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TRAITEMENT DES EAUX USEES

Formation initiale
2ème année

AUTOMATISME & GESTION CENTRALISEE


DES STATIONS DE TRAITEMENT DES EAUX USEES

Tome VI
2010
A-G Sadowski
Responsable de l’UTR « HU » -IMFS-ENGEES 1
1/128

MICRO ORDINATEUR

ITINERIS
IMPRIMANTE

AUTOMATE

TELEPHONE PORTABLE

1
L'objectif d’une gestion optimale
par un contrôle centralisé

 une reconnaissance de l'état de fonctionnement des


différents organes du système d'assainissement;
 l'acquisition de données concernant le fluide à
transporter et à traiter;
 la prise en compte d'une mémoire d'événements
passés;
 l'utilisation de données extérieures et de modèles
permettant de prévoir ou d'anticiper les actions à mettre
en oeuvre;
 la détermination des actions à appliquer;
 le contrôle et le suivi des conséquences de ces actions;
 le bouclage vers la première étape.
3

AUTOMATISME ET GESTION
CENTRALISEE
 Capteurs.
– Exemple d ’automatisme sur STEU
– Gestion de l ’aération
 Glossaire
 Actionneurs - Organes de commande.
 Automates.
 Transmission.
 Concentrateurs de données.
– Postes centraux.
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2
5

CAPTEURS

3
QUELS CAPTEURS ET POURQUOI FAIRE ?

Question de stratégie :
Quelques questions préliminaires qu’il y a lieu de se
poser avant toutes choses ;
– Des capteurs pourquoi faire ? (alarme,
information qualité/quantité, action) ?
– Où les installer ?
– Quel asservissement ?
– Quelle stratégie sur l’analyse de la cohérence
de l’information ?
– Comment les entretenir ?
– Consignes et asservissement (stratégie
d’action)
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QUELS CAPTEURS ET POURQUOI FAIRE ?

Ainsi lorsqu'on se pose la question : Quelle


"densité" de capteurs faut-il avoir ? On se heurte
à des approches un peu contradictoires :
 Fonction contrôle ou alarme
 Fonction gestion en temps réel - information
qualitative
 Actions

4
9

10

5
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Les capteurs et la validité des informations fournies par le capteur

Le choix du capteur est déterminant mais doit intervenir après la


réflexion sur l’automatisme souhaité et sur le choix des paramètres
majeurs à mesurer.
Le signal obtenu par la capteur doit être d’abord validé
électriquement avant d’être transformé en grandeur interprétable.
Cette valeur doit ensuite être comparée à un intervalle de
référence pour être définitivement utilisé par l’automate.
Toute incohérence détectée lors de ces deux tests rend la donnée
invalide et s’il y a persistance entraîne l’envoi d’une alarme
(défaut capteur).

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6
CAPTEURS
Le choix dans l’emplacement des capteurs doit
répondre simultanément à 4 fonctions :

1) - accessibilité
2) - mesure représentative du paramètre
recherché
3) - nettoyable - manipulation et démontage
aisés
4) - Auto- anti-obstruction (par ex: anti-filasse)
dans sa conception et son installation.
13

Les principes
• Parmi les dispositifs analysant un état,
on distingue :
– les compteurs qui donnent directement un
nombre représentatif
– les détecteurs qui fournissent une
indication sommaire (ouvert/fermé)
– les capteurs permettent de renseigner
finement sur les phénomènes

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7
Composition d’une chaîne de
mesure
• Les systèmes de mesure répondent à
une chaîne comprenant :
– le milieu à mesurer
– la détection
– la gestion du signal

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Composition du capteur

• Un capteur comporte toujours au moins


2 éléments :
– Une cellule de base qui prend la forme
d’une sonde (sonde + porte sonde)
– Une cellule mesure et de traitement qui
effectue la mesure associée à une cellule
d’alimentation (transmetteur)
– Les deux cellules sont séparées de
quelques mètres
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8
Capteur - transmetteur

17

Capteur - transmetteur

18

9
Les mesures d'oxydo-réduction

• Ces capteurs sont composés d'une sonde double


(électrode de référence + électrode de mesure) et
d'un transmetteur.
• Les électrodes sont soit séparées, soit combinées.
• Les électrodes de référence sont choisies
préférentiellement avec un électrolyte gélifié.
• L'attention doit être portée sur les contraintes
d'installation (mise à la terre soignée) et de
maintenance (la surface de mesure de la sonde doit
être régénérée périodiquement par polissage). 19

Capteur Rédox

s onde

50 cm
bord du bas s in

20

10
capteur

poignée

21

capteur

22

11
capteur
garde de corps

sonde
lisse intermédiaire

50 cm

23

capteur
nettoyage
sonde garde de corps
sonde

lisse intermédiaire
50 cm
garde de corps

24

12
capteur

sonde

eau brute


recirculation
25

sonde

D o n c h e ry
sonde
H o lz

  S t M ih ie l
B o u la y
S i v m d e s I le s e t c

 sonde
sonde

B a r le D u c
S e lt z
M o m m e n h e im
sonde R o s h e im sonde
A rb o u a n s

 
sonde

sonde
C o m m e rc y
V il le r s
V e n d e u v re
W ik ir u
26

13
Aerateur de surface sans agitateur

sonde
dégazage

 
 maxi
Cloison siphoïde
profonde si pas
bassin d'aération 1m d'agitation


sonde

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Capteur MES dans le réacteur

28

14
MES des boues recirculées

recirculation

caniveau

29

Voile de boue dans le clarificateur

câble

évacuation
A A

sonde

30

15
Mesure de débit - niveau
 Dans le poste de relevage : ultra-son; si risque de
moussage ou effluent agro-alimentaire, prendre
un capteur capacitif ou piézorésistif
 Dans un canal : un Venturi + ultra-son
 Dans une conduite : mesure électro-magnétique.
Attention à l’influence de la viscosité. Nécessité
des clapets anti-retour dans le cas d’une mesure
électro-magnétique.
 A partir de 4 poires inclus : le capteur ultrason ou capacitif
est amorti

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CONTROLE D'UN CANAL VENTURI A FOND PLAT


(NORME ISO 4359 - NOVEMBRE )

Mesure de la hauteur
et du débit Profil sans exigence particulière
Puits de mesure
R(B-b)

Troncature si possible
B

2 hmax 3 à 4 hmax L D(B-b)

Dans un canal jaugeur sans dénivellation (p=0), le


radier doit être parfaitement horizontal sur cette
longueur

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16
Mesures de débits en eaux usées

Canal venturi

Déversoirs

33

Mesures de débits en eaux usées

Canal venturi : mesure du niveau par sonde ulrasonique


34

17
Mesures de débits en eaux usées

35
Canal venturi : mesure du niveau par sonde ulrasonique

Mesures de débits en eaux usées

mesure du niveau : sonde ulrasonique

mesure du niveau :
sonde piezzométrique

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18
Mesures de débits en eaux usées

mesure du débit : débitmètre électromagnétique


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Sonde Rédox (portable)

 polymétron - Pt 4805 (voir nouvelle référence


incassable), DXK S8/120 Xérolyt
 sonde W.T.W
 électrode ingold ou shott-guerret
• ne pas prendre de Ponselle

38

19
Sonde Rédox (poste fixe)

 polymétron - Pt 4805 (voir nouvelle référence


incassable), DXK S8/120 Xérolyt
• ne pas prendre de Ponselle

39

Sonde O2 (portable)

 Y.S.I : ( Bioblock)
 W.T.W : (sonde respectant exactement la table
de Mortimer)
 éviter la "Consort" : problème de
maintenance
• ne pas prendre de Ponselle
40

20
Sonde O2 (poste fixe)

 Zullig
 ne pas acheter d'électrode à réponse lente :
Pour les cellules de mesure de type électrode
CLARK, choisir une cellule à réponse rapide
(environ 1 minute)
• ne pas prendre de Ponselle

41

Sonde poids de boue (portable)

 Ponselle portable PBI


• Gamme : 0 à 15 g/l en MES

42

21
Sonde poids de boue (poste fixe)

 Ponselle portable PBRI avec régulation


• Gamme : 0 à 15 g/l en MES

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Autres capteurs
• Turbidité
– Gamme : 0 à 1000 mg/l
• Conductivité
– Sortie prétraitement.
– Gamme : 0 à 2000 mS
• Sonde doppler pour le mesure de débit en
conduite pleine
– Cometec PCRP3 (une nouvelle sonde Cometec de
prévue avec acquisition)

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22
Détecteur H2S

 Neotronics : problèmes de SAV


 Oldham : très bon matériel mais plus cher à
l’achat que Draeger. Durée de vie des cellules
de l’ordre de 3 ans, de loin supérieure à celle de
DRAEGER.
• Draeger : bon matériel, prix à négocier.
ATTENTION : cellule à changer chaque année.
Financièrement plus avantageux de prendre
Oldham 45

Pince ampéromêtrique

 ITT MX1200S
• cos HX3PM (boitier embrochable en plus)

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23
Choix provisoire en fonction des retours
du terrain
Capteur Endress Polymétron Ponselle Mettler Toledo Zullig
Hauser
pH OK OK pb SAV
EH essai OK ? (neuf) non OK pb SAV
O2 OK OK non ? pb SAV
MES boues pénible OK OK pb SAV
Ultrason pb SAV
Capacitif pb SAV
Résistif pb SAV
Conductivité OK ? OK pb SAV
Turbidité EB OK ? OK pb SAV
Voile de boue fixe OK OK OK seuil pb SAV
fixe
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Transmetteurs

• Certains transmetteurs ne lissent pas les


courbes enregistrées et présentent de ce fait
beaucoup de parasites.
• Tel est le cas du transmetteur Endress MYCOM
CPM 121 R ou 141 R.
• DEMCA : très bien
• ZULLIG : très bien mais cher.
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Préleveurs
• Aqualyse cher
 Endress Hauser : souvent problème avec la
carte
 Eviter les préleveurs de type "Lepic" en portable
• Attention : une synthèse de l'Agence montre que la
plupart des préleveurs ne descendent pas à 4 °C.
• Vérifier la possibilité de passer de multiflacons à
monoflacon.

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LA REGULATION

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Les objectifs de la régulation

- Obtenir un effluent de sortie de qualité


constante et connue.

- Pour une qualité de l'effluent de sortie


donnée, minimiser les coûts
d'exploitation.

- Gérer, si nécessaire, une marche


dégradée de la station.
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Ce qui est possible de réguler

-Le débit de recirculation des boues,


- Le débit d'extraction des boues,
- Le débit d'entrée (Qmaxibio, Qby-pass),
- Le débit d'air ou d ’apport en oxygène,
- Le débit de recirculation des liqueurs
mixtes,
- L ’apport de réactifs, polymère...
52

26
Principe de la régulation

• La régulation automatique consiste en général


à élaborer, à l’aide d’un appareil, appelé
régulateur, une corrélation entre 2 grandeurs
physiques x et y, dites couplées.

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Principe de la régulation
Un ensemble de régulation automatique
comprend :
– un organe de mesure de la grandeur réglée
(capteur),
– une régulation qui compare la valeur X de cette
grandeur à sa valeur de consigne Xo et élabore
l ’action sur la grandeur de réglage Y,
– un organe de modification de la grandeur de
réglage ou organe réglant (actionneur-moteur).

54

27
Régulation

55

56

28
Système PID*
Régulation à action Proportionnelle / Intégrale et dérivée

L'étude de la stabilité est essentielle en régulation en boucle fermée.


L'étude théorique montre d'ailleurs que ce coefficient de proportionnalité
est surtout déterminé par le temps de propagation entre le bassin et le
point sensible.

Cette régulation s'effectue par des systèmes PID ou similaires et


comprend sommairement :
 une télémesure de niveau vers l'automatisme et un calcul des écarts
entre niveaux mesures et niveaux de consignes;

une modification de la position des vannes de vidange par pas de temps


et par incrément en fonction des écarts constatés.

*PID : régulation à action proportionnelle, intégrale et dérivée, lie l’action


corrective à l ’évolution dans le temps des écarts de la grandeur réglée.
57

58

29
Régulation par valeur de consigne
Dans ce type de régulation, une valeur de consigne sert à définir les
conditions de marche ou d'arrêt du ou des dispositifs de fourniture
d'oxygène. Cette valeur de concentration en oxygène dissous est définie
comme permettant un équilibre correct entre la fourniture et la
consommation de l'oxygène..
Régulation par valeurs seuils
La régulation se fait par rapport à des valeurs critiques qui bornent la zone
de travail. L'atteinte de la valeur seuil haute implique l'arrêt du ou des
dispositifs d'aération qui seront réactivés lors de l'atteinte de la valeur seuil
basse.
Régulation par évolution de la valeur
La régulation est basée ici sur l'information en temps réel de l'évolution du
paramètre de contrôle choisi pour alimenter l'algorithme de régulation. Le
développement du contrôle de l'aération en respectant ce principe a abouti
à l'automate OGAR

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EXEMPLES
D ’AUTOMATISME
SUR UNE STEU

30
Un automate de contrôle de petites stations de traitement des eaux.
Par petite il faut comprendre un équipement de 10 à 16 moteurs ,
ainsi qu’un maximum de 4 mesures analogiques..

Partie matérielle :
 Une unité centrale de milieu de gamme SIEMENS S7-3XX .

 Un pupitre opérateur de 4 lignes avec touches de fonctions pour


le réglage des paramètres de la station.

 Une ou plusieures cartes d’entrées TOR

 Une ou plusieures cartes de sortie TOR

 Une carte de 1 à 8 voies analogiques en entrées 4-20 mA

Une interface de communication pour report d’alarmes sur une


télésurveillance SOFREL ou AQUAVEIL ou PERAX en protocole
MODBUS
61

Un automate de contrôle des moyennes stations de traitement des eaux. Par


moyenne il faut comprendre un équipement variable de 10 à 32 moteurs , ainsi
qu’un maximum de 8 mesures analogiques..
Partie matérielle :
 Une unité centrale de milieu de gamme SIEMENS S7-3XX ou
TELEMECANIQUE TSX-57 pour le traitement des eaux
 Une unité centrale de début de gamme SIEMENS S7-3XX ou
TELEMECANIQUE TSX-57 pour le traitement des boues
 Un pupitre opérateur de 4 lignes avec touches de fonctions pour le réglage des
paramètres de la station.
 Une ou plusieures cartes d’entrées TOR
 Une ou plusieures cartes de sortie TOR
 Une ou plusieurs carte de 1 à 8 voies analogiques en entrées 4-20 mA
 Une interface de communication pour report d’alarmes sur une télésurveillance
SOFREL ou AQUAVEIL ou PERAX en protocole MODBUS
Une interface de communication pour la communication vers un superviseur
62

31
Un superviseur gère la communication vers un seul automate et assure la
visualisation ainsi que la modification et l’ archivage des paramètres de la
station de traitement des eaux.

Partie matérielle :
 Un micro ordinateur de type PENTIUM XXX MMX
 Une carte de communication pour le dialogue avec l’automate
programmable
 Clavier, écran , souris.....
 Une imprimante noir & blanc ou couleurs

Partie logiciel :
 Un logiciel spécifique compilé sur mesure
N’oubliez pas l’ onduleur pour le PC de supervision.
63

64

32
Schéma synoptique – boues activées

65

Exemple d’automatisme sur boues activées

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33
Fonction Relevages :

 Relevage à 1 pompe , deux poires.

 Relevage à 2 pompes (Pompe Normale , Pompe Complément) à


trois poires.

 Relevage à 2 pompes (Pompe Normale , Pompe Secours) à


deux poires.

 Relevage à 3 pompes (Pompe Normale, Pompe Complément,


Pompe Secours) à trois poires.

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Fonction prétraitement :
 PREPAZUR avec électrovanne de lavage (asservissement sur
marche relevage).
 Dégrilleur rotatif (asservissement sur marche relevage)

 Dégraisseur (asservissement en mode cyclique OU tous les X


m3).

 Racleur des graisses (asservissement en mode cyclique OU tous


les X m3).

 Déssableur (asservissement en mode cyclique OU tous les X


m3).
 Vis d’essorage des sables (asservissement en mode cyclique OU
marche relevage).

68

34
Fonction Aération:

 Deux surpresseurs 1+1 ou en même temps (asservissement sur


une sonde (O2 ou Redox) OU horloge -(marche en parallèle ou
marche en secours d'une unité d'aération).

Fonction Agitateur bassin d’ aération:

 Hors automate (marche en continu)

Fonction Recirculation(boues ou liqueurs):

 Deux pompes de même débit (asservissement sur débit ou


cyclique), dont 1 de secours et prise en compte niveau bas puits à
boues.

 Trois pompes de même débit (asservissement sur débit ou


cyclique), et prise en compte niveau bas puits à boues

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Fonction Dephoshatation:

 Deux pompes de même débit (Pompe Normale et Pompe


Secours) (asservissement sur débit ou cyclique).

Fonction toutes eaux:


Reprendre les fonctions du relevage

Fonction Clarificateur:

 Hors automate (marche en continu)

Fonction Agitateur silo a boues:

 Fonctionnement temps de cycle / Temps de marche

70

35
ASSERVISSEMENT DE
L'AERATION

71

ASSERVISSEMENT DE L'AERATION
Appareillage Horloge 24 H Capteurs

O2 dissous EH
Program- sur débit sur point de consigne par seuils
mation entrant par (haut-bas)
calée créneaux + temporisation
d’action
Principe très longues sur seuil sur seuil
d’action durées 1 mg/l<02 < 5 50 mV<EH<450
d’aération/ mg/l mV
d’anoxie
Informations aucune présence/absence état de la boue
obtenues O2 activée

Inconvéniants Risque Informations non Actions stoppées


d’anaérobiose exploitables pour dès l’atteinte des
 (O2) < 1 mg/l seuils
détérioration  
du milieu limite la gestion réactions
biologique de la biologiques non
dénitrifacation stabilisées
Produit Horloge Automate Automate
72

36
ASSERVISSEMENT DE L'AERATION

Horloges
– nit/dénit dans bassin unique
– 8 à 10 cycles / j.
• trop de cycles : pas de temps d'anoxie
• trop peu de cycles : fuites des N-NO3 vers le
clarificateur

73

ASSERVISSEMENT DE
L'AERATION

Basé sur la mesure du potentiel d'oxydo-


réduction :
– 2 seuils :
• Seuil bas de démarrage
• Seuil haut d'arrêt
– 4 temporisations de sécurité
• Tempo mini et maxi de marche et d'arrêt

74

37
ASSERVISSEMENT DE L'AERATION
OGAR : Objectifs
Optimisation de la gestion de l'aération par potentiel
d'oxydo-réduction

– Optimiser de la fourniture d'O2


– Boues activées non altérées (pas de conditions anaérobies)
– Elimination conjointe C et N bassin unique
• effluent répondant aux "normes européennes"
– Générer des alarmes de dysfonctionnement
– Maîtrise de l'énergie
75

CARACTERE INNOVANT D'OGAR


Analyse l'allure de la courbe EH = f (temps)


Diagnostic de l'état de fonctionnement du système


Etat de santé des populations présentes

76

38
Courbe Rédox

77

Courbe Rédox

78

39
N-NH4 = 0 Anoxie
N-NO3 = 0

Anaérobie

79

GESTION DE L'AERATION PAR


POTENTIEL D'OXYDO-REDUCTION
EHN (mV)

500
NITRIFICATION O2+
400
ELIMINATION DU CARBONE O2+
300
ZONE D'ALARME O2+
200
DENITRIFICATION O2-
100
ZONE INTERDITE O2-
0

80

40
EH/EHN

450
NITRIFICATION TOTALE
400
NITRIFICATION PARTIELLE
350
ELIMINATION DU CARBONE
300
ZONE D'ALARME
200
DENITRIFICATION
100
ZONE INTERDITE
0
81

ASSERVISSEMENT DE L'AERATION

Capteurs spécifiques : NO3 / NH4


Capteur associé : O2 dissous / Rédox

Logique Floue

82

41
O2 dissous Exemple
(mg/l) (mg/l)

Réduction de Qair
seuil haut 4
Réduction de Qair sous condition de EH
seuil moyen 3
haut
Conservation de Qair
seuil moyen 2
bas
Augmentation de Qair sous condition de EH
seuil bas 1
Augmentation du débit d’air

83

GLOSSAIRE

42
Automatisme
Les organes de commande – les actionneurs
• Les actionneurs sont des organes permettant
de transformer un ordre en une action
aboutissant à la modification des conditions
de fonctionnement du système global
d'assainissement. Leur état doit pouvoir être
modifié par télécommande

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ORGANE DE CONTROLE FONCTION

CONTROLE Pompes (centrifuge, queue de imposer un débit (entrée, recyclage, boues


cochon, ...) par tout ou rien ou en entrée filtre à bandes, ...)
variateur de vitesse

DES STATIONS Turbines ou brosses réaliser simultanément aération et


brassage

D'EPURATION Agitateurs immergés assurer l'homogénéisation

Compresseurs, surpresseurs, contrôler la fourniture d'oxygène


turbocompresseurs

Vannes, siphons vidange ou aspiration

Moteurs électriques diverses commandes (prétraitement,


sauterelle, ...)

CONTROLE Stations de pompage avec régulation de débits


pompes à vitesses variables

DES Vannes diverses avec niveau aval ou amont constants


alimentation soutenue

RESEAUX Seuils variables ou barrages asservissement niveau à débit ou qualité


gonflables, siphons de l'eau

86
Actionneurs divers pour les réseaux et les stations d'épuration

43
Automatisme

Entrées TOR (Tout ou Rien)


• Moteurs :
• Chaque équipement de traitement des eaux
sera défini de manière suivante :
– 1 commutateur AUTO/ARRET/MANU ou
MARCHE/ARRET (2 informations d’entrée TOR)
• 1 information retour de marche, câble du
contacteur moteur (1 information d’entrée TOR)

87

Automatisme

Prévoir 1 carte 32 entrées TOR pour les


entrées générales :
– présence tension
– acquit défaut
– mode auto/secours
– heure de pointe
– impulsion de comptage en kW
– défaut onduleur

88

44
Automatisme
Sorties TOR (Tout ou Rien)
• Moteurs :
Chaque équipement de traitement des eaux sera
défini de manière suivante :
• 1 commande moteur (1 info de sortie TOR)
• 1 Feu vert (1 info de sortie TOR), voyant marche
• 1 Feu rouge (1 info de sortie TOR), voyant défaut
• Prévoir 1 carte 32 sorties TOR pour les
sorties générales
• Marche automate
• sondes en défaut (rédox, débit ....)
• heures de pointe
• aération en mode rédox, O2, cycle
89

Automatisme

Entrées ANA (ANAlogique)


• Prévoir 1 entrée ANA pour chaque :
– mesure analogique physico-chimique (Redox,
O2, pH, etc...)
– mesure analogique débit (Ultrasons,
2lectromagnétique) +1 entrée TOR totalisation
débit pour l’impulsion 1m3 des débitmètres
– mesure analogique niveau (Ultrasons..)

90

45
Automatisme
Mesures ANAlogiques
• Transmission :
– Ces informations sont transmises par des signaux normalisés 4-20mA
sur des câbles blindés. Chaque mesure est cablée sur l’automate
programmable.
• Protection contre les surtensions :
– Toutes les valeurs analogiques sont protégées contre les surtensions
par des parafoudres montés sur la boucle 4-20mA dans l’armoire
électrique (1 parafoudre par mesure ANA)
• Exemple de mesures ANAlogiques :
– Physico-chimiques (Redox, Oxygène, pH, T°, ...)
– Débits (Ultrasons, électromagnétiques)
– Niveaux (Ultrasons, piezo électrique)
• Défauts :
• Le défaut d’une mesure analogique est généré si le signal analogique passe
sous les 3,5mA. Il n’y a pas de mémorisation du défaut. 91

Automatisme
• Onduleur

• Parafoudres

• P.I.D. (régulation) : régulation à action proportionnelle,


intégrale et dérivée, lie l ’action corrective à l’évolution dans le temps
des écarts de la grandeur réglée.

92

46
Automatisme

Poires de niveau (asservissement


à l’aide de)
• Branchement :
• Chaque poire est branchée sur 1 Entrée
Tout Ou Rien (ETOR) de l’automate.

93

Automatisme

Pupitre opérateur (PO)


• Rôle du PO :
– - contrôle / commande de l’automate en
l’absence de supervision
• - visualisation et paramétrage des
consignes process des asservissements

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47
Automatisme
Télésurveillance - Configurations :
1) Poste de télésurveillance isolé :
1 seul poste sur une station, qui ne centralise
aucune information extérieure à la station.
– Les alarmes seront retransmises à l’exploitant sur un minitel ou
tout autre appareil compatible avec le poste de télésurveillance.
– La gestion des astreintes sera paramétrée en accord avec
l’exploitant.
– Une formation d’une journée aura lieu sur le site.
– Hors fourniture :minitel
équipement pour recevoir les alarmes (tel, ....) ligne PTT +
abonnement

95

Automatisme
2) Gestion de postes extérieurs à la station :
• 1 poste centralisateur sur la station + X postes
extérieurs à la station (autres STEP, postes de
relevage ...)
• Préciser les supports utilisés pour les liaisons
intersite :
 liaison RTC (Réseau Téléphonique Commuté), France
télécom
Inconvénient : Chaque poste extérieur devra attendre que la
ligne soit libre pour communiquer avec le poste centralisateur.
 liaison LS (Ligne spécialisée), France télécom
 liaison LP (Ligne Pilote)
• Il faut prévoir autant de MODEMS que de LS ou LP.
96

48
Automatisme
3) Télésurveillance par la supervision :
• Les postes extérieurs à la station sont
directement reliés au PC de supervision par
l’intermédiaire de MODEMS.
• La supervision doit avoir les options
suivantes :
 télésurveillance (pour appel d’astreinte et
consultation à distance par minitel) +
éventuellement Radiomessagerie
• gestion de données horodatées (pour une acquisition
de données sur réseau téléphonique). Elle permet la
mise en forme de données reçues lors d’un seul appel
téléphonique.
97

Automatisme
Armoire électrique de commande
• Calcul du nombre de cellules d’armoires :
– Arrivée tension (interrupteur de puissance...)
½ cellule de 800
– 1 démarreur
¼ cellule de 800
– 1 variateur de fréquence
½ cellule de 800
– 16 départs moteurs
1 cellule de 800
– Automate + télésurveillance
1 cellule de 800
– 1 transmetteur de débit
1/10e cellule de 800 98

49
Automatisme
Transmetteurs pour mesures ANAlogiques
• Montage des transmetteurs en fonction de la
mesure :
– a) Mesures analogiques physico-chimique (Redox,
Oxygène, pH, etc...)
» Les transmetteurs des mesures analogiques physico-
chimiques sont montés sur site, pour éviter les
perturbations des signaux.
– b) Mesures analogiques de débits
» Les transmetteurs des débitmètres à ultrason ne sont
pas montés sur site, mais déportés et montés dans
l’équipement électrique (armoire).
• Les débitmètres électromagnétiques (transmetteur et
afficheur incorporés) sont montés sur la tuyauterie sur site.
99

AUTOMATE
PROGRAMMABLE
INDUSTRIEL (API)

50
Automate sur station de traitement

101

Les intervenants d’un automatisme


programmé

UTILISATEUR

Ingénieur de Process

Automaticien

Programmateur

102

51
Les taches à réaliser
Exploitation
Expression des besoins Maintenance

Analyse des fonctions Recette

Analyse de la structure Intégration

Analyse de détail Test du programme

Codage 103

104

52
Niveau bas réacteur

X1 V IDA NGE DU REA CTEUR

DCY A UTO .((Niveau bas réacteur . V anne 1 et 2 f ermée) + Mise à zéro des s orties)

X2 A GITA TEUR A G01 A UTORISA TION RELEV A GE SP01.1 OU SP01.2 ET A ERA TION CP01

f in phas e 1

X3 DECA NTA TION

fin phas e 2

X4 OUV ERTURE V A NNE MOTORISEE 1 V M01

Fin de cours e vanne 1 ouverte ZSH01

X5

X6 FERMETURE V A NNE MOTORISEE 1 V M01

Fin de course vanne 1 f ermée ZSL01

X7 OUV ERTURE V A NNE MOTORISEE 2 V M02

Fin de course vanne 2 ouverte ZSH02 ou LSL02 atteint

X8 FERMETURE V A NNE MOTORISEE 2 V M02

Fin de course vanne 2 f ermée ZSL02

X9

f in phase 3

X10 EXTRA CTION DES BOUES SP03

fin phas e 4

105

Premier cycle aération

X15 COMPRESSEUR AERATION CP01 TEMPO 1

Fin tempo 1 + second cycle

X16 TEMPS ARRET AERATEUR

Fin temps arret aérateur

X17 COMPRESSEUR AERATION CP01 TEMPS MARCHE AERATEUR

Fin temps marche aérateur

106

53
107

108

54
Superviseur
Le superviseur sera basé sur une combinaison PC+ soft

MICRO ORDINATEUR

ITINERIS
IMPRIMANTE

AUTOMATE

TELEPHONE PORTABLE
109

TELETRANSMISSION
TELESURVEILLANCE
TELEGESTION

55
Principe de la transmission

Transmission
Information
Information Traitement Décodage) transmise
en A (codage) en B

111

Les systèmes de transmission

• Ils se divisent en quatre groupes:


– Téléalarme
– Télésurveillance
– Télécontrôle
– Télégestion

112

56
Principe de la télétransmission
Le dispositif consiste à :
– acquérir des informations au niveau de sites répartis
géographiquement,
– les traiter localement par un équipement électronique (poste
local ou poste satellite),
– pour les transmettre vers un point de contrôle central (poste
central),
– qui les exploite à l’aide de logiciels,
– puis les restitue sous diverse formes (écran, imprimante)
– afin d’alerter des personnes (report d’astreinte),
– et d’agir à distance (télécommande…)

113

Principaux apports
Ses principaux apports sont:
– Le suivi en permanence et à distance d ’installations,
– La sécurité par la détection et la transmission automatique
des alarmes,
– La rapidité d’intervention des personnels d’astreinte et
de maintenance,
– L’optimisation du fonctionnement,
– L’aide à la gestion et à l’exploitation des informations,
– L’amélioration de la qualité des services rendus.

114

57
Principe de la structure

Réception d’alarme
ou
PC Poste central

Support de transmission

Poste local ou Poste satellite


Poste local

PS PS
115

116

58
Les supports de transmission

La commande ou la transmission à distance d’informations


à partir d’un automate équipé d’une carte de communication
ou à partir d’un système d’acquisition de données s’effectue
par le biais de quatre supports ou médias:
- le réseau commuté téléphonique,
- le réseau filaire des France-Télécom ou Lignes
spécialisées,
- le réseau filaire privé,
- le réseau radio.

117

118

59
Les matériels de transmission
La transmission des informations sur le média
s'effectue par des modems (modulateur-démodulateur).
Les signaux envoyés étant modulés par le "modem
émetteur" et démodulés par le "modem récepteur".
Il existe plusieurs types de modems :
les modems téléphoniques autorisant un débit
maximum de 9600 Bauds ou bits par seconde;
- les modems bandes de base, d'un coût moindre mais
réservés aux liaisons spécialisées ou câbles privés.
Ces modems codent les signaux numériques par une
suite de niveaux de tension. Le débit peut atteindre
19200 Bauds.
119

Ce moyen de transmission doit être protégé des orages par des


parafoudres adaptés au support.
Coté automate, la transmission d'informations s'effectue par
des cartes spécialisées supportant la plupart du temps un
protocole de communication.
Un protocole est un ensemble de règles définissant l'échange
des informations.
Le plus employé reste le protocole JBUS. D'autres protocoles
plus performant font leur apparition dans le monde des
automates comme FIP, Profibus, Ethernet.

120

60
Coté système d'acquisition de données, la liaison
s'effectue presque toujours par réseau téléphonique
commuté toutefois, certains matériels offre un port
protocolé JBUS pour une liaison filaire. Ils disposent
souvent d'une interface Minitel.

121

122

61
LES POSTES CENTRAUX

Les postes centraux seront plus ou moins complexes et élaborés, en


fonction des objectifs que l'on s'est fixés. Il est possible de définir
trois grandes classes de choix techniques :
Objectif n° 1 : Simple télésurveillance à distance. Le poste central
pourra se limiter a un "concentrateur de données" appelé aussi
"frontal de télétransmission" couplé a une imprimante servant de
"mouchard", et à un dispositif d'appel du personnel d'astreinte.
Objectif n° 2 : Meilleure connaissance du réseau et des
installations par centralisation de l'information.
 Objectif n° 3 : Gestion technique des équipements "temps réel".

123

CONCENTRATEUR DE DONNEES
Dans ce cas les données peuvent être regroupées avant d'être
renvoyées d'un seul bloc vers un système de contrôle centralisé.
Ce travail de regroupement et d'envoi des données est assuré pas le
concentrateur de données appelé aussi frontal de
communication.

Dans le cadre d'un dispositif de gestion centralisée, le frontal de


communication peut avoir les fonctions suivantes :
gérer la ou les communications avec les postes centraux;
effectuer un premier niveau d'exploitation;
gérer les appels d'astreinte.

124

62
Plusieurs outils de traitement de ces données permettent
d'offrir un grand nombre de fonctionnalités parmi
lesquelles :
la gestion des alarmes et des appels d'astreinte;
l'édition des journaux de bord;
l'édition de bilans;
l'affichage de synoptique, et de courbes;
 la communication avec les installations contrôlées.

125

126

63
127

La liste ci-dessous récapitule les principaux avantages d'un


automatisme équipé d'une liaison à distance par opposition à des
solutions de type électromécanique :
 commande et surveillance accrues par une prise en compte d'un
plus grand nombre événements;
 traitements adaptés aux variations de paramètres mesurés ou à
des événements externes comme des défauts de fonctionnement ou
des tarifications EDF;
 grande fiabilité de fonctionnement;
 renvois à distance d'informations diverses y compris d'alarmes
permettant l'intervention sur le site d'un agent d'astreinte;
 optimisation des interventions de maintenance;
 commandes à distance;
 possibilité de connexion à un outil de gestion centralisée (voir
chapitre III);
 possibilité de connexion à un micro-ordinateur assurant des
tâches plus évoluées d'optimisation. 128

64

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