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L = ∫ F . dX =∫ P . AdX=∫ P⋅dV
12exp X1 V1
X1
(1)
ou V1 et V2 sont les volumes du gaz au début et a la fin de l’évolution de
détente.
Pour que cette évolution de détente soit répétée, et pour obtenir du travail
exp
L12 encore et encore, le gaz se doit de récupérer son état initial 1,
caractérisé par les propriétés P1 et V1. De ce fait, le gaz doit être
récomprimé. Le gaz subira ainsi une évolution cyclique ou un cycle.
Ou bien :
V2
L =− ∫ P⋅dV
21 comp
V1
(2)
L’analogie entre les deux expressions du travail de détente et de
compression est illusoire, car le travail aux deux cas dépend du chemin
parcouru par l’évolution entre les deux points 1 et 2.
1
Il est évident que la compression d’un gaz de pression p2 a p1 doit être
faite le long d’un chemin diffèrent de celui de détente. Sinon, le travail de
détente aurait été égal a celui de compression et le travail net obtenu
quand le gaz subit le cycle serait zéro. Le travail exercé par un système
dans un cycle (on va l’appeler le travail fourni par le cycle) est égal a la
différence (somme algébrique) entre le travail de détente et le travail de
compression. C’est clair que le chemin de compression doit être choisi tel
que la valeur absolue du travail de compression est sensiblement moins
que le travail de détente, sinon le travail net du cycle serait négatif, c’est à
dire, le cycle ne donnerait pas de travail, mais par contre il va en
consommer. Cependant, comme il sera montré ci-après, le cycle en
certains cas est conçu justement pour travailler dans ce sens, c’est le cas
du cycle de réfrigération.
dQ = dU + dL (3)
∮ dQ=∮ dU +∮ dL
2
Figure 1 Le travail fourni par un cycle est l’aire de la surface confinée par
le cycle sur le plan P-V.
Puisque l’énergie interne est une fonction d’état et par conséquent son
intégral le long d’un chemin fermé est nul, le fluide retrouvera son état
initial en fin du cycle.
∮ dU =0
Donc, l’énergie interne retourne a sa valeur initiale. On aura :
∮ dQ=∮ dL
Mais on a :
Lc=∮ dL
3
Qc =∮ dQ
D’où
Qc = Lc (4)
C’est à dire que le travail fourni d’un cycle, Lc est égal a la chaleur
ajoutée au fluide par une source extérieure, Qc.
Qc = Q1 – Q2 (5)
Lc = Q1 – Q2 (6)
4
η = Lc / Q1 (7)
ou bien :
Q1 −Q2
η=
Q1
(8)
Pour un kg du fluide, on aura
lc
η=
q1
(9)
ou
q 1−q2
η=
q1
(10)
ou l et q représentent le travail et la chaleur par kilogramme de fluide. Le
rendement thermique d’un cycle caractérise le degré de perfection du
cycle. Plus le rendement est haut, plus le cycle est parfait. Avec la même
quantité de chaleur Q1 ajoutée au fluide, plus le travail Lc produit par le
cycle, plus son rendement est haut.
Une évolution est dite réversible si, après l’évolution ait été complétée
dans le sens avant et arrière, le système retrouvera son état initial de telle
façon que la totalité des évolutions en avant et en arrière ne donnent lieu a
aucun changement dans l’environnement.
Une évolution est dite irréversible si, après que l’évolution a été
complétée dans les deux sens, avant et arrière, le système faillit de
retrouver son état initial. L’expérience générale montre que toutes les
évolutions spontanées et naturelles sont irréversibles. Il n’y a pas
d’évolution réversible naturelle.
5
Figure 2 Ballon rebondissant.
6
Figure 3 Cylindre et piston.
7
S’il n’y avait pas de restrictions imposées par la deuxième loi de
thermodynamique, cela signifierait qu’il est possible de construire une
machine thermique avec une seule source de chaleur (a haute
température).
Source de chaleur
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A- Le moteur thermique
Source chaude
Tc
Qc
W Moteur
Thermique
Qf
Tf
Source froide
W = Qc - Qf
Ou
W = travail du moteur
Qc = chaleur tirée de la source chaude (chaleur coûteuse).
Qf = chaleur rejetée a la source froide (chaleur inutilisable).
.η = rendement du cycle.
.η = |W| / Qc
η = ) Qc – Qf) / Qc
η = 1- ( Qf / Qc )
d’où :
η <1
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B- Machine frigorifique
La machine frigorifique est représentée comme suit :
Source chaude
Tc
Qc
Machine w
Frigorifique
Qf
Tf
Source froide
Atmosphere Qc
Tc Radiateur
L
Compresseur
Tf
Congelateur Qf
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Figure 8 Etape 2 de concrétisation de la machine frigorifique.
W= Qc - Qf
Qc = chaleur inutilisable
Qf = chaleur utile
Le coefficient frigorifique Є
Є = Qf / W = Qf / (Qc - Qf)
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C- Le climatiseur
En été
Є = Qf / W
En hiver
Є = Qc/ W = Qc / ( Qc – Qf)
D’où
Є>1
3-4 L’entropie
dS = dQ / T (11)
dS > 0 (12)
Exemple :
Soit un système isolé constitué de deux corps. A l’état initial, l’un était à
la température T1, l’autre a T2, la température T1 > T2.
Q
T1 T2
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Dans un certain intervalle de temps, une quantité de chaleur Q va se
transférer du corps chaud au corps froid. Maintenant :
D’où
ΔS>0
-Il ne peut y avoir un cycle thermique (représenté par une boucle fermée
sur n’importe quel plan (p-v, T-S, ..) et qui est isentropique.
-Le lieu des points isentropiques (l’isentrope) est une ligne ouverte sur
tout plan d’état et il ne peut pas prendre la forme d’une boucle fermée.
-Tout processus isentropique sera dessiné comme une ligne ouverte sur
tout plan d’état. Puisque le cycle producteur de travail doit avoir une
surface intérieure confinée par une courbe fermée, il ne peut y avoir un
cycle produisant du travail (ou consommant du travail) qui est
isentropique sur tous les points.
ΔS=ΔQ/T
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Car la chaleur signifie un mouvement aléatoire sur le niveau de
microparticules.
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