Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Année
universitaire: 201212013
REMERCIEMENTS
11.PHYSIOPATHOLOGIE 1
2 .1 . MECANISME 2
2 .2 .1 .L'ATTEINTE NEUROLOGIQUE 3
2 .2 .2 .L'ATTEINTE RACHIDIENNE 3
2.2.3.DE L'ATTEINTE THORACIQUE 3
2.2.4.L'ATTEINTE ABDOMINALE 3
2.2.5.L'ATTEINTE OSSEUSE PERIPHERIQUE ET ATTEINTE VASCULAIRE .4
3.2.2. LE TRANSPORT 8
4.1 . 0RIENTATION 9
4.2.3. ETATCIRCULATOIRE 10
4.2.5. ANTIBIOTHERAPIE 12
4. 3. 2. BILAN RADIOLOGIQUE l3
BIBLIOGRAPHIE
Sommaire des Tableaux
Graphe 1 :Nombre de patients polytraumatisés hospitalisés repartie selon l'âge 36
Graphe 2 :Nombre de patients polytraumatisés hospitalisés au service de réanimation répartis selon le sexe
................................................................................................................................................................................................ 37
Graphe 4 :Nombre de patients polytraumatisés hospitalisés répartis selon l'âge et le mois d'hospitalisation
................................................................................................................................................................................................ 39
Graphe 5 :Nombre de patients polytraumatisés hospitalisés répartis selon les mécanismes accidentels
............................................................................................................................................................................................... .40
Graphe 6 :Nombre de patients polytraumatisés hospitalisés répartis selon le score de Glasgow .41
Graphe 7 :Nombre de patients Polytraumatisés hospitalisés répartis selon le mode d'entrée .42
Graphe 9-1 :Nombre de patients polytraumatisés hospitalisés répartis selon le mode de transport .44
Graphe 9-2 :Nombre de patients polytraumatisés hospitalisés répartis selon le type du transportmédicalisé
............................................................................................................................................................................................... .45
Graphe 10-3 :Nombre de patients polytraumatisés hospitalisés répartis selon l'âge et la Ventilation .48
Graphe 11 :Nombre de patients polytraumatisés hospitalisés répartis selon les lésions .49
Graphe 13 :Nombre de patients polytraumatisés hospitalisés répartis selon la transfusion des patients
................................................................................................................................................................................................ 51
Graphe 16 :Nombre de patients polytraumatisés hospitalisés répartis selon l'évolution dans les 24H 54
Sommaire des Graphes
Graphe 5 :Répartition des polytraumatisés hospitalisés selon les mécanismes accidentels .40
Graphe 9-2 :Répartition des polytraumatisés hospitalisés selon le type du transport médicalisé 45
Graphe 10-3 :Répartition des polytraumatisés hospitalisés selon l'âge et la Ventilation .48
Graphe 16 :Répartition des polytraumatisés hospitalisés selon l'évolution dans les 24H 54
Liste des abréviations
Abréviation Désignation
ECG Electrocardiogramme
Hb Hémoglobine
Hte Hématocrite
TA Tension artérielle
TC Traumatisme crânien
TOM Tomodensitométrie
UIV Urographie
antitétanique
PARTIE THEORIQUE
1. PARTIE THEORIQUE:
(.DEFINITIONS -
GENERALITES
« Il s'agit d'un blessé qui présente deux ou plusieurs lésions traumatiques
graves périphériques, viscérales ou complexes, entraînant une répercussion
respiratoire ou circulatoire, mettant en danger le pronostic vital, immédiatement
ou dans les jours suivants » [l ].
Une autre définition plus descriptive qui tient compte de type de lésions retrouvées
:
« les polytraumatisés présentent au moins deux lésions viscérales graves, chacune
séparément, et retentissant de façon telle que le pronostic vital se trouve engagé
immédiatement ou secondairement. Ainsi, il existe au moins deux des
lésions suivantes : traumatisme crânien avec perte de connaissance, lésions
osseuses ou viscérales thoraciques, contusions abdominales, lésions rachidiennes ou
médullaires, lésions pelviennes » [2][3].
Il faut différencier le polytraumatisé du polyfracturé qui, lui est porteur de
plusieurs lésions traumatiques osseuses ne mettant pas immédiatement en jeu le
pronostic vital. Il ne présente pas non plus de lésions viscérales associées.
Cette définition s'applique aussi bien à l'adulte qu'à
l'enfant.
II. PHYSIOPATHOLOGIE
1. Mécanismes
Connaître le mécanisme lésionnel permet d'orienter la démarche diagnostique vers la
recherche de lésions qui ne s'expriment pas cliniquement de façon évidente.
A l'arrivée sur les lieux, le médecin de l'Unité Mobile Hospitalière (UMH) réalise les
premiers gestes de prise en charge et s'informe du mécanisme traumatique, de la
violence du choc
(Autre victime, patient décédé), d'une éventuelle décélération, d'un blast ...
)
� Les traumatismes directs (agents tranchants, contondants, pénétrants) sont
responsables de lésions pariétales (plaies, ecchymoses, hématomes ... )
signant
• Passager, Conducteur de VM
• Cyclomoteur
Chutes
VM Autres
2. Les Atteintes
1.L'AITEINTE NEUROLOGIQUE
Les lésions crânio-encéphaliques sont le facteur déterminant du pronostic du
polytraumatisé à cours et à long terme, l'enfant possède un meilleur pronostic
fonctionnel immédiat à un an que l'adulte, mais les séquelles sont cependant
très lourdes :
./ Décès
./ Etat végétatif : 4%
./ Séquelles sévères : handicap requérant une assistance dans toutes
les activités de la vie ; présente chez 11 % des polytraumatisés .
./ Séquelles modérées : patient autonome mais handicapé : 32%
./ Handicap mineur ou pas d'handicap: 53%
Les séquelles motrices pures, présentes dans 42% et les séquelles psychiques
(Troubles de comportement, défaut d'attention ou de mémorisation) sont les plus
fréquentes et elles ont un retentissement majeur sur l'évolution Psychologique [4]
[5].
CAT devant un Page
2. L'ATTEINTE RACHIDIENNE
Problème majeur de santé publique, peu de blessures sont aussi dévastatrices que
celles affectant la moelle épinière. Les hommes adultes, jeunes et adolescents en
ont la plus haute prévalence et souffrent la plupart du temps d'un déficit permanent.
Rapidement, le tétraplégique ou le paraplégique a conscience de son déficit et de ses
conséquences. L'hospitalisation et la à travers leurs coûts,
réhabilitation,
représentent un investissement énorme. Les dommages émotionnels pour le patient
et sa famille ne sont pas mesurables. Les traumatismes du rachis constituent
une pathologie fréquente en constante augmentation. Ils sont potentiellement
graves, et associés à une lésion médullaire, ils mettent en jeu le pronostic vital.
De ce fait, on se doit de détecter ou d'exclure les atteintes médullaires et
de minimiser au maximum les dommages causés à la moelle épinière. Ainsi, les
blessés vertébromédullaires doivent bénéficier d'un traitement dans un centre
d'expertise pour faciliter leur récupération [4][5].
3.L'ATTEINTE THORACIQUE
Nous insisterons surtout sur les traumatismes fermés du thorax, les traumatismes
pénétrants pouvant bénéficier des mêmes explorations ,s'il n'existe pas d'indication
à un geste chirurgical d'urgence [4][5].
4.L'ATTEINTE ABDOMINALE
Une hydronéphrose, une atrophie ou une perte de rein et une hypertension
transitoire ou permanente sont des complications tardives qui peuvent
survenir après un traumatisme rénal. Des occlusions partielles ou complètes,
secondaires à une ischémie ou une perforation peuvent survenir sa peux aussi
survenir trois à six mois après un traumatisme intestinal [4][5].
• •
1
2-A la douleur 2-1 ncompréhensible 2-Extension
3-A la demande 3-lnapproprié 3-Flexion
a- Hémostase :
Elle est réalisée par la compression directe des plaies artérielles, l'immobilisation des
foyers de fracture, la suture rapide des plaies de scalpe et le
tamponnement postérieur d'une épistaxis incontrôlable.
Le pantalon anti-choc peut être utile pour préserver une pression veineuse centrale
correcte chez les patients proches de l'arrêt cardiaque par hypovolémie, il agit selon
deux mécanismes :
c- Hypothermie
2. TRANSPORT ET ORIENTATION
1. REGULATION MEDICALE
Après avoir stabilisé le malade en préhospitalier, la collaboration
entre le médecin présent sur le terrain et le médecin régulateur permet de
décider le service d'accueil le mieux adapté à la prise en charge du blessé.
2. LE TRANSPORT
Le transport doit être effectué par une ambulance, durant le transport
le médecin continuera les soins commencés, tout en surveillant étroitement
les différents paramètres vitaux pour éviter toute aggravation de l'état antérieur
du blessé, afin de lui donner toutes les chances d'arriver en milieu hospitalier.
Enfin, l'intervention préhospitalière, si elle semble améliorer le pronostic
du patient, ne doit pas retarder la prise en charge hospitalière. Les
conséquences pouvant être délétères en cas de choc hémorragique
chirurgicalement curable[l 0][11 ].
};> L'oxygénation est surveillée par la mesure de la sp02 en continu, elle doit
être supérieure à 94%.
};> Les éventuels drains thoraciques sont branchés en aspiration [11]
4.2.3 ETAT CIRCULATOIRE
3.1. Voies veineuses et pression
artérielle
La mise en place des voies veineuses a été déjà évoqué au chapitre précédent,
à cette phase hospitalière il faut monitoriser la pression veineuse centrale afin
d'affiner le traitement d'un collapsus. La voie sous Clavière est très souvent
préconisée.
Le cathétérisme artériel est toujours indiqué à cette phase pour mesurer la
pression artérielle sanglante en continu et effectuer les prélèvements nécessaires.
b- Groupe sanguin :
Le groupe sanguin de tout patient polytraumatisé est obligatoire, les
produits sanguins sont mis en réserve systématiquement, leur compatibilité est
contrôlée avant toute administration.
c- Hémostase :
Une hémorragie massive avec des transfusions multiples peuvent entraîner
une coagulopathie, de plus un traumatisme crânien grave cause assez fréquemment
des troubles de la coagulation. Dans ces circonstances un bilan d'hémostase est utile.
3.2. Biochimie
a- Gaz de sang
Il est important de prélever une gazométrie dès la prise en charge afin
de disposer d'une référence : une Pa02 normale ou basse et une Pacoz
abaissée suggèrent une lésion de parenchyme pulmonaire (contusion), une Paco2
augmentée suggère une insuffisance respiratoire ou une obstruction des voies
aériennes supérieures.
b- Glycémie :
c- Enzymes hépatiques
Une cytolyse hépatique peut être observée au cours des traumatismes hépatiques.
Cependant, l'élévation des enzymes hépatiques n'est pas spécifique et peut
également accompagner un polytraumatisme, notamment en cas de rhabdomyolyse.
d- Lipasemie
Enzyme spécifique des atteintes
pancréatiques. e- Analyse des urines
La découverte d'une hématurie doit conduire à vérifier l'intégrité de l'appareil
urinaire.
1 .3. Traitement
a- Chirurgical
L'évacuation rapide des HED entraînant un effet de masse, avec hémostase et
suspension de la dure-mère prévenant la récidive, est impérative et permet le
plus souvent une récupération neurologique ad integrum. Lorsque ces HED sont de
petit volume, chez un malade Pauci symptomatique, et qu'il n'existe pas de
déviation des structures médianes, une abstention thérapeutique peut être proposée,
sous couvert d'une surveillance clinique et tomodensitométrique.
Le drainage d'une hydrocéphalée et la fermeture des embarrures ouvertes restent
un impératif absolu. Cependant l'existence d'une brèche durmerienne, d'une
fracture de la base de crâne ou d'une embarrure fermée représente des indications
neurochirurgicales qui peuvent être différées de quelques jours [8][9].
b. l) Equilibration de la PAM
La PAM doit être maintenue entre O et +2 DS sur les courbes tensionnelles
relatives à l'âge, car plus l'hémodynamique tendra vers les zones stables, plus la
valeur de la PPC sera conservée. Une stricte compensation des pertes sanguines et
un remplissage vasculaire guidé par la PVC et la pression artérielle sanglante est
souvent nécessaire pour maintenir une PPC optimale.
La nature du soluté à administrer fait l'objet de controverse et en pratique,
l'essentiel est d'éviter toute baisse de l'osmolarité, car le déterminant majeur des
mouvements d'eau à travers la barrière hémato-encéphalique et donc le
développement d'un œdème cérébral, est l'osmolarité plasmatique. En pratique on
utilise le sérum salé à 0, 9%o en première intention chez tous les traumatisés
crâniens en dehors des enfants de moins de 1 an, pour qui la réanimation s'effectue
avec de glucosé à 5%, car ils sont plus à risque d'hypoglycémie [4].
a- Pneumothorax
L'exsufflation à l'aiguille simple peut améliorer l'état respiratoire, mais
elle s'avère souvent insuffisante d'où le recours nécessaire à la mise en place d'un
drain pleural.
La persistance d'une fuite aérique importante après drainage d'un pneumothorax
doit faire suspecter une rupture bronchique.
b- Hémothorax
Il est secondaire aux lésions des vaisseaux pariétaux, aux lacérations
parenchymateuses ou plus rarement à l'atteinte des vaisseaux du médiastin. Le
drainage thoracique est suffisant dans la majorité des cas, mais la persistance
d'un saignement abondant ou d'un saignement initial de plus d'un tiers de
masse sanguine doit faire envisager une thoracotomie d'hémostase [8].
Evaluation générale
l
Réanimation (examen clinique, ventilation, Gravité moyenne Traumatisme bénin
\�
remplissage .... )
\JI
Retour à domicile.
Inefficace Efficace -Surveillance.
Révélation Evolution
-voie d'abord.
secondaire favorable
/
Urgence chirurgicale (la
plus conservatrice possible)
Examen
complémentaire :
écho-abdominale
et/ou TDM.
�
Instable Stable -traitement non
l -Traitement chirurgical en
t Au premier plan
parfois.
t
opératoire ou urgence si perforation.
chirurgie
différée. -Traitement non opératoire
Traitement
]
si hématome.
non -Chirurgie en
opératoire. urgence si lésion
de l'artère
b- Bilan radiologique
Une radiographie de rachis cervical face et profil ainsi que l'incidence Cl -C2
bouche ouverte sont indiqués systématiquement chez tout polytraumatisé, il en va
de même pour les clichés face et profil thoraco-lombo-sacré en incluant le bassin
de face. L'imagerie par résonance magnétique (IRM) et la tomodensitométrie (TOM)
sont indiquées dès qu'une lésion neurologique ou osseuse est diagnostiquée.
c- Traitement
Le risque majeur tient à l'instabilité de rachis, avec la possibilité d'aggravation
secondaire des lésions neurologiques.
En cas de présence de signes neurologiques, la réduction et la fixation de rachis
sont nécessaires même si les lésions sont définitives, afin de favoriser
une rééducation ultérieure.
En l'absence d'atteinte neurologique le traitement sera chirurgical ou
orthopédique en fonction de la stabilité de rachis. En cas de traitement chirurgical,
celui-ci doit obéir à des règles précises, évitant toute laminectomie, car elles
aggravent la déstabilisation de rachis et source de scoliose évolutive [6].
4.4. 7. LESIONS DU MEMBRE
Elles sont très fréquentes ne mettent pas en jeu le pronostic vital, mais elles ne
doivent pas être négligées, pour ne pas compromettre ultérieurement le pronostic
fonctionnel.
a- Signes cliniques
Le diagnostic est souvent évident devant les fractures ouvertes ou les
déformations importantes des membres, cependant il n'est pas rare de découvrir
une fracture non suspectée sur des clichés radiologiques standards.
Les pouls périphériques doivent être palpés systématiquement à la recherche d'une
lésion vasculaire d'aval.
b- Signes radiologiques
Chez le polytraumatisé, les radiographies standards sont systématiques et doivent
être comparatifs.
c- Traitement
- Les fractures ouvertes
Doivent être traitées immédiatement par :
• Désinfection ;
• Débridement ;
Patient stabilisé
SAU de référence
1
Signes de
1 1 1
Radiographie Echographie
localisation. pulmonaire. abdominale.
�
OUI
t Nt
1 ,J;
Epanchement.
t
Sooliation sanguine inexoliauée.
TOM TOM cérébral Suspicion 'V 'V
CEREBRAL différé.
TDM abdominal. Artériographie +/- embolisation.
Nous abordons donc à travers ce travail l'étude qui porte sur l'évaluation et la
prise en charge globale d'un polytraumatisé.
Il s'agit d'une étude rétrospective comprenant 16 cas polytraumatisés,
hospitalisés dans le service de réanimation de l'hôpital CHU « Dr.Tidjani
Damerdji » Tlemcen entre Août et Octobre 201 2.
« Le polytraumatisé est défini dans ce travail comme un blessé présentant
au moins deux lésions, dont au moins une met en jeu le pronostic vital. »
2. Matériel :
Pour le recueil des données, nous avons utilisé le dossier médical du malade, par
le biais des fiches d'exploitation, qui précise le s aspects cliniques,
biologiques thérapeutiques et épidémiologiques de chaque polytraumatisme admis.
1. Données épidémiologiques
Ces données concernent l'âge, le sexe, l'origine, le mécanisme et les circonstances.
2. Données cliniques recueillies à l'admission
- L'état hémodynamique : fréquence cardiaque, pression artérielle, diurèse,
pression veineuse centrale.
- L'état respiratoire : détresse respiratoire, douleur thoracique, fréquence
respiratoire.
- L'état neurologique: trouble de conscience, Glasgow coma score (GCS),
convulsion, déficit sensitivomoteur, pupilles.
- Déformation des membres, plaies.
3. Données paracliniques
1 Données radiologiques
- Elles concernent la radiographie standard :
• La radiographie thoracique
• Radio du crâne
• Radio du rachis
• Radio du bassin
• Radio des membres
- L'échographie abdominale et rénale.
- La tomodensitométrie cérébrale, abdominale, pelvienne et thoracique.
- Echo cœur.
4. Données thérapeutiques
- Remplissage vasculaire.
- Transfusion.
- Amines vasoactives.
- Diurétiques.
- Antibiothérapie.
- Oxygénothérapie.
- Ventilation artificie lie.
6. Données évolutives
Elles concernent :
- La durée d'hospitalisation
- Les complications
- La survie ou décès
3. La Méthodologie statistique
Les Données ont été saisies et codées sur Excel 201 O.
Nombre de 3 11 2 1 0
patients
n=l7
•!• Les patients sont âgés de 15 à 75 ans avec une moyenne d'âge de 25.88, la
tranche d'âge la plus touchée se situe entre l 5 ans et 35 ans.
Tableau 2: Nombre de patients polytraumatisés hospitalisés au service de réanimation répartis selon le sexe
Nombre de patients 15 2
Sex-ratio
15
10
Homme
0
•F mme
Homme
Femme
n=17
Graphe 2: Nombre de patients polytraumatisés hospitalisés au service de réanimation répartis selon le sexe
•!• Notre étude a objectivé une nette prédominance masculine avec un taux de
Tableau 3: Nombre de patients polytraumatisés hospitalisés au service de réanimation répartis selon le mois
d'hospitalisation
10
---�--3 -
Homme
Femme 2
1 0 1
10 ---
---
• AQLlt
6
pternbre
4 - tobr
// octce
J - ut
2 / Septembre
0
Homn�
F�me
n=17
•!• Les polytraumatisés ont été admis le plus fréquemment au mois d'Août:
11 malades (64. 70%).
Tableau 4: Nombre de patients polytraumatisés hospitalisés au service de réanimation répartis selon l'àqe et le
mois d'hospitalisation
Enfants 3 0 0
Adultes 8 3 3
8
7
6
3
2
1
0
Aout pt mbrc: O tobr
Graphe 4: Nombre de patients polytraumatisés hospitalisés répartis selon l'âge et le mois d'hospitalisation
•:• Les polytraumatisés ont été admis le plus fréquemment au mois d'Août
répartis selon l'âge: 11 malades avec nette prédominance d'adulte avec un
taux de
72.72%.
Tableau 5: Nombre de patients polytraumatisés hospitalisés au service de réanimation répartis selon les
mécanismes accidentels.
Nombre de Patients 15 2
Mécanismes Accidentels
•AVP
• Chut
n=17
Graphe 5: Nombre de patients polytraumatisés hospitalisés répartis selon les mécanismes accidentels.
CA T devant un Page
4.6. Selon le Score de Glasgow:
Nombre de patients 6 8 3
Score de Glasgow
[3-8( • 18-13( (13-15(
n=17
·:· 47% des patients admis au Service de Réanimation du CHU De Tlemcen ont
présenté un Score de Glasgow situé entre [8-13[.
Nombre entrants 7 10
Nombre entrants
UMC
• Evacuation
•:• Sur les dix-sept polytraumatisés admis, 10 admis par le biais d'une
évacuation,
7 admis par le biais des urgences.
Nombre 12 5
Provenance du patient
12
10
8
•Wilaya
6 • H wilaya
4
0
Wil ya Hors vilaya
n=17
Tableau 9-1: Nombre de patients polytraumatisés hospitalisés au service de réanimation répartis selon le
mode de transport.
Nombre de patients 11 6
Mode de Transport
n=17
Graphe 9-1: Nombre de patients polytraumatisés hospitalisés répartis selon le mode de transport.
CA T devant un Page
Tableau 9-2: Nombre de patients polytraumatisés hospitalisés au service de réanimation répartis
selon le type du transport médicalisé.
n=17
Graphe 9-2: Nombre de patients polytraumatisés hospitalisés répartis selon le type du transport médicalisé.
•!• Sur les onze polytraumatisés ayant bénéficié d'un transport médicalisé,
8 ont été assurés par le SAMU, 3 ont été assurés par la Protection Civile.
selon la Ventilation
Nombre de Patients 12
Ventilation Mécanique
Ventilé • Non ventilé
n=17
1 11
Durée De Ventilation
• $ &H
•>48 H
n=17
••
Nombres des ventilés 1 11
10
8
• nf ors
6
• Adultes
4
2
/
0
n=17
Graphe 10-3: Nombre de patients polytraumatisés hospitalisés répartis selon l'âge et la Ventilation.
•!• Sur les douze polytraumatisés ayant bénéficié d'une Ventilation Mécanique,
91.66% étaient des adultes, 8.33% des enfants.
Tableau 11: Nombre de patients polytraumatisés hospitalisés au service de réanimation répartis selon
les lésions.
100%
80%
6Cj)6
40%
20%
0%
abdom n
Membres
Graphe 11: Nombre de patients polytraumatisés hospitalisés répartis selon les lésions.
Tableau 12: Nombre de patients polytraumatisés hospitalisés au service de réanimation répartis selon
l'admission au Bloc Opératoire.
Nombre 6 11
80,00%
64,70%
60,00%
35,29%
40,00%
20,00%
o. %
Opéré
Non opéré
Graphe 12: Nombre de patients polytraumatisés hospitalisés répartis selon l'admission au Bloc Opératoire.
•!• Sur les seize polytraumatisés admis. 35.29% (6) ont dû subir une
intervention chirurgicale.
- l'intervention neurochirurgicale était nécessaire chez 5 patients (83.33%).
Ces Interventions sont: embarrure + HED ou HSD, œdème cérébral, Embarrure et
rachis lombaire.
- Les interventions traumatologiques ont concerné 5 Patients (83.33%).
Tableau 13: Nombre de patients polytraumatisés hospitalisés au service de réanimation répartis selon la
transfusion des patients.
Nombre 9 8
n=17
Graphe 13: Nombre de patients polytraumatisés hospitalisés répartis selon la transfusion des patients.
•!• Le recours à la transfusion était nécessaire chez 53% des patients admis.
Ils sont tous transfusés par des culots globulaires allant de l à 4 CG.
Tableau 14: Nombre de patients polytraumatisés hospitalisés au service de réanimation répartis selon la durée
d'hospitalisation.
1
Nombre de patients 12 2 1 2
Durée d'hospitalisation
• 11-7( • P. 1( {21-30( •
>30
Graphe 14: Nombre de patients polytraumatisés hospitalisés répartis selon la durée d'hospitalisation
Bnsemb esdesdu1,ée�d1Hospi .
La Durée moyenne d'Hospitalisation ombre des Patients Rtudié:es
= 12" 17 J U-r
Tableau 15: Nombre de patients polytraumatisés hospitalisés au service de réanimation répartis selon le mode
de sortie.
Nombre 9 8
Evolutions
• P sauon D d
Passation Décédé
Favorable
Sur les dix-sept polytraumatisés admis. 53% ont bénéficié d'une passation
au service de Neurochirurgie.
Mortalité
Sur 1 7 polytraumatisés, nous avons recensé 8 décès soit une mortalité
globale de 4 7%.
Nombre 0 8
�v : ------
5 Ils 24 H
4 > 4H
) / /
Graphe 16: Nombre de patients polytraumatisés hospitalisés répartis selon l'évolution dans les 24H.
CA T devant un Page
Conclusion
La prise en charge du polytraumatisé ne s'improvise pas. Les équipes
médicales doivent être coordonnées par un médecin urgentiste en pré
hospitalier, un médecin anesthésiste-réanimateur à l'accueil. Le
profil professionnel des équipes doit s'appuyer sur l'expérience et la
formation. Certains gestes systématiques tels que la préparation de l'accueil
permettent d'optimiser la gestion du temps. C'est en effet, entre autres, en
stabilisant le plus vite ce type de patient que l'on peut espérer en améliorer
la morbidité et la mortalité liée au choc post traumatique précoce.
[6]. Lenfant F, Sobraques P, Nicolas F, Combes JC, Honnart D., Freyz M. Utilisation
par les internes d'anesthésie-réanimation du score de Glasgow chez le traumatisé
crânien. Ann Fr Anesth Réanim 1997; 16 : 239-43.