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GUIDE 5e LE
2e CYC
PÉDAGOGIQUE
Français
Sous la direction
d’ALAIN BENTOLILA
Irène BAJOR Jean-Claude LALLIAS
IEN Formateur
à l’IUFM de Créteil
© Nathan
Roger BASTIEN
IEN Isabelle LE GUAY
Orthophoniste
Paul BENAYCH
Directeur de site IUFM Soizic PACHET
Formatrice à l’IUFM
Jean-Claude CARDINETTI
Conseiller pédagogique Nadine ROBERT
Conseillère pédagogique
Jacques CRINON
Professeur des Universités Sylvie SEBAG
à l’IUFM de Créteil Enseignante à l’IUFM
de Créteil-Paris 12,
Robert CHISS diplômée d’études
Directeur d’école approfondies
Marie DESCOUENS en littérature comparée
Professeur des écoles Sophie SNEGAROFF
Daniel GALLET Professeur des écoles
IEN Jacqueline ZERBIB
Daniel GUÉRAULT IEN
Conseiller pédagogique
CONFÉRENCE
Le papier de cet ouvrage est composé
de fibres naturelles, renouvelables, INTERCANTONALE
fabriquées à partir de bois DE L’INSTRUCTION
provenant de forêts gérées PUBLIQUE
de manière responsable. DE LA SUISSE ROMANDE 1
ET DU TESSIN
AVANT-PROPOS
Ce guide offre :
➜ Une présentation détaillée de la collection : les objectifs de français à atteindre en 5e,
l’organisation du manuel de l’élève, les démarches et les choix pédagogiques.
➜ Des fiches pédagogiques :
Les fiches pédagogiques sont regroupées par unité, en respectant l’ordre du manuel de l’élève. Mais
c’est à l’enseignant d’organiser la succession des séquences en fonction de ses élèves.
Dans un premier temps sont présentées les activités de lecture (« Des textes à lire »), puis, dans un
second temps, les activités d’expression. Cette organisation permet de mettre en évidence la progres-
sion entre les activités d’une même unité. Cette présentation ne suit donc pas l’ordre des activités du
manuel de l’élève (alternance entre lecture et expression).
Dans la rubrique « Des textes à lire », chaque texte est brièvement présenté. Puis des questions précé-
© Nathan
dant la lecture sont proposées. Enfin, les questions de la rubrique du manuel de l’élève « Comprenons
le texte ensemble » sont analysées afin d’indiquer les points de compréhension à développer en classe.
Dans la rubrique « Expression », les activités de production orale et écrite sont présentées ensemble
afin de rendre visible les liens qui existent entre elles. C’est pour cette raison que la rubrique « Pour
écrire des textes » est présentée à la fin de l’unité, et non dans l’ordre des activités du manuel de l’élève.
– Pour la partie « Lecture et expression », chaque unité du manuel élève est commentée.
Les fiches pédagogiques contiennent, pour les activités de lecture, la présentation des textes du
manuel, des propositions de mise en œuvre et les corrigés des questions de compréhension, des
questions complémentaires et, pour les activités d’expression orale et écrite, des propositions de mise
en œuvre pour chaque séance ainsi que des conseils pour la réécriture.
– Pour la partie « Étude de la langue », chaque unité est commentée.
Les fiches pédagogiques détaillent les objectifs, les repères théoriques, la mise en œuvre
de chaque unité et des activités supplémentaires proposées en prolongement.
Les corrigés de tous les exercices du manuel élève sont regroupés à la fin du guide, ainsi que
les corrigés du cahier d’exercices.
➜ Les références bibliographiques des lectures en réseau présentées à la fin de la partie Lecture/
Expression.
INTRODUCTION
I. Articuler tous les domaines du français . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
LECTURE / EXPRESSION
1. Des portraits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
2. Des documentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
3. Des expériences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
6. Des poèmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
7. Un récit mystérieux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
8. Des randonnées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
FICHES PÉDAGOGIQUES
© Nathan
Grammaire
1. À quoi sert la grammaire ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83
7. Autour du verbe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89
8. Le sujet de la phrase . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90
Orthographe
1. À quoi sert l’orthographe ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96
Conjugaison
1. À quoi sert la conjugaison ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115
6. L’imparfait . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120
Vocabulaire
1. À quoi sert le vocabulaire ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124
CORRIGÉS
Manuel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137
DICTÉES 167
INTRODUCTION
© Nathan
orale, les productions d’écrits, les rencontres avec les textes se succèdent sans qu’une
réelle progression dans la maîtrise de la langue soit assurée. Inversement, il n’est pas
souhaitable de privilégier exagérément les activités réflexives. Il faut en permanence
mesurer le risque de désincarner, de « fossiliser » les apprentissages réflexifs. En
effet, la conséquence immédiate d’un enseignement trop théorique de la langue est
le « zapping » de l’enfant. Il ne comprendra pas le sens de ces exercices purement
« scolaires » si l’on ne prend pas le temps de les lui expliquer, de le faire réfléchir sur
le « pourquoi » pour donner du sens à l’apprentissage.
● Introduction 5
INTRODUCTION
Le défi qu’il faut relever, c’est donc à la fois de conserver à chaque démarche de
découverte son homogénéité propre – la pratique langagière a sa cohérence, les ac-
tivités « réflexives » ont la leur – et de tisser entre ces différentes démarches des liens
explicites, de façon à ce que l’élève comprenne que la langue est un tout.
Étude de la langue
Les apprentissages dans les quatre domaines d’activités « réflexives » sur la langue ont
une même ambition : faire comprendre à l’enfant le fonctionnement de la langue.
Une même démarche, véritable rituel d’apprentissage : analyser, comprendre, mé-
moriser et s’exercer en intégrant ainsi les notions étudiées afin de les transférer lors
de productions écrites ou orales.
© Nathan
Les passerelles
Entre les parties « Lecture et expression » et « Étude de la langue », des passerelles
simples et pertinentes ont été établies, qui permettent à l’enfant :
– de chercher dans un texte de lecture des terrains d’application à « la réflexion fonc-
tionnelle » en grammaire, orthographe, conjugaison et vocabulaire afin que celle-ci
ne soit pas « désincarnée ». Exemple : Chercher des mots qui appartiennent au même
champ lexical ; repérer les liens temporels qui organisent le texte…
– de passer d’un projet d’écriture à une leçon centrée sur le fonctionnement de
la langue afin d’indiquer aux élèves les outils langagiers à mobiliser lors de leur tra-
vail de production écrite. Exemple : renvoi à l’unité 7 de conjugaison, L’utilisation
de l’imparfait, pour l’écriture d’un récit au passé.
b. Un manuel unique
Par ses parcours à la structure répétitive, par ses « rituels d’apprentissage », par les
ponts qui relient les deux parties, L’île aux mots est, tant dans sa forme que dans son
contenu, un ouvrage cohérent. Cette construction systématique a un effet rassurant
pour l’élève car elle offre des repères, elle permet de créer des habitudes qui consti-
tuent les bases sur lesquelles vont se construire les apprentissages au fil des pages et
des semaines. Elle ne saurait cependant être restrictive et figée.
L’île aux mots se veut un support à la mise en œuvre de l’enseignement. Une dyna-
mique interne forte et ambitieuse l’anime. Elle s’exprime dans la conception de sa
programmation pour chaque niveau (ici 5e) mais aussi dans la perspective des deux
années consécutives du 2e cycle. L’enseignant(e) cherchera donc le plus possible à
s’informer des contenus des degrés suivants ou précédents.
6
INTRODUCTION
© Nathan
a. Un objet livre à découvrir
Pour que le manuel soit réellement celui de l’élève, il est important que cet « objet
livre » soit manipulé, exploré, découvert avec les élèves.
• La couverture : Qu’est-ce qu’évoque l’illustration ? le titre ? le sous-titre ?
• « Pour te repérer dans ton manuel » :
– Qu’y a-t-il sur ces deux pages ? À quoi servent-elles ?
– Quels sont les logos utilisés ? Que signifient-ils ?
• Les sommaires : – Combien y a-t-il de sommaires ? À quoi servent-ils ?
– Comment sont-ils présentés ?
– Comment s’en servir ?
– À quoi correspondent les unités numérotées ?
– Comment trouver un texte ? une unité ? Selon quels repères ?
• L’avant-propos : À qui est-il destiné ?
• La mise en page intérieure :
– Comment est organisé le livre ? Où trouve-t-on les textes ? la grammaire ? le vo-
cabulaire ?
– Que trouve-t-on dans une unité ?
– Quelles rubriques reviennent régulièrement ? dans quel ordre ? Les retrouve-t-on
de manière identique dans une autre unité ?
– Pourquoi certains passages sont-ils écrits en couleurs ? en gras ? dans des cadres
jaunes ?
● Introduction 7
INTRODUCTION
b. Lecture et expression
© Nathan
Numéro et titre
de l’unité.
Une explication
du lexique difficile.
8
INTRODUCTION
Une séquence « Identifier un genre » avec des questions Une séquence « Pour écrire des textes » avec
prolongeant le premier texte pour amener les élèves des activités visant à construire des connaissances utiles
à découvrir les caractéristiques du genre présenté. pour écrire.
Le rappel sous
forme de conseil ou
de synthèse d’un
point de grammaire
de texte.
© Nathan
les passerelles vers la partie « Étude de la langue »
indiquant les outils de langue à mobiliser.
Numéro et titre
de l’unité.
Une explication
du lexique difficile.
● Introduction 9
INTRODUCTION
Deux séquences « Pour écrire des textes » avec Une page de conseils pour
Le rappel sous des activités « décrochées » pour acquérir améliorer les productions écrites :
forme de conseil des connaissances utiles pour écrire. des ressources en vocabulaire,
ou de synthèse Le plus souvent, deux sous-objectifs par page des conseils pratiques pour utiliser
d’un point en relation avec les situations d’écriture. les outils de langue et une grille
de grammaire de réécriture.
du texte.
© Nathan
Des questions de compréhension et des activités pour lire Des lectures en réseau pour lire
le texte à haute voix, donner son avis et débattre. des œuvres complètes en lien avec
l’unité du manuel et découvrir
des textes de genres différents.
10
INTRODUCTION
c. Étude de la langue
Des unités de grammaire, d’orthographe, de conjugaison et de vocabulaire pour comprendre le fonction-
nement de la langue française et apprendre à utiliser les outils de la langue.
Au recto Au verso
Des phrases, un texte à lire ou des illustrations et des questions Des savoirs à institutionnaliser.
de repérage pour travailler la notion en contexte.
Un exercice à faire
avec un camarade.
Des activités
de manipulation
pour comprendre
et s’approprier
la notion.
© Nathan
III La démarche type
1. Lecture et expression
a. Lire
Les textes à lire
L’île aux mots propose deux ou trois textes par unité. Nous avons varié les théma-
tiques et les genres, et proposé des textes comme la poésie, le texte documentaire
ou la fiche d’expérience. Apprendre à lire des récits est essentiel (le récit est la mise
en forme fondamentale de l’expérience humaine). Diversifier les compétences de
lecture des élèves en les initiant aux spécificités d’autres textes est un autre objectif
à poursuivre. Cet objectif prend de l’importance au fur et à mesure que l’on avance
dans les cycles, en particulier parce que savoir lire tous les genres de textes garantit
l’accès autonome aux informations et aux savoirs.
● Introduction 11
INTRODUCTION
12
INTRODUCTION
« Identifier un genre »
Tout au long du premier cycle, les élèves ont développé la compétence du tri de
textes afin de faire apparaître la notion de genre. Progressivement, l’enseignement
et l’apprentissage de productions textuelles font l’objet d’une étude.
Ces derniers apprentissages se complexifient tout au long du deuxième cycle et de
la scolarité obligatoire.
La rubrique « Identifier un genre » met l’accent sur une première sensibilisation à la
découverte des caractéristiques propres à chaque genre textuel étudié dans les sept
premières unités. À chaque enseignant(e) d’y faire référence lorsque cela lui semblera
pertinent dans les unités qui suivent.
Les questions de cette rubrique proposées aux élèves permettent de les amener à
dégager les principales caractéristiques du genre relatif au premier texte de l’unité.
« Je lis en réseau »
Au cours des échanges collectifs qui accompagnent la lecture, un des rôles de l’en-
seignant est d’aider les élèves à mettre en relation ce qu’ils lisent et ce qu’ils ont
déjà lu, à mettre les textes en « réseau », c’est-à-dire à créer une culture des textes et
une habitude à relier ce qu’on est en train de lire à une multiplicité d’autres textes
qui lui donnent sens. Il peut s’agir de faire des rapprochements thématiques (en
particulier avec des œuvres où apparaît la même « figure littéraire »), de pointer
des caractéristiques typologiques, de reconnaître un genre, de rappeler des textes
du même auteur1.
En outre, devenir un lecteur compétent demande de beaucoup lire, à l’occasion des
© Nathan
activités de toutes les disciplines scolaires. Les lectures faites en classe (les extraits
qui se trouvent dans le manuel et les passages d’œuvres présentes sous leur forme
complète) appellent la lecture, à la maison et à la bibliothèque, de romans, de nou-
velles, de contes lus intégralement, de journaux, de documents et documentaires
divers, d’anthologies, de fichiers de poésies…
1. Sur le rôle des réseaux sur la construction d’une première culture littéraire, et plus généralement sur la lecture des textes littéraires au cycle 3,
consulter : J. Crinon, B. Marin et J.-C. Lallias, Enseigner la littérature au cycle 3, coll. « Les repères pédagogiques », Nathan, 2006.
2. Se référer au Plan d’études romand (PER, Langues, cycle 2, pp. 42 à 54) et aux objectifs prioritaires : L1 23 : « Comprendre des textes oraux
variés propres à des situations de la vie courante » et L1 24 : « Produire des textes oraux variés propres à des situations de la vie courante et à
leurs composantes. »
● Introduction 13
INTRODUCTION
Parler et dire pour préparer l’expression écrite : les situations d’expression orale
Les séances de production écrite accordent également une place à l’oral. En général,
l’écriture (2e moment de production écrite de l’unité) est précédée d’un moment
de planification orale, sous forme d’échanges entre les élèves. Cet oral particulier
permet de ne pas avoir à penser en même temps à tous les problèmes inhérents à
une tâche d’écriture. Une première phase est celle de l’effervescence, du « remue-
méninge » (brainstorming), de la recherche collective d’idées correspondant au but
qui a été donné au texte à écrire : on déclenche ainsi une stimulation de la création
au contact des idées des autres. La seconde phase est plus critique : on ne retient plus
que ce qui convient pour atteindre le but qu’on s’est fixé.
c. Productions écrites
© Nathan
14
INTRODUCTION
© Nathan
Une réécriture profitable demande que deux conditions au moins soient remplies :
– Il est nécessaire d’amener les élèves à avoir une représentation claire de ce qui est
visé dans la réécriture. Pas seulement la correction formelle, mais aussi une amélio-
ration du point de vue du lecteur (être compréhensible, mettre de la « chair » pour
rendre son texte intéressant, produire des effets…). Cela doit être discuté en classe,
et cela implique des dispositifs où l’enseignant(e) (le correcteur) n’est pas l’unique
destinataire des écrits des élèves.
– Il est indispensable de mettre à disposition des élèves des ressources qui leur per-
mettent d’améliorer leur texte. Il serait étrange de penser qu’ils pourraient soudain,
sans aide, faire ce qu’ils ne savent pas faire. Ce n’est que s’ils sont soutenus et guidés
que les apprentis scripteurs, peu à peu, parviendront à faire ce travail de façon au-
tonome.
Aider à réécrire Ainsi, s’il est primordial de fréquemment faire écrire les élèves, il est important
aussi de les accompagner dans cette écriture et dans la réécriture, de les aider à se
construire une meilleure image du but à atteindre, de mettre à leur disposition des
ressources pour écrire.
Tel est le but des rubriques « Pour écrire des textes », « Pour raconter » et « Pour
améliorer mon texte ». On y invite les élèves à observer des textes, à comprendre
certains aspects de leur fonctionnement, à imiter des modèles, à s’approprier tant
des méthodes de travail que des moyens (linguistiques ou rhétoriques) dont la maî-
trise est importante pour progresser… et particulièrement pour rédiger le texte de
l’unité en cours.
1. On peut, dans certaines unités, trouver des variantes de détail par rapport à la démarche type ici décrite : elles sont justifiées par le souci de ne
rien plaquer, de trouver l’adéquation la plus pertinente entre les textes lus et les écrits à produire.
● Introduction 15
INTRODUCTION
16
INTRODUCTION
© Nathan
« J’étudie la langue pour… »
L’île aux mots a fait le choix de proposer un enseignement structuré et progressif
de la langue dans sa seconde partie. Cet enseignement ne sera pleinement efficace
que s’il permet aux élèves de mobiliser les connaissances de la langue dans leurs
productions écrites. Inversement, savoir écrire des textes nécessite des compétences
à respecter les normes et à exploiter les possibilités de la syntaxe, de l’orthographe et
de la conjugaison. Cette rubrique « passerelle » entre la première et la seconde partie
de L’île aux mots aide à réinvestir les connaissances orthographiques et grammati-
cales dans les activités de production de textes. Car, tout enseignant(e) l’a constaté,
il ne suffit pas que les élèves aient appris les régularités de l’orthographe pour être
capables de mettre en œuvre ces savoirs lorsqu’ils écrivent1.
« Je relis et je réécris »
Comme nous l’avons indiqué plus haut, on demande aux élèves, dans une dernière
phase du travail sur leur texte, de procéder à plusieurs relectures sélectives de leurs
productions centrées à chaque fois sur une consigne de relecture. L’usage du traite-
ment de texte est recommandé. On peut également utiliser l’enregistrement pour
favoriser l’autoévaluation.
2. Étude de la langue
L’île aux mots est un outil souple au service des besoins des élèves : l’enseignant(e)
peut décider des modalités de son utilisation dans la classe et de la répartition des
activités dans le temps.
● Introduction 17
INTRODUCTION
L’île aux mots est un outil au service de l’enseignant(e) : celui-ci trouvera dans le
manuel les ressources nécessaires pour construire son enseignement tout en restant
maître de son projet.
Deux objectifs : 1. Donner à l’enseignant des repères théoriques
2. Proposer des pistes pédagogiques
18
INTRODUCTION
© Nathan
progressivement conscience de la façon dont « fonctionne la langue » et comprenne
à quoi elle sert non seulement à l’école mais dans son rapport général au monde. La
grammaire n’est pas simplement un ensemble de règles et de termes à apprendre
par cœur, elle conditionne notre capacité à créer du sens ; l’orthographe n’est pas
simplement une série de pièges à éviter, elle permet de communiquer par écrit ; la
conjugaison n’est pas une comptine à réciter par cœur, c’est la façon dont la langue
ancre l’expérience qu’elle transmet dans le passé, le présent, l’avenir ; le vocabulaire
ne se réduit pas à des listes de mots, il permet de nommer et de décrire le monde avec
précision. Et la maîtrise de l’ensemble permet d’accéder aux éléments fondamentaux
d’une culture commune.
• LA PROGRESSION EN 5e
– Nous commençons donc à mettre en évidence les fonctions essentielles de la gram-
maire (organiser la phrase pour dire le monde). La progression grammaticale insiste
sur la classe et la fonction des mots dans la phrase, mais en privilégiant le question-
nement portant sur le sens de cette phrase. La grammaire dite « grammaire de texte »
fait l’objet d’activités structurées dans la première partie du manuel, en liaison avec
les textes lus et les projets d’écriture. Dans les unités, on étudie les marques d’orga-
nisation du texte, l’utilisation des connecteurs, des substituts.
De plus, l’étude de la grammaire a une fonction essentielle dans la construction de la
pensée : étudier la langue, c’est faire un détour par rapport au strict but d’apprendre
à parler, lire et écrire, c’est mettre la langue à distance et la prendre comme un objet
d’étude, un peu comme en sciences quand on observe les objets du monde pour
les décrire et établir les lois qui les régissent. Faire de la grammaire, c’est classer ces
objets, construire des groupes, c’est-à-dire abstraire. Faire de la grammaire, ce n’est
donc pas apprendre des règles et des définitions par cœur. Sans cela, on risque le
verbalisme.
● Introduction 19
INTRODUCTION
La grammaire
Il ne s’agit pas d’apprendre à nommer des classes grammaticales ou des fonctions.
L’objectif est de permettre aux élèves de prendre un peu de recul avec la langue qu’ils
parlent et lisent afin qu’ils s’interrogent sur la façon dont les mots s’organisent, se
combinent et permettent de construire une réalité globale. Nous avons privilégié
© Nathan
20
INTRODUCTION
Ces découvertes sont toutes en relation avec la pratique langagière, mais progressi-
vement l’élève s’habitue à considérer la langue comme un objet d’étude.
L’Aide-mémoire sera présenté parallèlement aux unités grammaticales et orthogra-
phiques. Son utilisation sera encouragée tout au long de l’année.
L’orthographe
Tous les systèmes d’écriture ont pour but de coder le langage oral, afin que les
hommes puissent se comprendre par écrit.
Pour y parvenir le français s’appuie sur deux systèmes : le système phonologique
et le système morphologique.
Un minimum de connaissances dans ces deux domaines peut lever bien des difficul-
tés orthographiques du français. Il est nécessaire d’apprendre aux élèves à raisonner
sur notre système d’écriture pour mieux le comprendre et ainsi parvenir à mieux
le maîtriser.
Le principe phonologique
Pour transcrire les éléments sonores de notre langue, on s’appuie sur des unités de
base que l’on appelle des phonèmes. Lorsque le phonème est identifié, on lui associe
des signes graphiques : les lettres. Découvrir le principe phonologique du français
suppose de connaître les transcriptions de tous les phonèmes.
Il existe 36 phonèmes en français et 130 graphèmes 1 (lettre ou suite de lettres) pour
les coder. On peut largement ramener l’étude de ces graphèmes à 70, parmi lesquels
seulement 45 sont considérés comme les graphèmes de base.
Par ailleurs, il existe des conditions qui justifient la présence de tel ou tel graphème
© Nathan
dans le mot. Leur présence peut être conditionnée par la lettre qui les suit.
Par exemple le phonème [k] :
– la lettre c est suivie des lettres : a, o, u, r, l ;
– les lettres qu sont suivies des lettres : e et i.
Enfin, la position du phonème dans le mot peut renseigner sur le graphème à uti-
liser : par exemple le phonème [ï] s’écrit toujours in ou im en début de mot (sauf
dans ainsi).
Lors d’une étude phonèmes/graphèmes, un travail s’appuyant sur les fréquences
de rencontre d’un graphème, sur les conditions de sa présence et sur ses positions
possibles doit être mené.
Cette analyse permet de donner des bases orthographiques régulières aux élèves, qui
découvrent alors que notre langue présente certaines régularités.
Par exemple, le phonème [k] se transcrit :
● Introduction 21
INTRODUCTION
Par ailleurs, il est facile de distinguer leur cadre d’apparition puisque leur présence
est conditionnée par la lettre qui les suit :
– la lettre c est suivie des lettres : a, o, u, r, l ;
– les lettres qu sont suivies des lettres : e et i.
La morphologie de dérivation (lexicale)
L’orthographe du français se compose d’un principe dominant phonologique sur
lequel vient s’ajouter des variations morphologiques porteuses de sens.
Ainsi la fonction morphologique des graphèmes sert à marquer :
− le genre : -e du féminin (ami/amie) ;
− le nombre : -s du pluriel (ami/amis) ;
− la terminaison des formes verbales : -s de la 2e personne du singulier (tu danses),
-t de la 3e personne du singulier (il tient),...
Les graphèmes servent également de marques lexicales pour les familles de mots :
g dans le mot sang permet de relier ce nom à ses dérivés : sanguinaire, saigner,...
Ils permettent de distinguer les homophones lexicaux (vers, verre, vert,...) et gram-
maticaux (a/à, on/ont). Ces mots que l’on reconnaît immédiatement par mémoire
visuelle et dont la graphie donne le sens, s’appellent des logogrammes.
Certains graphèmes ont une valeur étymologique ou historique. Ainsi, le p muet de loup
indique l’origine latine de ce mot (lupus). Le s du mot ailleurs est une lettre historique.
Ces catégories linguistiques permettent à l’enseignant(e) de repérer le type d’erreurs
orthographiques des élèves, d’évaluer leurs compétences orthographiques, indivi-
duellement ou collectivement, et d’orienter en conséquence son action pédagogique.
© Nathan
Des grilles peuvent être constituées avec les élèves. Puis, progressivement,
l’enseignant(e) entraînera les élèves à faire formuler les raisons des erreurs puis à
les classer à l’aide de grille de typologie des erreurs.
Une grille de relecture et de correction orthographique est proposée dans Mon me-
mento, p. 2 et 3.
Il faudrait aussi renoncer à faire coexister des homophones (« a » vs. « à », « ou »
vs. « où », etc.), ce qui privilégie l’identité phonique au détriment de la différence
orthographique. Il vaut mieux souligner les relations sémantiques.
Bien souvent des affixes (préfixe et suffixe) viennent modifier un élément de base.
Exemple : place : placer, placement, déplacer… Le mot comporte alors plusieurs unités
significatives. 80 % des mots du dictionnaire sont morphologiquement complexes en
français. Il est donc utile d’aborder l’orthographe des mots en s’appuyant sur la mor-
phologie car elle peut renseigner sur le choix orthographique de certains phonèmes.
Prenons l’exemple du son [Æ] qui se transcrit :
Nous savons que suivis d’un p, b, ou m, les graphèmes doivent, sauf exceptions,
s’écrire avec un m mais nous ne pouvons pas savoir si ce sera avec em ou am.
Il n’y pas d’aide dans l’étude du système phonème/graphème. Il va donc falloir aller
chercher des solutions dans l’approche morphologique.
Pour aider les élèves, il va falloir proposer des activités :
– Autour des familles de mots.
Si je sais écrire le [Æ] de danse, alors je peux écrire danser, danseur, danseuse, …
De même, si je sais écrire le [Æ] de vent, je peux écrire ventilateur, éventail, …
22
INTRODUCTION
La conjugaison
Deux approches différentes sont proposées pour l’enseignement de la conjugaison.
1) Un premier modèle se réfère à la forme et au nombre de radicaux obtenus après
avoir éliminé les terminaisons. Une forme verbale comprendra deux éléments : le
radical et la terminaison.
Exemples : ils pourraient : pour- (radical) + raient (terminaison du conditionnel) ;
ils mangeront : mang- (radical) + eront (terminaison du futur).
2) Le deuxième modèle de conjugaison repose sur une classification des formes
verbales à partir du nombre de bases. Par conséquence, une forme verbale est com-
posée de deux à quatre éléments : la base, une à trois marques de temps et/ou de
personne. Dans l’exemple suivant : ils pourraient, la base du verbe « pouvoir » pour-
est suivie de deux marques de temps : r (futur) / ai (imparfait) et d’une marque de
personne ent (3e personne du pluriel).
Un verbe peut présenter une seule base écrite comme chant- pour « chanter » ou
plusieurs bases, par exemple cinq pour « pouvoir » : peu-, pouv-, peuv-, pour-, puiss-
(sans la forme réduite du passé simple p-).
© Nathan
Selon ce modèle, le futur des verbes qui se terminent par -er ou des verbes comme
ouvrir se compose par exemple pour le verbe « manger » de la base mang- et de la
marque du temps er et de la marque de personne ont.
Conformément au PER, les formes verbales du présent et de l’imparfait sont à étu-
dier à l’écrit.
Une première sensibilisation aux valeurs de ces temps est proposée dans le manuel.
Quelle que soit la démarche adoptée pour l’enseignement de la conjugaison, l’impor-
tant est que les élèves construisent un modèle de conjugaison conforme à la réalité
du système qui leur permette de se l’approprier pour l’utiliser de manière autonome.
Le vocabulaire
Permettre à l’enfant de découvrir que chaque mot, même inconnu, a un sens et que
ce sens lui est accessible, c’est là le pari du vocabulaire. L’élève doit apprendre à mettre
le monde en mots pour dire le monde. Si le mot manque, on ne peut exprimer le
monde ni s’exprimer dans le monde.
Pour qu’un élève enrichisse sa compréhension du monde, l’école doit lui offrir une
multiplicité de rencontres avec les mots et lui faire appréhender l’importance de
leur relation.
L’étude de la langue consacrée au vocabulaire ne pourra avoir d’effets que si elle
trouve des prolongements au-delà de ce qui est proposé dans L’île aux mots. Dans
le cadre de la découverte du monde notamment, il est important de recenser pour
chaque partie du programme le vocabulaire spécifique qui s’y rapporte et d’en gar-
der trace dans un cahier ou un classeur réservé à ce domaine : les mots du temps,
de l’espace, du vivant, etc.
Par ailleurs, les mots n’acquièrent leur sens que dans un contexte donné. Les ac-
tivités de lecture offrent la possibilité d’enrichir le vocabulaire des élèves de façon
● Introduction 23
INTRODUCTION
pertinente. Substituer un mot inconnu à un autre d’un usage plus courant, tout
en favorisant la compréhension du texte, permet aussi d’insister sur les nuances
qu’apporte le choix des mots. Apprendre à mettre les mots en relation est également
une stratégie à acquérir pour devenir un lecteur compétent, quel que soit le type de
texte. Elle nécessite et entraîne un intérêt particulier pour le vocabulaire. Accordons
donc à l’étude de celui-ci la place qui lui revient dans l’exploitation des textes de la
première partie du manuel.
Mais le mouvement inverse est également possible. On peut partir de la mise en
évidence d’un fait lexical pour revenir vers les textes. Le vocabulaire est alors l’objet
d’une étude spécifique proposée dans la seconde partie du manuel.
Au cours de l’année, les moments consacrés au vocabulaire auront pour axes prin-
cipaux :
– la mise en relation sémantique de mots au travers des familles de mots, des mots
de sens voisin ou contraire ;
– la formation des mots à partir de leur dérivation.
Des passerelles peuvent être établies par l’enseignant(e) entre la première partie
du manuel et les études conduites dans la seconde.
En effet, s’il est important, à la fin de chaque leçon de vocabulaire, de procéder à la
synthèse de ce qui a été appris, il peut s’avérer tout aussi utile de recenser les mots
rencontrés au cours des exercices de lecture ou d’écriture. En garder trace dans le
cahier ou le classeur de français, sous la rubrique vocabulaire (accompagnée d’un
© Nathan
b. Démarche pédagogique
Chaque unité a pour objectif d’amener l’élève à structurer une notion à partir de
l’analyse d’un fait de langue.
En général,
– deux temps structurent la première page : « Étape 1 », « Étape 2 » ;
– sur la deuxième page, l’encadré jaune permet de poser des repères pour la notion
à étudier ; la partie « Je m’exerce » contient des activités d’entraînement.
Le cahier d’exercices « Étude de la langue » propose des exercices supplémentaires
d’entraînement et d’approfondissement.
24
INTRODUCTION
Pour faciliter les échanges, il sera toujours souhaitable que le support soit disponible
individuellement et collectivement sur le tableau.
« Étape 1 » Ce temps d’analyse est d’abord individuel, ce qui est favorisé par la consigne,
toujours à la deuxième personne du singulier.
L’activité donne lieu à des échanges, toujours par oral.
Le texte de départ est le support de questionnement des élèves ; il suscite des échanges
qui s’appuient sur le sens et sur l’usage. Les questions proposent un cheminement
finalisé par l’objectif de la séance.
Cette première phase est une activité de recherche qui permet aux élèves de mobiliser
leurs connaissances antérieures : ils s’appuient sur ce qu’ils savent déjà, mais le texte
et les questions doivent déclencher un questionnement sur des faits de la langue
perçus dans leur fonctionnement.
© Nathan
ment que prennent forme les premiers éléments à retenir, dans un espace réservé
du tableau, à exploiter en début de séance 2.
Outre sa dimension pratique (préparation de la séance 2), cette phase est essentielle
sur le plan didactique : elle prépare la structuration d’un savoir institutionnalisé.
● Introduction 25
INTRODUCTION
26
1 Des portraits
((pp. 8-13)
Les objectifs
■ Caractériser un conte merveilleux.
■ Lire et écrire des portraits de personnages.
■ Relever les divers éléments composant la description d’un personnage.
■ Utiliser un vocabulaire précis et diversifié.
Présentation de l’unité
■ Il s’agit, dans cette unité, d’aborder le portrait à partir de la description de différents personnages de fiction. La princesse
au petit pois d’Andersen (texte 1), renvoie à l’imaginaire des contes merveilleux. Dans le deuxième texte, le monstre fait
davantage écho au thème du fantastique et de la peur (cf. unité 4, Des récits qui font peur), mais est-ce sa description ou
son illustration qui donne des frissons ? Enfin, le troisième texte invite à découvrir un petit garçon qui semble plus proche
de notre réalité, à travers un touchant récit d’amitié. Ce thème sera développé dans l’unité 12, Des récits d’amitié.
■ Le portrait est souvent abordé en tant que tel avec de jeunes élèves car il permet de structurer simplement un texte et
se prête facilement à des activités ludiques. Néanmoins, dans la littérature, le portrait n’est pas un texte autonome. Il est
toujours au service du récit. Les caractéristiques des personnages sont en relation avec leur rôle dans le texte.
© Nathan
DES TEXTES À LIRE
L’objectif est d’identifier un conte en mettant en évidence initiale avec un problème. Un soir d’orage, une jeune
les caractéristiques qui permettent de le définir. Ce conte, fille frappe à la porte du luxueux palais. La jeune fille se
s’il ne se rattache pas directement aux contes merveilleux, présente sans la moindre servante et trempée par la pluie,
permet néanmoins de mettre en évidence la structure mais elle insiste et dit qu’elle est une princesse.
de base proposée par Auguste Pasquier dans la séquence Plusieurs actions pour résoudre le problème (ou ce qui s’est
didactique « Le conte merveilleux »*. Cette unité peut passé entre le début et la fin) : La reine trouve une ruse
être considérée comme une première approche en vue pour le vérifier : elle place un petit pois au centre du
d’entreprendre le travail proposé par la séquence didac- sommier et empile sur lui plusieurs matelas. Comme la
tique « Le conte merveilleux ». princesse affirme avoir très mal dormi et dit qu’il y avait
* Sld Dolz, J., Noverraz, M. & Schneuwly, B. S’exprimer en une grosse pierre sous le matelas, la reine comprend que
français : séquences didactiques pour l’oral et pour l’écrit : c’est bien une princesse, car seule une princesse bénéfi-
notes méthodologiques (Vol. 2). Bruxelles : De Boeck ; Neuchâtel :
COROME, 2001-2002.
ciant du confort qui leur est réservé habituellement peut
être aussi sensible à un simple petit pois dissimulé sous
1 L’extrait de texte proposé, « La princesse au petit pois », un nombre considérable de matelas superposés.
est adapté d’un conte d’Andersen. Les élèves peuvent La situation finale (où le problème est résolu) : Le prince
aisément mettre en évidence les éléments suivants pour est très content et insiste pour se marier « sur-le-champ ».
répondre à cette question : On peut observer la formulette « Ils vécurent très heu-
– en lisant à la fin du texte : « D’après un conte de Hans reux » et la variable « et dormirent toujours sur des
Christian Andersen » ; matelas bien moelleux », par opposition à « et eurent
– en remarquant que le texte commence par la formulette beaucoup d’enfants ».
« Il était une fois ».
3 Plusieurs interprétations sont envisageables en fonc-
2 Une situation de départ (ou situation initiale avec tion de cette adaptation : l’arrivée inexpliquée d’une
un problème) : Il était une fois un prince qui voulait se princesse au château sous la pluie ; le fait que la reine
marier, mais aucune princesse n’était exactement à son s’inquiète de définir son rang (princier ou non); le fait
goût : les unes n’étaient pas assez polies, les autres avaient que la demoiselle sente un petit pois sous plusieurs mate-
de trop grands pieds… Nous retrouvons ici la situation las et qu’elle passe une très mauvaise nuit à cause de cela ;
Le texte
■ Ce texte est un extrait d’un album de Henriette Bichonnier, Le monstre poilu. Il s’agit du début du récit.
L’auteure y fait une description détaillée du monstre : laid, poilu et peu sympathique. Il rêve de manger des gens,
mais peut difficilement le faire car ses tout petits pieds l’empêchent de courir et de les attraper. Ce livre est drôle et
facile à lire. Il peut tout à fait trouver sa place dans la bibliothèque de la classe.
■ Lire le texte aux élèves, sans que ceux-ci l’aient sous les yeux.
Toujours sans avoir ouvert le livre, faire dessiner le monstre (formuler la consigne de l’exercice 6 : « Dessiner le monstre
selon la description entendue »).
Comparer les dessins des élèves et l’illustration du livre.
Lire le titre et émettre des hypothèses sur le contenu.
■ Faire lire le nom de l’auteure et de l’illustrateur. Certains élèves connaîtront peut-être le nom de Pef et pourront
citer des titres de cet auteur et illustrateur, devenus des classiques de la littérature de jeunesse. Lien possible vers le
texte La princesse Dézécolles, p. 127 du manuel, À quoi sert l’orthographe ?, du même auteur.
© Nathan
■ Expliquer la phrase « Il se postait sur le seuil de sa caverne » et « des ricanements sinistres ».
S’assurer que les élèves ont compris ce que sont « les deux longs bras qui surgirent... », l. 22-23 (cf. question 5) et
qu’ils ont eu le temps de poser toute autre question. L’enseignant veillera à relancer les interventions entre élèves et
à apporter les réponses nécessaires lorsque la classe n’a pas de proposition à formuler pour répondre aux questions
de leur(s) camarade(s).
Le texte
■ Ce texte est le début d’un récit écrit par Jean Guilloré, Mon copain bizarre.
Le texte est écrit à la première personne. Le narrateur est un petit garçon qui se lie d’amitié avec le nouvel élève de
sa classe, un enfant différent, bizarre, qui subit des moqueries de la part des autres élèves.
À travers ce texte, l’enseignant a l’occasion de faire découvrir un nouveau personnage à partir de descriptions
physiques, mais aussi de détails sur ses origines et sur sa personnalité.
■ Faire lire le titre et demander ce qu’il évoque.
Inviter les élèves à observer l’illustration et à la mettre en lien avec le titre, puis émettre des hypothèses sur les deux
personnages, leur attitude et sur l’endroit où ils se trouvent.
■ Inviter les élèves à lire silencieusement le texte. Pour les élèves en difficulté, proposer une lecture magistrale du
texte. Faire lire ensuite quelques élèves à haute voix et reprendre, au besoin, la lecture de certains passages de façon
magistrale.
■ Évoquer le double sens de « brosse » : accessoire pour se coiffer / nom donné à un type de coiffure (« avoir les
cheveux en brosse ») ; renvoyer alors à l’illustration sur laquelle on voit la coiffure en brosse du garçon de droite : sa
© Nathan
coiffure et la couleur de ses cheveux sont « bizarres », ce qui permet d’expliquer le titre.
■ Expliquer les mots et expressions : unique au monde, orphelin, le jour de la saint-Brice, adopté, éblouis, le papier
d’aluminium, en cours d’année.
Veiller à ce que les élèves aient compris à quoi correspond ce biz… amputé dans « C’est vrai qu’ils étaient plutôt
biz…euh, étranges ».
Des récits à propos de la différence fillettes souffrent des moqueries des autres car elles
Éloïse à Paris Ce livre plein d’humour permet de décou- ont chacune un physique un peu « différent ». Ce livre
vrir un personnage hors du commun et très attachant, permettra d’alimenter un débat sur la différence et
Éloïse. Le livre est écrit à la première personne et tout au l’acceptation de soi.
long des pages, la petite fille dévoile son caractère, ses ha- Shrek ! Shrek est devenu un personnage célèbre et at-
bitudes et ses lubies. Les illustrations permettent d’appré- tachant pour les enfants dans le dessin animé qui porte
cier doublement l’héroïne et ses bêtises. L’enseignant(e) le même nom. À travers l’album, les élèves découvri-
pourra choisir d’en exploiter certains extraits pour illus- ront le livre qui a inspiré le film. Mais ce personnage
© Nathan
trer le thème du portrait. est ici horrible et repoussant, et épouse une princesse
Lili se trouve moche Ce petit album est une bande aussi laide que lui. L’enseignant pourra proposer un
dessinée qui met en scène Lili, un personnage récur- travail comparatif avec le texte 2, Le monstre poilu.
rent de la collection, et son amie Marlène. Les deux
EXPRESSION
Je
J décris un personnage ((p. 9)
1 Proposer aux élèves d’observer les illustrations puis 2 Il reste à dresser le portrait de Romain, Fatou, Ma-
de lire les quatre phrases silencieusement et de les asso- rion et Omar. Faire attention à l’emploi du féminin pour
cier aux personnages. les adjectifs, dans l’élaboration des portraits des filles.
– Passer ensuite à la validation en invitant certains élèves Orthographe 9, p. 143, Le singulier et le pluriel
à lire les portraits (1. Clara, 2. Paul, 3. Léonard, 4. Zoé).
– Leur demander quels sont les éléments de description Grammaire 9, p. 117, Autour du nom (1)
mis en évidence : la couleur des cheveux, les vêtements,
le sexe, la taille, les accessoires, le style et les attitudes.
Les écrire au tableau pour faciliter le travail de l’activité
suivante.
Le choix du personnage se fera surtout pour la deuxième 1 Commencer par décrire le prince. Laisser un temps
partie de l’activité, dans laquelle les élèves doivent écrire pour observer l’illustration et lire les mots proposés.
un portrait. L’exercice 1 est proposé à l’oral et toute la (Préciser que d’autres mots peuvent être utilisés.) Inviter
classe est invitée à répondre aux questions. un élève à lire la question a. Passer ensuite à la question
Comme indiqué dans la présentation de l’unité, un por- suivante, etc. Faire le même travail pour le personnage
trait est en général intégré au début d’un récit afin que le de la princesse.
lecteur puisse se construire une image des personnages. 2 Lister au tableau les éléments du portrait qui doivent
Il serait alors pertinent de proposer aux élèves un début apparaître à l’écrit, dans l’ordre proposé (pour plus de
de récit qui donnerait un cadre au portrait. simplicité) : la silhouette, les éléments du visage, les che-
Les personnages proposés dans cette activité doivent évo- veux, les vêtements, les accessoires et l’attitude. Utiliser
luer dans un monde de conte merveilleux. Pour faire le la grille de réécriture.
lien avec le conte d’Andersen, on pourrait proposer aux
élèves de décrire le prince et la princesse, le jour de leur Grammaire 9 et 10, pp. 117-119, Autour du nom (1)
et (2)
mariage. Les phrases suivantes seraient données comme
amorce : « Quand ils arrivèrent dans la grande salle du Grammaire 13, p. 125, Les adjectifs
château, le banquet était prêt. Les tables brillaient à la Orthographe 11, p. 147, L’accord de l’adjectif
lumière des bougies. Les invités eurent le souffle coupé.
Le prince était… La princesse était… »
Composer le portrait d’un personnage à partir de liées au descriptif (ne pas insister sur le « juste » ou le
différents éléments descriptifs. « faux » !).
1 Proposer d’abord une lecture silencieuse et indivi- Je m’exerce
duelle du texte, puis demander à un ou deux élèves de
1 Évoquer l’exercice précédent (ex. 2 de la rubrique pré-
le relire à haute voix. a. Faire relever les mots à l’oral
cédente) pour répondre à la question. a. Formuler ainsi
dans un premier temps. b. Écrire au tableau les mots
pour aider les élèves : Il est dit dans le texte « Le monstre
silhouette, cheveux… les uns sous les autres en expliquant
avait une tête énorme ». Peut-on remplacer « énorme »
certains d’entre eux si nécessaire. Inviter ensuite les élèves
par un autre mot ? Poursuivre l’activité à l’oral et de fa-
à les recopier en complétant par les mots correspondants.
çon collective, en validant toutes les réponses adéquates
Valider par une correction collective en écrivant les ré-
(exemple : accepter Le monstre avait une tête gonflée, mon-
ponses attendues au tableau.
tée sur ressort, minuscule… mais refuser Le monstre avait
silhouette ➜ petite ; cheveux ➜ bruns ; visage ➜ yeux
une tête petite car on dit plutôt le monstre avait une petite
verts ; vêtements ➜ manteau rouge ; accessoires ➜ pa-
tête). Préciser qu’on ne cherche pas à obtenir une descrip-
nier ; attitude ➜ l’air pressé.
tion similaire du monstre poilu à l’aide de synonymes.
2 Proposer d’abord une lecture silencieuse et indivi- b. Proposer aux élèves d’écrire d’abord le texte à com-
duelle du texte, puis le relire de façon magistrale. a. L’étu- pléter sur un cahier d’essai. c. Ce travail peut faire l’objet
de du texte Le monstre poilu et le travail sur la descrip- d’une séance d’arts visuels.
tion permettent aux élèves de se rendre compte que cette
2 Inviter les élèves à fermer les yeux pour imaginer un
description-là n’est pas complète. Faire formuler qu’on
nouveau personnage. a. Lister ses caractéristiques. b. Les
peut apporter plus de précisions pour décrire le monstre.
lire à un camarade afin qu’il dessine le personnage décrit.
c. Mettre en évidence la diversité des représentations en
c. Analyser à deux les correspondances (en fonction de
tant que « richesse » tout en relevant les concordances
la description).
Les objectifs
■ Mettre en évidence les différences entre le texte narratif et le texte explicatif (cf. l’unité 3 Des expériences).
■ Trouver des informations précises au travers des textes documentaires ainsi que des illustrations, cartes, tableaux…
qui les accompagnent.
■ Apprendre à légender un document pour expliquer et faire comprendre ce que l’on veut mettre en évidence.
■ Écrire une fiche d’identité pour présenter un animal.
Présentation de l’unité
■ Cette unité propose plusieurs textes documentaires qui apportent des informations sur le thème de l’environnement.
Le texte 1 invite les élèves à lire des informations sur l’ours polaire. Le texte 2 leur permet de découvrir que cet animal, et
bien d’autres dans le monde entier, sont menacés de disparition. Le texte 3 explique pourquoi la planète est en danger en
pointant les menaces liées à la pollution.
■ Les textes de cette unité poursuivent un autre but : convaincre le lecteur d’agir pour protéger notre planète. Cette dimension
argumentative est particulièrement présente dans Des animaux en danger et Une planète à protéger ! L’observation des titres
(L’ours blanc/Des animaux en danger) peut déjà mettre les élèves sur la piste de la dimension incitative/argumentative. De
par leur double fonction (informer et argumenter), ces textes permettent de sensibiliser les élèves à la pluralité des visées
d’un écrit. Pour approfondir cette réflexion, il est possible d’amener les élèves à distinguer les informations qui sont les plus
« objectives ».
© Nathan
DES TEXTES À LIRE
Le texte
■ Ce texte propose une fiche d’identité de l’ours polaire illustrée par une photo légendée, ainsi que deux paragraphes
qui développent deux thèmes précis : la chasse et la reproduction chez l’ours polaire.
■ Faire lire le titre du texte puis observer le document : De quoi parle-t-il ? Qu’allons-nous apprendre ?
Faire remarquer la présentation de la page et nommer les différentes parties : une introduction en italique, un encadré
avec texte et photo, deux paragraphes introduits par un titre (à faire repérer et lire par les élèves).
Faire décrire ce que l’on voit sur la photo.
■ Laisser un temps aux élèves pour découvrir et lire silencieusement tous les documents.
Faire lire à haute voix par différents élèves l’introduction, les différents éléments de la fiche d’identité,
les légendes de la photo, puis les deux paragraphes.
Reprendre la lecture de façon magistrale, si nécessaire.
■ S’assurer que les élèves comprennent le sens de la préposition parmi, au début de l’introduction.
Faire préciser ce qu’est une espèce animale, l’odorat, une tanière convenable, ce que sont des températures glaciales,
ainsi que des ursidés (famille des carnivores plantigrades).
Expliquer la terre ferme, à des kilomètres de distance, le lait maternel, partir à l’aventure, son odorat très fin.
Demander aux élèves de préciser ce qu’évoquent la durée et le lieu de vie, dans la fiche d’identité.
Le texte documentaire
© Nathan
Le texte
■ Les élèves découvrent ici un texte plus difficile que le précédent, qui traite d’un sujet auquel ils sont généralement
sensibilisés : les animaux en danger. Des documents variés composent la page du manuel : des textes, une photo
légendée, une carte du monde et un tableau.
■ Faire observer l’organisation générale de ce texte documentaire et l’articulation des éléments qui le composent.
Demander aux élèves de les nommer. Ne pas oublier d’évoquer le titre.
Poser la question suivante : À votre avis, qu’allons-nous apprendre dans ce texte ? Faire relever les différents sous-
titres (L’ours polaire, Le tigre, D’autres animaux menacés aux quatre coins de la planète !) Souligner leur importance
pour aider le lecteur à se repérer dans la page.
■ Faire lire le texte entier de façon silencieuse.
Lire ensuite l’introduction, qui présente des difficultés de compréhension, de façon magistrale.
Inviter quelques élèves à lire les phrases du texte à haute voix. Puis reprendre la lecture magistrale entière.
■ Apporter des éclaircissements sur certains éléments de l’introduction : des millions d’espèces animales, de nombreux
animaux sont menacés, la pêche intensive.
Demander aux élèves d’expliquer ce qu’est la pollution (ce sera le thème du texte 3).
Dans le premier paragraphe, veiller à ce qu’il n’y ait pas de confusion de sens entre la chasse à l’ours pratiquée par
les hommes et la chasse, moyen que l’ours a pour se nourrir, évoquée dans le texte précédent.
© Nathan
de la planète ».
et se reproduisent moins. Ils sont donc de moins en
moins nombreux. 6 Demander aux élèves en quoi ce texte documentaire
serait différent sans la photo du tigre. La photo illustre ce
2 La difficulté est de relever les deux menaces : l’exis-
dont on parle.
tence de braconniers dont le but est de vendre la fourrure
– On peut revenir aux deux pages précédentes et obser-
des tigres (expliquer que c’est un trafic interdit par la loi)
ver aussi les photos de l’ours polaire et du renard blanc.
et la destruction des forêts qui réduit le territoire des tigres.
Toutes les photos sont légendées.
Cette dernière cause peut s’avérer difficile à comprendre.
– Faire lire les légendes à voix haute. Elles décrivent ce qui
Les tigres ont besoin d’immenses espaces sans habitant
est représenté sur la photo.
pour ne pas se sentir menacés.
3 Il n’est pas dit explicitement pourquoi la chasse de
ces deux animaux est interdite. Mais la chasse est évoquée
quer les oiseaux car c’est la photo de l’oiseau englué qui ou faire du vélo plutôt que de prendre sa voiture pour des
saute aux yeux en premier. Préciser que c’est parce que petits trajets… Inciter les élèves à comprendre le pour-
les oiseaux de mer se posent parfois sur l’eau pour flotter quoi de ces gestes.
et pêcher qu’ils se retrouvent pris au piège. 7 Revenir sur l’organisation du texte, évoquée plus
– Inviter les élèves à compléter leur réponse en allant haut. Les sous-titres de couleur permettent de visuali-
chercher l’information aussi dans le texte : « Le pétrole ser plus facilement la présence des trois paragraphes qui
pollue les poissons et les crustacés » qui sont les premiers abordent à chaque fois un thème différent.
touchés par une marée noire. On pourra faire remarquer que seul le deuxième para-
4 Il faut protéger la planète car les différentes pollu- graphe est illustré.
tions entraînent des conséquences graves à faire citer
Je
J recherche des informations ((p. 15)
Laisser un temps aux élèves pour qu’ils découvrent la définir également le mot alimentation. Ne pas oublier
fiche et qu’ils la lisent. Puis la faire lire à haute voix. Pré- d’évoquer la légende.
ciser le sens de certains mots : canidés, fourrure, touffue, – Demander aux élèves de citer ce qui n’a pas été évo-
charognes. qué : la famille (on pourra faire chercher le mot canidés
Le mot silhouette a été vu dans l’unité 1 (Des portraits). dans le dictionnaire), la durée et les lieux de vie puis faire
Faire repréciser de quoi il s’agit ici (la taille et le poids formuler des phrases syntaxiquement correctes.
permettent de définir la silhouette du renard). Faire Les élèves choisissent librement trois informations qu’ils
s’entraînent à formuler par oral.
© Nathan
POUR ÉCRIRE DES TEXTES ((p. 17)
Les objectifs
■ Comparer des textes qui transmettent des savoirs (textes documentaires) et des textes qui règlent des comportements
(fiches techniques) et qui expliquent une marche à suivre.
■ Comprendre un texte qui décrit une expérience.
■ Rédiger une fiche technique.
Présentation de l’unité
■ Il s’agit ici de découvrir et de comprendre, à travers quelques expériences, des notions de Découverte du monde (rôle
du Soleil, sens de la vue, croissance d’une plante).
■ En plus de la liste du matériel et de la liste des actions à effectuer, certaines fiches d’expériences contiennent encore une
partie explicative. En effet, il ne faut pas oublier que le but d’une fiche d’expérience est double :
1. Permettre de réaliser l’expérience. En cela, la fiche d’expérience se rapproche de la recette, de la marche à suivre de
bricolage ou de la règle de jeu. C’est une description d’actions à réaliser dans un ordre précis.
2. Expliquer un phénomène scientifique ou naturel. Cette partie-là est propre à la fiche technique. Elle cherche à clarifier
les liens de causalité entre les différents éléments et actions d’un phénomène observé.
Les textes
■ Le premier texte est un texte documentaire qui donne des informations sur le Soleil.
Le second texte est une fiche technique qui nous permet de réaliser une expérience : créer un arc-en-ciel, c’est-à-dire
faire apparaître les couleurs contenues dans la lumière du Soleil.
■ Écrire au tableau le titre de l’unité Des expériences. Le faire lire puis demander ce que cela signifie.
Faire lire le titre Quelques secrets sur le Soleil et inviter les élèves à évoquer leurs connaissances autour du thème
du Soleil.
Mener un questionnement : Voyez-vous d’autres titres dans la page (Créer un arc-en-ciel) ? Combien y a-t-il
de textes différents ? Sont-ils présentés de la même façon ?
Observer les autres documents. Demander de quel type de documents il s’agit (une photo, un dessin) et s’ils sont en
lien avec les textes.
■ Proposer une lecture silencieuse du texte 1, puis inviter les élèves à le lire à haute voix.
Faire lire la note lexicale.
Par la suite, leur laisser le temps de découvrir le texte 2, avant de mener un questionnement plus précis sur
la présentation du texte : Comment est présenté ce texte ? Avez-vous déjà rencontré un texte présenté de cette
façon ? Que voyez-vous au début de certaines lignes ? Inviter les élèves à lire à haute voix la première partie (le
matériel). Demander à quelques élèves de lire les consignes. Recueillir les réactions. Reprendre ensuite la lecture du
texte entier de façon magistrale.
■ Texte 1 : Expliquer ce que représente le pronom « y » dans la phrase : « Personne ne pourrait y vivre ».
Revenir, au besoin, sur l’expression « la lumière du Soleil est en fait composée de… » et s’assurer que le sens de
« rouge à l’extérieur » ne pose pas de difficulté (voir la photo et le dessin).
■ Texte 2 : Veiller à ce que tous les élèves comprennent les expressions assiette creuse, plonger à moitié dans l’eau,
ainsi que les verbes fixer et orienter.
Attention, le verbe fixer apparaît dans les deux textes, mais n’a pas le même sens (texte 1 : regarder fixement ;
texte 2 : coller ou accrocher solidement).
L’objectif est d’identifier un texte qui règle les compor- numérotées définissant l’ordre des différentes actions à
tements en mettant en évidence les caractéristiques qui accomplir pour réaliser l’expérience.
permettent de le définir et de le distinguer du texte do- 3 Variable en fonction des connaissances des élèves
cumentaire (cf. unité 2). (autres expériences, recettes, … ) Le but de ces textes est
1 La première partie correspond au texte documen- d’amener le lecteur à suivre une démarche structurée en
taire (Quelques secrets sur le soleil). étapes successives. On peut trouver des fiches d’expé-
L’objectif du deuxième texte est de permettre la réalisa- riences dans des livres spécialisés, des magazines pour
tion d’une expérience : créer un arc-en-ciel. enfants, des instructions de montage, des livres de cui-
2 La fiche d’expérience est composée d’une liste du sine, … (cf. « Je lis en réseau », p. 25)
© Nathan
matériel à rassembler et regroupe ensuite les consignes
Le texte
© Nathan
■ Ce texte invite les élèves à réaliser une expérience qui leur permettra de répondre à la question posée dans le titre
De quoi une graine a-t-elle besoin pour germer ? à partir d’hypothèses formulées dans l’introduction. Il est vivement
conseillé de réaliser l’expérience.
Le matériel nécessaire à l’expérience apparaît dans le premier encadré. Les cinq étapes de l’expérimentation sont
décrites dans le second encadré. Le dernier paragraphe résume l’observation que pourraient mener les élèves en
réalisant l’expérience. Le texte se termine par une question – « Que peux-tu en déduire ? » – qui invite les élèves à
formuler une conclusion.
■ Inviter les élèves à observer la page du manuel, puis leur demander ce qu’ils y voient : des textes encadrés ou non,
des photos, un dessin, une note lexicale.
Faire préciser ce qu’ils voient sur les photos et dans le dessin.
Leur demander s’ils imaginent de quoi parle le texte.
Faire lire le titre et demander ce que signifie « germer ».
Faire fermer le manuel puis inviter les élèves à proposer des réponses à la question De quoi une graine a-t-elle besoin
pour germer ? Noter les idées au tableau.
(Si l’enseignant choisit de mener une séquence de sciences autour de ce thème, la démarche pour étudier ce texte
pourra être différente.)
■ Inviter les élèves à lire silencieusement l’introduction avant de demander à l’un d’entre eux de la lire à haute voix.
Mettre ces questions en lien avec les hypothèses formulées précédemment par les élèves.
Faire lire ensuite le premier encadré et la note lexicale.
Relire depuis le début de façon magistrale, puis enchaîner sur le second encadré et le dernier paragraphe. Demander
à quelques élèves de relire les étapes et le dernier paragraphe.
■ S’assurer que le titre est compris, car le sens de la phrase est complexe, tant par sa construction que par la présence
du mot germer. De même, la phrase de l’introduction – « Quel est l’élément essentiel pour qu’une graine germe ? » –
peut présenter des difficultés liées au sens.
Expliquer, au besoin, le sens des mots : un récipient, un aquarium, le long des parois, une pousse, le germe (faire
observer la photo), régulièrement, déduire.
S’arrêter sur le sens du mot ombre : ombre ne signifie pas noir. Ainsi, les récipients en verre (aquariums) 2 et 3 sont placés à
l’ombre pour éviter une lumière et une chaleur éventuelles trop fortes, mais les graines profiteront quand même de la lumière.
Faire formuler ce qui se passe quand on met le récipient en verre (aquarium) 1 dans une armoire (on le prive de
lumière). Les faire s’interroger sur le sens de « à l’ombre » et les raisons pour lesquelles on met les récipients en
verre 2 et 3 à l’ombre (pour que la plante ne se dessèche pas en plein soleil).
© Nathan
Des livres pour faire des expériences Expériences pour les petits curieux De nombreuses ex-
40 expériences et défis scientifiques pour les petits périences sur des thèmes tels que les sens, les insectes,
débrouillards Ce livre regroupe différentes expériences la lumière, l’air ou encore le corps sont présentées dans
que l’enseignant peut mener de façon magistrale, ou ce livre documentaire. À partir d’une question ou d’un
qu’il peut proposer aux élèves. Les photos des différentes constat, l’auteur propose au lecteur le matériel nécessaire
étapes de l’expérience facilitent sa réalisation. et les consignes pour mener une expérience et apporter
des réponses scientifiques.
EXPRESSION
– Pour éviter que les élèves ne découvrent trop rapide- 1. Planter un cure-dent dans chaque bouchon.
ment l’expérience, l’activité peut être présentée sans faire 2. Piquer les cure-dents autour de la pomme de terre.
ouvrir le manuel. Proposer le titre de l’activité à l’oral Je 3. Déposer la pomme de terre dans une bassine remplie
décris une expérience et poser la question Peut-on faire d’eau.
flotter une pomme de terre ? Recueillir les réponses des Mener cette activité par groupes de 2 ou 3 élèves en fai-
élèves et faire argumenter. sant reformuler les consignes si nécessaire.
– Dans un deuxième temps, les inviter à ouvrir le manuel 2 Une fois l’expérience réalisée, et le résultat exprimé,
et faire lire la liste du matériel par certains d’entre eux, demander aux élèves pourquoi la pomme de terre flotte
à voix haute. S’assurer que le vocabulaire est compris et à partir de combien de bouchons en fonction de sa
(bouchons de liège, cure-dents, bassine). taille.
1 Lire la consigne puis laisser un temps aux élèves pour
qu’ils formulent les consignes attendues :
1 Faire observer les photos et lire la note lexicale. b. Proposer cet exercice d’abord à l’oral, de façon col-
a. Faire lire à haute voix la liste du matériel telle qu’elle lective. Demander à quelques élèves de venir au tableau
apparaît, puis soulever les difficultés de sens (expliquer écrire la liste des objets nécessaires à la fabrication de la
ce que sont un aimant, du ruban adhésif ; un bouchon de boussole. (Ne pas oublier les tirets.)
liège a déjà été rencontré dans l’activité orale), puis de- c. Faire remarquer les deux formulations possibles (les
mander à certains élèves d’associer ces objets aux photos. consignes qui commencent par un présent de l’impé-
b. Faire déduire les associations verbe / photo (car l’ac- ratif ou celles qui commencent par un infinitif).
tion de la photo n° 1 n’est pas très facile à interpréter). – Inviter les élèves à écrire les quatre consignes puis
Faire formuler les consignes à l’oral. corriger si possible individuellement à l’aide de la grille
d’aide à l’écriture.
2 a. Chercher un titre de façon collective. Revenir au
besoin sur les titres des pages précédentes qui apparais- Conjugaison 1, p. 155, À quoi sert la conjugaison ?
sent en rose. Inviter les élèves à proposer des titres puis
les écrire au tableau : Créer une boussole ou Construire
une boussole ou Fabriquer une boussole.
les faisant précéder des chiffres 1, 2… C’est l’occasion fectuée. S’assurer que le vocabulaire est connu et compris
d’aborder la leçon de grammaire sur le verbe dans la des élèves (saladier, cuillère en bois, ingrédients…).
phrase, ou d’y revenir. Si ce n’est pas fait, il faudra consa- Inviter certains élèves à lire les verbes écrits en bleu à
crer un peu de temps à la distinction nom / verbe. haute voix (faire comprendre le sens du mot « malaxe »
Conjugaison 1, p. 155, À quoi sert la conjugaison ? à l’aide de l’illustration).
– Individuellement, leur proposer d’associer chaque
c. et d. S’assurer que les élèves repèrent bien les deux verbe à une photo (les réponses pourront être données
séries de consignes. Les inviter à pointer, avec leurs deux oralement ou par écrit). Faire ensuite lire les phrases la-
index, les deux verbes des consignes équivalentes (Dé- cunaires à haute voix et retrouver le verbe qui convient,
coupe / Découper…). Écrire ces couples de mots au ta- à l’aide des photos.
bleau. Faire chercher une différence de sens plus qu’une – Guider les élèves qui ont des difficultés dans la réé-
différence formelle (car les élèves ne connaissent pas le criture : faire apparaître au tableau le début de chaque
présent de l’impératif, et peu l’infinitif d’un verbe). En consigne en la numérotant.
effet, on s’adresse à une seule personne – que l’on connaît
ou qui est un enfant – quand on emploie le présent de l’im- 2 Proposer une relecture de l’encadré jaune avant de
pératif au singulier. commencer cet exercice. Insister sur la terminaison ob-
tenue à l’infinitif en -er. Proposer différentes consignes
2 Faire lire le texte et faire repérer la liste du matériel commençant par un verbe qui se termine en -er conjugué
et les consignes. au présent de l’impératif et inviter les élèves à transfor-
Réinvestir les notions découvertes à travers l’étude mer la consigne avec un infinitif (Découpe ➜ Découper)
du texte 2 : Les consignes sont présentées dans un ordre Faire chercher, à l’oral, l’infinitif des verbes de l’exercice.
précis qui doit être respecté. Faire apparaître au tableau la transformation Malaxe ➜
Malaxer. Inviter ensuite les élèves à passer à l’écrit, en
n’écrivant que les verbes, puis en copiant les consignes
entières.
Les objectifs
■ Approfondir la découverte de textes narratifs (personnages, lieux et moments du récit…).
■ Découvrir un nouveau genre de texte : la fable.
■ Prendre conscience de l’ordre logique qui sous-tend tout le texte, à travers les lectures, la situation d’écriture et
les activités proposées. Les trois textes narratifs qui constituent les lectures de cette unité présentent en effet une
unité de sens et une chronologie bien marquée.
Présentation de l’unité
■ Les trois textes évoquent les peurs qui habitent et qui construisent l’enfance. Peur du loup, cauchemar, peur du noir,
chaque texte permet d’aborder ce thème d’une façon différente : la morale (texte1), l’angoisse personnifiée (texte 2) ou
l’humour puisque le personnage est un loup qui a peur du noir (texte 3).
© Nathan
Le garçon qui criait « Au loup ! » ((p. 26)
Le texte
■ Ce texte reprend la fable universelle et morale, écrite au départ par Ésope, de l’enfant qui crie au loup. Il est écrit
comme un conte, il débute par la formule « Il était une fois… ».
■ À partir de l’illustration, s’interroger sur le personnage : Où est-il ? Que fait-il ?
Évoquer l’utilisation des guillemets (dans le titre et dans le texte) et en expliquer le sens : on met entre guillemets les
paroles du personnage, ici du jeune berger.
■ Proposer, dans un premier temps, une lecture silencieuse individuelle. Ensuite inviter certains élèves à lire le texte
à haute voix.
■ Revenir sur le sens des mots cités ci-dessus. Faire expliquer les mots apeurés et affolés en utilisant ses propres
connaissances ou le contexte.
La fable est étudiée en tant que texte narratif. C’est un est présenté comme un esclave et décrit comme un être
genre qui sera lu et produit au 3e cycle. À ce stade de laid et difforme. Accusé d’avoir commis un sacrilège en
la scolarité, il s’agit d’une première sensibilisation. Les volant une coupe d’or du temple de Delphes, il aurait été
questions permettront aux élèves d’émettre et de for- précipité d’un rocher. Les fables dites d’Ésope ont large-
muler des hypothèses à partir d’un texte court. Les ment inspiré Jean de la Fontaine. Les élèves en connais-
élèves constateront peut-être que les fables de Jean de sent peut-être certaines (Le corbeau et le renard, Le lièvre
la Fontaine sont écrites en vers (poème à leurs yeux). La et la tortue, ...).
définition du genre permettra de découvrir la caractéris-
tique commune à ces deux textes, l’écriture « narrative » 2 Lier cette question à la question 6 du texte de la page
et la morale. précédente. On insistera sur la visée du texte.
1 Présenter brièvement le personnage d’Ésope. Pour 3 et 4 On peut traiter les questions parallèlement.
les Grecs de l’Antiquité, le genre de la fable est insé- Dans cette fable, l’auteur exprime plus une vérité qu’une
parable de son créateur : Ésope. La première mention morale. La question 4 ouvre le débat concernant la
© Nathan
de cet homme, aux origines pour le moins obscures, se cruauté et la réciprocité (humain-animal).
trouve dans le récit d’Hérodote au Ve siècle av. J. C. Il
Le texte
■ Ce texte est un extrait de l’album Il y a un cauchemar dans mon placard, de Mercer Mayer. Écrit en 1968, l’album
est devenu un « classique » de la littérature de jeunesse.
Ce texte narratif renvoie aux peurs qui habitent chaque enfant. Elles s’expriment ici par le biais d’un cauchemar qui
prend la forme d’un personnage invisible.
La découverte du texte peut poser des difficultés aux élèves, il est donc souhaitable de les laisser s’exprimer oralement
sur ce sujet, à partir du texte et d’expériences personnelles.
■ À partir de l’illustration, s’interroger sur les personnages : que fait l’enfant ? Quel est ce monstre ? Pourquoi est-
il dans cet état ? S’interroger ensuite sur le titre : Pourquoi dit-on qu’il y a un cauchemar dans le placard ? Est-ce
possible ?
Mettre en relation les hypothèses formulées à partir de l’illustration et du titre du texte.
■ Proposer d’abord une lecture magistrale. Ce texte aura besoin d’être lu plusieurs fois pour être bien compris.
Demander à certains élèves de le lire à haute voix.
■ Préciser si nécessaire le sens des mots ci-dessus ainsi que de Cependant (l. 3), regagné mon lit (l. 4) et une fois
pour toutes (l. 5).
En amont de la lecture : proposer la première phrase du texte au tableau et chercher qui est représenté par le pronom je.
Noter l’absence de répétition du pronom dans les phrases « J’allumai brusquement la lumière et [je] le surpris assis
au milieu de mon cauchemar, je le pris par la main et [je] l’installai… »
Au fur et à mesure de la lecture, s’assurer que les verbes conjugués au passé simple sont reconnus et compris. Faire
rechercher leur infinitif : pris (prendre), surpris (surprendre)…
© Nathan
((p. 30)
Le texte
■ Ce texte narratif est l’extrait d’un petit roman écrit par Ann Rocard. L’auteure évoque le thème de la peur du noir
et le tourne en dérision puisque c’est un loup qui vit ces angoisses.
Le texte intégral pourra être lu en classe et le livre trouvera sa place dans la bibliothèque de classe. Les élèves auront
la possibilité de prolonger leur lecture en découvrant d’autres textes écrits par la même auteure dans lesquels on
retrouve Garou-Garou, le loup du récit (Le loup qui n’avait jamais vu la mer…).
■ Mettre en lien le titre du texte et l’illustration. Proposer le questionnement suivant : Quel animal apparaît sur
l’illustration ? Où est-il ? Que tient-il dans la main ? Pourquoi ?
Débattre sur le thème du loup : Connaissez-vous beaucoup de récits dans lesquels les loups ont peur ? N’y a-t-il
pas davantage de livres où les loups font peur ? Inviter les élèves à citer des titres (Les Trois Petits Cochons, Le Petit
Chaperon rouge, Pierre et le loup… et Le garçon qui criait « Au loup ! »)
Lire ou faire lire l’introduction en italique. Souligner le paradoxe de la situation : « Tous les animaux ont peur de lui
et pourtant il a peur de tout. »
■ Proposer d’abord une lecture magistrale. Puis inviter quelques élèves à lire à haute voix les paragraphes de ce texte.
EXPRESSION
Je
J reformule une fable ((p. 27)
1 Lire la consigne 1 pour camper la situation proposée 2 Faire lire les trois mots proposés et suggérer de les
par les trois images : la scène se passe dans un magasin et utiliser.
il s’agit de Victor et de sa maman. – Demander à différents élèves de reformuler chaque
– Mener le questionnaire à l’oral de façon collective après phrase en alternant début, milieu et fin du récit.
avoir demandé aux élèves d’observer les trois images et – Passer par l’écrit pour une production initiale.
d’avoir imaginé un texte. – Reprendre collectivement la grille de relecture.
– Proposer de raconter oralement cette scène, en for- Grammaire 3, p. 105, Des phrases, un texte
mulant une phrase par image. Il sera peut-être difficile
d’obtenir une seule phrase pour l’image 1. Les questions
posées sous-tendent le contenu des phrases attendues.
© Nathan
Les objectifs
■ Comprendre certains procédés qui rendent un texte humoristique.
■ Écrire un texte autour d’un personnage et utiliser des reprises pour éviter les répétitions.
■ Repérer les reprises nominales et pronominales utilisées dans un texte (noms, groupes nominaux, pronoms) pour
désigner un personnage.
Présentation de l’unité
■ Les textes proposés présentent d’étranges personnages : un python qui ne peut pas siffler et un monstre qui se nourrit
de la peur des enfants.
■ Les deux premiers textes sont une lecture suivie. Le troisième, Le monstre de Monsieur Stravinski, est une invitation à la
lecture intégrale du livre pour découvrir la chute du récit.
© Nathan
Le texte
■ Ce texte est écrit par Marie-Odile Judes. Il est présenté en deux épisodes. Léon est un pauvre python qui n’arrive
pas à siffler comme le font tous les pythons. Il décide de consulter un orthophoniste pour tenter de trouver une
solution à son problème.
Ce texte permet d’aborder la notion de dialogue : les paroles des différents personnages apparaissent entre guillemets.
En outre, il offre l’occasion d’évoquer ce qu’est un logopédiste ou orthophoniste et pourquoi certains enfants ont
besoin d’un traitement.
■ Faire rechercher les indices qui permettent de savoir qu’il y a une suite à ce récit.
Faire lire le titre du texte, puis décrire l’illustration. Émettre des hypothèses sur le personnage. Qui est-il ? Est-ce le
roi dont parle le titre ?
■ Inviter les élèves à lire le texte de façon silencieuse, en abordant les difficultés mentionnées ci-dessous. Proposer
ensuite à quelques élèves une lecture à haute voix. Passer directement aux questions de compréhension sans proposer
de lecture magistrale.
■ Demander aux élèves s’ils savent ce que sont une cocotte-minute et des écailles.
Expliquer les mots chuintait, zozoter et les groupes de mots tomber sur une annonce et en guise de.
S’assurer que les reprises nominales ne provoquent pas des confusions chez certains élèves (Léon, le pauvre python
et il désignent le même personnage).
Les trois premières questions doivent amener les élèves À la question 2, les élèves devront expliquer le comique
à découvrir les caractéristiques du genre. de la situation.
Lors de la question 1, on saisira l’occasion d’une première
© Nathan
sensibilisation aux reprises nominales. Cette notion sera
étudiée à la page 35 de la présente unité.
Le texte
■ Ce texte est un extrait du Monstre de M. Stravinski, écrit par Marie Bataille.
Le texte renvoie aux peurs et aux fantasmes des enfants, liés à ce qui pourrait être caché dans un placard. Ignace est
ici un monstre qui vit dans le placard de M. Stravinski, un professeur de violon. Quand un élève arrive et accroche son
manteau, le monstre du placard n’hésite pas à lui faire peur.
On retrouve dans ce texte les caractéristiques générales d’un dialogue inscrit dans un texte narratif. Cependant, la
multiplicité des reprises anaphoriques et le vocabulaire riche le rendent plus complexe que les précédents.
■ Partir des connaissances et des représentations des élèves : relever des noms de monstres. Comment les reconnaît-
on ? Quelles sont leurs caractéristiques physiques ? Ont-ils bon caractère ?
À partir de l’illustration et du titre, émettre des hypothèses sur le nombre de personnages du récit et sur le lieu où
il se déroule.
Préciser que Stravinski est le nom d’un grand compositeur de musique, d’où le choix de ce nom pour le personnage.
■ Inviter les élèves à lire l’introduction de façon silencieuse, puis proposer à l’un d’entre eux de la lire à haute voix.
Le texte étant un peu difficile, entrecoupé de nombreux dialogues, inviter les élèves à en écouter la lecture magistrale.
Faire lire ensuite le texte à haute voix par différents élèves.
■ Expliquer, au besoin, les mots : hideuse, un cintre, un frisson, un concerto, une ruse et donner la signification de se
hisser sur la pointe des pieds, se lécher les babines, à l’idée de, le souffle coupé, sous le choc, s’entendre répondre,
laisser échapper sa proie et mettre les choses au clair.
S’assurer que les élèves comprennent la signification de la phrase « Je vous attends, mon petit, pressons, pressons. »
© Nathan
Zéralda et un ogre. L’auteur utilise différents mots ou en première page sont parfaitement logiques... autant
groupes de mots pour les désigner, que les élèves pour- que complètement absurdes.
ront rechercher à travers l’étude du texte. Peau d’âne Ce conte pourra être lu de façon magistrale
Scoop ! : un court album de Gianni Rodari, illustré par à la classe. L’enseignant pourra demander aux élèves de
Pef, qui propose une autre forme d’humour : aucun relever tous les mots et groupes de mots qui désignent
mensonge dans les faits divers rapportés par ce journa- le personnage de Peau d’âne (la princesse, l’Infante, cette
liste, puisqu’il est bien précisé qu’ils ne se sont pas pro- ravissante personne, une souillon...).
duits : « Hier, à 14 h 35, sur la nationale 897, il ne s’est
EXPRESSION
Je
J repère les personnages ((p. 33)
1 Lire le petit texte. 2 Lire la consigne puis inviter les élèves à la reformuler,
a. Recueillir les impressions des élèves sur la répétition pour s’assurer qu’ils ont compris ce qu’on attend d’eux :
du prénom du personnage. ne pas remplacer systématiquement Lili par Mario, mais
b. Relire les phrases en proposant aux élèves de rempla- utiliser de nouvelles reprises pour éviter la répétition.
cer Lili. Faire varier les reprises. – Mener d’abord à l’oral une recherche collective pour
c. Faire lire les mots et les groupes de mots proposés. trouver des mots et groupes de mots qui remplaceraient
Demander aux élèves d’expliquer les raisons pour les- Mario et les écrire au tableau. L’exercice précédent peut
quelles certains mots conviennent et d’autres non. Écrire mettre les élèves sur la voie (le garçon, le judoka, le petit
au tableau ceux qui peuvent remplacer Lili. sportif, le champion, il).
– Proposer aux élèves de reformuler le texte. – Proposer aux élèves de reformuler le texte.
Utiliser les procédés de reprise nominale et pronomi- – Faire relever les prénoms dans chaque phrase lue à
nale. haute voix, avant de trouver les reprises pronominales.
Cette unité permet d’aborder la notion du pronom. Les phrases pourront être écrites au tableau pour faciliter
le repérage des mots à remplacer.
1 a. et b. En fonction des deux mots proposés pour – Proposer cet exercice à l’écrit pour s’assurer que tous
désigner les deux personnages du récit, les élèves relèvent les élèves ont compris quel pronom convient et comment
les autres mots : l’orthographier :
– Léon, le pauvre python, le python. – Bob et Tom ➜ Ils
© Nathan
Les objectifs
■ Découvrir des textes poétiques et en identifier la visée.
■ Découvrir l’organisation générale d’un poème en vers comportant des rimes.
■ Lire un poème en l’interprétant.
■ Écrire un poème en imitant une structure donnée.
Présentation de l’unité
■ Bien que les poèmes soient de formes extrêmement variées, nous avons choisi de les présenter comme un « genre ». Les
poèmes de cette unité possèdent tous plusieurs strophes construites avec une structure répétitive qui aide à la mémorisation
et facilite l’imitation (écrire un poème à la manière de…). La rime est également une de leurs caractéristiques.
Pour élargir les représentations des élèves, leur présenter des poèmes possédant d’autres caractéristiques : absence de
majuscule et de ponctuation, de rime, pas de strophe, utilisation de typographies différentes…
■ Inviter les élèves à feuilleter les pages de l’unité pour découvrir le genre de texte travaillé, le poème, que les enfants ont
sans doute rencontré auparavant mais sans en étudier précisément la structure. Les quatre poèmes abordés dans l’unité
évoquent le thème des mensonges et des rêves, familier des élèves.
© Nathan
Les mensonges ((p. 38)
Le texte
■ Ce poème de Claude Roy est composé de quatre strophes de six vers chacune. Certains vers sont repris dans chaque
strophe. Le rythme est assez irrégulier (4 à 6 syllabes selon les vers). Les vers riment entre eux de façon régulière (aa
bb cc).
Deux personnages se parlent dans chaque strophe, sans marque typographique particulière.
■ Lire le titre du poème et faire rechercher où est mentionné le nom de l’auteur.
Observer les illustrations une à une : Qui sont les personnages ? Que font-ils ?
Remarquer l’organisation du poème dans la page (les strophes 3 et 4 ont été décalées pour des raisons de mise en
page).
Préciser que deux personnes parlent dans chaque strophe. Expliquer ce terme si besoin. (Cf. question 5.)
■ Proposer une lecture magistrale du texte, en insistant éventuellement sur les rimes et en modulant sa voix pour
distinguer les deux locuteurs du poème.
Inviter ensuite les élèves à relire silencieusement le texte puis les faire lire par deux.
■ Le mot compèr’ : au sens vieilli, signifie ami, camarade. Le mot a été amputé de sa lettre finale (e) peut-être pour
conserver la métrique des deux premiers vers de chaque strophe (5 syllabes). Laisser les élèves expliquer le sens du
mot (cf. question 6).
Pour s’aller marier (l. 23) : pour aller se marier.
La fête de la Saint-Jean (l. 5) marque le début de l’été. Elle a lieu le 23 juin, jour de la saint Jean-Baptiste et elle
célèbre le solstice d’été.
Nous avons choisi de présenter le poème comme genre Ils sont également conduits à identifier la sonorité des
« littéraire » et de faire ainsi écho à l’objectif du Plan différentes rimes et les sons dominants d’un vers et de
d’Études Romand relatif à la rubrique : Un texte qui joue préciser la place qu’ils occupent.
avec la langue. Prévoir d’équiper la classe d’un choix de recueils de poé-
Les trois premières questions posées visent à amener les sies et de les orienter sur des sites Internet consacrés à la
élèves à repérer et à nommer les vers et les rimes d’un poésie enfantine.
poème.
© Nathan
Le texte
■ Il s’agit d’un extrait du recueil de poèmes de Maurice Carême, La Cage aux grillons. Le poème est reproduit dans
son intégralité. Il a une construction proche du précédent (quatre strophes, reprise de certains mots dans chaque
strophe, rythme régulier, rimes mais cette fois-ci croisées).
Ce sont des mensonges d’enfants qui se lancent des défis, à l’envi, à celui qui dira le plus gros mensonge !
■ Faire observer les illustrations : quels animaux voit-on ? Que forment certains d’entre eux ?
■ Comme précédemment, l’enseignant(e) lit le poème à haute voix en insistant éventuellement sur les rimes. Les
élèves peuvent écouter en fermant les yeux. Désigner ensuite certains lecteurs pour une relecture collective.
■ Expliquer les mots groseilles, dunes et l’expression mettre à la voile (l. 15) qui signifie « mettre les voiles, faire
avancer le bateau ».
© Nathan
Comprenons le texte ensemble
Chez moi de mots qui riment. En revanche, mètres et tête sont deux
1 À l’inverse du poème « Les mensonges » (texte 2), mots qui ne riment pas. Écrire tous ces mots au tableau
il n’y a que deux enfants qui échangent des mensonges. et entourer les groupes de lettres qui émettent les sons
Faire relever les indices dans les vers suivants : « Chez communs.
moi, dit la petite fille » et « Chez moi, dit le petit garçon ». 5 Il s’agit ici de souligner que la poésie permet de faire
2 Faire relire à haute voix ce que dit la petite fille. De- exister l’imagination du poète, tel un rêve. Demander
mander aux élèves d’argumenter leurs réponses. aux élèves s’ils ont déjà rêvé de choses totalement ima-
ginaires, « qui n’existent pas ».
3 Demander aux élèves qui intervient en premier dans
ce dialogue et qui répond. Le petit garçon a probable- 6 Récapituler tout ce qui a été appris au niveau de la
ment compris que la petite fille racontait des mensonges, structure du poème et préciser que malgré les contraintes
mais il ne veut pas être en reste. formelles de la poésie, le poète est libre de proposer au-
tant de strophes qu’il le souhaite, avec autant de vers, et
La fourmi que les rimes peuvent être disposées différemment d’un
4 char / canards et français / javanais sont les couples poème à l’autre.
Des poèmes car le lexique est riche et les thèmes du voyage, de la mer
En sortant de l’école Ce livre magnifiquement illustré et des transports y sont évoqués.
présente le célèbre poème de Jacques Prévert. Il y est La structure du poème est en revanche assez libre
question d’un grand rêve puisque les enfants partent (strophes de différentes longueurs, et rimes irrégulières).
pour un fantastique voyage autour de la Terre. Ce texte Je m’amuse en rimant Les poèmes de Jean Tardieu jouent
peut être proposé aux élèves lu ou chanté (il est mis en avec les mathématiques. Ils offrent des structures diffé-
musique par Joseph Kosma et interprété par Yves Mon- rentes et sont de plus en plus longs. L’enseignant(e) pourra
tand). Un travail autour du vocabulaire peut être mené choisir d’en étudier à plusieurs moments de l’année.
1 Observer les trois illustrations. Poser les questions 2 Les élèves écrivent un petit nombre de mots dont
qui amèneront les élèves à formuler le vocabulaire at- l’orthographe n’est pas forcément connue. Proposer une
tendu : un pyjama, un œuf au plat, un kimono, sur son dos, activité de vocabulaire : faire rechercher ces mots dans le
un thé, une araignée. Relire le poème « La fourmi » et faire dictionnaire pour s’assurer de leur orthographe.
préciser les vers dans lesquels les rimes sont attendues
(les deux premiers vers de chaque strophe).
© Nathan
Inventer une strophe en respectant les règles d’écri- – Demander pourquoi ce poème n’est pas écrit « cor-
ture d’un poème. rectement ».
1 et 2 L’activité porte sur la première strophe du – Collectivement, recopier au tableau la première phrase
poème « Les menteurs ». Les élèves peuvent donc passer comme il convient :
des questions de l’exercice au poème sans difficulté. Charlotte Fait de la compote
a. L’exercice propose de revenir sur la notion de « vers ». La suite de l’activité peut être menée individuellement.
b. Faire découvrir d’autres principes qui régissent l’écri- a. Collectivement, faire rechercher des mots qui riment
ture du poème : un vers ne correspond pas à une phrase, avec Margaux, Gaston, Martin, et Arthur. Demander aux
il commence systématiquement par une majuscule (pro- élèves volontaires de proposer, à l’oral, le nouveau poème
poser de revenir au texte 1 pour le constater). qu’ils viennent de composer, avant, éventuellement, de
c. Faire réinvestir la notion de « rimes ». Mener l’activité le faire écrire.
à l’oral, pour éviter de se retrouver confronté à des mots b. Mener l’activité à l’oral et collectivement dans un
qui rimeraient mais dont la fin s’écrirait différemment : premier temps.
soleil peut rimer avec réveil, merveille, abeille, pareil, 2 Faire lire les vers manquants, puis le poème incom-
oreille… fagot avec gâteau, chapeau, moto, photo, man- plet à haute voix. C’est grâce au son entendu à la fin de
teau, crapaud, Margot, Léo… chaque vers qu’ils réussiront l’activité.
3 Écrire au tableau les couples de mots qui riment puis Pour les élèves en difficulté, recopier les vers manquants
faire souligner les graphies. Les élèves remarqueront ainsi au tableau, y faire souligner le dernier mot.
qu’un même son ne s’écrit pas forcément de la même façon. Demander aux élèves quel son ils entendent à la fin de
ce mot, puis faire rechercher dans le poème incomplet
Je m’exerce le mot qui rime.
1 Le retour à la ligne s’effectue juste après le prénom. 3 Cet exercice est proche du précédent, la difficulté est
– Inviter les élèves à faire une lecture à haute voix pour de retrouver le premier vers. Préciser qu’il est écrit sur le
mettre les rimes en avant. Faire relever les couples de modèle du précédent (ex. 2) : les vers commencent par
mots qui riment. les mêmes mots :
Trois… L’autre s’appelle…
L’un s’appelle… Et le troisième…
Les objectifs
■ Retrouver les moments où l’auteur fait basculer son récit, en insérant des rebondissements et des situations
inattendues.
■ Inventer la fin d’un texte et rétablir un équilibre, ou au contraire ouvrir des « possibles ».
■ Utiliser des reprises variées pour parler du héros.
Présentation de l’unité
■ Cette unité présente le genre fantastique afin de sensibiliser les élèves à l’existence de genres littéraires qui mettent en
scène le surnaturel mais qui le font de manière différente du conte merveilleux.
Le fantastique est défini par une irruption du surnaturel dans le quotidien, par des manifestations étranges qui peuvent
angoisser, par un malaise qui suscite chez le lecteur un conflit entre notre monde réel, rationnel, et un monde irréel.
■ Le texte proposé est une étrange histoire de démons de la mer et de marins perdus. C’est un conte dans lequel la curiosité
est punie, un récit qui permet à l’imaginaire de chacun d’inventer sa propre représentation car la fin ouvre sur tous les
possibles. Les trois textes forment une lecture suivie, mais ici, le lecteur ne suit pas simplement l’ordre chronologique des
faits. L’auteur propose, au milieu de son récit, un retour en arrière : un récit dans le récit. Chaque texte sollicite la curiosité
du lecteur et invite à la lecture de la suite du récit.
© Nathan
DES TEXTES À LIRE
Les démons de la mer (1) ((p. 44)
Le texte
■ Le premier épisode du récit écrit par Marie-Sabine Roger met en scène deux personnages : Théo, un jeune garçon
et pépé Alphonse, un vieux marin. Théo a découvert une mystérieuse bouteille au bord de la plage. Il s’apprête à
l’ouvrir, mais pépé Alphonse l’en empêche. Le vieil homme révèle qu’il s’agit d’une fiole à turbulon. Il en a trop dit
ou pas assez… Théo veut en savoir plus.
La rencontre avec les deux personnages se déroule sans préambule (pas de portrait), les élèves sont tout de suite
invités à suivre Théo et Alphonse comme s’ils les connaissaient déjà. Ils sont directement plongés dans le récit.
■ Faire observer la présentation du texte et laisser les élèves découvrir qu’il s’agit d’une lecture suivie.
Faire lire le titre de l’unité et celui du texte. Demander aux élèves ce que sont des démons.
Faire observer l’illustration et demander aux élèves s’ils peuvent émettre des hypothèses sur le contenu du récit.
■ Faire lire le texte silencieusement, puis proposer à certains de le lire à haute voix.
Une fois le texte étudié et bien compris, proposer de le lire, de façon expressive à trois voix : un narrateur (après avoir
expliqué ce que c’est), un lecteur pour Théo et un autre pour pépé Alphonse.
Procéder collectivement avant la lecture à un surlignage des parties du texte à lire par chacun (à partir d’une photocopie
de cette page) ; on pourra ensuite inviter les élèves à lire à partir du texte surligné ; les élèves à l’aise peuvent lire
directement dans le manuel.
■ Demander d’expliquer ce qu’est de la cire et à quoi elle sert. Il s’agit de cire à cacheter utilisée pour rendre le
bouchon hermétique.
Le bouchon de liège a déjà été rencontré dans la fiche technique de la boussole, unité 3.
Revenir sur le sens du mot malheureux dans les phrases « Ne fais surtout pas ça, malheureux ! » et « Et les pires qui
soient ! », l. 10.
Il s’agit d’une première sensibilisation à l’identification La première question (1) est l’occasion d’aborder ou de
des caractéristiques du récit fantastique. Ce genre est réinvestir la notion de champ lexical dans un récit. Se
inscrit dans le curriculum des élèves du 3e cycle et fait référer au Vocabulaire, unité 12.
l’objet d’une séquence didactique S’exprimer en français, Toutes les questions permettent de conduire les élèves à
COROME. découvrir les différents éléments qui constituent la dé-
finition du genre.
Le texte
■ Ce deuxième épisode présente des événements antérieurs à la conversation des deux personnages du texte 1.
Pépé Alphonse raconte des faits qui se sont déroulés quand il était jeune (« À cette époque-là, j’étais tout jeune »).
L’enseignant(e) pourra faire rechercher l’indice du texte précédent qui évoque le moment où a eu lieu ce qu’Alphonse
va maintenant raconter (« et c’était il y a plus de soixante-dix ans… », l. 13, p. 44).
Le lecteur découvre dans cet épisode qu’Alphonse a déjà eu affaire au turbulon quand il était un jeune marin.
■ Proposer aux élèves de rappeler ce que l’on sait des personnages et de leur conversation.
Faire observer l’illustration et la décrire. Connaît-on les personnages ? (Alphonse est facilement identifiable puisqu’il
porte les mêmes vêtements et le même chapeau que sur l’illustration de la p. 44. Cependant, il paraît plus mince.)
Quel objet se retrouve pris dans le filet, au milieu des poissons ?
Faire lire la note lexicale et demander de localiser le bastingage sur l’illustration (on pourra aussi préciser ce qu’est
le pont d’un bateau).
■ Faire lire le texte silencieusement, puis proposer à certains de le lire à haute voix.
Une fois le texte étudié et compris, proposer de le relire, de façon expressive.
Faire rechercher le passage correspondant à l’illustration et le faire relire (l. 3 à 5, « Un soir… liège »).
© Nathan
provoquer. (En fait, il semble dire que la fiole porte mal- toire pourrait se terminer sur cette fin.
heur, sans en savoir plus.) – Laisser un temps pour qu’ils élaborent un petit scénario
de fin dans leur tête, puis interroger certains d’entre eux.
Le texte
■ Ce dernier épisode offre un déroulement chronologique en quatre temps :
• La fin du récit de pépé Alphonse (l.1 - 3) qui avait commencé lors de l’épisode précédent.
• Le retour à la situation de départ : la conversation entre Alphonse et Théo.
• « Le soir même » (l. 12), quand Théo est rentré chez lui et qu’il raconte le récit d’Alphonse à son père.
• « Le lendemain » (l. 24), quand Théo et son père se rendent sur la plage.
La fin du récit ouvre sur un nouveau rebondissement qui peut laisser imaginer plusieurs fins possibles.
■ Demander d’évoquer les événements qui se sont déroulés dans les deux textes précédents.
Observer l’illustration et émettre des hypothèses sur le sort du bateau d’Alphonse, de ses deux frères (ils n’apparaissent
pas sur le radeau)…
Faire lire la note lexicale.
■ Faire lire le texte silencieusement, puis proposer à certains de le lire à haute voix.
Une fois le texte étudié et compris, on pourra proposer à quatre élèves de le relire, de façon expressive (le narrateur,
Alphonse, Théo et son père). Proposer aux élèves de surligner les passages à lire à partir du texte photocopié (cf. la
rubrique « Modalités de lecture » du texte 1 p. 56).
À la fin de l’étude de l’unité, proposer une lecture du récit dans son intégralité.
■ Expliquer les mots dérivé, l’épave, désemparé, des aiguilles de pin, un naufrage, distinctement ainsi que : d’une
voix mal assurée, dans un demi-sourire, ta fameuse fiole.
Préciser le sens particulier de matelas (au sens de « épaisse couche »).
EXPRESSION
J’imagine
J une fin possible ((p. 45)
2 a. Inviter les élèves à lire les questions et écrire au tableau les différentes propositions en deux colonnes, suggérant
une fin drôle ou effrayante.
Quelques idées pour imaginer une fin à cette histoire (voir tableau page suivante) :
1 Évoquer les fins possibles que les élèves avaient pro- Une fois le paragraphe écrit, leur demander de relire le
posées à travers l’activité « À l’oral ». début et le milieu du récit puis leur propre fin pour voir
– Faire lire les questions puis repréciser que le monstre si l’enchaînement des deux est correct.
peut être soit sympathique, soit méchant. Grammaire 12, p. 123, Les pronoms personnels
– Les trois questions a, b et c sont une aide pour que les
élèves rédigent la fin de leur récit.
© Nathan
POUR ÉCRIRE DES TEXTES Je repère les événements importants ((p. 47)
pour imaginer la fin du récit
Repérer les événements déclencheurs d’un récit et Je m’exerce
trouver la fin en tenant compte de la logique du récit.
1 Proposer une lecture silencieuse des deux parties du
1 a. Numéros des phrases dans l’ordre attendu : 3-1-2. texte (début et fin). On pourra les inciter à rester dans la
b. La consigne permet d’introduire les notions de « si- thématique du fantastique (exemple : Soudain, un drôle
tuation de départ » (Alphonse trouve une fiole) et d’« évé- d’oiseau multicolore le rattrapa).
nement important » (son frère casse la fiole).
2 Après avoir invité les élèves à lire le début du texte,
2 Faire lire les couples de phrases et faire argumenter leur demander dans un premier temps d’imaginer la fin,
les élèves sur leur choix de phrase. à l’oral. Recueillir les propositions. Ensuite, faire lire les
quatre fins proposées. Faire argumenter les élèves quant
à leurs choix.
L’objectif
■ Raconter un conte de randonnée :
– en mettant le ton et en « jouant » les personnages ;
– en respectant le déroulement chronologique et en utilisant des organisateurs ;
– en utilisant des mots précis pour désigner les personnages.
Présentation de l’unité
■ Il s’agit cette fois d’apprendre à raconter. C’est pourquoi les deux récits proposés relèvent de la tradition orale où
le statut de l’auteur est méconnu.
■ Les contes traditionnels ont été collectés et transcrits. Les collecteurs célèbres sont Alexandre Afanassiev (Russie),
Jean-François Bladé (Gascogne), François-Marie Luzel (Bretagne) et les frères Grimm (Allemagne). Les grandes collectes
ont eu lieu au XIXe siècle en ce qui concerne l’Europe. Charles Perrault est un peu à part, plus proche de l’auteur que
du collecteur.
Le texte
■ Le conte de randonnée est un conte progressant par accumulation de personnages ou d’objets constituant une
liste. Ce type de conte, présent dans toutes les cultures orales, est facile à mémoriser : la liste est répétée, elle grossit,
s’arrête ou repart en sens inverse, selon une grande variété de structures. Chaque randonnée est unique en son
genre. Dans Horace, la liste des personnages, au lieu de se construire au fil du texte, est donnée au départ et le récit
progresse par soustraction et non par accumulation.
■ L’idéal est que l’enseignant(e) raconte une autre randonnée avant le démarrage de la lecture (ou la veille). L’attention
des élèves peut être également focalisée sur l’ensemble du texte et certains verront le « etc. » et les lignes de pointillés.
On lit le texte et on en discute. La compréhension de « etc. » du texte est un bon moteur de la lecture collective.
Les questions du manuel seront utilisées dans un second temps pour permettre aux élèves un peu plus lents de se
réapproprier le texte à leur rythme, après la phase d’échange collectif.
© Nathan
3 Quatre jours. Auparavant, il a essayé « à plusieurs grand-père), mais qui échoue avec Aïcha.
reprises » (l. 27).
6 Au-delà de l’intonation chantante à trouver pour
Compréhension globale de l’épisode. dire les formulettes, on pourra travailler sur la manière
de dire les paroles d’Aïcha (l. 47-48 et l. 54-55) : en jouant
4 Elle ne reconnaît pas la voix de son grand-père. sur le rythme (lent / rapide) et sur l’intensité, on arrivera
à des interprétations différentes : sang-froid, émotion,
Mise en réseau avec d’autres contes. peur…
5 Il s’agit du Petit Chaperon rouge. Plusieurs éléments
1 Des virelangues aura préparé les élèves à le faire. Une autre version de
Chacun connaît des virelangues : « Un chasseur sachant cette randonnée est reproduite page 54 (« Voici la mai-
chasser, etc. », « Les chaussettes de l’archiduchesse sont son que Pierre a bâtie… »). Les images de Quentin Blake
sèches, archisèches », « La reine Didon dîna, dit-on, viennent enrichir le texte d’un foisonnement d’autres
du dos d’un dodu dindon »… Elles sont bonnes pour significations. Un support adapté pour comprendre que,
l’échauffement (à dire de plus en plus vite, sans se trom- dans un album, l’image n’est pas seulement l’illustration
per) et elles rassurent. du texte.
On trouvera encore d’autres randonnées dans les Contes
2 Une randonnée merveilleux des pays de France (Éditions Iona).
et des contes traditionnels Les trois autres pistes de lectures proposées invitent les
La maison que Jack a bâtie est une randonnée anglaise élèves, après la lecture du Chêne de l’ogre, à se plonger
traditionnelle, à apprendre et à raconter lorsque le travail dans le riche répertoire des contes traditionnels d’Afrique
proposé dans cette unité (« Pour raconter » p. 54 et p. 58) du Nord.
Je raconte une histoire où ?) et à situer les personnages (qui ?) dans leur cadre
qui se répète ( 51)
(p. (quoi ?). La phase initiale du récit s’arrête avec l’entrée en
scène de l’Ogre, marquée par « Mais un jour… » (l. 17)
Pour certains, c’est dans cette phase d’écriture que la et le passage au passé simple.
compréhension du fonctionnement du récit se fera
vraiment. Ce travail exigera de la vigilance : on le ré-
pète, c’est facile. Mais attention, il y a des pièges : il faut Je raconte une histoire
veiller à utiliser les pronoms qui conviennent (passage de
« ils » à « elle » quand il ne reste plus que la petite Lulu) que j’ai lue ( 55)
(p.
et à transformer la tournure, difficile mais intéressante Reprendre les bases de la mémorisation : représentation
à maîtriser, « Du plus loin qu’ils le virent » à « Du plus mentale, maîtrise de la chronologie (« Pour raconter »
loin qu’elle le vit ». p. 54 et p. 58).
Dans « Pour raconter », l’effet de loupe proposé sur le Bien faire la différence entre ce qui doit rester identique
repérage des personnages et de la structure écrite du récit pour produire un effet sur l’auditoire (l’échange à travers
restera au service de la maîtrise du récit oral. la porte qui permet la reconnaissance du visiteur) et ce
qui relève de la mise en mots personnelle du conteur, une
Je prends des notes fois le contenu et le sens du texte bien établis.
Le travail sur la voix de l’Ogre est amusant et très im-
pour me rappeler portant pour séduire le public. C’est aussi un élément
© Nathan
un récit ( 55)
(p. porteur de sens.
L’objectif étant de raconter, l’écriture assure ici une fonc- Organiser la classe de façon à ce que les élèves puissent
tion de mémorisation et d’appropriation du texte. s’entraîner à raconter, seuls ou en petits groupes. Un ma-
Cette écriture permet à l’enseignant de mesurer les diffi- gnétophone est à disposition pour s’enregistrer et s’auto-
cultés de l’élève à prendre en compte des repères (quand ? évaluer afin d’améliorer sa production orale.
POUR RACONTER
Je raconte ((p. 52) La partie manquante est donc : Voici le rat qui a mangé
la farine qui est dans le grenier de la maison que Pierre a
une histoire (1) bâtie. Voici le chat qui a attrapé le rat, etc.
Repérer les personnages 2 1 = poutre, 2 = chat, 3 = rat, 4 = corde.
Envisager de faire cet exercice à deux, car il demande
Repérer la structure du récit
beaucoup d’efforts d’analyse. Voir l’encadré jaune de la
règle à retenir. a. « Au bois de l’Alzonne » apparaît au début et à la
fin de la chanson.
Je m’exerce b. On progresse par reprise du dernier élément, avec la
même structure « il y a », puis apparaissent le chant de
1 Partir de la fin : maison (que Pierre a bâtie), gre- l’oiseau et la récapitulation de la liste en ordre inverse.
nier, farine, rat, chat, chien, vache, servante, brigand, bon c. Pour retenir facilement la chanson, il faudra donc,
monsieur, coq, grain, Pierre. comme dans les randonnées de la colonne 1, retenir la
liste des personnages et des objets.
© Nathan
Invitation à relire le texte de près, toujours dans le souci pour éviter les répétitions
d’éviter à l’oral les « il » et « elle ». L’objectif est ici le même que dans la rubrique « Je choisis
Recherche individuelle et synthèse au tableau. mes mots », en lien avec le travail conduit par ailleurs en
grammaire sur les pronoms. On expliquera que, s’il y a
Aïcha : petite fille (l. 4, l. 45), fillette (l. 7, l. 12, l. 22, l. risque d’ambiguïté, il vaut mieux répéter un nom ou,
39, l. 52), ma fille (l. 11, l. 21, l. 51), l’enfant (l. 17). mieux, trouver un groupe de mots pour désigner préci-
Le grand-père : un pauvre vieux (l. 1, l. 44), ce/le vieux sément un personnage.
(l. 4, l. 25), mon père Inoubba (l. 9, l. 19, l. 24, l. 41, l. 49),
le grand-père (l. 10, l. 47, l. 52, l. 54), le vieillard (l. 14,
l. 20, l. 27, l. 49), l’aïeul (l. 42). J’améliore ma façon de raconter
L’essentiel est d’apprendre à écouter les autres et à se
Âge : un pauvre vieux, ce/le vieux, le vieillard ; petite donner le droit à l’erreur. C’est un atelier d’apprentis
fille, fillette, enfant. conteurs qu’on a proposé. Aller jusqu’au bout du pro-
Parenté : petite fille, (ma) fille, (mon) père, (mon) jet et raconter devant un vrai public ou enregistrer la
grand-père, l’aïeul. production.
Là encore, la grille doit être construite et formulée col-
lectivement pour correspondre à ce qui s’est réellement
passé lors de ce travail.
Les objectifs
■ Lire et produire des contes du pourquoi et du comment en respectant l’ordre chronologique.
■ Utiliser des organisateurs et des paragraphes pour structurer les trois parties du texte.
Présentation de l’unité
■ L’unité est centrée sur un genre de récit qu’il s’agit d’apprendre à reconnaître et à distinguer d’autres genres : le récit
« en pourquoi ». Ce genre, le récit « étiologique » (aitios en grec : la raison, la cause), constitue une vaste catégorie où
les ethnologues rangent aussi bien les mythes des origines que les récits « en pourquoi ». Dans tous les cas, il s’agit
de fournir une explication à tel ou tel phénomène observé en imaginant pourquoi ou comment on en est arrivé là.
Les mythes des origines (cosmogoniques ou théogoniques) sont généralement plus sérieux car d’ordre religieux ou
spirituel. Les récits « en pourquoi » sont plus légers, plus ludiques.
■ Ils proviennent généralement de la tradition populaire et n’ont pas d’auteur. Ils sont présents dans toutes les cultures.
Le grand auteur de récits « en pourquoi » est Kipling, avec les Histoires comme ça.
((pp. 58-59)
■ Le texte a été choisi pour son accessibilité, sa brièveté et son caractère amusant,
dans un recueil pouvant aisément intéresser les élèves.
■ L’activité peut débuter par une lecture individuelle et silencieuse.
Les impressions de lecture sont ensuite mises en commun.
Le léopard et le feu
Le texte ((pp. 61-62)
■ Ce récit provient du même recueil que le précédent. Même genre, même absence d’auteur. C’est un récit « en
pourquoi », même si le titre ne le dit pas. Le ton de ce texte est plus grave que le précédent. Il s’agit de la puissance
dévastatrice du feu et le léopard est un peu comme l’apprenti sorcier. Il insiste, fait confiance à son ami qui le prévient
pourtant.
■ La structure étiologique de ce texte présente une situation initiale assez longue. La phase d’action est réussie, avec
un suspense, la supplication du léopard. La conclusion est rapide. On note le « Et depuis », clé du genre.
© Nathan
5 La reformulation du titre doit s’appuyer évidemment
l’équilibre, la visite du feu qui se solde par une rupture. sur les dernières lignes du texte : « Voilà pourquoi le léo-
1 Le léopard et le feu sont liés par l’amitié. Celle-ci se pard a le pelage tacheté et craint le feu. »
manifeste par le plaisir qu’ils ont à se rendre visite l’un 6 Élargissement du débat. La ressemblance entre les
l’autre. deux textes a émergé au cours des échanges qui ont
suivi la lecture. Le manuel donne une information et on
2 Le désir de réciprocité : désir du léopard que le feu revient sur leur caractère fantaisiste, non scientifique.
lui donne une preuve de son amitié.
1 Un extrait de texte documentaire traduite magistralement par Pierre Gripari dans l’édition
Il reprend l’unité 2 et précise la différence entre les ré- proposée. Sa lecture intégrale s’impose dans le cadre
ponses sérieuses aux questions des élèves et les réponses de cette unité, car elle fait partie de la culture littéraire
fantaisistes des récits « en pourquoi ». commune à faire acquérir et en raison de la force de ce
conte au rythme envoûtant… et de son humour.
2 Des contes du pourquoi et du comment D’autres récits « en pourquoi », donnés en référence,
« Comment le chameau a eu sa bosse » est l’une des peuvent être lus par les élèves chez eux ou en biblio-
plus célèbres « histoires comme ça » de Kipling. Elle est thèque, ou parfois lus à haute voix par l’enseignant(e).
J’organise le conte (1) ((p. 60) Les élèves tiendront compte des virgules qui délimitent
les groupes de mots, compléments de phrase.
Commentaires et démarche
On peut traiter collectivement la première question
Je m’exerce
qui touche à « l’enfance de l’humanité » et ne mettre La phrase d’origine est : « En ce temps-là, il n’y avait
les élèves en travail individuel qu’après. La notion de ni contes, ni histoires. »
paragraphe est essentielle. On constate la difficulté des Il faudra orienter la lecture des élèves pour qu’ils com-
élèves, lorsqu’ils écrivent des récits, de s’approprier cette prennent que c’est au temps où l’on ne racontait pas
notion. d’histoires.
© Nathan
Je choisis mes mots fois que les règles sont acquises, à ce que les élèves ne
Animal Caractéristique
les oublient pas lorsqu’ils ont à gérer la complexité de la
rhinocéros corne production d’un texte.
trompe, défenses, taille des
éléphant
oreilles
Je relis et je réécris
aigle, tous les rapaces serres
pélican bec Les productions initiales des élèves sont lues devant
flamant couleur rose la classe. On peut en sélectionner quelques-uns,
coquille, yeux à l’extrémité représentatifs, et les soumettre au groupe-classe en vue
escargot
des cornes d’une « critique » constructive. La question essentielle
kangourou poche ventrale à régler est de décider si c’est un récit « en pourquoi »
ou non. La discussion doit permettre de construire une
Je vérifie la chaîne des accords grille de critères équivalente à celle qui est proposée dans
L’automatisation, dans les situations d’écriture réelle le manuel. La lecture à haute voix présente l’avantage
(copie, dictée ou production de texte), de l’emploi des de valoriser l’auteur et fait passer au second plan les
règles orthographiques des accords ne se fait qu’à long problèmes d’orthographe, qui est ensuite travaillée de
terme. Le souci des accords doit être constamment manière spécifique.
rappelé, et accompagné de conseils méthodologiques Orthographe 10, p. 145, L’accord du verbe
qui en facilitent la mise en œuvre. La matérialisation avec le sujet
des chaînes d’accord sur la production initiale aide, une
Les objectifs
■ Comprendre et écrire un conte « qui se répète » en étant attentif à la logique du récit.
■ Utiliser des organisateurs temporels pour marquer la chronologie des actions.
■ Faire des paragraphes.
Présentation de l’unité
■ Les deux contes présentés dans cette unité ont une particularité commune : une structure répétitive. En ce sens, ils
se rapprochent des contes de randonnées mais, dans ces contes, il n’y a pas de formulette qui rythme et structure le
conte. Le schéma répétitif concerne le scénario. Le scénario se répète avant d’arriver à la chute.
■ Si l’enseignant(e) a travaillé les unités 8, 9 et 10, il (elle) peut, lors d’une activité de synthèse, proposer de comparer les
caractéristiques (points communs et différences) entre les différents genres de contes abordés. Les élèves consolideront
ainsi les notions acquises au fil des unités.
■ Les éléments à comparer sont nombreux et l’enseignant(e) en choisira quelques-uns en fonction de ce qui a été
travaillé en classe et de l’intérêt des élèves. Voici quelques critères : le monde dans lequel se déroule le conte (réel
ou imaginaire) ; les caractéristiques du héros (humain, animal) ; la structure du conte (nombre de parties) et les
organisateurs utilisés ; ce qui déclenche l’histoire ; la fin (heureuse, malheureuse) ; la présence d’une morale ; la
présence/l’absence de formules d’ouverture et de clôture…
© Nathan
© Nathan
doute imprudent par faiblesse et inexpérience. rapports de force différents qui s’instaurent entre les
deux personnages, voire des caractères différents qui se
3 Débat à mener, avec échange d’arguments. Ce débat dessinent. À mettre en lien avec la discussion sur les res-
pourra être prolongé en éducation civique selon les ponsabilités respectives du premier frère et de l’enfant
modalités d’un débat régulé : coupable, responsable, dans le drame initial.
circonstances atténuantes, etc.
L’enchaînement des actions. De la lecture à l’écriture
4 Il demande au juge l’autorisation d’aller dire adieu Il est important, pour le passage à l’invention de la suite,
à sa mère. que les élèves aient compris le fonctionnement du texte :
ils doivent savoir retrouver dans celui-ci l’énumération
5 Mise en évidence du rôle du « don » du deuxième des qualités respectives des cinq frères, et on peut jouer
frère pour expliquer l’échec de l’exécution et le système avec eux à les mémoriser.
qui va s’ensuivre. L’exécution échoue, car c’est le second
© Nathan
Je choisis mes mots connaissances orthographiques et grammaticales
acquises progressivement par l’étude des unités de la
Le lendemain ; le jour suivant. L’exercice lacunaire ra-
partie « Étude de la langue ».
mène les élèves au texte pour une relecture ciblée qui leur
permet de repérer les différents moments de l’épisode Beaucoup d’élèves éprouvent des difficultés, même si
qu’ils écrivent. l’adulte leur signale une erreur orthographique, à iden-
tifier la nature de cette erreur. Il est utile de les entraîner
« Alors » (5 fois : l. 27, l. 33, l. 37, l. 48, l. 59) ; « Mais »
à rechercher la nature de l’erreur, préalable indispensable
(4 fois : l. 17, l. 34, l. 38, l. 41) ; « Il était une fois » (1 fois :
à la recherche de l’orthographe qui convient.
l. 1) ; « Tous les matins » (1 fois : l. 11) ; « Un jour »
(1 fois : l. 14) ; Le lendemain matin (1 fois : l. 22) ; « Le
matin » (2 fois : l. 44 et l. 56). Je relis et je réécris
On peut relever au tableau ces organisateurs dans La grille est assez complexe et, comme on l’a déjà sou-
l’ordre du récit pour faciliter la remémoration des par- ligné, les élèves doivent reconstruire eux-mêmes en
ties répétitives. quelque sorte la grille pour progresser dans la relecture
de leur production initiale / ou l’écriture d’un nouveau
texte.
Je vérifie l’orthographe
de mon texte à l’aide Grammaire 12, p. 123, Les pronoms personnels
Les objectifs
■ Repérer un dialogue dans un récit.
■ Écrire un dialogue en respectant la ponctuation de celui-ci pour l’insérer dans un récit.
Présentation de l’unité
■ Les récits de cette unité mettent en scène les désirs, les passions ou simplement les envies de jeunes personnages,
du sport à la confiture… et leurs conséquences.
■ La particularité de ces deux récits, écrits pour le premier au passé simple/imparfait et pour le second au passé
composé/imparfait, réside dans les ruptures temporelles. Dans Fou de foot, aux lignes 16-17, l’emploi du futur permet
de donner une impression de reportage sportif. Dans Les histoires de Rosalie, c’est à la ligne 20 que le texte passe
au présent (présent de narration), donnant ainsi de la vivacité à l’action.
© Nathan
à la place de la mère de Rosalie ? malade ? Et sa mère, d’abord inquiète, puis rassurée
quand elle comprend pourquoi Rosalie est malade : une
Interprétation du texte. voix douce, mais une menace…
4 Rosalie, malade, fait un mauvais rêve : elle est tombée On peut diviser la lecture en trois « scènes », car on a
dans un trou où tout autour d’elle est rouge (l. 38-39). en fait trois dialogues, situés à trois moments successifs
Ce rêve est lié directement à sa désobéissance et à sa dans le temps : le soir à dîner, plus tard lorsque les parents
gourmandise : elle vient de manger plusieurs pots de rentrent, quand la maman revient dans la chambre.
confitures de fruits rouges. Sans doute, au fond d’elle- Prolongement : jeu dramatique.
même, Rosalie se sent-elle coupable.
Des récits de désirs et de rêves d’enfants Robert Graves, et l’Américain Maurice Sendak, qui l’a
illustré.
1 Un poème Un petit garçon, Jack, grâce à un livre de magie, va se
Le poème La confiture évoque le plaisir tout simple des métamorphoser en vieil homme et ainsi échapper à la
choses sucrées et, comme dans Les histoires de Rosalie, tyrannie de son oncle et de sa tante, les mystifier et les
des souvenirs un peu nostalgiques du temps passé… et soumettre à ses volontés.
l’humour de la chute. On pourra amener les élèves à évo-
quer, eux aussi, un souvenir agréable lié à une sensation,
une impression, une image (une odeur, une sensation
gustative, une image visuelle…). Les autres ouvrages présentés (deux d’Astrid Lindgren et
un de la comtesse de Ségur) sont également des classiques
2 Des récits de désirs et de rêves d’enfants qui ont enchanté des générations de jeunes lecteurs. Le
Le grand livre vert, un classique de la littérature de thème de la réalisation des désirs d’enfants et des bêtises
jeunesse, est l’œuvre de deux auteurs majeurs, l’Anglais qui en résultent y est très présent.
J’écris Je transpose
un dialogue (1) ( 75)
(p. un récit à l’oral ((p. 79)
Après Fou de football, cette situation d’écriture propose Raconter à l’oral, en direct, nécessite d’avoir en tête
un autre sport, le base-ball, et un autre garçon amateur le « film des événements », sans se référer au texte au
de sport, Calvin. moment où l’on parle. On peut écouter des extraits de
Faire lire et observer la bande dessinée. retransmissions sportives, pour en imiter le style et même
Faire raconter oralement le déroulement par les élèves, en parodier les tics. Ne pas oublier les commentaires,
en référence à ce qu’ils savent des règles du base-ball. Que l’enthousiasme du reporter quand Bruno « sauve le but ».
pensent-ils de la réflexion finale du garçon ?
Faire ensuite procéder au travail écrit : transcription du J’écris un dialogue (2) ((p. 79)
contenu des bulles.
Comme dans Les histoires de Rosalie, la bande dessinée
On peut par exemple obtenir : proposée raconte l’envie de quelque chose et les mésa-
Calvin dit : ventures qui s’ensuivent.
« Un point ? La balle m’est passée trois mètres au-dessus Partir d’une description orale des images pour imaginer
de la tête ! » le dialogue : deux garçons dont l’un (Léo) emprunte ses
Hobbes répond : patins à l’autre (Christophe) ; il n’en a jamais fait, il veut
« Ha ! Ce coup était parfait ! T’es trop petit, c’est tout. » essayer. Christophe met en garde Léo qui continue et
Calvin, en colère, crie : heurte une passante.
© Nathan
« Ah ouais ? Ben toi, t’es trop bête ! Faire écrire individuellement les paroles échangées par
– Bon, et toi, t’es trop laid ! » réplique le tigre. les personnages (on peut numéroter les bulles).
Ils se jettent de la poussière. Passer ensuite à la transformation en récit. On fera raconter
À la fin, Calvin dit : « Ce qu’il y a de drôle, dans le sport, tout ce qui est nécessaire pour que l’histoire soit comprise.
c’est de se salir. » Les paroles échangées peuvent être insérées ensuite.
© Nathan
a. Les paroles sont prononcées par Calvin et sont clame Nicolas. Tu les feras demain… »
introduites par le verbe « dire », placé avant les paroles. 3 Bruno demanda : « Est-ce que vous voudrez encore
b. On retrouve les guillemets qui encadrent les paroles de moi au prochain match ? »
du personnage. Alexandre répliqua : « Tu parles, nous ne pourrions plus
jouer sans toi. »
Je choisis mes mots élèves. Dès lors que l’accord du verbe selon la personne
du sujet a été mémorisé (voir les unités de conjugaison),
Il s’agit ici de choisir les verbes introducteurs de dialo-
il s’agit d’aider ainsi les élèves à mettre en œuvre systé-
gue en fonction de leur sens. Ces verbes ne servent pas
matiquement cet accord dans leurs productions écrites.
seulement à indiquer qui parle.
dit – demande – répond. Certains verbes introduisent Je relis et je réécris
des déclarations, d’autres des questions (dire, déclarer / Commencer par un travail sur la manière de construire
demander). le récit, de le rendre vivant en détaillant les actions et
les paroles des personnages. N’utiliser la grille qu’à la
Beaucoup de verbes déclaratifs marquent en même
fin de la mise au point du texte, car elle porte ici sur les
temps l’intensité de la voix, sur une échelle qui va de
problèmes de présentation : la correction définitive se
murmurer à hurler.
fait une fois le texte complètement élaboré.
Ils peuvent en outre indiquer d’autres particularités dans
la façon de dire quelque chose : ainsi scander, c’est crier Vocabulaire 3, p. 177, Les synonymes (1)
avec un certain rythme ; marmotter, c’est parler de ma- Vocabulaire 4, p. 178, Les synonymes (2)
nière incompréhensible, etc.
Orthographe 10, p. 145, L’accord du verbe
avec le sujet
Je vérifie la chaîne des accords
Le procédé qui consiste à matérialiser sur la production
initiale la chaîne des accords est maintenant connu des
Les objectifs
■ Lire un récit ayant pour thème l’amitié.
■ Rédiger un récit comportant au moins un rebondissement.
■ Désigner clairement les personnages et utiliser des reprises pour éviter les répétitions.
Présentation de l’unité
■ Amos et Boris est un récit sur l’amitié entre une baleine et un souriceau, deux êtres qui ne sont pas a priori destinés
à se rencontrer. Il faut que le souriceau ait une passion singulière pour la mer, s’y aventure et manque de mourir pour
que la rencontre puisse avoir lieu.
■ Plus qu’un genre, l’album de littérature de jeunesse est une forme d’expression possédant ses propres codes. Inscrite
dans un format spécifique, souvent bien différent des livres, l’interaction image-texte est constitutive d’une narration
toujours singulière. Dans un album, les images ne sont pas de « simples » illustrations mais elles font intégralement
partie de l’œuvre et nécessitent un décodage, un travail de lecture particulier.
■ C’est souvent le premier objet littéraire auquel les élèves ont accès et ceci dès leur plus jeune âge.
© Nathan
© Nathan
criptions vraies ?
marquant la réciprocité des sentiments, l’accord parfait
des deux êtres : Boris = le souriceau ; Amos = la baleine. 2 Relève la phrase ou les mots que tu préfères pour
décrire la force de l’amitié entre Boris et Amos.
Je nomme ((p. 84) « Belle ! » hurla Guillaume. « Sur la gauche, cria Angelina,
un personnage elle aboie ! ».
Guillaume s’agenouilla vers le rocher. Il commença à
Commentaires et démarche creuser la neige. Belle était là, elle protégeait Sébastien
La première colonne porte sur les pronoms de substitu- de son immense fourrure ! Elle l’avait sauvé.
tion, appelés aussi anaphoriques.
Nommer clairement un personnage
La seconde colonne signale les limites de la pronomina-
lisation. C’est un appel à la vigilance et à une relecture 1 a. Voir texte de l’exercice 2. b. S’aider du titre du
constante quand on écrit : problèmes de cohésion du texte. texte pour comprendre le lien entre Alfred et Zozo : le
petit Zozo adore Alfred parce qu’Alfred apprend plein
Éviter les répétitions de choses à Zozo.
1 a. Le pronom « il » désigne Amos le souriceau et le
2 La seconde version est plus compréhensible car on
pronom « elle » désigne Boris la baleine. b. En mettant
sait tout de suite de qui il s’agit.
les noms des personnages à la place des pronoms, on
alourdit le texte. Je m’exerce
Marie et Vanessa font toujours ensemble le chemin de
2 Monsieur Targette : il (3 fois), le bonhomme.
l’école. Elles arrivent rue Pasteur. Mais la petite sœur de
Je m’exerce Marie s’impatiente :
Les sauveteurs marchaient vers le lieu de l’avalance. En « On va arriver en retard, proteste-t-elle.
ligne, ils ratissaient l’immense mer de neige. Soudain, un – Pars toute seule, répond Marie.
grognement. La chienne ! – Tu sais que maman ne veut pas, dit la petite. »
© Nathan
POUR AMÉLIORER MON TEXTE ((p. 89)
– Kay Thompson, Éloïse à Paris, Gallimard, coll. « Folio – Nora Aceval, Contes du Djebel Amour, Le Seuil, p. 55.
Cadet », p. 13. – Mouloud Mammeri, Contes berbères de Kabylie,
– Dominique de Saint-Mars, Lili se trouve moche, Pocket Jeunesse, p. 55.
Calligram, coll. « Ainsi va la vie », p. 13. – Rudyard Kipling, « Le chameau et sa bosse »,
– Charline Zeitoun, S.O.S. animaux en danger, Mango, dans Histoires comme ça, Gallimard, p. 63.
p. 19. – Blaise Cendrars, Petits contes nègres pour les enfants
– Jean-Michel Billioud, Protégeons la planète !, Nathan, des Blancs, Gallimard, p. 63.
coll. « Kididoc », p. 19.
– Horacio Quiroga, « Les bas des flamants »,
– Jean-René Gombert, Je protège la nature, L’Élan vert,
dans Contes de la forêt vierge, Seuil/Métailié, p. 63.
p. 19.
– 40 expériences et défis scientifiques pour les petits – Muriel Bloch, 365 contes des pourquoi et des comment,
débrouillards, Albin Michel, p. 25. Gallimard, p. 63.
– Isabelle Pellegrini, Expériences pour les petits curieux, – Grimm, Dame Hiver, Didier Jeunesse, p. 71.
Nathan, coll. « Croq’sciences » n° 15, p. 25. – Grimm, « Le pêcheur et sa femme », dans Les trois
– Tony Ross, Le garçon qui criait « Au loup ! », plumes et douze autres contes, Gallimard, p. 71.
Gallimard Jeunesse, 2001, p. 31. – Pouchkine, « Contes du pêcheur et du petit
– Geoffrey de Pennart, Le loup est revenu !, poisson », dans Contes de Pouchkine, Éditions
Kaléidoscope, 1994, p. 31. du Sorbier, p. 71.
– Emily Gravett, Le grand livre des peurs, Kaléidoscope, – Jean-François Bladé, « Le loup pendu » et
2007 pour la traduction française, p. 31. « Le château des trois loups » dans Dix contes de loup,
– Gianni Rodari, Scoop !, Rue du monde, p. 37. Pocket Jeunesse, p. 71.
– Tomi Ungerer, Le géant de Zéralda, L’École des loisirs, – Robert Graves, Le grand livre vert, Gallimard
coll. « Lutin Poche », p. 37. Jeunesse, p. 79.
© Nathan
– Charles Perrault, Peau d’âne, Magnard Jeunesse, – Astrid Lindgren, Les nouvelles farces de Zozo
p. 37. la Tornade, Le livre de Poche Jeunesse, p. 79.
– Jacques Prévert, En sortant de l’école, Gallimard – Astrid Lindgren, Fifi Brindacier, Le livre de Poche
Jeunesse, coll. « Albums », p. 43. Jeunesse, p. 79.
– Jean Tardieu, Je m’amuse en rimant, Gallimard,
– Comtesse de Ségur, Les malheurs de Sophie, Gallimard
coll. « Enfance en poésie », p. 43.
Jeunesse, p. 79.
– Louis Muratet, Le neuvième métro, L’École des loisirs,
coll. « Mouche », p. 49. – William Steig, L’île d’Abel, L’École des loisirs, p. 87.
– Eric Sanvoisin, Le buveur d’encre, Nathan. – William Steig, La surprenante histoire du docteur
– John Yeoman et Quentin Blake, La maison que Jack De Soto, Gallimard, p. 87.
a bâtie, Gallimard, p. 55. – William Steig, Dominic, L’École des loisirs, p. 87.
– Nacer Khémir, Le chant des génies, Actes sud junior, – William Steig, Shrek !, Albin Michel Jeunesse, p. 13 et
p. 55. p. 87.
GRAMMAIRE
Les objectifs
■ Développer des compétences d’analyse de la langue (compétences métalinguistiques).
■ Repérer les fonctions et les classes grammaticales.
■ Repérer les relations entre les mots par une pratique de la langue, sans formaliser les fonctions
grammaticales.
■ Donner du sens à l’apprentissage de la grammaire.
© Nathan
Dans « Étape 2 » 1 , les illustrations prolongent la
d’écrits dans toutes les disciplines.
démarche amorcée dans « Étape 1 ».
Tout comme les études dirigées permettent
une mise à distance, en les formalisant, de
« Étape 2 » l’activité 2 devrait donner l’occasion de
certaines démarches métalinguistiques, la préciser oralement le lieu du départ du paquebot : le
question « À quoi sert la grammaire ? » est ciel bleu, la ville, les bâtiments…
l’occasion de mettre à plat ce que l’on sait déjà Les propositions des élèves (« Étape 2 » 1 et 2 )
avant d’aller plus loin en matière d’analyse de devront être classées, soit au fur et à mesure, soit dans
la langue. Dans cette séquence, on a choisi un second temps : ce dont on parle (le sujet), ce que
de mettre l’accent sur les relations entre les l’on dit à propos du sujet (exprimé par des verbes),
mots d’une phrase, d’un texte (relations syn- des précisions apportées sur le sujet (adjectifs) ou par
tagmatiques). On pourra compléter cette ap- les nuances de phrase indiquées par des compléments
proche avec des activités du substitution (voir (adverbes, GN…).
« Pour aller plus loin ») de mots appartenant à
la même classe grammaticale : remplacement
d’un verbe par un autre verbe, d’un adjectif Pour aller plus loin
par un autre adjectif, etc. (axe paradigmatique). Par deux, les élèves choissent une phrase, par
Lire les « Repères théoriques » des chapitres 5 exemple dans « Je m’exerce » 1 et 2 , dans laquelle
et 6 de la présente unité. ils remplacent un mot (nom, verbe, adjectif) par
un mot de même classe grammaticale. Puis deux
Commentaires et démarche1 groupes échangent leurs phrases : un groupe entoure
le mot à changer ; l’autre groupe doit modifier le mot
À l’issue de cette unité, l’élève devrait faire la indiqué en conservant la même classe grammaticale.
distinction entre classes grammaticales et fonctions. Vérification réciproque.
Cette unité constitue un rappel des notions Les élèves pratiquent, sans qu’il soit indispensable
fondamentales abordées en 4e. de nommer préalablement la classe grammaticale
du mot, des substitutions qui leur permettent de se
Étape 1 familiariser avec les classes grammaticales.
Les deux textes courts à analyser permettent de déve-
lopper un questionnement sur la fonction des mots : Corrigés de tous les exercices p. 137
1. Voir dans l’introduction, « Quelle démarche pédagogique adopter ? », p. 24.
83
2 Les acteurs de la communication
((pp. 103-104)
GRAMMAIRE
Les objectifs
■ Identifier les personnes désignées par des pronoms.
■ Différencier les pronoms désignant les acteurs de la communication des pronoms il/ils, elle/elles.
■ Analyser l’emploi du pronom « on ».
■ Préciser quelques marques typographiques spécifiques à la BD et la terminologie (vignette, bulle,
phylactère, onomatopée…).
Commentaires et démarche
Repères théoriques
Étape 1
La communication implique un émetteur (ce-
L’approche de cet objet d’étude se fera, dans un
lui qui parle) et un récepteur (celui à qui l’on
parle).
premier temps, de façon ludique.
En principe, « Je, me, moi, mon, le mien, etc. » Questionner les élèves : Est-ce qu’ils connaissent
font référence à l’émetteur seul. et lisent les albums « Boule et Bill » ? Lisent-ils
Dans les textes théoriques, les pronoms « nous, volontiers des BD, lesquelles ?... Est-ce que toutes les
notre » font également appel à une seule per- BD ont du texte ?
sonne. Dans un second temps, commencer l’étude en
Les pronoms « tu, te, vous » se réfèrent à un demandant de repérer les acteurs de la communi-
récepteur unique. cation : Qui parle ? À qui ?
Le récepteur multiple correspond aux pronoms Les élèves identifieront les personnes désignées par
© Nathan
« vous » désignant soit des personnes que l’on des pronoms à travers une bande dessinée. L’image
tutoie, soit des personnes que l’on vouvoie in- étant aussi importante que le texte, ils devront tenir
dividuellement. compte de l’orientation des bulles pour identifier
Les pronoms « nous, notre, ... » se réfèrent à les pronoms « je » et « il » et pour répondre aux
un ensemble de personnes incluant l’émetteur. questions 1 et 2. La dernière vignette sera l’occasion
Ainsi, « nous » est le pluriel de « je + tu ou je + d’aborder le pronom « on », ici désignant une ou
tu + il ou je + il ». plusieurs personnes non spécifiée(s) (cf. question 3).
À relever que les pronoms « il, elle, son , le
sien,... » ne se réfèrent pas à des acteurs de la Étape 2
communication. Ils peuvent aussi correspondre Laisser les élèves chercher la réponse seuls, puis
à des choses ou à un être impersonnel : Il pleut.
demander qu’ils explicitent leur démarche pour
Il n’y a pas de correspondance terme à terme
répondre. La lecture de BD exige des compétences
entre les acteurs de la communication (notion
de lecteur à développer tout au long de l’année et
sémantique) et les personnes du verbe (notion
particulièrement le codage graphique :
grammaticale).
Bien que le pronom « je » se rapporte le plus
– la « languette » (orientation de la bulle) permet de
souvent à l’émetteur, dans l’exemple suivant : savoir qui est-ce qui parle ;
De quoi je me mêle ?, « je » concerne le ré- – lorsqu’il y a plusieurs bulles dans une même
cepteur. vignette, comment sait-on qui est-ce qui parle en
Le pronom « on » peut se rapporter à un en- premier ? (dernière vignette)…
semble incluant l’émetteur (équivalent fréquent
de « nous »), à l’émetteur, au récepteur et à une Je m’exerce
ou plusieurs personnes non déterminées.
1 et 2 Il s’agit d’activités d’application autour des
Référence :
acteurs de la communication et les pronoms.
Besson, M.-J., Genoud, M.-R., Lipp, B. & Nuss-
baum, R. (1979). Maîtrise du français. Vevey : À deux :
Delta. Prévoir un moment d’échanges entre les élèves pour
présenter les BD qu’ils auront créées.
Corrigés de tous les exercices, p. 137
84
3 Des phrases, un texte
((pp. 105-106)
GRAMMAIRE
Les objectifs
■ Identifier les phrases graphiques dans un texte court et saisir leur signification.
■ Prendre les repères de la phrase : les majuscules et les points.
■ Relever l’organisation des phrases dans un texte court.
© Nathan
1 Faire lire individuellement le texte proposé. Ré-
Commentaire des activités pondre à la première question.
et démarche À l’aide des illustrations, retrouver par oral les trois
phrases. Puis les lire séparément. Faire le troisième
Étape 1 exercice et corriger collectivement.
Tout au long de ces activités, les élèves vont redécou- 2 Faire lire la suite et fin du texte individuellement.
vrir l’histoire des trois petits cochons. Répondre aux questions collectivement.
1 Les élèves doivent identifier les trois moments dif-
férents de l’épisode. Pour cela, proposer aux élèves de Je m’exerce
raconter l’histoire à partir des trois images.
1 à 3 et 7 Il s’agit d’activités d’application au-
Faire lire individuellement les trois phrases. tour de la phrase.
Répondre aux questions. Faire reconstituer la
phrase simple illustrant la 3e image en utilisant les 4 à 6 Ces exercices proposent une réflexion sur
éléments indiqués dans le désordre. Après une re- les relations entre phrases et texte.
cherche par écrit, la correction collective se fait au
tableau. L’enseignant(e) écrit la phrase au tableau. Corrigés de tous les exercices, p. 137
85
4 Les formes affirmatives
et négatives ((pp. 107-108)
GRAMMAIRE
Les objectifs
■ Identifier des phrases à la forme affirmative (positive) et à la forme négative.
■ Transformer une phrase affirmative (positive) en phrase négative.
86
5 Le sujet
et le groupe verbal ((pp. 109-110)
GRAMMAIRE
Les objectifs
■ Identifier les deux constituants obligatoires de la phrase (le sujet et le groupe verbal).
■ Prendre conscience de l’interdépendance de ces deux constituants obligatoires de la phrase.
Commentaire et démarche
Repères théoriques Tout au long des unités 1, 5 et 6, les élèves seront
sensibilisés à la distinction entre classes grammaticales
La phrase à noyau verbal est composée de
deux constituants obligatoires le sujet (S) et le
et fonctions.
groupe verbal (GV) ainsi que de constituants fa- Cette unité est l’occasion pour les élèves de s’appro-
cultatifs. La phrase est donc un édifice reposant prier progressivement l’utilisation de l’Aide-mémoire.
sur deux colonnes.
Étape 1
Exemple :
Le petit oiseau construit son nid dans le pommier. 1 Les élèves relèvent de qui parle le texte en relevant :
constituants obligatoires constituant facultatif − Les personnages du conte : Les quarante voleurs –
La phrase est définie dès lors comme une unité Leur chef – Ali Baba.
syntaxique. Cette définition dépasse largement 2 Et ce qu’ils font :
celle de la phrase graphique, unité délimitée − Les quarante voleurs s’arrêtent dans la forêt – Leur
par une majuscule et un point. chef s’approche d’un rocher élevé – Ali Baba est caché
Sans entrer dans des détails théoriques com- derrière un buisson – il entend le chef des voleurs –
© Nathan
plexes, on retiendra que : Les voleurs disparaissent dans la caverne obscure.
− le premier constituant de la phrase, c’est ce On ne traitera pas le verbe de parole : Ali Baba se dit :
dont on parle, le plus souvent sous la forme de « ... »
groupe nominal (GN) ou de pronom. 3 Différentes propositions des élèves.
− Le second constituant de la phrase, c’est ce
que l’on dit à propos du sujet, le plus souvent 4 Se référer à la question 1. Ajouter le S et le GV : La
le groupe verbal (GV), c’est-à-dire le verbe et paroi de pierre tourne.
ses compléments essentiels. La distinction complément de verbe et complément de
phrase est complexe à faire. On veillera à la traiter avec
Par ailleurs, les distinctions suivantes sont fon-
damentales :
des exemples sans ambiguïté.
− la notion de constituant désigne une struc- Les compléments de phrase seront traités dans la leçon
ture à la base de la phrase ; suivante.
− la notion de groupe est une unité syntaxique
Étape 2
formée à partir d’un mot, appelé noyau, et nom-
mée selon la classe à laquelle elle appartient ; 1 La mise en évidence de l’un des deux constituants obli-
− la notion de fonction désigne le rôle joué dans gatoires de la phrase constitue l’objet de cette activité. Ici,
une phrase par un mot ou par un groupe de mots. il s’agit des sujets : l’ours polaire – son odorat – son plat.
Elles permettent d’éviter la confusion entre 2
classes et fonctions grammaticales.
Sujet Groupe verbal
Dans la phrase, chaque constituant remplit Les histoires policières commencent souvent
une fonction spécifique. Dans l’exemple de la dans un commissariat
phrase ci-dessus, le GN Le petit oiseau rem- Un homme est assis devant une
plit la fonction de sujet et le groupe du verbe machine à écrire.
construit son nid, celle de groupe verbal (l’em- Un cendrier déborde de mégots froids
ploi du terme de prédicat permettrait de nom- Un ventilateur ronfle
mer la fonction du GV. Se référer à la p. 20 de Une jeune femme blonde ouvre la porte
l’introduction). L’histoire commence
Référence théorique : Grammaire de base. Deux compléments de phrase à faire repérer : À côté et Sou-
Chartrand Suzanne-G, Simard Claude, Sol dain (manipulation : suppression, présence de la virgule).
Christian. Bruxelles : De Boeck, 2006.
Corrigés de tous les exercices p. 138
87
6 Les fonctions grammaticales
((pp. 111-112)
GRAMMAIRE
Les objectifs
■ Repérer les fonctions grammaticales d’un mot ou d’un groupe de mots.
■ Identifier les deux constituants obligatoires de la phrase (le sujet et le groupe verbal), ainsi que
le constituant facultatif (complément de phrase) par manipulations.
les élèves ne confondent pas classe grammaticale et Analyse systématique des différentes fonctions gram-
fonction du mot ou d’un groupe de mots. L’analyse maticales.
plus précise de la construction du groupe verbal,
c’est-à-dire V + complément(s) se fera en 6e. Pour aller plus loin
L’objectif de cette unité est de faire repérer à l’élève
les compléments de lieu et de temps. À ce stade de la ● À partir de textes lus et analysés préalablement avec
démarche, on ne se préocupera pas de distinguer les la classe, proposer aux élèves de créer des questions
compléments de verbe et les compléments de phrase. commençant par « Qui ? Où ? Quand ? » à poser par
À l’aide des manipulations, l’élève appréhendera écrit à d’autres élèves. L’activité peut prendre la forme
les compléments de phrase. Leur mobilité et leur d’un défi, sachant que les questionneurs doivent
caractère facultatif lui permettront de les repérer. Les indiquer sur un support différent les réponses aux
élèves seront amenés ensuite à analyser leurs valeurs questions qu’ils posent.
sémantiques. ● Sur le modèle de « Je m’exerce » 5 , les élèves peu-
88
7 Autour du verbe
((pp. 113-114)
GRAMMAIRE
Les objectifs
■ Identifier le verbe comme le noyau du groupe verbal.
■ Identifier le verbe conjugué dans une phrase simple.
© Nathan
tuellement des compléments essentiels (CV). La seconde activité proposée doit être conduite
Le groupe verbal assure la fonction de prédicat
oralement. Les variations de temps et de personne
(ce que l’on dit à propos de ce dont on parle)
doivent d’abord être repérées oralement.
par opposition au thème de l’énoncé (ce dont
La correction de « Je m’exerce » 1 et 2 pourra être
on parle), représenté le plus souvent par le sujet
menée selon la même manière :
(cf. p. 20 de l’introduction).
– variation de la personne (les dauphins entendent /
Du point de vue syntaxique nous entendons) ;
La distinction se fait entre les verbes qui se – variation du temps (les dauphins entendent / demain,
construisent avec un complément et ceux qui les dauphins entendront).
se construisent avec un attribut du sujet. Quand ces deux types de variation sont impossibles
Du point de vue morphologique (« Je m’exerce » 1 , phrase 2), la phrase n’a pas de
Le verbe se reconnaît par ses variations de verbe.
forme : il se conjugue.
Les terminaisons marquent le singulier et le plu- Pour aller plus loin
riel (la personne) et en général le temps (excep-
tion le présent). ● Par deux, faire rechercher des verbes dans des
textes étudiés. Demander aux élèves de classer les
verbes selon un critère à justifier ou imposé (singulier /
Commentaires et démarche pluriel), avec suites ou sans.
Étape 1 Corrigés de tous les exercices p. 139
Au niveau de la 5e, on s’attachera à :
– l’identification du verbe dans la phrase ;
89
8 Le sujet de la phrase
((pp. 115-116)
GRAMMAIRE
Les objectifs
■ Identifier le sujet dans une phrase simple (GN, nom propre, pronom de reprise).
■ Repérer l’interdépendance entre le sujet et le groupe verbal.
Commentaires et démarche
Repères théoriques
Étape 1 et Étape 2
La notion de sujet est étroitement liée à celle de
groupe verbal. Dans une phrase, il y a un sujet Collectivement, l’enseignant(e) peut amener les élèves
s’il y a un groupe verbal. à identifier les deux personnages de Petit Poucet et la pie.
Du point de vue sémantique Au cours de cette séquence, il est utile de mettre
Dans la phrase simple, le plus souvent, le sujet l’accent sur le remplacement du sujet par un pronom :
grammatical assure la fonction de thème (ce il(s) / elle(s). Les activités de substitution sujet /
dont on parle) par opposition au prédicat (ce pronom personnel pourront être conduites dans « Je
qu’on en dit). m’exerce » 1 , 2 , 3 et 4 .
Du point de vue grammatical À chaque personnage, on associe les verbes conjugués
La fonction de sujet se caractérise par les élé- en s’appuyant sur la question « Que font-ils ? ».
ments suivants : Il convient de faire s’exprimer oralement les élèves en
– c’est le premier des deux constituants obliga- utilisant de nombreuses fois la formulation « c’est…
© Nathan
90
9 Autour du nom (1)
((pp. 117-118)
GRAMMAIRE
Les objectifs
■ Distinguer le nom commun et le nom propre.
■ Identifier la composition d’un groupe nominal.
■ Sensibiliser les élèves à la notion de nom, noyau du groupe nominal.
Commentaires et démarche
Repères théoriques
Étape 1
1. Sur le plan sémantique, les noms communs Les questions posées à partir du texte d’amorce
et propres possèdent les traits suivants : permettent d’identifier les noms propres et les noms
– animé/non animé, communs. Faire remarquer que tous les noms propres
– humain/non humain, commencent par une majuscule, mais que la présence
– comptable/non comptable, ou l’absence du déterminant dépend du nom (Paris,
– individuel/collectif, la Seine, Camomille) et du contexte (la Suisse, la
– concret/abstrait, etc. France, mais on dira un match Suisse-France)
2. Sur le plan morphologique, le nom est as- Les questions 2 et 4 permettent d’identifier les noms
socié à un genre pour lequel il n’existe pas de propres. Sur ce point, il sera utile d’élargir la recherche
choix linguistique. Il donne son genre (mascu- en proposant aux élèves d’effectuer des substitutions :
lin ou féminin). En revanche, le nom varie en « Par quoi pourrait-on remplacer Camomille ?
nombre (singulier ou pluriel), et cette variation Paris ? »
© Nathan
est l’objet d’un choix : « une voiture » ou « plu-
sieurs voitures ». Étape 2
Toutefois, quelques noms ne s’emploient qu’au Elle s’ouvre sur l’identification de la notion de groupe
pluriel : fiançailles, obsèques, alentours, dé- nominal. Les élèves ne devraient pas rencontrer de
combres, vacances... grandes difficultés à répondre. Il faudra cependant
D’autres noms changent de sens selon qu’ils insister sur le fait que le nom est le noyau du groupe
sont au singulier ou au pluriel : ciseaux (de la nominal.
couturière) / ciseau (du sculpteur) ; lunettes
Cette unité est l’occasion de manipuler le dictionnaire.
(correctives) / lunette (astronomique).
Le dictionnaire est l’outil de référence pour
Corrigés de tous les exercices p. 140
identifier le genre des noms. Les noms propres
se distinguent des noms communs par des cri-
tères morphologiques, syntaxiques et séman-
tiques.
3. Sur le plan syntaxique, le nom est l’élément
central du groupe nominal, c’est pour cette
raison que la grammaire parle de noyau du
groupe nominal.
Un groupe nominal comprend le nom, son dé-
terminant et une ou plusieurs expansions qui
remplissent la fonction de complément de nom
(le terme d’expansion du nom sera utilisé au
cycle secondaire).
91
10 Autour du nom (2)
((pp. 119-125)
GRAMMAIRE
L’objectif
■ Identifier le nom complément d’un autre nom.
Repères théoriques
Cette unité pourrait faire suite à celle sur les nom, parfois un infinitif : la voiture de mon père /
adjectifs (13) car compléments de nom et adjectifs la voiture de quelqu’un / la machine à laver.
sont liés : ce sont des expansions du groupe En règle générale, les compléments de nom se
nominal. construisent avec une préposition (de, à, en, au,
Le groupe nominal admet trois expansions : du, par, pour, sur, sans, avec...).
l’adjectif, le complément de nom et la phrase
Les compléments de nom marquent le plus
subordonnée relative (ensemble ou séparément) :
souvent :
la maison paternelle / la maison de mon père / la
– la matière : une feuille de papier ;
maison qui appartient à mon père.
– la destination : une tasse à café ;
En 5e, on aborde les deux premières (dans un
– le contenu : une tasse de café ;
groupe nominal pour préciser un nom, on peut
– mais aussi toutes les nuances de sens liées aux
trouver ou utiliser un adjectif ou/et un complément
prépositions ou aux noms reliés, et notamment la
de nom).
© Nathan
92
11 Les déterminants
((pp. 121-122)
GRAMMAIRE
Les objectifs
■ Identifier les principaux déterminants.
■ Prendre conscience du rôle essentiel du déterminant dans la construction de la phrase et du texte.
▲ REMARQUE : Au primaire, les élèves utiliseront le terme générique : déterminant.
© Nathan
nant possessif (mon, mes…).
– L’article indéfini (un, une, des), l’article par- Pour prolonger les activités, on pourra ensuite inviter
titif (du, de la), le déterminant indéfini (tout, les élèves à effectuer la consigne par écrit, sur quelques
chaque, quelque…) et les déterminants inter- phrases ou en totalité. Les critères de tri qui auront été
rogatifs et exclamatifs (quel). déterminés (voir ci-dessus) pourront être réutilisés
pour la mise en commun lors de la vérification.
La séquence a pour finalité de montrer le carac-
tère syntaxique essentiel du mot qui précède le
nom (le déterminant) dans la construction d’une
phrase et dans la construction d’un texte : (Ce)
Pour aller plus loin
livre est dans (la) bibliothèque. ● À deux, créer un texte lacunaire à faire compléter
Dans l’Étape 1, on passe de l’indéfini « des ensuite par d’autres élèves. Support possible : Le
poissons » en début de texte à « ces poissons » chêne de l’ogre, l. 56 à 62 (manuel p. 54).
à la ligne suivante parce qu’on les connaît.
En 5e, seuls les déterminants mentionnés dans
Corrigés de tous les exercices p. 140
l’encadré jaune page 122 sont à aborder.
Commentaires et démarche
Étape 1
Le texte peut être lu selon plusieurs modalités (en jeu
de rôles, à plusieurs, avec ou sans l’enseignant(e)).
93
12 Les pronoms
personnels ((pp. 123-124)
GRAMMAIRE
Les objectifs
■ Identifier les pronoms personnels dont la fonction est sujet.
■ Trouver le nom auquel renvoie un pronom.
■ Reprendre un groupe nominal par le pronom personnel qui convient.
1 et 2 ; « Je m’exerce » 1 , 3 , 4 et 5 ), l’émetteur à
94
13 Les adjectifs
((pp. 125-126)
GRAMMAIRE
L’objectif
■ Identifier et utiliser les adjectifs.
Commentaires et démarche
Repères théoriques
Étape 1
Du point de vue sémantique Le texte Au magasin (1) est destiné à sensibiliser les
L’adjectif indique une caractéristique au nom élèves au rôle de l’adjectif, ce dernier apporte une
auquel il se rapporte. précision sur le nom. Dans l’ensemble des chapeaux
L’adjectif peut avoir : proposés, l’adjectif détermine des sous-ensembles :
– une valeur accessoire : un premier sous-ensemble est défini par la couleur
Nous avons bu de l’eau fraîche. des chapeaux et un second par leur forme. Le croise-
– une valeur indispensable : ment des deux sous-ensembles « chapeaux noirs » et
Les mains de Johan sont sales. « chapeaux larges » permet à M. Martin de détermi-
Du point de vue syntaxique ner un seul élément dans l’ensemble des chapeaux.
L’adjectif se définit selon la manière dont il est On peut donc « jouer » la scène mais aussi, et
mis en relation avec l’élément qui lui sert de surtout, mettre en œuvre toutes sortes de situations
référent : il est facultatif quand il n’est pas at- ludiques permettant aux élèves de comprendre le
© Nathan
tribut du sujet. rôle de l’adjectif, qui délimite un sous-ensemble dans
Comme élément modificateur facultatif à l’ensemble des noms référents (les filles en pantalons
l’intérieur du groupe nominal, il est complément bleus / pantalons rouges…, les triangles blancs, les
de nom : Un grand voilier entre au port. petits triangles, les petits triangles blancs).
Relié au sujet par un verbe, c’est un élément
indispensable, il est attribut du sujet :
Ce voilier est grand.
Séparé du groupe nominal référent par une Pour aller plus loin
pause (une virgule à l’écrit), il est apposé : Ra-
● Par deux, créer un texte lacunaire (les adjectifs étant
pide comme l’éclair, le voilier franchit la ligne
supprimés), à faire compléter par d’autres élèves.
d’arrivée.
● Repérer dans un texte les adjectifs et les remplacer
L’adjectif peut être substantivé : un jeune, une
brune. par d’autres adjectifs au choix.
● Faire créer le même type d’exercice à deux à partir
La notion de fonction sera abordée ultérieure-
ment (complément de nom, attribut du sujet). des textes étudiés en classe.
95
1 À quoi sert l’orthographe ?
((pp. 127-128)
ORTHO G RAPH E
Les objectifs
■ Repérer le rôle de la graphie pour identifier les mots et comprendre un message.
■ Donner du sens à l’apprentissage de l’orthographe.
Les principaux moyens visuels de lever les am- Proposer aussi aux élèves d’autres écritures que celle
biguïtés sont : la segmentation des mots en du français (hiéroglyphes d’Égypte, pictogrammes
morphèmes, la ponctuation, l’opposition ma- aztèques, alphabets grec, cyrillique, pictogrammes
juscules / minuscules (Pierre / pierre), mais ce chinois…), mais aussi des fac-similés de manuscrits
ne sont pas les seuls. français du XVIIIe ou du XIXe siècle, où l’orthographe
était moins modélisée. Cela les initiera à la relativité et
Commentaires et démarche2 à la différence des graphies, c’est-à-dire en définitive à
Le texte et les activités de découverte ont pour objectif « l’arbitraire du signe » (Ferdinand de Saussure).
de sensibiliser les élèves aux confusions possibles de Mettre en œuvre les activités proposées par l’ouvrage
sens lorsque la graphie est un peu décalée par rapport ÉOLE (Éducation et ouverture aux langues à l’école), CIIP :
à ce qu’on devrait entendre. Conférence intercantonale de l’instruction publique de
la Suisse romande et du Tessin/Neuchâtel. Perregaux
Étape 1 Ch. dir., Goumoens C., Jeannot D. et al., Volume II :
Le texte proposé est souvent connu des élèves de 5e. 3e année primaire – 6e année, Neuchâtel : CIIP, 2003.
Il place d’emblée la séquence dans une démarche qui Propositions : séquence 5, Picto, pictogramme et ratatam
n’exclut pas le plaisir issu des jeux sur la langue. Le du volume I, si elle n’a pas été présentée en 4e ; séquence 1,
goût pour les sonorités, l’expérimentation de la langue, Le Yatzy des langues de ma classe du volume II.
les jeux de sens sont essentiels tout au long des trois
cycles pour développer des attitudes de mise à distance
Pour aller plus loin
propices à l’analyse. Il est important de repérer avec les ● À deux, faire construire un texte lacunaire. Les
élèves que le texte a été écrit par un écrivain, Pef. groupes échangent ensuite leurs textes. Les mots tordus
La lecture du texte se fait à haute voix. Toutes les sont placés à part, dans une liste, et proposés ou pas au
« erreurs » de lecture seront les bienvenues puisqu’elles duo qui complète le texte. Support possible : un album
poseront clairement le problème abordé. Les élèves ne de Pef (ou d’un autre auteur travaillant sur les jeux de
manqueront pas de sourire à la découverte de certains mots, par exemple La Vie des mots l’ami des veaux de
mots qu’ils voudront rectifier spontanément ou Rémy Le Goistre et Joël Martin, Albin Michel).
« corriger » tout de suite. On peut inviter les élèves à
écrire au tableau les deux graphies, celle de Pef et celle Corrigés de tous les exercices p. 142
1. D. Ducard, R. Honvault, J.-P. Jaffré, L’orthographe en trois dimensions, Nathan, 1995, p. 67.
2. Voir dans l’introduction, p. 21.
96
2 Le son [s] de sucre, poussin, ...
((pp. 129-130)
ORTHOGRAPH E
Les objectifs
■ Repérer les graphèmes du son [s].
■ Prendre en compte la valeur des lettres : de base, de position, auxiliaire, muette.
© Nathan
mots, il y a un c qui se dit [s].
compréhension de chacun d’entre eux par les élèves.
Faire éventuellement réaliser l’exercice.
Commentaire des activités Même démarche que précédemment.
et démarche 3 Repérer l’exemple et le faire expliciter. Chercher
Étape 1 par oral d’autres exemples. Faire l’activité à deux.
Même démarche que précédemment.
Lecture et compréhension
Introduire le thème du récit : connaissez-vous Zorro ?
Je m’exerce
Que fait-il généralement ? Lecture silencieuse et
individuelle, puis lecture collective. S’assurer de 1 Repérer les écritures du son [s].
la compréhension du texte : que fait Zorro dans ce 2 Exercice sur les conditions d’apparition des
récit ? Quelles personnes essaient de l’attraper ? Que graphèmes.
pensent-ils de Zorro ? Et vous ?
3 Travail de classification.
Travail collectif sur le son étudié 4 Approche de problèmes de conjugaison, identifier
Exercice de discrimination auditive entre le [s] et le fait qu’il s’agit de verbes.
le [z] (opposition sourde / sonore). Exemple : une
5 Homophones lexicaux : des noms communs.
soupe, une rose, une balançoire, un roseau, un costume,
un passant, une fusée, une cascade… 6 Retrouver des mots contenant le son [s] qui
Faire les deux premiers exercices collectivement au correspondent aux définitions proposées.
tableau et classer les mots selon leur graphème. À deux ! Mots outils : aussi, ici, sous et l’adjectif suisse.
Rechercher les réponses de la question 3 individuelle- Faire rechercher oralement des phrases contenant ces
ment. Classer les mots selon leurs différentes carac- mots.
téristiques : mots au pluriel (les soldats ; attention :
étaient déçus est plus difficile), mots qui se terminent
toujours avec un s fois, gros (faire rechercher un mot
de la même famille : gros – grosseur). Corrigés de tous les exercices, p. 142
97
3 Le son [k] de canard,
phoque, koala,... ((pp. 131-132)
ORTHO G RAPH E
Les objectifs
■ Repérer les graphèmes du son [k].
■ Prendre en compte la valeur des lettres : de base, de position, auxiliaire, muette.
98
4 Le son [] de garage, guirlande,…
((pp. 133-134)
ORTHOGRAPH E
Les objectifs
■ Repérer les graphèmes du son [g].
■ Prendre en compte la valeur des lettres : de base, de position, auxiliaire, muette.
© Nathan
2 Même démarche que pour l’exercice 1.
Commentaire des activités Demander aux élèves ce qu’ils ont appris : gu suivi de e,
et démarche é, er, en, i, ier…
Étape 1 Je m’exerce
Lecture et compréhension
Un mot à orthographier doit toujours être compris. 1 Exercice de discrimination auditive et visuelle.
Travailler d’abord la compréhension du texte. Intro- 2 Exercice d’application de la règle.
duire le thème du récit : un petit garçon du nom de 3 Attention à l’opposition sonore, certains élèves
Grégoire part en vacances chez ses grands-parents. Il peuvent avoir des difficultés, leur prononcer le mot
va prendre le train. Demander aux élèves s’ils ont des si nécessaire.
grands-parents chez qui ils passent peut-être leurs
vacances. 4 Homophones lexicaux : des noms communs.
Faire lire silencieusement le texte. Puis passer à la 5 gourde, tigre, guidon, vague, aigle (préciser
lecture collective. S’assurer de la compréhension l’écriture du ai), ongle.
du texte. Où habitent les grands-parents ? Que fait
6 Rechercher les mots de la même famille mettant
Grégoire pendant le trajet ? Qui voit-il à l’arrivée ?
en évidence le [] que l’on n’entend pas dans ces
Travail collectif sur le son étudié mots (cf. exemple).
Exercice de discrimination auditive entre le [] et À deux ! Recherche orthographique pour compléter
le [k] (opposition sourde / sonore). en duo le tableau proposé.
Indiquer des mots par oral et demander aux élèves
s’ils entendent le son []. Exemples : gâteau, carton,
Corrigés de tous les exercices, p. 142
99
5 Le son [Â] de girafe, judo, …
((pp. 135-136)
ORTHO G RAPH E
Les objectifs
■ Repérer les graphèmes du son [Â].
■ Prendre en compte la valeur des lettres : de base, auxiliaire, de position, muette.
100
6 Le son [Æ] de pantalon, menton, ...
((pp. 137-138)
ORTHOGRAPH E
Les objectifs
■ Repérer les graphèmes du son [Æ].
■ Repérer que le graphème du son [Æ] reste le même dans une famille de mots.
Étape 2
Repères théoriques 1 Lire l’ensemble des mots, s’assurer de la compré-
La fréquence des graphèmes se répartit ainsi : hension de chacun d’entre eux par les élèves.
an = 44 % et en = 47 %. Faire réaliser l’exercice.
Afin d’aider les élèves à mémoriser quel gra- Proposer quelques exemples supplémentaires pour
phème compose un mot, faire remarquer que savoir si les élèves ont intégré la règle, préciser à
les mots d’une même famille s’écrivent avec chaque fois s’il s’agit du [Æ] avec un a ou un e.
le même graphème. Exemple : dent, dentiste, Exemple : une lampe avec un a, ensemble avec des e,
dentaire, dentier, édenté… planche avec un a, campagne avec un a. Faire entourer
la lettre qui suit le son [Æ].
Commentaire des activités 2 Lire l’ensemble des mots, s’assurer de la compré-
et démarche hension de chacun d’entre eux par les élèves. a. Faire
l’exercice par groupes. b. Compléter et utiliser le
Étape 1 dictionnaire pour vérifier.
Lecture et compréhension Demander aux élèves ce qu’ils ont appris : les mots
© Nathan
Introduire le thème du récit : que faites-vous le matin d’une même famille s’écrivent toujours avec le même
avant d’arriver en classe ? Le texte nous présente ce graphème an ou en. « Quand je connais un mot de cette
que fait Corentin, un élève de votre âge. famille, je sais écrire les autres mots sans me tromper
Lecture silencieuse et individuelle, puis lecture sur l’écriture du son [Æ]. »
collective. S’assurer de la compréhension du texte : 3 Repérer l’exemple, analyser l’activité à réaliser.
quand Corentin se lave-t-il les dents ? Que fait-il en Effectuer un exemple au tableau. Sur quel type de
arrivant dans la cour de l’école ? mots travaille-t-on ? Lire l’ensemble des verbes,
Travail collectif sur le son étudié s’assurer de leur compréhension.
Exercice de discrimination auditive entre le [Æ] Demander aux élèves ce qu’ils ont appris : les verbes
et le [ö]. Proposer des mots par oral et demander ont parfois une terminaison qui se termine par -ent,
aux élèves s’ils entendent le son [Æ]. Exemple : mais on ne l’entend pas. Il s’agit du verbe conjugué
bâton, marchand, tambour, fromage, coton, menteur, au pluriel.
montagne, fantôme…
Faire de même pour la différence entre [Æ] et [a]. Je m’exerce
Exemple : cantine, marteau, manteau et machine… 1 Repérer l’écriture du son [Æ].
Donner deux mots qui s’opposent uniquement par le
2 et 3 Exercices sur les conditions d’apparition
[Æ] et le [ö]. Exemple : long / lent, banc / bon, tendre /
du son.
tondre… Demander de former des phrases avec ces
mots. 4 Les familles de mots et l’écriture du son [Æ].
Faire les deux premiers exercices collectivement au 5 Homophones lexicaux : des noms communs.
tableau et classer les mots selon leur graphème.
6 Exercice intégrant les différents graphèmes.
Répondre à la question 3 individuellement. Faire
rechercher des phrases par oral ou par écrit dans À deux ! Classer les mots de l’exercice 6 et rechercher
lesquelles ce mot peut apparaître. 3 mots pour compléter le tableau.
Demander aux élèves ce qu’ils ont appris : le son [Æ] s’écrit an
ou en, même fréquence d’apparition entre les deux écritures.
Corrigés de tous les exercices, p. 143
Le mot outil s’écrit : en.
101
7 Les lettres finales muettes
((pp. 139-140)
ORTHO G RAPH E
Les objectifs
■ Repérer la lettre muette en finale.
■ Élaborer un outil de référence.
Commentaires et démarche
Repères théoriques
Étape 1 et Étape 2
Les lettres muettes en finale sont celles qu’on
pourrait supprimer sans modifier la prononcia- L’objectif est d’entraîner les élèves à rechercher soit
tion du mot. Comme « g » dans le mot « sang » le féminin de l’adjectif ayant une consonne muette
ou « ps » dans le mot « temps ». (grand / grande, petit / petite), soit un mot de la même
En conséquence, ne sont pas muettes, par famille (confort / confortable).
exemple, « r » et « z » dans les mots « chanter »
et « assez », puisque leur suppression modifie-
rait la prononciation de la voyelle « e ». Pour aller plus loin
Sur les 20 consonnes de l’alphabet, 14 peuvent ● Deux autres moyens pour repérer la consonne finale
être muettes à la finale. muette peuvent être progressivement introduits dans
Les consonnes muettes en finale les plus fré-
le cycle 2 :
quentes sont « s », « t », « d », parfois « p »,
– identifier la classe du mot : ce moyen est pertinent
« l », « g ».
© Nathan
de l’évolution de la langue et a une valeur moyens ci-dessus à partir de mots recherchés par les
historique (souris). élèves dans les textes lus ou produits par eux.
Dans les liaisons, les consonnes muettes peu- ● Classer des mots en trois colonnes selon la valeur
vent s’entendre : le « d » graphique devient [t] du graphème (lettre finale muette) : famille de mot,
(prend-il), le « s » graphique se sonorise [z] (ils étymologie et « histoire du mot ». Utiliser la liste des
ont). mots sous « Repères théoriques » et ceux ci-dessus
Quelques mots ayant des consonnes muettes (deuxième tiret).
en finale : plomb, pied, blond, bord, fécond,
nœud, bourg, coing, étang, joug, long, poing,
fusil, gentil, outil, sourcil, champ, sirop, amas, Corrigés de tous les exercices p. 143
avis, bas, confus, puits, climat, candidat…
102
8 Le masculin et le féminin
((p. 141)
ORTHOGRAPH E
Les objectifs
■ Identifier le masculin et le féminin.
■ Repérer le genre d’un nom.
© Nathan
quand on doit lui adjoindre un déterminant, un cette distinction reste largement arbitraire ; c’est
adjectif ou un participe passé. Dans le groupe pourquoi il est toujours plus pertinent d’aborder la
nominal, dans la phrase, on trouve les marques notion du genre (masculin / féminin) sans s’appuyer
de la « chaîne du genre » : La petite fille est exclusivement sur des noms d’êtres animés, c’est-à-
jolie. dire sans utiliser l’opposition des sexes. Par exemple,
▲ QUELQUES PARTICULARITÉS : le mot « lune » est féminin en français, il est masculin
– Certains noms de personne peuvent être in- en allemand (der Mond).
différemment du genre masculin ou féminin : L’utilisation de l’ouvrage ÉOLE est recommandé.
un / une concierge, un / une enfant, un / une Vol. II, Des animaux en nombre.
secrétaire, un / une choriste, un / une élève…
– Quelques noms homophones et homo-
graphes (ils se prononcent et s’écrivent de
Pour aller plus loin
la même manière) n’ont pas le même sens ● Outre les activités proposées, on pourra inviter les
selon qu’ils sont du masculin ou du féminin : élèves à identifier des noms masculins ou féminins
un aide / une aide, un livre / une livre, un mode / dans les textes lus ou produits par eux.
une mode, un moule / une moule, un mousse /
● On peut aussi donner en vrac des noms à classer
une mousse, un poste / une poste, un tour /
selon le genre ; glisser dans le corpus des noms ayant
une tour, un poêle / une poêle, un somme /
les deux genres (cela suscitera débats et approfondis-
une somme, un voile / une voile…
sements) : les élèves sont conduits à utiliser les déter-
minants.
Commentaires et démarche
Étape 1 et Étape 2
Cette séquence réactive la notion de genre, abordée
au cours du 1er cycle, encore mal maîtrisée par de Corrigés de tous les exercices p. 143
103
8 Le masculin et le féminin (suite)
((p. 142)
ORTHO G RAPH E
L’objectif
■ Identifier les marques du genre dans le groupe nominal.
Commentaires et démarche
Repères théoriques
Étape 3 et Étape 4
Les noms Cette séquence a pour objectif de développer chez
On peut rencontrer quatre cas d’opposition du les élèves la conscience de la « chaîne du genre » (ou
masculin et du féminin : chaîne des accords) dans le groupe nominal : entre
– une opposition lexicale (à l’oral et à l’écrit) : le déterminant, le nom, l’(les) adjectif(s), il y a une
frère / sœur, garçon / fille ; cohérence qui peut être indiquée par des marques
– une opposition suffixale (à l’oral et à l’écrit) :
spécifiques du féminin. Dans le groupe nominal,
instituteur / institutrice ;
dans la phrase, les marques du genre constituent la
– une opposition à l’écrit : le morphogramme1
« chaîne du genre ».
« e » dans ami / amie ;
– une opposition qui n’est perçue ni à l’oral, ni Seuls les mots invariables (adverbes, prépositions par
à l’écrit : professeur tranquille ; dans ce cas, le exemple) constituent une rupture dans la chaîne du
rôle du déterminant est particulièrement essen- genre : La petite fille est très jolie.
© Nathan
tiel, c’est lui qui indique le genre : un professeur Il convient d’identifier les noms et les adjectifs qui
tranquille. leur sont rattachés.
Quelques noms homophones et homographes
(ils se prononcent et s’écrivent de la même ma-
nière) n’ont pas le même sens selon qu’ils sont
du masculin ou du féminin : un mousse / une Pour aller plus loin
mousse, un poste / une poste, un tour / une ● Outre les activités proposées, on peut inviter les
tour, un poêle / une poêle, un somme / une élèves à identifier les marques du féminin dans les
somme, un voile / une voile… noms et les adjectifs des textes lus ou produits par
Les adjectifs eux.
– 42 % sont invariables en genre à l’écrit comme Dans la partie « Je m’exerce », les exercices 2 , 3 et 4
à l’oral : rapide, tranquille. renvoient à l’accord de l’attribut du sujet, notion qui
– 33 % sont variables en genre à l’écrit comme sera étudiée dès la 7e ; mais ceci ne constitue pas un
à l’oral : petit / petite. obstacle parce que les élèves mettent intuitivement en
– Seuls 25 % d’entre eux portent à l’écrit la relation le nom et l’adjectif attribut.
marque (le morphogramme) du féminin « e » :
amical / amicale, pareil / pareille, public / pu-
blique.
▲ CONSÉQUENCE PÉDAGOGIQUE : Si l’on dit aux
élèves que le « e » est généralement la marque
du féminin, il ne faut pas oublier que c’est une
règle limitée. Sur environ 14 000 noms termi-
nés par « e » en français, 47 % sont du genre
masculin (le père, le tube, le plastique), 53 % du
genre féminin (la mère, la table)2.
Corrigés de tous les exercices p. 143
1. Un morphogramme est une unité graphique en relation avec des unités pourvues de sens. Exemple : dans institutrice, « trice » est le
morphogramme du féminin ; de même, le « e » dans petite. Les marques écrites du genre et du nombre sont des morphogrammes gram-
maticaux.
2. D. Ducard, R. Honvault, J.-P. Jaffré, L’orthographe en trois dimensions, Nathan, 1995, p. 61.
104
9 Le singulier et le pluriel
((p. 143)
ORTHOGRAPH E
Les objectifs
■ Identifier le singulier et le pluriel.
■ Repérer la « chaîne du nombre » dans le groupe nominal.
Étape 1
Repères théoriques Si l’enseignant(e) choisit par exemple de commencer
La majorité des noms varie en nombre. la séance en lisant à haute voix les deux premières
Quelques noms ne s’emploient qu’au pluriel : lignes de chaque texte, ce sont les déterminants et
fiançailles, obsèques, alentours, environs, ar- les verbes qui indiquent si l’on parle d’une ou de
chives, décombres, (le jeu de) dames, d’échecs, plusieurs rues, d’une ou de plusieurs maisons.
(une paire de) jumelles, tenailles… On peut procéder à des lectures silencieuses puis à
D’autres noms changent de sens selon qu’ils
des lectures à haute voix de chaque texte. Les élèves
sont au singulier ou au pluriel : ciseaux (de la pourront dire : « J’entends qu’on parle de plusieurs
couturière) / ciseau (du sculpteur), lunettes (cor- ou d’un seul nid, c’est le déterminant qui me le
rectives) / lunette (astronomique). montre mais il y a aussi des choses qui changent dans
les noms. »
L’opposition entre le singulier et le pluriel des
noms s’étend, à l’intérieur du groupe nominal,
Faire le lien avec les unités de grammaire 9 et 10,
à leur déterminant et, le cas échéant, à leur(s) « Autour du nom (1) et (2) ».
© Nathan
adjectif(s).
Ces marques constituent la « chaîne du Pour aller plus loin
nombre » : Les petits garçons. ● Outre les activités proposées, on peut inviter les
élèves à identifier des noms au singulier ou au pluriel
dans les textes produits par eux.
● On peut aussi donner par oral des noms avec un
105
9 Le singulier et le pluriel (suite)
((p. 144)
ORTHO G RAPH E
L’objectif
■ Identifier les marques du nombre dans le groupe nominal et dans le verbe.
Linguistiquement, le « ent » est la marque du faut noter la grande difficulté à entendre la différence
nombre verbal et cette marque s’entend ou ne entre : Quel disque écoute-t-il ? / Quels disques
s’entend pas : il part / ils partent mais il chante / écoutent-ils ?, comme dans Crie-t-il ? / Crient-ils ? du
ils chantent. fait de la présence du « t » euphonique.
Dans le groupe nominal, dans la phrase, les « Cette tendance de la langue, qui contredit effecti-
marques du nombre constituent la « chaîne du vement les marques actuelles des formes inversées,
nombre » : Les petits garçons jouent. prouve en tout cas que le morphogramme2 « t » a une
réelle existence dans la conscience du locuteur, qui en
rajoute même parfois (*il devra [t] être).
Même contradiction flagrante entre l’écrit et l’oral
dans donnes-en (tu donnes, mais donne !), ouvres-
Commentaires et démarche
en, (tu ouvres, mais ouvre !), vas-y (tu vas, mais va !).
Étape 3 et Étape 4 C’est ici qu’apparaît l’arbitraire.3 »
Avant tout, il est important d’observer les marques ● Les activités de substitution et de transformation
du nombre telles qu’elles fonctionnent à l’oral. (« Je m’exerce » 2 ) seront très utiles à partir de textes
Les marques de la chaîne du nombre s’entendent ou courts qui pourront être extraits des lectures de la
ne s’entendent pas. L’objectif de cette séquence est de première partie du manuel.
développer chez les élèves trois types d’attitudes :
– identifier les mots de la chaîne du nombre ;
– mettre en relation les mots qui appartiennent à la
même « chaîne » du nombre ; Corrigés de tous les exercices p. 144
1. M. Riegel, J.-C. Pellat, R. Rioul, Grammaire méthodique du français, PUF, 2004, p. 174.
2. Un morphogramme est une unité graphique en relation avec des unités pourvues de sens. Exemple : dans élèves, « s » est le morpho-
gramme du pluriel. Les marques écrites du genre et du nombre sont des morphogrammes grammaticaux.
3. Nina Catach, L’orthographe française, Nathan, 2003, p. 242.
106
10 L’accord du verbe avec le sujet
((pp. 145-146)
ORTHOGRAPH E
Les objectifs
■ Accorder le verbe avec le sujet.
■ Distinguer la marque du pluriel du nom et la marque de la troisième personne du pluriel du verbe
(la chaîne du nombre dans la phrase).
© Nathan
par deux, par équipe de quatre, en collectif.
Lier cette séquence à l’unité de grammaire 8 : Le sujet
Commentaires et démarche de la phrase.
Étape 1
L’attention est portée dans cette séquence sur la Pour aller plus loin
variation du verbe en fonction du nombre. ● Une fois les questions de « l’Étape 1 » travaillées en
Deux difficultés pour les élèves : collectif, l’enseignant(e) pourra conduire des activités
– repérer la relation sujet / verbe ; ludiques favorisant le questionnement. Avec un sujet
– identifier (et écrire) la marque du pluriel à la troi- (extrait du texte ou non), l’enseignant(e) (ou un
sième personne de la conjugaison du verbe. élève) montre deux formes verbales, l’une au singulier,
Dans cette unité, les formes verbales sont exclusive- l’autre au pluriel, sur deux grandes étiquettes. Les
ment à des temps simples. élèves doivent indiquer celle qui convient. L’activité
Après analyse et explications éventuelles, le texte Que peut se faire par oral ou par écrit, selon le rythme que
font les poissons ? doit être l’occasion de repérer les l’enseignant(e) veut donner à l’activité.
verbes et leurs sujets respectifs. Activité inverse : l’enseignant(e) (ou un élève) donne
La recherche collective peut se traduire par un une forme verbale, les élèves doivent trouver le sujet
relevé au tableau des formes verbales accompagnées correct.
du sujet. On peut rappeler le pronom personnel ● Les activités de substitution (« Je m’exerce » 1 et
107
11 L’accord de l’adjectif
((pp. 147-148)
ORTHO G RAPH E
L’objectif
■ Accorder l’adjectif avec le nom auquel il se rapporte.
masculin ; ils ne changent donc pas de forme au À l’écrit, il est nécessaire de repérer le nom précédé
féminin : complice, docile, tranquille… du déterminant qui est le noyau du groupe et les mots
– Quand l’adjectif précise un nom masculin qui sont liés à ce nom par l’accord, c’est-à-dire les
coordonné à un autre nom féminin, l’accord se adjectifs et les participes. C’est la difficulté à pointer.
fait par convention au masculin pluriel : On se Lier l’activité avec l’unité de grammaire 13 : Les adjectifs.
repose sur une chaise et un fauteuil anciens.
– Habituellement, en présence d’une série de
noms avec un effet de gradation, l’adjectif s’ac-
corde avec le dernier nom : Il y mettait une vo- Pour aller plus loin
lonté, un courage, une ardeur étonnante. ● Les exercices de substitution (« Je m’exerce » 3 )
ou de transformation (« Je m’exerce » 1 , 4 et 5 )
doivent être développés, éventuellement à partir de
courts extraits de textes lus par ailleurs.
Commentaires et démarche ● À deux : à partir d’un texte lacunaire, les deux élèves
108
12 Les formes verbales « ont » et « sont »
((p. 149)
ORTHOGRAPH E
L’objectif
■ Identifier les formes des verbes « avoir » et « être », « ont » et « sont », en utilisant le contexte.
© Nathan
jeux de substitutions et de transformations. changer le temps du verbe. »
Exemple : Mon grand-père possède une belle collection
de papillons. ➝ il a…, ils ont…, ils avaient…
Commentaires et démarche
Étape 1 et Étape 2
Corrigés de tous les exercices p. 145
Il est recommandé de présenter préalablement l’uni-
té 6 de conjugaison sur l’imparfait ou la démarche
selon le système des bases de l’unité 8 de conjugaison
(p. 171 du manuel).
Proposer des jeux de substitutions et des transforma-
tions pour aider les élèves dans leur apprentissage de
l’orthographe :
– pour « ont » et « sont » : substitutions avoir / possé-
der, être / devenir / rester, transformations singulier /
pluriel.
109
13 Les formes verbales « est » et « c’est »
((p. 150)
ORTHO G RAPH E
L’objectif
■ Identifier les formes du verbe « être », « est » et « c’est », en utilisant le contexte.
Commentaires et démarche
Repères théoriques Proposer des activités de substitution et des transfor-
Le verbe « être » ayant pour sujet le pronom mations pour aider les élèves dans leurs apprentis-
« ce » est mis au pluriel quand l’attribut est un sages de l’orthographe :
nom ou un pronom au pluriel : Ce sont des en- – pour « est » comme pour « c’est » : transformations
fants ; Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent singulier/pluriel et inversement.
(V. Hugo) ; Il y a six continents : ce sont l’Eu-
rope, l’Asie, l’Amérique, l’Afrique, l’Antarctique Exemple : Elle est malade. / Elles sont malades. – C’est
et l’Océanie. un ami. / Ce sont des amis.
Cependant, dans la langue courante, le singulier
s’emploie souvent : C’est eux qui le décident ; Pour aller plus loin
C’est nous… ; C’est vous… Dans l’indication
de l’heure, d’une somme d’argent : C’est onze – Les exercices de repérage ou de transformation
heures qui sonnent (on indique l’heure, non les proposés dans la partie « Je m’exerce » peuvent être
© Nathan
heures, Le Bon Usage, M. Grévisse, paragraphe développés, éventuellement à partir de courts extraits
809) ; C’est dix francs. de textes lus ou produits par les élèves.
Lorsque l’attribut est formé de plusieurs noms – Dans les exercices, le verbe être est parfois auxiliaire.
dont le premier est au singulier, le verbe peut On peut le mentionner, même si le temps du passé
se mettre au singulier ou au pluriel : C’est la composé sera étudié à l’écrit en 6e année.
gloire et les plaisirs qu’il a en vue ; Ce sont le – On peut encore proposer de courts textes lacunaires
goût et l’oreille qui décident. (Dictionnaire de
inscrits au tableau à compléter individuellement
la langue française, E. Littré.)
avant de passer à la mise en commun.
110
14 La préposition « à »
((p. 151)
ORTHOGRAPH E
L’objectif
■ Identifier la préposition « à » en utilisant le contexte.
© Nathan
phones grammaticaux, c’est effectivement de
les étudier en les distinguant et non en les as-
sociant dans la même séance. Sur le plan pé-
Pour aller plus loin
dagogique, l’entrée par la classe grammaticale – Élaborer des outils de référence à partir des substi-
est d’une grande efficacité parce que l’élève tutions à « à » (dès, vers, avec). Proposer sous forme
identifie le mot grâce à la place et au rôle de de jeu, à deux, en petits groupes ou avec l’ensemble
celui-ci dans la phrase. de la classe, des phrases à compléter par telle ou telle
La préposition « à » préposition (étiquettes dans des boîtes, des enve-
Elle introduit un complément de verbe, de loppes,…) et faire justifier les choix.
nom, de l’adjectif. On la trouve par conséquent – Développer des devinettes fondées sur des complé-
devant un nom ou un groupe nominal. On la ments de nom (« Je m’exerce » 2 ).
trouve aussi devant un verbe à l’infinitif. – Faire rechercher toutes les prépositions pour
compléter la phrase : Elle revient … six heures.
Commentaires et démarche
Étape 1 et Étape 2
Il est préférable d’analyser les homophones gramma-
ticaux dans un contexte. Il est nécessaire d’associer le Corrigés de tous les exercices p. 145
111
15 La conjonction « et »
((p. 152)
ORTHO G RAPH E
L’objectif
■ Identifier la conjonction « et » en utilisant le contexte.
Commentaires et démarche
Proposer des jeux de substitutions et des transforma-
tions pour aider les élèves dans leur apprentissage de
l’orthographe (et = et puis, aussi, et encore).
La conjonction « et » peut être remplacée par la
conjonction « ou » (éventuellement par « ou bien »).
L’étude des conjonctions « et » et « ou » pourra se Corrigés de tous les exercices p. 145
faire parallèlement.
112
16 Le pronom « on »
((p. 153)
ORTHOGRAPH E
L’objectif
■ Identifier le pronom « on » en utilisant le contexte.
© Nathan
Dans un temps composé, le participe passé m’exerce » peuvent être développés, éventuellement
peut s’accorder : On est arrivés. à partir de courts extraits de textes produits par les
Selon Danièle Cogis, qui s’appuie sur des élèves.
observations nombreuses dans les classes, la – À deux : les élèves sont invités à écrire quatre
confusion « on » / « ont » est souvent liée à phrases en utilisant « on » : deux phrases où « on »
la difficulté pour les élèves à reconnaître un peut être remplacé par « quelqu’un » et deux phrases
singulier dans « on » et à une tendance à où « on » peut être remplacé par « nous ».
assimiler le pluriel grammatical à la catégorie Lier cette unité à celle de l’unité de grammaire 12 :
sémantique de la pluralité. Les pronoms personnels.
Commentaires et démarche
Il est préférable d’analyser les homophones gramma-
ticaux dans un contexte. Il est nécessaire d’associer Corrigés de tous les exercices p. 145
113
17 Les formes verbales « as » et « a »
((p. 154)
ORTHO G RAPH E
L’objectif
■ Identifier les formes verbales « as » et « a ».
114
1 À quoi sert la conjugaison ?
((pp. 155-156)
CONJ UGAISON
Les objectifs
■ Identifier et analyser les variations du verbe en fonction du temps et de la personne.
■ Donner du sens à l’apprentissage de la conjugaison.
© Nathan
Le temps est aussi exprimé par des moyens
lexicaux (demain, hier, etc.) dans la phrase ou Je m’exerce
le texte. Ces moyens dépendent fortement de
Avertissement : les exercices correspondent à ce que
la situation d’énonciation.
l’élève devra acquérir, il serait donc pertinent de les
faire effectuer une fois les notions présentées.
Commentaires et démarche1
Pour aller plus loin
Étape 1 ● On pourra aussi travailler sur d’autres genres de textes
L’objectif de la 5e en conjugaison est centré sur l’usage (modes d’emploi, consignes, etc.) ; la distinction infini-
des temps ainsi que sur leur sens (valeurs temporelles). tif/impératif sera mieux perçue par le biais d’un travail
L’activité proposée a pour objectif de mieux faire oral de comparaison (ramollir/ramollissez, prendre/
percevoir ce que signifie « conjuguer un verbe ». La prenez, mettre/mettez, etc.).
séquence permet d’opposer un mode impersonnel ● En duo : chacun écrit sa recette préférée en utilisant
(l’infinitif) à un mode personnel pour mettre en des infinitifs, puis réécrit la recette de l’autre en utilisant
évidence le rôle des formes conjuguées. le présent.
Dans un premier temps, on peut inviter les élèves à ● À deux : expliciter le sens des énoncés suivants :
analyser collectivement chacun des deux textes. Le Vous logez à Yverdon q sur une affiche de publicité.
texte 1 est une recette. Ce texte prescriptif (qui règle Vous logez à Yverdon ? q dans un dialogue.
les comportements) n’indique ni l’agent de l’action ni
son moment. Le texte 2 est un dialogue. La situation
d’énonciation permet de savoir qui parle, à qui (Louise Corrigés de tous les exercices p. 147
et sa mère) et à quel moment (le présent renvoie à des
115
2 Le fil du temps : passé, présent, avenir
((pp. 157-158)
CONJ UGAISON
Les objectifs
■ Associer les organisateurs temporels aux notions de passé, présent, avenir.
■ Repérer la variation du verbe en fonction du temps utilisé.
■ Retrouver l’infinitif d’un verbe.
demander… (présent), Il serait heureux s’il corriger collectivement tout de suite. Faire un inventaire
obtenait son diplôme. (avenir) d’autres verbes à l’infinitif au tableau, les classer selon
Pour établir la chronologie des événements au leur terminaison à l’infinitif.
sein d’un texte, les formes verbales ne suffisent
pas. Il faut le plus souvent les recouper avec les Je m’exerce
organisateurs temporels (adverbes, groupes 1 et 2 Ces exercices traitent du changement de
nominaux avec prépositions). forme des verbes.
■ Pour construire efficacement la difficile notion
3 et 4 Ces exercices abordent l’infinitif.
de temps, il est souhaitable que l’élève aille de
l’expérience vécue à l’expression langagière 5 et 6 Il s’agit ici de repérer les phrases au passé,
de celle-ci. Ainsi, on parle toujours de passé, au présent et à l’avenir.
présent ou avenir par rapport au moment de À deux ! Production écrite de phrases en respectant
l’énonciation.
la forme verbale indiquée.
116
3 Le présent des verbes en -er
((pp. 159-160)
CONJ UGAISON
Les objectifs
■ Identifier et utiliser le présent des verbes du type chanter.
■ Mémoriser les formes du présent des verbes du type chanter.
© Nathan
terminaisons. personnes. Avant de faire effectuer l’activité, expliquer
Ainsi, les verbes qui se terminent par -er les entrées (trois colonnes) du tableau.
se conjuguent à l’oral sur un seul radical. Corriger collectivement en repérant les pièges.
Exception faite du verbe irrégulier aller et du 3 Faire une synthèse. Quelles sont les terminaisons
verbe crier. en fonction des différentes personnes ? Faire rechercher
À relever que selon ce principe de classification, par écrit et corriger collectivement tout de suite.
les verbes comme ouvrir, offrir ont également Demander aux élèves ce qu’ils ont appris en faisant ces
un seul radical et les mêmes terminaisons que trois activités.
les verbes qui se terminent par -er.
Je m’exerce
1 et 2 Associer un pronom personnel à la termi-
Commentaire des activités naison qui convient.
et démarche 3 et 4 Changer de pronoms personnels.
Étape 1 5 et 6 Conjuguer à la personne correspondante.
L’activité orale doit être prépondérante dans la 7 Changer le pronom personnel par un groupe no-
première phase. Sensibiliser les élèves à la présence des minal.
organisateurs temporels dans un texte (en ce moment,
maintenant, attention à aujourd’hui, adverbe qui peut À deux ! Production de phrases avec les verbes pro-
être employé pour le passé, le présent et l’avenir ; posés.
exemple : Aujourd’hui j’ai écouté…, j’écoute…,
j’écouterai une émission passionnante).
Faire lire la scène. À quel moment se situe cette
action ? Que font ces élèves ? Distinguer le moment
du dialogue des commentaires de l’encadré. Corrigés de tous les exercices, p. 147
117
4 Le présent des verbes avoir, être,
aller, dire et faire ((pp. 161-162)
CONJ UGAISON
Les objectifs
■ Identifier et utiliser le présent des verbes irréguliers.
■ Mémoriser les formes du présent de ces verbes.
Je m’exerce
Commentaire des activités 1 à 3 Le verbe avoir.
© Nathan
118
5 L’utilisation du présent
((pp. 163-164)
CONJ UGAISON
Les objectifs
■ Identifier les formes du présent.
■ Connaître et utiliser le présent.
Commentaires et démarche
Repères théoriques
Étape 1
Le temps de l’énonciation
La valeur du présent est déterminée par la si- La confrontation des textes 1 et 2 permet d’aborder
tuation d’énonciation. avec les élèves des emplois du présent qui leur sont
Ceci est vrai pour tous les temps, et particuliè- familiers : le présent de l’énonciation et le présent dit
rement pour le présent. « permanent ».
Le présent est le temps de l’énonciation. C’est Les textes des pages 14 à 18 du manuel peuvent servir
l’emploi qu’on trouve dans le commentaire sur de point de départ pour repérer les formes verbales
ce qui est en train de se passer : Le gardien de au présent. Il peut être intéressant de se demander
but arrête le ballon. avec les élèves si ces textes s’apparentent plutôt au
Mais un énoncé comportant un verbe au pré- texte 1 ou plutôt au texte 2 de la page 163. C’est la
sent peut aussi situer l’événement dans n’im- difficulté à travailler : « Je m’exerce » 1 , 2 et 3 sont
porte quelle époque, passée ou future, et de difficulté progressive (reconnaissance et emplois) ;
© Nathan
même à toutes les époques. Certains événe- « Je m’exerce » 4 est une approche sur l’emploi du
ments « durent plus de temps qu’il ne faut pour présent de narration.
le dire ! ». Le présent peut renvoyer à :
– une habitude : Je fais du tennis.
– une action précise située dans le futur : Étape 2
Demain, je fais du tennis. Les activités des textes 1 et 2 visent à sensibiliser les
– des actions précises situées dans le passé : élèves à l’emploi du présent de narration.
L’an dernier, j’arrive chez mes grands-parents
début juillet, je fais du tennis avec mon cousin
et je me foule une cheville.
Pour aller plus loin
Les valeurs temporelles
– Le dernier exemple illustre un emploi du pré- ● On peut rechercher avec les élèves des phrases
sent : le présent historique ou présent de nar- au présent relevant du présent dit « permanent » :
ration où, racontés au présent, des événements proverbes, vérités scientifiques…
passés sont présentés au destinataire comme ● On peut également trouver dans la première partie
contemporains du moment où il les découvre1. du manuel des textes au passé qu’on racontera au
Cet emploi du présent rend la scène plus vi- présent pour les rendre plus vivants.
vante.
▲ REMARQUE : Consacrer du temps à la lecture et à
– Enfin, on trouve le présent dit « permanent »
l’utilisation des tableaux de conjugaison (pp. 191 à 193)
dans les proverbes, les maximes, les vérités
scientifiques, du type : On a toujours besoin
et/ou d’un ouvrage de référence.
d’un plus petit que soi, L’eau conduit l’électri-
cité.
Le présent a donc des emplois particuliers. En
5e, il s’agit seulement de sensibiliser les élèves
à la pluralité des emplois de ce temps.
Corrigés de tous les exercices p. 148
1. R. Tomassone, Pour enseigner la grammaire, Delagrave Pédagogie, 1996, pp. 295 et 301.
119
6 L’imparfait
((pp. 165-166)
CONJ UGAISON
Les objectifs
■ Identifier la forme verbale de l’imparfait.
■ Acquérir progressivement la conjugaison de l’imparfait.
■ Utiliser les formes verbales de l’imparfait.
120
7 L’utilisation de l’imparfait
((pp. 167-168)
CONJ UGAISON
Les objectifs
■ Identifier et utiliser les formes de l’imparfait.
■ Sensibiliser les élèves aux valeurs temporelles de l’imparfait (description et narration).
Commentaires et démarche
Repères théoriques
Étape 1
Du point de vue chronologique, l’imparfait est
un temps simple du passé. Le texte proposé permet d’aborder l’emploi des
valeurs temporelles de l’imparfait, sans entrer en 5e
Les valeurs temporelles dans le détail de l’analyse.
– L’imparfait présente un événement en cours Au cours de la 5e, seules les utilisations de l’imparfait
dans le passé : l’imparfait raconte (narration) dans la description et la narration sont abordées.
par opposition au passé simple, dont les actions L’opposition avec le présent de la première phrase,
délimitées dans le temps s’enchaînent et font
ainsi que l’organisateur temporel « vers 1850 »,
progresser le récit. Dans la nuit du 1er août, il
permettent de situer clairement les faits évoqués dans
regardait le feu d’artifice. / Dans la nuit du 1er
le passé.
août, il regarda le feu d’artifice.
L’imparfait donne ainsi une impression de du-
rée, même si elle peut avoir été brève. À 9 h,
© Nathan
le magasin ouvrait. Pour aller plus loin
– L’imparfait décrit (description) : l’imparfait est
utilisé pour évoquer tout ce qui constitue le Cette unité constitue une première sensibilisation
cadre ou l’arrière-plan du récit : passages des- aux valeurs temporelles de l’imparfait.
criptifs, action à durée indéterminée, actions Ces notions seront complétées et reprises tout au
répétées dans le passé. long de la scolarité obligatoire.
– Il plante le décor : La foule se pressait quand Faire analyser collectivement l’emploi de l’imparfait
le train arriva. dans le texte : Le monstre poilu, p. 10.
– L’imparfait exprime l’habitude : l’imparfait Les textes de l’unité 4 se prêtent également à cette
peut exprimer, selon le contexte des actions activité d’analyse.
qui se répètent, des habitudes (aspect itératif) :
Il promenait tous les soirs son chien.
Les valeurs modales Corrigés de tous les exercices p. 149
– Dans un système hypothétique, l’imparfait
exprime un fait possible dans l’avenir ou im-
possible dans le présent : Si j’étais riche, j’aurais
une maison.
– L’imparfait évoque « l’imminence contrecar-
rée » (R. Martin, 1971) : Sans la présence d’es-
prit du chauffeur, le car se renversait (= se serait
renversé).
Dans ce cas, l’imparfait place fictivement l’évé-
nement comme déjà en cours de réalisation et
augmente donc la dramatisation du récit.
– L’imparfait peut aussi formuler une suggestion :
Et si nous commencions tout de suite. Il peut
servir à formuler une demande polie : Je voulais
vous demander de me rendre un service.
121
8 Les verbes et leurs bases
((pp. 169-174)
CONJ UGAISON
Les objectifs
■ Identifier la composition d’une forme verbale (distinguer base, marque de temps et marque de personne).
■ Repérer la distribution des bases dans la conjugaison.
■ Repérer les régularités du système de la conjugaison.
■ Étudier la conjugaison des verbes aux temps du présent et de l’imparfait.
Repères théoriques
Se référer au texte d’introduction p. 23, La À relever qu’ils sont tous réguliers aux autres
conjugaison. temps simples (imparfait, futur, ...).
Dans cette approche de la morphologie ver-
Ce système est cohérent car nous avons
bale, les terminaisons, c’est-à-dire les marques
17 formes irrégulières au présent :
de temps et de personne, sont l’élément stable
– être : je suis, tu es, il est, nous sommes, vous
de la forme verbale, seules les bases varient
êtes, ils sont.
selon le verbe.
– avoir : j’ai, tu as, il a, ils ont.
Ainsi, on constate que les verbes qui se termi-
– aller : je vais, tu vas, il va, ils vont.
nent par -er et les verbes comme ouvrir, cueillir,
– faire : vous faites, ils font.
offrir,... ont les mêmes terminaisons au présent.
– dire : vous dites.
À relever que cette analyse se poursuivra en 6e.
© Nathan
Commentaires et démarche
Tout au long de l’unité, les élèves découvriront quels 2. Le présent des verbes à une base (selon ce système,
sont les éléments constitutifs des formes verbales. il n’y a pas de marque de temps) ;
L’accent est mis sur la régularité du système et sur la 3. Le présent des verbes à deux bases ;
formation des temps du présent et de l’imparfait. 4. L’imparfait des verbes (qui permet de repérer la
Les différents éléments se mettent en place progres- marque de temps) ;
sivement : 5. Les verbes irréguliers (avoir, être, aller, dire et faire).
1. La composition d’une forme verbale ;
122
Présent Tableaux de conjugaison
Le présent est un temps complexe, il présente des
formes irrégulières à l’oral et à l’écrit. Les tableaux de conjugaison présentent les verbes avec
les bases écrites entre parenthèses à côté de l’infinitif.
Les verbes irréguliers être, avoir, aller, faire et dire
L’analyse des verbes se conjuguant comme : rendre,
sont aussi les plus fréquents. Il est envisageable de
entendre,... permettra la manipulation du tableau de
commencer par les formes régulières de ces verbes
conjugaison et de faire remarquer que les deux bases
CONJ UGAISON
(se référer au tableau page précédente).
s’écrivent de la même manière, mais que la distinction
Pour aider l’élève à apprendre à conjuguer les verbes se fait au niveau « phonique ».
à une base, il est conseillé de présenter : À partir de la liste des verbes et des temps à étudier
– les formes communes à tous les verbes : nous …ons, selon le PER, des tableaux de conjugaison mettant en
vous …ez, ils/elles …ent. évidence la base ainsi que les marques de temps et de
– les formes verbales qui s’écrivent de la même façon : personne, pourraient être établis par les élèves.
je parle et il/elle/on parle peuvent être groupées sous La rubrique Je m’exerce peut être complétée par celles
la forme je/il/elle/on parle. des unités de conjugaison précédentes (unités 3, 4
Présenter conjointement le présent et l’imparfait et 6).
pour mettre en évidence la marque de temps de Le choix des verbes et des temps pour créer les activités
l’imparfait et faire constater l’absence de marque de et les exercices fait référence au Plan d’études romand,
temps au présent. respectivement à la prise en compte de l’écrit.
Imparfait La sensibilisation aux valeurs temporelles du présent
Faire retrouver la base dans les formes verbales du et de l’imparfait devra se faire à travers les unités de
présent. conjugaison 5 et 7.
Opposer le présent à l’imparfait pour mettre en
évidence la marque de temps à l’imparfait.
Distinguer les homophones : avais, avait, avaient. Corrigés de tous les exercices p. 150
© Nathan
123
1 À quoi sert le vocabulaire ?
((p. 175)
VOCABU LAI RE
Les objectifs
■ Repérer l’intérêt de la précision des mots.
■ Utiliser un dictionnaire, sous une forme papier ou « numérique ».
■ Donner du sens à l’enseignement du vocabulaire.
124
2 L’utilisation du dictionnaire
((p. 176)
VOCABU LAI RE
Les objectifs
■ Identifier dans le dictionnaire le sens d’un mot dans un contexte précis.
■ Développer l’utilisation du dictionnaire pour trouver un synonyme ou un antonyme.
© Nathan
exemple qui y est associée, le classement des
différents sens, les abréviations (adj., n. m.,
Pour aller plus loin
adv., contr.). ● En duo, à partir d’un article sur un mot (clair,
grand, ou tout autre choix laissé à l’initiative de
l’enseignant(e)), proposer plusieurs phrases (dans
une enveloppe, par exemple) en demandant aux
Commentaires et démarche élèves d’associer telle phrase avec telle ou telle
définition du dictionnaire. On peut différencier d’un
Les élèves seront parfois surpris de découvrir qu’un binôme à l’autre en fonction des besoins des élèves.
adjectif peut avoir plusieurs définitions énoncées et Cette situation peut aussi servir de déclencheur de la
classées dans le dictionnaire : rechercher les raisons situation d’apprentissage.
du classement des différents sens de l’adjectif « clair »,
de 1 à 4. Vérifier ces hypothèses pour un autre adjec-
tif, « grand ». Corrigés de tous les exercices p. 152
125
3 Les synonymes (1)
((p. 177)
VOCABU LAI RE
Les objectifs
■ Remplacer un mot par un autre mot sans modifier le sens de la phrase.
■ Utiliser un synonyme pour enrichir son expression.
126
4 Les synonymes (2)
((p. 178)
VOCABU LAI RE
L’objectif
■ Substituer à des termes génériques des termes plus spécifiques pour enrichir l’expression.
© Nathan
par les élèves.
Commentaires et démarche
Établir un tableau des différents emplois de « faire »
et des verbes ou groupes de mots choisis pour le rem-
placer.
Faire remarquer les différentes nuances de sens ap-
portées et les modifications éventuelles de la syntaxe
entraînées par le remplacement du verbe « faire ». Corrigés de tous les exercices p. 152
Question 3 : pour favoriser la recherche, le question-
127
5 Les homonymes
((p. 179)
VOCABU LAI RE
L’objectif
■ Distinguer des homonymes.
Commentaires et démarche
La lecture à haute voix est indispensable pour faire
percevoir l’humour de l’auteur lié au jeu de mots créé
par l’homonymie des mots. Corrigés de tous les exercices p. 152
128
6 Les antonymes
((p. 180)
VOCABU LAI RE
Les objectifs
■ Aborder la notion d’antonymie.
■ Identifier l’importance du contexte dans la construction du sens.
Commentaires et démarche
Repères théoriques Après la lecture et une discussion sur ce qui oppose
Par définition, deux mots ou deux groupes de les deux personnages décrits, dresser un inventaire
mots sont considérés comme antonymes s’ils des paires de sens contraire.
sont de sens contraire. Cette définition amène À partir de l’un des mots proposés dans l’encadré
à considérer : jaune, demander aux élèves, collectivement ou à
– l’antonymie de groupes de mots qui se mani- deux, de construire une phrase, puis de trouver son
feste par une négation : La porte est fermée / sens contraire. Si, spontanément, les paires semblent
n’est pas fermée (voir unité 14 de grammaire, fonctionner de façon binaire, on retiendra cependant
Les formes affirmatives et négatives, manuel qu’un même mot peut avoir plusieurs contraires
pp.107-108) ; selon le contexte : ainsi petit peut être opposé à adulte,
– l’antonymie de mots : facile / difficile (étudiée
considérable, fort, grand, noble, puissant.
dans cette séquence) ;
– l’antonymie par ajout ou substitution d’un
préfixe à un radical : volontaire / involontaire. Pour aller plus loin
© Nathan
● Sous forme de jeu, en duo : dans une enveloppe,
En 5e, on aborde les trois aspects.
l’enseignant(e) prépare des phrases courtes, si possible
Tout comme la synonymie (voir unités 3 et 4
extraites de textes étudiés ; chaque élève en choisit
de vocabulaire), le sens d’un mot dépend du
contexte dans lequel il se situe. Par exemple,
une ou plusieurs et propose à l’autre la même phrase
gros aura différentes acceptions dans les avec un(des) contraire(s) du(des) mot(s) écrit(s) en
phrases suivantes : Cet homme est gros / gras. L’autre doit retrouver la phrase initiale.
maigre, Pierre a commis une grosse / légère ● Proposer plusieurs phrases inexactes. Inviter les
erreur, Il a de grosses / fines lèvres. élèves, collectivement ou par deux, à rétablir la vérité :
Les requins sont de petits poissons qui nagent lentement
Il est donc essentiel de travailler le vocabulaire
dans une logique textuelle, ce qui n’est en rien
et ne mangent que des algues : ils sont inoffensifs.
incompatible avec des démarches structurées
dans des activités décrochées.
Corrigés de tous les exercices p. 152
129
7 Des préfixes pour dire le contraire
((p. 181)
VOCABU LAI RE
Les objectifs
■ Former de nouveaux mots en utilisant des préfixes.
■ Identifier le sens de quelques préfixes.
130
8 La famille d’un mot
((p. 182)
VOCABU LAI RE
Les objectifs
■ Utiliser la notion de famille de mots.
■ Repérer le radical d’un mot.
© Nathan
et suffixes). ● À partir de mots trouvés dans les textes étudiés, faire
Cette séquence représente une première ap- construire en duo un exercice sur le modèle de « Je
proche de l’étude de la formation des mots. m’exerce » 4 . Chaque duo effectue ensuite l’exercice
proposé par le groupe voisin. L’usage du dictionnaire
est indispensable.
● À deux, faire construire trois phrases avec trois mots
Commentaires et démarche (proposés ou non par l’enseignant(e)) appartenant à
la même famille : train / traîner / traîneau, chapeau /
Faire expliciter le sens de tous les mots pour faire
cap / capitaine… Échange des productions : le groupe
apparaître la récurrence du radical « terr- ».
voisin doit isoler le radical.
L’analyse dans des contextes divers d’un mot comme
« terrible » devra faire émerger l’idée que, malgré
une orthographe très voisine, le mot « terrible »
(= qui inspire la « terreur ») n’a aucun rapport avec
« terre ». Corrigés de tous les exercices p. 153
131
9 La formation des mots (1)
((p. 183)
VOCABU LAI RE
Les objectifs
■ Former des noms exprimant une action à l’aide de suffixes.
■ Identifier le sens de quelques suffixes.
132
10 La formation des mots (2)
((p. 184)
VOCABU LAI RE
L’objectif
■ Former des verbes, des noms ou des adjectifs à partir d’adjectifs.
© Nathan
Rechercher le sens des phrases du texte proposé en se échangées entre les différents groupes pour effectuer
basant sur les mots surlignés en jaune. le tri. L’usage du dictionnaire est indispensable.
Proposer de classer les mots surlignés en jaune selon
la classe grammaticale à laquelle ils appartiennent
comme suggéré à la question 2 : verbes, noms,
adjectifs. Cette activité peut se faire par groupe ou en
duo, suivie par une mise en commun.
Définir ensuite à partir de quels adjectifs chacun de
ces mots a été formé : rouge ➝ rougir, … Corrigés de tous les exercices p. 153
133
11 Les différents sens des mots
((p. 185)
VOCABU LAI RE
L’objectif
■ Distinguer sens propre et sens figuré.
134
12 Le champ lexical
((p. 186)
VOCABU LAI RE
L’objectif
■ Identifier et constituer des champ lexicaux.
© Nathan
un thème, le joueur suivant indique un mot qui
Commentaires et démarche appartient au même champ lexical. Si le rapport de
sens n’est pas clair, le meneur de jeu doit demander
Après avoir lu plusieurs fois le poème de Maurice au joueur de s’expliquer.
Carême, répondre collectivement à la question 1. ● Le jeu du chronomètre : à partir d’un mot donné,
Écrire le thème proposé « le temps qu’il fait » au des équipes doivent produire un maximum de mots
centre du tableau et l’entourer d’un cercle. en un temps donné. Le but du jeu est d’obtenir un
1 et 2 Écrire ensuite les termes qui s’y rattachent maximum de mots en commun entre les équipes.
en disposant les mots comme des rayons de soleil ● On peut mettre à profit les séquences de lecture
autour du cercle de départ puis regrouper les mots et d’écriture de la première partie pour explorer
proposés selon différents critères (un rayon pour différents champs lexicaux.
chaque critère).
3 Classer les termes trouvés selon les classes de
mots : noms, adjectifs, verbes. Constater qu’il y a plus
de noms. Compléter avec des adjectifs et des verbes. Corrigés de tous les exercices p. 154
135
© Nathan
GRAMMAIRE
© Nathan
1 et 2 Il s’agit d’activités d’application autour des
acteurs de la communication et les pronoms.
Je m’exerce
À deux !
1 Ils : Boule (le garçon ) et Bill. Tu : Boule. Il : le
Prévoir un moment d’échanges entre les élèves
Papa. Il explique... : Bill. ... il demande... : le Papa...
pour présenter leur B.D.
qu’il : le plombier.
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3 Des phrases, un texte (pp. 105-106)
Je m’exerce royaume. Malheureusement Cendrillon est enfermée
1 Phrases à recopier : Les trois brigands sont très au grenier.
gentils. – Cendrillon est très malheureuse. 7 Texte reconstitué :
2 Le prince voit charmant Blanche-Neige. Le D–B–A–C–E
prince charmant voit Blanche-Neige. – l’embrasse Petiton, enfermé dans le sac, se mit à crier :
Il tendrement. Il l’embrasse tendrement. – Elle – Au secours ! Au secours !
réveille se . Elle se réveille. À ce moment passait un jeune homme
3 L’oiseau fait son nid. – Le pirate a trouvé un avec un troupeau de mille porcs.
trésor./Un pirate a trouvé le trésor. – Le petit écureuil – Au secours ! Au secours !
a ramassé des noisettes. Le porcher s’approcha :
4 On compte 4 phrases dans le texte. La 3e phrase – Mon ami, quels sont les gueux qui t’ont
est : Il a retrouvé son chemin. enfermé dans le sac ?
5 Cendrillon est bien malheureuse. Elle travaille – Ce sont deux valets du roi, qui me portent
toute la journée. Sa marraine, la fée, va l’aider . Elle à leur maître. Par force, le roi veut me faire
rencontrera le prince . épouser sa fille, une princesse belle comme
6 La princesse a oublié son soulier au château . Le le jour et riche comme le Pérou. Mais j’ai promis au
prince veut savoir à qui appartient cette chaussure. bon Dieu de me faire prêtre.
Il décide d’interroger toutes les jeunes filles du Et jamais je n’épouserai la fille du roi !
D’après J.-F. Bladé, Dix contes de loups.@Pocket Jeunesse, 2000.
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137
4 Les formes affirmatives et négatives (pp. 107-108)
Étape 2 une cigogne. – Elle retira l’os. – Elle demanda son
1 Phrases à indiquer : Je ne désire pas entrer à votre salaire.
service et je n’aime guère la confiture. – En tout cas, 3 Sarah ne mange pas / jamais de glace. – Le soir,
aujourd’hui, je n’en veux pas. – Je ne vous comprends elle ne joue pas / jamais au tennis. – Elle ne relit
pas. pas / jamais son livre. – Elle ne range pas / jamais
2 Les dauphins jouent avec l’homme. Avec leur sa chambre. – Elle n’aime pas la musique classique. –
forme allongée, ils se déplacent en mer à grande Elle n’oublie pas / jamais de préparer son cartable.
vitesse. Le dauphin n’a pas de fourrure. Mais sa peau 4 Non, je ne vais jamais faire du ski. – Non, je n’ai
est doublée d’une épaisse couche de graisse. Les rien mangé. – Non, je ne range jamais ma chambre. –
dauphins vivent en groupe. Il n’y a pas de chef. En Non, je ne regarde jamais la télévision. – Non, je ne
cas de danger, ils se serrent les uns contre les autres. taquine plus ma sœur.
CORRIGÉS des EXERCICES du MANUEL
Mots supprimés : ne … jamais – ne … plus – n’ … 5 Non, les chevaux ne mangent pas de souris. –
pas – ne … pas – ne … pas. Non, je ne mange pas de pommes tous les jours. –
Non, nous ne préparons pas de journal de classe. –
Je m’exerce Non, je ne lis pas de romans policiers. – Non, je n’ai
1 Formes affirmatives (positives) : Il l’a, Bruno pas vu le film sur les ours. – Non, je ne vais jamais en
a sauvé le but !!! – L’arbitre siffla la fin du match. forêt.
Formes négatives : Il ne restait plus que deux minutes À deux !
de jeu. – Hélas, Isidore n’avait jamais raté un penalty Propositions : Vas-tu à la piscine ? – Manges-tu
de sa vie. – Les prouesses de Bruno ne s’arrêtèrent pas parfois des gâteaux aux pistaches ? – As-tu déjà
là ! – Nous ne pourrions plus jouer sans toi. lu des contes ? – As-tu trouvé des champignons
2 Les loups mangent toujours gloutonnement. – dans la forêt ?
Un loup avala un os. – Il cria de douleur. – Il appela
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© Nathan
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138
6 Les fonctions grammaticales (pp. 111-112)
Étape 1 2 Verbes à recopier : rôde – partira – terminerons –
1 Une sorcière, un taxi, on et tout le monde. couve – apporteront.
2 Elle habite une petite maison avec un jardin 3 Groupes de mots à recopier : Le soir – bientôt –
autour. Un taxi disparaît. On cherche, on ne retrouve plus tard – chaque nuit – à Pâques – Le mois prochain.
ni l’homme, ni la voiture. Tout le monde voit une 4 Groupes de mots à recopier : dans le jardin –
belle citrouille toute bleue et un gros rat rouge. dans la rue – dans le ciel – sous le lit – dans la savane.
3 Où : partout – derrière les grilles, dans le jardin de 5 Toute la journée – devant la maison – De temps
la sorcière – tout près d’elle. en temps – dans le carré de choux – Un matin.
Quand : Un jour – le lendemain matin
4 Une citrouille bleue et un rat rouge. À deux !
© Nathan
2 1. se nourrissent – 2. naissent – vivent – 3. sont – 5 L’Ogre revint à plusieurs reprises mais le vieillard
4. chassera. devinait, chaque fois, qui il était. L’Ogre s’en alla
finalement trouver le sorcier.
Je m’exerce
1 Phrases à recopier : Florent joue avec sa petite
sœur. – Chloé regarde la télévision. – Lucile attrape À deux !
la queue du chat. – Camille joue à la marelle. Le gardien de but se blesse. – Les oiseaux
2 Verbes à souligner : entendent – se nourrissent – chantent dans la forêt. – Valentin est joyeux. –
respire – appelle – plonge – ferme – est. Les louveteaux naissent. – Les enfants rient au
3 Verbes à entourer : protégeaient – avançait – cirque. – Le serpent mord.
posait – s’écartaient – relevait – se refermaient.
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8 Le sujet de la phrase (pp. 115-116)
Étape 2 Je m’exerce
1 se nourrit ➝ la chouette – se nourrit ➝ le 1 Sujets à entourer : Le prévenu – L’avocat –
hibou – sont ➝ la chouette et le hibou – voient ➝ L’huissier – Le juge.
ils – entendent ➝ ils – entendent ➝ ils – se logent ➝ 2 Sujets à recopier : Pascal – il – sa femme et lui –
chouettes et hiboux. Pascal – Un camion – les gens.
2 Les mots qui indiquent qui fait l’action ne sont 3 Sujets à souligner : les hiboux et les chouettes –
pas tous des noms : « ils » (c’est un pronom). On Leur plumage – Leurs cris – Ces rapaces noc-
remarque qu’il désigne « la chouette et le hibou ». turnes – ils.
4 Sujets à souligner : Les insectes – Des larves –
elles.
5 Petit-Féroce et sa famille – Ils – Roûmm et
Floup – Ils.
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139
9 Autour du nom (1) (pp. 117-118)
Étape 2 4 la banquise – les jeunes ours – les régions polaires –
Un mot : Camomille – Paris. les changements climatiques – les phoques – les
Un groupe de deux mots : le voyage – son balai – une grands dauphins blancs – le renard – les journalistes –
fenêtre – la Seine. du sucre brun – tous les jours – des oeufs frais de la
Un groupe de plus de deux mots : un concours de ferme.
mode – la pauvre sorcière – les sonnettes d’alarme. 5 noms communs : les lapins – la porte du moulin –
les murs – la plate-forme – l’herbe – la race des
Je m’exerce meuniers – la place – un quartier – un centre
1 Camomille – Paris – France – la Seine – en Suisse – d’opérations – le moulin de (Jemmapes) des lapins.
(propositions : à Payerne – Ludovic) Noms propres : Jemmapes – Les élèves pourraient
2 la pauvre sorcière – ce nouveau concours de
CORRIGÉS des EXERCICES du MANUEL
relever : A. Daudet.
beauté – le premier prix – mon balai cassé – ce vieux
musée – ce long voyage
À deux !
3 la ville – Le concours – Les sorcières – ses amies –
Diverses propositions.
une aventure – la coupe – son balai
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10 Autour du nom (2) (pp. 119-120)
Étape 2 cheminée réchauffe la pièce du salon. – L’eau du
1 de toutes les couleurs – à carreaux – de velours – robinet est aussi bonne que l’eau de source. – J’ai
en soie – de clown – à poils roux – en laine – en cuir. emporté ma canne à pêche et mon panier en osier. –
2 Mots à entourer : de ville (➝ nom : rat) – des J’écris sur une feuille de papier avec mon stylo à bille.
champs (➝ nom : rat) – au fromage (➝ nom : 4 Propositions : un jeu de cartes – un bateau
légumes) – de viande (➝ nom : plat) – en porcelaine à vapeur – un terrain de football – une tarte aux
© Nathan
(➝ nom : vaisselle) – de soie (➝ nom : tapis) – de oranges – un éclair au café – les fraises des bois – les
fruits (➝ nom : salade) – au chocolat (➝ nom : fraises du jardin – la cocotte en papier – le panier de
gâteau) – de roi (➝ nom : festin). pommes – le panier en osier.
5 le toucher léger – la petite voix – le rayonnement
Je m’exerce du souriceau – la vie terrestre – les récits de la vie
1 Réponses au choix. sous-marine.
2 Compléments de nom à entourer et prépositions
à souligner : de manchots (➝ nom : groupe) – À deux !
de la banquise (➝ nom : bout) – de son père Propositions : Les joueurs de l’équipe – le terrain
(➝ nom : bec) – du manchot (➝ nom : bec) – de football – L’entraîneur de l’équipe d’Espagne –
de couteau (➝ nom : lame). le banc en bois – Les lumières du stade – Les
banderoles des spectateurs – L’équipe d’Espagne.
3 J’aime beaucoup les contes de fées. – Le feu de
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11 Les déterminants (pp. 121-122)
Étape 2 Je m’exerce
1 La naissance – le ventre – sa mère – le / un petit 1 un jeune Indien – la région – les yeux – la nuit –
dauphin – le jour – l’eau – La / Sa naissance – une la peau – les muscles – un homme – la tribu – un
heure – La / Sa mère – le / son nouveau-né – la robuste guerrier – le vide.
surface – sa / une première respiration – le petit 2 Ces enfants – Cet animal – Cette chanson – ces
dauphin – la tétine – le ventre – sa mère – le lait – sa cerises – ce roman – cet ordinateur.
bouche – Les autres dauphins – La / Cette naissance – 3 ses chiens – mes amis – nos professeurs – ses
un moment – les / ces dauphins. jouets – ses chansons – leurs voitures.
2 groupe 1 : un – une – le – la – l’ – les. 4 ses petits – Ces athlètes – ces confitures – ses
groupe 2 : ce – ces – cette. yeux – ses jouets.
groupe 3 : ma – ta – sa – mon – ton – son. 5 Cette année – la Manche – Le / Un / Ce bateau –
une violente tempête – Le / Un / Ce vieux paysan –
les / des / ses outils – cet acteur – ses films.
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140
12 Les pronoms personnels (pp. 123-124)
Étape 2 2 J’ – Je – elle – Elle – vous.
1 Sujets à relever : La fillette – le grand-père – La 3 Elle – Ils – Ils – Elle – Il.
fillette – il – Aïcha – elle. 4 Ils – elle – Elle – il.
2 « il » = Papa – « il » = Raphaël – « elle » = Sophie – 5 Ils – Ils – Il – Il – Il – Il.
« elle » = Valentine – « elle » – « elle » = Karima.
À deux !
Je m’exerce
1 Pronoms personnels à souligner : ils – Ils – Elle – Il.
1. Elle – 2. Elle – 3. Il – 4. Elle.
© Nathan
couche. (Cette phrase n’a plus le même sens.) – Les À deux !
canards mangent-ils le pain ou le pain ? (Cette phrase Propositions : En revenant par le petit chemin
n’a plus aucun sens.) – Le sable de la plage nous blanc et caillouteux, nous avons vu un vieil
aveuglait. (Cette phrase a toujours le même sens.) homme fatigué et voûté qui portait un grand
3 régional – savoureux – rocailleux – tigré – chapeau noir poussiéreux. Il était habillé avec un
blancs. long pantalon noir abîmé et une vieille chemise
4 Adjectifs à relever : grise ; il tenait un pauvre chien marron malade
phosphorescente – lumineuse – immense – étoilé – en laisse. En le voyant, nous avons eu peur et
minuscule – petit – vivant – vaste – vivant – complète. nous avons traversé le grand champ froid en
5 Les nuages blancs ressemblaient à du coton. – courant.
J’aime les brioches à la pâte moelleuse. – Les voiliers
141
ORTHOGRAPHE
1 À quoi sert l’orthographe ? (pp. 127-128)
Étape 2 2 Comme tous les jours, Jeanne met deux minutes
1 bosses ➝ gosses – fête ➝ tête – riz ➝ lit – avant de retrouver ses clés dans son cartable. Quel
fournée ➝ journée – des lèvres ➝ d’élève. fouillis à l’intérieur !
2 huître ➝ huit – bœuf ➝ neuf – bronze ➝ onze – 3 les colliers – un effort – ouvert – délivres – poissons.
bouse ➝ douze – garçons ➝ glaçons 4 Les jeunes athlètes sont descendues du car.
Pascale est félicitée pour sa victoire. Elle reçoit une
Je m’exerce magnifique médaille.
1 rennes – reine – poids – pois – foies – fois. 5 contes – chute – col – car – Chut – comptes –
colle – quart.
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CORRIGÉS des EXERCICES du MANUEL
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3 Le son [k] de canard, phoque, koala,… (pp. 131-132)
Je m’exerce 5 cloche – couteau – carte – crabe – flaque – équipe
1 une confiture – une rencontre – un docteur – une de basket.
cabane – une dictée 6 c : classe – cartable – écriture – facteur – calendrier.
2 une cravate – un placard – un carton – un crapaud – qu : équilibre – boutique – pourquoi – qualité.
une pancarte – un crabe – un cartable – un classeur – K : kimono, képi, koala.
un calcul – calme – éclater – réclamer.
3 une couleur – un liquide – une question – une
carafe – une brique – une cabine – un paquet – une À deux !
cuisine – une béquille – une crevette. Coq – classique – croquer – croquant – croquante –
4 car – quart.
qualification – craquer – craquement – claquer –
claquement – …
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4 Le son [g] de garage, guirlande,… (pp. 133-134)
Je m’exerce 4 la classe – la glace – gros –crocs – gris – cris.
1 cartable – couteau – piqûre. 5 une gourde – un tigre – le guidon – la vague –
2 un gorille – un légume – un aigle – une bagarre – l’aigle – l’ongle.
une langue – une grotte – un guide – la fatigue – 6 long : longue, la longueur
maigre – une bague – une glace – une goutte. du sang : sanguin, sanguine, sanguinaire, saigner
3 une équipe – une longueur – un masque – un le rang : rangée, rangement, ranger
dialogue – une vague – une question – une banque –
une guêpe – une figue.
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142
5 Le son [j] de girafe, judo,… (pp. 135-136)
Je m’exerce 4 1. nager – une nageuse – vous nagez – une
1 magique – magasin. nageoire. 2. un plongeur – un plongeoir – un
2 un jour – un gigot – un jambon – une luge – plongeon – il plongeait. 3. un dérangement – ranger –
japonais – ajouter – juste – un mensonge – un jardin. nous rangeons – un rangement.
3 nous rangeons – il rangeait – nous plongeons – 5 une luge – une éponge – une orange – un journal –
il plongeait – nous bougeons – il bougeait. un orage – un bijou.
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6 Le son [ã] de pantalon, menton,… (pp. 137-138)
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7 Les lettres finales muettes (pp. 139-140)
© Nathan
Je m’exerce petit coq – un homme fort – un plat piquant – un
1 regard ➝ regarder – précis ➝ préciser – éclat ➝ bruit sourd – un grand frère.
éclater – saut ➝ sauter – tas ➝ entasser – point ➝ 7 camp – sang – repos – tricot – vagabond – amusant
pointer – cadenas ➝ cadenasser – coût ➝ coûter. 8 Suggestions de mots pour écrire des phrases :
2 un placard – un récit – un bord – le repos – un long : longueur, … – galop : galoper, … – parfum :
chant – un bond – le galop. parfumer,… – tapis : tapisserie,… écrit : écriture,…
3 un Vaudois – le marchand – un toit – un mort – À deux !
le président – un Hongrois – un habitant – un Portugais. chant : chanter – chanteur – chanteuse –
4 gras – patient – absent – grand – épais – intelligent – chanson – … enfant : enfantin – enfantine –
froid – pâlot – muet. enfanter – … dent : dentiste – dentaire –
5 gentil – froid – court – anglais – lent. dentition – dentifrice – … grand : grandir –
6 un coup de pied – un client satisfait – un tout grandeur – grande – …
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8 Le masculin et le féminin (p. 141)
Je m’exerce À deux !
1 Noms masculins : un Indien – un homme – le Pour remplacer voiture : fleur – maison – chèvre –
corps – un guerrier – le vide – un serpent – un harpon – couverture – tasse – casquette – glace – guitare –
un lièvre – un daim – le regard. Noms féminins : une robe – plante – bougie…
région – une nuit – la peau – une tribu – la chasse – Pour remplacer téléphone : livre – chien –
une flèche avion – piano – journal – jeu – violon – gâteau –
2 le train – ma sœur – sa jupe – un seul clown – une manteau – ballon – stylo – ordinateur – vélo…
petite pluie – ce matin
3 un moule – une moule – une tour – un tour – un
manche – une manche
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143
8 Le masculin et le féminin (suite) (p. 142)
Je m’exerce 3 Fille : Je suis grande. Je suis intelligente.
1 Masculin : original – central – important – Je suis amusante. – Garçon : Je suis heureux. Je suis
mouvementé. Féminin : importante – mouvementée – content. Je suis ému.
centrale – originale. 4 La petite Eva est assise. Aujourd’hui, la mer est
2 1. Andrea est un garçon (ami) 2. Dominique est bleue. Au zoo, Léo regarde la jeune lionne s’occuper
une fille (amie) de ses lionceaux.
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9 Le singulier et le pluriel (p. 143)
CORRIGÉS des EXERCICES du MANUEL
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11 L’accord de l’adjectif (pp. 147-148)
Je m’exerce – de/des magnifiques pommes rouges et des petits
1 les jolies roses jaunes – un petit chien méchant – melons juteux.
une maison neuve – des poissons rouges – de grands – de/des magnifiques tomates rouges et des cerises
jardins fleuris. juteuses.
2 1-b, 2-d, 3-c, 4-a – de/des magnifiques radis rouges et des petits
3 Il a de grands yeux bleus, de longs cheveux noirs, abricots juteux.
une petite bouche et des oreilles pointues. 5 Selon l’auteur : beau – bleu – russe – belle –
4 L’épicier avait installé sur son étalage : bleue – gros – rouge – belle – coquette.
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144
12 Les formes verbales « ont » et « sont » (p. 149)
Je m’exerce il a un nez rouge. – Le bateau est au port, il a une
1 Robin et Antoine ont beaucoup de punitions. – voile multicolore.
Ces canaris ont un joi plumage. – Les chiens ont 4 Mes sœurs sont dans le jardin. – Les moutons
faim, ils sont devant la porte de la cuisine. – Ces ont peur du loup, ils sont affolés. – Les chats sont
enfants sont gourmands, ils ont des bonbons. dans l’arbre, ils ont du mal à descendre. – Les chiens
2 ont – sont – ont – sont – sont – ont – sont – ont. ont soif, ils sont épuisés. – Mes copains ont des vélos
3 La girafe a un long cou. – Le clown est sur la piste, bleus.
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13 Les formes verbales « est » et « c’est » (p. 150)
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14 La préposition « à » (p. 151)
© Nathan
Je m’exerce 3 Il a chanté. – J’ai réussi à sauter la barrière. –
1 à – de – à – de – à – à – de – de – à – de – à. Mon père a lavé sa voiture. – Les enfants s’amusent
2 une machine à laver – une brosse à dents – un à crier. – Zoé apprend à marcher. – Tu t’épuises
fer à repasser – une cuillère à soupe – une pince à à pédaler. – Hier, il a gagné la course. – Avez-vous
linge. pensé à préparer votre sac de sport ?
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15 La conjonction « et » (p. 152)
Je m’exerce Pas un soupir, pas un souffle,
1 La neige au village Tout s’étouffe et s’emmitoufle
Lente et calme, en grand silence, De silence recouvert…
Elle descend, se balance 2 Le chien et le chat sont des ennemis. – Que
Et flotte confusément, préfères-tu ? La glace à la vanille ou la glace au
Se balance dans le vide, chocolat ? – Ma sœur a les cheveux noirs et les yeux
Voilant sur le ciel livide bleus. – Tu choisis pile ou face ?
L’église au clocher dormant
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16 Le pronom « on » (p. 153)
Je m’exerce 2 On a frappé à la porte. – Hier, on a crié dans la
1 Ce matin, on a froid. – Cet après-midi, on va au rue. – On peut venir voir ce spectacle. – On a visité
cinéma. – Aujourd’hui, on écrit dans le cahier. – On le musée d’art et d’histoire. – On a cassé le vase de
ne crie pas en classe. – On écoute de la musique. – On Soissons. – On a bu des jus de fruits.
est contents de partir. – On observe les animaux. 3 À discuter avec les élèves.
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145
17 Les formes verbales « as » et « a » (p. 154)
Je m’exerce à sa famille ?– Elle a vingt ans. – Tu lui as offert un
1 Tu as une voiture comme la mienne. – Aujour- bouquet de fleurs. Tu n’as pas oublié la date de son
d’hui, elle a des courses à faire. – As-tu reçu un livre anniversaire.
qui te plaît ?– Il a pelé les pommes pour faire un 2 Il/Elle/On – Tu - il/elle/on – il/elle/on – Il/Elle/
gâteau. – Depuis son retour, a-t-il déjà rendu visite On.
- ✂
CORRIGÉS des EXERCICES du MANUEL
© Nathan
146
CONJUGAISON
© Nathan
1 regarde ➝ présent – regardera ➝ avenir – a regardé 5 Hier – En ce moment – Bientôt – En ce moment –
➝ passé. Les mots : En ce moment – Demain – Hier. Bientôt.
2 chanter – voyager – regarder – finir. 6 passé / présent / présent / avenir.
Je m’exerce À deux !
1 lit / lira – avance / avançait – déposera / dépose.
Propositions : L’année prochaine, il travaillera
2 a gagné – gagne – gagnera.
en Russie. – Elle achète des chaussures. – Pierre a
3 observer : observe / observera / observait. – dire :
visité la ville de Berlin.
dira / dit / disait. – aller : va / ira / allait. – aider : aidait /
aide / aidera.
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3 Le présent des verbes en -er (pp. 159-160)
Étape 2 4 Ils chantent fort. – Ils préparent leurs affaires. –
1 Je parle / joue – Tu parles / joues – Elle parle / joue – Ils jouent aux billes. – Ils rêvent des vacances.
Nous parlons / jouons – Vous parlez / jouez – Ils 5 arrosons – dansent – caresse – nagez – regardes
parlent / jouent. 6 souffle – dessinons – roulent – frappes – quittent
2 chante, chantes, chantent / chantez / chantons. 7 On peut écrire : L’enfant regarde la neige sur le
3 e / es / e / ons / ez / ent. sol. – Les randonneurs marchent dans la forêt. –
Selma joue avec son chat. – Mon petit frère déguste
Je m’exerce une glace. – Léa et Nadia décorent la classe.
1 j’arrive – les enfants parlent – vous téléphonez –
tu marches – la voiture roule – nous dessinons À deux !
2 Nous regardons une photo. – Tu regardes une
On peut écrire : Mon ami et moi écoutons de la
photo. – Ils/Elles regardent une photo. – Vous musique classique. – Vous cherchez la réponse à la
découpez une photo. devinette. – Les enfants dessinent des bateaux. –
3 Tu cherches la solution. – Tu allumes la lumière. –
Tu grimpes sur la chaise.
Tu ranges ma/ta trousse. – Tu invites mon/ton voisin.
✂
147
4 Le présent des verbes avoir, être, aller, dire et faire (p. 161)
Étape 2 5 Vous êtes au cinéma. – Je suis chez mes grands-
J’ai faim.– Je suis en retard.– Je vais au cinéma. – parents. – Est-ce que tu es certain de savoir lire ? – La
Je fais de la radio. – Je dis la vérité. voiture est dans le parking. – Maélane et Noé sont
Les élèves conjuguent oralement chaque phrase à ravis de partir cet été.
tous les pronoms personnels. 6 Tu vas dans le jardin. – Nous allons à la
bibliothèque. – Ils vont au marché. – Vous allez
Je m’exerce trop loin. – Il/Elle va à la patinoire. – Je vais chez le
1 Tu as un frère. – Il/Elle/On a un chien. – Ils/Elles dentiste.
ont un beau jardin. – J’ai mal aux dents. – Nous 7 Je vais souvent en promenade avec mon chien. –
avons le beau temps. Tu vas au marché. – Les amis vont à la piscine. –
CORRIGÉS des EXERCICES du MANUEL
2 Nous avons froid. – Elle a un petit frère. – Tu as de Pierre va chez sa cousine. – Où allez-vous ?
jolies fleurs. – Ils ont sommeil. – J’ai un petit chat. – 8 Les sorcières ont un nez crochu, elles sont
Vous avez mal au ventre. – Mon voisin a une voiture laides. – Mes cousins ont beaucoup de chance, ils
neuve. sont en vacances. – Les fées sont jolies, elles ont de
3 Les jeunes enfants ont peur du noir. – Elle a mal longs cheveux. – Les vélos sont neufs, ils sont encore
aux dents. – Ils ont trop chaud. – Farid a une petite dans les cartons.
sœur. – Les filles ont soif. 9 Tu as un joli chapeau blanc, tu es élégante. – Nous
4 Tu es le premier. – Je suis en pleine forme. – Elle avons des pouvoirs magiques, nous sommes des
est une artiste. – Ils sont furieux. – Nous sommes sorciers. – Je suis frileuse, j’ai souvent froid. – Vous
peureux. – Vous êtes à table. – Je ou Tu fais du êtes très fatigués, pourtant vous n’avez pas sommeil.
jardinage. – Ils ou Elles font de la musique. – Nous Comment vas-tu ? Je ne vais pas bien, j’ai mal au
allons au lac des Marécottes. – Vous dites des blagues ventre et je suis enrhumé. – C’est congé ! Allons-
amusantes. – Il, Elle ou On fait ce qu’il, elle ou on nous nous promener ? – Vous faites de la bicyclette
dit. – Nous faisons de la marche. – Ils ou Elles ne et vous allez sur la route.
disent pas la vérité.
© Nathan
© Nathan
7 L’utilisation de l’imparfait (pp. 167-168)
Étape 2 b. Non, il s’agit d’un conte du pourquoi et du
1 Ce texte est extrait d’un récit de la partie Lecture/ comment. Il débute par un groupe de mots (lien
Expression : Unité 9, p 61. temporel) qui parle de l’origine du monde : Quand
... le léopard et le feu étaient ... Le feu était ... le le monde était encore jeune et que les choses étaient
léopard avait un pelage... ... le léopard allait rendre... autres,...
Il s’asseyait ... puis s’en retournait. ... jamais ne se 3 a. portaient – s’habillaient – mettaient – portaient
rendait chez son ami. – revêtaient – couvraient – mettaient. À l’imparfait.
La phrase qui décrit le feu et le léopard : Le feu était b. Ce temps est utilisé pour décrire des situations du
alors jaune et rouge et le léopard avait un pelage blanc passé, des faits historiques.
comme la neige des montagnes. 4 Temps de référence : l’imparfait : criait – faisait.
2 Ce texte est extrait d’un récit de la partie Lecture/ 5 Propositions : Le loup était grand et élégant.
Expression : Unité 10, p 69. L’animal faisait peur. Ses yeux étaient noirs et
Les verbes qui indiquent une action passée : pouvait immenses. Il portait sur son dos un sac de montagne.
avaler la mer – il partait à la pêche – il rapportait – Il tenait un grand couteau dans sa main. Il se dressait
et qu’il vendait. devant Louis et fixait longuement ses mollets.
Je m’exerce À deux !
1 habitait / habite – entrait / entre – sortait / sort – Propositions : Je / Tu marchais trop vite ! – Il /
était / est – avait / a – apportait / apporte – venait / Elle partait souvent en vacances en Italie. –
vient – pouvait / peuvent. Nous arrivions presque toujours en retard. –
Oui, on aurait pu écrire ce texte au présent pour le Vous rendiez visite à vos grands-parents. – Vous
rendre plus vivant, plus actuel. rendiez vos livres à la bibliothèque. – Les chenilles
2 était – étaient – étaient – partageaient – avait – grandissaient et devenaient bientôt de beaux
pouvait – était – était. papillons.
a. présent / imparfait
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149
8 Les verbes et leurs bases (pp. 169-174)
La composition d’une forme verbale Je m’exerce (p. 173)
au présent (p. 169) 1 a.
Se référer aux exercices 1 à 4 de la page 173 pour Forme Marque Marque
s’assurer de la compréhension de la notion. Base
verbale de temps de personne
1 jouer. arrive arriv- – e
2 la base : jou- plonge plong- – e
3 base + sans marque de temps et les marques de
croient croi- – ent
personne.
déplie dépli- – e
4 Une forme verbale est composée au présent d’une
propose propos- – e
base et des marques de personne.
se trouve trouv- – e
CORRIGÉS des EXERCICES du MANUEL
150
11 Faire utiliser les tableaux de conjugaison pour effectuer cet exercice.
Forme verbale Base Marque de temps Marque de personne
s’amusent s’amus- – ent
s’amusaient s’amus- ai ent
a (v. irrégulier) – – –
avait av- ai t
vais (v. irrégulier) – – –
allais all- ai s
est (v. irrégulier) – – –
rends rend- – s
rendais rend- ai s
© Nathan
151
VOCABULAIRE
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2 L’utilisation du dictionnaire (p. 176)
CORRIGÉS des EXERCICES du MANUEL
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3 Les synonymes (1) (p. 177)
Je m’exerce 3 1. sévère – 2. paresseux.
1 Les synonymes de courageux : valeureux – hardi – 4 à deux pas de / près de / à proximité de – près de –
téméraire. ferme / dure – fermes / rigoureux / sévères / durs –
Les synonymes d’élégant : chic – charmant – splendide. rigoureux.
2 jamais – écrire – une lettre – beaucoup – chat –
épuisé.
© Nathan
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4 Les synonymes (2) (p. 178)
Je m’exerce À deux !
1 est tombé – cuisine – passe – termine – amène mon ami / mon copain – de l’argent / du blé / de
2 mange – se passe – laisse tomber – confectionne / l’oseille – comprendre – travailler – des voitures /
fabrique des autos / des automobiles.
3 raconte / transmets / chuchote.
récite / chuchote / souffle / demande.
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5 Les homonymes (1) (p. 179)
Je m’exerce 3 chère – chair – pois – poids – champs – chants.
1 fois – mère – non – mer – cou – fer. 4 1. seau/saut – 2. faire /fer – 3. mer /mère.
2 1. verte – 2. sens – 3. cour.
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6 Les antonymes (1) (p. 180)
Je m’exerce 3 amis – bonne – gentillesse – compliments.
1 grand – magnifique – avec – noirs – bon – jours – 4 long – proche / près – se réveiller – partir – détester –
mauvaise – Heureusement – joyeux – matin – commencer. pauvreté – rigidité / raideur.
2 vieux / neuf – entrer / sortir – joyeux / triste – vrai /
faux – dedans / dehors – tôt / tard.
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152
7 Des préfixes pour dire le contraire (p. 181)
Je m’exerce 4 1. dé + coller – dé + neiger – dé + poser – dé +
1 inconnue / (méconnue) – imprécis – illogique – faire ➝ intrus : désirer. 2. in + complet – in + actif –
inhabitable – désobéissant. in + capable – in + sensible ➝ intrus : ingénieur. 3.
2 1. désorganiser – 2. dédoubler – 3. inimaginable – il + lisible – il + limité – il + légal – il + légitime ➝
4. impossible – 5. démonter. intrus : illusion.
3 armer / désarmer – organiser /désorganiser –
accrocher /décrocher – visser / dévisser – boucher /
déboucher – emmêler / démêler.
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9 La formation des mots (1) (p. 183)
Je m’exerce À deux !
© Nathan
1 lavage – opération – déguisement – réparation – le tissage/le tisserand – la création/la créature – la
plantation. cuisson – le pilotage/le pilote – une déclaration –
2 le démarrage, un démarreur – le jonglage, un un changement – le classement – le comptage/
jongleur – la navigation, un navigateur – l’invention, le comptable – une augmentation – la guérison –
un inventeur – le bricolage, un bricoleur – une la multiplication – la récitation.
décision.
3 imaginer – comparer – modifier – croiser –
colorier – explorer.
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10 La formation des mots (2) (p. 184)
Je m’exerce 3 tu noircis – blanchissent – reverdit – jaunissent –
1 solidité – agilité – habileté – beauté – étourderies. brunit – rougissent .
2 intelligent – franc – rapide – gentil – lent – tolérant – 4 anonymat – l’épaissit – pâlit – mûrissent.
poli – solide – bon – juste – grand – aimable – loyal.
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11 Les différents sens des mots (p. 185)
Je m’exerce À deux !
1 pie – étoile – singe – dindon – ours. Être lent comme une tortue, être assoiffé comme
2 1-d, 2-b, 3-a, 4-c. un chameau sans bosses (ou quel chameau !),
3 formes – tête – pirouettes / chorégraphies chanter comme un rossignol, avaler des
couleuvres, avoir une mémoire d’éléphant, avoir
une faim de loup, être lent comme un escargot.
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153
12 Le champ lexical (p. 186)
Je m’exerce À deux !
1 1. le cirque – 2. la montagne (ou les sports d’hiver) – Entourer les noms comme : classe, pupitre,
3. le restaurant tableau ... – Encadrer les adjectifs comme :
2 les trains, les chemins de fer. lumineuse, réglable, noir, … – Souligner les
3 Les noms à entourer : la gare, les compartiments, verbes comme : apprendre, chanter, lire,
le guichet, les voyageurs, calculer,…
le quai. – Les adjectifs à encadrer : rapide, confortable,
direct, pittoresque, bondé.
Les verbes à souligner : circuler,
enregistrer, occuper, contrôler, renseigner.
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CORRIGÉS des EXERCICES du MANUEL
© Nathan
154
GRAMMAIRE
© Nathan
1 Le chien ronge son os. – Les commerçants ouvrent Tout aurait été parfaitement parfait s’il n’y avait eu
à 10 heures. – Ce garçon range ses affaires sur la table. deux habitants malheureux. Tellement malheureux
2 a. Arthur écoute beaucoup de musique. – b. Le que le soleil, en les entendant pleurer, avait honte de
mercredi, Élodie va à la piscine. – c. Santiago fait du briller.
sport avec son frère. Ces deux habitants s’appelaient Garganton et
3 Ordre chronologique des phrases : c – b – e – Mimolette. »
Roland Fuentès illustré par Marjolie Pourchet,
d – a. Un amour sur mesure, © Nathan, 2008
« Tout était presque parfait au pays de Micromagne. 4 Le chat de mes voisins s’appelle Pythagore. C’est
Les chats ronronnaient comme des chats, les lutins un gros matou. Toute la journée, il ronronne sur le
portaient des bonnets de lutins, le ciel était bleu ciel canapé. Il n’a jamais croqué de souris. Ce gourmand
et la nuit noire comme la nuit. préfère le chocolat.
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155
5 Le sujet et le groupe verbal (p. 52)
1 Le chat – Sa lettre – Le lutin – La neige – Ces Groupes verbaux à souligner : se lèchent les pattes –
enfants. s’est envolé – veut aller dans la montagne – a perdu
2 Le chat poursuit la souris. – Le Petit Chaperon toutes ses feuilles – a allongé le blessé .
rouge traverse la forêt. – Les 40 voleurs cherchent Ali 5 Sujets à entourer : La petite Camille – Une
Baba. – Les enfants s’échangent des cartes. – L’ogre énorme moto noire – La fillette – Le pilote – L’enfant.
veut manger les garçons. Groupes verbaux à entourer : rentre tranquillement
3 Propositions : a. Les athlètes entrent dans le de l’école – s’arrête derrière elle – se retourne – enlève
stade... – b. Le train arrive en gare... – c. Le fleuve son casque – reconnaît sa tante Claire.
coule dans la vallée.
4 Sujets à entourer : Les petits chiots – Le chapeau
de ma maman – La chèvre de Monsieur Seguin – Le
CORRIGÉS des EXERCICES du CAHIER
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6 Les fonctions grammaticales (p. 53)
1 Sujets à souligner et groupes de mots à entourer : Mots à souligner : a. Vers midi – b. Demain – c. En
a. Les voyageurs montent dans le train. – b. Hier, fin de journée.
Luc et son frère ont joué au football. – c. La petite 4 Mots à entourer : entre des racines – dans ce logis –
Virginie range ses jouets. – d. Marie et Lucile dans la forêt.
vont au cinéma. – e. L’oiseau construit son nid. – Mots à souligner : L’hiver – pendant les longs mois
f. Lucas chante une comptine. d’hiver – Au printemps.
2 Groupes de mots à entourer et verbes à souligner : 5 au milieu de la forêt – Un matin – Sur le chemin
du retour – tout à l’heure.
© Nathan
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7 Autour du verbe (p. 54)
1 Verbes à entourer : a. jouent – b. joueront – sur le campement. Le feu se propagea et les tentes
c. poussaient – d. pousse. brûlèrent une à une.
2 Verbes à entourer : apparaissent – se met – 4 monte – demande – se précipite – donne – mène.
s’écrasent – montent – se forment – suivent. 5 Verbes à entourer : a. dévorait – c. se lève – d. a
3 Samani et ses amis sortirent pour chercher de frôlé – f. courait.
l’aide, mais plusieurs enfants restèrent prisonniers Verbe à souligner : e. semblaient.
des flammes. Un vent chaud soufflait ce soir-là 6 a. achetait – b. achèteras – c. achètent.
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8 Le sujet de la phrase (p. 55)
1 Sujets à souligner : a. Quelqu’un – b. la lumière – À chaque faute, l’arbitre siffle un coup franc. – Le
c. le facteur – d. l’inspecteur. public encourage les deux équipes.
2 Sujets à souligner : Hugo et son frère – les loups – 4 les loups – Ils – La meute – Le loup – Son odorat –
La nuit – les enfants – Hugo – les hurlements. ses yeux.
3 Ce soir, l’équipe de Suisse rencontre l’équipe 5 Propositions : a. Le jardinier – b. Vincent
d’Espagne. – Le gardien de but arrête le penalty. – et Lionel – c. Les enfants – d. Le pingouin – e. La
coccinelle – f. L’écureuil.
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9 Autour du nom (1) (p. 56)
1 GN à entourer : le savant – le neveu – une 4 Noms à souligner : insectes – quantité – œufs –
découverte – un cocon – une chenille – le papillon – larves – œufs – majorité – cas – adultes – coccinelles –
des ailes multicolores – une araignée – la naissance – papillons.
une photo. 5 crapaud – tombeau – gîte – bourse d’avare – pluie –
2 le Rhône – les Alpes – la Suisse – le Soleil – le Jura. sauts – yeux.
3 Propositions : le beau collier de ma grand-mère – 6 mouche – pattes – exercice – plafond – poissons –
les longs cheveux bruns de cette dame – les pantalons reptiles.
courts d’été.
© Nathan
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13 Les adjectifs (p. 60)
1 Adjectifs à entourer : a. jeune / intelligent (nom : colline) verdoyante – (nom : tuiles) vieilles – grises –
garçon) – b. courageux (nom : enfants) – immense (nom : place) grande – centrale – (nom : légumes)
(nom : forêt) – c. vides / silencieuses (nom : rues) – frais – (nom : pont) vieux – (nom : rivière) petite –
d. adorable / petit (nom : chat). (nom : eau) verte – (nom : canards) gris – (nom :
2 Adjectifs à entourer : verte – fumé – croustillants – pattes) larges – jaunes.
durs – belle – grillée – petites – dorées – frais – fondu. 4 a. extraordinaire – b. petit / rouge – c. glacial –
3 Adjectifs à entourer : (nom : village) petit – d. ombragé.
accueillant – (nom : maisons) hautes – basses – (nom : 5 Propositions : a. gris / vieux – b. élégant / piétonne.
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CORRIGÉS des EXERCICES du CAHIER
© Nathan
158
ORTHOGRAPHE
© Nathan
3 Le son [k] de canard, phoque, koala… (p. 63)
1 Dessins à entourer : cou − bouquet − clé − 4 a. crocodile – b. équipe – c. corde – d. flaque.
cravate. C
2 Le pélican pêche dans le lac. – Le cochon est
O F
dans la cour de la ferme. – Dans l’aquarium, le
requin reste menaçant. – Le kangourou saute dans C R O C O D I L E
la campagne . D A
3 Qui a pris mon beau crayon ? – Je crois que nous E Q
sommes perdus. – Que caches-tu derrière ton dos ? – É Q U I P E
Nous allons assister à un beau spectacle. – Comment E
t’appelles-tu ? – Il colle une étiquette sur le cahier. Mot à trouver : CLOU.
On peut écrire : Papa a planté un clou dans le mur.
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6 Le son [ɑ̃
ɑ̃] de pantalon, menton, … (p. 66)
1 Mots à entourer : banc – tente – cent – gant – 4 Mots à entourer : sauvent – arrivent – perdent –
CORRIGÉS des EXERCICES du CAHIER
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7 Les lettres finales muettes (p. 67)
© Nathan
1 Cases à cocher : bavard – faux – parfois – riz – 4 un accor d – un présen t – le froi d – un cadena s –
dos – trop – dent – après. le débu t – un poignar d .
2 un Anglai s – un Japonai s – un Polonai s – un 5 a. gant – b. matelot / mât – c. bord – d. mas –
Chinoi s – un Alleman d . e. matelas / dos.
3 gro s – violen t – marchan d – innocen t –
méchan t – blan c – préci s – énervan t .
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8 Le masculin et le féminin (p. 68)
1 Noms masculins : parasol – copain – tournevis – 3 une pomme – un matin – un lac – une semaine –
maître – journal. Noms féminins : rue – balle – un nid – un prince – une mer – une route.
trottinette – revue – lunettes – serviette. 4 a. douée – b. élevée – c. hivernal – d. inconnue.
2 Cases à cocher : peur – sécheresse – belle – amie – 5 Un garçon : a – c – f. Une fille : b – d – e.
abeille – eau – élégante.
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9 Le singulier et le pluriel (p. 69)
1 a. S – b. P – c. S – d. P – e. S – f. P. 5 Oui, il est seul. – Non, le jeune prince n’est pas
2 a. sorciers – b. consolident – c. filantes. seul car les sujets sont au pluriel (jeunes princes, ils).
3 a. Les petit s chien s aboi ent dans le jardin. – 6 Le mois (masculin singulier) – les enfants (mas-
b. Les fée s jett ent un sort. – c. Dans le jardin, les culin pluriel) – la campagne (féminin singulier) –
mouton s mang ent les rose s . leurs cousins (masculin pluriel).
4 a. ces canards sauvages – b. ces pantalons courts –
c. ces longs voyages.
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10 L’accord du verbe avec le sujet (p. 70)
1 Sujets à souligner et formes verbales à entourer : 3 accompagne – grimpent – joue – surveillent.
a. Christophe appelle – b. les oiseaux chantent – 4 Théo – il – Il – ses amis – ils – ils.
c. Mon réveil sonne – d. Le chien et le chat se 5 Sujets au singulier : Un nuage cache le soleil. – Ce
poursuivent. skieur dévale la piste noire.
2 L’avion atterrit sur la piste de l’aéroport. – Les Sujets au pluriel : Les poules gloussent. – Les
voitures s’arrêtent au feu rouge. – La tempête infirmières soignent les malades. – Ce skieur dévale
déchaîne la mer. – Aline et Éloi se racontent des la piste noire. – Les bateaux rentrent au port.
histoires drôles.
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12 Les formes verbales : « ont » et « sont » /
« est » et « c’est »/ « a » et « as » (p. 72)
1 a. est – b. est – c. sont – d. sont. 4 a. C’est mon cahier. – b. Ce sont des jouets. –
© Nathan
2 Cases à cocher : mes amis – des arbres – tes c. C’est le ballon. – d. Ce sont vos chaises.
chaussures – nos chats – ses cahiers – des singes – vos 5 a. Les voitures sont en panne. – b. Les trains sont
clés. en retard. – c. Les dames ont un parapluie blanc. –
3 Verbe « être » à entourer : a. sont – c. sont – d. Les matinées sont fraîches. – e. Les chiens ont des
d. sont – e. sont. petits os.
Verbe « avoir » à souligner : b. ont – c. ont – e. ont. 6 a. ont / ont – b. sont / ont – c. as / a – d. ont / sont –
e. sont / ont.
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13 La préposition « à » et le pronom « on » (p. 73)
1 Cases à cocher : Il vit à Bern. – une pince à linge – 3 « À » à entourer en rouge : à nager – à traverser –
Il va à la pêche. – Il réussit à démarrer. – une brosse à à plonger. « À » à entourer en bleu : à neuf heures –
dents – J’ai réussi à sauter. – Je pars à l’école. à la piscine.
2 une pomme de terre – une planche à voile – un 4 a. a – b. se baigne – c. fait – d. joue – e. regarde.
fer à cheval – une chemise de nuit – un maillot de 5 Propositions : a. La classe ira au musée. – b. La
bain – une boîte à outils – un agent de police – une police a retrouvé ma voiture. – c. Mon voisin a crié
brosse à cheveux. dans l’escalier. – d. La maîtresse a appelé ton père.
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14 La conjonction « et » (p. 74)
1 chaud et froid – forte et musclée – paix et guerre – 3 a. Mon père est grand et fort. – b. Ce bateau a des
le Soleil et la Lune – marcher et courir – Nadia et voiles et un moteur. – c. Il prend son élan, court et
Robin – joie et bonheur. saute au-dessus de la flaque d’eau.
2 a. et / ou – b. et / et – c. et – d. ou / et – e. et – f. 4 a. mais – et – b. et – mais – c. et – mais – d. et –
ou – g. et – h. et – i. ou. mais – et.
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161
CONJUGAISON
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2 Le fil du temps : passé, présent, avenir (p. 76)
1 a. finir – b. attendre – c. pouvoir – d. avoir. Demain, en rentrant de l’école, Lucien marchera sur
2 Phrase à souligner en bleu : a – e. Phrases à le trottoir. Au carrefour, il regardera à gauche et à
souligner en vert : c – d. droite puis il traversera la chaussée.
3 Hier, en rentrant de l’école, Lucien a marché sur 4 a. Hier, notre classe préparait de la confiture. –
le trottoir. Au carrefour, il a regardé à gauche et à b. En ce moment, notre classe prépare de la confiture. –
droite puis il a traversé la chaussée. c. Demain, notre classe préparera de la confiture.
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© Nathan
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4 Le présent des verbes avoir et être (1) (p. 78)
1 J’ai peur. – Vous avez neuf ans. – Nous avons froid. – 5 Vous avez des amis. – L’avion est à l’heure. – Vous
Il a congé. – Tu as une sœur. – Ils ont de la chance. êtes charmants. – Les pompiers ont un casque. – Tu
2 Je suis contente. – Vous êtes fatigués. – Nous es très gentil. – Le lion a une belle crinière. – Tu as
sommes en hiver. – Elle est courageuse. – Tu es drôle. – une idée de génie ! – Nous sommes en retard. – J’ai
Elles sont grandes. envie de partir avec toi. – Les arbres sont en fleurs.
3 Nous sommes ici. – Je suis médecin. – Ils/Elles 6 Propositions : J’ai 9 ans. – Je suis une fille
sont journalistes. – Vous êtes en avance. – Tu es sportive / un garçon sportif. – Mes cheveux sont
courageux. – Il/Elle est tranquille. bruns / blonds / roux.
4 Il est midi. – J’ai un livre de contes. – Il n’est pas
là. – Tu es à la maison. – Je n’ai pas de montre. – Cet
homme est âgé. – Tu es rapide. – J’ai un hamster.
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162
5 Le présent du verbe aller (2) (p. 79)
1 Pronoms à relier aux formes du verbe aller 3 Tu vas chez tes cousins. – Il va en camp de ski. –
qui conviennent : Je vais au cinéma. – Vous allez Chaque jeudi, tu vas au judo. – Il va chez le docteur.
en Afrique. – Nous allons au marché. – Elle va au 4 Tu vas dans ta chambre. – Nous allons à la
théâtre. – Tu vas chez Tom. – Elles vont à la piscine. patinoire. – Les élèves vont dans la cour. – Vous allez
2 Je vais souvent me promener en forêt. – Mon au bord du lac. – Lucie va trop loin.
grand-père va à la montagne. – Nous allons parfois 5 Propositions : Je vais à mon cours de piano deux
au théâtre le samedi soir. – Tu vas te brosser les dents fois par semaine.
après chaque repas. – Maintenant, vous allez acheter
du poisson à la poissonnerie. – Tous les mercredis,
Anne et Lise vont au cours de danse.
6 Le présent des verbes, avoir, être, aller, dire et faire (3) (p. 80)
1 Il a de la chance. – Tu es dans ta chambre. – Elle va bibliothèque. – Vous faites du pain. – Tes amis ont un
chez son amie. – Tu ne dis rien. – Tu fais peur. chalet.
Tu as de la chance. – Il est dans sa chambre. – Tu vas 3 suis – sommes – avons – sont – ont – fait – est –
chez ton ami. – Elle ne dit rien. – Il fait peur. a – vont – allons – vas – Es – allons.
2 Le chat est sous la table. – Ces photos sont 4 Propositions : Mathieu ne dit plus rien. – Nous
magnifiques. – Tu vas à la boulangerie. – Tu as sommes contents d’être ici. – Vous faites du bruit. –
une guitare. – Vous êtes très drôles. – Je vais à la Vous dites toujours « merci ».
© Nathan
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CORRIGÉS des EXERCICES du CAHIER
instruit – célèbre / illustre. au milieu de la forêt. – b. Elle était épuisée par le long
2 a. navire : bateau – b. adresse : habileté – c. manger : trajet parcouru. – c. Le médecin à examiné le garçon
déguster – d. aimer : apprécier – e. las : fatigué – qui était malade.
f. rapide : vif.
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164
6 Les antonymes (p. 88)
1 entrer / sortir – rire / pleurer – partir / arriver – 3 large / étroit – sucré / salé – mou / dur – beau /
donner / prendre – acheter / vendre – allumer / laid – jeune / vieux – agréable / désagréable – utile /
éteindre. inutile – petit / grand – court / long – moins / plus –
2 Un sac à provisions est léger lorsqu’il est vide. – Je fini / infini.
suis monté en haut de la tour Eiffel, mais ma petite 4 méchante – courte – grand – lentement.
sœur est restée en bas. – Le linge est encore mouillé,
il n’est pas sec.
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8 La famille d’un mot (p. 90)
1 Mots à biffer : couple – force – trappe – chant. 4 jouer – plaisanter – arrondir – compter.
© Nathan
2 rosier : rose – fatigue : fatigué , infatigable – météo : 5 barque / débarquer / embarquement – lumière /
météorologue – courage : courageux, encourager, lumineux / luminaire – flamme / enflammer /
décourager – soleil : ensoleillé – famille : familial. flammèche – centaine / centime / cent – journée /
3 a. malade – b. fruitiers – c. voyage – d. liberté – ajourner / journal.
e. évaluation – f. fête – g. fruits – h. nouvelle.
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9 La formation des mots (1) (p. 91)
1 a. poissonnier – b. danseuse – c. fleuriste – 2 revenir – défaire, refaire – déchausser – incorrect
d. pianiste – e. fromager – f. journaliste – g. guitariste – – redire – déposer – insuffisant – retrouver.
h. coiffeur – i. artiste. 3 fillette – maisonnette – garçonnet – porcinet –
oisillon – ourson – aiglon – chaton.
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10 La formation des mots (2) (p. 92)
1 a. la sécheresse de l’été – b. la violence du vent – 3 Cases à cocher : dur / dureté – plaisant / plaisanter –
c. la jeunesse de mon grand-père – d. la nervosité du plat / aplatir – doux / adoucir – fou / folie – seul /
cheval. solitude.
2 a. Sa grandeur nous impressionne – b. La tristesse 4 chaud – blessé(e) – lent – rapide – méchant –
se lit sur son visage. – c. On est surpris par sa facilité. – puissant – précis – maladroit – haut – poli(e) –
d. Son ouverture est automatique. – e. J’ai remarqué généreux – vile – gentil(le) – grand – beau.
son intelligence.
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11 Les différents sens des mots (p. 93)
1 a. Mon baladeur ne marche plus (F). – b. Tu cours 3 Sa vie ne tient qu’à un fil / Sa vie est fragile. – Il
dans l’escalier (P). – c. Je dévore ma viande (P). – n’a pas inventé le fil à couper le beurre / Il n’est pas
d. Mon frère a dévoré ce livre (F). – e. Léa boit ses bien malin. – J’ai perdu le fil de l’histoire / J’ai perdu
paroles (F). la suite des événements. – Cette histoire est cousue de
2 avancer comme une tortue – dormir comme une fil blanc / Cette histoire est invraisemblable.
marmotte – manger comme un cochon – rire comme 4 a. être gênant dans un groupe, être celui que
une baleine – jacasser comme une pie – se coucher personne n’aime (en référence au conte d’Andersen
commes les poules. Le vilain petit canard) – b. être triste, déprimé –
c. faire un mauvais tour à quelqu’un – d. avoir peur
de tout sans raison particulière – e. être paresseux.
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CORRIGÉS des EXERCICES du CAHIER
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LES DICTÉES
Les dictées
La dictée constitue un exercice plus complet que le texte lacunaire, toutefois, elle ne
permet pas d’apprendre l’orthographe.
Le rôle de la dictée
La dictée permet d’évaluer les acquis orthographiques des élèves dans la mesure où
certaines conditions soient remplies (contenu conforme aux notions enseignées et
au niveau des élèves, critères d’évaluation tenant compte de la structure de l’ortho-
graphe française et ses difficultés d’application). Toutefois, elle ne suffit pas à évaluer
les compétences orthographiques d’un apprenti-scripteur. C’est lorsque l’élève est
en situation de productions de textes, que l’enseignant(e) pourra réellement évaluer
les compétences orthographiques et s’assurer ainsi du transfert des apprentissages.
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mer leurs doutes quant aux graphies qu’ils ont écrites, puis à expliciter le chemi-
nement de la résolution du « problème orthographique » posé. Les élèves peuvent
exploiter leurs erreurs à la fois orthographiques et grammaticales et ainsi faire le
point sur l’état de leurs connaissances en vue de progresser.
Le rôle de l’enseignant(e) est de guider les élèves à réfléchir à ce qu’ils connaissent
en grammaire et orthographe et de faire émerger leurs connaissances déclaratives
et procédurales (savoirs et savoir-faire).
• La phrase du jour : L’enseignant(e) dicte une phrase. Les différentes graphies
produites par les élèves sont écrites au tableau les unes sous les autres. La parole
est laissée aux élèves qui doivent faire part de leurs arguments pour résoudre le
« problème orthographique » que l’enseignant(e) validera s’ils sont convaincants.
À mesure que les élèves écartent des graphies, elles sont effacées.
Ce type d’activité qui peut donner lieu à de longues discussions et parfois à des
raisonnements inattendues, permet à l’enseignant(e) de mieux cibler les obstacles
que les élèves rencontrent.
● Dictées 167
167
DICTÉES
Propositions de textes
1. Les homophones
Robinson est seul sur une île déserte. Le jour, il écoute le chant des oiseaux et regarde la mer.
La nuit, il dort sous une tente entre les pins. Quand il a faim, il accroche un fil au bout d’un bâton
et le jette à l’eau.
4. La préposition « à »
Papa veut faire une surprise à maman. Il sort une scie à métaux et un fer à souder de sa caisse à
outils. Il commence à démonter la machine à laver. Tout à coup, maman court à la cuisine. Elle se
met à crier. C’est le four à vapeur qui est cassé !
5. Le pronom « on »
Pour réussir la pâte à pizza, on verse de la farine dans un saladier. On ajoute le sel, l’eau et le beurre
et on mélange pendant trois minutes. Ensuite, on forme une boule de cette pâte que l’on laisse
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9. Le masculin et le féminin
La vieille fée habite une maison bleue près de la plage déserte. C’est la fille aimée d’une reine morte
il y a très longtemps pendant une terrible tempête. La nuit tombée, elle avance vers la mer calme
et chante sous la lune ronde une jolie chanson triste.
168 ● Dictées