
Elles sont délimitées par une double membrane. La mitochondrie est le lieu des
réactions du catabolisme oxydatif, permettant la synthèse d’énergie utilisable
pour la cellule (sous forme d’ATP) à partir de l’oxydation complète des molécules
organiques.
10