MATÉRIEL FOURNI :
I. Données primaires :
A: Statistiques par branche d’activité pour 3 branches d’activité ; branche d’activité 1 production
de biens, branche d’activité 2 commerce de gros et de détail, et branche d’activité 3
producteurs d’autres services (tableau 1-3)
QUESTIONS :
1. Elaborer un tableau réconcilié des ressources et des emplois aux prix d’acquisition sur la base des
données fournies.
2. Elaborer un tableau réconcilié des ressources et des emplois aux prix de base sur la base des données
fournies. Noter que cela implique le calcul de plusieurs tableaux d’ajustement.
3. Sur la base du tableau des ressources et des emplois élaborés, montrer comment peut être calculé le
PIB à travers (a) l’optique de la production, (b) l’optique des dépenses, et (c) l’optique des revenus.
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I : DONNEES PRIMAIRES
Les statistiques par branche d’activité suivantes ont été élaborées pour chacune des 3 branches d’activité
de cette économie ; branche d’activité 1 producteurs de biens, branche d’activité 2 commerce de gros et
de détail, et branche d’activité 3 producteurs de services.
Excédent d’exploitation 90
Formation de capital :
Biens A 200
Formation de capital :
Biens A 20
Le tableau ci-après présente les estimations de dépenses de consommation finale par produit aux prix
d’acquisition, qui ont été calculées à partir de différentes sources (telles que les statistiques sur les ventes au
détail, les enquêtes budget-consommation des ménages, et les comptes des administrations publiques).
Le montant des exportations et des importations présenté dans le tableau ci-après est estimé à partir des données
douanières et d’autres sources.
Le tableau ci-après présente les estimations de marges commerciales par produit et catégorie d’utilisateurs, qui
ont été réalisées à partir de différentes sources.
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Biens A
Consommation intermédiaire, branche d’activité 1 5
Consommation intermédiaire, branche d’activité 2 2
Consommation intermédiaire, branche d’activité 3 5
Dépense de consommation finale 28
Formation de capital fixe 5
Biens B
Consommation intermédiaire, branche d’activité 2 2
Consommation intermédiaire, branche d’activité 3 15
Dépense de consommation finale 50
Exportations 3
Vous êtes informés du fait qu’il n’y a aucune subvention sur les produits ni de taxes sur la valeur ajoutée.
Toutefois, les biens B sont soumis à des droits d’accise pour certains emplois. Le tableau ci-après
présente une estimation des droits d’accise sur les biens B par catégorie d’utilisateurs, établie à partir des
données fournies ci-dessus, des données issues des comptes des administrations publiques, et des taux
d’impôts déterminés à partir des réglementations fiscales.
Biens B
Consommation intermédiaire, branche d’activité 2 2
Consommation intermédiaire, branche d’activité 3 16
Dépense de consommation finale 50
F. Autres informations
L’analyse des statistiques du commerce extérieur détaillées met en évidence deux éléments :
1. Les importations de biens A constituent des biens d’équipement.
2. Les importations de biens B constituent des biens destinés aux emplois intermédiaires.
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3. Services
4. Services de distribution
Aux prix d’acquisition
Aux prix de base
Total aux prix de base
+ Total droits sur les importations
+ Total droits d’accise
Total aux prix du producteur
3. PIB selon l’optique de la production, l’optique des dépenses et
l’optique des revenus
Etape A. Calcul du tableau des emplois aux prix de base + droits sur les importations
Emplois, prix de base + droits sur les importations Consommation intermédiaire Emploi final
Branches d’activité Dépense de Formation de Variation des Exportations Total des
Produits consommation capital fixe stocks (f.a.b) emplois
Branche Branche Branche
d’activité 1 d’activité d’activité 3
biens 2 Services
Commerc
e
1. Biens A 285 8 45 112 375 9 0 834
2. Biens B 790 16 149 470 0 38 417 1880
3. Services 280 20 320 500 0 - 100 1220
4. Services de distribution 5 4 20 78 5 - 3 115
= Total aux prix de base + droits 1360 48 534 1160 380 47 520 4049
+ Total droits d’accise 0 2 16 50 0 0 0 68
= Total prix d’acquisition 1360 50 550 1210 380 47 520 4117
Note : emplois aux prix de base plus droits sur les importations = tableau des emplois aux prix d’acquisition moins tableau des emplois pour les marges commerciales moins tableau
des emplois pour les droits d’accis
Calcul des emplois aux prix de base : tableau de synthèse
2. Biens B prix d’acquisition 790,0 20,0 180,0 570,0 0,0 38,0 420,0 2018,0
- Marges commerciales 0,0 2,0 15,0 50,0 0,0 0,0 3,0 70,0
- Droits d’accise 0,0 2,0 16,0 50,0 0,0 0,0 0,0 68,0
- Droits sur les importations 25,0 0,5 4,5 0,0 0,0 0,0 0,0 30,0
= Aux prix de base 765,0 15,5 144,5 470,0 0,0 38,0 417,0 1850,0
+ droits d’accise 68
+ Droits sur les importations 44
Polycopié 1
Compte de biens et services;
Ressources Emplois
Production : Consommation intermédiaire :
Blé 1000 Semences 600
Farine 1800 Blé 1000
Marges de détail 200
Farine 500
Total des ressources 3700 Total des emplois 3700
Compte de production
Emplois Ressources
Consommation intermédiaire : Production :
Semences 600 Blé 1000
Blé 1000 Farine 1800
Marges de détail 200
Impôts sur les produits 100
PIB 1500
Total des emplois 3100 Total des ressources 3100
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Polycopié 2
Polycopié 3
Tableau des emplois
(Prix d’acquisition)
RESSOURCES
- 11 -
5. Véhicules automobiles 900 240 1140 100 100 1340
7. Services de distribution - - - - - - - - - -
Total aux prix d’acquisition 39 409 60 50 890 243 530 23 520 2764
Polycopié 6
Supposons que l’on puisse obtenir affecter les marges et les impôts sur les produits de la manière suivante :
Marges sur les emplois
Consommation intermédiaire Emploi final
Branches d’activité Consommation : Formation Variations Exportat Total des
Produits emplois
Industrie Industri Admin. Comme Ménage Admin. de capital de stocks ions
s es publiques rce s publiqu fixe (f.a.b.)
minières manufac es
-turières
1. Minerai de fer 20 20
2. Charbon 4 8 10 8 30
3. Électricité
4. Administrations publiques
6. Matières premières
7. Services de distribution - - - - - - - - -
Total 4 8 - - 70 - 40 - 28 150
- 14 -
Polycopié 7
2. Charbon
3. Électricité
4. Administrations publiques
6. Matières premières
7. Services de distribution - - - - - - - - - -
Total - - - - 80 - 20 - - 100
Polycopié 8
Ces informations permettent de calculer le tableau des emplois aux prix de base.
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4. Administrations publiques 10 243 253
Total aux prix du producteur 39 409 60 50 890 243 530 23 520 2764
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Part II. : Présente un certain nombre de cas ayant trait à la distinction entre les unités (unités
institutionnelles et établissements) et les types d’activités (principale, secondaires et auxiliaires).
Part III. : Description des unités qui font partie du secteur public. Il s’agit ici de déterminer à quel
secteur institutionnel appartient chaque unité.
Part IV. : Organisation du secteur de la santé du Fundlandia. Les participants sont chargés de déterminer
à quel secteur institutionnel appartient chaque unité en explorant les points de démarcation entre les
secteurs public et privé.
Chaque groupe de travail proposera une solution, fruit de l’effort de tous ses membres. Les solutions
n’étant pas toujours nettement définies, il importe de donner des réponses bien fondées.
Documentation fournie :
Partie I. : Résidence
La résidence est traitée en détail aux paragraphes 14.7 à 14.34 du SCN 1993. Veuillez vous reporter
également à d’autres sections du chapitre 14.
1. Alpha est une entreprise de construction constituée en société au Microlandia, où elle a son siège. La
société Vega, qui appartient à 100 % à des résidents des États-Unis, détient 60 % du capital d’Alpha.
Vingt pour cent du capital d’Alpha sont détenus par le gouvernement du Microlandia et les 20 %
restants par le secteur privé du Microlandia. Alpha n’a pas de bureau permanent à l’extérieur du
Microlandia, bien que toutes ses activités de construction aient lieu hors de ce pays.
2. Alpha installe une usine préfabriquée au Sisland. L’activité d’installation au Sisland dure de février à
août 1995 et le projet de construction a été dirigé à partir du siège d’Alpha.
3. Alpha construit un hôtel dans la capitale du Sisland. Les travaux sont dirigés du bureau local
qu’Alpha a récemment ouvert au Sisland. Ils ont commencé en novembre 1993 et s’achèveront en
juin 1996.
5. Railways Inc. est une entreprise constituée en société au Fundlandia, où elle a son siège. La société
exploite un réseau ferroviaire dans trois économies adjacentes, Fundlandia, Eden et Nostaw.
6. International Shipping Inc. est une entreprise constituée en société au Microlandia. Du Microlandia,
elle exploite une vaste flotte de navires transportant des biens partout dans le monde. Les navires sont
immatriculés au Waterlandia et appartiennent à une autre entreprise - Shipping Investment Inc. – qui
est constituée en société au Sisland.
Notes d’accompagnement
Il existe une relation hiérarchique entre les unités institutionnelles et les établissements. Une unité
institutionnelle est composée d’un ou de plusieurs établissements. Chaque établissement appartient à une,
et à une seule, unité institutionnelle (SCN 1993, paragraphe 2.47).
L’élaboration d’un compte de production et d’un compte d’exploitation (ainsi que d’études de
productivité, etc.) implique qu’il soit possible d’obtenir des données sur la production, la consommation
intermédiaire, les impôts sur la production, les subventions à la production, les effectifs et la formation de
capital pour l’établissement. Lorsque des activités différentes sont exercées en un seul lieu par une seule
entreprise et que les comptes de l’entreprise ne font pas apparaître une nette distinction entre les
différentes activités, il n’est peut-être pas possible, dans la pratique, de diviser l’unité institutionnelle en
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différentes unités d’activité. En conséquence, toutes ces activités sont généralement considérées comme
étant exercées par un seul établissement. Une telle unité à activités multiples est classée dans la branche
d’activité qui contribue le plus à la valeur ajoutée.
L’attention est centrée ici sur i) la distinction entre les unités (unités institutionnelles et établissements, ii)
la distinction entre les activités principale, secondaires et auxiliaires, et iii) la classification en secteurs et
groupes d’activité (selon la CITI).
En ce qui concerne les activités auxiliaires, il importe de noter que leur produit n’est pas destiné à être
utilisé hors de l’entreprise. Une activité auxiliaire est une activité d’appui exercée au sein d’une entreprise
dans le but de créer l’environnement qui lui permettra d’exercer son activité principale ou ses activités
secondaires (SCN 199, paragraphe 5.9) et elle constitue un élément d’entrée de ces activités.
1. L’arrière grand-père de M. Colvert avait créé une brasserie locale, essentiellement en transformant la
grange située près de sa maison. Ses deux fils y travaillaient avec lui, sa femme tenait les livres et un
cocher livrait la bière aux clients.
2. Depuis lors, les affaires ont bien marché pour la famille Colvert, et le seul héritier, M. Colvert IV,
gère maintenant une entreprise de 50 employés. Il est le seul propriétaire de l’usine et, pour des
raisons de commodité, possède un office doté de deux employés chargés de servir du café et des
rafraîchissements lorsqu’il a des réunions ou des invités. Le service de comptabilité s’est élargi et a
maintenant 3 employés à plein temps, mais les activités de livraison sont sous-traitées. Il existe en
outre un service des ventes doté de deux employés.
3. Le personnel s’est plaint de ne pas avoir accès aux services du buffet dont bénéficie la direction, et M.
Colvert a décidé d’étendre les services de l’office à son personnel, qui peut maintenant acheter de la
nourriture et des boissons à des prix inférieurs à ceux du marché dans un emplacement désigné
(appelé de façon assez prétentieuse “Restaurant du personnel”).
i. Cette nouvelle situation crée-t-elle une différence pour ce qui est des établissements et activités
(en particulier des activités secondaires et auxiliaires) ?
4. Bien que le restaurant soit petit et le niveau des prix peu élevé, M. Colvert arrive au bout d’un certain
temps à maîtriser les secrets de la restauration et le Restaurant du personnel commence à dégager des
bénéfices. Encouragé par ce résultat, M. Colvert décide de l’ouvrir au public (son intention étant
surtout d’offrir un lieu où les clients puissent goûter l’excellente bière de sa brasserie). Le restaurant
est à présent appelé "La cave à bière de Colvert".
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i. Cette nouvelle situation crée-t-elle une différence pour ce qui est des établissements et activités
(en particulier des activités secondaires et auxiliaires) ?
5. Les activités de restauration deviennent fort rentables et M. Colvert décide d’ouvrir un autre
restaurant dans un autre quartier de la ville, appelé "La maison de la bière de Colvert", de même
qu’un restaurant dans chacun des six villages voisins. En tout, ces restaurants ont 60 employés.
1. Tigers Incorporated fabrique des motos dans ses succursales d’Austin et Boston, et des bicyclettes dans
sa succursale de Charlton. Le nombre d’employés de ces succursales sont respectivement de 100, 300 et
60. Le siège, qui compte 46 employés, est situé à Charlton.
i. Quelle est l’activité auxiliaire de Tigers Inc., et comment sa production est-elle répartie entre
ses établissements ?
2. Pour promouvoir les ventes, le service des ventes, qui a 23 employés, est séparé du siège et installé dans
une autre ville, Denver.
i. Dans son nouvel emplacement, le service des ventes est-il un établissement distinct ?
ii. En quoi les résultats changent-ils par rapport à la situation précédente ?
3. Les 23 employés du service des ventes, mécontents des conditions offertes par Tigers Inc.,
démissionnent et créent leur propre entreprise "Bicycle Inc.”, qui vend des bicyclettes produites par
Tigers Inc. et d’autres fabricants.
i. Quel est le statut de la nouvelle entreprise ? Est-ce un établissement ou une unité institutionnelle ?
Comment est-elle classée ?
1. La ville d’Arriane possède un certain nombre de piscines en plein air qui sont ouvertes au public. Les
piscines sont gérées par la Direction des parcs et des activités sportives et récréatives (DPSR), qui
cherche à dégager un excédent suffisant pour payer les améliorations à apporter aux biens
d’équipement et pour aider à financer des bourses à l’intention de nageurs et autres athlètes doués.
Pour le moment, les bénéfices sont d’environ 10 % du total du chiffre d’affaires annuel. Le service
des piscines (SP) de la DPSR emploie 20 personnes. Afin de suivre les opérations du SP, la DPSR
tient des comptes séparés qui retracent le stock et la formation de capital ainsi que les dépenses et
recettes courantes de ce service. Le SP et la DPSR n’exercent pas un contrôle indépendant sur les
recettes, car c’est le conseil municipal qui prend toutes les importantes décisions concernant les
piscines. Pour ses autres activités, la DPSR est entièrement tributaire des dotations du budget
municipal.
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i. Dans quelle branche d’activité le SP et la DPSR doivent-ils être classés ? Ont-ils une production
marchande ou non marchande ?
ii. À quel secteur institutionnel appartiennent-ils ?
2. L’année suivante, le taux de fréquentation des piscines baisse sensiblement en raison du mauvais
temps, et le SP accuse une perte égale à 10 % du chiffre d’affaires total.
3. La ville d’Arriane vend l’une des piscines à une société aéroportuaire voisine qui la met à la
disposition de ses employés.
i. Quel(s) type(s) d’unité statistique est la piscine ? une unité institutionnelle distincte, un
établissement marchand ou non marchand ou une unité auxiliaire ? Dans quel secteur
institutionnel et dans quelle branche d’activité cette piscine doit-elle être classée ?
Ci-dessous figure une brève description des différentes institutions du Fundlandia. La description donne
suffisamment d’informations pour vous permettre de déterminer le secteur ou le sous-secteur auquel
appartiennent les institutions. Toutes les institutions sont censées satisfaire aux critères d’unités
institutionnelles distinctes. Après avoir lu la description, veuillez indiquer le secteur et sous-secteur de
chaque institution.
1. Air Fundlandia - Air Fundlandia est une entreprise constituée en société qui a été créée par décret
du Parlement pour fournir des services publics de transport aérien. La société offre des services
de transport de passagers, de courrier et de marchandises sur des routes nationales et
internationales. Air Fundlandia est responsable devant le Parlement en la personne du Ministre
des transports.
2. Commission de lutte contre l’inflation – La Commission a été créée par la loi anti-inflation. Elle
suit les variation des prix, des bénéfices, de la rémunération et des dividendes, consulte les parties
intéressées et négocie avec elles pour faire en sorte que ces variations demeurent dans les limites
des directives et fournit au public des informations sur l’inflation et ses causes. Les membres de
la Commission sont nommés par le Gouverneur en conseil, qui est responsable devant le
Parlement en la personne du Ministre des finances.
3. Autorité du pont Blue Water – Créée par la loi sur l’Autorité du pont Blue Water, cette institution
sans but lucratif est chargée de l’exploitation d’un pont à péage. Le montant du péage doit être
approuvé par la Commission des transports. Le produit du péage doit servir en totalité à financer
l’exploitation et l’entretien du pont actuel ou la construction d’un nouveau pont. L’Autorité n’est
pas un agent de la Couronne mais ses membres sont nommés par le Gouverneur en conseil.
4. Commission fundlandiane du blé – La Commission a été dotée de la personnalité morale par la loi
sur la Commission fundlandiane du blé pour commercialiser, dans le cadre des échanges
interprovinciaux et d’exportation, les céréales cultivées au Fundlandia. Elle a notamment le
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pouvoir d’acheter, stocker, transférer, vendre, expédier ou écouler les céréales par tout autre
moyen. La commission n’achète que les céréales produites dans la zone désignée et contrôle le
marché céréalier dans cette zone. Elle fait rapport au Parlement.
5. Héritage Fundlandia – Établi par le loi sur les sociétés, Héritage Fundlandia est une fondation
nationale indépendante de l’État, dont le but est d’assurer la conservation des édifices et
domaines naturels qui sont d’importance pour l’héritage du pays. Ses travaux sont financés par
les droits d’adhésion, des dons ainsi que les intérêts sur un fond de dotation auquel le
gouvernement fédéral a versé 12 millions d’unités de monnaie nationale. Heritage Fundlandia
cherche à mobiliser les concours du grand public, des sociétés, etc. L’adhésion est ouverte à tout
le monde.
6. Caisse de retraite des agents des administrations provinciales – Reçoit les cotisations de retraite
des agents des cinq administrations provinciales, ainsi que les cotisations correspondantes de ces
dernières. La participation est obligatoire. Le produit de ces cotisations ne peut être placé que
dans des titres des administrations provinciales et sert à financer les prestations aux retraités. Les
échelles d’indemnités sont les mêmes d’une province à l’autre.
Les soins de santé au Fundlandia sont financés principalement par le budget de l’État. Cependant, les
services médicaux sont fournis par un éventail d’institutions différentes, dont la plupart appartiennent à
l’État et sont gérées par lui.
La plupart des institutions qui n’appartiennent pas à l’État et ne sont pas gérées par lui travaillent pour lui
sur une base contractuelle et participent au régime de santé des administrations publiques. L’État règle ces
institutions par traitement fourni. En général, le montant à la charge des patients est faible et, à
l’exception des soins de santé primaire (docteurs de famille), ceux-ci ne peuvent pas choisir librement
leur prestataire de services médicaux mais doivent recourir aux institutions assignées à leur région.
Cependant, quelques institutions commerciales n’appartenant pas au régime de santé de l’État se sont
récemment créées. Le traitement qu’elle fournisse est entièrement à la charge des patients. Toutes les
institutions médicales au Fundlandia sont tenues de suivre un code de conduite général établi par les
autorités.
Une brève description de certaines des institutions de santé est présentée ci-après et votre tâche est de les
classer dans le secteur approprié.
1. Plastic Surgery unlimited assure l’exploitation commerciale d’une clinique qui fournit des
services de chirurgie esthétique à ceux qui veulent améliorer leur physique. Le traitement est
entièrement à la charge du patient. La clinique traite en outre un nombre limité de patients qui lui
est assigné par la Direction des soins de santé. Environ 30 % de ses recettes proviennent de ces
activités.
2. Private Doctors unlimited assure l’exploitation commerciale d’une clinique qui fournit, sur une
base contractuelle, des soins médicaux au public pour le compte de l’État. Environ 80 % de ses
recettes proviennent du budget. La clinique participe au régime de santé de l’État. Cependant, les
autorités n’ont pas le contrôle des activités de la clinique ni des excédents dégagés.
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3. Une organisation religieuse a créé une institution sans but lucratif qui possède et gère un groupe
d’hôpitaux. Tous les hôpitaux participent au régime de santé de l’État, travaillent sur une base
contractuelle pour ce dernier et tirent du budget l’essentiel de leurs recettes. Cependant, les
autorités n’ont pas le contrôle des activités des hôpitaux ni des excédents dégagés
Réponses proposées
Partie I. : Résidence
2.i. Alpha est une société résidente du Microlandia. D’après les informations disponibles, il semble
que l’activité d’installation d’Alpha au Sisland ne doit pas être considérée comme relevant d’une
unité institutionnelle fictive distincte parce qu’il n’y a pas au Sisland un chantier séparé sur lequel
la production est physiquement assurée, et le projet est d’une durée relativement courte.
ii. Cela signifie que l’activité d’installation est exercée par un résident du Microlandia, que la
production est attribuée au Microlandia et que le Microlandia a exporté des services de
construction au Sisland. (Cf. SCN 1993, paragraphe 14.102.)
4.i. L’immeuble et le terrain font partie du territoire économique du Microlandia parce qu’ils sont la
propriété de son ambassade.
ii. La construction entre dans la production du Sisland parce que c’est une société résidente du
Sisland qui effectue les travaux; il y a ensuite exportation par le Sisland de cette production au
Microlandia. (Il convient de noter que l’acquisition par le gouvernement du Microlandia du
terrain situé au Sisland n’est pas une exportation de biens et services mais une acquisition d’un
actif non financier non produit, à enregistrer dans le compte de capital en tant qu’opération avec
le reste du monde).
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5.i. En principe, lorsqu’une unité exerce son activité de façon régulière et continue dans deux pays au
moins — comme dans le cas de l’exploitation d’un réseau ferroviaire ou d’oléoducs —, elle est réputée
avoir son centre d’intérêt économique, et donc une unité résidente distincte, dans chaque pays (cf. SCN
1993, paragraphe 14.25, et Précis de la balance des paiements, paragraphes 99-106). Cependant, il faut
en outre que la société ferroviaire tienne des comptes séparés pour les activités exercées dans les
différents pays et que ces activités soient reconnues par le fisc ou les autorités chargées de l’octroi des
permis des autres pays. Sinon, la production totale de Railways Inc. doit être incluse dans la production
brute du Fundlandia.
6.i. La production d’International Shipping Inc. fait partie de la production brute du Microlandia. Les
activités d’exploitation de matériel mobile, tels que les navires, dans les eaux internationales sont
attribuées à l’économie de résidence de l’exploitant (cf. SCN 1993, paragraphe 14.25). Le fait que les
navires sont immatriculés au Waterland et appartiennent à une autre entreprise, Shipping Investment Inc.,
constituée en société au Sisland est sans importance.
ii.Les matelots du Bayland qui travaillent sur ces navires restent des résidents du Bayland s’ils retournent
de temps en temps dans ce pays. Bien qu’ils travaillent et vivent la plupart du temps hors du Bayland, leur
centre d’intérêt économique reste dans le Bayland.
1.i. Bien que cela ne soit pas explicitement indiqué, il est peu probable que la brasserie soit une
entreprise constituée en société. Par conséquent, c’est une entreprise appartenant à un ménage,
qui fait partie du secteur des ménages. Cette entreprise, de même que la famille du grand-père
Colvert, est une unité institutionnelle. Si nous supposons que le cocher ne vit pas avec eux, il
constitue lui aussi une unité institutionnelle, et la même règle s’applique aux fils.
ii. Il n’y a pas d’autres activités de production marchande, donc aucune activité secondaire.
iii. Les activités auxiliaires mentionnées sont la tenue des livres et le transport.
2.i. M. Colvert est le seul propriétaire et son entreprise n’est pas constituée en société. Souvent, une
petite entreprise appartenant à un ménage et non constituée en société ne peut être distinguée de
ses propriétaires et faut alors partie du secteur des ménages. Cependant, la taille de l’entreprise
(50 employés) et le fait qu’elle est probablement exploitée indépendamment de l’unité familiale
offrent de bonnes raisons de la classer parmi les quasi-sociétés. Nous aurions dans ce cas deux
unités institutionnelles, à savoir i) le ménage de M. Colvert et ii) l’entreprise de M. Colvert. Ces
unités relèvent, l’une, du secteur des ménages et, l’autre, du secteur des sociétés non financières.
La décision finale varie selon que l’entreprise agit ou non comme si elle détient des actifs et
effectue ou non des opérations, de son propre chef, avec d’autres unités. Une importante
indication d’un tel comportement indépendant est la tenue d’un ensemble complet de comptes,
notamment des comptes de patrimoine et des comptes de résultat, qui sont séparés de ceux du
propriétaire.
ii. L’activité principale de l’entreprise relève de la Division 15 de la CITI, Fabrication de produits
alimentaires et de boissons.
iii. Il n’y a pas d’autre activité dont la production est commercialisable, donc pas d’autre activité
secondaire.
iv. Les activités auxiliaires mentionnées sont la tenue des livres, les ventes et la restauration.
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3.i. Bien que le restaurant soit réservé seulement aux employés de la brasserie, il ne répond pas aux
critères de base d’une activité auxiliaire, qui est d’être une activité d’appui dont le produit se
rencontre couramment en entrée pour quasiment n’importe quel type d’activité productive. Un
restaurant destiné à l’usage exclusif des employés n’entre pas dans le processus de production de
bière (contrairement à la tenue des livres, par exemple). La conclusion est donc que le restaurant
constitue une activité secondaire de la brasserie, produisant des services de restauration aux
employés. Le traitement généralement accepté est celui qui consiste à considérer de telles unités
comme des établissements à activités multiples, à classer dans la branche d’activité qui contribue
le plus à la valeur ajoutée. Il est à noter que le produit de cet établissement relève de deux
catégories : fabrication de produits alimentaires et de boissons et services d’hôtellerie et de
restauration. Cependant, si des comptes séparés sont tenus pour le restaurant, celui-ci pourrait être
considéré comme un établissement distinct (à classer dans la division 55 de la CITI, Hôtels et
restaurants).
4.i Le fait que l’unité commence à réaliser des bénéfices est une claire indication de la tenue de
comptes. Par conséquent, l’unité est assurément un établissement distinct.
5.i. La plupart des effectifs travaille maintenant dans les restaurants et, si nous prenons cela comme
indicateur supplétif, il s’ensuit que les services de restauration sont ceux qui contribuent le plus à
la valeur ajoutée. Cependant, la décision devrait être prise après analyse des bénéfices engendrés
par les deux activités (production de bière et services de restauration).
ii. Nous avons maintenant 9 établissements, à savoir : la brasserie, le restaurant situé dans le même
lieu (La cave à bière de Colvert), le restaurant ouvert dans un autre quartier de la ville (La maison
de la bière de Colvert) et les six restaurants situés dans d’autres villages. Il convient de noter que
les 8 restaurants et la brasserie ne peuvent pas être considérés comme des unités institutionnelles
distinctes, même s’ils tiennent des comptes séparés. Les quasi-sociétés ne sont détachées que des
secteurs des ménages, des administrations publiques et du reste du monde, jamais du secteur des
sociétés non financières ou financières.
1.i. Le siège exerce une activité auxiliaire. Il y a trois établissements, deux à classer dans la division 34
de la CITI, Fabrication de véhicules automobiles (Austin et Boston) et un dans la division 35 de
la CITI, Fabrication d’autres matériels de transport (Charlton). Dans le cas présent, les dépenses
d’exploitation et les effectifs du siège doivent être attribués aux établissements en proportion de
leur taille (par exemple, sur la base de la production, de la valeur ajoutée ou du nombre
d’effectifs). Si le nombre d’effectifs est utilisé comme critère de répartition, le total des effectifs à
attribuer à la division 34 de la CITI serait égal à 440 (100* (1+46/460)+ 300 *(1+46/460)) et
celui à affecter à la division 35 de la CITI, Fabrication d’autres matériels de transport, serait égal
à 66 (60 *(1+46/460)).
2.i. En tant qu’activité auxiliaire, le service des ventes, même situé dans une autre ville, ne constitue
pas un établissement distinct (voir le paragraphe 5.22 du SCN 199).
ii. En conséquence, rien ne change par rapport à la situation précédente.
3.i. La nouvelle entreprise est une unité institutionnelle distincte, et ses activités sont classées dans le
Commerce de gros (CITI, groupe 6100) ou le Commerce de détail (CITI, groupe 6200), selon la
nature de ses clients. Elle appartiendrait au secteur des sociétés non financières, car on suppose
que, étant la propriété commune de 23 personnes, elle constitue une société ou un partenariat
- 25 -
reconnus par la loi comme étant une entité juridique distincte pour laquelle sont établis des
comptes de résultat et de patrimoine.
1.i. Il semble que le Service des piscines (SP) et, très probablement, les autres services de la Direction
des parcs et activités sportives et récréatives (DPSR) doivent être classés dans la division 92 de la
CITI, Activités récréatives, culturelles et sportives. Ayant clairement l’intention de recouvrer ses
coûts et de réaliser un léger bénéfice, le SP est sans manifestement producteur marchand.
ii. Cependant, le SP ne répond pas aux critères d’unité institutionnelle distincte. Sauf dans ses
affaires courantes, le SP n’a pas vraiment d’autonomie décisionnelle. Il ne tient pas un ensemble
complet de comptes (dont l’établissement ne serait d’ailleurs pas significatif) et il ne jouit pas
d’un statut juridique indépendant. En conséquence, il fait partie de la DPSR, qui relève du secteur
des administrations publiques (dans la terminologie des statistiques de finances publiques, le SP
est une unité de production marchande des administrations publiques).
Toutes les activités marchandes de la DPSR forment une division distincte (SP) et, outre des
données séparées sur le stock et la formation de capital, les informations disponibles sont
suffisantes pour permettre d’établir séparément des comptes de production et d’exploitation pour
le SP. En conséquence, le SP doit être considéré comme un établissement distinct de production
marchande qui appartient au secteur des administrations publiques. Les autres unités de la DPSR
doivent être traités comme des établissements non marchands, sous réserve que l’on dispose
d’informations suffisantes pour pouvoir les séparer de l’activité globale de l’administration
municipale.
2.i. Si les prix restent économiquement significatifs, cette perte imprévue ne devrait pas faire de
différence; la plus grande partie des coûts serait encore couverte par les ventes. En outre, pour
éviter de reclasser constamment les mêmes unités, il est recommandé de ne pas modifier les
classifications lorsqu’il se produit des changements temporaires. En conséquence, le SP reste un
établissement marchand.
3.i. L’activité et les employés de la piscine sont passés du secteur des administrations publiques à
celui des sociétés non financières. La piscine ne constitue pas une unité institutionnelle distincte
mais fait partie intégrante de la société aéroportuaire. En outre, bien que la piscine soit réservée
uniquement aux employés de cette société, elle ne satisfait pas aux critères de base de l’activité
auxiliaire, qui est d’être une activité d’appui dont le produit se rencontre en entrée pour quasiment
n’importe quel type d’activité productive. Une piscine réservée à l’usage exclusif des employés
n’entre en aucun cas dans le processus de production. On peut donc conclure que la piscine
constitue une activité secondaire de la société aéroportuaire, produisant des services récréatifs
(marchands) qui sont fournis aux employés sous forme de rémunération en nature.
7. Air Fundlandia — Société publique non financière. C’est une entreprise appartenant aux
administrations publiques qui vend sa production sur le marché à un prix économiquement
significatif.
- 26 -
9. Autorités du pont Blue Water — Administration centrale ou société publique non financière. Le
péage est généralement considéré comme un droit à verser pour le service qu’est l’utilisation du
pont. Bien qu’elle soit une institution sans but lucratif, l’Autorité du pont doit être classée parmi
les sociétés publiques non financières si le péage est considéré comme étant fixé à un niveau
économiquement significatif (c’est-à-dire influant sur la demande d’utilisation du pont). Sinon,
elle doit être classée dans le secteur de l’administration centrale parce qu’elle produit un service
non marchand.
10. Commission fundlandiane du blé — Société publique non financière. Il est clair que cette unité
achète et vend des biens sur le marché à des prix économiquement significatifs. Le fait qu’elle est
en situation de monopole est sans importance et ses fonctions réglementaires sont secondaires.
Même si sa fonction était de réglementer les prix par ses activités commerciales, elle n’en
demeurerait pas moins une société publique non financière.
11. Héritage Fundlandia - ISBLSM. C’est une institution sans but lucratif dont la production est non
marchande. Ce n’est pas aux administrations publiques, ni aux entreprises que ses activités
bénéficient, mais à l’ensemble de la population.
12. Caisse de retraite des agents des administrations provinciales — Administrations locales ou
sociétés d’assurance et fonds de pension S.123, selon qu’il s’agit d’une unité institutionnelle
distincte ou non. C’est un régime de pension avec constitution de réserves offert par les
administrations locales. Les activités des régimes publics de pension avec constitution de
réserves, organisées sous forme d’unités institutionnelles distinctes, doivent être attribuées au
secteur financier et non aux administrations publiques.
1. Sociétés non financières privées. C’est une unités institutionnelle non financière distincte qui
exerce des activités marchandes. Elle n’appartient pas aux administrations publiques ni n’est
placée sous leur contrôle. Sa production est entièrement composée de services marchands, qui
sont vendus sur le marché à des prix économiquement significatifs. La plupart est directement
payé par les ménages, mais 30 % sont produits pour les administrations publiques contre
paiement des services fournis, c’est-à-dire vendus aux administrations publiques.
2. Sociétés non financières privées. La situation est la même que dans le cas précédent. Cependant,
ici, l’unité produit uniquement pour les administrations publiques contre paiement des services
fournis, selon les informations données, à des prix économiquement significatifs. Les
administrations publiques achètent les services à «Private Doctors unlimited» et transfèrent les
services directement aux ménages (transferts en nature). Comme «Private Doctors unlimited» est
financé par les paiements reçus des administrations publiques en échange de services, ces
paiements ne doivent pas être considérés comme des transferts ou subventions, mais comme des
règlements de services marchands, à enregistrer dans les comptes des administrations publiques
parmi les dépenses de consommation de ces dernières.
- 27 -
3. Sociétés non financières privées. La situation est la même que dans les deux cas précédents. Le
fait que les hôpitaux sont gérés par une institution sans but lucratif est sans importance. Sur la
base des informations fournies, la totalité de la production est vendue aux administrations
publiques à des prix économiquement significatifs. En conséquence, l’unité doit être considérée
comme un producteur marchand. En outre, elle n’est pas placée sous le contrôle des
administrations publiques et fait donc partie des sociétés non financières privées.
- 28 -
Premier travail :
En utilisant les informations ci-dessous, déterminez les soldes comptables et les éléments manquants de
l’ensemble des comptes du secteur des sociétés non financières en attribuant à chaque catégorie de
données ci-dessous une position unique dans la feuille de travail et en déterminant les soldes comptables
en postulant qu’ils sont égaux à l’écart entre emplois et ressources dans chacun des comptes.
Informations disponibles :
Intérêts et dividendes :
À cet excédent d’exploitation (attribuable à ses activités de production), le secteur ajoute 33 unités
monétaires au titre des intérêts sur ses dépôts bancaires, 50 unités monétaires au titre des produits de
placements, 3 unités monétaires au titre de dividendes et 25 unités monétaires au titre de loyers. Pour ce
qui est des dépenses, il verse 87 unités monétaires en intérêts et 48 en dividendes à ses actionnaires.
Impôts, donations et primes d’assurance :
Du solde des revenus primaires ainsi obtenus, le secteur verse 12 unités monétaires au titre des impôts sur
les bénéfices des sociétés et 61 unités monétaires en primes d’assurances. Il fait également des donations
à des organismes de bienfaisance, de sorte que son épargne nette correspond à 66 unités monétaires.
Investissement :
Le secteur enregistre une formation brute de capital fixe totalisant 139 unités, mais suite à la déduction de
137 unités au titre de la consommation de capital fixe, l’augmentation de la formation de capital n’est que
de 2 unités, augmentation qui est liée surtout à des travaux de construction visant à assurer l’expansion
des immeubles du secteur (utilisez cette information pour compléter la section requise dans le deuxième
travail).
L’accroissement des stocks du secteur totalise 29 unités monétaires (dont 9, comme on le mentionne dans
la section ci-dessus sur les « ventes », concernent des produits finis).
Le secteur a également acquis des terrains d’une valeur de 108 unités monétaires.
Deuxième travail :
Utilisez les informations ci-dessous pour établir le compte financier du secteur dans la feuille de travail du
premier travail. Puis, transférez les données agrégées de cette feuille de travail à celle du deuxième
travail. La position du compte de patrimoine du secteur en 1998 figure dans la feuille de travail. Utilisez
les informations supplémentaires ci-dessous pour établir le compte de patrimoine de fin d’exercice (1998)
ou de début d’exercice (1999). Déterminez l’accroissement de la VALEUR NETTE du secteur et les
sources de cet accroissement – quelle part est attribuable à l’épargne et quelle part à des gains / pertes de
détention1 (notez que la valeur nette = actifs – passifs et variation de la valeur nette = valeur nette en
1999 – valeur nette en 1998).
Informations disponibles
1 Note: Cela s’applique au cas particulier du présent exercice. En général, les variations de la valeur nette
pourraient également être attribuables à d’autres facteurs visant les « autres changements de volumes des actifs ».
- 30 -
une hausse des actions détenues par les actionnaires de 42 unités monétaires et 50 unités monétaires au
titre des autres comptes à payer.
Gains/pertes de détention
Le secteur a réalisé un bénéfice de 135 unités monétaires en vendant certains de ses actifs fixes. La valeur
comptable des actifs a été révisée à la hausse pour tenir compte des augmentations de prix de certains
actifs. Cette augmentation totale de 151 unités a été répartie entre les actifs non financiers du secteurs
comme suit :
Premier travail : Établir la séquence intégrale des comptes du secteur des sociétés non financières.
Entretien et réparations
Autres dépenses
Excédent d’exploitation,
net
Produits de placement
Dividendes Dividendes
Loyers
Épargne, nette
1999 1998
Véhicules de transport 93
Immeubles 1165
Stocks
Stocks de matières premières 60
Soldes bancaires 95
Crédits
Créances commerciales, prêts et avances 50
1999 1998
Passif 1817
Crédits
Crédits bancaires
179
Crédits hypothécaires 278
Autres obligations à long terme 100
Découvert bancaire 260
Dépôts de la clientèle 40
Actions et autres participations
Actions 687
Autres comptes à payer
Réponses proposées
Tableau 1a: Compte de production
Entretien et réparations 6
Autres dépenses 5
Dividendes Dividendes
Loyers
25
Capacité/ besoin de
financement (net) -73
- 39 -
1999 1998
Stocks 80
Stocks de matières premières 60
34
Stocks de produits finis 25
978
Actifs financiers 897
Numéraire et dépôts 100
Espèces 96
99
Soldes bancaires 95
200
Dépôts bancaires 191
Crédits 77
Créances commerciales, prêts et avances 50
25
Crédits aux employés 25
1999 1998
4338
Valeur nette 4121
Emplois Ressources
Reste Économie Soc. Société fin. Admin. Ménages + Opération Soc. Société fin. Admin. Ménages + Économie Reste
du totale non fin. publ. OSBLSM non fin. publi. ISBLSM totale du
monde monde
Production, prix de base, 1753 102 440 1309 3604
1883 899 29 252 703 Consommation
intermédiaire
1854 PIB
222 137 10 30 45 Consommation de capital
fixe
1632 717 63 158 561 Valeur ajoutée nette
Importations de biens et 499
services
540 Exportations de biens et
services
-41 Solde des opérations
courantes avec l’extérieur
499 3737 1753 102 440 1309 Somme de la colonne 1753 102 440 1309 3737 499
II.1 COMPTE D’EXPLOITATION
Emplois Ressources
Reste Économie Société Société fin. Admin. Ménages + Opération Société Société fin. Admin. Ménages Économie Reste
du totale non fin. publi. OSBLSM non fin. publi. + totale du
monde ISBLSM monde
Valeur ajoutée nette 717 63 158 561 1632
762 545 15 140 62 Rémunération des salariés
133 Impôts moins subventions
sur les produits
58 51 3 2 2 Autres impôts moins
subventions sur la
-2-
production
247 121 45 16 65 Excédent d’exploitation
432 432 Revenu mixte
0 1632 717 63 158 561 Somme de la colonne 717 63 158 561 1632 0
II.2 COMPTE D’AFFECTATION DES REVENUS PRIMAIRES
Emplois Ressources
Reste Économie Société Société Admin. Ménages + Opération Société Société fin. Admin. Ménages Économie Reste
du totale non fin. fin. publi. OSBLSM non fin. publi. + totale du
monde ISBLSM monde
Excédent d’exploitation 121 45 16 65 247
Revenu mixte 432 432
6 Rémunération des salariés 766 766 2
Impôts moins subventions sur 191 191
la production
-3-
primaires/revenu national
69 2052 207 186 239 1420 Somme de la colonne 207 186 239 1420 2052 40
II.3 COMPTE DE DISTRIBUTION SECONDAIRE DU REVENU
Emplois Ressources
Reste Économie Société Société fin. Admin. Ménages Opération Société non Société fin. Admin. Ménages Économie Reste
du totale non fin. publi. + fin. publi. + totale du
monde OSBLSM ISBLSM monde
Solde des revenus 72 19 197 1373 1661
primaires/revenu national
1 212 24 10 178 Impôts courants sur le revenu 213 213
et le patrimoine
-4-
10 269 11 46 139 73 Autres transferts courants 10 49 108 73 240 39
11 2768 96 107 786 1779 Somme de la colonne 96 107 786 1779 2768 39
II.4 COMPTE D’UTILISATION DU REVENU
Emplois Ressources
Reste Économie Société non Société fin. Admin. Ménages + Opération Société Société fin. Admin. Ménages Économie Reste
du totale fin. publi. OSBLSM non fin. publi. + totale du
monde ISBLSM monde
Revenu disponible net 48 22 358 1205 1633
1399 368 1031 Dépenses de
consommation finale
11 11 Ajustement pour 11 11
variation des droits des
ménages sur les fonds
de pension
-5-
234 48 11 -10 185 Épargne nette
-42 Solde des opérations
courantes avec
l’extérieur
-6-
d’actifs non financiers non
produits
Transferts en cap., à recevoir 33 6 23 62 4
Transferts en capital, à payer -16 -7 -34 -8 -65 -1
-7-
49 642 71 237 120 214 Somme de la colonne 71 237 120 214 642 49
III.3.1 COMPTE DES AUTRES CHANGEMENTS DE VOLUME D’ACTIFS
-8-
0 Changements de classement et de structure
0 Autres changements de volume
5 Actifs financiers
0 Saisies sans compensation
2 Changements de classement et de structure
3 Autres changements de volume
Passifs -2
Saisies sans compensation
Changements de classement et de structure 0
Autres changements de volume -2
Variations de la valeur nette dues aux autres changements de volume 17
d’actifs
15 Somme de la colonne 15
III.3.2 COMPTE DE REEVALUATION
-9-
financiers
7 84 8 57 2 17 Actifs financiers 18 51 7 76 3
Objet Compte de Variations résultant d’opérations Autres changements Réévaluation des Compte de
patrimoine de volume d’actifs actifs patrimoine de
d’ouverture fermeture
Actif
Actifs produits non financiers 6047 192 = 376 -222 + 28 + 10 -7 125 6335
- 10 -
Actifs financiers 6792 642 5 84 7522
Passif
Passifs financiers 6298 603 -2 76 6975
Emplois Ressources
Exportations de biens et de services 540 Importations de biens et de services 499
Solde des échanges extérieurs de biens et de services -41
Compte financier
Cet atelier a pour objectif d’illustrer les principaux points de l’exposé. Il comprend cinq exercices, chacun
portant sur les grandes questions de classification, d’évaluation et d’établissement des données qui occupent une
place importante dans l’établissement des comptes de production de divers secteurs et branches d’activité. On
abordera les thèmes suivants : (1) identification des recettes et des dépenses enregistrées dans le compte de
production, (2) incidence des activités pour compte propre sur l’évaluation de la production et de la valeur
ajoutée, (3) distinction entre production marchande et production non marchande, ainsi qu’entre producteurs
marchands et non marchands; évaluation de la production et de la valeur ajoutée des producteurs marchands et
non marchands, (4) lien entre le compte de production d’un établissement et le compte de production de l’unité
institutionnelle dont celui-ci fait partie, et (5) établissement du PIB et du compte de production de l’ensemble de
l’économie.
DOCUMENTS FOURNIS :
2. Feuilles de solution
EXERCICE 1.
2. Sachez que l’exercice comptable correspond à l’année civile et que les prix des biens produits et
vendus durant cette période n’ont pas changé. Cette information a-t-elle de l’importance pour ce
qui est de l’établissement du compte de production aux prix courants sur la base des données
figurant au tableau 1?
3. À partir des informations du tableau 1 (et de ses notes), pouvez-vous décider si l’unité de
production 1 est une entreprise (unité institutionnelle) ou un établissement?
Tableau 1. Compte de résultats de l’unité de production 1
Notes1
Revenus d’exploitation 14300
Ventes de biens et services 12200
Formation de capital pour compte propre (1) 600
Revenu des locations et des biens immobiliers 1500
Notes :
1. Révisez le compte de production de l’unité de production 1, établi dans l’exercice 1, à l’aide des
nouvelles données figurant au tableau 2.
5. Comment faut-il mesurer la valeur ajoutée compte tenu des nouvelles données en suivant les
recommandations du SCN 1993?
Matières premières achetées, biens manufacturés semi-finis et biens destinés à la revente 5910
dont :
Taxes sur la valeur ajoutée 500
EXERCICE 3.
3. Établissez le compte de production du musée A à l’aide des données figurant au tableau 3.a, puis
établissez le compte de production du musée B à partir des données du tableau 3.b. Déterminez le
nombre d’activités de production exercées par les musées. Si ceux-ci pratiquent plusieurs
activités, identifiez chacune d’entre elles et déterminez quelle est la principale, ainsi que la valeur
de la production de chacune d’entre elles.
Tableau 3.a. Compte de résultats du musée A
Revenus 505
Revenu de la vente de billets 220
Revenu de la vente de livres, cartes postales, etc. 50
Transferts en capital reçus de l’État 180
Transferts courants reçus de l’État 35
Réduction des dépôts 20
Dépenses 505
Coût de l’acquisition de livres et cartes postales destinés à la revente 30
Traitements et salaires, etc. 146
Coût de l’achat d’équipements 180
Loyer, éclairage et chauffage 58
Autres dépenses d’exploitation 37
Consommation de capital fixe 54
Excédent/déficit 0
Dépenses 505
Coût de l’acquisition de livres et cartes postales destinés à la revente 30
Traitements et salaires, etc. 146
Coût de l’achat d’équipements 180
Loyer, éclairage et chauffage 58
Autres dépenses d’exploitation 37
Consommation de capital fixe 54
Excédent/déficit 0
EXERCICE 4.
1. Prenez le compte des administrations publiques figurant au tableau 4.a. Vous remarquerez qu’il
comprend un poste consacré à l’excédent d’exploitation résultant des ventes au public d’un
département des administrations publiques: il s’agit de l’excédent des restaurants des
administrations situés dans des bâtiments publics. Ces restaurants appartiennent à un département
doté d’un compte d’exploitation distinct. Toutefois, les fonds de roulement du département sont
restreints et ses activités quotidiennes sont étroitement intégrées au fonctionnement du reste des
administrations publiques. Le compte récurrent du département chargé des restaurants figure au
tableau 4.b.
À l’aide de ces données, établissez le compte de production : a) des unités institutionnelles que
vous êtes en mesure d’identifier et b) des établissements (unités locales d’activité économique)
que vous pouvez identifier.
3. Déterminez si les unités institutionnelles que vous avez identifiées sont des producteurs
marchands ou non marchands.
4. Déterminez si les établissements que vous avez identifiés sont des producteurs marchands ou non
marchands.
5. Sachez que les comptes sont établis sur la base des droits et obligations. Cette information a-t-elle
de l’importance pour l’établissement des comptes de production?
Tableau 4.a. Compte consolidé de l’ensemble des administrations publiques
Dépenses 100
Acquisition de matières premières 40
Traitements et salaires, etc. 30
Loyer, éclairage et chauffage 10
Affranchissement, téléphones et télégrammes 2
Réparation et entretien 3
Fournitures et services publics 5
Amortissement 10
Bénéfice d’exploitation 20
EXERCICE 5.
1. Vous trouverez ci-dessous les comptes de production du secteur des ménages et du secteur des
sociétés financières. Supposez que l’unité de production 1 de l’exercice 2, ainsi que la version
marchande du musée de l’exercice 3, représente le secteur des sociétés non financières et que la
version non marchande du musée de l’exercice 3 représente les institutions sans but lucratif au
service des ménages. Enfin, toutes les données pertinentes touchant au secteur des administrations
publiques se trouvent dans l’exercice 4. À l’aide de ces données, établissez le compte de
production de l’ensemble de l’économie, la valeur ajoutée par secteur et le PIB.
Production marchande
- 11 -
Consommation
intermédiaire
Droits d’importation
PIB
-12-
Solutions
EXERCICE 1
(i)
Compte de production pour l’unité de production 1
Emplois Ressources
Par manque de données sur les prix et les quantités des types de biens produits pour usage final propre
(formation de capital pour compte propre), la valeur de ces biens est mesurée à partir de la somme des
coûts de production, meilleure solution de rechange recommandée par le SCN 1993 en pareille situation.
À noter que le poste « revenu des locations et des biens immobiliers » du tableau 1 est sujet à
interprétations diverses. Dans la solution nous supposons qu’il correspond aux revenus de la location de
logements, de locaux professionnels ou d’autres types de biens d’équipement (location simple) (« loyers »
dans le SCN ), et non ceux de la location de terrains et de gisements.
(ii) Oui, les informations sur l’année civile sont importantes pour mesurer les variations de stocks de
biens finis et de matières premières, et donc pour la production et la consommation intermédiaire.
Le fait que les prix n’aient pas changé durant la période signifie qu’il n’y a pas de problèmes
d’évaluation.
(iii) L’unité de production 1 est fort probablement une entreprise. En effet, le tableau 1 présente des
informations financières telles que les pertes sur comptes à recevoir.
-13-
EXERCICE 2
Emplois Ressources
Consommation intermédiaire à
l’excl. de la TVA déductible
7670 Production, prix de base 12670
Évaluation de la production de
biens x:
Ventes, prix du producteur + TVA 12200
- Taxes sur la valeur 1000
ajoutée
- Droits d’assise 300
= Ventes aux prix de base 10900
+ Augmentations des stocks -330
=Production de biens aux prix de base 10570
+ Droits d’assise 300
= Production de biens aux prix du producteur 10870
+ TVA 1000
= Production aux prix du producteur + TVA 11870
La production pour usage final propre est calculée en valeurs de base car aucun impôt sur les produits n’est ajouté
aux coûts de production.
Nous posons l’hypothèse de l’absence d’impôts sur les produits dans le cas des services locatifs.
La mesure préférée de la valeur ajoutée dans le SCN 1993 est la valeur ajoutée au prix de base, définie comme la
production aux prix de base moins la consommation intermédiaire aux prix d’acquisition à l’exclusion de la TVA
déductible.
-14-
Dans le SCN 1968, la valeur ajoutée était mesurée aux prix du producteur, définie comme la production
aux prix du producteur moins la consommation intermédiaire aux prix d’acquisition. De plus, les taxes sur
la valeur ajoutée n’étaient pas chose courante à l’époque de la rédaction du SCN 1968. C’est pourquoi le
SCN 1968 n’examinait pas le traitement de la TVA dans le système, ni la question de savoir comment
définir le concept d’évaluation par rapport à la TVA. Selon que la TVA était traitée sur une base brute ou
une base nette, il était donc courant de définir les prix du producteur comme incluant ou excluant la TVA.
Même chose pour les prix d’acquisition. Le SCN 1993 définit ces termes en supposant le traitement net
de la TVA.
EXERCICE 3
A
Total des coûts de production courants: 295
Salaires et traitements, cotisations de sécurité sociale, etc. 146
Loyers, éclairage et chauffage 58
Autres dépenses d’exploitation 37
Consommation de capital fixe 54
Total des recettes courantes provenant des ventes aux prix de base 240
Produit de la vente de billets 220
Marges commerciales sur la vente de livres, cartes postales, etc. (50-30) 20
On suppose que les transferts courants de l’État ne sont pas liés au nombre de billets vendus, et qu’ils ne
devraient donc pas être classés comme subventions sur les produits (ils pourraient être classés dans les
autres subventions sur la production).
Emplois Ressources
EXERCICE 3
B
Total des coûts de production: 295
Salaires et traitements, cotisations de sécurité sociale, etc. 146
Loyer, éclairage et chauffage 58
Autres dépenses d’exploitation 37
Consommation de capital fixe 54
À noter que les transferts courants de l’État ne peuvent pas être classés comme subventions sur la
production car le musée B est un producteur non marchand.
L’activité commerciale est classée comme activité marchande car les prix facturés semblent être
économiquement significatifs. Autrement dit, les marges commerciales sont positives et semblent suffire
(par rapport aux ventes) à couvrir le gros des coûts additionnels liés à l’activité commerciale. Cela dit, la
production est tout de même évaluée aux coûts de production et la valeur des services de musée non
marchands est obtenue de façon résiduelle (voir SCN par. 6.92).
-16-
Emplois Ressources
EXERCICE 4
Il n’y a qu’une seule unité institutionnelle, car les services chargés de la restauration des administrations
publiques sont étroitement intégrés au fonctionnement général des administrations publiques; en outre ces
services ne tiennent qu’une modeste balance des comptes.
Cette unité institutionnelle se consacre à deux activités. La principale, est non marchande et concerne la
production de services publics. L’activité secondaire est marchande et concerne la fourniture de services
de restauration pour le marché.
Les comptes récurrents des services chargés de la restauration des administrations publiques nous
fournissent toutes les informations nécessaires permettant de traiter ces services comme un établissement
distinct au sein des administrations publiques. Autrement dit, nous pouvons et nous devrions les définir
comme un établissement distinct (unité locale d’activité économique) doté d’un compte de production
séparé. Cela signifie que notre unité institutionnelle — les administrations publiques — comprend (au
moins) deux établissements : l’un qui se consacre à la fourniture de services publics généraux (activité
non marchande) et l’autre qui se consacre à la fourniture de services de restauration (activité marchande).
Le compte de production de l’unité institutionnelle elle-même (le secteur des administrations publiques)
est la somme des comptes de production de chacun de ces deux établissements.
L’unité institutionnelle doit être classée comme unité non marchande car son activité principale est non
marchande.
Le fait que les comptes soient établis selon une comptabilité sur la base des droits et obligations est
d’importance pour l’établissement des comptes de production, et ce pour deux raisons principales : (1) il
est ainsi possible d’enregistrer les flux pendant la période où ils se produisent conformément aux règles
de moment d’enregistrement du SCN 1993, et (2) il est possible d’assurer la cohésion de l’enregistrement
de tous les flux dans le système.
-17-
Compte de production pour les services de restauration des administrations publiques restaurants
Emplois Ressources
Emplois Ressources
À noter que la valeur de la production est mesurée à partir de la somme des coûts de production, y
compris les salaires et traitements et la consommation de capital fixe.
Emplois Ressources
- 18 -
9930 7765 150 1260 95 660 Consommation intermédiaire
8005 5145 360 1040 200 1260 Valeur ajouté brute aux prix de
base
9520 PIB
19450 12910 510 2300 295 1920 12910 510 2300 295 1920 19450
Compte de production
Emplois Ressources
Économie Sociétés non Sociétés Ménages ISBLSM Adminis- Sociétés non Sociétés Ménages ISBLSM Adminis- Économie
totale financières financières trations financières financières trations totale
publiques publiques
Production, prix de base 12670 510 2300 295 1920 17695
9375 5000 360 1040 200 1260 Valeur ajoutée brute /PIB
Le but des présents travaux pratiques, constitués de trois exercices, est d’illustrer les enjeux liés à l’établissement
et à la classification des dépenses d’utilisation finale par les administrations publiques et les ménages. Les
deux premiers exercices mettent l’accent sur la classification des dépenses publiques, sur l’évaluation et le calcul
des biens produits par l’administration publique pour sa propre consommation et sur la comptabilisation et la
classification des dépenses de consommation de l’administration publique. Le troisième exercice porte sur la
classification des dépenses des ménages et les méthodes d’estimation des dépenses de consommation finale des
ménages.
DOCUMENTS FOURNIS :
1. Données brutes
Le tableau 1 fournit les données sur les dépenses totales et certains éléments de revenu
sélectionnés de chacune des trois unités composant le ministère de l’Éducation des
administrations publiques : a) administration des services d’éducation; b) établissements
d’enseignement publics et c) service de la construction.
Le tableau 2 fait état des données sur les dépenses des administrations publiques nécessaires à
l’exercice 2.
Le tableau 3 fait état des données issues d’une enquête auprès des ménages et des commerces de
détail concernant les dépenses engagées par les ménages et le chiffre d’affaire dans le secteur du
commerce de détail d’articles de vêtements, respectivement, ainsi que des données sur la
production et le commerce extérieur (importations et exportations) de ces mêmes articles. Parmi
les données additionnelles fournies, mentionnons, entre autres, les taux de marges de distribution
et les taux des impôts sur les ventes sur ces produits.
2. Feuilles de réponse
Exercice 1 :
1. En vous appuyant sur les données du tableau 1, estimez la production totale des administrations
publiques par unité. Il convient de souligner que l’amortissement est comptabilisé au coût actuel
de remplacement.
2. En vous appuyant sur l’estimation de la production calculée en 1) et sur les données pertinentes
du tableau 1, estimez les dépenses de consommation finale des administrations publiques.
3. Quelle est la valeur des services individuels produits et consommés par l’administration
publique? Quelle est la valeur des dépenses de consommation finale effective de l’administration
publique?
- 21 -
2. Établissements d’enseignement :
• achats de produits et services (1) 10 000
• rémunération des salariés 12 000
• impôt sur les salaires 1 000
• pensions sans constitution des 1 000
réserves
• amortissement 2 000
• frais de scolarité 1 500
3. Service de la construction :
• Consommation de matériaux 1 000
• achats de services 200
• rémunération des salariés 1 000
• impôts sur les salaires 100
• amortissement de l’équipement 500
Notes : (1) Dont 1 000 ont été consacrées à l’acquisition de livres distribués gratuitement aux
élèves à faibles revenus.
- 22 -
Notes
3.1 Subventions 70
IV Dépenses en capital 75
5 Achats de stocks 0
7 Transferts de capital 20
8 Intérieurs 75
9 Étrangers 2
- 23 -
Le tableau de la page précédente est un aperçu typique des dépenses du secteur des administrations
publiques d’un État selon le Manuel de statistiques des finances publiques du FMI. Veuillez prendre note
que les dépenses consacrées aux traitements et salaires (140) et les cotisations sociales à la charge des
employeurs (14) ont trait à la production des « Autres établissements non marchands » de l’administration
publique seulement. De plus, l’administration publique peut comprendre des établissements produisant
des produits marchands et des établissements dont la production est destinée à sa propre utilisation finale.
Supposons qu’il n’y aurait aucune différence entre la méthode de comptabilité de caisse et la méthode de
comptabilisation selon les droits constatés. Supposons aussi que la consommation de capital fixe est égale
à zéro. Les renseignements additionnels suivants vous sont donnés.
C. Le poste III.1.3, Autres achats de produits et services, dans le tableau des dépenses a été obtenu
comme suit :
D. Au poste de dépenses Acquisitions de capital fixe, (53), 25 unités avaient trait à la formation de
capital fixe sur compte propre:
Consommation intermédiaire 10
Rémunération des employés 15
Total 25
E. Au poste Recettes publiques, nous constatons que l’administration publique a vendu des actifs
fixes pour une valeur totale de 60 unités.
Questions
Il existe trois grandes sources de données pour estimer les dépenses de consommation des ménages : les
données des enquêtes auprès des ménages, les données relatives au commerce de détail (chiffre d’affaire)
et les données sur la production et le commerce extérieur. Les données venant de ces sources sont
indiquées ci-dessous (tableau 3) pour la catégorie COICOP « Vêtements et chaussures » ainsi que des
renseignements additionnels. Vous devez :
2. Dans lequel des cas susmentionnés est-il nécessaire de procéder à un ajustement pour les dépenses des
non-résidents sur le territoire national du pays et pour les dépenses des résidents à l’étranger?
Qu’arriverait-il aux estimations du PIB si ces ajustements n’étaient pas effectués?
3. Indiquez quelles sont les lacunes et les points forts de chaque estimation compte tenu des sources et des
méthodes utilisées.
Dépenses des ménages – Enquête auprès des 10 000 L’enquête s’appuie sur les
Vêtements et chaussures ménages achats pour établir le montant
des dépenses.
Production de vêtements et Enquête auprès des 10 000 La production est évaluée aux
de chaussures entreprises prix de base.
A. La production des entreprises non constituées en société des ménages dans le secteur du vêtement
et de la chaussure avait une valeur de 500, qui n’est pas incluse aux données de l’enquête auprès
des entreprises. De plus, la moitié de ces produits était destinée aux ménages producteurs
(consommation pour compte propre). L’autre moitié a été vendue directement à d’autres
ménages.
B. Le secteur du vêtement et de la chaussure a payé des traitements et salaires en nature d’une valeur
de 300.
- 25 -
C. Les variations de stocks (aux prix courants du marché) de vêtements et de chaussures détenus par
les producteurs (fabricants et commerçants pris conjointement) étaient de + 1 500.
D. Les entreprises ont acheté des vêtements et des chaussures d’une valeur de 500 unités aux
détaillants et des vêtements et chaussures d’une valeur de 400 unités directement des fabricants.
E. L’impôt sur les ventes de 10 % est perçu sur la production nationale et sur les importations.
F. Le taux de marge de distribution est estimé à 20 % par rapport aux prix de base.
G. Les dépenses en vêtements et en chaussures effectuées sur le marché national par des non-
résidents s’élèvent à 50. Les dépenses des ménages résidant à l’étranger s’élèvent à 70 unités.
H. On tient pour acquis que toutes les importations du commerce frontalier sont distribuées dans
l’économie informelle.
2. Feuilles de travail
Exercice 1
Établissements d’enseignement
Utilisations Ressources
Service de la construction
Utilisations Ressources
Solutions proposées
EXERCICE 1
Établissements d’enseignement
Utilisations Ressources
Service de la construction
Utilisations Ressources
Par convention, la production des administrations publiques est comptabilisée comme étant la somme des
éléments de coûts de production. La rémunération des salariés comprend la valeur des prestations de
sécurité sociale (pensions) sans constitution des réserves, ce qui constitue dans les faits un transfert
courant des administrations publiques vers les ménages.
Cette valeur est incluse en tant qu’estimation de cotisations sociales imputées à payer par les
administrations publiques. L’impôt sur les salaires est classifié dans le système à la rubrique « Autres
impôts sur la production ».
La consommation intermédiaire des établissements d’enseignement exclut les achats de livres distribués
gratuitement aux élèves puisqu’il ne s’agit pas d’un coût de production même si cette dépense s’inscrit
dans la consommation des administrations publiques.
2. Les dépenses de consommation finale des administrations publiques sont égales à la production pour sa
propre consommation plus les achats de produits distribués gratuitement aux étudiants. La production par
l’administration publique pour sa propre consommation est égale à la production moins les ventes. Le
calcul de la consommation de chaque unité est par conséquent effectué comme suit :
b) Établissements d’enseignement
C’est donc dire que les dépenses totales de consommation de l’administration publique s’élèvent à 25 210
(710 + 24 500).
3. Les services d’éducation sont de nature individuelle. Toutefois, l’administration des services
d’éducation est un service collectif. C’est donc dire que la valeur des services individuels produits par
l’administration publique est de 25 000 (production des établissements d’enseignement) et que la
consommation de services individuels est de 24 500 (production pour sa propre consommation plus
achats de produits pour distribution gratuite). La valeur de la consommation finale effective de
l’administration publique est égale à la consommation de services collectifs, c’est-à-dire 710.
-4-
Question a)
Utilisations Ressources
Utilisations Ressources
Valeur ajoutée 15
La valeur de la production est calculée comme étant la somme des coûts de production, y compris la rémunération des
salariés et la consommation de capital fixe. Voir renseignements additionnels au point D.
Utilisations Ressources
La valeur de la production est comptabilisée en faisant la somme des coûts de production, y compris la rémunération des
salariés (140 + 14) et de la consommation de capital fixe (0).
-5-
Utilisations Ressources
La production des établissements marchands ne fait pas partie des dépenses de consommation finale
de l’administration publique, bien sûr, mais constitue plutôt une utilisation des services des secteurs
acheteurs. La production pour la formation de capital pour son propre compte est comptabilisée dans
le compte de capital de l’administration publique. La production des établissements publics
non marchands est surtout constituée des dépenses de consommation finale de l’administration
publique, mais les ajustements suivants devraient être effectués :
Question c)
EXERCICE 3
Question 1a)
L’enquête auprès des ménages fournit uniquement des données sur les achats des ménages résidents. Par
conséquent, il faut ajouter la valeur des produits acquis par les ménages en tant que de paiements en
nature et la consommation des marchandises produites par les ménages eux-mêmes. Comme les données
de l’enquête auprès des ménages font état des dépenses engagées par des ménages résidents, aucun
ajustement n’est nécessaire pour tenir compte des dépenses des non-résidents sur le territoire national du
pays. Il convient cependant de souligner que l’on tient pour acquis que l’enquête auprès des ménages
comprend les dépenses des ménages résidant à l’étranger et que ces dépenses sont classifiées
conformément aux principes de la classification COICOP.
Question 1b)
Il est tenu pour acquis que le chiffre d’affaire du commerce de détail incluse l’impôt sur les ventes. Les
ventes aux entreprises sont déduites du chiffre d’affaire puisqu’elles constituent de la consommation
intermédiaire et non pas des dépenses de consommation finale des ménages. La production des
entreprises non constituées en sociétés appartenant aux ménages est évaluée au prix de base actuel qu’il
s’agisse d’une production destinée à la consommation propre des ménages producteurs ou à la
commercialisation. Aucune marge commerciale n’est prise en compte dans ce dernier cas, car les produits
sont vendus directement des producteurs aux consommateurs. On tient aussi pour acquis que les impôts
sur les ventes ne sont pas applicables ni pour la production commercialisée des entreprises des ménages
non constituées en société ni en ce qui concerne le commerce frontalier. En d’autres termes, on tient pour
acquis que ces transactions sont faites par de producteurs informels qui ne déclarent pas leurs ventes et ne
paient pas d’impôts.
L’ajustement pour les dépenses des non-résidents sur le marché intérieur et les dépenses des ménages
résidant à l’étranger est effectué afin d’assurer la concordance avec le concept national de dépenses de
consommation des ménages. De plus, si cet ajustement n’était pas effectué, certaines dépenses seraient
comptabilisées en double dans le PIB.
-7-
Question 2
L’ajustement pour les dépenses des non-résidents sur le territoire national et pour les dépenses des
résidents à l’étranger est nécessaire lorsque l’estimation des dépenses de consommation des ménages est
fondée sur le chiffre d’affaires du commerce de détail. Cela s’explique par le fait que ces données
englobent toutes les marchandises vendues sur le marché intérieur, y compris, par conséquent, celles
vendues à des non-résidents. Si les ventes aux non-résidents n’étaient pas déduites du total des ventes,
cela reviendrait à compter en double ces dépenses dans les estimations du PIB puisque ces ventes sont
aussi inscrites comme des exportations de services. Les dépenses à l’étranger par des non-résidents ne
sont pas incluses au chiffre d’affaires du commerce de détail et doivent donc être ajoutées aux dépenses
des ménages sur le territoire intérieur du pays. La valeur de ces importations est incluse aux importations
totales sous la forme d’importations de services et si elles n’étaient pas incluses aux dépenses de
consommation, cela reviendrait à sous-estimer le PIB du même montant. Lorsqu’elles sont comptabilisées
de manière appropriée, les dépenses des résidents à l’étranger incluses aux dépenses de consommation
des ménages sont contrebalancées par un montant équivalent comptabilisé au poste des importations de
produits et de services.
-8-
Cet atelier s’intéressera tout particulièrement à l’établissement de mesures de volumes et de prix, y compris
production à prix constants et déflateurs de prix implicite. On y étudiera les rapports entre les indices de prix, de
volume et de valeur, mais aussi les effets d’une modification de la période de référence et de la période de base et
la dynamique du chaînage des indices. Des exercices pratiques permettront de mieux comprendre les méthodes de
compilation du PIB à prix constants, comme la déflation simple, l’extrapolation et la double déflation.
2. Les énoncés des exercices avec les instructions nécessaires pour les réaliser.
Année de base : L’année utilisée comme dénominateur pour les ratios de quantités ou de
prix.
(a) Calculez la valeur de la production totale à prix constants de 1990 et inscrivez le résultat obtenu
dans la colonne 2 du tableau d’exercice 1.a. Calculez la valeur de la production à prix constants de
1992 et inscrivez le résultat dans la colonne 5 du tableau d’exercice 1.a.
Calculez le déflateur de prix implicite de la production, base 1990, en utilisant les données de
production à prix courants et à prix constants de 1990. Calculez ensuite le déflateur de prix
implicite de la production, base 1992. Inscrivez respectivement les résultats obtenus dans les
colonnes 3 et 6 du tableau d’exercice 1.a. Enfin, calculez pour chacun des deux déflateurs de prix
implicites, le taux de variation de période à période et inscrivez les résultats dans les colonnes 4 et
7 du tableau d’exercice 1.a.
Les indices de prix implicites que vous venez de calculer sont-ils des indices de type Laspeyres ou
Paasche (ou ni l’un ni l’autre) ? Pour quelles raisons les deux déflateurs de prix implicites sont-ils
différents ?
-9-
(b) Servez-vous des données primaires pour calculer un indice de prix de production de type Laspeyres
avec 1990 comme année de base, année de référence et année de pondération. Inscrivez les résultats
dans la colonne 1 du tableau d’exercice 1.b.
Ensuite, inscrivez dans la colonne 2 du tableau d’exercice 1.b l’indice de prix de production de type
Paasche avec 1990 comme année de référence et année de base (vous venez juste de calculer cette
série).
Pour finir, utilisez la colonne 2 de l’exercice 1.a pour calculer l’indice de volume de production de
type Laspeyres avec 1990 comme année de référence, année de base et année de pondération.
Inscrivez les résultats dans la colonne 3 de la table d’exercice 1.b.
Multipliez les données de la colonne 1 par les données de la colonne 3 et inscrivez le résultat dans
la colonne 5. Faites de même avec les données des colonnes 2 et 3 et inscrivez les résultats dans la
colonne 6. Pourquoi les colonnes 4 et 6 sont-elles identiques alors que les colonnes 4 et 5 ne le sont
pas ?
(c) Dans le tableau d’exercice 1.c, changez l’année de référence de l’indice de prix de Laspeyres en
colonne 1, ayant 1992 comme année de référence, année de base et année de pondération, à 1990.
Calculez ensuite le taux de variation de l’indice de Laspeyres ré-référencé de période à période.
Inscrivez les résultats dans les colonnes 3 et 4. Le fait de changer la période de référence de 1992 à
1990 affecte-t-il la variation d’une année à l’autre ? Expliquez pourquoi.
De la même façon, calculez l’indice de prix de production de Paasche, avec 1992 comme année de
base et de référence d’une part, et 1992 comme année de base et 1990 comme année de référence
d’autre part (utilisez pour ce faire les données de la colonne 5 du tableau d’exercice 1.a). Calculez
également le taux de variation d’une période à l’autre pour chacun des deux indices de prix de
Paasche, avec 1992 comme année de base. Inscrivez les résultats dans les colonnes 5, 6, 7 et 8
respectivement.
Comparez les indices de prix dans les tableaux d’exercice 1.b et 1.c. Les changements de prix d’une
année à l’autre sont-ils différents. Si oui, pourquoi ?
(a) Dans le tableau d’exercice 2.a, remplissez les prix unitaires (t-1) des produits 1 et 2. Calculez
ensuite les valeurs de production pour 1991 et 1992 aux prix de l’année précédente pour les
produits 1 et 2 ainsi que pour la production totale. Utilisez ces résultats pour calculer les indices de
volume de la production totale avec (t-1) =100 et inscrivez les résultats dans la colonne (9). Enfin,
calculez l’indice de volume chaîné de la production totale avec 1990 comme année de référence et
inscrivez les résultats dans la colonne 10.
Le principal objectif de cet exercice est d’illustrer les différentes méthodes possibles pour calculer la
valeur ajoutée à prix constants et pour calculer des indices de volume pour la valeur ajoutée. Les
exemples ont été conçus de manière à amener le groupe à discuter des techniques qui pourraient être
utilisées pour évaluer les résultats. Les deux premiers exercices (a et b) illustrent la méthode de double
indicateur. Le premier calcule les estimations traditionnelles à prix constants, et le deuxième l’indice-
chaîne de Laspeyres pour la valeur ajoutée. L’exercice c, qui se décompose en trois parties, illustre
quelques méthodes d’approximation (extrapolation et déflation) fondées sur un indicateur unique.
- 10 -
(a) Dans la première partie du tableau d’exercice 3.a, inscrivez la production totale à prix constants de
1990 (ces données ont déjà été calculées, voir tableau d’exercice 1.a, colonne 2).
Dans la deuxième partie du tableau d’exercice 3.a, calculez la consommation intermédiaire à prix
constants de 1990. Utilisez les données de la consommation intermédiaire à prix courants et un
indice Paasche comme déflateur de la consommation intermédiaire, issu de la combinaison des prix
des biens et services intermédiaires consommés par l’industrie concernée (informations fournies
dans les données primaires).
Dans la troisième partie, calculez la valeur ajoutée aux prix de 1990 en utilisant la méthode du
double indicateur et un indice de volume de la valeur ajoutée avec 1990 comme année de référence,
de base et de pondération. Utilisez l’information fournie dans le tableau d’exercice 3.a pour calculer
le déflateur de prix implicite (Paasche) de la valeur ajoutée avec 1990 comme année de référence.
Enfin, afin de vérifier les estimations, calculez la consommation intermédiaire en proportion de la
production (coefficient entrée-sortie) à prix constants de 1990. Les variations d’une année à l’autre
du coefficient entrée-sortie à prix constants de 1990 vous paraissent-elles fondées ?
(b) Calculez la valeur ajoutée aux prix de l’année précédente. Pour cela, commencez par recopier, sur
le tableau d’exercice 3.b, la valeur de la production aux prix t-1 qui se trouve sur le côté droit du
tableau d’exercice 2.a. Utilisez l’indice de prix Paasche comme déflateur de la consommation
intermédiaire avec t-1=100 et calculez la consommation intermédiaire aux prix t-1. Pour finir,
calculez la valeur ajoutée aux prix t-1 en utilisant la méthode du double indicateur.
Sur la base des données calculées jusqu’ici, déterminez l’indice de volume de la valeur ajoutée avec
(t-1)=100 et convertissez-le en indice de volume chaîné avec 1990=100. De même, calculez le
déflateur de prix implicite de la valeur ajoutée avec (t-1)=100 et convertissez-le en un déflateur de
prix chaîné pour la valeur ajoutée avec 1990=100.
On pourrait directement convertir en indice les données calculées dans la colonne 6 du tableau 3.b.
Pourquoi cet indice n’est-il pas l’indice de volume chaîné de la valeur ajoutée ?
(c) L’exercice c se décompose en trois parties et illustre trois méthodes d’approximation à indicateur
unique pour calculer la valeur ajoutée à prix constants de 1990. La première partie illustre une
extrapolation simple à l’aide d’un indice de volume de la production ; la deuxième, une
extrapolation simple à partir des données concernant l’emploi et la troisième, une déflation simple à
partir de données sur les salaires et l’emploi.
Dans la première partie, convertissez la série de la production à prix constants de 1990 en un indice
de volume avec 1990=100, et appliquez cet indice à la valeur ajoutée de 1990 pour arriver à une
estimation de la valeur ajoutée à prix constants de 1990. Comparez ces résultats avec les données de
la colonne 6 du tableau d’exercice 3.a et 3.b.
Faites une estimation implicite de la consommation intermédiaire à prix constants de 1990 (égale à
la production à prix constants de 1990 moins l’estimation de la valeur ajoutée à prix constants de
1990). Calculez l’indice de prix Paasche utilisé comme déflateur implicite de la consommation
intermédiaire. Ce déflateur vous paraît-il fondé ?
Dans la deuxième partie, utilisez les données de l’emploi pour manipuler (ou extrapoler) la valeur
ajoutée de 1990 pour obtenir une estimation de la valeur ajoutée à prix constants de 1990.
Comparez ces résultats avec les autres estimations que vous avez obtenues précédemment.
Dans la troisième partie, utilisez les données sur l’emploi et la rémunération des employés pour
calculer l’indice du salaire horaire (1990 = 100). Utilisez l’indice obtenu pour déflater directement
la valeur ajoutée et arriver à une estimation de la valeur ajoutée à prix constants de 1990.
Pour finir, comparez les cinq estimations de volumes différentes obtenues à partir de cet exercice.
Laquelle préférez-vous ? L’une de ces estimations vous paraît-elle de toute évidence fausse ?
Même si la méthode de la double déflation est en principe la méthode correcte à utiliser, les résultats
obtenus ne sont pas fiables à 100%, des erreurs de mesure pouvant se glisser notamment dans les
déflateurs de prix utilisés. C’est le cas en particulier lorsque les quantités et prix relatifs varient fortement
et que la valeur ajoutée est faible en proportion de la production et par rapport a la consommation
intermédiaire. C’est pourquoi, dans la pratique, les statisticiens sont souvent obligés d’avoir recours à
d’autres méthodes, plus simples, comme l’extrapolation directe ou la déflation de la valeur ajoutée en
utilisant différents indicateurs de prix ou de volume, ou en construisant des indicateurs de prix ou de
volume de la production fondés sur les entrées (consommation intermédiaire, emploi, capital).
(a) Citez quelques-uns des autres indicateurs pouvant être utilisés dans les méthodes de la déflation
simple ou double ? Que dire des indicateurs de coûts ?
(b) Quelles sont les méthodes utilisées dans votre pays ? Quels sont les points forts et les points faibles
de ces méthodes ?
DONNEES PRIMAIRES
Production
Consommation intermédiaire
Emploi
FEUILLES DE CALCUL
Année Production Production à prix Déflateur de prix implicite Production à prix Déflateur de prix implicite
totale à prix constants de 1990 base 1990, constants de base 1992,
courants référence 1990 1992 référence 1992
1991 2970,0
1991 92,8
1992 101,9
1990 95,1
Tableau d’exercice 3.a. Valeur ajoutée à prix constants de 1990, double déflation
et indices de prix et de volume correspondants
1990 3200,0
1991 2970,0
1992 3260,0
- 14 -
1990 1200,0
1991 1170,0
1992 1260,0
Vérifications
1990 0,63
1991 0,61
1992 0,61
Tableau d’exercice 3.b. Valeur ajoutée aux prix de l’année précédente, double déflation, indices de prix et
de volume chaînés
1991 2970,0
1992 3260,0
- 16 -
Troisième partie. Valeur ajoutée à prix t-1, indices de prix et de volume chaînés
Valeur Indices de Indice de volume Valeur ajoutée Déflateur de prix Déflateur de prix chaîné
Année ajoutée volume de la chaîné de la valeur à prix courants de la valeur de la valeur ajoutée
à prix t-1 valeur ajoutée ajoutée ajoutée 1990=100
(6) t-1= 100 1990= 100 (9) t-1= 100 (11)
(7) (8) (10)
1991 1170,0
1992 1260,0
1990 0,63
1991 0,61
1992 0,61
- 17 -
Première partie. Extrapolation à partir d’un indice de volume de production fondé sur une production à prix
constants de 1990
Année Production à prix L’indice de volume de la Valeur ajoutée en 1990 Valeur ajoutée aux prix de
constants de 1990 production 1990
(1) année de référence 1990 (3) (4)
(2)
1991
3000,0 -≅-
Vérifications
Année Heures travaillées Valeur ajoutée en 1990 Valeur ajoutée Indice de volume de la
(1) aux prix de 1990 valeur ajoutée
(2) (3=(1)*(2) 1990=100
(4)
Année Valeur ajoutée à prix Indice du salaire horaire Valeur ajoutée Indice de volume de la
courants (2) aux prix de 1990 valeur ajoutée
(1) (3=(1)*(2) 1990=100
(4)
1990 1200,0
1991 1170,0
1992 1260,0
SOLUTIONS PROPOSEES
Tableau d’exercice 1.a Production à prix constants et déflateurs de prix implicites
Année Production Production à Déflateur de prix implicite Production à Déflateur de prix implicite
totale à prix prix constants base 1990, prix constants base 1992,
courants de 1990 référence 1990 1992 référence 1992
Indice Var. en % de Indice Var. en % de
période à période période à période
(1) (2) (3) (4) (5) (6) (7)
1990
3200,0 3200,0 100,0 3040,0 105,3
1991
2970,0 3000,0 99,0 -1,0% 2940,0 101,0 -4,1%
1992
3260,0 3100,0 105,2 6,1% 3260,0 100,0 -1,0%
Les déflateurs implicites (colonnes 3 et 6) sont tous les deux des indices de type Paasche car ils ont été
calculés en divisant les valeurs à prix courants par des valeurs à prix constants, en utilisant les prix
constants des colonnes 2 et 5.
Les deux déflateurs de prix sont différents car ils reposent sur des années de base et des années de
référence différentes.
La multiplication d’un indice de prix Paasche par un indice de volume Laspeyres donne un indice de
valeur correct (à condition qu’ils aient la même base). Il en va de même de la multiplication d’un indice
de prix Laspeyres par un indice de volume Paasche. En revanche, ce n’est pas le cas si les indices
multipliés sont tous les deux de type Paasche ou de type Laspeyres.
Cet exercice montre que les variations en glissement annuel ne sont pas affectées par un ré-référencement
(étant donné que chacun des indices est multiplié par le même scalaire. Cependant, comme le montrent
les colonnes 3 & 4 et 7 & 8 du tableau 1.c et les colonnes 1 & 2 du tableau 1.b, les indices Paasche et
Laspeyres sont bel et bien différents ; de même que les indices qui ont des périodes de base différentes,
même si l’année de référence est la même dans tous les cas.
Exercice 2. Chaînage
L’exercice 2.a illustre la méthode la plus simple et la plus naturelle de calculer des indices de volume
annuels chaînés de type Laspeyres en comptabilité nationale. Cette méthode consiste à travailler avec les
- 20 -
composantes de valeur exprimées aux prix de l’année précédente qui sont additives. Ces mesures de
volume sont ensuite transformées en une série des indices chaînée à la dernière phase du calcul pour
former de longues séries chronologiques.
Tableau d’exercice 3.a. Valeur ajoutée à prix constants de 1990, double déflation, indices de
volume et de prix
Première partie. Production
Valeur ajoutée Indice de volume de la Valeur ajoutée Déflateur de prix implicite valeur
Année aux prix de 1990 valeur ajoutée à prix courants ajoutée1990=100
(6) 1990=100 (7) (8) (9)
1990 1200,0 100,0 1200,0 100,0
1991 1144,4 95,4 1170,0 102,2
1992 1059,2 88,3 1260,0 119,0
Vérifications
Tableau d’exercice 3.b Valeur ajoutée aux prix de l’année précédente, double déflation,
indices de prix et de volume chaînés
L’indice de volume t-1 = 100 correspond à la ratio de l’année courante à prix t-1 sur l’année précédente à
prix courants. Ex : pour 1991, 1144,3 / 1200,0 *100 = 95,4, et pour 1992 1249,3 / 1170,0*100. Il est
important de comprendre que la colonne 6, directement convertie en indice, ne génère pas un indice de
volume t-1=100 car les chiffres des deux années consécutives ne sont pas exprimés en prix de la même
année, et qu’ils ne représentent donc pas des changements de volume.
Vérifications
Proportions de la consommation intermédiaire
Année à prix courants à prix constants t-1
(3)/(1) (5)/(2)
1990 0,63
1991 0,61 0,62
1992 0,61 0,61
- 22 -
Tableau d’exercice 3.c Méthodes de calcul de la valeur ajoutée à indicateur unique
Première partie. Extrapolation avec un indice de volume de production fondé sur une
production à prix constants de 1990
Vérifications
Consommation Déflateur de prix Proportions de la consommation
intermédiaire Consommation implicite de la intermédiaire
Année implicite intermédiaire consommation à prix courants à prix constants
à prix constants 1990 à prix courants intermédiaire 1990
5=(1)-(4) (6) (6)/(5)*100 (5)/(1)
1990 2000,0 2000,0 100,0 0,63 0,63
1991 1875,0 1800,0 96,0 0,61 0,63
1992 1937,5 1950,0 100,6 0,61 0,63
Le but de cet atelier est d'aborder les questions qui ont trait aux sources de données et aux
procédures d'estimation utilisées pour mesurer l'activité de production des entreprises non
constituées en sociétés et les activités informelles. Il aide aussi à expliquer le traitement des
entreprises des ménages non constituées en sociétés dans le SNC et soulève de questions à débattre.
Un comptable national responsable de l’établissement des estimations doit s'appuyer sur différentes
sources. Généralement, la partie formelle de l'économie est couverte par les enquêtes statistiques
régulières. Les estimations des services des administrations publiques sont préparées à l'aide des
données budgétaires. Pour certaines activités, telles que la production et la distribution d'électricité et
les services financiers, les données sont obtenues à partir des relevés de revenus et de dépenses.
Toutefois, des données exhaustives et régulières n'existent pas sur toutes les activités. Ceci est
particulièrement vrai pour un nombre d'activités économiques réalisées par de petits entrepreneurs
(principalement aux fins de la vente) ou par des ménages (principalement pour leur propre usage). Les
estimations de ces activités doivent souvent être préparées à l'aide de sources de données et de
techniques statistiques moins adéquates ou ad hoc.
Les exemples qui suivent sont destinés à faire la démonstration des différentes techniques d'estimation.
D'autres méthodes peuvent éventuellement être mieux adaptées selon la disponibilité des données. Les
participants sont encouragés à chercher d'autres sources et méthodes.
Toutes les données de valeur dans les exemples qui suivent sont exprimées en unités de monnaie
locale (unités).
À l'aide des données et des informations fournies, préparer les estimations de la production, de la
consommation intermédiaire et de la valeur ajoutée brute pour les activités décrites dans les exercices
1 à 5. Il convient d'utiliser l’année comptable de 1995. Pour chaque activité, les participants sont
encouragés à discuter les questions suivantes :
- Toute insuffisance dans les données fournies qui peut causer des biais dans les estimations.
- D'autres sources de données possibles qui peuvent être utilisées pour améliorer les estimations.
- L'existence de problèmes similaires relatifs aux données dans votre pays.
- Les sources de données et les méthodes utilisées dans votre pays.
- Toute amélioration qui peut être apportée à court et à long terme.
- Les écritures dans d'autres comptes (par exemple, les comptes de la distribution et l'utilisation
des revenus, les comptes d'accumulation) qui pourraient être ajustées ou faire l'objet d'une
référence croisée afin de maintenir l'équilibre ressources-emplois.
- 24 -
Deux cultures, 1 et 2, sont produites. La quasi-totalité de la production a lieu dans le secteur des ménages. Il existe
quelques exploitations agricoles publiques et privées pour lesquelles on peut obtenir des données séparément.
1. Les statistiques agricoles fournissent les données suivantes sur la production agricole pour 1995 :
2. On recueille un prix de détail mensuel pour les principales zones de production. Le comptable national a dérivé des prix
moyens pour la campagne de la manière suivante :
Une étude sur la gestion des exploitations réalisée pour 1992 a indiqué de la manière suivante la quantité de semences
semées pour chaque hectare :
Les prix à l'achat des semences par MT en 1995 étaient les suivants :
L'étude sur la gestion des exploitations présente également des données sur l'utilisation des engrais. Mais une analyse des
récentes pratiques d'exploitation indique une augmentation de l'utilisation des engrais. Nous savons que la plupart des
engrais sont importés ; les données sur la production intérieure sont disponibles auprès des entreprises représentatives.
Pour 1995, les ressources totales d'engrais étaient de 180 millions d'unités de monnaie (importations équivalant à 160
millions, c.a.f., et production intérieure de 5 millions, prix à la production). Une étude sur la commercialisation agricole
réalisée l'année dernière indiquait que le coût de distribution (y compris les marges commerciales et le transport) était
d'environ 20 % de la valeur des importations.
Aucunes informations courantes sur l'utilisation d'autres intrants ne sont disponibles. L'étude de 1992 sur la gestion des
exploitations a montré que les autres intrants représentaient 10, 5 % et 12,8% de la valeur de la production pour la culture
1 et la culture 2 respectivement.
- 25 -
Discuter : Comment peut-on dériver une estimation séparée pour la production (informelle) des ménages dans l'agriculture
de cette économie ? Est-il possible et souhaitable de produire des estimations séparées pour le secteur des entreprises
formelles et les activités de production informelles ?
Les enquêtes auprès des entreprises sont réalisées régulièrement tous les ans. Le cadre d’échantillonnage repose sur un
registre statistique des entreprises qui ne couvre pas les petites entreprises des ménages. De plus, ce registre n'est pas mis à
jour correctement ce qui crée des incertitudes sur la couverture des entreprises qui devraient être couvertes par l'enquête.
Une enquête sur la population active a montré que le nombre total de personnes qui travaillaient dans les industries
manufacturières en 1995 était de 215 000. Par ailleurs, l'enquête auprès des entreprises révèle que 195 000 personnes
seulement travaillaient dans l'industrie manufacturière en 1995.
Selon l'enquête auprès des entreprises, la production et la valeur ajoutée brute moyennes par personne dans l'industrie
manufacturière en 1995 étaient de 75 000 et de 40 000 unités de monnaie respectivement. Toutefois, les petites entreprises
sont engagées principalement dans l'industrie textile. La production et la valeur ajoutée brute moyennes par personne dans
cette industrie en 1995 étaient de 55 000 et de 32 000 unités de monnaie respectivement. Le registre des entreprises
montre que de grosses entreprises sont engagées aussi dans l'industrie textile. Cependant, les résultats de l'enquête
n'étaient pas présentés par catégorie de taille.
Les comptes de production et d’exploitation pour la construction de logements pour 1994 aux prix courants a été réalisée
sur la base d’une enquête sur la construction de logements au cours de cette année-là.
On a calculé une estimation de la surface au sol des logements construits sur la base des données administratives relatives
à la construction de logements. Cet indicateur présentait en 1995 une augmentation de 2,5% par rapport à 1994.
On a obtenu les données suivantes sur les indices de prix (référence : 1994=100):
À l'aide des données fournies ci-dessus, établissez le compte de production pour la construction de logements aux prix
courants de 1995.
Discuter : l'utilisation de la méthode de flux de produits pour dériver les estimations pour les activités du bâtiment.
Les petits restaurants ne sont pas couverts dans les enquêtes habituelles sur les entreprises. Cependant, ils sont tenus de
s'inscrire auprès de la Direction des impôts et de payer des impôts sur le revenu. Les données suivantes ont été obtenues
auprès de la Direction des impôts :
Une enquête informelle auprès des entrepreneurs, des auditeurs et des inspecteurs des impôts a indiqué que les entreprises
ne déclarent pas (cachent) une partie des revenus à la Direction des impôts. L'enquête indique aussi que le revenu
imposable associé devrait être en moyenne relevé de 20 % pour dériver le revenu réel.
Un petit nombre de restaurants font l'objet d'une enquête tous les ans pour calculer les ratios de consommation
intermédiaire et de revenu imposable par rapport à la production. Pour 1995, ces ratios étaient respectivement de 55 et de
22 %.
Une enquête unique sur les services personnels a été réalisée il y a cinq ans. Les informations courantes sur la production
ne sont pas disponibles. Toutefois, des enquêtes sur les budgets-consommation des ménages sont réalisées tous les ans et
fournissent les dépenses mensuelles des ménages par habitant pour les services personnels dans les zones urbaines et
rurales. En 1995, les dépenses mensuelles des ménages par habitant pour ces services étaient de 25 et de 15 unités de
monnaie dans les zones urbaines et rurales respectivement.
Des recensements démographiques sont réalisés tous les 10 ans. Sur la base des projections démographiques, la population
au milieu de l'année dans les zones urbaines et rurales a été estimée à 1525 et 2575 milliers de personnes.
Une enquête a été réalisée auprès de quelques entreprises non constituées en sociétés en vue d'établir un ratio
consommation intermédiaire-production pour 1995 (46 %). L'enquête réalisée il y a cinq ans indiquait que ce ratio était de
41 %.
- 27 -
SOLUTIONS PROPOSEES
[Il peut y avoir des erreurs, les chiffres ayant été arrondis. Les solutions suggérées ne sont pas les seules et ne sont pas
toujours les meilleures.]
Consommation intermédiaire
Utilisation de semences
Surface Semences Total Prix/MT Coût des
cultivée (000 (KG/ha.) semences semences (000
ha.) (MT) unités)
Culture 1 1575 125 196875 515 101390,6
Culture 2 475 190 90250 775 69943,8
Total 171334,4
Utilisation d’engrais
Total ressources (importations c.i.f. plus production intérieure) 180000,0
Coût de distribution 36000,0
Utilisation totale d’engrais aux prix d’acquisition 216000,0
Autres intrants
Proportion Coût des
des autres autres
intrants dans intrants en
la production 1995
en 1992
Culture 1 10,5 175297,5
Culture 2 12,8 68400,0
Total 243697,5
- 28 -
Utilisations Ressources
Consommation 631031,9 Production brute 2203875,0
intermédiaire
Utilisation de 171334,4 Culture 1 1669500,0
semences
Utilisation 216000,0 Culture 2 534375,0
d’engrais
Autres intrants 243697,5
Utilisations Ressources
Consommation 460000 Production brute 1100000
intermédiaire
[(20 * (55,000-32,000)] (20 * 55,000)
Compte de production pour la construction de logements, en 1995 aux prix constants de 1994
(000 unités)
Utilisations Ressources
Consommation intermédiaire 102756 Production brute 192188
Utilisation de matières premières 100450
et de fournitures
Services 2306
Compte de production pour les restaurants non constitués en sociétés, 1995 (000
unités)
Utilisation Ressources
s
Consommation 189000 Production brute 343636
intermédiaire
(55 % de la (75600/22*100)
production)
Utilisations Ressources
Consommation 423660 Production brute 921000
intermédiaire
[46 % de la
production]