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Utilisation du théorème de Gauss

Table des matières


1 Méthode générale 1

2 Plan infini uniformément chargé 2


2.1 Invariances et symétries . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
2.2 Calcul du champ électrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
2.3 Calcul du potentiel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
2.4 Application au condensateur plan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

3 Primitives utiles pour les calculs de potentiel 4

4 Distribution cylindrique de charge 5


4.1 Invariances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
4.2 Calcul du champ électrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
4.3 Distributions de charges à symétrie cylindrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
4.3.1 Cylindre infini uniformément chargé en volume . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
4.3.2 Cylindre infini uniformément chargé en surface . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
4.3.3 Fil infini . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
4.3.4 Distribution quelconque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

5 Distribution sphérique de charge 9


5.1 Invariances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
5.2 Calcul du champ électrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
5.3 Distributions de charges à symétrie sphérique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
5.3.1 Charge ponctuelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
5.3.2 Sphère uniformément chargée en surface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
5.3.3 Sphère uniformément chargée en volume . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
5.3.4 Distribution quelconque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
5.4 Exercice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

1 Méthode générale
1. Identifier les invariances. En déduire le système de coordonnées à utiliser et de quoi dépend le
potentiel électrique V . Utiliser la formule du gradient dans le système de coordonnées utilisé
pour déterminer la direction du champ électrique E.~
2. Calculer le flux du champ électrique au travers d’une surface fermée bien choisie. Déterminer la
charge contenue dans cette surface. Appliquer le théorème de Gauss pour déterminer la norme
du champ électrique. On connaît maintenant la direction et la norme du champ électrique.
3. Intégrer la norme du champ électrique pour trouver la valeur du potentiel, à une ou plusieurs
constantes près. Si possible, imposer que le potentiel soit nul à l’infini. Sinon, donner une valeur
arbitraire au potentiel à un certain point. En déduire une des constantes. Si il y a d’autres
constantes, les déterminer en utilisant le fait qu’un potentiel électrique est toujours continu.

1
2 Plan infini uniformément chargé
z

y
x
σ

2.1 Invariances et symétries


Le système est invariant par translation selon x et y, donc V = V (z) .

~ = −−
E
−→
grad(V ) = −
∂V
~ux −
∂V
~uy −
∂V
~uz = −
∂V
~uz = E(z)~uz .
∂x ∂y ∂z ∂z

~ dV
E(z) = E(z)~uz avec E(z) = −
dz

~
Le système est invariant par réflexion selon le plan (xOy), donc E(−z) ~
= −E(z) .

2.2 Calcul du champ électrique


La surface à utiliser est un parallèlépipède rectangle de hauteur h et de surface S.

~n

~n
~n ~n
~n
σ

~n
−−→
~ sont orthogonaux, donc E
– Sur les faces latérales, ~n et E ~ · d2 S = 0.
−−→
– Sur la face supérieure, E ~ = E(h)
~ = E(h)~uz et ~n = ~uz . Par conséquent, E ~ · d2 S = E(h)d2 S. h
est constant sur toute la surface, donc le flux faux SE(h).
−−→
– Sur la face inférieure, E~ = E(−h)
~ ~
= −E(h) = −E(h)~uz et ~n = −~uz . Par conséquent, E ~ · d2 S =
E(h)d2 S. h est constant sur toute la surface, donc le flux vaut SE(h).
−−→
~ au travers du parallèlépipède vaut donc φ = ~ · d2 S = 2SE(h).
RR
– Le flux total de E Σ E
– La charge contenue dans le parallèlépipède vaut σS.

D’après le théorème de Gauss :


−−→
~ · d2 S = Qint
ZZ
E
Σ 0

2
σS σ
2SE(h) = ⇒ E(h) =
0 20
Finalement :

σ
~uz si z > 0



~
E(z) = 20
 σ
 − ~uz si z < 0


20

2.3 Calcul du potentiel

dV
Z
E(z)~uz = − ~uz ⇒ V (z) = − E(z)dz
dz
Donc :

 σ
 − z+C si z > 0


V (z) = 20
σ
z + C0

si z < 0



20
Le potentiel tend vers l’infini quand z tend vers l’infini. On ne peut donc pas imposer un potentiel
nul à l’infini. On peut par exemple imposer un potentiel V0 sur la plaque. Dans ce cas V (0) = C =
C 0 = V0 . Donc :

 σ
 V0 − z si z ≥ 0


V (z) = 20
 σ
 V0 + z si z ≤ 0


20

2.4 Application au condensateur plan


Souvent on utilise des plaques de surface S supposées infinies (approximation) pour faire des
condensateurs plans. Dans ce cas le champ électrique est la somme du champ créé par les deux
plaques et ont fixe la différence de potentiel entre les plaques :

σ
~uz
~ =
Au dessus des plaques : E σ −σ
= ~0 V+ l
20 u
~z + 20 u
~z −σ

~ = − σ u~z +
Entre les plaques : E −σ
= − σ0 u~z V−
20 20 u
~z

~ = − σ u~z −
Sous les plaques : E −σ
= ~0
20 20 u
~z

Entre les plaques :


σ
Z
V (z) = − E(z)dz = z+K
0
où K est une constante d’intégration. On peut se débarrasser de cette constante en soustrayant
les potentiels :
σ σ
V+ − V− = V (z+ ) − V (z− ) = (z+ − z− ) = l
0 0
Si les armatures sont de surface S, on a Q = σS, la charge portée par l’armature positive. On
cherche à calculer C, la capacité du condensateur, telle que Q = CV avec V = V+ − V− .

3
Q σS 0 S
C= = =
V+ − V− σl/0 l
On trouve une relation entre la surface du condensateur plan, l’écartement entre ses armatures et
sa capacité :

0 S
C=
l

3 Primitives utiles pour les calculs de potentiel


Le champ électrique est souvent « en r », « en 1/r » ou « en 1/r2 ». Voilà pourquoi il est utile de
connaître les primitives suivantes. Ici A est une constante et C une constante d’intégration.

A A
Z
− dr = + C
r2 r
A
Z
− dr = −A ln(r) + C
r
Z
− Adr = −Ar + C

Ar2
Z
− Ardr = − +C
2

4
4 Distribution cylindrique de charge
Exemple : cylindre infini.

y
x

4.1 Invariances
Le système est invariant par translation selon z et par rotation autour de (Oz), donc on utilise les
coordonnées cylindriques et V = V (r) .

~ = −−
E
−→
gradV = −
∂V
~ur −
1 ∂V
~uθ −
∂V
~uz = −
∂V
~ur = E(r)~ur
∂r r ∂θ ∂z ∂r

~ dV
E(r) = E(r)~ur avec E(r) = −
dr

4.2 Calcul du champ électrique


La surface à utiliser est un cylindre fermé de hauteur h et de rayon R.

−−→
~ au travers de
Face latérale d2 S = rdθdz~ur avec r = R, z ∈ [z0 , z0 + h] et θ ∈ [0, 2π]. Le flux de E
la face latérale vaut :

ZZ −−→ Z 2π Z z0 +h Z 2π Z z0 +h
φlat = ~
E(R) · d2 S = (E(R)~ur ) · (Rdθdz~ur ) = RE(R) dθdz = 2πRhE(R)
lat 0 z0 0 z0

−−
→ −−→
Face supérieure ~ · d2 S = 0, donc φsup = 0.
d2 S = rdrdθ~uz donc E

−−→ −−→
~ · d2 S = 0, donc φinf = 0.
Face inférieure d2 S = −rdrdθ~uz donc E

~ au travers du cylindre fermé vaut :


Le flux de E
ZZ −−→
φ(R, h) = ~ · d2 S = φlat + φinf + φsup = 2πRhE(R)
E
cyl(r,h)

Soit Qint (R, h) la charge contenue à l’intérieur du cylindre fermé. D’après le théorème de Gauss,
on a :

Qint (R, h)
φ(R, h) =
0

5
Par conséquent :

Qint (R, h)
2πRhE(R) =
0

~ = E(r)~ur avec E(r) = Qint (r, h)


E
2πrh0
Cette formule est valable pour toutes les distributions de charges à symétrie cylindrique.

4.3 Distributions de charges à symétrie cylindrique


4.3.1 Cylindre infini uniformément chargé en volume
Soit un cylindre infini de rayon R, uniformément chargé avec une densité volumique de charge ρ.


 πr 2 hρ si r ≤ R


Qint (r, h) =

 πR2 hρ si r ≥ R

Par conséquent :



si r ≤ R


 2
~ = E(r)~ur avec E(r) =
E
0

R2 ρ

si r ≥ R


0r
 2


2
 − r4ρ + C1

si r ≤ R
Z 

0
V (r) = − E(r)dr =
 2
 − R2 ρ ln(r) + C2 si r ≥ R


0

Si on impose le potentiel V = V0 à r = r0 avec r0 > R.

R2 ρ R2 ρ
V0 = V (r0 ) = − ln(r0 ) + C2 ⇒ C2 = V0 + ln(r0 )
20 20

R2 ρ R2 ρ R2 ρ R2 ρ r0
 
Donc pour r ≥ R, V (r) = − ln(r) + C2 = − ln(r) + ln(r0 ) + V0 = ln + V0
20 20 20 20 r

Par continuité, limr→R− V (r) = limr→R+ V (r).

R2 ρ R2 ρ r0 R2 ρ r0 R2 ρ
   
− + C1 = ln + V0 ⇒ C1 = ln + + V0
40 20 R 20 R 40

" #
r 2 ρ R2 ρ r0 R2 ρ ρR2 r0 r2
   
Donc pour r ≤ R, V (r) = − + ln + + V0 = V0 + 1 + 2 ln − 2
40 20 R 40 40 R R

Finalement :

2
h i
 V0 + ρR r2

r0 
1 + 2 ln − si r ≤ R


40 R R 2
V (r) =
 2
 V0 + R2 ρ ln rr0

si r ≥ R


0

6
4.3.2 Cylindre infini uniformément chargé en surface
Soit un cylindre infini de rayon R, uniformément chargé avec une charge par unité de surface σ.


 0 si r ≤ R


Qint (r, h) =

 2πRhσ si r ≥ R

Par conséquent :


 0 si r < R


~ = E(r)~ur avec E(r) =
E

σR
si r > R


 r
0



 C1 si r ≤ R
Z 

V (r) = − E(r)dr =

 − σR
0 ln(r) + C2 si r ≥ R

Si on impose le potentiel V = V0 à r = r0 avec r0 > R.

σR σR
V0 = V (r0 ) = − ln(r0 ) + C2 ⇒ C2 = V0 + ln(r0 )
0 0
σR σR σR r0
 
Donc pour r ≥ R, V (r) = − ln(r) + ln(r0 ) + V0 = V0 + ln
0 0 0 r
Par continuité, limr→R− V (r) = limr→R+ V (r).

σR r0
 
C1 = V0 + ln
0 R
Finalement :


 V0 + σR r0 
0 ln R si r ≤ R


V (r) =

 V0 + σR r0 
 ln r si r ≥ R


0

4.3.3 Fil infini


Soit un fil infini, de charge linéique (charge par unité de longueur) uniforme λ.

Qint (r, h) = λh
Par conséquent :

~ = E(r)~ur avec E(r) = λ


E
2π0 r
λ
Z
V (r) = − E(r)dr = − ln(r) + C
2π0
Si on impose le potentiel V = V0 à r = r0 .

λ λ
V0 = V (r0 ) = − ln(r0 ) + C ⇒ C = V0 + ln(r0 )
2π0 2π0

7
λ λ λ r0
 
Donc V (r) = − ln(r0 ) + ln(r0 ) + V0 = V0 + ln
2π0 2π0 2π0 r
Finalement :

λ r0
 
V (r) = V0 + ln
2π0 r

4.3.4 Distribution quelconque


Soit une distribution à symétrie cylindrique où la densité volumique de charge est définie en tout
point de l’espace par une fonction ρ(r).
ZZZ Z r
Qint (r, h) = ρ(r)d3 V = 2πh r0 ρ(r0 )dr0
cyl(r,h) 0
Rr 0 0 0
~ = E(r)~ur avec E(r) = 0 r ρ(r )dr
E
r0
Z
V (r) = − E(r)dr

8
5 Distribution sphérique de charge
Exemple : sphère.

y
x

5.1 Invariances
Le système est invariant par rotation autour de l’origine O du repère, donc on utilise les coordonnées
sphériques et V = V (r) .

~ = −−
E
−→
gradV = −
∂V
~ur −
1 ∂V
~uθ −
1 ∂V
~uφ = −
∂V
~ur = E(r)~ur
∂r r ∂θ r sin θ ∂φ ∂r

~ dV
E(r) = E(r)~ur avec E(r) = −
dr

5.2 Calcul du champ électrique


La surface à utiliser est une sphère de centre O et de rayon r.
−−

d2 S = r sin θdθdφ~ur avec r constant, θ ∈ [0, π] et φ ∈ [0, 2π].
Le flux de E~ au travers du cylindre fermé vaut :
ZZ −−→ Z 2π Z π
φ(r) = ~ · d2 S =
E (E(r)~ur ) · (r sin θdθdφ~ur ) = 4p ir2 E(r)
sph(r) 0 0

Soit Qint (r) la charge contenue à l’intérieur de la sphère de rayon r. D’après le théorème de Gauss,
on a :

Qint (r)
φ(r) =
0
Par conséquente :

Qint (r)
4πr2 E(r) =
0

~ = E(r)~ur avec E(r) = Qint (r)


E
4π0 r2
Cette formule est valable pour toutes les distributions de charges à symétrie sphérique.

9
5.3 Distributions de charges à symétrie sphérique
5.3.1 Charge ponctuelle
Soit une charge ponctuelle q située à l’origine O du repère.

Qint (r) = q
Par conséquent :

~ = E(r)~ur avec E(r) = q


E
4π0 r2
q
Z
V (r) = − E(r)dr = +C
4π0 r
Si on impose que le potentiel soit nul à l’infini :

lim V (r) = C = 0 ⇒ C = 0
r→∞

On a donc :

q
V (r) =
4π0 r

5.3.2 Sphère uniformément chargée en surface


Soit une sphère de rayon R, uniformément chargée en surface avec une densité surfacique de charge
σ.


 0 si r < R


Qint (r) =

 4πR2 σ si r > R

Par conséquent :


 0 si r < R


~ = E(r)~ur avec E(r) =
E
 2
 R σ2 si r > R


0 r



 C1 si r ≤ R
Z 

V (r) = − E(r)dr =
 2
 R rσ + C2 si r ≥ R


0

Si on suppose que le potentiel est nul à l’infini :

lim V (r) = C2 = 0
r→∞

Le potentiel doit être continu en R :

R2 σ
lim V (r) = lim V (r) ⇒ C1 =
r→R+ r→R− 0 R
Finalement :

10


 Rσ si r ≤ R


 0
V (r) =
 2
 R rσ si r ≥ R


0

5.3.3 Sphère uniformément chargée en volume


Soit une sphère de rayon R uniformément chargée avec une densité volumique de charge ρ.


 43 πr 3 ρ si r ≤ R


Qint (r) =

 34 πR3 ρ si r ≥ R

Par conséquent :



si r ≤ R


 3
~ = E(r)~ur avec E(r) =
E
0

 3
 R ρ2 si r ≥ R


30 r


2
 − ρr

60 + C1 si r ≤ R
Z 

V (r) = − E(r)dr =
 3
R ρ
r + C2 si r ≥ R


 3
0

Si on impose un potentiel nul à l’infini :

lim V (r) = C2 = 0
r→∞

Le potentiel doit être continu en R :

ρR2 R3 ρ R3 ρ ρR2 ρR2


lim V (r) = lim V (r) ⇒ − + C1 = ⇒ C1 = + =
r→R+ r→R− 60 30 R 30 R 60 20
Finalement :

2
 
 ρR r2

1 − si r ≤ R


20 3R2
V (r) =
R3 ρ

si r ≥ R


0r
 3

5.3.4 Distribution quelconque


Soit une distribution à symétrie sphérique où la densité volumique de charge est définie en tout
point de l’espace par une fonction ρ(r).
ZZZ Z r
Qint (r) = 3
ρ(r)d V = 4π r02 ρ(r0 )dr0
cyl(r,h) 0
R r 02 0 0
~ = E(r)~ur avec E(r) = 0 r ρ(r )dr
E
r2 0
Z
V (r) = − E(r)dr

11
5.4 Exercice

ρ2

ρ1
R1
R2

R20

La figure ci-dessus représente un système vu en coupe. Donner Qint (r) dans le cas où il s’agit d’une
distribution à symétrie sphérique et Qint (r, h) dans le cas où il s’agit d’une distribution à symétrie
cylindrique. Pour rappel, le volume d’une sphère vaut 43 πr3 et le volume d’un cylindre vaut πr2 h
(surface de la base fois la hauteur). ρ1 et ρ2 sont des densités volumiques de charge (charge par unité
de volume).

σ3

σ2

σ1

R1
R2

R3

Même chose avec la figure ci-dessus. Pour rappel, la surface d’une sphère vaut 4πr2 et la surface
de la face latérale d’un cylindre faut 2πrh (le périmètre fois la hauteur). σ1 , σ2 et σ3 sont des densités
surfaciques de charge (charge par unité de surface).

Réponses à la page suivante.

12
Première figure, avec une symétrie sphérique :


4 3
3 πr ρ1 si r ≤ R1









4 3
3 πR1 ρ1 si R1 ≤ r ≤ R2



Qint (r) =

4 3
3 πR1 ρ1 +
4
3 π(r
3 − R23 )ρ2 si R2 ≤ r ≤ R20









 4 πR13 ρ1 +
 4 03 − R23 )ρ2 si r ≥ R20
3 π(R2

3

Première figure, avec une symétrie cylindrique :




πr2 hρ1 si r ≤ R1









 πR12 hρ1 si R1 ≤ r ≤ R2


Qint (r, h) =

πR12 hρ1 + πhρ2 (r2 − R22 ) si R2 ≤ r ≤ R20









 πR12 hρ1 + πhρ2 (R202 − R22 ) si r ≥ R20

Deuxième figure, avec une symétrie sphérique :




0 si r < R1









 4πR12 σ1 si R1 < r < R2


Qint (r) =

4π(R12 σ1 + R22 σ2 ) si R2 < r < R3









 4π(R12 σ1 + R22 σ2 + R32 σ3 ) si r > R3

Deuxième figure, avec une symétrie cylindrique :




0 si r < R1









 2πR1 hσ1 si R1 < r < R2


Qint (r) =

2πh(R1 σ1 + R2 σ2 ) si R2 < r < R3










 2πh(R1 σ1 + R2 σ2 + R3 σ3 ) si r > R3

~
Remarque : Qint n’est pas défini sur les surfaces chargés à cause de la discontinuité. Le champ E
résultant est donc lui aussi discontinu. Le champ V est lui toujours continu. On trouve sa valeur aux
sur les surfaces chargées avec un « prolongement par continuité ».

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